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Apprentissages :
- Parade : 1/3
- Ambidextrie : 1/4
- Tatouage : 1/2
- Langue étrangère (strygani) : 1/3
- Parade : 1/3
- Ambidextrie : 1/4
- Tatouage : 1/2
- Langue étrangère (strygani) : 1/3
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Test de Tir : 20, échec critique.
Au signal de Dokhara, Chavo siffla les chiens. Ces derniers, parfaitement immobiles jusqu'alors, se mirent à aboyer et le faisan paniqué décolla de sa cachette aussitôt, faisant bruisser les branchages autour de lui.
La jeune femme appuya sur la détente et le carreau fila dans l'air pour se perdre dans la végétation à l'opposé de la direction que prit l'oiseau. Manque de concentration, ou d'anticipation ? Toujours est-il que les stryganis éclatèrent de rire face à la piètre prestation de la baronne.
- "Heureusement que la gibecière est déjà pleine, parce qu'avec une chasseuse comme toi, c'est du potage de feuilles mortes qu'on aurait pour dîner !" se moqua Hedred.
- "Bah, c'est un coup de malchance. La forêt aime se rire de nous, parfois. La prochaine fois sera la bonne." dit Chavo avec un sourire bienveillant.
Alors qu'ils allaient se remettre en route, un jappement déchirant éclata quelque part dans le sous-bois en contrebas. Les deux autres chiens tendirent l'oreille puis se mirent à gémir et vinrent se réfugier entre les jambes de leurs maîtres.
- "Non d'une pute vérolée, qu'est-ce qu'il se passe," grommela Hedred, soudain sur le qui-vive.
Il siffla le troisième chien et l'appela plusieurs fois, mais l'animal ne vint pas. Puis des branches craquèrent quelque part dans les taillis, à quatre toises des chasseurs. Quelque chose de lourd progressait à travers l’entrelacs des ronciers et des branchages, et les chiens reculèrent en grognant, le poil hérissé. Les humains reculèrent de même, encore incrédules, lorsqu'un monstre gigantesque surgit soudainement de la futaie dans une explosion de feuilles. C'était un énorme minotaure, une bête haute comme trois humains, aux cornes démesurées et à la gueule garnie de crocs. L'horrible créature brandissait une hache grossière dont le tranchant était assez large pour briser l'échine d'un cheval. L'homme-bête posa ses petits yeux cruels sur le trio de chasseur et poussa un mugissement terrifiant avant de les charger tête baissée.
- "FUYEZ !" hurla Hedred en prenant ses jambes à son cou, rapidement suivi de Chavo. Les chiens avaient déjà détalé et étaient hors de vue tandis que les deux gitans se précipitaient dans la forêt et dévalaient la pente boisée, la bête aux trousses.
Pour Lucrétia
Lucrétia était face à la motte qu'elle avait repéré la veille. Il était inutile de discuter plus avant avec Tsinep, d'autant que la vieille femme s'était murée dans un silence profond après leur échange. La lahmiane s'était donc éloignée pour retrouver un endroit qui l'intéressait particulièrement, à une lieue du camp.
C'était un simple monticule comme elle en avait vu beaucoup en traversant la Drakwald, une oeuvre ancienne, visiblement de facture humaine, dont les fondations étaient faites de blocs de pierre grossièrement taillés que la végétation était venue envahir et endommager au fil des siècles. Ces tertres étaient, pour la plupart, des tombes de guerriers ou de chefs de clans qui furent probablement les contemporains de Sigmar, ou peut-être même de ses aïeux. Ces tombeaux étaient généralement vides, leur contenu réduit en poussière par les affres du temps ou pillé depuis belle lurette. Il restait parfois quelques vieux os poussiéreux, une épée détruite par la rouille ou un vase ébréché, mais rien ne tout cela n'intéressait Lucrétia.
Cependant, ce tertre là avait quelque chose de spécial. Il battait d'une énergie ténue, émoussée par le passage du temps mais pourtant distincte. Ce battement se faisait plus clair à mesure que la vampire approchait, pour distinguer après l'entrée une volée de marches fendues qui descendaient dans le sol et l'obscurité.
La nature maléfique des vampires conférait à ces derniers de nombreux dons, dont celui de nyctalopie, sous réserve qu'il subsiste quelque part une lueur, même très faible. Or les lunes jumelles brillaient à travers la canopée de la Drakwald et Lucrétia n'eut aucune difficulté à discerner ce qui se trouvait dans le couloir d'accès à la tombe.
Les parois de l'étroit passage était gravée de scènes épiques en partie effacée par l'érosion. La lahmiane pouvait y distinguer des guerriers et des dragons, des temples et des symboles ésotériques. Toutes ces figures s'entremêlaient dans une formidable bataille dont les sculptures n'étaient qu'un lointain écho, oublié et perdu dans le temps. Quelle histoire cette fresque antique racontait-elle ? Qui reposait dans ce tombeau ? Une personne de haut rang de son vivant, c'était certain, à la vue des efforts déployés pour décorer sa dernière demeure.
Pour pouvoir répondre à ces questions, Lucrétia allait devoir franchir la porte qui se trouvait au fond du couloir. Cette dernière était circulaire, semblable à une immense roue de pierre. Composée de cinq arceaux imbriqués les uns dans les autres, elle était la source du battement que la lahmiane avait senti depuis de la surface. Et pour cause, car d'anciennes glyphes décoraient chaque arceau et étaient encore emprunts de magie. L'énergie qui faisait briller ces glyphes était terne et vacillante, mais elle était encore assez robuste pour maintenir la porte close, à l'image d'un verrou. Enfin, sur l'arceau central, une inscription en ce qui ressemblait à du reikspiel ancien était gravée sur un large cercle en bronze.
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Test d'Intelligence (+1, Erudition) : 3, réussi.
En se concentrant, la lahmiane pouvait deviner certains mots ou certaines lettres s'apparentant au reikspiel moderne, ce qui donnait : J_ _ui_ _i fra__l_ ___ lors___ l'on prononce m__ n__, j_ m_ur_. Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier ?