[Isabelle] « Des draps remplis de pisse. »

L’Empereur Karl Franz siège à Altdorf, capitale impériale depuis. Altdorf est un carrefour du savoir et son université est l’institution académique la plus respectée de tout l’Empire. Là, les seigneurs et les princes de nombreux pays viennent s’asseoir aux pieds des plus grands penseurs du Vieux Monde. Altdorf est aussi le centre du savoir magique et ses huit collèges de magie sont fort justement réputés bien au-delà du Vieux Monde. Altdorf est une ville affairée, avec un nombre important d’étrangers, de commerçants et d’aventuriers. La cour impériale elle-même engendre une activité économique florissante, qui attire toutes sortes de gens.

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[MJ] La Fée Enchanteresse
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Re: [Isabelle] « Des draps remplis de pisse. »

Message par [MJ] La Fée Enchanteresse »

Le sympathique sourire de la « princesse » ne fit pas seulement une disparition : ses lèvres se tordaient dans l’autre sens, et sa bouche s’entrouvrait à moitié tandis que ses yeux s’écarquillaient un peu. Le bout de ses doigts se mettait à trembler, sa tête rentrait dans ses épaules en imitant une tortue, et tout dans les expressions d’ordinaire bien régaliennes d’Isabella hurlait qu’elle avait envie de s’enfuir. Si on pouvait écouter son cœur, nul doute qu’il s’était mis à pulser au galop.

« Comment… Comment le savez-vous ? Je… »


Et tout comme l’amiral tout à l’heure, et comme la magicienne assez régulièrement, Isabella sembla être envahie par une bouffée délirante. Elle se leva. Puis se rassit presque aussitôt. Elle poussa un hoquet, comme si elle allait crier, puis se ravisa ; on aurait dit qu’elle était incapable de se fixer sur une réponse, et la colère et la peur se saisissaient d’elle tout à la fois.

C’était d’autant plus horrible qu’à regarder, car à voir ce pathétique portrait, la baronne découvrait en réalité comment tout le monde la percevaient elle d’ordinaire.

Les deux ne partageaient pas qu’un prénom.

« Vous… Vous êtes avec eux, c’est ça ?! Vous êtes ici pour me surveiller ! L’agent de Morell ! Comment j’ai pu être assez conne pour m’approcher de vous !
Breitenbach, je savais que je connaissais ce nom !
Mais je n’ai pas peur de vous ! Vous entendez ?! Il y a encore beaucoup de gens dans l’Empire pour s’opposer à vos horribles plans ! Vous n’avez pas gagné ! Vous n’avez pas encore gagné ! »


Contrairement à ce qu’elle disait, on aurait vraiment dit que la terreur parlait à sa place. Elle modulait encore sa voix, et il n’y avait pas trop de regards curieux qui se tournaient vers la fenêtre pour observer les deux dames. Mais ça n’allait peut-être pas durer…
Jet de charisme d’Isabelle vs Jet d’intelligence d’Isabella :
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Isabelle Breitenbach
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Re: [Isabelle] « Des draps remplis de pisse. »

Message par Isabelle Breitenbach »

La réaction d'Isabella ne tarda pas à se manifester : ces simples mots venaient de balayer la stature de la princesse. Terrifiée, elle se leva, faisant ainsi paniquer la baronne qui craignait de ne pouvoir se justifier. Elle tenta donc à son tour de se lever, bien trop vite, et sentit sa hanche exploser. Poussant une exclamation de douleur, la magicienne grimaça, agrippant son flanc comme pour étouffer le feu qui s'y déployait. Elle s'installa en biais sur sa chaise pour libérer la zone endolorie de son propre poids.

Hystérique, son Altesse balbutiait des menaces, haussant dangereusement le ton au sein du réfectoire. Bien trop concentrée à calmer sa souffrance, Breitenbach ne l'écouta qu'à moitié, mais juste assez pour comprendre qu'elle la prenait pour un agent de Morell. Cette timbrée lui donnait trop d'honneur! Isabelle serait ravie d'avoir encore assez d'influence ou de prestance pour participer à un complot de cette ampleur. Mais non, elle faisait à présent partie des ignorants, du stupide bétail.

Ces pensées irritèrent profondément la Dame de Fer, imaginant la triste scène que les deux femmes devaient offrir. En y ajoutant les divagations ridicules de la princesse, cette irritation se muta en une véritable colère. "Qu'elle se taise... qu'elle se taise... QU'ELLE FERME SA GUEULE!!"


« CESSEZ!! » Siffla-t-elle entre ses dents, la voix rauque, mais chargée de colère. Ses yeux injectés de sang étaient grands ouverts, fusillant son interlocutrice.

Isabelle haleta quelques instants, avant de reprendre, les mots s'échappant toujours d'entre ses dents serrées.


« J'étais . Hier soir. C'est moi la silhouette blanche qui vous ait interrompu, juste après que le chevalier aux roses ne vous a rajeuni... Bordel, je ne sais même pas comment!
J'ai remarqué des intrus depuis ma chambre, donc je suis partie investiguer. J’étais sur le balcon quand ils m'ont repéré. Ces malades m'ont traquée dans tout l'asile! Sigmar sait ce qu'ils m'auraient fait s'ils m'avaient mis la main dessus! »

« Vous voulez une preuve? La voilà votre preuve! »


Dit-elle en relevant un morceau de sa robe, juste assez pour dévoiler une partie de l'immonde bleu violacé qui s'étalait sur sa jambe. Revoir cette marque souleva le cœur de la vieille sorcière qui, heureusement, n'avait rien à dégobiller.

« Dans la panique, j'ai glissé... pour m'écraser dans la cour. Peut-être que ça m'a permis de leur échapper mais... mais merde, ça fait mal. »

Ayant repris le contrôle de sa respiration, la baronne s'était calmée. Mais sa voix tremblait toujours d'une haine viscérale.

« Ces fumiers... J'aurai leur tête! Et celle de Morell aussi. »

Breitenbach se redressa pour reposer ses deux mains sur la table. La douleur pulsait toujours dans sa hanche, mais elle était devenue supportable.

« Je ne vous avais encore rien dit parce que... eh bien, je ne savais pas si je pouvais vous faire confiance. Tout simplement. J'ai l'impression que l'ennemi se cache dans chaque mur de ce maudit asile. Mais on dirait que je ne peux même pas avoir confiance en moi-même, ma propre sottise m'a trahie.
Voilà où nous en sommes. Continuez de m'accuser si ça vous chante... Ou de me mentir, tiens! Mais je pense que nous aurons chacune bien plus à gagner en nous ouvrant l'une à l'autre. »
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[MJ] La Fée Enchanteresse
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Re: [Isabelle] « Des draps remplis de pisse. »

Message par [MJ] La Fée Enchanteresse »

La folie était-elle une question de statistiques ? La question méritait un débat — est-ce qu’au fond, nous ne sommes pas fous selon ce que la société, la majorité des gens, pensent pouvoir juger comme étant sain et insane ? Pendant des années, dans une lente déliquescence, Isabelle avait été folle ; mais c’était une folie qu’elle avait vécue seule, enfin, une folie que ne subissait que sa servante voleuse de petite monnaie et son narcotrafiquant aquatique — elle avait pu sentir son esprit petit à petit quitter son âme, elle avait compris les absences, les tremblements, les passages du temps qui la frappaient régulièrement… Mais dans toute expérience, il faut un témoin pour comparer les résultats, et quand on est un unique taré, dur de ne pas avoir l’impression que c’est le monde autour de soi qui est malade.

Mais Isabelle avait aujourd’hui trouvé plus folle qu’elle. La fausse-ou-vraie princesse rajeunie semblait être douloureusement confrontée à une réalité qui avait frappé trop de fois la Dame de Fer : qu’elle ne contrôlait pas son propre mental. Soudain sous le choc, Isabella se figea, parfaitement sidérée sur place, mettant même sa main sur sa bouche quand la baronne relevait sa robe avec bien peu d’élégance pour montrer son hématome.
Lorsqu’enfin, on l’accusa au détour d’une phrase de mentir, voilà que la sœur de Karl-Franz devint toute rouge, peut-être de honte, peut-être de colère, peut-être des deux…
…Et en plein réfectoire, elle se mit à exploser.

« Que… Co…
Comment osez-vous ?! Vous parlez à la sœur de l’Empereur ! VOUS COMMETTEZ UN LÈSE-MAJESTÉ ! »


Elle avait hurlé ça telle une furie, strident, en se levant sur ses deux jambes ; on voyait alors toute sa vigueur retrouvée, celle d’une femme plus jeune, plus maîtresse d’elle-même, alors qu’elle paraissait frêle et âgée il n’y a pas quelques semaines. Les poings fermés, les dents serrées, elle vociférait en attirant à elle tous les regards.

« Breitenbach ! Comment ai-je pu oublier ?! Des complots partout, partout ! Des faux-amis, des faux-alliés ! Un sbire, un second couteau, au ordre des chiens qui ont volé mon fils ! Vous savez ce que c’est, DE PERDRE UN ENFANT ?! »

Oui, évidemment qu’elle savait — la princesse ne s’en rendait pas compte, mais ce fieffé Mórr avait encore joué élégamment avec la destinée des hommes…
Mais la pauvre était trop atteinte, et voilà qu’alors que l’ancienne magicienne craignait de recevoir un soufflet en pleines dents un instant, la princesse se mettait à marcher dans un autre sens, en attrapant ses cheveux qu’elle serrait de toutes ses forces, et elle déambulait autour des tables en criant à tue-tête des accusations qui se perdaient dans la pièce.

« C’est lui qui vous a envoyé pour m’espionner ?! Comme si vous n’avez pas assez d’yeux ! Des yeux partout ! Des yeux ! Chaque fois que je ferme les paupières je vois des yeux, des yeux, des yeux et des sourires ! Des yeux qui regardent ! Des yeux qui regardent moi ! DES YEUX QUI REGARDENT À TRAVERS MOI ! »

La réaction ne s’était pas fait attendre. Dès son premier cri, une Shalléenne bondit et fuit hors du réfectoire. Et maintenant, elle revenait avec du renfort : deux gros costauds en blouses, des gorilles réhabilités au service de la Colombe — comme quoi même une prêtresse de la miséricorde aimait parfois les muscles.

« Je… JE VOULAIS LE PROTÉGER ! Je l’ai enfermé pour son bien ! Ils veulent le-
-NE ME TOUCHEZ PAS !

– Calmez-vous, madame, je- votre altesse, du calme ! »

Les gorilles attrapèrent ses bras ; alors elle se mit à donner des coups de jambes. Il y eut des insultes, puis des cris. Elle ouvrit grand la bouche, et tenta de mordre un des biceps des garçons, qui l’accompagnèrent tranquillement — mais de force — au sol, tandis que la Shalléenne levait une petite seringue sur laquelle elle commença à presser pour sortir quelques gouttes.

Un sédatif. Exactement comme la Dame de Fer, ils se préparaient à l’endormir pour faire taire les mots qui sortaient de la bouche d’une folle :

La vérité.

Une main se posa sur l’épaule d’Isabelle, la faisant sursauter ; sa panique fit en retour paniquer le malotru. Adalmann von Hopfberg, le vieil amiral, s’était levé et approché félinement dans son dos :

« Du calme…
Partez maintenant, ma dame, avant qu’on vous ennuie à vous poser des questions. »


Il ouvrit sa main, invitant Isabelle à fuir à la Bretonnienne, tandis que tous les yeux des patients paniqués étaient rivés vers le spectacle de la princesse tentant de combattre, hurler, et vociférer alors qu’elle tâchait de se défaire de la prise de ses adversaires.
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Isabelle Breitenbach
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Re: [Isabelle] « Des draps remplis de pisse. »

Message par Isabelle Breitenbach »

Isabelle avait posé toutes ses cartes sur la table, jugeant bon de tout miser sur cette noble personne qu'était Son Altesse. Après tout, elle était bien de sang bleu, enfermée à l'asile contre son gré et manipulée par un obscur groupe de malfrats. Elle ne mentait ou feignait la folie uniquement pour éviter de dégrader encore plus sa situation, faisant preuve d'une dextérité mentale seulement à portée de gens de son rang.

En apprenant que son interlocutrice était de son côté, Isabella ne pourrait que s'en réjouir, abattre toutes les barrières qu'elle s'était forgées et enfin parler franchement. Après tout, elle n'avait pas sa place avec les autres déments, non? Même Breitenbach ne pouvait se vanter de cela, surtout après son misérable faux pas, quelques minutes auparavant.

Effroyable impair. Monumentale erreur de jugement... Une fois de plus...

Coite, la magicienne ne put qu'observer la princesse se lever brusquement et se laisser exploser dans un délire abominable. Offusquée de se voir accusée de mentir, Isabella ne parvenait clairement pas à comprendre la signification des paroles de la Dame de Fer. Cette dernière aurait pu s'attrister de pareille décadence mentale chez quelqu'un de cette stature, du moins si cette réaction ne la mettait pas directement en danger.

L'ancienne magistère se tortillait sur sa chaise pour suivre la démente du regard, cette dernière vagabondant entre les tables en vomissant toujours plus ses dangereux délires. Tout le réfectoire n'avait plus d'yeux et d'oreilles que pour elle à présent. Isabelle commença sérieusement à paniquer lorsqu'elle devint la cible directe de la princesse, ses aventures de la veille risquant d'être dévoiées à chaque instant.

Se saisissant de sa canne, elle tenta désespérément de faucher Son Altesse pour la faire taire, mais ne trouva aucune opportunité de faire mouche. Moulinant dans le vide, le visage écarlate et la bave aux lèvres, Breitenbach crachait à son tour un flot d'injures ininterrompu.


« ... Taisez-vous! Arrêtez, espèce de vieille timbrée! Fermez-la bordel! Vous allez nous faire tuer!... Folle à lier!... »

Fort heureusement pour elle, les gesticulations et les hurlements de la princesse attirait toute l'attention de l'assemblée, plaçant Breitenbach en arrière-plan.

Les aides-soignants débarquèrent finalement en trombe dans le réfectoire pour se saisir de son Altesse et la plaquer au sol. Elle eut beau se débattre comme une possédée, Isabella n'échappa pas à la seringue. L'alchimiste, en voyant l'aiguille, sentit son coeur se glacer et se figea immédiatement. Elle ne voulait surtout pas subir à son tour cette expérience.

C'était catastrophique. La Princesse s'était rangée du côté de ses nombreux ennemis. Isabelle voyait le tableau d'ici : durant le prochain entretien avec les comploteurs, Son Altesse leur ferait bêtement part de ses suspicions sur Breitenbach. Ils n'auraient plus qu'à additionner A plus B et l'espionnage de la Dame de Fer (probablement la seule manipulatrice de l'aethyr parmi les patients de l'asile) serait dévoilé.
Que feraient-ils d'elle alors? Un meurtre discret? La Pacification?

L'ancienne magistère sursauta en sentant une main se poser sur son épaule. Elle tourna un visage ahuri, les yeux mouillés de rage et de peur, vers l'Amiral.


« Je suis foutue. Elle va tout leur dire et ils vont me tuer. Ou pire, ils vont me... me... »

Quelques mots pour la calmer et une main tendue. Ces simples gestes suffirent à apaiser un peu la magicienne. Elle glissa ses doigts autour de ceux d'Adalmann et, aidée de sa canne, parvint difficilement à se lever. La poignée se muta ensuite en bras dessus bras dessous, Breitenbach ayant bien du mal à rester debout. Elle était épuisée.

« C'est terrible. Nous ne pouvons rien faire. Rien... Il se trame des choses effroyables ici et... »

Isabelle observa le visage rassurant de l'Amiral. Elle avait envie de tout lui dire, de pouvoir partager ses secrets et ses craintes à propos du chevalier aux roses et de ses collègues, ainsi que du docteur Morell. Mais elle se rappela aussi de l'autre Adalmann, celui qui, tout comme Son Altesse, hurlait, gesticulait et s'égarait. La moindre phrase, le moindre mot, pouvait le faire revenir et, actuellement enfermée au creux de son bras, Breitenbach le craignait plus que tout.

« Raccompagnez-moi jusqu'à ma chambre, voulez-vous? J'ai... du mal à marcher. »

Si elle évitait de parler de cette nuit, la magicienne ne pouvait rester silencieuse. Si l'Amiral pouvait être la moitié d'un ennemi, il était aussi la moitié d'un allié.

« Que faire, Amiral? Que faire...

Je pense que... Je pense que ce maudit asile m'a vaincu. Il ne me reste plus qu'à les laisser me tuer à petit feu. »
Isabelle Breitenbach, Voie du Sorcier des Collèges de Magie
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