Lorsqu'on est un paria de la société naine, il n'y a aucune honte à se retrouver dans une ville peuplée d'humains. Il n'y a aucune honte non plus à chercher la mort dans les plaines. Seulement voilà: si Nuln était bel et bien le lieu rêvé pour sortir des montagnes et de leurs tristes souvenirs, si la mort pouvait se trouver assez facilement dans les souterrains de la ville et au détour d'une ruelle crasseuse, ce n'était certainement pas la meilleure place de l'Empire pour éviter des congénères...Voilà le début de votre aventure dans le Mini-Event "Chasse à l'homme"! J'ai pris la décision, au vu de votre... relation particulière, de vous faire rencontrer dès le début de l'event.
D'ici Lundi 21h il vous faudra être (in RP) sur le point d'assister au tournoi. Vous pouvez dialoguer entre vous autant que vous le souhaitez en attendant. Vous commencez groupés, mais il est dans votre cas d'autant plus évident qu'il n'est pas nécessaire de rester ensemble bien longtemps. Vous pouvez être séparé dès que vous le souhaitez.
Bonne chance
Partout. Evidemment, lorsqu'on y prête pas attention, il est dur de se rendre compte de la place de la communauté naine à Nuln. Mais lorsqu'on est un nain, et a fortiori un tueur, un seul mot vient à la bouche: partout!
Naturellement, il est facile de blâmer l'ignorance du tueur. Mais qui pourrait lui en vouloir d'ignorer tout de la géographie impériale? Korlandin est à Nuln parce qu'il a entendu dire que là-bas le mythique Gotrek a failli trouver la mort, et qu'il s'agissait sans doute d'une ville taillée pour les tueurs, loin des frères nains et de leurs mauvais souvenirs.
Avec un regard mauvais, il contempla la place principale où il se trouvait. Que faire lorsque l'on n'a plus qu'à mourir?
Son oeil fut vite attiré par d'immenses affiches représentant la tenue proche d'un tournoi.
Ca, bien sûr.
Ainsi, lorsqu’on lui a proposé d’escorter d’un convoi commercial elfique allant à Nuln, l’elfe a bondi sur l’occasion. Il y a découvert une civilisation « intéressante », à défaut d’un autre mot. Son regard s’arrête et contemple, avec une curiosité enfantine, le monde que les hommes ont façonnés de leur manière. C’est cependant avec un certain agacement qu’il a découvert la nature craintive des humains, qui ne s’approchent jamais trop près de lui et ne le maudissent que derrière son dos.
A présent, le convoi est arrivé à destination, et Eranor est libre. Enfin ! Le voyage était long, ardu, et les occasions de s’arrêter et de se reposer vraiment rares. Il avait peu combattu, surtout monté la garde de bourg en bourg, de patelin en patelin, de négociations en négociations. Et maintenant que les têtes de l'ambassade étaient reparties vers les vaisseaux elfiques, il restait, lui, seul. Soit-disant pour vérifier les chargements de cadeaux qui avaient été faits aux elfes et qui se dirigeaient en ce moment sur des chariots vers les ports. Mais les impériaux avaient placé une importante escorte, et Eranor n'avait strictement rien à faire. On lui avait bien fait comprendre qu'ingérer dans la protection du convoi serait une offense.
Confronté aux méandres diplomatiques internationales, même le noble le plus valeureux de Caledor baissait les bras. Alors, attendant le prochain départ vers les rives de la mer et sa lointaine patrie, Eranor s'ennuyait.
Tout au plus avait-il réussi à se mettre un léger duel sur les bras, de quoi s'occuper une matinée et de se décrasser. Mais à présent l'ennui se faisait plus pesant encore.
Ici, cependant, l'agitation est à son comble. Des masses de gens (presque des caricatures d’hommes à ses yeux !) se pressent tous vers ce qui semble être une fête. Il se laisse porter par le courant, se faisant pousser occasionnellement. A fur et à mesure qu’il s’approche du centre-ville, la foule se resserre sur lui. Elle l’ « éjecte » de son corps le plus dense et, malgré sa grâce et son agilité, l’elfe heurte, bien malgré lui, quelque chose que tous évitaient avec beaucoup de précaution...
Un Tueur nain...