[Vladimir & Zack] Les vents givrés du pouvoir
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[Vladimir & Zack] Les vents givrés du pouvoir
Voilà deux jours que Vladimir Kergan et sa troupe de mutants avaient quitté leur refuge dans les montagnes pour s'aventurer dans la plaine, au Nord-Ouest. Deux jours qu'ils n'avaient rencontré âme qui vive si ce n'est quelques gazelles farouches que les archers s'étaient empressé d'abattre pour ne pas manquer de vivres durant leur voyage. Andreï connaissait bien la région mais avait apprit au vampire qu'il était très difficile de connaître l'emplacement des campements dolgans, ces derniers étant des nomades barbares qui se déplaçaient au grès de leurs rapines et des migrations de leur gibier. Le prédateur nocturne avait cependant insisté pour remonter les éventuelles pistes laissées par leur passage. Il avait besoin d'hommes pour pouvoir concrétiser ses rêves de grandeur et il était prêt à en trouver quel que soit le prix. Sa troupe s'était donc remise en marche sans broncher, toujours dans la même direction, ne s'accordant que de rares pauses. Les deux nuits passées dans la steppes s'étaient résumées à une veillée nocturne sans autre lumière que celle de la lune, sans bois pour faire de feu. Quelques loups avaient oser s'aventurer près du camp la première nuit, les avaient suivit durant le jour avant qu'une flèche d'Andreï n'en abatte un et que la meute s’égaye dans la prairie en glapissant. Le troisième jour était entamé depuis déjà plusieurs heures lorsque le capitaine des mutants s'arrêta soudain en levant le bras. Tous s'arrêtèrent et Vladimir tira sur les rennes de sa monture qui s'immobilisa également en renâclant.
- "Là bas, monseigneur." dit le guerrier en pointant une très fine ligne noire au loin. "Une colonne de nomades."
Bien que ce qu'Andreï désignait comme étant un parti de dolgans paraisse incroyablement éloigné, le vampire réussi à distinguer ce qui sembler être des silhouettes montées, probablement accompagnées d'autres plus petits qui devait être des piétons. La colonne s'étendait apparament sur une centaine de mètres à trois ou quatre kilomètres de Vladimir et de ses hommes, et se dirigeait droit vers l'Ouest et la Mer des Griffes. Andreï leva la tête vers son maître et plissa les yeux derrière son châle.
- "Ce sont des dolgans. Tous sont montés, les piétons ne peuvent être que des prisonniers ou des esclaves. Les barbares ont pour habitude de piller les villages et d'emporter le plus de gens possible avant de les amener sur la côte pour les échanger aux norses contre des armes et des produits manufacturés." dit-il d'une voix morne.
Tarik reçu un autre coup de talon dans le dos et s'écroula au sol, emportant avec lui Zack et les trois esclaves auxquels ils étaient attachés. Sous les insultes et les coups qui pleuvaient, ils durent se relever en serrant les dents et recommencer à marcher sans broncher. Après que l'armée de son frère ce soit rendue, Zack et les autres avaient été emmenés vers ce qu'il avait cru être un marché aux esclaves. C'était en réalité un vaste campement de barbares où les différents chefs marchandaient et se partageaient leur butin, dont les prisonniers. Leur dialecte était tel que le cadet de la famille n'avait rien comprit de ce qu'ils étaient en train de se dire mais rapidement tous avaient été séparés son groupe s'était mit en route ; une trentaine de guerriers sales et puants montés sur de petits chevaux agressifs et nerveux. Avec Zack, dix-neuf autres prisonniers avaient été emportés avec eux dont Tarik, l'un des jeunes soldats de l'armée familiale, et la seule personne du groupe qu'il connaissait. Les autres étaient des Kislévites de différentes bourgades ou troupes, capturés ça et là et ramenés au vaste campement avant d'être échangé contre d'autres et d'avoir rejoint ce nouveau groupe. Les vingts malheureux étaient attachés entre eux par grappes de cinq, aux poignets, si bien que lorsque l'un d'eux faiblissait ou tombait, ses quatre compagnons tombaient à leur tour comme c'était arrivé de nombreuses fois depuis leur départ. Les dolgans semblaient dirigés par l'un des leurs d'une carrure impressionnante, à tel point que cela en était ridicule. Il ressemblait à un gros sac de muscles posé sur un cheval chétif et hirsute. Mais quoi qu'il en soit, les autres lui vouaient un respect terrifié, surtout depuis que leur chef avait abattu de sa lance l'un des cavaliers qui avait oser violer l'une des esclaves pendant la nuit.
La faim et la soif tenaillaient Zack depuis une semaine. Son corps était endolori, meurtri par les coups répété et la marche forcée. Sa tête tournait et ses bottes en cuir s'étaient trouées, laissant échardes et cailloux blesser la plante de ses pieds. Tout ce qu'il savait pour l'heure, c'est qu'ils se dirigeaient vers l'Ouest, comme le laissait deviner le soleil qui tombait, en partie caché par l'impitoyable chef des nomades.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.
- Zack
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Re: [Vladimir & Zack] Les vents givrés du pouvoir
* " Tu es coupable, ce qui t'arrive est de ta faute, tu n'as pas su percevoir le futur, tu n'as pas su empêcher ton frère d'être un traître ! Et toi ? Toi, tu es un lâche, regarde-toi donc ! Faible ! Tu ne mérites même pas ce simulacre d'existence, toi : celui qui est incapable de conserver sa liberté, celui qui est incapable de protéger les siens, sent donc toute l'étendue de ton impuissance sur les corps et les coeurs ! Tor te punis, car tu le mérites, tu mérites de connaitre toute l'étendue de ta faiblesse, les dieux t'ont fait cadeau de ton existence, ton frère les a contrariés et aujourd'hui c'est toi qui dois payer le prix fort et cela ne fait que commencer ! " *
Alors que les remords me gagnais progressivement cultivant un terreau fertile à la folie qui m'assaillait cette dernière étant elle-même favorisé par la faiblesse de ma condition, je vis Tarik ployer du genou sous le coup d'un des chiens qui nous servaient de maître, trop préoccupé par ma misérable existence je ne pu le soutenir et notre petit groupe s'effondra dans la poussière. Nos tortionnaires nous hurlaient confusément ordres et jurons dans ce jargon que je commençais tout juste à comprendre, mais qui laisserait une trace indélébile dans mon esprit, j'en étais certains : la haine était chez-moi si forte ! A prèsent les coups pleuvaient, alors que les corps se recroquevillaient sous les claquements de fouets, que nos mains se tordaient en essayant de protéger nos visages de cette averse de douleur, nous étions tout simplement : pathétique, voilà l'adjectif qui qualifiait le mieux notre nouvelle condition humaine.
Mes yeux se clore et je me surpris à espérer mourir, sur place, maintenant, j'avais la volonté de ne jamais me relever et apparemment je ne semblais pas être le seul puisque mes chaînes n'étaient pas encore venues meurtrir mes poignets... J'entendis les Dolgans sauter de leurs chevaux et bientôt se fût à grands coups de pieds qu'ont nous motiva à nous ressaisir, un violent coup vint me couper le souffle puis un second qui me fit cracher une gerbe de sang et enfin un troisième que je ne sentis presque pas tellement mon corps m'était devenu douloureux. Alors que sang et poussière se mêlaient dans ma bouche, nous nous relevâmes, nous aidant les uns les autres pour accomplir cette prouesse. Ils nous poussèrent pour nous faire rattraper la colonne qui poursuivait inlassablement sa route vers l'ouest.
Mon pied butta sourdement sûr une pierre ce qui faillit bien nous faire remordre la poussière, mais mes jambes tinrent bon, ce qui n'était pas le cas de mes bottes qui avaient fort besoin d'être rapiécé encore un peu plus maintenant qu'une caillasse venait d'agrandir la gueule béante du trou d'où surgissait mon pied couvert d'ampoules. Depuis le début de ma captivité je ne m'étais pas plains une seule fois les autres étant des maîtres en la matière je les laissaient exprimer le sentiment commun, mais à ce moment bien précis j'eus envie de m'éffondrer et de crier au monde la douleur qui m'habitais, à cette pensée je me mis à sourire, d'un sourire sans joie et plutôt douloureux.
Douloureux puisque mon état de déshydratation avancé avait créé de petites plaies aux commissures de mes lèvres, le sang de tout à l'heure m'avais été presque agréable, je regrattais qu'il n'y en eu plus plus pour étancher un peu de ma soif, ce mélange devenait presque nectar alors qu'une semaine plus tôt il ne me serait jamais venu à l'idée de boire pareille substance...
Je baissais la tête, les rayons du soleil m'étant douloureux en fin de journée, la colonne était totalement silencieuse à l'exception des gardes qui au rythme du fouet semblaient plutôt bien s'amuser...
Chaque nuit dans le plus grand secret avec Tarik nous échafaudions un plan pour tenter de nous enfuir, il serait bientôt l'heure de monter le campement étant donné que le soleil faisait mine de se coucher, je priais à ce même moment Tor de m'offrir cette opportunité que nous attendions depuis si longtemps déjà...
Alors que les remords me gagnais progressivement cultivant un terreau fertile à la folie qui m'assaillait cette dernière étant elle-même favorisé par la faiblesse de ma condition, je vis Tarik ployer du genou sous le coup d'un des chiens qui nous servaient de maître, trop préoccupé par ma misérable existence je ne pu le soutenir et notre petit groupe s'effondra dans la poussière. Nos tortionnaires nous hurlaient confusément ordres et jurons dans ce jargon que je commençais tout juste à comprendre, mais qui laisserait une trace indélébile dans mon esprit, j'en étais certains : la haine était chez-moi si forte ! A prèsent les coups pleuvaient, alors que les corps se recroquevillaient sous les claquements de fouets, que nos mains se tordaient en essayant de protéger nos visages de cette averse de douleur, nous étions tout simplement : pathétique, voilà l'adjectif qui qualifiait le mieux notre nouvelle condition humaine.
Mes yeux se clore et je me surpris à espérer mourir, sur place, maintenant, j'avais la volonté de ne jamais me relever et apparemment je ne semblais pas être le seul puisque mes chaînes n'étaient pas encore venues meurtrir mes poignets... J'entendis les Dolgans sauter de leurs chevaux et bientôt se fût à grands coups de pieds qu'ont nous motiva à nous ressaisir, un violent coup vint me couper le souffle puis un second qui me fit cracher une gerbe de sang et enfin un troisième que je ne sentis presque pas tellement mon corps m'était devenu douloureux. Alors que sang et poussière se mêlaient dans ma bouche, nous nous relevâmes, nous aidant les uns les autres pour accomplir cette prouesse. Ils nous poussèrent pour nous faire rattraper la colonne qui poursuivait inlassablement sa route vers l'ouest.
Mon pied butta sourdement sûr une pierre ce qui faillit bien nous faire remordre la poussière, mais mes jambes tinrent bon, ce qui n'était pas le cas de mes bottes qui avaient fort besoin d'être rapiécé encore un peu plus maintenant qu'une caillasse venait d'agrandir la gueule béante du trou d'où surgissait mon pied couvert d'ampoules. Depuis le début de ma captivité je ne m'étais pas plains une seule fois les autres étant des maîtres en la matière je les laissaient exprimer le sentiment commun, mais à ce moment bien précis j'eus envie de m'éffondrer et de crier au monde la douleur qui m'habitais, à cette pensée je me mis à sourire, d'un sourire sans joie et plutôt douloureux.
Douloureux puisque mon état de déshydratation avancé avait créé de petites plaies aux commissures de mes lèvres, le sang de tout à l'heure m'avais été presque agréable, je regrattais qu'il n'y en eu plus plus pour étancher un peu de ma soif, ce mélange devenait presque nectar alors qu'une semaine plus tôt il ne me serait jamais venu à l'idée de boire pareille substance...
Je baissais la tête, les rayons du soleil m'étant douloureux en fin de journée, la colonne était totalement silencieuse à l'exception des gardes qui au rythme du fouet semblaient plutôt bien s'amuser...
Chaque nuit dans le plus grand secret avec Tarik nous échafaudions un plan pour tenter de nous enfuir, il serait bientôt l'heure de monter le campement étant donné que le soleil faisait mine de se coucher, je priais à ce même moment Tor de m'offrir cette opportunité que nous attendions depuis si longtemps déjà...
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Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
Profil: For 11 | End 10 | Hab 11 | Cha 8 | Int 9 | Ini 9 | Att 12 | Par 10 | Tir 8 | NA 2 | PV 23/75
Lien Fiche personnage
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Re: [Vladimir & Zack] Les vents givrés du pouvoir
Les jours s'écoulaient avec une monotonie affligeante, cela faisait en effet deux jours et deux nuits que le Comte Vampire avait quitté le fort de la montagne désormais devenu réserve de nourriture pour les corbeaux. La vaste plaine kislévite s'étendait à présent sous les sabots de Nahar, le coursier sylvanien de Vladimir qui paraissait apprécier grandement la promenade, en effet il n'avait guère eu besoin de pousser plus qu'un petit trot depuis qu'ils avaient quitté la montagne et l'environnement dans lequel il se déplaçait était agréable. Son cavalier en revanche affichait un visage fermé et impassible, ses mains ne quittaient les rennes de Nahar uniquement pour remettre une mèche de ses cheveux aussi sombres que le plumage d'un corbeau à sa place. Derrière le von Carstein évoluait ce que l'on pouvait qualifier de garde personnelle, des mutants fraîchement enrôlés, redoutables archers et guerriers accomplis. Ces derniers étaient menés par un dénommé Andreï, auparavant favori d'une Ovate et à présent lieutenant de Vladimir Kergan.
Malgré l'excellente connaissance des lieux d'Andreï, ils n'avaient pas encore été en mesure de trouver les si redoutés pillards des steppes, les Dolgans. En effet, ceux-ci migraient au rythme des troupeaux de gibier qui parcouraient la steppe, il était donc tout à fait possible de ne jamais croiser ces maudits nomades, Vladimir guidait ses hommes un peu au hasard pour l'instant et il valait mieux pour tout le monde que le Comte Vampire trouve enfin ces pillards pour éviter le risque que ses hommes commencent à regretter leur choix. Ils n'avaient aucun moyen de faire du feu lorsque la nuit tombait et seule la clarté de la lune permettait aux guerriers d'effectuer leur tour de garde correctement, bien qu'au final il n'y ait pas vraiment de danger, Kergan ne dormait jamais et ses yeux perçants voyaient dans la nuit presque aussi aisément qu'en pleine journée.
C'est ainsi qu'il remarqua qu'une meute de loups se rapprochait lentement d'eux, la clarté de la lune se reflétant dans leurs yeux jaunes alors qu'un filet de bave s'échappait de leurs gueules aux crocs acérées. A cette vue, Vladimir ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire, les Loups peuplaient également les forêts de Sylvanie, bien plus dangereuses que les forêts de l'Oblast du Nord, et les Von Carstein avait une familiarité toute particulière avec ces canidés. Certains Aristocrates de Sylvanie était capable de commander ces bêtes et de leur ordonner de se battre pour eux, hélas le Comte Vampire n'en était pas encore capable, ces derniers les avaient suivis durant la journée du lendemain à une distance respectable et en se cachant dans les fougères, toujours est-il que c'est d'une flèche bien placée qu'Andreï dispersa la meute qui s'enfuit en gémissant comme des chiens apeurés.
La troisième journée s'était déroulée semblablement aux deux autres, toujours aucun signe de vie à l'horizon et Kergan songeait tout doucement à se diriger vers la Mer des Griffes, là ou se trouvaient les colonies Norses dont lui avait parlé Andreï. Le soleil se couchait tout doucement à l'horizon et le ciel bleu prenait des teintes orangées alors qu'une brise de vent marin venait balayer le visage du Vampire, la Mer des Griffes se rapprochait. Le capitaine des mutants leva alors le bras et les guerriers s'arrêtèrent presque simultanément, Nahar fit encore quelques pas pour que le Vampire se retrouve au côté de son lieutenant. A quelques kilomètres de là avançait une troupe de nomades, certains étaient montés et bon nombre étaient à pied. Andreï les identifia avec certitude, des Dolgans qui se dirigeaient vers la Mer des Griffes avec leur butin, des esclaves. Un grand sourire éclaira le visage du Vampire, de très mauvaise augure pour les nomades.
Parfait, nous allons les attirer dans un piège. Ils ne pourront venir tous à notre rencontre en raison des esclaves qu'ils transportent. Andreï, dissimule toi avec tes hommes dans les hautes herbes, avancez à couvert autour de moi à une distance suffisamment respectable et bandez vos arcs. Lorsque je lèverai la main vous vous révelerez et les mettrai en joue. Ils devraient me voir sous peu à présent et tenter de m'enlever moi aussi... Pauvres fous.
Nahar se remit tranquillement en marche dans le sillage de la caravane d'esclaves, Andreï et ses hommes avançaient silencieusement dans les herbes. Les Dolgans n'auraient pas conscience du danger qu'ils encouraient et devraient accepter de se rendre et jurer fidélité à Vladimir Kergan, ou ils seraient anéantis.
Malgré l'excellente connaissance des lieux d'Andreï, ils n'avaient pas encore été en mesure de trouver les si redoutés pillards des steppes, les Dolgans. En effet, ceux-ci migraient au rythme des troupeaux de gibier qui parcouraient la steppe, il était donc tout à fait possible de ne jamais croiser ces maudits nomades, Vladimir guidait ses hommes un peu au hasard pour l'instant et il valait mieux pour tout le monde que le Comte Vampire trouve enfin ces pillards pour éviter le risque que ses hommes commencent à regretter leur choix. Ils n'avaient aucun moyen de faire du feu lorsque la nuit tombait et seule la clarté de la lune permettait aux guerriers d'effectuer leur tour de garde correctement, bien qu'au final il n'y ait pas vraiment de danger, Kergan ne dormait jamais et ses yeux perçants voyaient dans la nuit presque aussi aisément qu'en pleine journée.
C'est ainsi qu'il remarqua qu'une meute de loups se rapprochait lentement d'eux, la clarté de la lune se reflétant dans leurs yeux jaunes alors qu'un filet de bave s'échappait de leurs gueules aux crocs acérées. A cette vue, Vladimir ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire, les Loups peuplaient également les forêts de Sylvanie, bien plus dangereuses que les forêts de l'Oblast du Nord, et les Von Carstein avait une familiarité toute particulière avec ces canidés. Certains Aristocrates de Sylvanie était capable de commander ces bêtes et de leur ordonner de se battre pour eux, hélas le Comte Vampire n'en était pas encore capable, ces derniers les avaient suivis durant la journée du lendemain à une distance respectable et en se cachant dans les fougères, toujours est-il que c'est d'une flèche bien placée qu'Andreï dispersa la meute qui s'enfuit en gémissant comme des chiens apeurés.
La troisième journée s'était déroulée semblablement aux deux autres, toujours aucun signe de vie à l'horizon et Kergan songeait tout doucement à se diriger vers la Mer des Griffes, là ou se trouvaient les colonies Norses dont lui avait parlé Andreï. Le soleil se couchait tout doucement à l'horizon et le ciel bleu prenait des teintes orangées alors qu'une brise de vent marin venait balayer le visage du Vampire, la Mer des Griffes se rapprochait. Le capitaine des mutants leva alors le bras et les guerriers s'arrêtèrent presque simultanément, Nahar fit encore quelques pas pour que le Vampire se retrouve au côté de son lieutenant. A quelques kilomètres de là avançait une troupe de nomades, certains étaient montés et bon nombre étaient à pied. Andreï les identifia avec certitude, des Dolgans qui se dirigeaient vers la Mer des Griffes avec leur butin, des esclaves. Un grand sourire éclaira le visage du Vampire, de très mauvaise augure pour les nomades.
Parfait, nous allons les attirer dans un piège. Ils ne pourront venir tous à notre rencontre en raison des esclaves qu'ils transportent. Andreï, dissimule toi avec tes hommes dans les hautes herbes, avancez à couvert autour de moi à une distance suffisamment respectable et bandez vos arcs. Lorsque je lèverai la main vous vous révelerez et les mettrai en joue. Ils devraient me voir sous peu à présent et tenter de m'enlever moi aussi... Pauvres fous.
Nahar se remit tranquillement en marche dans le sillage de la caravane d'esclaves, Andreï et ses hommes avançaient silencieusement dans les herbes. Les Dolgans n'auraient pas conscience du danger qu'ils encouraient et devraient accepter de se rendre et jurer fidélité à Vladimir Kergan, ou ils seraient anéantis.
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 18 avr. 2012, 11:29, modifié 3 fois.
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Re: [Vladimir & Zack] Les vents givrés du pouvoir
Andreï inclina la tête sans un mot et se contenta de lever la main avant de l'abaisser rapidement à trois reprises d'un simple mouvement du poignet. Aussitôt, les rôdeurs saisirent leurs arcs en s'accroupissant dans les herbes hautes avant d'encocher une flèche, leurs regards rivés sur Vladimir qui se tenait droit sur son coursier noir comme un récif dans la mer mordorée de la steppe. Le vampire pressa les flancs de sa monture avec ses talons et Nahar avança lentement, d'un pas assuré, en agitant la tête. Tout autour du cavalier et de son cheval, les mutants progressaient toujours accroupis, dans un silence parfait, faisant à peine s'agiter la végétation qui leur offrait un couvert idéal. Ils étaient complètement invisibles jusqu'à une distance de quelques mètres et serait prêt à ouvrir le feu au signal de leur maître.
Zack, Tarik et leurs compagnons d'infortune s'étaient relevé tant bien que mal, couverts de poussière et de bleus. Le jeune soldat tourna la tête vers son compatriote, les yeux brillants dans son visage crasseux.
- "Je suis désolé ... je ne voulais pas tomber ... je ..."
Sa phrase fût interrompue par une nouvelle grêle de coups de fouets et Tarik se tu et recommença à marcher en silence. Tout espoir semblait perdu pour les prisonniers. Même les pleurs des premiers jours avaient cessé. Ils marchaient comme des morts-vivants, sans énergie, affamés, assoiffés, seulement poussés par les coups et les injures de leur geôliers. Ces dernier, juchés sur leurs chevaux, semblaient s'amuser de ce spectacle. Et quand le chef en tête ne regardait pas, les yeux de la plupart des barbares étaient tournés vers les deux femmes faisant partie du convoi qui, bien que sales et complètement éteintes, n'en restaient pas des jeunes femmes aux formes généreuses, belles comme peuvent l'être les kislévites. L'une d'elle avait déjà été violée, et l'autre voyait son tour à venir comme un sursis. Elle espérait secrètement mourir avant que cela n'arrive. Ce n'était pas du goût du cavalier le plus proche d'elle qui s'enhardi et se pencha pour lui palper allègrement le fessier. La jeune femme poussa un petit cri et le chef se retourna d'un coup, à l'autre bout de la colonne.
- "Qu'est-ce que j'ai dit ! L'exemple d'hier n'a pas suffit ?!" hurla-t-il dans son jargon.
Le vicieux cavalier baissa la tête en signe de soumission et tenta de regarder ailleurs. Ses yeux se portèrent au sud et il fronça soudain les sourcils avant de s'exclamer d'une voix aigrelette.
- "Sharuk ! Là bas, un cavalier. Il est seul !" cria-t-il à l'adresse du chef de la bande.
Ce dernier se redressa sur sa selle et observa le cavalier qui, effectivement, se tenait au loin. L'excitation monta d'un cran parmi les nomades. Le dénommé Sharuk désigna cinq guerriers et leur fît signe.
- "Vous, allez voir ce que c'est. Qui qu'il soit, ramenez moi ce chien. Il ira rejoindre les autres." grogna-t-il en arrêtant sa monture. La colonne fît halte également et tous les regards se tournèrent vers les cinq cavaliers qui lancèrent leurs chevaux au galop en sifflant et en poussant des cris dégénérés, fonçant droit sur ce point noir à l'horizon. Les esclaves, loin de ressentir de la peine pour ce malheureux qui allait les rejoindre, accueillir cette halte avec bénédiction et, bien qu'ils ne soient pas autorisés à s’asseoir, essayèrent de prendre plus ou moins discrètement appuis sur les uns et les autres pour reposer leurs corps brisés par la marche forcée.
Vladimir vit clairement cinq cavaliers se détacher de la colonne et foncer droit sur lui au galop, soulevant un nuage de poussière derrière eux. A mesure qu'ils approchaient, il pouvait entendre leur cris d'excitation et leurs insultes. Ils ressemblaient à des loups faméliques heureux de se jeter sur une carcasse abandonnée. Ils allaient se briser les crocs. Ils s'arrêtèrent à seulement une dizaine de mètres devant le vampire et tinrent leur chevaux qui s'agitaient en renâclant, frappant le sol de leur sabots. Tous portaient une tunique longue en laine bordée de fourrure crasseuse ainsi que des arcs et des sabres courbes, sauf un qui lui était engoncé dans une armure en cuir bouilli articulée. Un cimier couronnait sa tête plate aux yeux bridés et il tenait une matraque en métal dans la main. Il toisa le vampire avec une curiosité mêlée de mépris et crachat au sol alors que sa monture tournait sur elle-même en soufflant.
- "Qui es-tu toi, qui est assez stupide pour voyager seul dans la steppe. Descends de ton cheval !" cria le dolgan avec un accent nasal désagréable.
Aux pieds du seigneur de la nuit, les archers prenaient appui sur leurs genoux, le visage tourné vers leur maître, prêts à décocher leurs traits mortels au moindre signal.
Zack, Tarik et leurs compagnons d'infortune s'étaient relevé tant bien que mal, couverts de poussière et de bleus. Le jeune soldat tourna la tête vers son compatriote, les yeux brillants dans son visage crasseux.
- "Je suis désolé ... je ne voulais pas tomber ... je ..."
Sa phrase fût interrompue par une nouvelle grêle de coups de fouets et Tarik se tu et recommença à marcher en silence. Tout espoir semblait perdu pour les prisonniers. Même les pleurs des premiers jours avaient cessé. Ils marchaient comme des morts-vivants, sans énergie, affamés, assoiffés, seulement poussés par les coups et les injures de leur geôliers. Ces dernier, juchés sur leurs chevaux, semblaient s'amuser de ce spectacle. Et quand le chef en tête ne regardait pas, les yeux de la plupart des barbares étaient tournés vers les deux femmes faisant partie du convoi qui, bien que sales et complètement éteintes, n'en restaient pas des jeunes femmes aux formes généreuses, belles comme peuvent l'être les kislévites. L'une d'elle avait déjà été violée, et l'autre voyait son tour à venir comme un sursis. Elle espérait secrètement mourir avant que cela n'arrive. Ce n'était pas du goût du cavalier le plus proche d'elle qui s'enhardi et se pencha pour lui palper allègrement le fessier. La jeune femme poussa un petit cri et le chef se retourna d'un coup, à l'autre bout de la colonne.
- "Qu'est-ce que j'ai dit ! L'exemple d'hier n'a pas suffit ?!" hurla-t-il dans son jargon.
Le vicieux cavalier baissa la tête en signe de soumission et tenta de regarder ailleurs. Ses yeux se portèrent au sud et il fronça soudain les sourcils avant de s'exclamer d'une voix aigrelette.
- "Sharuk ! Là bas, un cavalier. Il est seul !" cria-t-il à l'adresse du chef de la bande.
Ce dernier se redressa sur sa selle et observa le cavalier qui, effectivement, se tenait au loin. L'excitation monta d'un cran parmi les nomades. Le dénommé Sharuk désigna cinq guerriers et leur fît signe.
- "Vous, allez voir ce que c'est. Qui qu'il soit, ramenez moi ce chien. Il ira rejoindre les autres." grogna-t-il en arrêtant sa monture. La colonne fît halte également et tous les regards se tournèrent vers les cinq cavaliers qui lancèrent leurs chevaux au galop en sifflant et en poussant des cris dégénérés, fonçant droit sur ce point noir à l'horizon. Les esclaves, loin de ressentir de la peine pour ce malheureux qui allait les rejoindre, accueillir cette halte avec bénédiction et, bien qu'ils ne soient pas autorisés à s’asseoir, essayèrent de prendre plus ou moins discrètement appuis sur les uns et les autres pour reposer leurs corps brisés par la marche forcée.
Vladimir vit clairement cinq cavaliers se détacher de la colonne et foncer droit sur lui au galop, soulevant un nuage de poussière derrière eux. A mesure qu'ils approchaient, il pouvait entendre leur cris d'excitation et leurs insultes. Ils ressemblaient à des loups faméliques heureux de se jeter sur une carcasse abandonnée. Ils allaient se briser les crocs. Ils s'arrêtèrent à seulement une dizaine de mètres devant le vampire et tinrent leur chevaux qui s'agitaient en renâclant, frappant le sol de leur sabots. Tous portaient une tunique longue en laine bordée de fourrure crasseuse ainsi que des arcs et des sabres courbes, sauf un qui lui était engoncé dans une armure en cuir bouilli articulée. Un cimier couronnait sa tête plate aux yeux bridés et il tenait une matraque en métal dans la main. Il toisa le vampire avec une curiosité mêlée de mépris et crachat au sol alors que sa monture tournait sur elle-même en soufflant.
- "Qui es-tu toi, qui est assez stupide pour voyager seul dans la steppe. Descends de ton cheval !" cria le dolgan avec un accent nasal désagréable.
Aux pieds du seigneur de la nuit, les archers prenaient appui sur leurs genoux, le visage tourné vers leur maître, prêts à décocher leurs traits mortels au moindre signal.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.
- Zack
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Re: [Vladimir & Zack] Les vents givrés du pouvoir
Encore une fois je dus subir l'humiliation de mon ami sans ni rien pouvoir faire, des coups pour répondre à des excuses : la cruauté et l'ignorance de ces hommes n'avait-elle aucune limite ? Intérieurement je bouillonnais et j'en vins presque à le reprocher à mon compagnon d'infortune nous qui avions pourtant convenu de ne plus parler si ce n'était dans un murmure, mais après tout je comprenais Tarik : de par cette dure journée qui avait elle -même succéder à tant d'autres le fait de devoir perpétuellement revivre ce genre d'outrages était quelque'chose qu'il n'arrivait pas à accepter, le Kislévite avait pour cela encore bien trop d'honneur et malheureusement les Dolgans le comprirent très vite, en effet ils avaient leurs petits souffres-douleurs, leurs petits spectacles... Ces grands malades prenaient un malin plaisir à nous faire revivre inlassablement le même genre de scènes pour pouvoir se divertir de l'ennui du voyage, cela et leurs tripotages... Ces immondes porcs baignaient dans le vice constamment et ça je jurais solennellement de ne jamais le leur pardonner ! Par une silencieuse prière je demandais alors au dieu Tor de m'offrir l'occasion de punir ces hommes. Alors qu'une bouffée de courage m'envahissait, je fus brusquement sortis de mon état de transe : il se passait quelque'chose ! Mes yeux se posèrent immédiatement sur le cavalier noir qui approchait lentement à l'exact perpendiculaire de notre groupe : était-ce un signe ? Ma respiration se stoppa au rythme de la colonne, immédiatement cinq tortionnaires partirent à la rencontre du cavalier. Toute la concentration des esclavagistes étaient portés sur cette scène et je pus sans trop de risques tenir ces quelques mots à Tarik :
Je me mis à rêver de la possibilité de notre liberté retrouvé et c'est le coeur emplit d'espoir que j'effectuais le signe qui fut vu par les quatre groupes d'esclaves, c'était celui que nous avions définit préalablement comme étant celui du ralliement, lorsque la situation nous le permettaient nous tenterions d'attaquer les quatre cavaliers qui se trouveraient le plus proche de nous, nous n'avions plus de forces, mais il nous restait notre volonté, celle qui nous maintenaient encore en vie, et nous en avions conclu que la volonté de cinq d'entre nous nous permettrait de mettre à terre un cheval et son cavalier, séparément nous ne valions rien, mais nos chaînes nous offraient une force : qui si elle était dirigée dans un but unique pouvait s'avérer destructrice. Mes compagnons d'infortune n'en croyaient pas leurs yeux, mais ils étaient prêts à tout, ils l'attendaient tout le long de la journée cette infime chance de regoûter à la liberté ou d'avoir la chance de mourir, les yeux s'illuminaient ils étaient tous habités d'une intacte et commune faim à présent plus personne n'oseraient bouger, ils étaient prêts et à mon prochain signal une embuscade naîtrait au sein même de la formation de nos ennemis.
L'opération serait très risquée, c'est pour cela nous avions décidés d'attendre pour pouvoir agir que le rapport de force nous soit évidemment favorable. Nous nous armions de patience et de courage à défaut de pouvoir nous armer tout court.
" Par pitié Tarik arrête de parler publiquement, il ne faut pas risquer l'irréparable ! "
Nous échangeâmes nos regards avant que mon attention ne se reporte sur la scène qui s'aprrêtait à se dérouler... Bientôt le sort du cavalier nous serait à tous révéler, qui était-t-il ? Qu'allait-il faire ? Lui qui se dressait seul et fièrement face à des hommes armés jusqu'aux dents ceux-ci s'imaginent déjà les futurs maître de son existence : prendrait-il la fuite ? Combattrait-il vaillamment ? Mourrais-il ? Ou peut être la sèmerait-il ? De toute ma foi je supplia Tor de le protéger ! " J'ai un bon pressentiment... "
Alors même que je soufflais ces dernières paroles je crus voir un instant scintiller l'esprit de Tor dans les fourrés et soudain je compris : les foudres de sa colère s'apprêtaient à êtres lâchés, tout autour du cavalier se trouvaient prostrés des hommes qui se préparaient à mener l'assaut sur les cavaliers Drogans, je me réjouissais de la possibilité de voir leurs orgueils châtié.Je me mis à rêver de la possibilité de notre liberté retrouvé et c'est le coeur emplit d'espoir que j'effectuais le signe qui fut vu par les quatre groupes d'esclaves, c'était celui que nous avions définit préalablement comme étant celui du ralliement, lorsque la situation nous le permettaient nous tenterions d'attaquer les quatre cavaliers qui se trouveraient le plus proche de nous, nous n'avions plus de forces, mais il nous restait notre volonté, celle qui nous maintenaient encore en vie, et nous en avions conclu que la volonté de cinq d'entre nous nous permettrait de mettre à terre un cheval et son cavalier, séparément nous ne valions rien, mais nos chaînes nous offraient une force : qui si elle était dirigée dans un but unique pouvait s'avérer destructrice. Mes compagnons d'infortune n'en croyaient pas leurs yeux, mais ils étaient prêts à tout, ils l'attendaient tout le long de la journée cette infime chance de regoûter à la liberté ou d'avoir la chance de mourir, les yeux s'illuminaient ils étaient tous habités d'une intacte et commune faim à présent plus personne n'oseraient bouger, ils étaient prêts et à mon prochain signal une embuscade naîtrait au sein même de la formation de nos ennemis.
L'opération serait très risquée, c'est pour cela nous avions décidés d'attendre pour pouvoir agir que le rapport de force nous soit évidemment favorable. Nous nous armions de patience et de courage à défaut de pouvoir nous armer tout court.
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 06 avr. 2012, 09:05, modifié 1 fois.
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Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
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Re: [Vladimir & Zack] Les vents givrés du pouvoir
Obéissant à la volonté de son Maître, Andreï fit accroupir les rôdeurs d'un simple mouvement du poignet, les archers se fondirent dans les hautes herbes pour devenir complètement invisible jusqu'à une distance de plusieurs mètres, ce qui permettrait de surprendre les Dolgans si ceux-ci commettaient l'erreur de venir à la rencontre de Vladimir Kergan. D'un petit coup de talons, le Vampire fit avancer Nahar dans la direction du convoi d'esclaves, un sourire mauvais étirait le visage du Cavalier Noir alors qu'au loin il aperçu les têtes se tourner dans sa direction... Un détachement de 5 cavaliers Dolgans quitta le convoi pour se porter à la rencontre de Vladimir qui tira légèrement sur les rennes de Nahar pour que celui-ci s'arrête. De concert, les mutants s'immobilisèrent dans les hautes herbes, prêt à réagir au moindre signal du Vampire dont le regard glacé toisait les cavaliers qi approchaient. Les cris d'excitations des Dolgans parvenaient aux oreilles du von Carstein comme des sons dérangeants qu'il avait hâte de faire taire...
Les lèvres de Vladimir remuèrent silencieusement alors qu'autour de lui affluaient les Vents de Magie, de mieux en mieux maîtriser par le Comte Vampire, si tout se passait comme il l'espérait, une aura invisible de majesté le recouvrerait et le rendrait plus imposant et plus intimidant lorsque les Dolgans arriveraient face à lui, cela couplé à la menace que représentait Andreï et les archers dissimulés auraient tôt fait de renverser les rôles. Les cavaliers s'arrêtèrent à une dizaine de mètres de Nahar et de son Cavalier, quatre d'entre eux n'étaient vêtu que d'une veste en laine crasseuse alors que celui qui semblait diriger le groupe portait une armure grossière en cuir, ce dernier s'adressa au Comte Vampire avec une voix teintée d'un profond mépris, avait-il seulement remarqué qu'il ne ressemblait pas du tout à un Kislévite ? Vladimir n'en était pas certain, toujours est-il que pour toute réponse, c'est un grand rire qui accueillit l'injonction du Dolgan, un rire sans joie respirant la cruauté et la malveillance.
Je suis celui devant lequel tu te prosterneras lorsque j'en aurai finit avec celui qui dirige ce convoi d'esclaves, Dolgan.
Kergan leva la main droite en ce qui aurait pu être pris pour un signe de paix mais pour les mutants qui se trouvaient autour du Cavalier Noir, cela avait une tout autre signification, émergeant des hautes herbes, Andreï et les autres mutants pointèrent leurs flèches sur les pillards, attendant un signe de leur Maître pour décocher leurs traits. Le sourire de Vladimir s'élargit un peu plus alors qu'une brise de vent vint se prendre dans sa longue cape noire qui ondula vers l'arrière.
Tu pensais vraiment que je me promenais seul dans cette Steppe ? J'espérais que vous viendriez à ma rencontre, cela fait deux jours que je vous cherche... Faîtes un geste suspect et mes hommes vous mettront à mort sur le champs. J'ai besoin de l'un d'entre vous pour porter un message à votre chef... Toi, celui qui porte l'armure, dit à ton chef qu'il vienne me rencontrer à égale distance entre ces troupes et les miennes s'il en a le cran... Seul. S'il vient, il sera le seul à mourir, s'il veut engager ces hommes dans l'affrontement, je vous tuerai tous, mon Ancêtre n'avait qu'une parole, je serai comme Lui... Vous autre, vous restez ici, tentez le moindre mouvement et je vous abat... Suis-je clair ?
Kergan toisa avec attention son interlocuteur, s'il ne se soumettait pas immédiatement, Vladimir le mettrait à mort sur le champs lui aussi, il n'aimait pas être contrarié et n'aurait plus aucune pitié pour le moindre Dolgan présent dans ce convoi, pas plus que pour les esclaves qui tomberaient bientôt entre ses mains.
Les lèvres de Vladimir remuèrent silencieusement alors qu'autour de lui affluaient les Vents de Magie, de mieux en mieux maîtriser par le Comte Vampire, si tout se passait comme il l'espérait, une aura invisible de majesté le recouvrerait et le rendrait plus imposant et plus intimidant lorsque les Dolgans arriveraient face à lui, cela couplé à la menace que représentait Andreï et les archers dissimulés auraient tôt fait de renverser les rôles. Les cavaliers s'arrêtèrent à une dizaine de mètres de Nahar et de son Cavalier, quatre d'entre eux n'étaient vêtu que d'une veste en laine crasseuse alors que celui qui semblait diriger le groupe portait une armure grossière en cuir, ce dernier s'adressa au Comte Vampire avec une voix teintée d'un profond mépris, avait-il seulement remarqué qu'il ne ressemblait pas du tout à un Kislévite ? Vladimir n'en était pas certain, toujours est-il que pour toute réponse, c'est un grand rire qui accueillit l'injonction du Dolgan, un rire sans joie respirant la cruauté et la malveillance.
Je suis celui devant lequel tu te prosterneras lorsque j'en aurai finit avec celui qui dirige ce convoi d'esclaves, Dolgan.
Kergan leva la main droite en ce qui aurait pu être pris pour un signe de paix mais pour les mutants qui se trouvaient autour du Cavalier Noir, cela avait une tout autre signification, émergeant des hautes herbes, Andreï et les autres mutants pointèrent leurs flèches sur les pillards, attendant un signe de leur Maître pour décocher leurs traits. Le sourire de Vladimir s'élargit un peu plus alors qu'une brise de vent vint se prendre dans sa longue cape noire qui ondula vers l'arrière.
Tu pensais vraiment que je me promenais seul dans cette Steppe ? J'espérais que vous viendriez à ma rencontre, cela fait deux jours que je vous cherche... Faîtes un geste suspect et mes hommes vous mettront à mort sur le champs. J'ai besoin de l'un d'entre vous pour porter un message à votre chef... Toi, celui qui porte l'armure, dit à ton chef qu'il vienne me rencontrer à égale distance entre ces troupes et les miennes s'il en a le cran... Seul. S'il vient, il sera le seul à mourir, s'il veut engager ces hommes dans l'affrontement, je vous tuerai tous, mon Ancêtre n'avait qu'une parole, je serai comme Lui... Vous autre, vous restez ici, tentez le moindre mouvement et je vous abat... Suis-je clair ?
Kergan toisa avec attention son interlocuteur, s'il ne se soumettait pas immédiatement, Vladimir le mettrait à mort sur le champs lui aussi, il n'aimait pas être contrarié et n'aurait plus aucune pitié pour le moindre Dolgan présent dans ce convoi, pas plus que pour les esclaves qui tomberaient bientôt entre ses mains.
Tentative de lancement du sort Charisme surnatural niveau 1 (je fais deux jets au cas ou le premier raterait vu que je suis Sorcier de niveau 2) et j'utilise Intimidation niveau 1, voilà ^^.
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 18 avr. 2012, 11:29, modifié 1 fois.
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Re: [Vladimir & Zack] Les vents givrés du pouvoir
L'un des cinq cavaliers envoyés à la rencontre de l'homme au loin revint à bride abattue, son armure en panneaux de cuir imbriquée cliquetant à chaque impulsion du petit cheval dont l'écume parsemait les naseaux et le poitrail. Le guerrier avait sur le visage une impression terrible, mélange de colère et de dégoût. Il arrêta son cheval d'une main prêt du chef de la colonne qui le toisa avec dédain et l'écouta parler dans leur dialecte nasal et si désagréable aux oreilles de Zack. A mesure que l'homme de main parlait, l'expression du chef se faisait de plus en plus horrible qu'elle ne l'était déjà. Il poussa un cri de rage et gifla son second avec une cravache en cuir avant de se tourner vers le reste des cavaliers et de beugler des ordres avant de frapper violemment les flancs de sa monture de ses talons. Le cheval poussa un hennissement colérique et sauta à travers les hautes herbes, filant vers le sud et ce mystérieux voyageur. Une vingtaine de ses hommes se lancèrent à sa suite en dégainant leurs sabres et en armant leurs arcs, s'élançant dans la plaine en hullulant et en criant. Celui à l'armure de cuir les regarda partir en frottant sa joue marquée au rouge par la cravache. Il cracha au sol et fit volter sa monture vers les esclaves et les guerriers restant qui étaient cinq au total. Il cria sa colère et sa frustration, asséna quelques coups de fouets et gesticula en agitant sa matraque au dessus de sa tête jusqu'à tomber dans un mutisme rageur, les bras croisé, le regard rivé vers le sud et les autres nomades qui s'éloignaient vers leur cible. Les autres gardes, curieux également, se dressaient sur leurs étriers pour pouvoir apercevoir le combat qui allait certainement suivre, jaloux de ne pouvoir y participer. Les esclaves, eux, s'échangeaient de plus en plus de regards dont la plupart s'adressaient à Zack et à son ami Tarik, attendant le signal qui déciderait s'ils mourraient en se battant pour leur liberté ou en brisant des cailloux, le cou et les chevilles enchaînés.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.
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Re: [Vladimir & Zack] Les vents givrés du pouvoir
Je n'arrivais pas à saisir exactement tout ce qui se passait sous mes yeux, mais une chose était sûre l'étranger voulait rencontrer le chef des Dolgans et apparemment au vu de la réaction du leader : ce n'était pas pour des mondanités, une insulte ? Une provocation en duel ? Un ancien compte à régler ? La vérité, c'est que je m'en fichais pas mal du pourquoi du comment, car à présent le gros des esclavagistes partaient à la rencontre de leurs destinées dans un tonnerre de sabots, nous laissant pour compagnie avec tout juste quatre cavaliers ainsi que le second qui venait d'être balafré par la cravache de son supérieur.
Alors, Tor venait de répondre à mes prières ! Tandis que le courage emplissait mon coeur, le regard illuminé sous la crasse de ceux qui partageaient ma condition se tournaient vers moi : d'un mouvement de tête je leurs signifiait que ce serait pour bientôt. Immédiatement après que le départ de la principale force adverse l'ait suffisamment éloignés, nous nous mîmes en branle profitant de l'attention volée par la perturbation qui était en cours !
J'eus un doute : devrions-nous attendre encore un peu ? Mes yeux se clorent pour permettre à mon esprit une plus grande liberté :
Mes yeux se ré-ouvrirent sur le visage ferme de Tarik et un léger sourire vint répondre à son air interrogateur. Il me le rendit et d'un geste il ordonna à nos frères et soeurs de s'armer. Nous avions longuement préparés cette situation et le plan était le suivant : nous nous équiperions tous de pierres, mais ce serait les trois du centre qui se trouveraient les mieux armés, deux d'entres eux auraient pour rôle de briser : cheville, genoux et bassins pendant que l'un générait le Dolgan du mieux qu'il le pourrait ; des deux autres : l'un retiendrait le cheval par la bride tandis que le second subtiliserait les armes... Du moins, c'était ce qu'il se ferait dans le meilleur des cas. Si l'adversaire repérait nos manigances, il chargerait, nos pierres nous serviraient alors à déstabiliser la monture : une fois celle-ci en train d'hennir, il nous serait plus aisé de faire tomber conjointement cheval et cavalier avant de les achever et de s'armer. Si l'ennemi parvenait toutefois à diriger son attaque contre l'un de nos groupes il serait alors du rôle de la cible de parer l'attaque du cavalier avec ses propres chaînes et avec un peu de chance il s'en trouverait libérer tandis que les autres attaqueraient les jambes de la monture ou essayeraient de faire chuter le cavalier avant de l'étrangler ou bien de le rouer de coups... Mais le mot d'ordre à tout cela était avant tout : discrétion ! Il fallait tenter une attaque surprise et faire de notre mieux pour que le gros de l'ennemi ne remarque même pas que nous luttions contre leurs camarades.
Le plus possible nous profitions de l'attention que nos gardes ne nous accordaient pas et tandis que chacun des Dolgans étaient surveillés par l'un des nôtres les autres équipaient la totalité de la bande d'un maximum de caillasse et s'en remplissaient même quand ils le pouvaient les poches, une fois que nous serions tous prêts nous tenterions d'avancer le plus discrètement possible vers nos ennemis s'il arrivait que l'un d'entre-eux nous repèrent nous tenterions une charge opportuniste, il faudrait alors espérer que nous soyons suffisamment proches des cavaliers pour pouvoir agir efficacement ou que leur temps de réaction soit quasi nul...
Alors, Tor venait de répondre à mes prières ! Tandis que le courage emplissait mon coeur, le regard illuminé sous la crasse de ceux qui partageaient ma condition se tournaient vers moi : d'un mouvement de tête je leurs signifiait que ce serait pour bientôt. Immédiatement après que le départ de la principale force adverse l'ait suffisamment éloignés, nous nous mîmes en branle profitant de l'attention volée par la perturbation qui était en cours !
J'eus un doute : devrions-nous attendre encore un peu ? Mes yeux se clorent pour permettre à mon esprit une plus grande liberté :
* " Le rapport de force ne nous est pas encore tout à fait favorable. Que faire ? Attendre ? Nous n'aurons peut-être plus jamais une telle chance ! Bientôt un combat se tiendra non loin de nous et s'il tourne à l'avantage des Dolgans nous reprendrons le chemin vers cette fatalité qui nous nargue depuis ci-longtemps, déjà ! Toutefois, si nous arrivons à prendre l'avantage, nous pouvons espérer la déroute de tous les Dolgans, en supposant bien entendu que les foudres de Tor protègent bel et bien le cavalier noir ou que celui-ci arrive à les contenir le temps que nous défaisions nos tortionnaires, ôtions nos chaînes, prenions positions et armes pour lutter contre les esclavagistes... Si nous arrivons à épargner les chevaux durant la bataille ou à les empêcher de fuir il sera même envisageable de lui porter secours... Ou de fuir si nos pertes ne nous permettent pas de tenter le combat ! C'est décidé : la bataille allait commencer !" *
Mes yeux se ré-ouvrirent sur le visage ferme de Tarik et un léger sourire vint répondre à son air interrogateur. Il me le rendit et d'un geste il ordonna à nos frères et soeurs de s'armer. Nous avions longuement préparés cette situation et le plan était le suivant : nous nous équiperions tous de pierres, mais ce serait les trois du centre qui se trouveraient les mieux armés, deux d'entres eux auraient pour rôle de briser : cheville, genoux et bassins pendant que l'un générait le Dolgan du mieux qu'il le pourrait ; des deux autres : l'un retiendrait le cheval par la bride tandis que le second subtiliserait les armes... Du moins, c'était ce qu'il se ferait dans le meilleur des cas. Si l'adversaire repérait nos manigances, il chargerait, nos pierres nous serviraient alors à déstabiliser la monture : une fois celle-ci en train d'hennir, il nous serait plus aisé de faire tomber conjointement cheval et cavalier avant de les achever et de s'armer. Si l'ennemi parvenait toutefois à diriger son attaque contre l'un de nos groupes il serait alors du rôle de la cible de parer l'attaque du cavalier avec ses propres chaînes et avec un peu de chance il s'en trouverait libérer tandis que les autres attaqueraient les jambes de la monture ou essayeraient de faire chuter le cavalier avant de l'étrangler ou bien de le rouer de coups... Mais le mot d'ordre à tout cela était avant tout : discrétion ! Il fallait tenter une attaque surprise et faire de notre mieux pour que le gros de l'ennemi ne remarque même pas que nous luttions contre leurs camarades.
Le plus possible nous profitions de l'attention que nos gardes ne nous accordaient pas et tandis que chacun des Dolgans étaient surveillés par l'un des nôtres les autres équipaient la totalité de la bande d'un maximum de caillasse et s'en remplissaient même quand ils le pouvaient les poches, une fois que nous serions tous prêts nous tenterions d'avancer le plus discrètement possible vers nos ennemis s'il arrivait que l'un d'entre-eux nous repèrent nous tenterions une charge opportuniste, il faudrait alors espérer que nous soyons suffisamment proches des cavaliers pour pouvoir agir efficacement ou que leur temps de réaction soit quasi nul...
* " Nous n'aurons aucune pitié face à ceux qui n'en ont jamais éprouvés ! Nous resterons unis jusqu'à la fin entre-groupes et dans chacun d'entre-eux, chacune de nos pertes en plus de nous affaiblir sera un handicap et il faudra se soutenir, se protéger, se battre : tous ensemble, pour espérer que chacun d'entre nous puisse avoir une chance de s'en tirer ! Tor accorde ta force à mes compagnons et je les guide vers la liberté ! Soutiens-nous pour que nos esprits restent résolu dans l'action que nous allons entreprendre, accorde-nous une partie de ta rapidité pour foudroyer l'adversaire et de ta force pour les électrisé devant le déferlement de notre haine ! Instille la tempête dans leurs esprits que le doute naisse de la crainte de contrarier la cupidité de leur chef !" *
C'était à présent aux dieux de répondre à nos interrogations, de nous donner la force de vaincre, nous avions le courage des hommes libres ne manquait plu qu'à accéder à cette condition !
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 18 avr. 2012, 17:51, modifié 1 fois.
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Tokavaleskï, Zack, Voie de l'esclave
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Re: [Vladimir & Zack] Les vents givrés du pouvoir
L'excitation des Dolgans avait laissée place à une surprise non dissimulée alors qu'une sueur froide leur coulait le long du dos, Andreï et les siens s'étaient dressés des hautes herbes et braquaient leurs flèches dans la direction des assaillants qui étaient à présent à la merci du Comte Vampire dont le regard glacial, pétillant de malice toisait l'homme d'arme à l'armure en cuir bouillie. Ce dernier lui répondait par une moue haineuse, son esprit en proie à un violent combat, devait-il accepter de se soumettre et de perdre la face ou au contraire prendre les armes et se dresser vaillamment contre la volonté de Vladimir Kergan ? Quelques secondes lui suffirent à peser le pour et le contre et d'un mouvement du bras, il fit signe à ses hommes de laisser leurs armes dans leurs fourreaux avant de s'en retourner au triple galop dans la direction de la colonne d'esclaves qui se trouvaient au loin. Il ne restait à présent que les 4 autres Dolgans, presque tremblant sur leurs montures qui hénnissaient nerveusement.
Le Vampire suivit le guerrier des yeux pendant quelques secondes avant de reporter son attention vers ses prisonniers, il était peu probable que ces derniers se joignent à lui dans les circonstances actuelles et si le Chef refusait le duel lancé par Kergan, ils combattraient férocement à ses côtés. Kergan baissa la tête et son visage fut noyé par ses longs cheveux noirs, en proie à la réflexion. Le terrain était à son avantage et il doutait sérieusement des qualités de stratège d'un pillard rongé par la colère. Relevant la tête, Kergan leva la main dans la direction des Dolgans et scella leur destinée. Les flèches filèrent se planter dans les corps des pillards qui tombèrent de leur monture en crachant une gerbe de sang.
Repliez-vous et déployez vous dans les hautes herbes, séparez-vous et tirez une fois qu'ils seront à portée de tir, restez mobiles dans les hautes herbes après chaque trait, ils ne doivent pas être en mesure de localiser avec précision votre position. Le Chef m'appartient, ne l'oubliez pas et si vous voyez qu'ils souhaitent se rendre, ne les achevez pas.
Tandis que Vladimir donnait ses instructions, il voyait le Chef et une vingtaine de guerriers filer dans sa direction... Quel dommage. Le Comte Vampire se replia avec ses hommes pour ne plus que les ennemis soient en mesure de connaître la position exacte des rôdeurs, il s'empara alors de son arc court et encocha une flèche, prêt à laisser filer le trait mortel dans la direction du Chef Dolgan dés qu'il serait à sa portée. Il serait le premier à être à portée des flèches de Vladimir Kergan, il y avait de fortes chances que ce dernier souhaite s'attaquer lui même à celui qui l'avait défié et nargué ouvertement par l'intermédiaire du guerrier en armure de cuir bouillie.
Le Vampire suivit le guerrier des yeux pendant quelques secondes avant de reporter son attention vers ses prisonniers, il était peu probable que ces derniers se joignent à lui dans les circonstances actuelles et si le Chef refusait le duel lancé par Kergan, ils combattraient férocement à ses côtés. Kergan baissa la tête et son visage fut noyé par ses longs cheveux noirs, en proie à la réflexion. Le terrain était à son avantage et il doutait sérieusement des qualités de stratège d'un pillard rongé par la colère. Relevant la tête, Kergan leva la main dans la direction des Dolgans et scella leur destinée. Les flèches filèrent se planter dans les corps des pillards qui tombèrent de leur monture en crachant une gerbe de sang.
Repliez-vous et déployez vous dans les hautes herbes, séparez-vous et tirez une fois qu'ils seront à portée de tir, restez mobiles dans les hautes herbes après chaque trait, ils ne doivent pas être en mesure de localiser avec précision votre position. Le Chef m'appartient, ne l'oubliez pas et si vous voyez qu'ils souhaitent se rendre, ne les achevez pas.
Tandis que Vladimir donnait ses instructions, il voyait le Chef et une vingtaine de guerriers filer dans sa direction... Quel dommage. Le Comte Vampire se replia avec ses hommes pour ne plus que les ennemis soient en mesure de connaître la position exacte des rôdeurs, il s'empara alors de son arc court et encocha une flèche, prêt à laisser filer le trait mortel dans la direction du Chef Dolgan dés qu'il serait à sa portée. Il serait le premier à être à portée des flèches de Vladimir Kergan, il y avait de fortes chances que ce dernier souhaite s'attaquer lui même à celui qui l'avait défié et nargué ouvertement par l'intermédiaire du guerrier en armure de cuir bouillie.
Vladimir tire un trait en direction du chef Dolgan dés que celui-ci est à portée de tir. Si le Chef descend de son cheval pour un combat au corps à corps, Kergan descend aussi et utilise Désarmement niveau 1 et Anticipation niveau 1. Je ne sais pas quelle utilité a encore Dégainé l'Epée mais je l'utilise s'il faut au niveau 1 ainsi que Réflexes Eclairs niveau 1. Si le Chef reste à cheval, Vladimir tire un nouveau trait. Mes hommes tirent sur les Dolgans dés qu'ils sont à portées et bougent entre chaque tirs en restant camouflés dans les herbes.
Modifié en dernier par [MJ] Le Grand Duc le 24 avr. 2012, 11:58, modifié 1 fois.
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- [MJ] Le Grand Duc
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Re: [Vladimir & Zack] Les vents givrés du pouvoir
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.