Bienvenue en Bretonnie [Elwan Sarrow]

[[MJ] Spectre]

-Je comprends tout à fait messire elfe. Après tout je suppose que vous devez avoir vos petits secret?

Gauvin acheva d’ôter l'armure de son frère qui n'en restait pas moins un beau spécimen d'humain, grand et large, musclé par son armure et les entraînements. Il dégageait une impression de puissance écrasante. Une aura des plus charismatiques. Roderick se mit alors à aider son frère. Défaisant avec dextérité les multiples sangles qui retenaient l'armure de son frère.

-Ce sera en tout cas un grand honneur de vous avoir à notre tablée. Vous ferrez sans doute forte impression, je vous ferai préparer un chambre spacieuse.

Gauvin grogna et tenta te bouger, son frère lui fila un tape derrière la tête en guise de réponse.

-AÏEUH!
-Tiens toi tranquille. Sinon tu sortira jamais de cette armure. Et tu ne voudrait pas que dame isolde ne te voit pas sous ton meilleur jour n'est-ce pas?
-pffffff... je suis obligé de me marier à elle.
-Je ne sait pas qui est le plus à plaindre, elle est belle et toi tu n'est qu'un jeune crétin, cette alliance et profitable et apaisera nos territoire du nord. Donc soumet toi à la volonté de père et marie toi à elle, il y a pire châtiment.

Les deux frères partirent à nouveaux dans un fabuleux éclat de rire.

-Excusez moi messire elfe si je parle de chose qui ne doivent pas avoir grand intérêt pour nous, mais le jeu de la politique accapare les pensées de notre père. Et mon frère n'est que la suite logique d'une série de mariage visant à encercler Gardakan pour mettre à sac ses terres et lui montrer ce que valent les Baltor.

D'un coup de main habile il finit de défaire l'armure de son frère, ils empaquetèrent les pièces d'armure et les chargèrent sur leurs chevaux.

-Nous avons un cheval de plus si cela vous intéresse. Mais on ne peut pas vous le donner bien entendu, c'est un cadeau de mariage.

En effet, un fragile mais reconnaissable coursier elfique est attaché à un poteau derrière une tente.

[Elwan Sarrow]

Les deux humains continuaient inlassablement à s'enlever leurs armures, qui semblaient bien compliqués. Les regardant fixement, avec une certaine curiosité non dissimulée, je répondais complètement à coté de la fausse question que Roderick me posait.

Dites, vos armures, sont-elles bien utiles ? J'ai l'impression qu'elles vous procurent un désavantage certain....

Je n'attendais pas forcément une réponse non plus. Je connaissais déjà la réponse. Enfin, je connaissais déjà la véritable réponse. Pour eux, ce devait être utile. Mais ils se trompaient lourdement. L'agilité remplaçait largement ces cuirasses. Par contre, les deux frères étaient vraiment d'une force brute. On ressentait la puissance émaner de leur corps. Pourquoi se cacher derrière des plaques de métal quand on dégageait cette aura. En même temps, il y avait plus de chairs sur leurs corps que sur le mien. Je devais être bien plus difficile à toucher qu'eux.

...
-pffffff... je suis obligé de me marier à elle.
-Je ne sait pas qui est le plus à plaindre, elle est belle et toi tu n'est qu'un jeune crétin, cette alliance et profitable et apaisera nos territoire du nord. Donc soumet toi à la volonté de père et marie toi à elle, il y a pire châtiment.

Tient, ils ne choisissent pas leur femme. Cette race est vraiment étrange... Roderick sentant mon désarroi, m'expliqua en quelques phrases l'explication "logique" de tout cela. Je trouvais ça pathétique mais je me taisais. Décidément, les humains avaient véritablement beaucoup de défauts. Et aussi beaucoup de côtés qui pouvait nous les faire haïr.

-Nous avons un cheval de plus si cela vous intéresse. Mais on ne peut pas vous le donner bien entendu, c'est un cadeau de mariage.

Merçi pour le cheval, un coursier elfique....

L'avaient-ils volé aux elfes ? Le cheval semblait frêle et timide, mais chaque coursier n'a qu'à trouver un maître et de la force pour prouver sa valeur. Je lançais une salutation au cheval en langue elfique, puis rabattait mon attention sur les deux frères qui chargeaient leurs pièces d'armure.

Ainsi, la famille Baltor, c'est à dire vous et votre père, cherchez à encercler et tuer Gardakan, un noble qui n'en est pas un mais qui sait se battre. Pour cela, l'un de vous doit faire un mariage politique. Pour cela aussi, la citadelle, ici présente, doit être construit. Décidément, les humains sont une race étrange. Vous faites des choses qui semblent parfois peu utiles, ou plutôt futiles. Mais dites-moi quelque chose qui m'intrigue... Qui est ce Gardakan que vous craignez autant ?

[[MJ] Spectre]

Le cheval n'a pas l'air méfiant, outre son apparente fragilité, l'elfe comprend très vite que cela doit être compensé par une grand rapidité, il ne pourrait sans doute pas porter un homme en armure, sans doute la raison pourquoi ils le prêtait à l'elfe.

Roderick monte sur son cheval, Gauvain fait fait de même, et il partent au trot vers la forteresse.

-Cette forteresse et celle de ma famille de puis les débuts de la Bretonnie, notre famille fait partie des premières familles nobles. Ce chien de Gardakan nous à attaqué l'an dernier et a pillé nos terres, tout cela vise à notre vengeance, cet homme est un lâche doublé d'un fou. Il voit des démons partout et attaque les terres des autres pour "purger le mal" loin de Bretonnie, ils brûle les prisonniers en place public et il se délecte du spectacle. Je ne sait pas quel dieu il a offensé mais il va falloir l'arrêter très vite.

Vous vous approchez assez rapidement du château, il apparaît très vite que les seuls dans cette forteresse à être suffisamment nourris sont les nobles, les travailleurs étant maigres et pâles. vous passez le pont levis, quartes gardes s'occupent de leurs maîtres, un autre s'occupe d'aider Elwan à descendre de cheval et emporte le destrier elfique dans l'écurie avec les autres.

[Elwan Sarrow]

Je caresse la bête en lui susurrant quelques mots en elfique avant de la monter. Il faut respecter les montures. Elles nous aident, nous devons leur demander la permission auparavant. C'est en effet une belle bête. Un beau cadeau de mariage. Dommage que le mariage ne soit pas heureux. Ce cheval pourrait pourtant m'aider dans mon voyage. Je pourrais la leur "emprunter", après tout, ils l'ont peut-être volé à des elfes... Je montais dessus et suivait les deux chevaliers, à l'aise sur ma monture.

J'apprenais enfin l'histoire de ce Gardakan. Il les avait attaqué, pillé, brûlé, tué,... selon les dires de la famille Baltor. Apparemment, cet homme faisait ça afin de purger le mal. Restait à savoir quel mal...? Suivait-il les préceptes d'un dieu ? Aimait-il seulement la guerre ? Ou l'argent ? Ou voulait-il exterminer toute noblesse de Bretonnie ? Il y avait tellement de raisons pour la guerre chez les humains...

Quand vous dites qu'il purge le mal ? De quel mal parlez-vous ? demandais-je aux chevaliers, en arrivant à la forteresse.

Puis nous arrivions vraiment. Je remarquais la pâleur des autres humains. On aurait dit qu'ils n'appartenaient pas à la même race. Pourtant, c'était des humains aussi. Comment faisaient-ils pour être si différent ? Pour ne pas être égaux entre eux. Quand un garde m'aida à descendre de cheval, je lui jetait un regard noir :

Un elfe n'a pas besoin de ton aide pour descendre de sa monture. Dégage !

Certaines manies d'humains avaient déjà le don de m'énerver. Je regardais néanmoins où il emmenait la monture. ans un coin de ma tête, je me disais que je pourrais m'en resservir...

[[MJ] Spectre]

Le soldat qui emmenait le cheval maugréait dans sa abrbe, les autres se moquaient de lui, inutile de dire que l'elfe ne se faisait pas d'amis dans le bas peuple.

-Veuillez nous suivre messire elfe, vos appartements seront prêts dans quelques minutes. Les serviteurs doivent être en train de se préparer à vous acceuillir. En attendant la forteresse est à votre entière disposition. Quand au mal dont vous parlez, ce sont de soit disant démons qui chercherait à détruire la Bretonnie, les skavens et les démons ont quitté nos terres depuis fort longtemps.

Roderick posa un regard fier sur sa forteresse pendant que Gauvain partait aider à relever le pont levis. La forteresse écrasait littéralement de ses hautes murailles les personnes présentes, autant dire qu'une fois terminée, elle serait absolument imprenable.
L'elfe put admirer la cour intérieure, entièrement en pierre, il y avait un puits et quelques soldats en tenue de cuir qui s’entraînaient aux maniement des armes. Ce qui servait de château était lui aussi immense, une immense bâtisse apparemment bien fortifiée. Une double porte en bois très solide en barrait l'entrée.
Roderick se dirigeât vers la porte, il fallut quatre autres soldats pour l'ouvrir, poussant les lourds battants de la porte en gémissant, dévoilant une immense salle de réception, l'intérieur était décoré avec gout, des rangées entière d'armures luisantes et des tapisseries ornaient la salle, un trône siégeait au fond, un grand escalier sur la droite menait aux étages supérieurs.

-Bienvenue dans notre humble demeure messire elfe.

[Elwan Sarrow]

Ces deux chevaliers m'accueillaient comme si j'étais de leur famille. Pourtant, j'étais l'elfe, celui qui vit reclus dans la forêt, qui se bat contre les humains et tout envahisseur de la Loren. Mais la raison de cet accueil était probablement leur nouvel ennemi dans la région. Ils se battaient pas vengeance... Ils parlaient de sois-disant démons, de skavens, du chaos... Mais ceux-ci étaient loin au Nord. Il n'y en avait pas près de la Loren, sinon les elfes le sauraient. Ainsi, s'ils se combattaient, ce n'était que par futilité

De la cour de la forteresse, j'observais la fortification. Les humains aiment se protéger avec du dur. Leur armures de métal, des pierres épaisses, un pont-levis, une double porte en bois... Ils ne devaient pas faire confiance à autre chose qu'à leurs protections. Le travail pour réaliser ce genre de chose devait être phénoménal. Et il ne servait qu'à quelques personnes : les nobles. Ce monde humain était incompréhensible. .

Ca y est, je suis entré dans cette forteresse de pierre...

Je failli m'évanouir lorsque je rentrai à l'intérieur. J'étais habitué à la nature, aux arbres, à l'air frais, à l'espace découvert... Là, je me retrouvais enfermé, entouré de pierre, avec cette odeur de renfermé, ce froid étrange, cet air qui ne bouge pas, ces arbres qui ne respirent pas... J'étais comme dans un tombeau. Je vacillais mais me redressais en me tenant contre les pierres. J'eus du mal à observer ce qui décorait l'intérieur mais j'apercevais la richesse des lieux.

-Bienvenue dans notre humble demeure messire elfe.

Je me remettais doucement du choc que j'avais eu en entrant. Je remettais mes idées en place.

Merci. dis-je faiblement.

Et que comptez-vous faire contre Gardakan ? S'il n'est pas noble, il possède quand même toutes les protections et richesses que vous possédez ?

[[MJ] Spectre]

Goderick semble se rendre compte du malaise de son invité, il fait donc quérir le médecin du château.

-Ce lâche est un noble justement, et il dispose de beaucoup d'argent. Et de beaucoup de soldats. Vous devriez vous reposer je pense, vous semblez fébrile, notre médecin se chargera de vous.

Il se rapproche de Elwan et l'aide à se tenir droit, Gauvin entre à ce moment là avec un air soucieux sur le visage.

-Il y a un problème. Les troupes de Gardakan sont en mouvement, il se dirige vers nous, tu pense qu'il veut finir le boulot.

Roderick lâcha instantanément Elwan.

-COMMENT?! Ce fils de chien nous attaque alors que nous sommes en nombre limité? Combien de temps?
-Il devrait arriver avant père, demain matin sans doute.
-Fait préparer les hommes, je veux que tous soient près au combat, les fortifications doivent être colmatée aussi bien que possible, il faut se préparer à la contenir, nous n'avons pas tout les soldats, mais ce fort à tenu une fois, il tiendra une seconde fois.

Concentrant de nouveau son attention sur l'elfe, Roderick le saisi et le transporta jusqu'à une des chambre prévue pour les invités. La décoration était sommaire, mais une imposante tapisserie représentant la charge des elfes et des humains sur les hommes-bêtes occupait le mur du fond, une meurtirère donnait sur l'extérieur et une table de chevet était posée près du lit, le médecin entra, un homme corpulent habillé comme un homme de l'empire, il maugréait d'ailleurs en reikspiel. Il commença à examiner Elwan.

[Elwan Sarrow]

Je n'ai pas besoin de médecin, ça va passer... dis-je faiblement, sans avouer que je ne voulais absolument pas de la médecine humaine. Je connaissais mon mal et ce n'était pas un humain qui pouvait y remédier. Mais tout s'enchaîna très rapidement. Les troupes de leur ennemi étaient en marche. Ils avaient compris la faiblesse de ces deux chevaliers qui se retrouvaient seuls sans leur père et sans le gros de leurs troupes. Le branle-bas de combat était lancé.

N'ayant pas le temps de prononcer une parole au vu de mon état, Roderick m'entraînait déjà vers ma chambre. Durant qu'il me menait, je reprenais vigueur et je lui proposais :

Je suis prêt à me battre à vos côtés après un peu de repos Roderick. Mais je demanderais une faveur en échange...

La chambre où il m'emmenait n'était pas très lointaine. Une fresque occupait le mur du fond. Elle représentait l'alliance des elfes et des hommes contre les hommes-bête. Une période de rassemblement... Je restais sans voix devant une telle tapisserie. Finalement, ces humains portaient les elfes encore dans leur coeurs. Tandis que j'observais, le médecin entra.

Humain, je n'ai pas besoin de toi. Ta médecine ne peut rien sur un elfe. Laisse-moi.

[[MJ] Spectre]

Alors que le médecin sortait en fulminant, Roderick n'avait pas donné de réponse à l'elfe quand au fait qu'il puisse combattre ou non à leurs côtés.
Dehors le bruit était omniprésent, ds coups de marteau, on sortait une catapulte de la réserve d'arme et on la traînait dans la cour, les soldats consolidaient les fortifications du mieux qu'ils le pouvaient, la nuit serait longue, les cris de Roderick dirigeaient les hommes dans leur tâche et Gauvain semblait aider à en juger par ses cris mêlés à ceux des travailleurs en des soldats.
La nuit vint, le silence était fait, des torches étaient allumées sur tout la muraille et le choc des armes résonnait alors que les derniers entraînements en vue de la bataille prochaine se terminaient. Roderick entra dans la chambre de l'elfe, il était couvert de sueur et semblait préoccupé.

-Le repas et servi, je ne pourrait malheureusement pas vous accompagner, mais mon frère sera là. Demain à l'aube vous aurez un peu de temps pour partir, évitez le sud, les troupes de Gardakan arrivent par là. je ne pense pas que votre présence changerait grand chose, mais si vous voulez rester, et que nous survivons, vous serez récompensé, nous ne sommes plus très riches depuis l'achat du cheval, mais... ils nous reste des bijoux et d'autres colifichets, une partie sera à vous, si nous survivons à demain évidement.

[Elwan Sarrow]

La guerre entre humain. J'allais assister à ça. Décidément, en un jour, je venais de découvrir une bonne partie du monde hors de Loren. Du moins le pensais-je. Après tout, j'étais venu chercher la gloire, le combat et le sang chaud coulant à gros bouillons. Cette bataille était l'occasion de prouver la valeur des danseurs de guerre elfe. Et si elle tournait mal, je pourrais toujours m'enfuir avec le coursier elfique....

En dehors, on se préparait au pire. On consolidait, on sortait une catapulte, on s'entrainait,... Les humains se plongeaient dans une torpeur de guerre. Plus que pour se préparer, j'avais l'impression qu'ils faisaient ça pour ne pas penser, pour ne pas avoir peur. Puis ce fut le silence. Le silence de l'attente de la nuit. Roderick vint me chercher. Je vis sur son visage que la bataille était loin d'être gagné. Il n'avait pas confiance. Comment ses soldats pouvaient-ils croire en lui si lui même avait perdu espoir...?

Je vous remercie pour le repas. Vous devriez en profiter aussi. On ne combat pas le ventre vide. Pour ce qui est de demain, je ne partirai pas à l'aube. A l'aube, je serais déjà au sommet de ces muraille, à scruter l'horizon de mes yeux d'elfe.

Et de toute manière, je ne pourrais jamais dormir dans une chambre entouré de 4 murs et d'un plafond de pierre. Je dormirais sur les murailles...

Je suis venu chez les humains pour prouver ma valeur et mon courage. Vous vouliez une petite danse, vous y aurez droit.