Bonjour. Ce recueil permet d'inclure des recettes (bonnes ou délirantes) pour qui en a l'envie et le goût. Je n'ai pas le temps ce soir, mais j'y ajoindrais dès demain mon très fameux "gratin d'aubergiste aux carottes", sélection Ungor 2523. Voilà, si vous voulez poster sans signature (et svp uniquement des recettes, pour conserver la cohérence!), pas de soucis! Et bon apetit futur.
Leçon de cuisine, tome un
- Anton
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Leçon de cuisine, tome un
Ce recueil est issu d'années d'errances. J'y ai rassemblé des années et des années d'expériences culinaires en tout genre, depuis la popote des feux de camps jusqu'aux meilleures tartes des cuisiniers de l'Empereur. J'ai recopié moi-même certaines recettes, mais je me suis parfois contenté d'inclure des recettes de la main même de leur auteur. J'espère que ce recueil vous tirera d'affaire si d'avenir vous êtes embarrassé pour une quelconque soirée. Et comme disent nos voisins du Moot: Messieurs, place au porc!
- Apocalypsus
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Re: Leçon de cuisine, tome un
Pour prendre la spéciale "Super juron" de tatie Semrodia, voila la recette magnifique !!
INGREDIENTS :
Plante de pieds nains
Botte pleine
Crottin de chèvre (fromage ou non)
PREPARATION :
La simplicité à l'état absolu !
Prendre deux bottes pleines et y ajouter (voire même y rentrer) les plantes de pieds nains. Posez la mixture sur le crottin de chèvre et à servir immédiatement.
Il s'agit d'une préparation simple et amusante : une fois la recette effectuée, vous entendrez un nombre de juron abordable au vu de la facilité d'obtention des ingrédients.
Prenez plaisir et dégustez !
INGREDIENTS :
Plante de pieds nains
Botte pleine
Crottin de chèvre (fromage ou non)
PREPARATION :
La simplicité à l'état absolu !
Prendre deux bottes pleines et y ajouter (voire même y rentrer) les plantes de pieds nains. Posez la mixture sur le crottin de chèvre et à servir immédiatement.
Il s'agit d'une préparation simple et amusante : une fois la recette effectuée, vous entendrez un nombre de juron abordable au vu de la facilité d'obtention des ingrédients.
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Re: Leçon de cuisine, tome un
Le gratin d'aubergiste aux carottes, très apprecié des gourmets, ne s'est imposé que très tardivement dans la gastronomie internationale, la faute aux rondelles oranges diront certains, la faute aux rondelles d'aubergistes diront d'autres. Mais qu'importe! Ce qu'il vous faut savoir, c'est que le fondant de ce plat vous assurera à coup sûr un grand succès. La préparation en est toute simple:
INGREDIENTS:
De loin la partie la plus délicate; si les carottes, bien que très peu présentes sur les marchés, se laisseront aisement convaincre de l'interêt esthétique de votre démarche, les aubergistes renacleront toujours devant la tâche (pourtant simple) de servir d'ingrédient. Il ne faut pas hésiter à insister lourdement, mais préférez de loin les arguments contordants aux arguments tranchants: nous aurons besoin de l'ensemble de l'aubergiste, abîmé ou non.
Oûtre ceci, prévoir de la crême, des échalottes, un peu de cet excellent fromage de Tilée, et du savon parfumé à la rose.
PROCEDURE:
Tout d'abord, dépouiller l'aubergiste entierement. Le laver ensuite fermement et sans concessions à l'aide du savon. Cette étape est primordiale pour le gourmet en quête de finesse. Vous pouvez vous contenter de la partie comprise entre la ceinture et le cou, même si un lavement intégrale vous permettra de recycler utilement le reste de l'aubergiste (penser à nos conserves de jambières, dans le volume deux [à paraitre]).
Dans une grande bassine, écorchez le tronc, préalablement séparé de tout membre, tête comprise. Otez soigneusement la colonne vertébrale sans trop abimer le tronc!. Decoupez-le ensuite en vastes tranches, que vous laisserez baigner quelques temps dans leur jus additionné d'échalottes et de romarin.
Coupez en rondelles les carottes. En poser une couche au fond du plat à gratin. Une délicate couche de crême et de fromage émincé va ensuite recouvrir cette couche. Après avoir ajouté une couche d'aubergiste, emplissez le plat toujours en alternant les couches. La couche finale est spéciale, elle se compose de lanières de bras dont vous aurez ôté les os mais gardez la peau, afin d'obtenir un subtil effet craquant à la cuisson. Ajoutez du fromage.
Enfournez. Le feu, subtile, devra être vraiment forci peu avant la fin de cuisson pour dorer la couche supérieure. Pendant la cuisson d'une heure, vous pourrez fabriquer vos conserves par exemple. Sortez, et servez chaud. Bon apétit!
Familiale, cette recette peut aisement s'improviser une soirée, dans le cadre d'invités surprise, ou tout simplement d'un conflit avec votre aubergiste...
INGREDIENTS:
De loin la partie la plus délicate; si les carottes, bien que très peu présentes sur les marchés, se laisseront aisement convaincre de l'interêt esthétique de votre démarche, les aubergistes renacleront toujours devant la tâche (pourtant simple) de servir d'ingrédient. Il ne faut pas hésiter à insister lourdement, mais préférez de loin les arguments contordants aux arguments tranchants: nous aurons besoin de l'ensemble de l'aubergiste, abîmé ou non.
Oûtre ceci, prévoir de la crême, des échalottes, un peu de cet excellent fromage de Tilée, et du savon parfumé à la rose.
PROCEDURE:
Tout d'abord, dépouiller l'aubergiste entierement. Le laver ensuite fermement et sans concessions à l'aide du savon. Cette étape est primordiale pour le gourmet en quête de finesse. Vous pouvez vous contenter de la partie comprise entre la ceinture et le cou, même si un lavement intégrale vous permettra de recycler utilement le reste de l'aubergiste (penser à nos conserves de jambières, dans le volume deux [à paraitre]).
Dans une grande bassine, écorchez le tronc, préalablement séparé de tout membre, tête comprise. Otez soigneusement la colonne vertébrale sans trop abimer le tronc!. Decoupez-le ensuite en vastes tranches, que vous laisserez baigner quelques temps dans leur jus additionné d'échalottes et de romarin.
Coupez en rondelles les carottes. En poser une couche au fond du plat à gratin. Une délicate couche de crême et de fromage émincé va ensuite recouvrir cette couche. Après avoir ajouté une couche d'aubergiste, emplissez le plat toujours en alternant les couches. La couche finale est spéciale, elle se compose de lanières de bras dont vous aurez ôté les os mais gardez la peau, afin d'obtenir un subtil effet craquant à la cuisson. Ajoutez du fromage.
Enfournez. Le feu, subtile, devra être vraiment forci peu avant la fin de cuisson pour dorer la couche supérieure. Pendant la cuisson d'une heure, vous pourrez fabriquer vos conserves par exemple. Sortez, et servez chaud. Bon apétit!
Familiale, cette recette peut aisement s'improviser une soirée, dans le cadre d'invités surprise, ou tout simplement d'un conflit avec votre aubergiste...
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Re: Leçon de cuisine, tome un
L'Ange au miel et aux olives....
Première phase prenez une jeune fille toute nouvelle et au cours d'une quête soyez le plus sadique possible avec elle. Soudain sur son cheval noir... Euh... Nan c'est pas ça... Soudain de grandes ailes déployées surgira l'ange tant attendu. A peine sera-t-il posé saupoudrez ses ailes de gros sel de fée, il ne pourra plus voler puis sautez lui dessus et déplumez à vif le plus vite possible, attention cependant de ne pas abîmer les précieuses plu-plumes. Sans vous laissez distraire ficelez-le en lui faisant croire que vous courez après les plu-plumes et en jouant avec une ficelle, si vous êtes un chat c'est, je le conçois, plus simple au dernier moment tirez sèchement sur la ficelle pour qu'elle se ressert. Voilà vous avez l'ingrédient principal si vous n'êtes pas doué pour la chasse la recette marche aussi avec une vulgaire volaille fermière.
Donc ingrédients:
1- Ange déplumé
2- Miel d'accacia
3- un citron
4 - des olives (vertes c'est meilleur) confites
Vous éviscérez l'ange par le croupion (si c'est une volaille par le devant) puis vous le fourrez d'olives et de miel (l'astuce c'est d'utiliser une seringue à lavement)
vous arrosez de citron (le citronnier y passe mais après vous pourrez invitez vos amis)
enfin vous laissez mariner.
Pendant ce temps vous creusez un grand trou dans la terre vous mettez plein de braises un lit de galets sur lequel vous posez des feuilles de vigne (là aussi la plante y passe, mais bon, c'est pas tous les jours que vous pourrez cuisiner un ange)
Vous reprenez votre ange qui a bien mariner (ils aiment ça de toute façon)
Et vous l'allongez sur le lit de feuilles de vigne. Pendant toute la cuisson pensez à l'arroser régulièrement d'eau salée (c'est plus pratique si vous habiter au bord de mer)
Quand la peau craque à table !!!
Première phase prenez une jeune fille toute nouvelle et au cours d'une quête soyez le plus sadique possible avec elle. Soudain sur son cheval noir... Euh... Nan c'est pas ça... Soudain de grandes ailes déployées surgira l'ange tant attendu. A peine sera-t-il posé saupoudrez ses ailes de gros sel de fée, il ne pourra plus voler puis sautez lui dessus et déplumez à vif le plus vite possible, attention cependant de ne pas abîmer les précieuses plu-plumes. Sans vous laissez distraire ficelez-le en lui faisant croire que vous courez après les plu-plumes et en jouant avec une ficelle, si vous êtes un chat c'est, je le conçois, plus simple au dernier moment tirez sèchement sur la ficelle pour qu'elle se ressert. Voilà vous avez l'ingrédient principal si vous n'êtes pas doué pour la chasse la recette marche aussi avec une vulgaire volaille fermière.
Donc ingrédients:
1- Ange déplumé
2- Miel d'accacia
3- un citron
4 - des olives (vertes c'est meilleur) confites
Vous éviscérez l'ange par le croupion (si c'est une volaille par le devant) puis vous le fourrez d'olives et de miel (l'astuce c'est d'utiliser une seringue à lavement)
vous arrosez de citron (le citronnier y passe mais après vous pourrez invitez vos amis)
enfin vous laissez mariner.
Pendant ce temps vous creusez un grand trou dans la terre vous mettez plein de braises un lit de galets sur lequel vous posez des feuilles de vigne (là aussi la plante y passe, mais bon, c'est pas tous les jours que vous pourrez cuisiner un ange)
Vous reprenez votre ange qui a bien mariner (ils aiment ça de toute façon)
Et vous l'allongez sur le lit de feuilles de vigne. Pendant toute la cuisson pensez à l'arroser régulièrement d'eau salée (c'est plus pratique si vous habiter au bord de mer)
Quand la peau craque à table !!!
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Re: Leçon de cuisine, tome un
Cette recette est sans doute ma préférée. D'exécution délicate, elle vous conférera immédiatement une réputation d'excellence. Je vous raconterais peut-être un jour les circonstances amusantes qui conduisirent à sa création. Mais en attendant, à vos fourneaux pour l'inégalable Tarte aux Champignons Exotiques.
INGREDIENTS, MATERIEL ET COMPOSANTS ESSENTIELS:
Du cacao, de la pulpe de tomate, de l'huile de tournesole, un couteau très solide, un plat à tarte résistant aux acides (verre, gromril, etc...), un filet, un anneau précieux scintillant, des gants, des lunettes, une arme de tir (pistolet), votre matériel de cuisine habituel, un objet contordant à bout pointu, une corde solide et un panier à Champignon (osier renforcé). Une pate brisée, ou à défaut feuilletée (se référer à l'excellent Livre de cuisine tome 2: bases et broderies, du même auteur et chez les mêmes éditeurs [à paraître]).
PREPARATION, INSTRUCTIONS ET MISES EN GARDES:
- Mise en garde. Cette recette, bien que très goûtue, présente de forts risques de préparation. L'auteur décline toute résponsabilité en cas de non-respect des consignes de sécurités, ou de matériel défecteux.
-Etape 1: Chasse au gobelin. Rendez-vous dans votre coin à gobelin favori. Dissimulez-vous dans les branches d'un arbre, muni de votre filet et de votre objet contordant. Veillez à placer à la verticale de votre position, bien en vue, l'anneau brillant. Il vous reste à présent à attendre le gobelin (il est possible d'attirer le gobelin, toujours curieux, en heurtant violemment des casseroles). Lorsque le gobelin se penchera pour ramasser l'anneau, lancez-lui votre filet, puis, à l'aide de votre objet contordant, débarassez le gobelin de tous ses objets pointus et tranchants (et de l'anneau). Cette étape est essentielle! Le gobelin, très taquin, n'éprouvera aucun remord à faire rater votre recette à la première occasion. Notez que les dents du gobelin sont également des objets tranchants; l'appui de votre objet contordant vous sera sans doute nécessaire pour tuer dans l'oeuf toute facétie (en les lui les cassant par exemple). Ligotez ensuite rigoureusement le gobelin, en lui laissant les jambes libres et en confectionnant une laisse. Impressionner le gobelin par un tir de pistolet à ses pieds peut s'averer une bonne idée; lui tirer dans l'épaule risque de vous priver de sa coopération du fait de la fragile constitution du gobelin.
-Etape 2: Cueillette et écueils. Le gobelin est prêt à vous servir de guide. Il est important de rappeller au gobelin que quoi qu'il arrive, il passera devant et qu'il cueillera les champignons lui-même. Cette précaution permet de s'assurer que le gobelin n'incluera pas inopinément un squig dans la recette, contrant ainsi son naturel farceur. Précisez également que vous allez manger vous-même ces champignons. Ainsi conditionné, le gobelin va rapidement vous mener à une grotte farcie de champignons empoisonnés. Laissez en bout de laisse le gobelin les cueillir. Attention! Dès son entrée dans la grotte et jusqu'à la fin de la recette, le gobelin va tenter de se soustraire à sa réalisation en fuyant. Sanctionnez avec vigilance toute tentative à l'aide de l'objet contordant. Une fois une cueillette réalisée, déclarez au gobelin qu'il va goûter le premier. Si le gobelin prend une couleur mauve, c'est que vous avez déjoué une facétie. Il vous faut alors suggérer habilement au gobelin de ramener plus de champignon car il n'y en a pas assez pour deux. Sinon, passez directement à la suite de la recette. Entassez dans le panier à Champignon à l'aide de gants les Champignons (dans le cas où le gobelin a rougit, c'est à dire a pris une couleur violette cocasse, ne prenez en compte que la seconde brassée de champignon). Le gobelin a désormais perdu toute utilité; si son espièglerie ne vous a pas lassé, conservez-le pour une prochaine recette. Sinon, usez du bout pointu de l'objet contordant. Vous avez à présent suffisament de champignons commestibles ou presque pour la recette.
-Etape 3: Préparation et cuisson: Mettez les lunettes et conservez les gants tout au long de la préparation. Evitez de plus de trop vous pencher sur votre recette, les vapeurs de Champignons exotiques ont pafois de curieux effets, suceptibles de géner la réalisation de la recette. Dans une grande marmite, lavez à chaude eau les champignons, de manière soigneuse. Mettez ensuite cette marmitte, nettoyée et emplie d'eau, à bouillir. Jetez-y les champignons. L'eau peut prendre une étrange couleur; évitez en ce cas de recycler l'eau pour votre potager. Deux tours de sabliers tiléen plus tard, pêchez les champignons à l'écumoire. Découpez-les en tranche et pressez-les à l'aide de votre solide couteau. Faites frire dix bons tours de sablier à la poêle, dans de l'huile de tournesole. Puis flambez-les avec cette même huile. Tenez-vous constament à l'écart des projections! Les champignons sont à présent presques inofensifs. Dans le plat à tarte, étalez la pate, les champignons, la sauce tomate, et soupoudrez de cacao. Mettez au four vingts tours bien comptés. C'est prêt!
-Service. La tarte aux Champignons Exotiques gagne à être servie avec de petites touches d'exotisme (un gnoblare sucré à l'orge par exemple). Une seule part par jour et par personne; les effets amusants de la tarte deviennent nocifs en trop grande quantité. Atention: les hallucinations temporaires (Dix battements de coeur) sont normales à chaque bouchée; les métamorphoses (tout aussi temporaires) et étincelles aussi. Mais l'arrêt cardiaque dénonce infailliblement l'insufisance du temps de cuisson ou le non-respect d'une étape! Etourdis, vigilance donc... Dégustez tiède ou frais, avec une tisane à la vanille par exemple. Il est tradition de porter, après le toast au chef, un toast au gobelin. Pour petits et grands, savants et artistes, nobles et roturiers: la Tarte aux Champignons Exotiques saura ravir tous les palais!
L'auteur tient à remercier tout particulièrement l'office nationale des forêts pour son aimable coopération, ainsi que la maison Saké.&.Sméogal pour ses excellents appats à gobelin. Il présente de plus toute ses condoléances à la tribue de Monsieur Tirk, connu pour son caractère joueur et son dévouement à la cause culinaire. La Tarte Aux Champigons Exotiques et les noms associés sont copyright 2517 pour tout le vieux monde, terres nordiques incluses. Dépot légal n°894251.
INGREDIENTS, MATERIEL ET COMPOSANTS ESSENTIELS:
Du cacao, de la pulpe de tomate, de l'huile de tournesole, un couteau très solide, un plat à tarte résistant aux acides (verre, gromril, etc...), un filet, un anneau précieux scintillant, des gants, des lunettes, une arme de tir (pistolet), votre matériel de cuisine habituel, un objet contordant à bout pointu, une corde solide et un panier à Champignon (osier renforcé). Une pate brisée, ou à défaut feuilletée (se référer à l'excellent Livre de cuisine tome 2: bases et broderies, du même auteur et chez les mêmes éditeurs [à paraître]).
PREPARATION, INSTRUCTIONS ET MISES EN GARDES:
- Mise en garde. Cette recette, bien que très goûtue, présente de forts risques de préparation. L'auteur décline toute résponsabilité en cas de non-respect des consignes de sécurités, ou de matériel défecteux.
-Etape 1: Chasse au gobelin. Rendez-vous dans votre coin à gobelin favori. Dissimulez-vous dans les branches d'un arbre, muni de votre filet et de votre objet contordant. Veillez à placer à la verticale de votre position, bien en vue, l'anneau brillant. Il vous reste à présent à attendre le gobelin (il est possible d'attirer le gobelin, toujours curieux, en heurtant violemment des casseroles). Lorsque le gobelin se penchera pour ramasser l'anneau, lancez-lui votre filet, puis, à l'aide de votre objet contordant, débarassez le gobelin de tous ses objets pointus et tranchants (et de l'anneau). Cette étape est essentielle! Le gobelin, très taquin, n'éprouvera aucun remord à faire rater votre recette à la première occasion. Notez que les dents du gobelin sont également des objets tranchants; l'appui de votre objet contordant vous sera sans doute nécessaire pour tuer dans l'oeuf toute facétie (en les lui les cassant par exemple). Ligotez ensuite rigoureusement le gobelin, en lui laissant les jambes libres et en confectionnant une laisse. Impressionner le gobelin par un tir de pistolet à ses pieds peut s'averer une bonne idée; lui tirer dans l'épaule risque de vous priver de sa coopération du fait de la fragile constitution du gobelin.
-Etape 2: Cueillette et écueils. Le gobelin est prêt à vous servir de guide. Il est important de rappeller au gobelin que quoi qu'il arrive, il passera devant et qu'il cueillera les champignons lui-même. Cette précaution permet de s'assurer que le gobelin n'incluera pas inopinément un squig dans la recette, contrant ainsi son naturel farceur. Précisez également que vous allez manger vous-même ces champignons. Ainsi conditionné, le gobelin va rapidement vous mener à une grotte farcie de champignons empoisonnés. Laissez en bout de laisse le gobelin les cueillir. Attention! Dès son entrée dans la grotte et jusqu'à la fin de la recette, le gobelin va tenter de se soustraire à sa réalisation en fuyant. Sanctionnez avec vigilance toute tentative à l'aide de l'objet contordant. Une fois une cueillette réalisée, déclarez au gobelin qu'il va goûter le premier. Si le gobelin prend une couleur mauve, c'est que vous avez déjoué une facétie. Il vous faut alors suggérer habilement au gobelin de ramener plus de champignon car il n'y en a pas assez pour deux. Sinon, passez directement à la suite de la recette. Entassez dans le panier à Champignon à l'aide de gants les Champignons (dans le cas où le gobelin a rougit, c'est à dire a pris une couleur violette cocasse, ne prenez en compte que la seconde brassée de champignon). Le gobelin a désormais perdu toute utilité; si son espièglerie ne vous a pas lassé, conservez-le pour une prochaine recette. Sinon, usez du bout pointu de l'objet contordant. Vous avez à présent suffisament de champignons commestibles ou presque pour la recette.
-Etape 3: Préparation et cuisson: Mettez les lunettes et conservez les gants tout au long de la préparation. Evitez de plus de trop vous pencher sur votre recette, les vapeurs de Champignons exotiques ont pafois de curieux effets, suceptibles de géner la réalisation de la recette. Dans une grande marmite, lavez à chaude eau les champignons, de manière soigneuse. Mettez ensuite cette marmitte, nettoyée et emplie d'eau, à bouillir. Jetez-y les champignons. L'eau peut prendre une étrange couleur; évitez en ce cas de recycler l'eau pour votre potager. Deux tours de sabliers tiléen plus tard, pêchez les champignons à l'écumoire. Découpez-les en tranche et pressez-les à l'aide de votre solide couteau. Faites frire dix bons tours de sablier à la poêle, dans de l'huile de tournesole. Puis flambez-les avec cette même huile. Tenez-vous constament à l'écart des projections! Les champignons sont à présent presques inofensifs. Dans le plat à tarte, étalez la pate, les champignons, la sauce tomate, et soupoudrez de cacao. Mettez au four vingts tours bien comptés. C'est prêt!
-Service. La tarte aux Champignons Exotiques gagne à être servie avec de petites touches d'exotisme (un gnoblare sucré à l'orge par exemple). Une seule part par jour et par personne; les effets amusants de la tarte deviennent nocifs en trop grande quantité. Atention: les hallucinations temporaires (Dix battements de coeur) sont normales à chaque bouchée; les métamorphoses (tout aussi temporaires) et étincelles aussi. Mais l'arrêt cardiaque dénonce infailliblement l'insufisance du temps de cuisson ou le non-respect d'une étape! Etourdis, vigilance donc... Dégustez tiède ou frais, avec une tisane à la vanille par exemple. Il est tradition de porter, après le toast au chef, un toast au gobelin. Pour petits et grands, savants et artistes, nobles et roturiers: la Tarte aux Champignons Exotiques saura ravir tous les palais!
L'auteur tient à remercier tout particulièrement l'office nationale des forêts pour son aimable coopération, ainsi que la maison Saké.&.Sméogal pour ses excellents appats à gobelin. Il présente de plus toute ses condoléances à la tribue de Monsieur Tirk, connu pour son caractère joueur et son dévouement à la cause culinaire. La Tarte Aux Champigons Exotiques et les noms associés sont copyright 2517 pour tout le vieux monde, terres nordiques incluses. Dépot légal n°894251.
Anton von Adeldoch, Noble du Sudenland, lien vers l'aventure en cours: http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 380#p97380
Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges
Fr.N.
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Re: Leçon de cuisine, tome un
Le fricot de Skink
Il vous faut (pour une personne) :
750 g de serpent
Du sang humain
1 c. à soupe saindoux
1 oignon
1 echalote
1 c. à soupe de farine
1 gousses d'Ail
1 feuilles de laurier
1 gouttes de tabasco
poivre
sel, poivre
Tout d'abord, attacher soigneusement un humain et égorgez-le. Recueillez soigneusement tout le sang qui coule. Le surplus pourra être mélangé à du vin pour accompagné.
Ensuite, achetez un Skink au marché à esclaves du coin. Attention, c'est dangereux, la bête peut mordre ou tenter de s'échapper.
Le Skink doit être écorché, vidé et coupé en tronçons. Pelez l'oignon et l'échalote et coupez les en rondelles. Pelez l'ail et hacher finement. Faites fondre le saindoux dans une marmite.
Faites dorer les tronçons de Skink, à feu vif dans le saindoux. Quand ils sont bien dorés, sortez les et réserver. Faites revenir l'oignon et l'échalote dans la graisse. Quand ils sont devenus transparents, saupoudrez les de farine pour faire un roux blond, sans cesser de remuer, inclure progressivement un tiers du sang humain.
Ajoutez l'ail haché. Remettez les morceaux de Skink dans la marmite. Assaisonnez et ajouter un peu du sang restant. Couvrez et cuire 4 heures, à feu modéré. Ajoutez du sang humain au fur et à mesure de l'évaporation. Servez très chaud.
Cette recette demande de la minutie et aucun sens moral, elle n'est donc pas pour tout le monde. Elle fera toutefois la joie de vos invités par son goût si exotique et épicé.
Il vous faut (pour une personne) :
750 g de serpent
Du sang humain
1 c. à soupe saindoux
1 oignon
1 echalote
1 c. à soupe de farine
1 gousses d'Ail
1 feuilles de laurier
1 gouttes de tabasco
poivre
sel, poivre
Tout d'abord, attacher soigneusement un humain et égorgez-le. Recueillez soigneusement tout le sang qui coule. Le surplus pourra être mélangé à du vin pour accompagné.
Ensuite, achetez un Skink au marché à esclaves du coin. Attention, c'est dangereux, la bête peut mordre ou tenter de s'échapper.
Le Skink doit être écorché, vidé et coupé en tronçons. Pelez l'oignon et l'échalote et coupez les en rondelles. Pelez l'ail et hacher finement. Faites fondre le saindoux dans une marmite.
Faites dorer les tronçons de Skink, à feu vif dans le saindoux. Quand ils sont bien dorés, sortez les et réserver. Faites revenir l'oignon et l'échalote dans la graisse. Quand ils sont devenus transparents, saupoudrez les de farine pour faire un roux blond, sans cesser de remuer, inclure progressivement un tiers du sang humain.
Ajoutez l'ail haché. Remettez les morceaux de Skink dans la marmite. Assaisonnez et ajouter un peu du sang restant. Couvrez et cuire 4 heures, à feu modéré. Ajoutez du sang humain au fur et à mesure de l'évaporation. Servez très chaud.
Cette recette demande de la minutie et aucun sens moral, elle n'est donc pas pour tout le monde. Elle fera toutefois la joie de vos invités par son goût si exotique et épicé.
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Re: Leçon de cuisine, tome un
Le sujet d'aujourd'hui est particulier. En effet, sa saveur a été de tout temps considéré comme LE plat gastronomique par excellence. En entendant son nom, les halfings se mettent à pleurer et le froid cuisinier elfe attrape un air réveur. Mais d'où vient cette recette qui fait frémir le monde entier me direz-vous? Ma foi, ce n'est pas sans amusement que je vous annonce qu'il nous vient tout droit des temples de Lustrie! Etonnant non? Je pourrais vous conter l'histoire de sa découverte, les courses poursuites endiablées et mortelles entre les cuisiniers tiléens héroïques qui donnèrent leur vie pour que s'échappe une copie. Je pourrais chuchoter dans le froid de la nuit le nom du seigneur endormit qui seul posséde l'entière puissance de cette recette. Mais à quoi bon? La version que je vous en donne est une version éxpurgée, simplifiée, sans protocole ni blabla. Mais elle est avant tout incomplète. Car du fond de son sommeil éternel, celui que l'on nomme en saurien et en secret le maître-queue des galaxies a enfermé à double tour le secret du final de la recette. Qui sait? Un jour les académies de cuisines de tous les peuples, dont les étudiants planchent invariablement sur la recherche du problème, ou bien quelque grand Maître en cuisine, aura l'illumination, et alors des temps de joie se feront. En attendant ce jour béni des dieux, chers amis, ce n'est pas sans plaisir ni fierté que je vous tranmet ici la recette multimilénaire de L'Ambroisie des Anciens.
INGREDIENTS:
Les ingrédients se devront d'être d'une finesse exemplaire. Le sucre d'abord. Une roquille du cristal le plus fin. Trois quarts de possons de la creme épaisse d'un bovin exempte de toute souillure. Cinq pouce cubes d'un lait léger et tout frais tiré. Les épices de territoires lointains sont essenciels, notament le fruit divin de la planifolia, une orchidée lianescente présente dans les terres chaudes du sud: le tlilxochitl, ou caxixanath. C'est le Lobus oblongus aromaticus de nos amis les académiciens. Il est entendu qu'à défaut, le fruit du pompona peut "faire l'affaire" selon les termes de la grande Marie-Antoine Cachême: il est évident que la médiocrité peut elle aussi se meler de cuisine; mais je lui conseillerais quand à moi la théologie, car c'est là un domaine où les indigestions ne sont mortelles que pour l'âme. Les instruments de travail seront d'argent aussi pur que le permet un bon usage.
PREPARATION:
-Presser délicatement l'épice pour en recueillir le jus, dilué éventuelement dans du miel si les ingrédients font défauts du fait de leur prix et de leur rareté. Il est clair que chacun est libre d'abâtir comme il le souhaite ce que je souhaite ici transmettre. Faites baigner chacun des ingrédients et des instruments dans un bain de glace pure le temps d'un quart de tour de Gnomon. L'amateur se passera bien sûr de ces finasseries et passera sans frémir à l'étape suivante; mais il est prévenu.
-En penchant légerement la bassine, battre la crême pendant trois quart d'écoulement de clepsydre d'Alep. Il est possible de réaliser cette action de façon magique, sans se fatiguer. Contentons-nous de dire que ces instruments démontre plus l'incompétence de celui qui les manie que son intelligence. La crême va àprésent délicatement attacher, et former de lyriques sillons. Incorporer délicatement les autres ingrédients par petites secousses (oui, on peut aussi tout verser d'un coup, oui, oui). Ceci est l'étape primordiale: homogénéiser sans gâcher. La moindre erreur est fatale!
-Et voici le moment fatidique: verser doucement votre merveille dans la poire métalique à pression. Agitez doucement. Pressez avec finesse la détente: il va émerger de l'orifice un trait d'albatre au goût parfumé, délice des papilles. Divin sur les fruits, les gataux et les patisseries. La poire permet un contrôle absolu, et garde fraîche l'innarable Ambroisie. Elle fonctionne toujours, est inépuisable. C'est l'outil des dieux, le prodige des anciens. Hélas! Vous l'aurez deviné, les recettes dérobées n'explicitent nullement comment créer cette poire, même si elles en donnent une description très précise. Aussi, il nous est impossible de consommer ce nectar pour l'instant. C'est triste, mais cette recette, si soignée et élégante, n'a pour l'instant nul avenir, jusqu'au retour des anciens ou jusqu'à ce que se déchirent la terre et les flots et quémerge un monde de douceur et de crême.
Je me dois de préciser, par rigueur, que l'année dernière, on a découvert par hasard au cours d'une réalisation de routine de la recette que la crême était consommable même sans la bombe, et que c'était bel et bien délicieux. L'auteur de cette découverte, le baron de Chantilly, en propose désormais à tout les repas. Je laisse aux lecteurs et à la postérité le soin d'apprécier cet outage fait à la gastronomie. Comme le répétait un grand homme: la nouriture est une chose beaucoup trop sérieuse pour être mangée par n'importe qui. Mais que mes lecteurs se rassurent: en attaquant la lecture de cet ouvrage, ils ont bel et bien prouvés qu'ils n'étaient pas n'importe qui!
INGREDIENTS:
Les ingrédients se devront d'être d'une finesse exemplaire. Le sucre d'abord. Une roquille du cristal le plus fin. Trois quarts de possons de la creme épaisse d'un bovin exempte de toute souillure. Cinq pouce cubes d'un lait léger et tout frais tiré. Les épices de territoires lointains sont essenciels, notament le fruit divin de la planifolia, une orchidée lianescente présente dans les terres chaudes du sud: le tlilxochitl, ou caxixanath. C'est le Lobus oblongus aromaticus de nos amis les académiciens. Il est entendu qu'à défaut, le fruit du pompona peut "faire l'affaire" selon les termes de la grande Marie-Antoine Cachême: il est évident que la médiocrité peut elle aussi se meler de cuisine; mais je lui conseillerais quand à moi la théologie, car c'est là un domaine où les indigestions ne sont mortelles que pour l'âme. Les instruments de travail seront d'argent aussi pur que le permet un bon usage.
PREPARATION:
-Presser délicatement l'épice pour en recueillir le jus, dilué éventuelement dans du miel si les ingrédients font défauts du fait de leur prix et de leur rareté. Il est clair que chacun est libre d'abâtir comme il le souhaite ce que je souhaite ici transmettre. Faites baigner chacun des ingrédients et des instruments dans un bain de glace pure le temps d'un quart de tour de Gnomon. L'amateur se passera bien sûr de ces finasseries et passera sans frémir à l'étape suivante; mais il est prévenu.
-En penchant légerement la bassine, battre la crême pendant trois quart d'écoulement de clepsydre d'Alep. Il est possible de réaliser cette action de façon magique, sans se fatiguer. Contentons-nous de dire que ces instruments démontre plus l'incompétence de celui qui les manie que son intelligence. La crême va àprésent délicatement attacher, et former de lyriques sillons. Incorporer délicatement les autres ingrédients par petites secousses (oui, on peut aussi tout verser d'un coup, oui, oui). Ceci est l'étape primordiale: homogénéiser sans gâcher. La moindre erreur est fatale!
-Et voici le moment fatidique: verser doucement votre merveille dans la poire métalique à pression. Agitez doucement. Pressez avec finesse la détente: il va émerger de l'orifice un trait d'albatre au goût parfumé, délice des papilles. Divin sur les fruits, les gataux et les patisseries. La poire permet un contrôle absolu, et garde fraîche l'innarable Ambroisie. Elle fonctionne toujours, est inépuisable. C'est l'outil des dieux, le prodige des anciens. Hélas! Vous l'aurez deviné, les recettes dérobées n'explicitent nullement comment créer cette poire, même si elles en donnent une description très précise. Aussi, il nous est impossible de consommer ce nectar pour l'instant. C'est triste, mais cette recette, si soignée et élégante, n'a pour l'instant nul avenir, jusqu'au retour des anciens ou jusqu'à ce que se déchirent la terre et les flots et quémerge un monde de douceur et de crême.
Je me dois de préciser, par rigueur, que l'année dernière, on a découvert par hasard au cours d'une réalisation de routine de la recette que la crême était consommable même sans la bombe, et que c'était bel et bien délicieux. L'auteur de cette découverte, le baron de Chantilly, en propose désormais à tout les repas. Je laisse aux lecteurs et à la postérité le soin d'apprécier cet outage fait à la gastronomie. Comme le répétait un grand homme: la nouriture est une chose beaucoup trop sérieuse pour être mangée par n'importe qui. Mais que mes lecteurs se rassurent: en attaquant la lecture de cet ouvrage, ils ont bel et bien prouvés qu'ils n'étaient pas n'importe qui!
Re: Leçon de cuisine, tome un
Mesdames et monsieurs vous allez aujoud'hui faie la connaissance de la recette préférée de tous les nobles richissimes qui peuplent le vieux monde ! J'ai pu gouter ce met si particulier dans ma jeunesse de émeji, ce fut une expérience très enrichissante ! Sachant que le plus dur dans pour préparer ce plat est de se procurer un four assez grand...
Bien, sans m'éterniser, voilà la recette si couteuse de l'olivette à l'ornigust.
Ingrédients:
- une grosse olive noire de tilée
- un moineau
- un pigeon
- une buse
- un condor
- un dragon
Préparation:
1) Commencez par plumer, décapiter, évider toutes les choses volantes, afin qu'elles soient prêtes pour la suite de la recette.
2) La grande partie de la préparation n'est qu'un simple jeu d'emboitement : placez l'olive dans le moineau, placez le moineau dans le pigeon, placez le pigeon dans la buse, placez la buse dans le condor, et le condor dans le dragon.
3) Enfournez le tout dans le four préalablement construit pour l'occasion, et laissez cuir toute une nuit en arrosant régulièrement d'eau salée et poivrée.
4) Une fois la cuisson terminée, récupérez l'olive placée dans le moineau, servez-là de préférence accompagnée d'une goutte de vinaigre sucré.
Attention, il s'agit là d'un met délicat, il faut donc le déguster avec douceur et concentration.
Bien, sans m'éterniser, voilà la recette si couteuse de l'olivette à l'ornigust.
Ingrédients:
- une grosse olive noire de tilée
- un moineau
- un pigeon
- une buse
- un condor
- un dragon
Préparation:
1) Commencez par plumer, décapiter, évider toutes les choses volantes, afin qu'elles soient prêtes pour la suite de la recette.
2) La grande partie de la préparation n'est qu'un simple jeu d'emboitement : placez l'olive dans le moineau, placez le moineau dans le pigeon, placez le pigeon dans la buse, placez la buse dans le condor, et le condor dans le dragon.
3) Enfournez le tout dans le four préalablement construit pour l'occasion, et laissez cuir toute une nuit en arrosant régulièrement d'eau salée et poivrée.
4) Une fois la cuisson terminée, récupérez l'olive placée dans le moineau, servez-là de préférence accompagnée d'une goutte de vinaigre sucré.
Attention, il s'agit là d'un met délicat, il faut donc le déguster avec douceur et concentration.
- Anton
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- Profil : Venez découvrir mon livre de recette http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 177&t=3179
Re: Leçon de cuisine, tome un
Voyez-vous, il arrive dans une vie aventureuse qu'on se retrouve dans une situation tellement cocasse que les bardes en font une chanson. Et bien, cher lecteur, sachez que le véritable cuisinier, lui, n'hésite pas à en faire tout un plat! Le tout est d'avoir de la chance pour les ingrédients, et surtout de L'A-PRO-POS. Voila le maître mot.
Cette recette est de ma composition personnelle. Les conditions de sa création et donc les circonstances de préparations sont si délicates que je doute qu'aucun d'entre vous n'ai l'occasion de l'essayer. Mais baste, je la note toujours, ne serait-ce que pour mémoire: ce n'est pas tous les livres qui proposent l'incomparable Dragon Auto-Mitonné!
- PREPARATION PREALABLE:
Je vous l'ai déjà dit, les bonnes préparations font les bonnes recettes; avec du matériel mal entretenu, vous aurez des produits de mauvaise qualité. Ici, la préparation reste cruciale. Je ne vous cache pas qu'il s'agit d'une recette de haute voltige, comportant certains risques.
Tout d'abord, choisissez un pic d'ascension hyper-solide avec extrémité plante-piton(nous recommandons le pic mithrill* de nos partenaires Fortubras & Co), ainsi qu'un filin de 20m en acier doublé de mithrill. Deux longue tige en acier de 1m munies de boucles à 20cm des extrémités, et un mini treuil à accrocher à l'une d'elle. Ensuite, couvrez-vous entierement d'une protection anti-acide (intervention divine, armure hyper-complete Grossbil*, estomac d'ogre,...) y compris les yeux (évitez les lunettes trop sombres cependant). Une lampe Tempête pour tempête des désolation du nord est essentielle. Attention: toute surface de peau à nu représentera une gène lors de la réalisation de la recette, compte tenu de la perte du membre qui en résulterait. Vigilance!
Repérez ensuite, au bord d'un précipice en montagne, un terrain de chasse à dragon.
-INGREDIENTS:
Un necessaire à assaisonnement, tel que décrit dans la partie Ragoût (Tome 2 à paraître); de la menthe. Carottes en rondelles, ou chataîgnes (remplir un sac à peu près de votre gabarit avec ces ingrédients). Un dragon vivant, adulte (mûr mais toujours ver comme aimait à répéter mon ami Bilbau), ayant faim ou une MJ susceptible (dans ce cas, veillez à la taquiner suffisament pour dépasser le stade fosse à tentacules sans aller jusqu'au stade météorite)(si la MJ vous inflige un aubergiste, reportez-vous à notre première recette). Du poivre, à mettre dans les poches.
- PRIME PARTIE: INGURGITATION
Cette partie comporte une difficultés majeures. Posté en surplomb, muni de son matériel et tenant femement son sac d'ingrédient, le cuisinier devra faire face au dragon et se faire avaler. Evidement, pour réussir la recette, il y a un truc: l'idée est d'atterrir dans l'estomac sans mourir. Voilà trois ecueils que j'ai noté pour vous, afin d'accomplir cette recette en toute sérénité:
1- Veiller à sauter soi-même dans la gueule (d'où la nécesaire prise de hauteur). En effet, les tendres mimines du gentil sang-froid sont un peu rudes avec la nouriture, et ont tendance à mettre le dosage de force entre haché et en bouillie. Vous saisissez l'inconvenient pour le préparateur.
2- Une fois dans la bouche, ne pas s'attarder! Les dents sont pointues et, si le dragon aime gober l'humain, il veille aussi à tenir sa machoire en forme. De toute façon, vous aurez le temps d'examiner ces dents de plus près par la suite.
3- Sous le coup de l'entousiasme et de l'excitation, on peut faire bien des bétises; aussi, n'oubliez pas votre sac! Sans assaisonnement, le dragon reste décidement bien fade. Remarquez que prendre le materiel est tout aussi important. Notament si vous tenez à être en vie quand on mangera votre dragon.
-PARTIE SECONDE: AVENTURES GLOTTESQUES
Vous voici dans la gueule du coup, au coeur du problème. Ne perdez pas de temps! Les fluides digestifs dragonnesques sont extremements efficaces. Laissez votre sac, les ingrédients se dissolveront d'eux même dans la paroi. A l'aide de votre pic, plantez vigoureusement une barre dans l'estomac du dragon. Empoignez-le ferment, il est probable que le dragon fera tout pour vous réduire en bouillie depuis l'extérieur, quitte à vous régurgiter. Accrochez une extrémité du filin au piton, puis, sans lacher le cable, commencez à escalader la gorge. Limitez l'usage du pic au strict nécessaire, le dragon est sensible aux piqures, et ne rigole pas avec ça.
Une fois arrivé, levez la tête; vous apercevrez juste au-dessus de la glotte une cavité rougeoyante: c'est d'ici que sort le feu du dragon, qu'il dirige en jet avec sa langue évidement ignifurgé. Ce qui n'est pas votre cas; aussi, faites-vous discrets!
L'instant se fait délicat. Faites passer le filin dans la boucle du second piton, puis plantez-le vivement et profondément dans la langue. Sautez ensuite rapidement dans l'estomac. A ce stade, il est possible que votre lampe et vos habits commencent à fondre. En ce cas, notre conseil est: hâtez-vous! N'oubliez pas le cable en tout cas.
La suite est enfantine, et connue comme le houx blanc. Ou le gnou. Enfin bref. Accrochez au treuil l'extremité du cable, puis commencez à tendre la chose. Selon un principe mécanique simple, cela va tirer la langue vers l'estomac, en lui donnant la forme d'un C. Bloquez le treuil, remontez la gorge, placez-vous sous la langue, et libérez votre poivre. Le dragon, éternuant, va vous propulser à l'extérieur, et déchaîner le feu du dragon. Mais -suprême habilieté- plutôt que de vous suivre, le jet, redirigé par la langue courbée, va droit à l'estomac! Or, celui-ci n'est pas à l'épreuve du feu.
Receptionnez-vous en douceur (les cuisiniers moins lestes, ou ayant abusé de l'aubergiste, adopteront la variante avec parachute), et assistez au rpas qui vous vient tout cuit dans le bec.
Attention, sous les écailles parfois glacées, la chair est brûlante! Attendez sagement que cela refroidisse pour ouvrir la carcasse (Fortubras & Co. proposent un excellent Ouvre-Dragon Familial* à un prix très raisonnable), et déguster en famille, entre ami ou en tribu!
-ERREURS ET MALADRESSES:
Afin de vous faciliter la tâche, je joint ici les erreurs les plus souvent commises lors de la préparation de cette recette, et qui généralement changent le cuisinier étourdi ou maladroit en recette pour dragon (ironie du sort?):
- UN SEUL dragon à la fois! N'ayez pas les yeux plus gros que le ventre!
- Ne pas confondre sel et poivre. C'est bête, mais ici, fatal.
- Ne vous évanouissez pas d'émotion dans le dragon!
- Ne consommez pas par vengeance le dragon qui a mangé votre frère une heure plus tôt. Attendez un peu. Les dieux sont pas fan de cannibalisme incestueux (Sauf dispenses spéciales pour vengeance nordique et coutumes océaniques)
- N'invitez pas la MJ à goûter votre recette avec un air satisfait.
- Fuyez comme la peste les dragons sorciers ou qui ont l'air très inteligents.
- Aprenez bien la recette: pas question d'avoir un trou dans l'estomac!
Et il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un apetit de Dragon!
* Marque déposée
Sic Tanquam Habitus Id est: copiright et tout lblabla pour la recette. La blague du ver est propriété de Saqué & Gol, un Apetit de Dragon est copiright VON ADELDOCH pour tout le vieux monde, Terres Chaotiques inclues
Remerciement sincères et dédicaces à une MJ appréciée, malgrès nos insinuations, à sa juste valeur
Edité à Nuln, exemplaire n°0000001
Cette recette est de ma composition personnelle. Les conditions de sa création et donc les circonstances de préparations sont si délicates que je doute qu'aucun d'entre vous n'ai l'occasion de l'essayer. Mais baste, je la note toujours, ne serait-ce que pour mémoire: ce n'est pas tous les livres qui proposent l'incomparable Dragon Auto-Mitonné!
- PREPARATION PREALABLE:
Je vous l'ai déjà dit, les bonnes préparations font les bonnes recettes; avec du matériel mal entretenu, vous aurez des produits de mauvaise qualité. Ici, la préparation reste cruciale. Je ne vous cache pas qu'il s'agit d'une recette de haute voltige, comportant certains risques.
Tout d'abord, choisissez un pic d'ascension hyper-solide avec extrémité plante-piton(nous recommandons le pic mithrill* de nos partenaires Fortubras & Co), ainsi qu'un filin de 20m en acier doublé de mithrill. Deux longue tige en acier de 1m munies de boucles à 20cm des extrémités, et un mini treuil à accrocher à l'une d'elle. Ensuite, couvrez-vous entierement d'une protection anti-acide (intervention divine, armure hyper-complete Grossbil*, estomac d'ogre,...) y compris les yeux (évitez les lunettes trop sombres cependant). Une lampe Tempête pour tempête des désolation du nord est essentielle. Attention: toute surface de peau à nu représentera une gène lors de la réalisation de la recette, compte tenu de la perte du membre qui en résulterait. Vigilance!
Repérez ensuite, au bord d'un précipice en montagne, un terrain de chasse à dragon.
-INGREDIENTS:
Un necessaire à assaisonnement, tel que décrit dans la partie Ragoût (Tome 2 à paraître); de la menthe. Carottes en rondelles, ou chataîgnes (remplir un sac à peu près de votre gabarit avec ces ingrédients). Un dragon vivant, adulte (mûr mais toujours ver comme aimait à répéter mon ami Bilbau), ayant faim ou une MJ susceptible (dans ce cas, veillez à la taquiner suffisament pour dépasser le stade fosse à tentacules sans aller jusqu'au stade météorite)(si la MJ vous inflige un aubergiste, reportez-vous à notre première recette). Du poivre, à mettre dans les poches.
- PRIME PARTIE: INGURGITATION
Cette partie comporte une difficultés majeures. Posté en surplomb, muni de son matériel et tenant femement son sac d'ingrédient, le cuisinier devra faire face au dragon et se faire avaler. Evidement, pour réussir la recette, il y a un truc: l'idée est d'atterrir dans l'estomac sans mourir. Voilà trois ecueils que j'ai noté pour vous, afin d'accomplir cette recette en toute sérénité:
1- Veiller à sauter soi-même dans la gueule (d'où la nécesaire prise de hauteur). En effet, les tendres mimines du gentil sang-froid sont un peu rudes avec la nouriture, et ont tendance à mettre le dosage de force entre haché et en bouillie. Vous saisissez l'inconvenient pour le préparateur.
2- Une fois dans la bouche, ne pas s'attarder! Les dents sont pointues et, si le dragon aime gober l'humain, il veille aussi à tenir sa machoire en forme. De toute façon, vous aurez le temps d'examiner ces dents de plus près par la suite.
3- Sous le coup de l'entousiasme et de l'excitation, on peut faire bien des bétises; aussi, n'oubliez pas votre sac! Sans assaisonnement, le dragon reste décidement bien fade. Remarquez que prendre le materiel est tout aussi important. Notament si vous tenez à être en vie quand on mangera votre dragon.
-PARTIE SECONDE: AVENTURES GLOTTESQUES
Vous voici dans la gueule du coup, au coeur du problème. Ne perdez pas de temps! Les fluides digestifs dragonnesques sont extremements efficaces. Laissez votre sac, les ingrédients se dissolveront d'eux même dans la paroi. A l'aide de votre pic, plantez vigoureusement une barre dans l'estomac du dragon. Empoignez-le ferment, il est probable que le dragon fera tout pour vous réduire en bouillie depuis l'extérieur, quitte à vous régurgiter. Accrochez une extrémité du filin au piton, puis, sans lacher le cable, commencez à escalader la gorge. Limitez l'usage du pic au strict nécessaire, le dragon est sensible aux piqures, et ne rigole pas avec ça.
Une fois arrivé, levez la tête; vous apercevrez juste au-dessus de la glotte une cavité rougeoyante: c'est d'ici que sort le feu du dragon, qu'il dirige en jet avec sa langue évidement ignifurgé. Ce qui n'est pas votre cas; aussi, faites-vous discrets!
L'instant se fait délicat. Faites passer le filin dans la boucle du second piton, puis plantez-le vivement et profondément dans la langue. Sautez ensuite rapidement dans l'estomac. A ce stade, il est possible que votre lampe et vos habits commencent à fondre. En ce cas, notre conseil est: hâtez-vous! N'oubliez pas le cable en tout cas.
La suite est enfantine, et connue comme le houx blanc. Ou le gnou. Enfin bref. Accrochez au treuil l'extremité du cable, puis commencez à tendre la chose. Selon un principe mécanique simple, cela va tirer la langue vers l'estomac, en lui donnant la forme d'un C. Bloquez le treuil, remontez la gorge, placez-vous sous la langue, et libérez votre poivre. Le dragon, éternuant, va vous propulser à l'extérieur, et déchaîner le feu du dragon. Mais -suprême habilieté- plutôt que de vous suivre, le jet, redirigé par la langue courbée, va droit à l'estomac! Or, celui-ci n'est pas à l'épreuve du feu.
Receptionnez-vous en douceur (les cuisiniers moins lestes, ou ayant abusé de l'aubergiste, adopteront la variante avec parachute), et assistez au rpas qui vous vient tout cuit dans le bec.
Attention, sous les écailles parfois glacées, la chair est brûlante! Attendez sagement que cela refroidisse pour ouvrir la carcasse (Fortubras & Co. proposent un excellent Ouvre-Dragon Familial* à un prix très raisonnable), et déguster en famille, entre ami ou en tribu!
-ERREURS ET MALADRESSES:
Afin de vous faciliter la tâche, je joint ici les erreurs les plus souvent commises lors de la préparation de cette recette, et qui généralement changent le cuisinier étourdi ou maladroit en recette pour dragon (ironie du sort?):
- UN SEUL dragon à la fois! N'ayez pas les yeux plus gros que le ventre!
- Ne pas confondre sel et poivre. C'est bête, mais ici, fatal.
- Ne vous évanouissez pas d'émotion dans le dragon!
- Ne consommez pas par vengeance le dragon qui a mangé votre frère une heure plus tôt. Attendez un peu. Les dieux sont pas fan de cannibalisme incestueux (Sauf dispenses spéciales pour vengeance nordique et coutumes océaniques)
- N'invitez pas la MJ à goûter votre recette avec un air satisfait.
- Fuyez comme la peste les dragons sorciers ou qui ont l'air très inteligents.
- Aprenez bien la recette: pas question d'avoir un trou dans l'estomac!
Et il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un apetit de Dragon!
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Sic Tanquam Habitus Id est: copiright et tout lblabla pour la recette. La blague du ver est propriété de Saqué & Gol, un Apetit de Dragon est copiright VON ADELDOCH pour tout le vieux monde, Terres Chaotiques inclues
Remerciement sincères et dédicaces à une MJ appréciée, malgrès nos insinuations, à sa juste valeur
Edité à Nuln, exemplaire n°0000001
Modifié en dernier par Anton le 23 août 2011, 11:13, modifié 1 fois.
Anton von Adeldoch, Noble du Sudenland, lien vers l'aventure en cours: http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 380#p97380
Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges
Fr.N.
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Re: Leçon de cuisine, tome un
Je vous pose la question lecteurs, lectrices: qu'est-ce qui est plus insupportable qu'un révolutionnaire? Plus lâche qu'un gobelin? Plus puant qu'un Stryge? Plus goûtu qu'une elfe? Un homme-rat bien sûr!
Je vois d'ici les mines dégoûtées: un rat? Mon dieu quelle horreur! On dit que même les vampires n'en veulent pas!
Et bien, l'heure est venue de réhabiliter nos non-amis à fourure, pour leur rendre la place qui leur est légitime: le garde-manger. Et pour les incrédules, ceci saura les convaicre: ma Tête de rat aux fourmis et au miel sur son lit de rondelles de queues pannées a remporté à deux reprises le Grand Trophé Culinaire de Tilée*... Adaptée d'une recette traditionnelle naine, elle saura changer en bien bien des opinions.
Matériel et Ingrédients:
Il vous faut:
-Votre matériel habituel de cuistot. Du miel, idéalement d'accacia (le pin ne compense que difficilement l'âpretée naturelle du skavens). Un bouchon de liège.
-Un marteau, de longs clous de huit pouces chacun, un engin pour chien de cuir et bois qui l'empêche de se gratter les oreilles, un entonnoire et une foreuse (idéalement, une trépaneuse).
-De la panure de Tilée, deux citrons. Du savon au miel.
-Des gants extrêment épais, une belle pièce de malepierre (qualité médiocre), un fil solide mais extra-fin. Une poulie.
-L'ineffable objet contordant (bout pointu en option, selon la variante adoptée), ainsi qu'une longue aiguille en acier.
Précautions d'usage:
Notez bien que la malepierre, les couteaux et le skaven sont des objets dangereux à manier avec les précautions d'usages (repectivement gants & lunettes, gants, et objet contordant). Brûlez ou vendez les gants après usage, concervez l'objet contordant pour une recette future.
Etape un: récupération du dernier ingrédient
Il est fort à parier que votre boucher habituel, en dépit de tout son savoir-faire en matière de boeufs, moutons et autres, ne soit pas à la pointe de l'alimentation gastronomique moderne; par conséquent, le boucher étant usuellement costaud et bien armé, entrer dans sa boutique en lui demandant du rat n'est pas sans présenter certains risques. Aussi, voici une méthode bien pratique et à retenir pour attrapper vous-même votre rongeur. Cette méthode rappelera deux trois souvenirs aux connaisseurs qui ont déjà testé notre fabuleuse Tarte aux champignons exotiques [in volume 1].
Dans un endroit un peu isolé, repérez un terrier large à proximité d'un arbre feuillu au pied duquel pousse un buisson (laurier, fougère, etc...). Clouez la poulie dans le buisson, faites passer le fil à l'intérieur, dont vous raccorderez ensuite une extremité à la malpierre (voir nos précautions d'usage). Posez la malepierre à quelques pas devant le terrier, puis montez à l'arbre vous dissimuler dans les branches basses en vous munissant de la seconde extrémité du fil et de l'objet contordant.
Patientez tranquilement; le rongeur est méfiant, et il attendra peut-être même la tombée de la nuit pour s'aventurer à l'extérieur. Il est également possible qu'il sorte d'un autre terrier: soyez tranquilles, cela ne modifie en rien le protocole. Notez que si la bête envoit un esclave, vous devrez changer de terrier: il a sut déjouer votre plan. (sauf si l'esclave peut-être utiliusé dans une autre recette, bien sûr!).
Lorsqu'il ne sera plus qu'à un pied et demi de la pierre, tirez un coup brusque sur la ficelle, de maniere à faire venir la pierre vers vous. Procédez ainsi pied après pied (notez que le skaven, même s'il se fait méfiant, finira toujours par venir: s'il n'a pas envoyé d'esclave c'est que de toute façon il est pauvre, stupide ou désespéré, états souvent finements entremêlés dans le monde du dessous). Lorsqu'il sera à votre verticale, basculez l'objet contordant sur son dos suffisament violamment pour le mettre à terre (Variante n°2: tuez-le). Attention, quelque soit la méthode choisie, faites attention à sa tête et à sa queue, sans quoi la recette est perdue!
Si vous suivez la variante 1, fracassez-lui allegrement les jambes pour l'empêcher de s'enfuir, gâchant ainsi égoistement votre recette. Ne lui coupez pas encore la queue, qui doit rester la plus fraîche possible; liez-la simplement avec votre fil sur elle-même, en une boucle harmonieuse. Jetez ensuite un oeil à sa tête: si elle est munie de cornes, appliquez instantanément la variante n°2! La recette n'en sera toutefois que plus amusante, et l'effet de présentation embelli.
Etape deux: préparation de la tête.
A proximité d'une fourmilière, clouez chacun des membres du dernier ingrédient au sol, en dirigeant la gueule vers son entrée. La spécificité de la variante 1 est bien sûr que cela est plus ludique puisque la saleté malfaisante est toujours en vie. Mettez à la bête l'appareil à chien. Forez ensuite sa boîte cranienne, puis mettez dans le trou l'extrémité de l'entonnoire. Enfoncez l'aiguille (elle doit normalement ressortir par la bouche) puis retirez-la. Il est à noter que la dextérité du chef se mesure à sa capacité à garder le rongeur en vie le plus possible.
Versez le miel dans l'entonnoire, puis clouez la langue au sol (munissez-vous de gants, les dents du rongeur sont dangereuses!). Faites un parcours de miel depuis la langue (incluse) jusqu'aux fourmis. Pendant qu'elles remontent le parcours, faites chauffer votre four portatif. En théorie, les fourmis remonteront jusqu'au crâne, l'objet pour chien garantissant qu'elles ne se perdront pas dans le pelage.
Lorsqu'elles ont envahies la boîte cranienne et l'ont un peu vidée (visible via l'entonnoire), retirez ce derniez, enfoncez le bouchon, décapitez le rat et posez sa tête dans un plat. Dépêchez-vous d'enfourner pour conserver le maximum de fourmis!. Pendant le cuisson, coupez la queue en fines tranches, recouvrez-les de panure, puis commencez de les passer à la poêle.
Lorsque le bouchon saute du fait de la pression interne ("plop!"), sortez la tête du four et lavez-la aussitôt à l'eau savonnée au miel: étape essentielle. Remettez-la à cuire le temps de friture des rondelles de queue restantes.
Dans un grand plat, posez la tête et entourez-la des rondelles. Arrosez ces dernières de citron, et servez avec des haricots (variante 1) ou des potimarrons (variante 2, indubitablement plus sèche mais aussi croustillante). Servez encore chaud pour le plaisir de tous (on veillera à rationner les parts de tête cornue du fait de la malpierre).
Bon appétit!
Alors... convaincus?
*Marque déposée
Une fois de plus les auteurs tiennent à signifier leur gratitude à MJ Déistra et à un Skavens, dont les idées originales dans le domaine de la torture ne cessent d'alimenter notre imagination.
Merci également à la famille Fortdubras pour sa science de la cuisson de rat.
La Tête de rat aux fourmis et au miel sur son lit de rondelles de queues pannées est copyright Von AdeldochTm pour tout le vieux monde, Lustrie incluse
Licence n°7500654
Je vois d'ici les mines dégoûtées: un rat? Mon dieu quelle horreur! On dit que même les vampires n'en veulent pas!
Et bien, l'heure est venue de réhabiliter nos non-amis à fourure, pour leur rendre la place qui leur est légitime: le garde-manger. Et pour les incrédules, ceci saura les convaicre: ma Tête de rat aux fourmis et au miel sur son lit de rondelles de queues pannées a remporté à deux reprises le Grand Trophé Culinaire de Tilée*... Adaptée d'une recette traditionnelle naine, elle saura changer en bien bien des opinions.
Matériel et Ingrédients:
Il vous faut:
-Votre matériel habituel de cuistot. Du miel, idéalement d'accacia (le pin ne compense que difficilement l'âpretée naturelle du skavens). Un bouchon de liège.
-Un marteau, de longs clous de huit pouces chacun, un engin pour chien de cuir et bois qui l'empêche de se gratter les oreilles, un entonnoire et une foreuse (idéalement, une trépaneuse).
-De la panure de Tilée, deux citrons. Du savon au miel.
-Des gants extrêment épais, une belle pièce de malepierre (qualité médiocre), un fil solide mais extra-fin. Une poulie.
-L'ineffable objet contordant (bout pointu en option, selon la variante adoptée), ainsi qu'une longue aiguille en acier.
Précautions d'usage:
Notez bien que la malepierre, les couteaux et le skaven sont des objets dangereux à manier avec les précautions d'usages (repectivement gants & lunettes, gants, et objet contordant). Brûlez ou vendez les gants après usage, concervez l'objet contordant pour une recette future.
Etape un: récupération du dernier ingrédient
Il est fort à parier que votre boucher habituel, en dépit de tout son savoir-faire en matière de boeufs, moutons et autres, ne soit pas à la pointe de l'alimentation gastronomique moderne; par conséquent, le boucher étant usuellement costaud et bien armé, entrer dans sa boutique en lui demandant du rat n'est pas sans présenter certains risques. Aussi, voici une méthode bien pratique et à retenir pour attrapper vous-même votre rongeur. Cette méthode rappelera deux trois souvenirs aux connaisseurs qui ont déjà testé notre fabuleuse Tarte aux champignons exotiques [in volume 1].
Dans un endroit un peu isolé, repérez un terrier large à proximité d'un arbre feuillu au pied duquel pousse un buisson (laurier, fougère, etc...). Clouez la poulie dans le buisson, faites passer le fil à l'intérieur, dont vous raccorderez ensuite une extremité à la malpierre (voir nos précautions d'usage). Posez la malepierre à quelques pas devant le terrier, puis montez à l'arbre vous dissimuler dans les branches basses en vous munissant de la seconde extrémité du fil et de l'objet contordant.
Patientez tranquilement; le rongeur est méfiant, et il attendra peut-être même la tombée de la nuit pour s'aventurer à l'extérieur. Il est également possible qu'il sorte d'un autre terrier: soyez tranquilles, cela ne modifie en rien le protocole. Notez que si la bête envoit un esclave, vous devrez changer de terrier: il a sut déjouer votre plan. (sauf si l'esclave peut-être utiliusé dans une autre recette, bien sûr!).
Lorsqu'il ne sera plus qu'à un pied et demi de la pierre, tirez un coup brusque sur la ficelle, de maniere à faire venir la pierre vers vous. Procédez ainsi pied après pied (notez que le skaven, même s'il se fait méfiant, finira toujours par venir: s'il n'a pas envoyé d'esclave c'est que de toute façon il est pauvre, stupide ou désespéré, états souvent finements entremêlés dans le monde du dessous). Lorsqu'il sera à votre verticale, basculez l'objet contordant sur son dos suffisament violamment pour le mettre à terre (Variante n°2: tuez-le). Attention, quelque soit la méthode choisie, faites attention à sa tête et à sa queue, sans quoi la recette est perdue!
Si vous suivez la variante 1, fracassez-lui allegrement les jambes pour l'empêcher de s'enfuir, gâchant ainsi égoistement votre recette. Ne lui coupez pas encore la queue, qui doit rester la plus fraîche possible; liez-la simplement avec votre fil sur elle-même, en une boucle harmonieuse. Jetez ensuite un oeil à sa tête: si elle est munie de cornes, appliquez instantanément la variante n°2! La recette n'en sera toutefois que plus amusante, et l'effet de présentation embelli.
Etape deux: préparation de la tête.
A proximité d'une fourmilière, clouez chacun des membres du dernier ingrédient au sol, en dirigeant la gueule vers son entrée. La spécificité de la variante 1 est bien sûr que cela est plus ludique puisque la saleté malfaisante est toujours en vie. Mettez à la bête l'appareil à chien. Forez ensuite sa boîte cranienne, puis mettez dans le trou l'extrémité de l'entonnoire. Enfoncez l'aiguille (elle doit normalement ressortir par la bouche) puis retirez-la. Il est à noter que la dextérité du chef se mesure à sa capacité à garder le rongeur en vie le plus possible.
Versez le miel dans l'entonnoire, puis clouez la langue au sol (munissez-vous de gants, les dents du rongeur sont dangereuses!). Faites un parcours de miel depuis la langue (incluse) jusqu'aux fourmis. Pendant qu'elles remontent le parcours, faites chauffer votre four portatif. En théorie, les fourmis remonteront jusqu'au crâne, l'objet pour chien garantissant qu'elles ne se perdront pas dans le pelage.
Lorsqu'elles ont envahies la boîte cranienne et l'ont un peu vidée (visible via l'entonnoire), retirez ce derniez, enfoncez le bouchon, décapitez le rat et posez sa tête dans un plat. Dépêchez-vous d'enfourner pour conserver le maximum de fourmis!. Pendant le cuisson, coupez la queue en fines tranches, recouvrez-les de panure, puis commencez de les passer à la poêle.
Lorsque le bouchon saute du fait de la pression interne ("plop!"), sortez la tête du four et lavez-la aussitôt à l'eau savonnée au miel: étape essentielle. Remettez-la à cuire le temps de friture des rondelles de queue restantes.
Dans un grand plat, posez la tête et entourez-la des rondelles. Arrosez ces dernières de citron, et servez avec des haricots (variante 1) ou des potimarrons (variante 2, indubitablement plus sèche mais aussi croustillante). Servez encore chaud pour le plaisir de tous (on veillera à rationner les parts de tête cornue du fait de la malpierre).
Bon appétit!
Alors... convaincus?
*Marque déposée
Une fois de plus les auteurs tiennent à signifier leur gratitude à MJ Déistra et à un Skavens, dont les idées originales dans le domaine de la torture ne cessent d'alimenter notre imagination.
Merci également à la famille Fortdubras pour sa science de la cuisson de rat.
La Tête de rat aux fourmis et au miel sur son lit de rondelles de queues pannées est copyright Von AdeldochTm pour tout le vieux monde, Lustrie incluse
Licence n°7500654