Table des matières

Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom: Zayan
Age: 12 ans
Sexe: Masculin
Race: Humain
Carrière: Art de rue (musicien)
Lieu/ville de départ: Torlejo (Ville de la côte Estalienne)
Fréquence de jeu: (1/2 post par jour de Week-end)
MJ: [MJ] Grizzly


FOR END HAB CHAR INT INI ATT PAR PV
8 8 10 10 9 10 8 10 40/40


XP disponible: 0
PC dépensés: 5
PC disponibles: 0




Description physique :

Zayan est originaire des très lointaines terres du sud d'où il fut ramené de force pour être vendu comme esclave dans le sud du vieux monde. C'est un petit garçon très vif et agile, au corps fin et élancé. Il est plutôt petit pour son âge mais sa musculature sèche se dessine déjà bien sous sa peau très noire. Il est vêtu d'un unique pantalon ample et noir au tissage épais et inégal, rapiécé en plusieurs endroits et reste torse et pieds nus la plupart du temps. Ses cheveux très crépus ont été emmêlés par mèches qui retombent tout autour de sa tête comme une crinière de cordons bruns. Ils encadrent un visage souriant et espiègle au nez retroussé. Des pommettes hautes soulignent des yeux pétillant d'intelligence qui brillent d'une lueur joyeuse et ce malgré les cicatrices terribles qui marquent son dos, cruel souvenir de son passé d'esclave. D'aucuns remarqueront aussi qu'il lui manque deux phalanges sur son majeur droit. Enfin un étrange compagnon exotique fait souvent le pitre sur ses épaules. Il s'agit d'un petit singe échappé d'un cirque itinérant. Zayan s'était pris d'affection pour l'animal qui le suivait partout désormais, incroyable petit bouffon acrobate répondant au nom de Wabou.

Description psychologique :

Zayan est un garçon au tempérament vif et joyeux. Incapable de tenir en place, il est tout le temps en train de bouger, de sauter, de tournoyer en souriant de toutes ses dents. Il est prompt au rire et à la plaisanterie, bien que son enfance passée dans les bas-fonds d'une cité portuaire Estalienne lui ai laissé des marques indélébiles… C'est un enfant ouvert et optimiste, il se montre toujours près à aider quelqu'un dans le besoin malgré le fait qu'il ne possède rien de rien. Il est peu bavard cependant, préférant esquisser un sourire franc et amical que de déblatérer mille paroles inutiles. Quand il joue du Djembé dans la rue, une ombre voile parfois son regard et personne ne sait ce qui provoque celà. Il entre alors parfois comme en transe, fermant le yeux et dansant en rythme de sa musique. Bien qu'il connaisse la majorité des enfants des rues vivant ici, il n'a aucuns véritables amis, à part son petit compagnon poilu. Et il éprouve souvent le besoin de s'éloigner de toutes traces de civilisation et disparaît alors dans les criques et les plages sauvages qui bordent la ville. Alors, assis en tailleur dans le sable fin, abrité du soleil par l'ombre protectrices d'un grand pin maritime aux formes tourmentées par les vents du large, il songe à l'immensité du monde qui l'entoure et à l'étendue de son ignorance sur celui-ci. Le regard perdu dans les vagues dansantes, il pense et refait mille fois le monde. Et il rêve alors de sa soeur… sa petite jumelle, qu'il n'a plus revue depuis son arrivée ici. Un jour, il la retrouverait.

Alignement : Bon

Historique du personnage :

Natif d'une tribu nomade du grand sud, Zayan fut capturé tout petit par des marchands esclavagistes et emmené avec sa mère et sa soeur. Au terme d'un voyage de plus de trois lunes, par mer autant que par terre, ils furent débarqués dans le sud de l'Estalie où Zayan fut immédiatement vendu à une riche propriétaire terrienne. Quand sa soeur se mit à pleurer en le voyant partir, un des gardes se retourna pour la fouetter au visage. La fillette gémissant de plus belle, l'homme s'acharna sur elle avec un bâton de bois dur. Sa mère voulu s'interposer et elle fut violemment repoussée contre un baril d'épices et resta immobile… Elle ne se relèverait plus. La petite fut emmenée de force. Ce fut la dernière image que le garçon avait de sa soeur, son petit corps chargé comme un sac de patates sur l'épaule d'un garde, les yeux plein de larmes. Zayan se débattit de toutes ses forces, mais il fut rapidement calmé et pour le punir on lui coupa deux phalange sur son majeur droit. Les yeux plein de larmes, il ne criait pas… A ce jour, il n'avait toujours aucune nouvelle de sa jumelle et de ce qu'elle avait pu devenir. Lui, il était désormais ouvrier agricole dans une plantation riche. Sa jeune maîtresse était fille d'un influent marchand d'Estalie. Elle n'avait de compassion que pour sa propre personne et seule la richesse l'interessait. Les esclaves étaient régulièrement battus et mal nourris. Zayan grandit parmi une pléthore de gens qui ne possédaient rien et pour qui le seul espoir de survie résultait de l'entraide. Ici il appris à partager et à donner. Ici une main tendue valait plus que tout l'or du monde et un simple sourire rendait vit au plus triste des vieillards. Et il appris aussi la musique. Beaucoup des esclaves étaient de la même origine que lui et certains avaient pu garder leurs instruments. Ils étaient autorisés à jouer le soir de temps à autre. Zayan appris vite à jouer des percussions. Un vieillard lui donna un vieu djembé et de ce jour, les soirées ne furent plus jamais les mêmes. Le garçon jouait. Soir après soir, il volait à la rencontre d’un nouveau monde. Il explorait le vaste univers des mélodies et des rythmes, éveillant en lui des echos de ses racines. Et ces soirs-là, les gens autour de lui étaient heureux. Et ils dansaient et riaient. C'était la seule chose qui permettait d'endurer la cruauté et les coups de fouets des contre-maîtres. Certains parlaient de s'enfuir, mais les quelques tentatives s'étaient soldées par une courte battue suivie d'une exécution sommaire. L'esclave rattrapé était alors attaché à un poteau au centre de la grand'cours, puis flagellé à mort. Aussi quand la ferme fut soudainement attaquée par des pillards, Zayan et un petit groupe d'esclave prirent la fuite. C’étaiit sans doute une bande de mercenaires désœuvrés et en manque d'inspiration. Les bandits ne prêtèrent nulle attention aux fuyards, qui les auraient de toute façon ralentis dans leurs déplacements. Ils visaient seulement les richesses qu'abritait la maison de la maîtresse. Triste fut la fin de celle-ci et après avoir été violé par quasiment toute la troupe de guerriers, elle finit empalée sur ce même poteau de bois où tant d'esclaves avaient péri sous le fouet… Amusante ironie du sort. Les évadés se séparèrent alors. Certains voulaient rentrer chez eux. Revoir leur pays, retrouver leur famille à laquelle ils avaient pour la plupart été arrachés au cours d'un rapt ou d'une guerre. Zayan lui ne savait même pas où se trouvait sa terre natale. Et puis il avait une soeur à retrouver. Avec deux ou trois autres, il prit la direction de la ville la plus proche. Le bourg de Torlejo.

C'était en fait un large ramassis de constructions branlantes surveillées par un donjon aux murs de torchis entouré d'une palissade de bois vermoulue. Seul le port paraissait en état et les entrepôts étaient pour la plupart correctement remplis. La cité était assez étendue et elle abritait une population pauvre mais active qui travaillaient pour la plupart comme docker au port, ou sur le marché. Le seigneur local n'était guère plus riche que ses sujets et il s'enfermait dans l'alcoolisme et organisait des combats d'animaux ou d'esclaves, ce qui attirait une foule bigarrée de gens venus de tout le pays. Mais les gens ne venaient pas que pour ça. Dans cette ville, la milice était peu respectée, et dans les ghettos c'était la loi du plus fort. Un commerce parallèle de marché noir était dirigé par un truand anciennement pirate. Jörik était le vrai maître de la ville. Bien achalandée par le port et la venue constante de nombreux bateaux marchands, la contrebande était ici reconnue comme profession légitime, voire respectable. On trouvait de tout à Torlejo. Armes, épices, informations, drogues, prostituées, nourriture, esclaves, tissus et textiles et beaucoup d'hommes de mains prêts à tous… Si quelqu'un cherchait quelque chose, quoique ce soit, il fallait qu'il vienne à Torlejo. Et il finirait forcément par passer par Jörik. Le roi des contrebandiers dirigeait un vaste réseau d'apparence anarchique et pourtant très organisé. Chaque voleur, chaque mendiant, chaque petit revendeur et chaque bande de coupe-jarrets étaient affiliés de près ou de loin à Jörik. Et c'est dans ces bas-fonds cruels mais pas forcément hostile que Zayan continua de grandir. Ici il n’y avait pas de mal à avoir une peau foncée. Vivant d’abord de quelques rapines, il se mit vite à jouer du djembé à un coin de rue. D’abord il choisit des lieux peu fréquentés. Mais au fur et à mesure, des gens s’arrêtaient quand même pour écouter. Peu à peu il s’henhardit à jouer sur des rues plus fréquentées, puis sur les places publiques. Et les gens étaient de plus nombreux autour de lui. Au fil du temps, ses apparitions musicales emportaient toujours plus de passants dans une brève euphorie. Les gens dansaient sur la place, d’autres chantaient. À partir de là, il commença de gagner un peu d’argent. De quoi se nourrir. Rapidement alertés, la milice fit alors elle aussi des apparitions brutales. Mais toujours les danseurs s’égayaient en tout sens et Zayan s’évadait comme par enchantement, escaladant les murs, sautant de toits en toits. Il devint peu à peu un fin acrobate, et il connaissait toutes les ruelles par coeur. Il s'en sortait plutôt bien, mangeant à sa faim et libre cependant. Ce n'était pas le cas de tout le monde ici. Les filles de joies par exemple. Elles, elles n'avait vraiment pas la belle vie ici… Les maquereaux les battaient sans cesse et Zayan repensait à chaque fois à sa vie d'esclave passée. Parfois il allait les voire et jouait pour elles. Et elles dansaient. Un jour un cirque itinérant planta son chapiteau près du port. Il possédait une ménagerie impressionnante et on pouvais voir d'énorme prédateur exotiques où encore des oiseaux rares et multicolores. Zayan parcourrait tranquillement les allées du parc quand un étrange animal vint se réfugier sur son épaule. Son regard pétillant se fit tout triste et la créature émit un petit son plaintif. Le garçon sourit à l'animal avant de tomber nez à nez avec un dompteur rouge de colère et aux muscles épais et saillants.

“Ah… Te voilà maudit singe !” commença-t-il. Sur ce, ledit animal tordit ses babines en une grimace ridicule qui fit exploser de rire le jeune musicien. Fou de rage, l'homme se rua sur le garçon qui détala en continuant de rire. La poursuite dura un moment. Zayan bondissait par-dessus des étals de marchands, zigzaguait dans la foule et finit par arriver dans les venelles sombres de la vieille ville, le singe toujours accroché à son épaule. Enfin il déboucha dans une impasse. Derrière lui, suant à grosses gouttes, le dompteur triomphant s'arrêta pour reprendre son souffle. Le garçon se retourna alors. “Haha ! Tu vas voir c'que tu va voir sale morveux…” dit-il dans un halètement. “Ah ouais tu vas voir, approche par là, t'es coincé maintenant, hein !” Le gros bonhomme exultait maintenant. Il s'approchait lentement, la main sur son fouet. Il était sûr de lui. Seulement Zayan sourit. Le singe pencha sa tête de côté, l'air perplexe. Une lueur de doute traversa l'esprit de l'homme. Subitement inquiet, il se retourna vivement pour trouver face à une bande de mômes en haillons armés de gourdins. “Ben alors vieux. Qu'est ce tu fout dans l'quartier ?” “Hey t'allait faire quoi avec ton machin là ? T'allait pas frapper notre Zayan quand même ?” “Pedro, j'crois bien qu'c'est c'qu'il allait faire, le gros lard…” Les enfants affichaient tous un sourire carnassier sur leur visage crasseux. Ils étaient vêtus de lambeaux de tissus et l'un d'eux arborait un bandeau crasseux qui couvrait son oeil gauche et retenait en même temps des mèches de cheveux gras et collés. Un jeune truand plein de promesses. Il s'approcha en dégainant un poignard rouillé. “Hey le gras du bide, dis aurevoir à tonton Pedro…” “Pedro Alvarez ! Laisse le.” C'était Zayan qui avait parlé. “Qu'il retourne au port. Ceux du cirque vont lancer des recherches sinon et ça retombera sur les autres enfants des rues. Comme à chaque fois.” “Mouais t'as pas tort…” fit Pedro avec une certaine réticence. Puis regardant de nouveaux le dompteur : “File tout c'que t'as. Tes vêtements, tout. Grouilles face de lard.” Après une brève hésitation, le pauvre homme se déshabilla sous les quolibets des apprentis bandits. Puis d'un geste Pedro lui intima de déguerpir, ce qu'il fit sans demander son reste. “Tu sait Zayan, t'es trop gentil comme gars. Mais t'es mon pote. Fais gaffe ou tu vas finir prêtresse de Shallya…” finit-il en partant d'un grand rire bien trop mûr pour son âge… La vie reprit son cours. Peu à peu, le petit garçon à la peau noire acquit une certaine renommée dans les ghettos. Amical et souriant, il plaisait aux gens et connaissait beaucoup, beaucoup de monde ici. Bien qu’il voulût rester à l’écart du réseau criminel de Jörik, ses nombreux contacts en faisait un informateur idéal, et nombreux étaient ceux qui venaient lui demander des renseignements. C’était encore un gamin et les gens le savaient. Il devint bientôt assez riche, mais il distribuait tout aux enfants démunis où aux familles les plus pauvres. Certes les quelques bourgeois de la ville le prenait pour un petit sauvage arrogant et l'ignorait superbement, imbéciles qu'ils étaient. Mais les autres savaient qui était Zayan, le petit artiste à crinière du ghetto. Le petit singe doré le suivait partout désormait. Le garçon l’appelait Wabou et l’animal agile faisait le pitre pendant les prestations du petit musicien. Ainsi allait la vie à Torlejo et le garçon était devenu une vraie personnalité de la ville. D’autres musiciens se joignaient parfois à lui et il en profitait alors parfois pour danser lui aussi et faire quelques acrobaties. Celà ne l'empêchait en rien de disparaître de temps à autre car il n'avait de compte à rendre à personne. Il était libre. Il partait alors s’isoler dans les criques sauvages et boisées du bord de mer. Il pouvait rester là plusieurs jours à mediter avant de retourner en ville. Et lors de son retour un jour d’hiver, il entendit parler d'une jeune fille à la peau noire comme lui. Il fallait qu’il sache qui c’était…




Compétences :

Bas Fond - niveau 1 : Votre personnage , à force d'évoluer dans des quartiers mal famés , en connait ses règles et ses codes . Il sait aussi où s’adresser pour obtenir des produits illicites, où trouver qui, etc.,dans les quartiers pauvres de n'importe quelle ville. Il bénéficie d'un bonus de +1/niveau lors des tests régissant ce genre d'action dans ce genre d'endroit .

Acrobatie - niveau 1 : Votre personnage est capable d'exécuter des chutes , roulades , bonds , rebonds , sauts, réceptions , équilibres , etc. en ajoutant un bonus de +1/niveau sur ses tests d'acrobatie . Il peut aussi retrancher -1D6 dégâts à tous les dommages dus aux chutes et aux sauts ratés .(Cette compétence , a contrario de «acrobatie en combat», ne s'applique pas aux situations de combat ).

Musique - niveau 1 : Plus pratiquement , il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur les tests visant à charmer , divertir et retenir l'attention d'une ou un groupe de personnes . (Domaine des Percussion).

Langue étrangère : Estalien - niveau 1 : Votre personnage a appris une langue étrangère , lors d'un voyage , etc. (Si c'est à la création de votre personne , la circonstance de son apprentissage doit être développée dans son background) . Votre personnage a donc le droit de choisir une seconde langue qu'il sait parler couramment (L'apprentissage de plusieurs langues demande autant de fois l'acquisition de cette compétence). Dans le RP , pour des raisons purement pratiques on considère que l'occidental est le langage partagé par toutes les races , mais certaines fois , le MdJ pourra tenir compte de ces différences de langage .




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 100 Pistoles Autres : 20 Jetons de Nowel (pour event Nowel)


Inventaire (Encombrement: 5 )
Bâton de Marche (et d'acrobatie) (Bambou)
Pantalon ample en soie épaisse
Djembé
Petit singe doré


Grimoire


Parcours

Quêtes accomplies

Nom + lien + récompenses obtenues

Classes acquises

Voie et Classe en cours d'apprentissage

Voie : du spectacle
Classe actuelle : Art de rue (musicien)

Dévotion religieuse

Dieu Points de dévotions disponibles Points de dévotions dépensés
Agnostique 0

Autres


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