wiki:fiche_sombrehivers_gormalek - Warforum JDR - Wiki de règles et de fiches personnages

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Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom:	Sombrehivers Gormalek
Age:	102 ans
Sexe:	Masculin
Race:	Elfe noir
Carrière:	Voie du domptage
Lieu/ville de départ:	Clar Karond
Fréquence de jeu:	1/2 fois par semaine (voir plus)
MJ:	~

Nom de la ligne	FOR	END	HAB	CHA	INT	INI	ATT	PAR	TIR	NA	PV
Profil de départ (+4 PC initiaux)	8	7	9	9	8	11	9	11	9	1	50/50
Profil actuel	8	7	9	9	8	11	9	11	9	1	50/50
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir)	0/1	0/1	0/1	-	0/1	-	0/1	-	-	\	0/5

XP disponible:	21
PC dépensés:	4

Description physique :

Gormalek Sombrehivers est un Elfe Noir, appelé Druchii en Druck Eltharin, à la peau lisse au teint altier tendant dans la pénombre vers un bleu marine. Son corps est élancé, plus grands que les humains, et d’une constitution svelte mais robuste sculpté par les stigmates du froid du Nord de Naggaroth et par la rigueur du service militaire que tout Elfe Noir doit suivre. Son service militaire dans les régiments d’Affrelance n’a en rien changé le manque de différence avec les autres elfes noirs.

Son visage est fin et allongé. Ses lèvres sont pincées et un rictus cruel se dessine à chaque fois que l’elfe sourit. Il a les cheveux longs de couleur braise rassemblés en une queue de cheval laissant voir ses oreilles pointues. Il a les grands yeux en amande bleu sombre de sa mère. Son regard glacial est perçant et mystérieux mettant souvent mal à l’aise ceux qui l'observent. Le tout est étrangement harmonieux et d'une beauté mortelle à celui ou à celle qui tombe sous son charme.

Il possède la longévité exceptionnelle liée à sa race. Agé de 102 ans, il aiguise patiemment ses talents aux combats, à la chasse et au dressage de chevaux. Mais son apprentissage est loin d’être fini et c’est l’objet de son voyage à Clar Karond.

Ses goûts vestimentaires diffèrent de la Cour de Malekith. En effet, ils sont plus simples mais toujours soignés. Il privilégie un vêtement de cuire qui n'entrave son agilité. L’armure de cuire, qu’il porte depuis le début de son périple, laisse toujours une épaule apparente. A la lumière du jour, on découvre un signe qui différencie Gormalek de la majorité des elfes qui forment la plèbe. Son épaule nue était recouverte d’un tatouage. Un tatouage familiale à l'encre noire représente l'abréviation elfique de la devise de sa famille : « Obstination et Cruauté »

Ce tatouage il le dédie à Anath Raema, la Déesse de la Chasse Sauvage et est le résultat de l’accomplissement du rite de passage de l'enfant à l'âge adulte. Il s'agit d’une tradition familiale. Elle est imposée à tout adulte mâle dressant son premier cheval noir.

Description psychologique :

Gormalek a été influencé par l’amour maternelle qu’il a reçu étant petit. Il a été élevé par son grand-père et lui doit beaucoup. Il reconnait la sagesse des anciens [i]Druchii [/i] et prend en compte leurs paroles. Son service militaire lui apprit à porter ce masque de froideur dégageant le calme et la détermination pour aller au bout de ses envies. Cette amour n’influença pas sa cruauté sans limite et son imagination sans borne pour la torture envers tout individu se dressant sur son chemin. Il noua des relations et des camarades de promotion qui restent en contact permanent avec lui, préférant être du « bon » coté de la bête sauvage. Il voit ces relations comme une toile ou un filet structuré à la manière d’une entreprise.

Ses choix font honneurs à sa famille et augmentent son influence. Attaché à son grand-père, il a une haute estime de lui et de sa Maisonnée. Il se méfie de son frère cadet et tente de rassembler autour de lui: des personnes influentes et puissantes qui serviront ses propres intérêts. Il ne supporte pas la facilité liée à son rang : le mérite est une notion importante pour lui. Comme chaque membre de la société des Druchii, il sent le regard pesant et la présence de Malekith. Jour à après jour, il blinde son esprit d'une muraille psychologique pour le jour où il devra se prosterner comme une larve au pied du Roi-Sorcier en personne.

Sa cruauté naturelle est la même que celle de son prère. Elle différe de celle de la famille qui est liée à l'art de la négociation et du marchandage. En effet, pour son père et lui, leur cruauté est affiliée à l'affinité de la nature et à la déesse Anath Raema. Très jeune, son père apprit à Gormalek à rendre hommage à [color=#008000]la Déesse de la Chasse Sauvage[/color] pour lui donner la force mental et la cruauté des plus grands prédateurs et animaux des profondeurs. Son affinité naturelle lui est d'une grande aide pour assouvir sa domination sur une créature. Il s'agit de la seule chose que son père lui légua, le reste vient de sa mère et de son grand-père. Les prières à sa déesse le motivent dans son art de domptage et lui procurent un esprit plus déterminé face à la paranoïa. Son éducation et sa jeunesse ne différèrent pas de celles des autres Nobles de son âge.

Son esprit cruel subjugue naturellement des bêtes meurtrières. Les chevaux piaffent lorsqu’ils croisnt sa route. Quand Gormalek rentre dans une pièce les animaux domestiques se blottissent en sécurité au fond de leurs cages ou fuient loin de lui. Ces esprits faibles n’auraient pas fait long feu entre ses mains. Cette soif de dompter des créatures est devenues pour lui une source inépuisable de réflexion, de machination et d'élaboration de tactique de capture. Son désir est de pouvoir dompter des bêtes féroces en brisant leurs volontés et en les asservissant pour qu’ils le suivent dans sa route vers la gloire. Sa névrose et la paranoïa semble s’apaiser lorsqu’il est entouré de bêtes féroces.

Il hait par-dessus tout, tout Skavens venant du clan Moulder pour ces expérimentations sur des bêtes. Juste à l’idée que des rats les manipulent, il rentre dans une colère noir. Cette race est presque aussi insupportable que les Hauts-Elfes. Dans le même ordre idée, les bêtes et humains ayant subis des transformations et mutations chaotiques sont des hérésies à purger à tout prix.

Pour les autres races, il est plutôt neutre mauvais préférant côtoyer la plus féroce créature qu’échanger avec un être dépourvu de griffes ou de crocs acérés.

Il a un intérêt certain pour la gent féminine mais il ne s'en préoccupe pas tant qu'il ne pourra pas lui assurer un avenir stable et sûr. En tout cas, il rejette totalement le comportement de son père absent et souhaite être là quand sa famille a besoin de lui. Il a cette fibre du bon père de famille et très paternaliste qui lui vient de son grand-père.

Alignement : Loyal mauvais, ne considère que ceux du même rang que le sien

Historique du personnage :

« Ton origine ne commence pas à ta naissance. Elle remonte bien avant celle-ci et il faudra que tu perpétues notre lignée et notre influence. » Cette phrase de mon grand-père résonne encore aujourd’hui dans mes actes de tous les jours.

C’est au porte d’un hivers rude que mon histoire débute. Je vis le jour au sein d’une famille Noble à Naggarond. Le manoir de la famille se trouve alors encore dans les strates inférieurs bordant la Tour Noir du Roi-Sorcier. La maisonnée des Sombrehivers gagne en influence à ce moment-là. Nous commençons à fournir de fidèle destrier à des familles Nobles de plus en plus importantes à travers tout Naggaroth. Mais l’attention de Malekith est difficile à capter de nos jours. Son regard est tourné au Nord scrutant les tumultes des désolations du Chaos.

Ma mère me raconte souvent l’histoire de feu mon arrière-grand-père paternel, Vyvian Sombrehivers, et de ces nombreux raids au large de Tor Anlec. C’est mon grand-père, son enfant unique, Lokkul Sombrehivers, qui a permis à la lignée de devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Grâce à l’héritage de son père, il s’est établi à Naggarond et se lança dans le dressage et le commerce de Coursier Noir. A cette époque-là, le commerce de Coursier Noir commençait à fleurir. En effet, ces chevaux furent ramenés à bord des Arches Noires par Malekith alors qu’il fut chassé d’Ulthuan au cours de la Déchirure. Après des mois d’abattage et de déboisement massif des vastes forêts glaciales de Naggaroth, les abords de Naggarond accueillirent les équidés. Durant des siècles, les troupeaux de Coursier Noir se multipliaient et un marché équestre put voir le jour à Naggarond.

De nombreuses familles s’étaient lancées alors dans ce commerce. Mon grand-père aussi avait lancé ses Maitres des Bêtes en toute hâte pour remplir ses écuries de jeunes chevaux. Peu après, les affaires étaient devenues difficiles pour mon grand-père à cause de tous ces concurrents. De nombreuses maisons tombèrent, des assassins remplissaient leurs contrats entre les étals des vendeurs de chevaux, des rachats d'écuries et des mises à sac de marchandises s'opérèrent dans l'ombre , … : cette période était bien sombre pour les vendeurs d’équidés. Mon grand-père n’était pas un grand guerrier mais un fin négociateur arrivant toujours à s’attirer les faveur des maisons qui lui étaient supérieurs pour faire survivre sa famille. Les Sombrehivers retenaient leurs souffles en attendant de meilleurs hospices et acclamèrent la naissance du frère aîné de mon père: mon Oncle Darius.

Jusqu’au jour, où on rapporte la découverte de grands reptiles féroces, les Sang-Froid dans les cavernes de la Mer Souterraine, sous les montagnes non loin de Hag Graef. Les grandes familles nobles de Naggarond n'avaient pas tardées à abandonner leurs anciennes montures au profit de ces énormes reptiles. L’abandon du marché équestre par ces grandes familles et la fin de la concurrence farouche entre elles, ont rempli, pendant un temps, le coeur de Lokkul Sombrehiversde d’espoirs. Mais l'autre conséquence, plus néfaste pour ses affaires, est que les acheteurs devenaient de plus en plus rares. Cependant, le chef de famille ne baissa pas les bras et grâce à son talent de négociant, il devint au fil des années, un des rares vendeur de Coursier Noir dans Naggarond. Pendant cette période, mon grand-père eut deux autres enfants : ma Tante Friza et mon père Dakrus. Décennie après décennie, les Sombrehivers se taillèrent une réputation reconnues pour son dressage des chevaux sauvage au pelage noir qui courraient dans les plaines avoisinantes. Aujourd’hui, encore, nos Coursiers Noirs sont utilisés presque exclusivement par les Cavaliers Noirs qui chevauchent à l’avant-garde des armées, ou qui servent de messagers entre les différentes cités.

Mais une entreprise fructueuse de dressage et de vente de chevaux comme la nôtre attire des convoitises des autres familles. Des vols de chevaux à répétitions a forcé mon grand-père à changer de quartier à Naggarond. Voyant que le destin s'abattait sur son entreprise, il entreprent de consulter les augures. La prophétie dit ceci :

« Quand des vents contraires se lèveront, le sang du Cheval sera versé pour rétablir l'équilibre du Grand Dessein. Alors seulement, les vents se calmeront. Son sang abreuvera la terre et le poulain d'une force et d'un destin peu communs. »

Des jours encore plus sombres doivent s'abattre sur la Maisonné et mon grand-père voulu mettre à l'abris sa projéniture. Pour assurer leurs pérennités matérielles, il a racheté un ancien manoir proche de la Tour Noir à une famille Noble, les Drukwarkarbdyss, qui s’était vue offrir une demeure dans les strates inférieurs au sein de la Tour du Roi-Sorcier. Cette vieille famille était de haute lignée et s’était élevée lentement à Naggarond. Son réseau d’influence était vaste et dépassait les murailles de la cité. Cependant, le nom de cette famille était voué à s’éteindre car leur enfant unique était une fille, Vegha. Elle fut promise au frère aîné, mon Oncle Darius pour constituer une alliance solide entre les deux familles. Très satisfait que ses projets soient couronnées de succès, il oublia la prophétie et continua son entreprise pour protéger sa Maisonnée.

Cette nouvelle propriété est constituée d'un manoir central bordé de grands halls vides accueillant à l’origine un marché privé. Le domaine privé posséde une enceinte pouvant être gardée avec une grande efficacité. Pour faire venir ces marchandises en toute discrétion, un axe direct vers l’extérieur avait été aménagé lors de la construction du manoir. L’avantage de cet emplacement pour l’élevage de chevaux n’avait pas échappé à mon grand-père. Il transforma les grandes halls en vastes écuries et fit construire 3 maisons autour du manoir principal pour chacun des enfants afin qu’ils puissent fonder leurs ménages. A présent, l'enceinte et les sentinelles accompagnant les chevaux fraichement capturés, dissuadent les voles de notre marchandises. Mais le danger viendra sûrement de l’intérieur en raison l’âge avancée de mon grand-père.

Mon père, Dakrus Sombrehivers, le cadet de la famille, était un homme bien batit et fait pour porter les armes. Il avait les cheveux argentés encadrant un visage allongé. Il possédait une volonté de fer ce qui le rendait peu attachant. Il comprit vite que la succession de son père serait entachée de sang et de tromperie. Contrairement à son aîné frère, Oncle Darius, un marchant influent du Grand Marché d’esclave de Naggarond, et à sa aîné sœur, Tante Friza, une sorcière des Ombres exilés à Ghrond, il prit la voie des armes et devint Chevalier sur Sang-Froid arborant l'étendart des Sombrehivers: un Coursier Noir au galop sur un fond bordeaux où on pouvait lire la devise de la famille (Obstination et Cruauté).

Des années plus tard, alors qu’il était parti en campagne au Nord pour repousser une incursion du Chaos, le destin balaya à tout jamais ses craintes quant à sa succession au titre de chef de famille en recevant la Marque de Noblesse des Sombrehivers. En effet, cette incursion du Chaos commença comme la grande incursion du Chaos au nord en -1666, qui décima la moitiée de la population de Naggaroth. Le Royaume du Chaos connaissait une grande perturbation et déferla sur Naggaroth. Comme par le passé, nul devin, nulle Sorcière ne put prédire ce que dissimulait cette agitation. Pendant cette campagne où Dakrus Sombrehivers participait loin au Nord, le destin s'abattit sur la maisonnée de Sombrehivers à Naggarond. Au détour d'une ruelle sombre donnant sur le Grand Marché d'esclaves de la forteresse, l'aîné de la famille,Oncle Darius, fut assassiné par une autre famille influente de Karond Kar. En effet, la maisonnée de Uroxis avait commandité son assassinat car Darius Sombrehivers était devenu un gêneur notoire pour cette famille.

Alors que mon père rentrait de campagne, il apprit la perte de son frère et alla rejoindre son père dans le deuil de son fils. Pendant les semaines qui suivirent, aucune nouvelle ne vint de Tante Friza, logé au couvent de Ghrond. Lorsqu’un coursier apporta une sombre nouvelle : Malekith dans toute sa fureur et face à l’incompétence des Soricères, jetta ma Tante aux fers avec ces consoeurs et les condamna à périr sur les autels des Furies pour les punir de leur impuissance à prédire l’attaque.

Cette nouvelle avait noirci le ciel de ces nuages chargés de larmes et une fois de plus en moins d'un mois: il enterrera dans le caveau familial un membre de la famille. Ce destin était prévu par les augures et le sort n'en avait pas fini avec les Sombrehivers. Parmi le cortège funèbre, une silhouette lui était familière, une femme se tenait non loin de lui pendant toute la cérémonie. Elle portait un chapeau, élégant mais très sobre, et une robe noirs. De longs gants noirs recouvrait sa peau blanchâtre et ses cheveux de couleur magma encadraient ses yeux en amande bleu marine. L'ensemble morbide était harmonieux avec son physique et dégageait une beauté surnaturelle. Il s’agissait de Vegha Drukwarkarbdyss. Elle n’avait pas pu être mariée à temps à Darius Sombrehivers. Très à cheval sur les principes liées au deuil, elle avait refusé les autres prétendants et s'était recouverte d'un ensemble noir pour l'occasion. Respectueuse et tendre à l’égard de mon père qui accepta ses avances, elle resta loger chez les Sombrehivers le temps du deuil. Quelques mois après, de leurs rencontres naquit un amour inopiné et ils se marièrent au printemps.

C’est alors que commence mon histoire, débuté un peu plus tôt. Mon frère cadet et moi avons été élevés dans l’amour de ma mère et l’absence de mon père restera une marque indélébile. Ma cruauté et celle de mon père sont d'une autre nature que celle de la famille, plus tourné vers l'art de la négociation et du marchandage. La nôtre était affiliée aux bêtes et la situation de la famille m’aida beaucoup à développer mon affinité avec les animaux autour de moi. Les animaux domestiques ne croisaient jamais mon chemin et mon passage dans les écuries ne passait jamais inaperçu pour ces locataires. Mon grand-père me prêtait souvent des livres. Il savait que j'étais respectueux du savoir et curieux de tout apprendre sur: les contes, les légendes, les raids de Corsaires et les captures de monstre. Ce dernier sujet était ma passion secrète. En cachette, je passais mon temps dans les écuries à imiter les gestes des Maitres des bêtes et à les observer torturer les serviteurs humains qui se rebellaient systématiquement. Je les trouvais bien arrogant pour des créatures aussi imparfaites et inférieurs. Ils ne valaient pas mieux que ces idiots de Skavens.

Mon frère cadet, Argaroth, jouait au grand sorcier et passait son temps à jouer des mauvais tours aux chevaux de mon grand-père. Il n'avait pas une once de magie mais il vouait une admiration sans borne pour le Roi-Sorcier, Malekith. Ces jeux cessèrent rapidement quand mon grand-père l’attrapa derrière une grange faisant semblant de jeter un sort à un Coursier noir. Ce cheval était destiné à un jeune héritier d’une famille importante de Naggarond. Si un malheur était arrivé à cet enfant et que les jeux de mon frère s’étaient ébruités, alors sa mort aurait été funeste et notre destin aussi. Il reçut une solide correction: s'occuper des tâches les plus viles de la maison jusqu'à ce qu'il est compris la leçon. Ne comprenant pas le danger de ces jeux, il le prit comme une injustice. Une rancune commença à naitre entre lui et moi suite à cet évènement. Il croyait que je l’avais dénoncé à notre grand-père. Cette haine s’accentua violemment à notre entrée au service militaire et prit une tournure de compétition acharnée.

Notre mère resta dans la maison en attendant chaque fois notre père rentré de ses campagnes au Nord. Elle était dévouée à son mari. Au fur et à mesure des années, je commençais à mépriser sa dévotion pour un homme qui ne revenait que rarement. C'est à ce moment-là que je me suis questionné sur ce que je désirais comme épouse. Dès mon enfance, j'avais été promis à une fille venant d'une famille Noble des strates inférieurs au sein de la Tour Noir. Mais je me rapprochais dangereusement de Malekith. Cette pensée me faisait frisonner de terreur. Jour à après jour, je blinde mon esprit d'une muraille psychologique pour le jour où je vais devoir me prosterner comme une larve au pied du Roi-Sorcier en personne. Je pris la décision de rejeter la rencontre avec ma future épouse et abandonner pour l'instant tout idée de me lier à quelqu'un, peu importe les conséquences que ça aura. En tout cas, je rejette totalement le comportement de mon père et souhaite être là quand ma famille a besoin de moi. J'ai cette fibre du bon père de famille et très paternaliste qui me viens de mon grand-père. Mon père, lui, ne se souciait de rien : ni de sa femme, ni de ses enfants car il était sûr de devenir le futur chef de famille. Je me suis fait la réflexion suivante :

« Rien n'est acquis éternellement, surtout chez les Elfes Noirs ».

Mon frère avait fait les mêmes observations que moi mais était parti sur une autre conclusion : « Son inscouciance est une opportunité que je dois saisir ».

Son esprit paranoïaque était sans scrupule et s'aggravait au fil des années. Il pourrait prendre une voie bien plus sombre pour devenir Chef de la maisonnée des Sombrehivers.

Plus tard, mon frère à ses 80 ans prit la même voie que mon père en devenant écuyer d’un Chevalier sur Sang-Froid dans les casernes de Hag Graef, le Roc Sombre. Tandis que moi, à l’âge de 100 ans, je n’avais pas encore choisi ma destinée mais je m’intéressais beaucoup aux bêtes et je vénérais, quotidiennement, Anath Raema, la Déesse de la Chasse Sauvage. Pendant ces années-là, je me rapprocha toujours plus de mon grand-père qui tenait encore la famille d’une main de fer. J'éprouve un grand respect pour lui, il a été le père que je n'ai pas eu pendant toutes ces années. L’échéance de sa décision pour désigner son successeur et lui donner la Marque de Noblesse, une chevalière en or ornée d'un rubis où un cheval était taillé dans la pierre, n'était pas encore venue. Sa décision devrait se précipiter au prochain raid ordonné par un Dynaste de la cité. Ce raid est une aubaine pour remplir les enclos d’esclaves et les coffres d’or. Ces raids sont orchestrés par les Dynastes qui demandent aux familles Nobles de lever des armées pour les accompagner.

Ma voie fut révélée durant cette fameuse période où pendant de long mois: les Maitres des Bêtes s’occupe du dressages des jeunes Coursiers Noirs fraichement capturés. Les coups de fouet s’entendent des jours durant, à travers les nombreuses écuries qui bordent le manoir. Alors que j'étais occupé à m’entrainer à dresser un Coursier Noir, mon instructeur, Igrif, me parla des enclos de Clar Karond et de ces bêtes monstrueuses :

« En surface, les rues de Clar Karond forment un labyrinthe chaotique, ponctué de bâtisses à demi effondrées, d’avenues bloquées, et de quartiers intégralement ensevelis à mesure que l’on dresse de nouvelles fortifications plus imposantes. Dans les sous-sols de la cité sont renfermés des bêtes coriaces et seuls les maîtres des bêtes détiennent le savoir nécessaire pour dompter ces créatures féroces : Les Hydres, les Kharibdyss, les Manticores et les Harpies. Mais aussi: Géant, des Ogres. Les Maîtres des Bêtes sont aussi en charge du dressage des pégases, des chevaux et des esclaves. Ces serviteurs asservis comprennent rarement le langage de leurs nouveaux maîtres, mais le message du fouet est universel. » Tel était décrit la forteresse.

Il savait bien que pendant toutes ces années, je m’étais intéressé aux bêtes mais sans m’intéresser aux dompteurs eux-mêmes, les Maitres des Bêtes, pensant que je n'étais pas fait pour cette voie. Il me raconta qu’il connaissait un contact à Clar Karond pouvant m'introduire auprès d'un des fidèles lieutenant de Rakart car pour être pris en tant qu’apprentis: il fallait une bonne adresse. Il me fallut encore quelques mois pour me convaincre qu'il s'agissait de ma destiner. Après avoir fait la demande à mon grand-père de me rendre à Clar Karond pour suivre mon apprentissage de dompteur, je reçus sa bénédiction de chef de famille. Le jour d'après, mon grand-père avait demandé ma présence dans le Grand Salon du Manoir et il me donna oeuf mystérieux dans un coffre. Il s'agissait d'un cadeau peu commun pour moi. Peu de chose était offert sans un service en retour. Il me glissa alors dans l'oreille :

« Devient le poulain qui nous rapportera la gloire et la fortune à notre Maison »

Un sourire sournois se dessina alors sur son visage car ce n'était pas un cadeau innocent. Bien au contraire, ce don et ces paroles étaient lourds de sens. Une grande responsabilité venait de m'être donné: devenir digne d'être le futur chef de famille. Je quitte la pièce en saluant respectueuse mon grand-père suivant l'étiquette de la Noblesse de Naggarond:

« Que votre chemin soit couvert de gloire et de sang, merci pour ce présent, je pars la tête haute et je reviendrai avec 10000 autres têtes en plus. Obstination et Cruauté ! » concluant la cérémonie d'adieu en mettant le point fermé sur le cœur.

« Obstination et Cruauté » conclut mon grand-père en m'imitant.

Je me suis alors retiré dans la chappelle familiale et devant l'hôtel dressé de la Déesse de la Chasse Sauvage, je me mis à genoux pour la remercier à voix basse : « Dans toute votre cruelle gloire, je vous remercie pour ce don et je vous demande, Ô Déesse Anath Raema, de guider votre humble serviteur dans sa voie du domptage. »

Pendant que j'enfile mon armure de cuir et rassemble mes affaires, je mis au point mon voyage vers Clar Karond pour suivre mon apprentissage de dompteur. Quelques jours après avoir reçu mon tatouage familial que mon frère cadet avait toujours boudé, je me mis en route laissant ma mère et mon grand-père derrière moi.

Sur cette terre glaciale hérissée de pins noircis par les âges formant le bois de l'Ombre, se dessine la Route Sombre s'étendant vers le Sud de Naggaroth. A quelques heures de l'aube, au loin, j'aperçus enfin la forteresse de Clar Karond, au bord de la Mer Traitresse, où les plus célèbres maitres des bêtes ont vu le jour. Après un voyage de plusieurs mois et semaines à travers le Nord de Naggaroth, j'arrive enfin à ma destination.

C'est la tête haute et le nom de ce contact en tête que je passe pour la première fois les lourds battants de la porte principale de Clar Karond sous le regard attentif des sentinelles …

Compétences :

• Dressage (A) : Votre personnage peut entraîner des animaux à faire certains travaux ou des tours précis. Cette compétence est générale et s'applique à tous types d'animaux domestiques (chats, chiens, chevaux etc.). Dresser un animal demande du temps et pour accéder à chaque étape du dressage, à chaque fois, un test de dressage devra être réussi. En cas échec à ce test, il ne pourra pas le réitérer avant 1D3 semaines. Voici quelques exemples de ce que peut obtenir le dresseur et le temps nécessaire pour y parvenir :

- Obéir à un simple mot en la présence de votre personnage : 1 semaine
- Compter, tenir en équilibre sur une balle, faire un enchaînement de tours : 3 semaines
- Aller chercher un objet ou exécuter un ordre en dehors de la présence de votre personnage : 10 semaines
- Entraîner un cheval, un faucon, un chien, etc., à combattre : 12 semaines. (Un cheval de guerre pourra être habitué à rester calme au milieu d'un vacarme. Un faucon répondra aux ordres “attaques” et “reviens” ou reviendra au leurre. La loyauté d'un animal ne peut pas toujours être transférée à un nouveau maître. Le MJ devra déterminer si c'est le cas.)

• Piégeage (A) : Votre personnage est rompu aux techniques de piégeage. Il connait le meilleur endroit pour installer les collets et les filets, quels appâts utiliser, comment les positionner pour capturer ou tuer leurs victimes. Sur un test réussi, son piège est efficace et arrive à attraper ou tuer un animal (Les pièges doivent être appâtés et amorcés correctement si l'on veut qu'ils fonctionnent.)

• Emprise sur les animaux (E) : Votre personnage à su développer un lien particulier avec les animaux et peut recevoir leur totale confiance. Dès qu'ils seront à moins d'une dizaine de mètres de lui, les animaux domestiques en seront affectés. Ils réagiront en agitant la queue, en miaulant, en ronronnant etc., et se mettront à suivre votre personnage. Grâce à un jet réussi, un ordre simple peut même leur être donné (Le MJ est seul juge pour déterminer quels sont les animaux susceptibles d'en comprendre la signification). Cet ordre doit être très simple du genre “suis-moi”, “halte”, “vas-t-en”, etc. Votre personnage peut aussi tenter d'influencer les animaux qui menaceraient de l'attaquer. Dans ce cas, l'animal pourrait obéir à un simple “vas-t-en” mais ne montrera aucun signe extérieur d'affection.

• Vision Nocturne (E) : Votre personnage est doué de cette faculté de voir dans l'obscurité. Cependant cette obscurité ne devra pas être totale, comme celle des profondeurs de la terre ou les des souterrains d'un château etc. (Il doit au moins exister une source de luminosité : Astres lunaires, bougie etc., Votre personnage n'est pas capable de voir dans une obscurité totale.)

• Acuité visuelle (B) : Votre personnage est doué d'une vision exceptionnelle. Il peut ajouter un bonus de +1 pour voir des choses à une distance largement supérieure à la normale ou, au contraire, des choses infiniment petites (Selon le libre jugement du MJ). Cela n'affecte pas la compétence «vision nocturne» (S'il ne possède pas cette dernière, il ne pourra pas profiter de son acuité visuelle dans l'obscurité, par contre, cela modifiera ce qu'il est possible de voir avec une source de lumière, etc.)

• Alphabétisation - Druck Eltharin (E) : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde (Bretonnien, Tiléen, Estalien, etc.,) si bien entendu il comprend ce langage (pour cela, il devra posséder la compétence «langue étrangère» pour ce langage. A l'inverse, s'il ne possède que la compétence «langue étrangère» il le comprendra, le parlera mais ne sera ni capable de le lire ni de l'écrire). Dans le RP, pour des raisons purement pratiques on considère que l'occidental est le langage partagé par toutes les races, mais dans certaines situations, le MJ pourra tenir compte de ces différences de langage.

• Pistage (A) : Votre personnage a cette faculté de pouvoir suivre les traces laissées par des animaux ou des voyageurs. Il ajoute un bonus de +1 lors des tests visant à déterminer s'il arrive à suivre une trace (selon les circonstances et la précaution de ceux qui sont suivis, le MJ peut décider de modifier le test par des modificateurs). Toujours sur un test réussi, d'après des traces de pas, les cendres d'un feu et d'autres indices, il peut arriver à estimer le nombre, la race la distance entre lui et ses proies (en temps et en distance).

Inventaires et biens du personnage:

Bourse:

1 Couronne d'or et 5 pistoles


Lance druchii (1 main)	16+1D8 dégâts, 6 de parade ; Long. Peut être utilisée à 2 mains (voir profil lance à 2 mains)	La lance est un terme générique désignant une arme d'hast dotée d'un fer emmanché sur une hampe ou long bois.
Fouet des esclavagistes	10+D8 dégâts, portée limitée à 6 mètres ; Immobilisant et Rapide.	Les esclavagistes et les dresseurs utilisent souvent des fouets pour se faire obéir. Des morceaux de métal tranchant attachés à une grande lanière de cuir solide écorchent leurs victimes.
Gilet de cuir clouté	7 points de protection sur le torse et le dos.	Un gilet de cuir qui n'encombre pas trop de par son poids, et qui peut servir de protection de base.
Chaperon
Sac à dos
Bottes
Coffret en bois (contenant un œuf mystérieux)
Rations
Manteau léger