Agacé de l’absence de client, vers huit heure du soir, Widmann ferma la porte de son échoppe et partit se coucher à l’étage. Pendant son sommeil, le commerçant rêva de l’Arabie, mais surtout de la faramineuse somme d’argent qui l’attendait…
À sept heure du matin, Widmann se réveilla et ouvrit son magasin. Et quelques minutes plus tard un chariot s’arrêta devant son magasin. Widmann s’en frotta les mains d’avance, car il venait de deviner qui c’était…
L’homme sur le chariot se présenta comme étant Youssef Al Malhik et c’était l’envoyé de Charles Traoré. Pendant une grosse demie heure, Widmann aida Al Malhik à débarquer la marchandise dans son entrepôt. Après avoir fini le déchargement, Widman et Al Malhik attendirent quelques minutes l’arrivée de Traoré…
Celui-ci arriva sur le dos d’un animal, que Widmann n’avait jamais vu. C’était un animal qui possédait une grosse bosse sur le dos et il était plus grand qu’un cheval de l’Empire. Traoré mit pied à terre. L’arabien lui tendit le contrat et avant de la regarder Widmann le fit entrer dans le magasin et lui montra sa marchandise entassée dans le dépôt…
Traoré avait l’air content du travail, alors Widman alla sur son comptoir et inspecta son contrat. Le contrat plus au propriétaire de l’échoppe, mais pas à Traoré qui s’excusa.
« Je suis désolé chers confrère de l'allure un peu agressive que prend ce contrat mais mon maître et moi avons été volé plusieurs fois par des marchands en qui nous avions placés notre confiance. Si vous êtes d'accord avec les closes de ce contrat, il ne vous reste plus qu'à signer ! »
« Non, il y a pas de problème, je vous comprend. Il faut être extrêmement vigilant dans ce genre de situation… »
Widmann prit une plume qui trainait sur le comptoir et signa le contrat. Puis il attrapa la bourse de 750 pistoles, que Traoré lui tendait.
Puis chaleureusement, il remercia l’arabien.