- Tu as grandi, tes seins sont devenus d'énormes fruits juteux et ton cul est un coussin de rêve. Mais ton visage n’a pas changé, bien sûr que je t’ai reconnu. Jolie langue, c’est ton nouveau maître qui te l'a offerte ? Oh, ne réponds pas, c’est plus drôle ainsi.
Tu as tenu ta part du marché, je vais donc m’acquitter de la mienne. Le doigt est à toi, et je serais discrète concernant tes agissements. Tu recherches le pouvoir, c’est bien. Je dirais bien que ta puissance grossit autant que tes seins mais… Non, ça ne parait pas si faux. Qu’est-ce qui grossira ensuite ? Ton ventre ? Ce serait cocasse tiens. Couche-toi sur le divan.
Obéissant à la Grande Sorcière, elle s’exécute elle s’allonge sur le dos à côté d’elle qui est encore assise.
- J’ai hâte de voir la suite. Plutôt de loin bien sûr.
En attendant, l’interlude n’est pas terminé…
La plus âgée vient alors s'asseoir directement sur elle, son minet bien placé sur ses lèvres. Elle commence donc encore à y goûter, nettoyant bien un endroit déjà propre par ses propres soins.Après une bonne dizaine de minute d’effort, elle est enfin libérée des caprices d’Oeil-Nocturne qui a perdu les eaux plusieurs fois en rigolant et gloussant. Celle-ci se relève et vient écarter les cheveux de la pauvre travailleuse, haletante comme après un marathon. Elle s’approche à nouveau et vient lui susurrer à l’oreille, encore.
- Je n’ai pas envie de te voir échouer. Je ne te demande qu’une seule chose en échange. Si tu échoues dans tes drôles de projets, ou que ceux-ci touchent à leur fin, moi et quelques camarades avons toujours besoin d’aide pour régler nos soucis. Nous nous trouvons là où la lune rencontre le soleil. Après tout, à quoi sert le pouvoir si on ne peut l’utiliser réellement que pour soi ? Je te laisse pondérer, moi, j’ai Théo qui m’attend à la maison. Tu devrais vraiment essayer les esclaves Bretonniens. Ils sont loyaux, doux, obéissants et adorent qu’on les traite comme des enfants.
Bonne soirée.
Elle saisit la poitrine de la sorcière et la serre à deux reprises avant de repartir derrière le rideau. Quand elle rentre à nouveau dans la pièce principale, Vekha Oeil-Nocturne n’est plus là. Elle est partie, mais a laissé beaucoup de choses à pondérer dans la tête de son jouet d’un soir. Nixsurge s'assoit à nouveau, et attend la suite qui commence à l’instant. Seulement une vingtaine de personnes sont encore là. Le commissaire-priseur continue donc ses affaires, qui sont particulièrement florissantes, il faut le dire. Enfin, le moment tant attendu, la raison originelle de sa présence ici. Soudain, un piédestal sur roulette arrive sur la scène. Dessus, un coussin de velours rouge met en valeur la merveille arcanique.
Une baguette magique, merveilleuse, parfaite, presque divine. Le Doigt d’Hellebron, un artefact créé par la puissante Matriarche. Ce genre de création, en phase avec l'Aethyr, permet souvent de renforcer les sortilèges. Ce genre d’objet vaut une fortune, heureusement, la sorcière en possède justement une. Elle lève la main, et personne d’autre ne vient s'opposer à son achat. Elle se lève, et vient chercher son nouveau bien. Ishaina et le mercenaire, bien que ce dernier reste très poli, applaudissent. D’autres dans la salle font de même, une question de respect, oui.
Elle monte les marches, serre la main du commissaire et peut saisir le Doigt. Au même moment, la porte d’entrée est détruite tandis que deux hommes passent au travers de celle-ci. Des cris d'effroi, des armes sont dégainées tandis que des personnes s’écartent pour essayer de fuir la violence. Hélas, cette fois-ci, la violence vient à eux. En effet, un affrontement redoutable et brutal commence entre moult personnes assoiffées de sang et de carnage.L’attention est détournée d’elle, ce qui la dérange un peu. C’est sa soirée, son heure de gloire, et elle vient d’être gâchée par des sales fils de putains ! Ses émotions intenses viennent réveiller quelque chose dans la baguette. De la malepierre, un cristal de cette source d’énergie maudite anime la baguette. Soudain, elle ressent une sensation qu’elle connaît. Pour la deuxième fois, elle perd le contrôle et un lien se forme entre elle et un nouveau châtiment. Elle est sensible à la corruption, et elle va vite comprendre la conséquence que cela implique.
Elle ressent quelque chose qui se déforme dans son torse, la sensation de trop petit la fait souffrir énormément. Sa veste de cuir est poussée à sa limite ultime, que ce soit par les colossaux porte-laits de la magus, mais aussi par cet événement inconnu. Elle commence alors à se déchirer, révélant ses mamelons au monde entier ainsi que son ventre, béni par la marque du Serpent. Dans son dos, quelque chose pousse. Elle se savait belle plante, mais pas à ce point-là. Quelque chose change derrière elle, et là où se trouve le changement…
Des ailes sortent de son dos, aussi hautes que sa tête, aussi longue que la distance entre ses fesses et celle-ci. Ces nouvelles protubérances sont longues, presque aussi grandes que le bras tendu de la Slaaneshie. Elles luisent d’une lueur mauve et pourpre, et sont transparentes, laissant refléter un peu la lumière dessus.
Ce nouveau don, causé par son nouvel objet magique, fait réagir en chaîne ses autres biens aéthériques. Ses talons se serrent, son ventre brûle, son grimoire s’agite. Cet enchaînement de sensation pousse son corps plus loin qu’avant. Elle se retient de hurler de joie et de plaisir lascif, un effort surelfique assurément. Ses jambes tremblent, et elle commence à tomber en arrière. Ses chopines, combinées au battement de ses ailerons, la maintiennent debout. Malgré son silence, son pantalon est extrêmement mouillé et lui colle fortement à la peau. Des gouttes viennent former une flaque à ses pieds. Ses génitales brûlent presque, elle commence à regretter le départ de l’autre sorcière. Elle veut dominer et être dominée, elle veut plus de luxure, plus ! Elle doit se retenir de sauter sur le premier gusse qu’elle croise. Heureusement, le monde lui tourne le dos, c’est peut-être mieux ainsi. Au final, il n’y a pas grand-chose à dire à part : “Oups, ce sont des choses qui arrivent quand on s’appelle Ciriloth Nixsurge.”
La baguette, comme ses talons hauts, est liée à elle. Elle le devine et le ressent. Si elle la jette, elle finira par revenir vers elle. C’est inévitable. Son âme comprend alors l’intérêt du cadeau d’Hellebron. Ce n’est pas une arme, enfin, pas au départ. Elle permet d’y placer, comme sur un siège, un sort de la même manière qu’elle aurait dû l'incanter. Le sort ayant son siège, elle peut l’éjecter au travers de celle-ci quand elle le désire. Un moyen de conserver un sortilège et de le relâcher au besoin. Tels un arc et sa flèche en somme. Intéressant…
Quoi qu’il en soit, le chaos se poursuit et envahit petit à petit la salle. Le commissaire-priseur s’est courageusement enfui derrière le rideau, par les coulisses. Beaucoup des autres invités sont partis par l’autre porte. Désormais, dans la salle, plusieurs cadavres des gardes et des assaillants se sont accumulés. Il reste trois autres braves, les deux autres cultistes. En face, il y a encore sept des criminels. Un désir immédiat de vengeance s'empare d’elle, mais elle reprend le contrôle. En effet, détruire ces misérables chiens semble une bonne idée. Des cadavres remplis d’argent et d’équipement attendent. Des sacrifices immédiats aussi…
De l’autre côté, la fuite. Elle est dans un embarras considérable au vu de sa situation. C’est plus sûr, mais elle risque de tomber sur d'autres personnes dehors. Les coulisses sont aussi une option, qui sait ce qui s’y cache ? L’inconnu, c’est certain. Le choix appartient à la championne. Quelle sera sa décision ?