[Jehan] Prouver sa valeur : Recuperer son honneur

[[MJ] Longrange]

Une fois dans la sacristie, laissé à sa solitude. Jehan eut le loisir de pouvoir changer ses bandages pour la première fois depuis qu'il quitta le village. Des gestes aussi simples qui aurait du être fait tout les jours.

Une odeur immonde lui souleva le cœur alors qu'il retirait les tissus à présent souillé.

Plus que la simple blessure avait l'os apparent, il voyait des larges boursouflures bleus tout autour de la plaie. Et du pus coula au sol dés qu'il eut fini d'en ouvrir le bandage.

Il frissonnait ... peut être les courants d'air entrant dans sa petite chambre, il chercha de sa main droite les bandages dans sa besace. On aurait dit qu'il portait encore l'odeur de la prêtresse des montagnes. Un doux souvenir. Mais de courte durée.

Il remplaça son bandage, et s'endormit dans un sommeil sans rêve.

Il se réveilla à la lueur de la lune. En sueur, et assoiffé, il bu à grand gorgées dans la bolet fourni avec la pain.
Une fièvre insupportable, et de grande bouffés de chaleur le prit à la gorges. Mais ... Il ne sentait plus son bras. Depuis un moment déjà.

[Jehan]

Lorsque Jehan se réveilla, la lune commençait à briller dans la ciel. Le drap avait lequel, il avait dormi était tremper de sa sueur. Sa bouche était pâteuse et desséchée. L’écuyer se releva un petit peu et saisit le petit bol rempli d’eau, qui se trouvait juste à côté de sa paillasse. Il but de grandes gorgées, jusqu’à qu’il ne reste plus une goutte dans le bolet en bois. Il mordit férocement dans une miche de pain, qui était posée à même le sol.

Mais subitement, il fut frappé d’une épouvantable fièvre. De grandes bouffées de chaleur le prirent à la gorge. Jehan pensa d’abord que les prêtres avaient empoissonné son eau, mais les douleurs avaient remplacés celles de son bras mutilés. Depuis quelques minutes déjà, il ne le sentait plus. Ses yeux se tournèrent vers son bras gauche, dont il venait de refaire le bandage avant de s’endormir.

Pour voir l’état de son bras, Jehan enleva le bandage, qui portait l’odeur de la sœur qui l’avait bien soigné. Mais c’était aussi une femme, dont il aurait bien aimé épouser. Il aurait reprit sa vie de paysan. Il aurait eut des gosses. Jehan chassa ses pensées mélancoliques et se mit à défaire ses bandages.

Pas grand-chose à rajouter. Je défais mon bandage, je regarde l’état de ma blessure et au passage, je refais un nouveau bandage, avec une bande toute propre.

[[MJ] Longrange]

Jehan souffrant de plus en plus de fièvres défit son bandage, et observa que la blessure s'était bien cicatrisé avec du pus. Une pâte immonde blanchâtre et rougeâtre avait bien refermé la plaie. Mais les fins dégoulis de fluide visqueux n'auguraient rien de bon.

Finalement, il parvint à rechanger son bandage, et à reboire une derniere gorgée avant de retomber dans une semi inconscience.
Seul la douleur, et la peur grandissante de mourir le maintenait conscient.
Par moment, il entendait, quelques silhouettes parler derrière la porte. Il entendait.
"- Il ne survivra pas, l'infection s'est rependu et je crois qu'il est contaminé."
"- Ce n'est qu'un manant ... Laissez le. Il n'a que trop vécu. "


Il entendait sa fin, il attendait sa fin.

Puis, alors que la route vers la lumière approchait à son but. Il entendit.
"- Et bien, Sir Jehan Sombrebois. Ne crois tu point en la Dame ? "

Il entendait mais parvenait à peine à garder les yeux ouvert. Il vit simplement une toge et une voix réconfortante.

"- Meme si tous t'ont abandonné, tu doit vivre ... car il reste un espoir ... Et je jure de te soigner Jehan. Donne moi ta main"

Et lui tendit une main comme venant du paradis, de la dame Elle même. Il n'avait qu'a lever légèrement sa main et la toucher ...
Vivre ou mourir, la frontière était si mince. Ici nul gloire. Juste la simple survie ... Jehan était trop jeune pour mourir ainsi sans coup d'éclat d'une simple infection ...

/hrp navré Jehan, tu a pas changer ton bandage pendant la voyage. La sanction était evitable. Mais tu peut encore vivre courage /hrp

[Jehan]

La plaie de l’écuyer avait bien cicatrisée, mais une ignoble substance visqueuse n’augurait rien de bon. Sa plaie devait sûrement être infectée. Jehan se prit la tête à deux mains. Pourquoi avait-il oublier de changer ses bandages lors de son voyage ? Cela allait peut-être lui coûter la vie. Tous ses rêves de chevalerie allait s’estomper.

Sa tête commençait à lui tourner, il décida donc de boire une petite gorgée d’eau. Au passage, il en profita pour nettoyer sa plaie avec de l’eau et changea de nouveau son bandage. Après avoir changer son bandage, il tomba dans une semi-inconscience, dont peut-être il ne se relèverait jamais.

Alors qu’il était dans les vapes, il entendait des bribes de conversation. C’était des discussions sur son piteux état. Il pouvait entendre sa mort. Il n’en avait plus pour longtemps. Quand soudain, alors qu’il se laissait agoniser, une voix rassurante se fit entendre:

"- Et bien, Sir Jehan Sombrebois. Ne crois tu point en la Dame ? "

Jehan discerna à peine la silhouette, qui se trouvait devant lui. Il ne pouvait qu’entendre sa voix, qui le rassurait et il remarqua seulement une toge.

"- Meme si tous t'ont abandonné, tu doit vivre ... car il reste un espoir ... Et je jure de te soigner Jehan. Donne moi ta main"

La femme lui tendit sa main. Une main, qui allait le sortir de cette misère. Il avait juste à tendre sa propre main pour rester en vie. Le choix était difficile: vivre ou mort. Quitter ce monde de misère ou y rester. Mais Jehan savait que ce n’était pas son heure. Il avait encore des choses à prouver. Il poussa un cri de douleur et il saisit la main chaude de la femme.

« Ce n'est pas encore mon heure. L'homme qui doit me tuer, n'est pas encore né ! »

[[MJ] Longrange]

Il toucha sa douce main, et tomba presque aussitôt dans une semi inconscience.

"- Ne t'inquiète pas, nous nous occupons de toi dit elle. "


Jehan sentit des bras le transporter, mais des zones d'ombres d'inconscience l'empêchèrent de percevoir clairement les évènements autour de lui.

Pourtant elle avais promis de le soigner pourquoi s'inquiéter ?
La plaie avait pourtant l'air très sale. Mais elle devait avoir une solution.

Il ouvrit les yeux de temps sa autre. D'autres personnes en capuche autour de lui. Des cierges fumants. Elle le caressa pour le calmer.

"- Rendort toi, nous avons presque fini. "

Et même si il voulut en voir plus. Il se rendormit à l'instant.

Quand il se réveilla. Une couche confortable l'attendait. Son bras était parfaitement bander, il sut alors que le pire était derrière lui.

Il n'était plus dans cette froide cellule à l'église mais bien en tant qu'invité chez son hote.

"- Je vois que est réveiller. Tant mieux. Cela veut dire que nous avons bien réussir à te guérir. "

Il put bouger sans bras avec bien des difficultés, mais il n'eut plus cette nette impression de devoir l'amputer prochainement. De plus ses doigts réagissaient toujours. Avec le temps peut être pourrait il accomplir son rêve.

A vrai cette blessure aurait put en d'autres conditions l'empêcher à jamais de tenir un bouclier.

"- J'ai appliquer mes soins, tu devrait laisser agir les produits sous le bandage. Revient nous voir d'ici 4 jours. Et je pourrait les changer. "

Puis elle parut satisfait. Un sourire léger rayonnant de le savoir vivant.

"- Une simple mission à te confier, comme la peste fait des ravages dans les alentours. J'aimerais que tu aide les pauvres malades et leur conseil de venir ici. La maison d'anne marie dans le quartier nord. Tu pourra faire ca ? "

Sur ces mots. Elle se leva, lui faisant signe que il pouvait encore se reposer mais qu'il pouvait également partir quand bon lui semblait.
Il avait encore un nom par rapport à sa sauveuse. Anne-marie.

Et encore une fois. Son bras n'étant plus qu'un blessure normal sans le moindre gonflement. Il pouvait certainement retourner au chateau de Tancred.

[Jehan]

Jehan se réveilla, après ce qui lui parut avoir dormi une décennie. Il était allongé sur une couche toute à fait confortable. Son première reflexe fut de regarder l’état de son bras. Il était magnifiquement bandé dans un bandage d’un blanc pure. Ce fut même étrange, qu’il puisse bouger ses cinq doigts. Il savait que le pire était derrière lui et qu’il n’avait plus besoin de se faire amputer pour survivre. Il ne serait trop reconnaissant envers cette femme, qui l’avait sauvé d’une mort atroce.

"- J'ai appliquer mes soins, tu devrait laisser agir les produits sous le bandage. Revient nous voir d'ici 4 jours. Et je pourrait les changer.
Une simple mission à te confier, comme la peste fait des ravages dans les alentours. J'aimerais que tu aide les pauvres malades et leur conseil de venir ici. La maison d'Anne-Marie dans le quartier nord. Tu pourra faire ca ? "

Cette femme se trouvait devant lui. Une femme dont il n’oublierait jamais, pas pour sa beauté, mais pour sa gentillesse.

« Je ferais tous ce que vous voudrez, car je vous serez à jamais loyal ! Merci, infiniment de m’avoir guéri de ce mal. »

Jehan sortit de son lit et se dirigea vers l’extérieur. La violence de la blessure lui avait fait perdre beaucoup de poids. Sa chemise pendait sur ses os comme une voile sans vent, mais au moins, sa blessure n’était plus qu’une cicatrice propre. La zébrure rose courait sur son bras gauche, celui qui porterait son futur écu. Pour le moment, il devait éviter d’exposer la chair nue au soleil.

Quand, il fut sortit de la maison d’Anne-Marie, il monta sur son cheval, Délivrance et partit en direction du château de Sir Tancrède où il serait accepté, car sa blessure avait dégonflé. Le trajet ne fut pas long, même s’il perdit du temps, en expliquant aux infirmes et aux malades de rejoindre la maison de sa sauveuse dans le quartier nord, pour s’y faire soigner.

Une fois devant le château, il se leva sur ses destriers, en signe de défi:

« Maintenant, je peux rentrer ? Ma blessure n’est qu’un affreux souvenir ! »

[[MJ] Longrange]

Remerciant avec joie sa sauveuse,il leur jura dans la foulée une fidélité et un service à "jamais".

Jehan fut encore hypnotisé par l'abnégation et la beauté de la femme qui la sauva.
La bretonnie était mal connu pour ses soigneuses et pourtant si Jehan pouvait à présenter respirer l'air extérieur et sentir la brise du vent sur son visage.

Le cheval semblait s'éloigner quand il vint le prendre. Elle était devenu bien plus indiscipliné que d'habitude.

FOR reussite !

Il la maitrisa sans trop de mal d'une seul main. Ce n'était ce cheval qui allait faire sa loi.


Enfin, il clama devant le château du Duc, en assurant être soigné.

On l'observa, et il put entrer dans mal cette fois ci.

Peu de cour, il approcha de la demeure de Sir Tancred. Il était en plein repas. Et Richard de Montlac ainsi que plusieurs nobles inconnu de Jehan était présent. Il était moins d'une dizaines et la cour était désert d'autres choses que quelques serviteurs et les gardes.

Ils tournèrent le regard vers le nouveau venu vêtu de mailles mais n'ayant d'épée que le fourreau.

Le héraut de la cour l'annonça.

"- Sir Jehan de sombre bois. De retour de la quête dites de l'ogre des montagnes. Il revint nous faire son récit. "

Ils le regardèrent. Et Sir Tancred fit un signe de main l'invitant à parler.

[Daggy DUG]

Je suis ton erpé avec plaisir Jehan ! Vas y ! Après tous, avant que tu ne recroises Daggy, tu auras perdu une jambe ? MOUHAHAHAHAHAHA !



Je sors...

[Jehan]

Daggy ! Ça fait plaisir de te revoir, même si tu as faillit me faire perdre un bras.

« Ah, nous y voilà. Le Château de Sir Tancrède. Les meilleurs vins et les plus jolies femmes de tout la Bretonnie. Et le portier le plus courtois. Bonsoir, Fulger. »

Jehan salua le portier qui se trouvait dans la cour de l’immense château, puis offrit à l’ogre imposant ,appuyé contre une enceinte, une poignée de main.

« Bonjour, monsieur De Sombrebois, répondit l’ogre en empoignant la main de l’ecuyer. Content de vous revoir. »

Deux autres poignées de main argentées plus tard, l’écuyer entra dans la demeure de Sir Tancrède. Il se trouvait en plein repas, accompagné par plusieurs nobles de la régions, inconnus à l’œil de Jehan.

Ils se retournèrent tous vers lui et le héraut de la cour l’annonça:

"- Sir Jehan de sombre bois. De retour de la quête dites de l'ogre des montagnes. Il revint nous faire son récit. "

Jehan posa un genou à terre devant l’homme à qui il devait tous. Sir Tancrède. D’un geste de la main, il lui indiqua de se relever et l’invita à commencer son récit.

« Pendant le long voyage que je fis en direction de ces montagnes, de nombreux orques m’attaquèrent, mais grâce à votre entrainement, je réussi sans problèmes à les occire. En montant les montagnes, je rencontra un barde, qui allait pas la suite faire un récit en mon honneur. Une fois devant la cachette de ce monstre, je dégaina ma fidèle lame et je me posta devant la grotte de DAGGY DUG ! Celui-ci était en train de dévorer un jarret de mouton, en mâchonnant et déglutissant bruyamment. Je lui ordonna de se rendre, mais il était pas très intelligent et ne comprit rien à ma proposition, qui lui aurait été profitable. Comme, il ne comprenait rien d’autre que le bruit du fracas des armes, je décida de la charger. S’en suivit un combat qui dura de longues et épuisantes heures. Mais dans ma hâte à l’occire, je trébucha sur un caillou et tel la perfide créature qu’il était, il en profita pour m’arracher le bras avec son monstrueux gant de combat. Je me releva et lui enfonça profondément ma lame dans son œil. Sans attendre plus longtemps, je pris la fuite et j’entendis un râle de souffrance. La Bête était partie…
Une magnifique femme du nom Sœur Théodora, dont je vous conseille de récompenser, me soigna dans sa chapelle. Une fois, que j’eut regagner mes forces, les villageois m’offrir des présents et je rentra sans tarder à votre château, Sir. Sœur Anne-Marie, soigna définitivement mes blessures pour que je puisse manier de nouveau un bouclier ! Je suis revenu ici, car j’ai regagner mon honneur ! »

[[MJ] Longrange]

Un des nobles gens déjeunant avec le Duc se leva dés la fin du discours de Jehan. Et clama moqueur.


"- Quelle récit épique ! Allons, ce manant vient fièrement nous annoncer. Qu'il tenta chargea l'ogre et durant " ses longues heures de combat" et qu'il trébucha sur un caillou. Et qu'il prit la fuite en abandonnant son arme ! Et le monstre est certainement encore vivant en cette heure ! "

Jehan détailla l'homme un moment. Un teint légèrement ridé mais encore dans la force de l'age. Des cheveux grisonnants, mais un rictus mêlée de colère et d'indignation.

"- Du calme, mon ami, nous traiterons ceci après le repas. "
Sir Tancred l'appela au calme. Il donna un regard mitigé face à son apprenti.
Il avait eu sa chance ... Et il avait échoué

Il lut sans mal cette pensée sur ses yeux.
Mais, Richard de Montlac, chevalier pur sang depuis la naissance de Gilles , n'en démordit pas.


"- Ainsi sont vos Futurs chevaliers Sir Tancred. Ainsi est constitué l'élite de vos hommes ! "


Il se leva, et en se rapprochant du Jehan agenouillé.

"- Avez vous la moindre idées de l'affront que vous avez causer à la chevalerie et à notre honneur à tous en rependant à tout vent cette déroute ! Sir Tancred ! "

Ce dernier afficha une mine sombre, mais ne répondit pas.

"- Cette mascarade est terminé. Nul à Quenelles ne doit plus entendre parler de ce bouseux que vous avez entrainé ! Une honte, un déshonneur pour votre nom. "

Il s'approcha plus prêt, et se vêtit de son gantelet de mailles à la main droite qu'il avait bien entendu retirer pour manger.

Le coup partit. Une claque sans retenu qui plongea Jehan contre le parquet, en tachant le gantelet et ses lèvres d'un peu de sang.

"- Un duel ...Dans la cour à l'extérieur,dés l'aube demain. Ou ne daignes plus jamais mettre les pieds sur les terres de Quenelles. " Lui souffla, alors qu'il rampait encore.

"- Gardes faites le sortir ... " Ordonna sans gloire, son ancien seigneur. Enfin, celui qui était destiné à l'être. Il ne fut jamais officiellement adoubé ...

Il fut reconduit à la porte sans ménagement, et laisser encore à moitié assommé devant le corps de garde.

Il se souvint encore nettement, du regard hautains des nobles et de l'intendant , du visage déçu de Sir Tancred.
Il était certain d'avoir bien agit. Mais sa réputation était deja au plus bas avant cette quête. A présent, il risquait le bannissement pur et simple de son duché. Et le déshonneur à vie. Son rang de futur chevalier serait perdu à jamais.

A moins qu'il ne prouve sa valeur lors du duel. Mais Richard de Montlac était un brave ayant mainte fois combattu. Sa stature et ses cicatrices au visage le prouvait. Il portait sans cesse une épée bâtarde et on dit dans les tavernes qu'il avait pourfendu 3 orcs d'un seul coup de sa lame.
Jehan était il de taille ? D'autant que nul ne lui confirait ou lui vendrait une épée, maintenant que son nom était maudit par les nobles de la région.
Il devrait trouver une arme pas ses propres moyens. Ou se battre à mains nues.

Le petit village de la montagne, ne parut jamais aussi loin, ni aussi chaleureux.
Son haubert sans insigne était gras de la terre et des immondices du bas coté.
Son bandage avait prit la boue, et son bras le lança de nouveau.

... Souillé corps et âme.
Une fine pluie d'automne tomba lorsque qu'il reprit conscience.