Petit avant-propos:
La violence, c'est violent ; le sang, ça tâche. La Mort n'est pas forcément belle à regarder.
Si vous n'aimez pas ces choses, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
(Et dans le doute, ça vaudra aussi pour les postes suivants)
Voilà, maintenant que tout ceci est dit...
Au pied de la butte, devant la falaise, Mil'thunyr l'elfe noire se dirige rapidement vers le petit panache de poussière qui s'est formé dans la pénombre, et qui commence déjà à retomber. La cruelle créature, fière guerrière de Naggaroth, possédait tout pour massacrer rapidement cette sous-race singulière ; ce "petit être" dont l'acharnement meurtrier lui donnait déjà du fil à retordre.
Mais peu importe ; sa lame, son armure, ses réflexes éclairs et sa détermination funeste viendraient à bout de ce salaud à capuche.
Elle fait un pas de plus, en direction de cette retombée grisâtre ; sa cible surgit d'un coup devant elle, surin en main, emportée par un soudain élan ; une fraction de seconde, et leurs regards se croisent ; Mil'thunyr entr'aperçoit quelque chose dans ses yeux, qui brillent d'un éclat menaçant. Oui,
une chose intense, une chose qui possède, qui balaye puis écrase toute raison, toute logique. Tout bon sens.
J'VAIS T'CREVER SALOPE
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Je claque tous mes points de croyance en Khaine.
[MJ] Le Faussaire a écrit :Attaque de charge, au couteau : 6, ça passe.
Test de VOL pour "appeler un coup de pouce" : 9, ça passe aussi.
Une explosion de violence, littéralement: voilà ce qui percute de plein fouet la druchii, qui tombe de suite à la renverse ; une rafale de coups frénétiques se déchaine sur sa poitrine, son cou et son visage ; son sang gicle par à-coups de sa bouche, de ses yeux, de sa joue crevée et de sa mâchoire déboitée. Le tranchant de la dague déchire ses chairs à toute allure, avant de se figer dans le creux de sa joue.
Les larmes aux yeux, la fée beugle de douleur, de toutes ses forces ; mais son cauchemar ne s'arrête pas.
Alors elle se met à sabrer le ventre de l'adversaire, d'un coup de lame inattendu, et commence à griffer son visage avec ses doigts acérés.
La guerrière aux longues oreilles enchaîne de suite en donnant un gros coup de genoux dans la panse de son ennemi ; sa dextre bloque d'un coup le bras de l'ombre, l'empêchant in extremis d'utiliser son gourdin qui vient d'être dégainé contre elle.
Maintenant sa prise sur le bras, saisissant son épaule de son autre main, l'elfe dégage le "petit être'' qui était sur elle dans un puissant mouvement, avant de l'envoyer au sol. Celui-ci mord complètement la poussière, roulant brusquement sur l'herbe pendant quelques mètres.
Le truand ensanglanté pousse alors un grognement étrange, et, lâchant son gourdin, s'appuie sur ses coudes puis ses paluches, et ne tarde pas à se relever ; s'emparant nerveusement de son lasso, il le balance à toute vitesse sur son adversaire.
Mil'thunyr sent d'un coup la corde qui s'enroule autour de son cou sanguinolent, et le nœud se durcit brusquement, augmentant un peu plus sa douleur.
Ses fines mains - ignorant le surin toujours planté dans sa joue, viennent se crisper autour du lasso pour essayer de relâcher la pression ; en vain. Elle est immobilisée, comme tenue en laisse par cet apache et par son audace insolente.
Mais l'elfe noire peut désormais compter sur autre chose:
son frère d'arme qui vient d'arriver sur les lieux au pas de course, et qui charge de suite cette sous-race encapuchée.
Cette dernière se dérobe-t-elle? S'enfuit-t-elle face à cette situation défavorable, face à sa mort qui devient vraisemblable?
Non...
Au contraire.
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[MJ] Le Faussaire a écrit :Test de FOR opposé contre l'elfe ligoté : 1 (Johannes) v 17 (Druchii).
La solution face la violence?
Plus-de-VIOLENCE : telle était la réponse d'un Johannes dérivant dans son élément favori, alors que paradoxalement, sa situation se dégradait de seconde en seconde. Mais c'est justement dans le Pire que le rôdeur est le meilleur.
En un battement de cils, la lame barbelée du druchii se dirige vers l'ombre, fendant l'air à toute allure pour...
frapper brutalement le vide. Son assaut rate lamentablement, car son arme, maniée avec une maladresse honteuse pour le genre elfique, parvient à peine à effleurer la peau de la sous-race. Celle-ci ne s'en rend même pas compte, car elle ne perd pas son temps dans le feu de l'action.
Un sourire féroce surgit sous le foulard du bandit, et il tire subitement sur sa corde ; Mil'thunyr, toujours ligotée par le lasso, se rapproche brusquement de lui,
et il se rapproche d'elle à toute vitesse.
Mais ce serait sans compter le frère d'armes de la fée ; ce dernier est bien décidé à corriger son premier échec dans le sang.
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[MJ] Le Faussaire a écrit : Test d'INI opposé pour te séparer du deuxième gus : 9 v 7, il te colle au train, au point de continuer ses assauts.
Le guerrier de Naggaroth s'élance vers ce salopard, sa lame frappe à nouveau, et finit par toucher quelque chose ; l'attaque est portée avec tant de puissance qu'elle réussit à
trancher totalement un membre du truand ; la chair se détache dans un grand arc-de-cercle saignant, avant de retomber mollement au sol.
Est-ce que le rôdeur à mal sur le coup?
Non.
Est-ce que cette mutilation lui fait abandonner le combat?
Non plus.
Remontant sa corde à toute allure, il fonce sur la guerrière et, en un clin d'œil, se glisse précipitamment dans son dos, tandis qu'un de ses bras s'enroule autour de sa gorge, histoire de bien l'étrangler. Une seconde s'écoule, et l'apache arrache sa dague de la joue de sa victime.
Le frère d'arme de Mil'thunyr s'arrête brusquement ; il se rend compte alors d'une chose, d'un fait qui lui fait écarquiller ses yeux en amande.
Cette sous-race a pris sa camarade en otage. Le truand vient de trouver son bouclier vivant, et il a bien l'intention de l'emporter avec lui dans sa mort, de plus en plus plausible à ce stade.
Le second druchii, devenu fébrile, porte plusieurs coups de lame vers cet adversaire acharné ; mais rien n'y fait, rien ne vient vraiment heurter le tranchant de son arme, si ce n'est l'armure et le corps de sa congénère. Le bandit porte alors le coup de grâce ; il replonge son surin à la hâte, dans le cou de sa captive, l'égorgeant, lui faisant rompre ses chairs et ouvrir sa trachée, une bonne fois pour toutes.
Mil'thunyr sent l'éclaboussure de sang qui jaillit d'un coup de sa gorge, de son nez et de sa bouche ; sa douleur devient intense, déchire ses pensées, elle est insupportable. L'elfe noire ne voit plus rien, n'entend plus grand chose ; comme une spectatrice impuissante voit un spectacle se terminer, elle sent que sa vie la quitte peu à peu...
Son cadavre sanguinolent finit par s'effondrer dans l'herbe, lâché par les mains du salaud, elles-mêmes devenues tremblotantes - à l'image de tout son corps, fatiguées par cette lutte âpre et sans fin. Mais ce n'était pas terminé ;
pas encore.
Sa dextre plonge de suite au niveau de sa ceinture, sur un de ses sachets ; elle en ressort une poignée de poudre blanche qui s'élance de suite après dans les airs, en direction du guerrier naggarothii, et plus spécialement vers ses narines...
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J'utilise ma poudre de Joie Noweleuse sur le dernier elfe noir.
[MJ] Le Faussaire a écrit :Test d'END de la cible : 6, il tousse, mais tu sais qu'il est encore proche.
[MJ] Le Faussaire a écrit :Test de VOL du dernier elfe : 20
À cette seconde précise,
à ce millième de seconde tout particulier, une perle de sueur surgit sur la peau pâle du guerrier.
Cette goutte, à la fois minuscule et grossière, se mit à dévaler le front de la grande créature, avant de parcourir l'arête de son nez ; elle se stoppa au bout de ce fin appendice, puis grossit un petit peu plus ; la voilà qui chute brutalement, avant de s'écraser d'un seul coup dans l'herbe.
Ploc.
Dans son élan, la silhouette sauvage, mutilée et maculée de sang, relève de suite sa tête.
Sous sa capuche, ses yeux perçants se braquent brusquement dans ceux de la fée.
Un petit ricanement commence à raisonner sous son foulard, alors qu'elle se dirige maintenant vers elle, la fixant toujours du regard.
Plus elle se rapproche de l'elfe, plus son rire devient plus fort, nerveux, fiévreux même.
Si seulement il savait...
Sa main se crispe autour de son couteau.
Tu me vois, petite fée.
Mais je te vois aussi.
Je sais ce que tu sens.
Je sens ce que tu sais.
J'ARRIVE
À cet instant, au pied de cette falaise, deux êtres riaient ; et ce n'était pas pour les mêmes raisons.
Si le rire de l'ombre venait de son "humour" au goût plus que douteux, celui de l'elfe noir transpirait la panique, le renoncement désespéré, et l'abandon à la folie. Même pour lui, combattant cruel et implacable de Naggaroth,
c'était trop violent.
Oui, la mort de sa sœur d'arme sous ses yeux, combinée aux effets de cette poudre euphorisante, étaient venues à bout de ses nerfs.
La Panique aux milles tentacules se mettait à paralyser son esprit ; elle le faisait rire et pleurer dans la même seconde, le rendant incapable de réagir à ce qui fonçait sur lui.
Une main. Une dague.
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[MJ] Le Faussaire a écrit :Test d'END de l'elfe : 19. Il est désorienté.
L'elfe noir se sent brusquement attrapé au col, avant de sentir une lame qui s'enfonce complètement sous sa fine mâchoire. Il continue de rire, tandis qu'une bave de plus en plus rougeâtre dégouline de ses lèvres. Le voilà qui sanglote de nouveau, subitement, alors que ce poignard frénétique continue de trancher sa chair, s'acharnant désormais sur sa gorge. Le druchii sent quelque chose qui se rompt, comme un lien, comme une chaîne qui se brise brutalement en lui. Après le ricanement et les pleurs, la Souffrance s'empare de son esprit, pour ne plus jamais le lâcher... Son regard ne voit plus que du sang. Du rouge ; du noir qui coule. Partout.
Une poignée de secondes s'écoule, et une deuxième dépouille aux longues oreilles s'écrase dans l'herbe rougie, ne tardant pas à baigner dans ses propres fluides.
Le bandit quant à lui, tout tremblant et haletant, essaye de se maintenir debout tant bien que mal. Il titube, lourdement, avant de tomber brusquement sur ses genoux, et s'effondre lui aussi au sol... De grosses larmes s'écoulent de ses yeux ; un sourire tordu déforme sa bouche ; il pousse plusieurs gémissements étranges, entre l'Agonie et le Plaisir...
Johannes l'a fait. Il pourra bien mourir ce soir... Mais il l'aura fait.
Trois grandes créatures ; Trois guerriers Druchii ; Mieux équipés, plus rapides, plus agiles, face à un Johannes isolé, puis blessé.
Tous abattus, au couteau, Un par Un ; en une seule soirée.
Voilà une expérience assez nouvelle... pour ne pas dire plaisante, très plaisante.
Qu'est-ce qu'ils en pensaient d'ailleurs, ces elfes?
Ah oui, c'est vrai...
Et dire qu'au départ, ces fils de putes qui font des tarifs aux stryganis avaient pris le rôdeur pour une proie...
Un soupir, mêlant encore Souffrance et Jouissance, et le voilà, dorénavant inerte, flottant dans son propre sang ainsi que dans celui de sa victime, allongée juste à côté de lui.
Le rôdeur ne bouge plus. Son regard est figé, vitreux. Sa bouche entrouverte et ensanglantée ne fait plus aucun bruit.
On peut le dire: Johannes est décédé cette nuit...
Son corps et son esprit sont entre les doigts squelettiques de la Mort, et celle-ci les jauge du haut de ses deux orbites creuses.
Johannes "La Petite Frappe" ; Johannes, l'ancien paysan, évadé on-ne-sait-trop comment de la Bretonnie féodale ; Johannes, le simple hors-la-loi, l'opportuniste insouciant et un peu paumé, sans but, sans croyance et sans envergure.
...Oui, Johannes est mort ce soir...
Aucun Remord ; aucun Regret ; à aucun moment.
Si se serait à refaire. Il le referait.
-Car cette Fin n'est que le Début-
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[MJ] Le Faussaire a écrit :Tu es à 0 PV.
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Tout pile.
-C'EST REPARTI BÉBÉ-
Dans ces Ténèbres, sous le regard des astres, sous les yeux du Dieu à la Main Sanglante, c'est un autre Johannes...
Un Johannes qui a un Sens ; une Destinée à accomplir ; une Mort à atteindre ; une Fatalité à subir ;
et à faire subir.
Car oui, il y a des situations où la Main du Destin doit être forcée, où Celui-ci doit être regardé en face, dans les yeux, afin d'être provoqué.
De longs doigts blêmes, tremblotants, se mettent à fouiller un sac maculé de rouge ; maladroitement, ils finissent par en ressortir une fine fiole. Cette potion contenait un liquide à la saveur âpre, et un arrière-goût dont l'amertume s'installait durablement dans le fond de la bouche ; mais c'était ce même liquide, salvateur, qui allait aider le trompe-la-mort à rester en vie ; pour l'instant en tout cas...
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J'utilise ma potion de soin pour regagner 20 pv.
Peu à peu, le rôdeur dégoulinant de liquide rougeâtre se relève sur ses coudes, puis sur ses jambes, d'une manière étourdie et mal assurée. L'Extase du meurtre vient de le quitter, ne laissant en lui que le Vide, et surtout la Douleur ; une intense Douleur: celle d'avoir été mutilé physiquement.
Johannes continue de perdre du sang à grands traits, et la souffrance qu'il éprouve est telle qu'elle le fait tomber à nouveau dans l'herbe, dans une chute assez pitoyable à voir:
"Putain d'merde, siffle-t-il avec ses lèvres déformées, entre deux grognements.
Incapable de se relever, le bandit se traina alors dans la pénombre, tant bien que mal, vers le cadavre du premier elfe qu'il avait réussi à immobiliser avec son lasso. Une fois prés de la dépouille du druchii, l'apache encapuché fit tout de suite quelque chose qui lui apparaissait comme évident et prioritaire:
Cracher un gros mollard sanglant sur sa sale gueule.
Une fois ce geste accompli, Johannes s'empara de la corde nouée autour du cou de sa victime pour en desserrer le nœud. Récupérant ainsi le lasso, il l'enroula autour des chairs de son membre découpé, avant de le serrer d'un coup, de toutes ses forces, quitte à tirer sur la corde avec ses dents. Il n'y aurait plus qu'à espérer que ce garrot de fortune stoppe l'hémorragie qui menaçait d'achever le hors-la-loi ; sans parler des nombreuses autres blessures, toutes aussi douloureuses, qui parcouraient, voire lézardaient le reste de son corps.
Avec son surin, le truand coupa le bout de la corde qui était reliée au nœud, afin de ne pas être trop gêné dans ses mouvements par le reste du cordage qu'il porterait sur lui.
Soudain, le voilà qui releva sa tête, et jeta un coup d'œil à l'horizon.
Le cri de sa première victime raisonnait encore dans sa tête ; mais il y avait aussi un autre son qui se perdait en échos dans son esprit:
celui d'un cor de guerre. D'autres fées vont-elles arriver en renfort? Oui, bien sûr qu'elles vont se ramener. Ce n'est qu'une question de temps...
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Je demande un jet de perception pour essayer de voir ou entendre s'il y a d'autres elfes noirs qui se ramènent au loin.
Toutefois, si Johannes n'apercevrait aucun ennemi venant de l'Ouest, alors il s'attarderait un peu plus sur les cadavres des deux elfes.
Il les fouillerait à la hâte, palpant leurs corps à travers leurs vêtements et leurs armures, voulant trouver avant tout des bandages et autres onguents médicinaux. Si jamais il découvrirait de l'argent sur eux, il le prendrait aussi ; sans parler de leurs armes d'une qualité et d'une efficacité reconnues ; le genre d'arme qui conviendrait parfaitement au trompe-la-mort... quitte à ce qu'il abandonne son gourdin en bois. À ce sujet, par exemple, ses petits yeux perçants chercheraient surtout une épée, un sabre, ou une hache particulièrement tranchante.
Mais que ferait le bandit après cette fouille? Ou comment réagirait-il s'il verrait d'autres druchii arriver dans sa direction?
Dans un grand effort, le rôdeur se relèverait, et se mettrait à courir vers la lisière de la forêt à l'Est, d'où il avait émergé quelques heures plus tôt. Dépassant l'orée et les premiers bosquets, il s'enfoncerait aussi vite que possible dans les bois. Tout dépendrait de sa situation pour la suite.
S'il aurait pu quitter le lieu de ses meurtres sans être repéré, et une fois qu'il aurait atteint les frondaisons épaisses, Johannes s'arrêterait un instant pour panser ses blessures, à l'aide des hypothétiques bandages et autres remèdes qu'il aurait pu trouver sur les corps des deux fées.
Quoi qu'il en soit, le rôdeur continuerait ensuite sa fuite au sein de la forêt ; avançant si possible au pas de course, il poursuivrait sa trajectoire pendant quelques instants, avant de tourner d'un coup à droite.
Là aussi, il persévèrerait dans cette direction le temps d'un moment, avant de tourner brusquement à gauche.
Il répèterait la même chose, virant de nouveau à droite, puis à gauche. Au bout d'une poignée de minutes, il retournerait de nouveau à droite, avant de... continuer tout droit.
Si son Destin le soutenait, il parviendrait à semer ou à désorienter ses éventuels poursuivants aux longues oreilles.
Peut-être que cette chasse à l'homme ne durera que quelques minutes, ou peut-être qu'elle durera plusieurs heures, voire plusieurs jours.
Peut-être que Johannes parviendra à s'échapper, ou bien il sera retrouvé et pourchassé jusqu'à sa mort.
Quoi qu'il arrive, malgré la Souffrance, les Larmes, le Sang ainsi que les Blessures, le renégat ne se rendra pas. Il n'abandonnera jamais.
Il se battra jusqu'au bout, avec l'énergie du Désespoir s'il le faut ; il refusera la Servitude et l'Humiliation promises par les Druchii en cas de capture. Ces cruelles créatures peuvent bien traquer Johannes autant qu'elles le veulent, mais elles ne l'auront pas,
pas vivant en tout cas...