Son père Frederich Von "Alatar" avait fait convoyer cette diligence pour lui. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle était des moins confortable.
Selon le conducteur, il avait déjà dépasser Bechafen la capital de la région de l'Ostermark depuis une demi-douzaine de jour.
Puis enfin, après de nombreuses escales dans des lieux plus isolés les uns que les autres.
Heinrish Von Segerfried arriva enfin.
"- Voici messire, voulez vous que je vous aide à décharger vos affaires ? "
Ces affaires étaient peu encombrante en réalité. Il avait la boite contenant son armure resté au frais pendant le voyage, sa rapière trônant toujours son coté droit, et une valise contenant quelques vetements de rechange et une couverture.
Selon sa carte, il devrait être proche de ....
"- Osterwald messire."
Le cocher connaissait la région, et plus bas sous la pente se trouvait effectivement ce bourg fortifié et bordé d'arbres dévêtu de l'hiver.
Un camp se situait à l'extérieur. Une bonne centaine de tente au bas mots. Quelques feux camps étaient encore allumé malgré l'heure se rapprochant du midi.
Un soldat vint à leur rencontre.
Visiblement un épéiste, mais il ne portait pas de plastron comme dans les autres régions e l'empire. Pourtant à en déduire les marquages, il faisait partie des troupes régulières.
"- Messire, votre père m'a indiquer que mon devoir s'arrête ici. Bonne chance." Et le cocher repartit dans sa chariote en le laissant avec le soldat.
Celui ci ne l'avait pas saluer.
"- Le capitaine t'attend. "
Dit il avant d'avancer.
Ils traversèrent le camp fortifié où les soldats étaient au repos. Heinrish vit sans difficulté de l'Ostmark n'avait pas voler son titre de la contrée la plus pauvre de l'empire. Et cela se voyait aussi sur ses soldats.
Les archers n'avaient pas d'armure en cuir, les boucliers étaient des pavois sans renforts d'acier, et ayant été souvent réparer, les hallebardes n'étaient que des vulgaires fauchards d'une allure douteuse.
Pour autant, si l'ambiance au camp n'était pas à la joie, il ne vit chez aucun d'eux les signes de l'inexpérience.
Le soldat entra dans la tente du capitaine.
L'homme arborait de nombreuses cicatrices et son oeil droit ne fonctionnait plus correctement. Contrairement à la tradition, il n'avait pas de cache-oeil. C'était comme ca l'Ostmark On s'embêtait pas avec les détails
Il ne semblait pas non plus ému par l'arrivée de son visiteur.
"- Merci Frank. "
L'épeiste salua son supérieur en claquant ses bottes et ressortit de la tente de commandement.
Celui ci était en présence d'une demi-douzaine d'homme, son état-major certainement. Il observait le nouveau venu avec un mépris non contenu.
Il saisit la lettre, en l'ouvrant sans subtilité, et se contenta de reconnaitre le sceau de l'Averland avant de la reposer sans même la lire.
"- Le Comte Krentar, m'a déjà prévenu de votre arrivée, Heinrish Von Segerfried et j'ai aussi reçu des instructions ... Je suis le capitaine Konrad Fleischer "
Ce n'était pas un noble, et il n'était pas homme à tourner autour du pot.
"- Selon lui, vous devriez commencer sergent comme tout les nobles. Mais vous voyez, je sais pas comment ca se passe à l'armée en Averland, mais ici, notre boulot est important, y'a des ennemies à la pelle et des gens à défendre tout aussi nombreux. Et que je vous le dise franchement, j'ai autre chose à faire que de gérer des nantis n'ayant jamais quitter leur château. Est ce que vous avez les couilles pour vous battre ? répondez moi franchement."
Leur rapport s'annonçait des plus chaleureux.