[Adémar Von Phumtar] Un pari risqué

Les troupes régulières d'Ostland sont parmi les plus robustes et les plus coriaces de l'Empire, d'où la tête de taureau qu'elles ont adoptée pour emblême. Depuis Wolfenburg, le Comte Valmir von Raukov tient les rennes de cette province du nord.

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[MJ] Le Naufrageur
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Re: [Adémar Von Phumtar] Un pari risqué

Message par [MJ] Le Naufrageur »

Des citoyens impériaux ? Non, c’est bien là le problème, mon garçon. Ils ne payent pas de taxes, pas d’impôts, rien. Ils ne rendent aucun compte à aucune autorité religieuse impériale. Ils sont sur des terres qui ne leur appartiennent pas. Des parasites, des vers de terre sur une charogne. N’étant pas lié à l’Empire, autrement que par le sang, et encore on en est pas certains, ils n’ont rien d'impérial. Ils ne méritent pas d’être traités comme tel !

Si ce n’était que ça… on aurait pas à se les coltiner. Non, car les emmerdes ne viennent jamais seules… Le gratin est persuadé qu’il y a autre chose. Comment est-ce que des va-nu-pieds sans soutien ont survécu aussi longtemps ? Ils sont entourés de problèmes. Les monstres, les elfes, les poilus, les déserteurs, les bandes de guerre Norses, et j’en passe.

Alors que les emmerdes sont constamment à leur porte, ils s’en sortent, et je le répète, sans aucun soutien de notre part. Comment dire, avoir une enclave potentiellement renégate sur les terres d’un comte électeur, ce n'est pas acceptable.

Ça, c’est le point de vue de nos supérieurs. Moi… j’ai le mien. Ça fait quelque temps que les problèmes liés au crime et au banditisme local, que tu connais si bien, ont presque disparu de la carte. En haut ils s’en réjouissent, moi pas. Car ça veut dire qu’ils sont tombés sur un plus gros poisson qu’eux, et ça, ça sent très, très mauvais pour nous.

Les informations que je t’ai partagées sont confidentielles, les révéler à qui que ce soit est un acte de haute trahison. Pas besoin de t’expliquer ce que ça veut dire.


Ses yeux sont lourds comme des enclumes tandis que son regard est las.

Je ne vois pas pour cette lettre. Cependant, si la lettre ne t'était pas adressée, tu n’as aucune raison d’y avoir accès. On ne peut pas forcer quelqu’un à partager quoi que ce soit uniquement car le sceau de ta famille y figure. Enfin, si le destinataire est ouvert à ça, pourquoi pas. Tu verras avec lui.

Il reste la dernière condition, tu veux choisir des hommes pour partir avec toi ? Soit, je suppose que tu peux faire ça. Faudra leur dire que ce sera dangereux et sacrément chiant. Bon, va les trouver, on fera ta cérémonie demain d’accord ? Faut que je prépare mon gantelet en cuir pour la claque et que je me brosse les dents pour le baiser.

Allez, houst vil garnement.


C’est sur ces étranges mots qu’Adémar est libéré de cette réunion. Désormais, il va falloir qu’ils trouvent différents “volontaires” pour la mission. Peut-être qu'Ursuf sera de bonne humeur pour la lettre. En parlant de l’ours, il passe justement à côté de la tente. La tentative, elle, est répondue de manière très efficace, il faut le dire.

Ça te regarde pas, fous moi la paix

Son haleine transpire l’alcool comme un tonneau, et ses doigts sont rougis tandis que son nez est rose. Il continue sa route, vers ses quartiers. Dans sa main, une lettre, portant le sceau de sa famille. La cire est d’une couleur différente, une autre lettre ! Elle semble d’ailleurs bien plus grosse que la précédente, plus proche d’un colis que d’une lettre à première vue.

Perplexe, peut-être même confus, le futur chevalier n’oublie pas ce qu’il doit faire. Trouver des volontaires, mais qui ? Il a certainement des idées qui trottent dans sa caboche. Encore faut-il espérer qu’ils acceptent. Il va falloir qu’il choisisse bien ses mots, mais surtout, bien les individus. Comme le disait un grand sage, du travail, encore du travail.
Test de CHA (+2) d’Adémar : 16, échec. Bon, il va être un rien dur. :mrgreen:
Test de Perception d’Adémar : 6, réussite.
Pour les fous qui désirent me rendre visite aux récifs.

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Adémar
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Re: [Adémar Von Phumtar] Un pari risqué

Message par Adémar »

La rhétorique de son capitaine est convaincante malgré tout. Après tout comment faire confiance à des individus ne payant pas d’impôt, mais pire encore, pas d’autorités religieuses connues ! Pour Adémar, élevé dans une foi Sigmarite forte bien qu’incluant les autres divinités telles Shallya, Morr, Ranald, Ulric ou encore Véréna. Le fait que des citoyens de l’empire pensent pouvoir se soustraire à la volonté des dieux, c’est une preuve accablante que quelque chose cloche chez eux.

L’énumération des autres menaces présentes possiblement dans les bois alentours font réaliser à l’écuyer que cette campagne comprenait bien plus de danger que ce qu’il imaginait à la base. Effectivement que ses informations soient confidentielles est une bonne chose. En effet, si un soldat du rang apprend autant de dangers possibles, comment espérer un jour parvenir à l’emporter ?

Adémar prend quelques instants pour digérer ses informations et il porte un regard nouveau sur le visage de son capitaine. Devoir porter tant de poids sans pouvoir le révéler sans risques à d’autres. C’est donc ça le poids des responsabilités ?

Le fait de se faire refuser l’accès à la lettre était logique tout compte fait, mais la curiosité du jeune homme le poussait à vouloir en connaître le contenu.
Il garde le silence, quelques instants puis une interrogation jaillit dans son esprit. Il se racle la gorge et attend qu'Abercrombie semble lui accorder suffisamment d’attention.

"Dernière question capitaine si vous me le permettez.
SI je parviens à entrer en contact avec un individu étant capable de lire les écritures contenues dans les carnets que j’ai trouvé auparavant. Dois-je observer une marche à suivre spécifique envers lui ?"


Une fois sa réponse obtenue l’écuyer le salue et prend congé.
Dehors, le vent glacial lui pique la peau du visage et lui tire une larme quand une poussière atterrit dans son œil gauche. Alors que l’écuyer se dirige vers son lieu de repos. Son esprit percute enfin le fait que son capitaine venait de lui annoncer que demain, il ferait officiellement de lui, l’écuyer d’un vrai chevalier impérial. De plus pas n’importe qui, le capitaine de la troupe en personne !

Tout ragaillardit par la nouvelle, l’impérial se presse d’aller mettre le plus au propre possible sa tenue et son équipement en état. Puis il lève rapidement son bras gauche et renifle.
"Pfoua ! Je vais aussi prendre le temps de faire une toilette moins sommaire que d’habitude. Je n’ai certes pas l’attirail habituel du château familial, mais je pourrais sans doute me débrouiller ! "

Le lavage fut très rapide quand on lui fit comprendre qu’il n’aurait pas d’eau chaude pour ses ablutions, tout juste parvint-il à avoir accès à un seau d’eau froide et une brosse déjà bien usée.
À la réflexion, l’eau n’est pas froide, elle est glaciale et Adémar ne s’attarde pas pour finir sa toilette.

Le soir venu le voilà dans la salle commune de l’auberge à partager son repas avec le reste de la troupe de chevaliers, d’écuyers et de soldats. Les nains indemnes ou capables de se mouvoir sont présents et bientôt, leur chant emplit l’air, louant dans leur chant le combat glorieux mené dans la clairière ou bien insultant copieusement la qualité de la bière qu’on leur versait. Le langage du peuple des montagnes ne permettant pas une grande nuance pour des oreilles non habituées.

Adémar fut mis à contribution et dut raconter à nouveau comment le combat, c’était passé, puis les nains prirent la suite et l’écuyer put se concentrer sur une question importante.

Qui emmener avec lui dans cette mission ? Il doit pouvoir lui faire confiance et compter sur son aide au moment venu, mais savoir tenir sa langue.

Qu’un Coup semble tout adapté, mais l’écuyer nourris des doutes sur sa loyauté envers lui si l’arbalétrier apprend la finalité de la mission.
Safran aussi pourrait convenir, mais là aussi la question de la loyauté se posait, peut-être plus sa discrétion, mais lors de l’attaque du camp de bandit, il n’avait rien dit et l’avait suivit dans son histoire de déserteur.
Après, il peut demander aux nains. L’idée est à creuser et il se dit qu’il verrait suivant leur humeur respective.

Adémar cherche alors du regard Safran et Qu’un Coup pour aller leur parler.
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Re: [Adémar Von Phumtar] Un pari risqué

Message par [MJ] Le Naufrageur »

Abercrombie n’offre qu’en réponse un haussement d’épaules, il ne sait pas si les carnets peuvent être en lien avec quoi que ce soit. Désormais libre de son officier, le jeune homme est avec ses camarades en train de se ressourcer. L’alcool coule, mais pas assez vite pour les assoiffés, les nains, et les nains assoiffés. Un jeu de cartes est de sortie, de quoi occuper les mains tandis que la bière se charge des bouches. La soirée passe tranquillement, et des opportunités adéquates lui permettent de parler avec les deux joyeux, enfin, les deux lurons. Safran et Qu’un coup écoutent le tueur de minotaure plus attentivement qu’avant, ils savent reconnaître les choses plus sérieuses. Lorsque la mission est mentionnée, les deux se regardent brièvement avant de répondre presque en même temps.

Je suis partant, la gloire, ça se partage. On s’ennuie comme des rats morts par ici.

Heh, ch’ai pas si j’peux être un guerrier, mais les forêts, ça me connaît. Tant qu’on reste loin de celle à l’ouest, ça me va. Partant, tant qu’on est payé en solde de mission bien sûr.

Évidemment le gueux, mais si on part loin, on ne sera payé qu’au retour.

Hmmph, ça me va. Bravo à toi mon garçon, t’as trouvé les deux bonnes poires qui vont s’fendre à tes côtés.

Deux compagnons, deux fois moins de soucis. Hélas, les autres sont plus réticents. Les nains ne veulent pas repartir alors qu’ils viennent d’arriver, c’est une très mauvaise idée selon eux. Un coup à se faire raccourcir la barbe. Au vu de l’état du plus amoché des barbus, il est difficile de prétendre que c’est un manque de courage. De témérité peut-être ? Difficile à dire avec quelques bières dans le sang. La soirée continue, et approche à sa fin. N’ayant pas envie d’être plus crade que nécessaire, Adémar fait une toilette courte mais efficace. La terre s’en va, et la plupart des odeurs aussi. Les vêtements camoufleront le reste. Le lendemain, après que le soleil soit levé et bien installé dans le ciel nuageux, les hommes se rassemblent.

Suivants de camp, guerriers, mercenaires, chevaliers et autres écuyers sont présents, autour d’un espace devant la tente du capitaine. Ils forment un demi-cercle, quelques-uns assis, d’autres debout. Certains murmurent, la plupart reste silencieux devant le spectacle. Deux acteurs sont au milieu de ce beau monde. Un jeune adulte aux yeux marron et aux cheveux châtains, à genoux, le regard rivé vers le sol. Devant lui, un guerrier, un chevalier, un capitaine. Son armure est rutilante malgré le peu de lumière qui tombe. À ses côtés, plusieurs objets sont posés sur un présentoir en bois épais. Le chef de la troupe saisit alors un gant de cuir particulièrement fin. Il l’enfile alors. Il regarde le brave devant lui, et sourit. Il prend la parole, sa voix est forte, profonde et claire, comme si la forêt doit elle-même être témoin.

C’est une fierté pour moi d’être ici, en ce jour, pour faire d’un garçon, un homme. Son sang est bleu, son héritage est noble, oui. Mais son cœur est rouge, comme tous ceux qui m’ont précédé, et tous ceux qui me suivront.

Moi, Abercrombie von Dunkelberg, je déclare devant tous qu'Adémar von Phumtar, est désormais un sanglier.


Il lève la main, et il frappe la nuque du nobliau. À chaque coup, il prononce un vœu, une phrase, un serment.


SBAF

Que tes aïeux soient fiers, et que tes descendants n'oublient jamais.

SBAF

Au nom de l’Empereur, de Magnus et des Dieux, je te fais Écuyer.

SBAF

Sois vaillant, loyal et généreux.

Chaque coup entasse une marque sur le flanc du cou, c’est douloureux, très même, mais il n’a pas mal. Il relève la tête, désormais écuyer d’un chevalier, un vrai, un guerrier qu’on honore, comme dans les contes. Il relève la tête, et devant lui, son nouveau tuteur et précepteur tient deux choses dans ses bras. Le plus imposant, le plus tape à l'œil, est un bouclier. Grand comme un torse, il a la forme d’un écu. En bois, cerclé de fer, une héraldique est symbolisée dessus. Un sanglier, rouge comme le vin, aux défenses bien portantes, regarde vers l’est. L’égide qu’on lui tend est marquée par son ordre, ancien, puissant, dur et têtu, comme l’animal.
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Il saisit la carapace, peut-être qu’avec elle, il ne finira pas avec une entorse au bras. Des sangles de cuir permettent de l'agripper sans problèmes. Il a l’air terriblement solide, un véritable tronc. Dans l’autre patte, le capitaine tient un casque de métal, un burgonet ouvert au visage. Parfait pour un écuyer, ce genre de protection ne limite pas trop la vision tout en protégeant très bien le crâne de celui-ci.
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Désormais équipé, son chef vient lui poser un baiser sur le front, comme le veut la tradition après la colée. Il accepte ses nouvelles pièces et se relève enfin, la tête haute, enfin, facilement haute de par sa taille imposante. Beaucoup commencent à prier en tenant des colifichets bénis, des parchemins écrits par des prêtres et nonnes. Après un instant, les gens se dissipent, partageant ragots et remarques.

Tu partiras demain, reposes toi tant que tu peux. Tu es un marcassin désormais haha. Tu en as le caractère. N’oublie jamais que tu es devenu un écuyer tout seul, par ta propre force. Personne ne peut te retirer tes accomplissements, car ils sont tiens. Continue comme ça, et qui sait, peut-être qu’un jour, c’est toi qui mettras des colées et des baisers sur les fronts des jeunes.

Allez, vire-moi le plancher, Adémar von Phumtar.
Et c’est la fin de ce chapitre !!! Félicitations pour avoir survécu espèce de bourrin.
Pour ton xp, tu gagnes 50 xp + un bonus pour avoir botté des fesses. Tu gagnes donc 65 xp en total.
Total actuel : 137 xp.

De plus, tu gagnes un écu impérial customisé par ton ordre. Ainsi qu’un casque ouvert. Allez, dans trois actes, le harnois et l’épée magique.

Tu peux faire tes dépenses dans mon antre.

On commencera un nouvel acte bientôt....
Pour les fous qui désirent me rendre visite aux récifs.

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