Table des matières

Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom: Talis d'Avagard
Age: 21 ans
Sexe: Féminin
Race: Chaotique
Carrière: Voie du maître d'armes
Lieu/ville de départ: Quelque part entre les Désolations et la frontière du Kislev
Fréquence de jeu:
MJ: à compléter


Nom de la ligne FOR END HAB CHAR INT INI ATT PAR TIR NA PV
Profil de départ (+4 PC initiaux) 8 8 8 10 8 8 10 8 8 1 60/60
Profil actuel 8 8 8 10 8 8 10 8 8 1 60/60
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir) A remplir par le MJ


XP disponible: 0
PC dépensés: 4




Description physique :

« Les Kurgans ont le teint basané, les cheveux noirs et des yeux sombres légèrement bridés. Ils sont charpentés, plus grands que les autres hommes et plus musclés aussi. Ils marchent avec grâce, reproduisant des mouvements fluides qui ne sont pas sans rappeler les félins des jungles des Terres du Sud. Même les femmes sont bien bâties et arborent une mine sévère, une attitude tout aussi menaçante.»

Les terres du Nord m'ont forgée comme un ferrant forge une épée. Avec rudesse et adresse, cette contrée a taillé ma silhouette de sa main sévère. Sous la peau tannée par le regard du soleil évoluent les lignes saillantes d'une musculature que la nécessité a dessinées, estampillées ici et là par les dents acérées des animaux, des démons et des hommes. J'ai le corps mince et soigneusement galbé, délié comme celui d'une panthère née sous les cieux les plus libres du monde. Ceux du Sud nous traitent de barbares parce que nous nous vêtons de fourrures et de mailles grossières ; je porte la cuirasse qu'avait ma mère avant de tuer mon père, et je le fais fièrement en toutes circonstances, ornée d'une fourrure de loup blanc.

J'ai les membres fuselés, le cal aux mains, les jambes agiles, parce que c'est ainsi que la nature sauvage du Nord éduque ses enfants. Vous ne verrez pas la mollesse de vos fauteuils dans le maintien de mes épaules, ni la courbure de la soumission dans le creux de mes reins. Je me tiens aussi droite et racée qu'un aigle au sommet de la montagne, et cela, jamais vous ne pourrez me l'enlever.

Une vaste cascade de mèches nuitées dévale ma nuque et se déverse entre mes omoplates, filées ici ou là en tresses habiles. Ma peau est incrustée de lignes d'encres coulant de mon front à la courbure douce de ma mâchoire, signe que j'appartiens au peuple Kurgan. J'ai les lèvres pleines et minces, rougies d'une vitalité débordante, tandis que mes cils enténébrés couvent des yeux en amande à l'éclat délavé, aussi clairs que l'eau de nos rivières.

Description psychologique :

Talis est comparable à un lynx s'étant fait adopter par une meute de loups. Dans les inhospitalières contrées du Nord, la survie est autant une affaire de résistance que de volonté et la jeune nordique déborde littéralement de l'envie de vivre. Elle a le rire aussi facile que la plaisanterie, l'insulte ou la menace. Elle fait partie de ces individus qui ont à la fois la poésie et la violence dans le sang, bien que sa poésie à elle ne s'exprime ni en vers ni en sonnets. Il n'est pas rare de la surprendre à danser sous les étoiles, les pieds nus dans l'eau courante et glacée, couverts par les entailles des pierres dont elle n'a cure ; et rien ne l'empêcherait de plonger plusieurs pouces d'acier dans le corps de la personne qui la surprendrait ainsi, ou de l'inviter dans la danse selon son humeur. C'est une farouche fille du Nord, autant chasseresse que guerrière, artiste à ses heures perdues. Dans sa tribu, Talis est celle qui chante pour donner du coeur aux siens lorsque vient l'heure de risquer sa vie, un talent qu'elle s'est découverte en accompagnant l'ancien qui raconte les histoires du clan.

Talis est également une personne à la fierté chatouilleuse. Bien qu'elle obéisse sans rechigner à la voix du chef, il ne faut guère remettre ses compétences en question, principalement martiales. En perpétuelle quête d'une perfection physique qui correspond à l'idéal qu'elle se fait de sa dévotion, la Kurgan cherche à affûter sa maîtrise de son corps et de ses armes, sans faillir. Il est bien des raisons pour lesquelles on peut tuer dans le Nord, mais s'il y en a une pour laquelle on est prêt à mourir, c'est la liberté : or la liberté s'y défend à la pointe de l'épée ou de la lance. En ceci, Chron, la divinité sanguinaire de son peuple, est une égérie de l'indépendance farouche qu'elle chérit. Se battre est une prière, celle d'un être qui ré-affirme, chaque jour et contre tout ennemi, la liberté qui est sienne. Talis passe pour plus spirituelle que la moyenne aux yeux des plus belliqueux des siens, car elle n'éprouve ni haine ni véritable mépris pour les nations du Sud, rien qu'une curiosité moqueuse - qui disparaît dès lors qu'il faut piller un village du Kislev. On lui passe ses excès d'humeur surtout parce qu'elle a fait le voeu solennel de ne jamais cesser de s'améliorer à la bataille, dans le but de devenir la championne de fer des Kurgans. Talis a même cousu avec d'autres femmes une bannière, un simple carré orné du symbole des leurs, qu'elle arbore parfois au bout de sa longue lance. Un serment ambitieux, plein d'audace et pour lequel elle met tout en oeuvre, avec une franchise telle qu'elle lui a valu l'approbation des vétérans au milieu de la foule des jeunes loups du clan.

Alignement : Chaotique Neutre

Historique du personnage :

Les clans du peuple Kurgan se divisent ainsi que les feuilles d'une même ramure, et s'affrontent souvent pour s'accaparer esclaves, bétail, richesses. Ma tribu a été anéantie bien avant ma naissance, ses membres enchaînés et servis à l'amusement des vainqueurs, ainsi que cela doit être. Les survivants se sont donc affrontés, lune après lune, jusqu'à ce qu'il n'en reste que deux. Un homme, et une femme : un mari et son épouse, tels qu'ils avaient été unis devant nos dieux des années avant leur capture. Chacun fier combattant, chacun doué pour l'acte de tuer… mais quel père tuerait son enfant ? Certainement pas le mien. On m'a dit que le vent ne soufflait pas ce jour-là dans les plaines désertiques du Nord. On m'a dit que les animaux eux-mêmes s'étaient tus devant le spectacle d'un Kurgan qui, le sourire aux lèvres, baissait sa garde devant celle qui devait mettre fin à sa vie. Perdre sans combattre est un déshonneur pour les miens : se sacrifier pour sa fille à naître est un acte d'héroïsme. Pour ces deux raisons, à ma naissance, j'ai fait l'objet d'autant de mépris que de bienveillance. Dernière de sa tribu, ma mère a été affranchie du joug de ses détracteurs, ainsi que le veut la coutume. Sans rancoeur, car telle est la vie des Kurgans dans les Désolations, elle a été adoptée par ce qui allait devenir son clan : les Dolgans.

Au Sud, les hommes sont des êtres de culture. Au Nord, ils sont modelés par nature. L'incessante caresse du vent froid sur la peau, le signe trompeur des nuages précédant le blizzard, la férocité des bêtes et des démons… contribuent à forger la sauvagerie des humains qui y vivent. J'ai grandi auprès de ma mère mais il n'y a pas un ancien parmi les Dolgans qui ne m’aie pas apporté une bribe de son savoir-faire. Comment creuser un trou dans la terre gelée afin d'échapper aux éléments, comment imiter le cri des oiseaux de proie pour communiquer avec les chasseurs, comment reconnaître la baie empoisonnée de celle qu'on peut manger… C'est ainsi que les enfants parviennent à survivre : lorsque toute la tribu fait d'eux des adultes. Un enseignement essentiel, souvent douloureux, toujours utile. A mes douze ans, lorsque mon sang a prouvé que j'étais devenue femme, j'ai été sommée de quitter le clan pour aller chercher dans les étendues désolées une preuve de ma bravoure - et de ne pas revenir si j'échouais. Les tribus ne peuvent s'encombrer d'un poids mort, et c'est le coeur plein de fierté que je suis partie affronter les périls du Nord. C'est là que j'ai compris qu'on ne faisait pas face au Nord.

On ne fait qu'éviter ses dangers, qu'ils prennent la forme d'un animal enragé, d'une rivière empoisonnée ou d'une bande de maraudeurs en quête de victimes. Il faut savoir se cacher, s'orienter dans les plaines désertiques, trouver de quoi subsister et attendre de trouver plus faible que soit. L'occasion s'est présentée lorsque j'ai repéré les traces d'un loup solitaire, probablement banni de sa meute. C'était une chance unique, à ne pas rater. Le destin du canidé pouvait être le mien si je venais à faillir… J'ai suivi les marques pendant plusieurs jours, mesurant mon endurance à celle du prédateur. Au bout de la moitié d'une moitié de lune, je suis enfin parvenue à le rattraper. Je m'en rappellerai jusqu'à la fin de ma vie, de cet instant où j'ai surgi de derrière le rocher, lance brandie, prête à frapper et croyant le surprendre ; mais il était là, loup blanc au regard doré, m'observant tranquillement la langue pendante. J'ai vu le reflet de sa mort au fond de ses yeux embrasés, et la douleur qui a envahi ses iris au moment où je plongeais le fer dans son coeur était moindre que celle qui y résidait avant que je ne frappe. La souffrance de la solitude, d'une existence sans but, d'une errance dans les Désolations… J'ai réalisé, en le mettant à mort, que le clan était absolument tout dans l'existence d'une nomade du Nord.

J'ai dépecé la bête et ramené sa peau ensanglantée devant la tribu. Il y avait de l'approbation dans la mine qu'affichaient les anciens en me voyant revenir, et crois-moi lorsque je dis que cet assentiment valait bien plus que toutes les peines endurées pour la mériter.

Ma mère s'est emparée de la pelisse et en a orné la cuirasse qu'elle portait du temps où elle était esclave, avant de me l'offrir. Depuis ce jour, je porte fièrement l'armure de celle qui m'a donné le jour, et qui représente mon attachement à la tribu avant même que je ne naisse. Enfin acceptée parmi les Dolgans, j'ai pu participer aux jeux guerriers et aux véritables chasses, devenant un membre à part entière. L'acquisition de ce nouveau statut me gagna les faveurs des hommes mais nous étions en paix, une fois n'étant pas coutume : il était inconcevable que je choisisse un premier amant sans qu'il m'aie prouvé ses talents de combattant - ce que pouvaient se permettre de faire mes aînées. J'ai donc farouchement défendu ma virginité, à la pointe de la longue lance que j'affectionnais s'il le fallait, arguant que je deviendrai la championne du clan et qu'à ce titre je ne saurai me donner au premier venu ; et cette attitude a trouvé un écho amusé chez les anciens, mais pour drôle qu'ils la considéraient, ils finirent tout de même par la respecter. Une plaisanterie naquit parmi les Dolgans, selon laquelle j'étais mariée avant tout au Nord plutôt qu'aux hommes qui y résidaient. Les avances sérieuses cessèrent, ce qui évita au sang de couler.

Les lunes puis les années se succédèrent, moi m'épanouissant sous le rude soleil des Désolations et ma tribu se complaisant dans une vie devenue facile. Le gibier abondait, à ce point que nous tuions plus que ce dont nous avions besoin ; nous vendions alors le surplus de fourrures et de viande aux marchands venus du Ponant et du Méridional. Jusqu'à mes vingt-et-un ans… Les anniversaires sont rarement fêtés parmi les peuples nomades. Pour ma mère, c'était une façon de commémorer non seulement ma naissance mais également la mémoire de mon père. Nous mangions toutes les deux sous notre tente, ivres et rieuses, lorsque l'un des chasseurs fit irruption avec une rare impolitesse qui aurait pu lui valoir un coup de lance dans la poitrine si j'avais été moins éméchée. L'air grave, il nous déclara que le chamane venait de prédire que le Nord allait s'agiter comme une mer zébrée de tempêtes, et qu'au lendemain, il nous faudrait être prêtes à partir. J'ai regardé l'auteure de mes jours droit dans les yeux, car ces mots ne pouvaient dire qu'une chose : les Dolgans allaient sûrement repartir à la guerre, avec le reste du peuple Kurgan. La question était de savoir dans quel camp nous serions, car les nôtres ont aussi souvent affronté ceux du Nord qu'ils se sont battus à leurs côtés…




Compétences :

Coups puissants : Votre personnage développe une puissance hors du commun lors des combats et augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 points de dégâts.

Résistance accrue : Votre personnage est particulièrement résistant et robuste. Il peut ajouter un bonus de +1 sur tous ses tests d'endurance. Cette compétence peut faire l’objet d’une ou plusieurs spécialisations parmi les suivantes : à la chaleur, à l’alcool, à la fatigue, au froid, aux drogues, à la torture.

Chant : Votre personnage sait très bien chanter et connait une grande variété de chansons populaires. Sur un test réussi de chant, cela peut lui permettre de gagner un peu d'argent lorsqu'il exerce son talent en public. Plus pratiquement, il peut ajouter un bonus de +1 lorsqu'il essaye de charmer, divertir et retenir l'attention d'une ou un groupe de personnes.

Désarmement : Votre personnage peut choisir de désarmer un adversaire plutôt que de lui porter un coup. Antérieurement à la résolution du round par le MJ, vous devez déclarer qu'il va tenter une manoeuvre de désarmement. Il ajoute alors un bonus de +1 à sa caractéristique d'ATT. Si l'attaque est réussie, son adversaire est alors désarmé, sinon rien ne se passe. Les armes arrachées des mains de l'ennemi, sont alors éjectées dans une direction aléatoire à 2D6 mètres. (Il est bien entendu que cette compétence ne peut être utilisée contre des créatures qui bénéficient d'attaques naturelles : morsures, attaques caudales et autres).

Coriace : Votre personnage fait preuve d'un résistance aux coups bien supérieure à la moyenne. Il peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure. (Cependant, ce dernier bonus ne peut pas annuler une perte de points de vie. Les points de dégâts minimums seront au moins de 1.)

Eloquence : Votre personnage a cette faculté de savoir manipuler des assemblées ou des foules entières de personnes uniquement par la persuasion verbale. Contrairement à la compétence «baratin» (voir plus haut) le nombre de personnes affectées en est bien supérieur. Il peut ajouter un bonus de +1 sur ses tests pour arriver à ses fins (Le MJ doit tenir compte de la pertinence du RP, de l'humeur de la foule, de leur crédulité etc. Le degré de réussite du test peut servir à fixer le nombre de personnes subjuguées ou conquises par le discours et déterminer le degré de réaction de l'auditoire. Une réussite importante du test peut déclencher une adhésion totale et un enthousiasme général. Cependant la persuasion a ses limites et il sera très difficile, voire impossible, de manipuler des personnes dont les idées sont antagonistes à celles proposées par votre personnage et cela, quel que soit la qualité et la véracité de son discours.)




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 6 Couronnes d'or


Inventaire
Pic de guerre 22+1d10 dégâts 10 parade Lente et perforante (6)
Harnois de cultiste (Khorne) 10 protection Tout le corps sauf tête Armure légère
Peigne en os
Gibecière
Bannière Kurgan
Couchage portatif
Alcool fort


Grimoire


Parcours

Quêtes accomplies

Nom + lien + récompenses obtenues

Classes acquises

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Carrière : Voie des combattants du Chaos
Classe actuelle : Guerrière

Dévotion religieuse

Dieu Points de dévotions disponibles Points de dévotions dépensés
Chron 20 0

Autres


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