wiki:fiche_jekaterina_andreska - Warforum JDR - Wiki de règles et de fiches personnages

Table des matières

Parcours
- Autres

Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom:	Andreska Jekaterina
Age:	29 ans
Sexe:	Féminin
Race:	Humaine
Carrière:	Noblesse ( Voie du pouvoir)
Lieu/ville de départ:	Kislev
Fréquence de jeu:	Tous les deux jours à peu près
MJ:	[MJ] Le Grand Duc

Nom de la ligne	FOR	END	HAB	CHAR	INT	INI	ATT	PAR	TIR	NA	PV
Profil de départ (+4 PC initiaux)	8	8	8	8	8	8	10	10	8	1	60/60
Profil actuel	8	8	8	8	8	8	10	11	8	1	45/60
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir)	0/0	0/0	0/0	0/0	0/0	0/1	0/1	1/1	0/1	0/0	0/2

XP disponible:	71
XP dépensée:	75

Description physique :

“Elle est fille des Andreska. C'est la descendante des guerriers des plaines d'antan, et dans son sang coule la vigueur des fils de l'ours.”

Jekaterina est une femme qui s'épanouit pleinement dans la tourmente du Nord. Le soleil étincelant des étés du royaume de Kislev a hâlé sa peau tant la jeune noble a passé son existence à parcourir les étendues de sa patrie. Toute petite déjà, son père se doutait du chemin tortueux que prenait la maison Andreska et n'a pas lésiné sur l'éducation physique de son unique héritière. A force de précepteurs et d'instructeurs, Jekaterina s'est vue forger un corps aussi souple et endurant que celui de n'importe lequel des soldats du royaume. Ses mains furent tout autant habituées à saisir la plume que l'épée, et cela se voit dans la démarche vivace, les gestes d'une précision toute martiale. C'est d'une sombre beauté dont elle s'est entourée ; ses cheveux volumineux sont parfois tressés en lourdes nattes nuitées, de jais ; il lui arrive de souligner ses yeux d'un fard cendré qui leur rend une expression féroce et orageuse. Elle les a d'ailleurs sombres et acérés, comme ceux d'un oiseau de proie qui contemplerait le spectacle de sa victime à venir. Quand elle prend la parole, c'est avec une certaine adresse - modulant le timbre de sa voix pour mieux accompagner ses discours. Car ses parents n'ont pas sous-estimé l'importance des mots dans le quotidien d'une personne de noble lignée. Il n'est pas rare de voir la jeune femme solidement harnachée et traînant sur sa silhouette tout un barda de métal ou de cuir, et quiconque la verra sans sa sempiternelle cotte de mailles notera immédiatement les longs muscles qui jouent doucement à fleur de peau, comme peints du bout d'un pinceau. Habituée à l'effort et au labeur, elle en tire une silhouette élancée et aux formes admirablement découplées.

Description psychologique :

“Vous lui parlerez de doutes, de douleur et de temps troublés. Elle ne répondra pas, occupée à regarder vers le Nord et à ruminer sa haine du Chaos. Elle ne vous répondra pas, occupée à réaliser les rêves des Andreska.”

Sur les épaules de la jeune femme pèsent les espoirs d'une maison qui s'effrite. Habituée à supporter le fardeau des autres, Jekaterina estime que c'est là son devoir : redonner au blason de sa famille son éclat d'autrefois. Elevée dans la tradition du culte d'Ursun et selon des principes militaires, elle fait partie de ces personnes à la forte personnalité qui savent que les difficultés ne sont jamais derrière soi. Déterminée et solide, elle garde en toutes circonstances la tête sur les épaules. Au nom des Andreska, elle est toutefois capable de bien des actes de témérité qui pourraient en entraîner d'autres avec elle, mais après tout la gloire est à ce prix. Parfois cynique à cause de la rigueur de son pays, elle voue au Chaos une rancoeur colérique mêlée de peur à cause de la menace qu'il fait peser sur les siens ; mais là encore, cette épée de plus pointée sur Kislev fait aussi sa grandeur, et elle ne demande pas mieux que d'y contribuer. Tantôt effrontée lorsqu'elle s'indigne, tantôt poliment glaciale lorsqu'elle se soumet à la hiérarchie, elle forme au bout du compte un officier dévoué et prometteur, qui hésite entre la simplicité d'une vie de soldat et la confort de celle de noble.

Alignement : Loyal neutre

Historique du personnage :

“Laissez-moi vous parler de cette fille du Nord, de cette noble qui a soulevé l’écu terni de sa famille pour le peindre de nouveau, à grandes giclées de gloire et de courage. Laissez-moi vous parler d’elle, de Jekaterina Andreska. ”

Jekaterina naquît au coeur d’un hiver sombre et glacial, comme seule Kislev semble capable d’en accueillir. Avant elle, sept enfants étaient déjà morts nés ; était-ce là la cause du déclin de la famille, qu’on regardait désormais d’un mauvais oeil, ou une conséquence du sort qui s’acharnait sur les Andreska ? Quoi qu’il en soit, Vassili, patriarche de son état, vit cette venue au monde comme un nouvel espoir qui réchauffait ses vieux os. Peut-être qu’enfin la fortune allait leur concéder ses faveurs, après trente ans d’une longue agonie familiale ? La cour dépréciait les Andreska, jugés comme ayant fait leur temps et n’étant plus qu’un ramassis de vieux boyards usés et dépassés par l’ère d’aujourd’hui. Ils s’étaient illustrés autrefois à la frontière du pays des Trolls et même plus loin, jusque sur les Dévastations du Chaos – et certains disaient qu’ils étaient justement allés trop loin dans leur lutte et leur haine, qu’en affrontant l’ennemi ancestral ils avaient fini par en aborder certains traits. Des racontars, mais de rumeur en rumeur la lignée s’était vue ignorée, exclue et finalement rejetée dans l’indifférence acerbe des autres sphères de la noblesse.

En tant qu’unique héritière longtemps demandée, Jekaterina se vit parée d’une importance dernière aux yeux de la maison Andreska. Elle serait celle qui assumerait leur nom, mais quel avenir aurait-elle dans une cour qui ne voulait déjà plus de ses ascendants ? Elle aurait à regagner les faveurs du trône, à sa seule force et à l’éclat de son mérite. Il fallait donc la préparer… Mais c’était un pari risqué. Préparer une enfant, une fille, pour qu’un jour elle se dresse au combat et en ramène les lauriers pour les siens ? Elle était leur unique représentante… Mais la famille ne pouvait plus se permettre de faire des compromis. Aussi fut-il décidé que Jekaterina serait longuement éprouvée à la voie du pouvoir, brisée et reforgée selon les exigences de ses aînés. Tant qu’elle était enfant, elle fut astreinte à apprendre les mécanismes primaires de l’aristocratie, à reconnaître et à parler à ses futurs pairs. On lui montra comment distinguer un blason d’un autre, comment d’un coup d’oeil lointain, rien qu’à sa forme et à ses couleurs, deviner à quel clan appartenait cette bannière dressée au loin. En grandissant, on la jugea assez mature et assez disciplinée pour recevoir, selon la tradition, un précepteur du culte d’Ursun. Cela se faisait de génération en génération, à des degrés divers, mais jamais les Andreska ne s’étaient dérogés à cette coutume. Le prêtre du dieu-ours se chargea donc de compléter cette première étape de la formation de Jekaterina, prenant finalement une grande place dans ce pan de son existence. La jeune fille découvrit, sous une tutelle intelligente et éclairée, le monde tel qu’il était vu par les fidèles d’Ursun. Bien qu’elle n’adhéra jamais totalement au culte et à sa doctrine, elle s’y conforma en initiée docile et accomplie. A l’âge de onze ans, lorsque sa mère reconnut qu’elle allait bientôt devoir mettre un linge entre ses jambes, il fut décidé que pour la survie de la famille Jekaterina devait au plus tôt être entraînée à supporter les rigueurs que son rôle lui apporterait. Elle ne comprit pas avant longtemps pourquoi certains jours elle était forcée de rester dehors, sur le seuil du domaine du matin au soir, livrée aux éléments et surveillée de loin. Plusieurs fois elle s’effondra sur le sol glacé aussi dur que la pierre ou même dans la neige, quelqu’un se précipitant alors pour venir la ramener à l’intérieur auprès de l’énorme cheminée de pierre qui ronflait toute la journée de ses flambées généreuses.

En devenant femme aux yeux des siens, Jekaterina se mit à côtoyer d’autres jeunes nobles et commença à se faire au train de vie de quelqu’un de son rang, malgré les rigueurs de Kislev. En voyant cela, ses aînés ne s’inquiétèrent pas, car cette liberté doucereuse dont elle était la détentrice avait été soigneusement calculée… ne lui laissant, en fait, que l’avant-goût d’une vie paisible passée à jouir de ses privilèges. Car très tôt, le verdict de son père tomba : Jekaterina devait à présent se faire au métier des armes, en tant qu’héritière des Andreska. Au début courageuse et déterminée à bien faire pour les siens, la Kislévite déchanta très vite. Les entraînements dehors avec ses maîtres étaient pénibles et harassants, à supporter les coups de plus fort qu’elle, le baiser de l’acier contre sa peau – car pour le moment, on ne l’autorisait pas à rembourrer sa cuirasse de fourrures ou même d’étoffes – et les chocs répétés contre son corps. Peu à peu, son esprit fut affûté et raffiné, débarrassé des espoirs de confort ou d’oisiveté. Elle devint aussi solide que n’importe quel soldat du royaume, habituée au poids du métal sur ses épaules. Parallèlement, on lui faisait miroiter les exploits d’antan, de ses prédécesseurs qui étaient allés guerroyer jusque dans les Dévastations. On faisait étinceler sous ses yeux embués par les larmes de l’effort et la caresse du froid l’éclat des mots de gloire et d’honneur. On en faisait le petit soldat qui devait servir les intérêts de la famille. Pour qu’elle se rompe aux manoeuvres, Jekaterina fut forcée d’effectuer de longs périples sur les routes, rejoignant différentes villes et livrée à elle-même. Elle relevait toujours chaque nouveau défi, le menton relevé et le regard fier. Et puis vint le jour où les Andreska ne purent plus assurer la pérennité même du domaine ; leurs terres furent grignotées, accaparées. Le nom, la lignée, la maison toute entière allait disparaître dans le mépris… Jekaterina devait se distinguer. Elle devait faire perdurer l’héritage.

Certains de ne jamais la revoir, ses aînés l’envoyèrent servir à la frontière Nord du royaume – la plus dangereuse, jouxtant le pays des Trolls. Là-bas, elle récolterait au fil des ans les honneurs et la distinction tant recherchés… ou mourrait en emportant les espoirs des siens dans sa tombe.

Compétences :

• Monte - niveau 1 : Votre personnage a appris à monter un animal. Il maitrise les techniques de déplacement et de monte, et n'a pas à craindre de chute lors d'un monté normal. Dans le cas d'une poursuite périlleuse ou d'un combat monté etc., il peut garder le contrôle de son équilibre et de sa monture sous un test de monte réussi (Des modificateurs peuvent être appliqués selon les circonstances). Cette Compétence s'applique principalement aux chevaux et autres équidés mais peut également être appliquée à d'autres animaux susceptibles d'être montées : loups, rhinox, etc.,

• Eloquence - niveau 1 : Votre personnage a cette faculté de savoir manipuler des assemblées ou des foules entières de personnes uniquement par la persuasion verbale. Contrairement à la compétence «baratin» (voir plus haut) le nombre de personnes affectées en est bien supérieur. Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur ses tests pour arriver à ses fins (Le MJ doit tenir compte de la pertinence du RP, de l'humeur de la foule, de leur crédulité etc. Le degré de réussite du test peut servir à fixer le nombre de personnes subjuguées ou conquises par le discours et déterminer le degré de réaction de l'auditoire. Une réussite importante du test peut déclencher une adhésion totale et un enthousiasme général. Cependant la persuasion a ses limites et il sera très difficile, voire impossible, de manipuler des personnes dont les idées sont antagonistes à celles proposées par votre personnage et cela, quel que soit la qualité et la véracité de son discours)

• Alphabétisation - niveau 1 : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde (Bretonnien, Tiléen, Estalien, etc.,) si bien entendu il comprend ce langage (pour cela, il devra posséder la compétence «langue étrangère» pour ce langage. A l'inverse, s'il ne possède que la compétence «langue étrangère» il le comprendra, le parlera mais ne sera ni capable de le lire ni de l'écrire). Dans le RP, pour des raisons purement pratiques on considère que l'occidental est le langage partagé par toutes les races, mais dans certaines situations, le MJ pourra tenir compte de ces différences de langage.

• Musculation - niveau 1 : Votre personnage, à force d'exercice, a développé une musculature bien supérieure à la moyenne. Il se voit crédité d'un bonus de +1 lors de tous les tests de FOR et peut retrancher 1D3 points de dégâts lors d'un coup pouvant occasionner une blessure (Cependant, ce dernier bonus ne peut pas annuler une perte de points de vie. Les points de dégâts minimums seront au moins de 1. Pour conserver cette musculature, votre personnage devra s'astreindre à un exercice quotidien et à un régime adapté)(Attention, ce bonus ne tient pas compte du niveau de la compétence ! Il ne peut être supérieur à +1)

• Résistance accrue - niveau 1 : Votre personnage est particulièrement résistant et robuste. Il peut ajouter un bonus de +1/niveau sur tous ses test d'endurance.

• Volonté de fer - niveau 1 : Votre personnage a une force morale bien au-dessus de la normale. Cette compétence lui permet d'augmenter sa résistance aux effets psychologiques (peur, terreur, etc.). Dans l'une de ces situations, il a un bonus de +1/niveau sur ses tests de volonté.

- Autorité : Votre personnage, en tant que homme d'arme, ajoute un bonus de +1/niveau lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

- Intimidation : Votre personnage n'a pas son pareil pour faire valoir son rang et son appartenance à la noblesse. Il ajoute un bonus de +1/niveau sur ses tests d'intimidation. Si le test est réussi, il arrive à obliger des personnes du commun à obéir à ses exigences. (Paysans, serfs, menu peuple etc.,) (Si la réussite au test est importante il peut arriver à obtenir des faveurs considérables et même à les persuader de le suivre dans toutes sortes de situations périlleuses. Cependant, le MJ peut tenir compte de modificateurs selon la sympathie, la respectabilité etc., de votre personnage)

Inventaires et biens du personnage:

Bourse:

7 ducats d'or - 5 dungas d'argent


Haubert	Torse et bras ; Protection 11 ; -2 Hab, Att, Par	La cuirasse forgée par les Andreska pour leur héritière.
Jambières de maille	Jambes ; Protection 9 ; -1 Hab, Att, Par	Font partie de la cuirasse familiale.
Bouclier en acier	6+1d6 dégâts, 16 Par, Déstabilisant	Acheté par ses propres moyens.
Hache d'armes	16+1d8 dégâts, 10 Parade, Percutante	Achetée par ses propres moyens.
Lance de chasse	17+1d8 dégâts, 8 de Par, Rapide	Une lame d'acier grossière montée sur une hampe en if.
Broche d'ambre	Une perle d'ambre fauve enchâssée sur une broche en or pur.	+1 CHAR si portée.
Pardessus	Magnifique manteau en cuir d'ours au col rehaussé de fourrure claire.
Outre en peau	Contient de la vodka kislévite.
Cor de cocher	“Taillé dans la corne d'un auroch !”
Relique religieuse	Une canine d'ours d'au moins huit pouces.