Aussi stressantes pussent-elles être, rares étaient les situations qui parvenaient à perturber notre saurus. En quelques écartements puissants de poignets, doublés d’une habileté experte, il se débarrassa de ses liens, tandis que devant lui la demi révolte se poursuivait…Test d’évasion : 9, réussi
Contrairement à ce que pensait Zkit, « cheveux de foin » était toujours d’attaque malgré le coup de massue encaissé :ROUND2 :
Attaque de « cheveux de foin » (lutte) : 7 réussie
Parade du garde qui veut récupérer les clefs (-2 car il tient toujours la corde) : 12, raté…
Test d’opposition de lutte (FOR) :
-blondin : 7
-le Garde : 5, il se dégage
-CHOPEZ CES PUTAIN D’CLEFS ! brailla t-il à ses camarades. ET COGNEZ C’BATARDS ! BOUGEZ VOUS !
En même temps, il essayait de maîtriser le « gardien aux clefs », mais ne parvint qu’à le ralentir… Ce dernier sortit son propre gourdin.
Son collègue remarqua soudain que Zkit s’était détaché :Jet de perception de l’autre gardien (INT) : 8, réussi
-Oh borde… ALERTE ! ALEEEERTE ! beugla t-il en tâchant d’achever le blondin (meneur de la révolte ?) avant de se positionner en garde par rapport au saurien.
Plutôt que de faire deux choses à la fois, il eût mieux fait de s’appliquer…Attaque sur le blondin : 15, raté
Pendant ce temps, les orques grognaient des trucs incompréhensibles. Ils avaient mis la main sur les clefs et commençaient à se libérer… Malheureusement, ils étaient gênés par l’impatience des humains blancs (dont le borgne cette fois), qui les bousculaient dans un fatras de chaînes, trop pressés d’être délivrés eux aussi :
-Sales orques ! Libérez nous aussi !
-Nous laissez pas en plan !
-File les clefs allez !
Quelle organisation pourrie! Au lieu de se séparer les tâches (délivrer une à une leurs chevilles en même temps que de maîtriser les gardes), ils voulaient tous la même chose.
Le demi ogre, debout, regardait toujours le chahut d’un bête air inquiet, ne se décidant pas sur la marche à suivre. Les humains noirs, sans doute esclaves depuis trop longtemps pour espérer encore quoi que ce fût, étaient toujours en boule au sol, attendant avec angoisse que l’orage passe…
Des préaux voisins, des gardes accouraient.