Table des matières

Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom: Ilahîn Alysante Esdalân
Age: 94 ans
Sexe: Féminin
Race: Haute Elfe
Carrière: Voie du Noble
Lieu/ville de départ: Chrace
Fréquence de jeu: Compte Chronique
MJ: ~


Nom de la ligne FOR END HAB CHA INT INI ATT PAR TIR NA PV
Profil de départ (+4 PC initiaux) 8 7 9 9 9 11 10 9 9 1 50/50
Profil actuel 8 7 9 9 9 11 10 9 9 1 50/50
Améliorations restantes à acquérir pour passer au rang suivant - - 0/1 0/1 0/1 0/1 0/1 - - - 0/5
Améliorations restantes à acquérir pour achever la carrière 0/4 0/3 0/5 0/6 0/6 0/6 0/6 0/6 0/4 0/2 0/25


XP disponible: 75
PC dépensés: 4




Description physique :

Pour une haute elfe, Ilahîn ne l’était guère, culminant difficilement à six petits pieds, un mètre soixante-quinze de blondeur des plus obstinées. Une asur ayant pris le meilleur de ses parents, la beauté légendaire (et il fallait l’admettre plutôt bien pourvue) d’une mère de la cour nagarythienne tandis que le sang noble de Chrace, couplé à sa dure pureté, renforça sa musculature qui bien que toujours svelte, se dessinait clairement sous la peau fine de la jeune femme, renforçant ainsi cette impression d’androginité si propre aux hauts elfes. Des yeux vert pâles, teintés de gris et mouchetés d’orange, espiègles jadis, bien plus mûrs désormais, mais avec toujours cette forme d’amande si particulière, surplombent une bouche aux lèvres trop fines pour les canons elfiques et un menton volontaire. Des muscles fermes sous une peau légèrement dorée, le visage anguleux, presque ascétique, coiffé de longs cheveux blonds, parfois peignés, du moins lorsqu’elle en prend la peine pour se détendre mais le plus souvent ramassés en une simple queue de cheval, révélant deux oreilles pointues, qui ne laissaient ainsi aucun doute quant à sa race.

Si sa passion pour la nature et les arts physiques avaient sculpté son corps, la jeune asur souffrait aussi d’un contrecoup lié à ce qu’elle avait toujours dédaigné: les manières de la cour et de la noblesse. Dans une société aussi raffinée et complexe que celle des elfes où la maîtrise de soi importait au plus au point pour survivre dans les allées parfois traîtresses de l'aristocratie, au point que si elle avait vécu lors d’une période un peu moins agitée que celle-ci, Ilahîn ne tiendrait pas longtemps. En effet, elle rougissait et bégayait facilement, sans compter le fait qu’elle était parfaitement incapable de masquer ses émotions. Dire qu’elle était un véritable livre ouvert étant bien trop réducteur, ses précepteurs d’étiquette la comparaient bien plus naturellement aux grands oriflammes qui annonçait la venue des délégations de nobles. Les grands oriflammes et les trompettes allant avec. C’est dire à quel point elle était incapable de garder un visage impassible, sans parler de simuler une émotion autre que celle qu’elle pouvait ressentir.

Pire encore, lorsqu’elle n’est pas pleinement concentrée ou portée par une chose qu’elle aime, la jeune noble s’avère souvent d’une terrible maladresse, passant son temps à renverser des objets, voire des gens par erreur. Le seul point positif pouvant à la rigueur en jaillir était que les gens tendaient à la sous-estimer, elle et sa détermination, ce qui pouvait bien souvent s’avérer une grave erreur, puisque de la jeune fille maladroite, pouvait parfois jaillir une elfe tout aussi talentueuse au combat que ceux de sa race. Cette dichotomie ne manque néanmoins jamais de surprendre la première fois, voire de surprendre l’asur elle même qui n’arrive toujours pas à s’expliquer sa maladresse constante.

Concernant sa tenue, Ilahîn ressemble plus à un soldat qu’à une véritable noble, du fait de sa manie de porter la plupart du temps une tunique ample et blanche, de soie brodée d’or tout de même, lui assurant une liberté de mouvement quasiment totale. C’est d’ailleurs avec celle-ci qu’elle réussit à fuir du palais familial cette nuit fatidique, ce qui explique l’accroc sur son flanc droit, là où la dague l’avait frappée.

Description psychologique :

Ilahîn Alysante Esdalân, une asur, jeune et jadis innocente. Depuis sa plus tendre enfance, sa vie en Nagarythe, à la bordure du magnifique royaume de Chrace, lui donna un amour profond pour la nature, un respect suffisamment intense pour que ses parents qualifient sa relation avec son coursier d’ellyrienne, tant elle en prenait soin. À vrai dire, les animaux lui plaisaient bien plus que les elfes, du fait de la nature des siens, encline aux intrigues de cour si mesquines. Mais après tout, Ilahîn était encore bien idéaliste et trop peu lasse de l’existence pour apprécier à sa juste valeur un complot ourdi sur plusieurs décennies. Les asurs ne sont pas les nains ou même ces espèces de singes bipèdes, leurs émotions sont bien plus fortes, plus intenses, extatiques par moment et chaque instant se sublime dans le précédent, tissant ainsi une fresque de sentiments dont la dernière touche ne signera que la mort, tendre et tragique. Du moins en théorie, mais Ilahîn n’était même pas entrée dans l’âge adulte, bien qu’elle ai déjà vécu une petite centaine de printemps, et son caractère est loin d’être aussi posée et mesuré que le souhaiterait les codes de la noblesse. Une jeune asur impulsive et têtue (pour ne pas dire qu’elle agit souvent avant de réfléchir), passionnée avec une tendance au non respect de l’étiquette des plus embarrassantes par moment, c’est ainsi qu’elle pourrait être décrite, sans compter le fait qu’elle avait pris l’adage de l’esprit sain dans un corps sain un peu trop au pied de la lettre, mettant un point d’honneur à s’entraîner quotidiennement.

Les voyages de sa jeunesse lui donnèrent le goût de la découverte, une candeur et une curiosité toute enfantine, développant une affection particulière pour ce petit peuple bruyant et si adroit de ses mains, capable de rester stoïque en toute circonstance, y compris lorsqu’une certaine enfant de quatre ans essayait en vain de soulever la hache de gromril d’un diplomate nain. Son voyage le plus marquant eu sans doute lieu alors qu’elle avait à peine soixante ans, il y a trente quatre longues années, durant lequel elle gagna un profond respect pour Malekith le Noble qui assista aux dernières heures d’un vieil ami, un ami avec lequel il avait fondé un âge d’or et d’amitié entre deux peuples si étrangers l’un à l’autre, instaurant une ère de paix. Malekith le Grand, un héros dont la prestance et la présence ponctuait la vue de la jeune elfe, lui rappelant la majesté des asurs, et les parangons de noblesse que les meilleurs d’entre eux pouvaient être.

Aujourd’hui ces souvenirs ne sont plus qu’amertume. En cendres l’admiration qu’Ilahîn vouait à Malekith, en cendres sa vénération pour ce héros déchu, en cendres son amour naissant, jadis offert au plus grand des elfes, aujourd’hui le plus abject des siens. Ceyl, Urithair et Senthoi, trois runes en eltharin, voilà à quoi avait réduit la trahison de ses héros, la trahison des siens, une asur marquée dans sa chair et dans son âme. Mais malgré cela, sa loyauté reste indéfectible bien que rompue pour les siens. Ceyl guidera son bras, Senthoi marquera son choix, l’Urithair quant à lui, n’indique qu’une époque révolue, et avec elle les souvenirs que l'on abandonne loin de soi.

Ilahîn est perdue, seule, trahie, même le coursier elfique auquel elle tenait tant n’est plus là pour elle, elle qui n’est guère plus qu’un animal traqué. Seul le temps pourrait dire si elle se reconstruira un jour, mais ses voies sont impénétrables. En attendant, il ne reste que l’impulsivité et la passion pour pousser la jeune femme en avant, à moins que ce ne soit sa rage et sa peine devant une telle trahison qui ne la maintiennent en mouvement…

Alignement : Chaotique Bon

Historique du personnage :

Quinze siècles et soixante-quatorze années après la terrible Bataille des Morts, dans le château d’Elthrai Aroth; bâti légèrement en aval des sources du fleuve Tindome à l’Est d’Anlec, un bébé poussa ses premiers cris sous le regard tendre de ses deux parents, dame Hiswelinda et le seigneur de cette antique place forte, Celusse de Chrace. Sur les contre-forts des montagnes Annulii, non loin de la frontière des deux royaumes septentrionaux, Ilahîn Alysante Esdalân, première fille de ce couple comblé, venait de naître.

Sa famille était de noble ascendance de part et d’autre à n’en point douter, après tout, son grand-père maternel, Alahosta Voronda, était l’un des généraux d’Ænarion le Défenseur lors de la Grande Guerre contre les Démons au cours de laquelle il s’illustra avec ses troupes nagarythiennes. Quand à son père, il était l’un des plus fidèles compagnons du noble Malekith, l’héritier légitime du Défenseur. Malekith le Grand, le héros des elfes, avec qui Celusse avait affronté les orcs et les bêtes du chaos et avec qui il avait rencontré le petit peuple des nains, lui avait offert son soutien au moment où la belle magicienne Hiswelinda exigea de Celusse sa main, malgré les réticences de son puissant géniteur nagarythien. Et cent ans plus tard, le fruit de cet amour apparaissait.

Quatre années passèrent et la petite infante des Esdalân, qui gambadait tout joyeusement dans le palais, rencontra pour la première fois un être d’une autre race : un nain. Plus précisément, un diplomate accompagnant Malekith qui rendait visite à son fidèle ami. Ignorant tout du protocole et de la bienséance, la petite fille ne vit là qu’un camarade de jeu, après tout il n’était pas beaucoup plus grand qu’elle et il avait l’air si amusant avec ses « cheveux de menton » qui descendaient jusqu’au sol. Devant une telle nouveauté, la petite Ilahîn s’approcha discrètement, de son point de vue, de l’étrange créature, avant de tourner autour, intriguée, malgré la discussion entre adultes qui avait cours. Elle finit par tapoter une plaque d’armure du Longue-barbe et, toute heureuse du « bong » sonore provoqué, s’amusa à essayer d’en faire une musique avant de s’en lasser fort vite, comme tous les enfants de son âge. Son jeu suivant consistait à tresser la barbe du nain, barbe qui était à sa grande déception beaucoup moins douce que la fourrure de son chat. Sans doute las de ces innocentes atteintes à sa triomphante pilosité, le Longue-barbe lui tendit sa lourde hache pour détourner son attention. Et puisque la petite elfe s’échinait en vain à essayer de la faire bouger du sol où elle était posée, il n’est pas peu dire que cette intention fut couronnée de succès. La discussion s’achevant enfin, l’invité ramassa son arme sans le moindre effort apparent, à la grande vexation de l’enfant, sous le regard pétillant d’amusement de ses parents. Prenant congé pour préparer son voyage vers le royaume des nains avec le Roi-Phénix, Malekith ébouriffa les cheveux de la jeune Ilahîn et lui offrit une broche finement ciselée. Ce cadeau émerveilla la petite elfe qui murmura un timide merci avant de faire un câlin au seigneur Malekith, puis se cacha promptement derrière ses parents, le Grand restant un objet de respect mêlé de crainte, malgré sa gentillesse intrinsèque.

Seize printemps plus tard, la jeune femme qui apprenait le maniement de l’arc et de la lance reçut un cadeau de ses deux parents lors qu’un messager vint la chercher pour la guider dans la forteresse jusqu’à l’étable où une jument venait de mettre à bas un petit poulain alezan. La petite créature tituba devant l’elfe, les yeux brillants de l’intelligence si propre aux destriers elfiques. La noble tendit la main pour flatter l’encolure de la créature nouvellement venue au monde et ainsi naquit une amitié profonde entre les deux êtres.

Huit années supplémentaires s’écoulèrent et les deux chevauchaient pendant des heures dans les collines des marches des Annulii, à la grande consternation des précepteurs de la jeune noble qui désespéraient de lui enseigner les fondements de la culture asur, sans même parler de l’étiquette, élément pourtant essentiel si il en est pour pouvoir survivre dans les couloirs chuchotants des palais elfiques. À vrai dire, il n’y avait guère que son maître d’armes, son professeur de géographie et ceux qui abordaient de près ou de loin la nature ou les arts militaires qui pouvaient s’estimer satisfaits des efforts, bien plus intenses, fournis par Ilahîn dès que le sujet semblait l’intéresser, même si cela ne l’empêchait nullement de filer à la première occasion pour faire ce qui lui chantait. Asuryan soit loué, les précepteurs déçus pouvaient se consoler en assurant l’éducation de la cousine de leur première élève, Aica Ungwale qui avait la décence d’être attentive et même fort motivée à l’idée d’apprendre toujours plus. Le talent de la nièce d’Hiswelinda s’étendait même aux arts magiques, à tel point qu’elle rejoignit bien vite la cour de Nagarythe où la veuve d’Aenarion le Défenseur et la mère du tout aussi héroïque Maelkith dispensait à celles et ceux qui en avaient les capacités, les arts ésotériques de la magie elfique.

Alors qu’Ilahîn atteignit son soixantième printemps, et après avoir visité d’une façon ou d’une autre la plupart des royaumes elfiques d’Ulthuan, elle partit avec ses parents comme membre de la maisonnée de Malekith, ce dernier ayant été appelé par son vieil ami, le Haut Roi Snorri Blanchebarbe alors aux portes de la mort. Les deux cents elfes chevauchèrent à un rythme soutenu à travers les passes des Annulii atteignant finalement le royaume d’Ellyrion, l’empire des cavaliers. Bordant la mer du crépuscule s’en dressait la capitale, la majestueuse cité de Tor Elyr, reliant terre et mer par d’élégants et élancés ponts d’argent, enjambant les flots pour mener aux palais sculptés à même la roche. Néanmoins l’expédition n’était pas venu pour la beauté du pays aux chevaliers errants, mais bien pour prendre la mer, d’abord intérieure puis pour voguer vers le large, vers les provinces de l’orient lointain. Ils embarquèrent à bord d’un navire-dragon, la Lumière d’Isha, ces puissants navires n’étant réservé qu’aux plus nobles des princes mais le seigneur Malekith était assurément le plus grand d’entre eux. Aux plus éminents les meilleurs vaisseaux, et celui-ci ne faisait nullement exception à la règle. Taillé dans les Arbre-Étoiles de l’Anhara Draconis, ses coques incrustées de perles et de joyaux et ses voiles liserées d’or et d’argent, le majestueux bâtiment filait aux travers des vagues, faisant fi du gros grain et des tempêtes, ses Lamedragons fendant aussi bien l’écume que les monstres marins dont on apercevait parfois l’ombre menaçante, avant qu’ils ne soient éloignés par les mages de la suite. Après deux mois passés en mer, au son des chants et des embruns, le navire-dragon et son escorte de vaisseaux aigles mouillèrent enfin au port de Tor Alessi, guidés par la lueur bienveillante de son phare, torche de lumière brûlant à travers les brumes et les nuages, avant de reprendre le large les cales pleines, longeant la côte jusqu’à Sith Rionnasc’namishathir où ils débarquèrent enfin pour suivre les routes pavées. Ilahîn était souvent reléguée au centre de la délégation, cette place reflétant autant son statut de jeune noble que son manque des qualités diplomatiques nécessaires pour s’afficher au premier rang. Le voyage allait bon train et à la moitié du chemin ils furent rejoints par les dignitaires de Vala-Azrilungol, la plus puissante des cités du sud, eux aussi chargés de présents pour le Haut-Roi déclinant. Les rares incursions de petites bandes de peaux-vertes ou d’hommes-bêtes furent aisément repoussées sans perte, bien qu’il fallut empêcher les nobles des deux races de lancer quelques parties de chasse pour briser la monotonie du voyage. Vint enfin le Pic Éternel dont les immenses battants s’ouvrirent pour accueillir avec joie les leurs et leurs plus précieux amis. La ville était en effervescence, les délégations de tous les royaumes nains arrivant sans discontinuer et désormais même Malekith L’Ami Des Nains foulait à nouveau la cité de son ami. Les jours passèrent et ce fut le douzième après leur arrivée que Snorri Blanchebarbe, fils aîné de Valaya et de Grungni rendit l’âme, entouré seulement des siens, des plus grands rois et reines des nains ainsi que de Malekith, son plus fidèle ami. Les elfes virent seulement la dépouille lorsqu’elle fut amenée pour la veillée funèbre au cœur du Grand Hall de Karaz-A-Karak, sous la douce lumière des joyaux elfiques incrustés dans le ciel de pierre, représentant les constellations nocturnes. En ce qui concernait Ilahîn, mise à part la longueur proprement gigantesque de sa barbe et son visage creusé par ses mille sept cents ans de règne, il ressemblait à n’importe quel autre nain. Son sentiment ne semblait pas être partagé par maître Vakram Elgongi, le diplomate à la barbe fleurie de son enfance qui avait fait le voyage depuis la cour du Roi Phénix malgré son très grand âge, proprement effondré devant la dépouille de son roi ce qui rendait plus triste la jeune elfe que la mort du Haut Roi en elle même.

Cela faisait maintenant plusieurs années que le mécontentement s’amplifiait en Ulthuan, de plus en plus de nobles s’insurgeaient du traitement inique reçu par Malekith lors de la succession de son père, d’autant plus qu’il ne cessait de servir corps et âme les royaumes asurs, traquant impitoyablement la menace que représentait les adeptes décadents du Culte du Plaisir, eux qui vénéraient de plus en plus ouvertement le Serpent. Ce ressentiment se ressentait particulièrement dans la maison Esdalân, très proche du fils d’Aenarion, d’autant plus que le retour d’Aica de la cour Nagarythienne excitait un peu plus les passions elfiques, son point de vue radical en faveur de l’héritier spolié prévalant peu à peu parmi ceux qui n’étaient pas encore d’aussi fervents partisans que Celusse ou dame Hiswelinda. Pour autant Ilahîn était tout à fait étrangère à cette ambiance, persuadée de la justesse du Noble, fidèle jusqu’au bout au véritable Roi-Phénix, après tout n’avait-il pas été le premier à lui prêter serment? Cette naïve vision vola en éclat lorsqu’elle assista, plus par hasard que par véritable envie à l’une des réunions de sa cousine, assemblée dont les pratiques ne laissaient nul doute quant à l’éducation octroyée par Morathi. La corruption de nombreuses personnes au sein de la forteresse devint de plus en plus visible aux yeux acérés de la jeune femme, que ce soit les courtisans de plus en plus lascifs ou bien certains gardes de plus en plus avides des sensations les plus intenses. Et ces éclats partirent à leur tour en cendre, lorsque confrontant son père aux actes d’Ungwale, celle-ci reçu son soutien, au nom d’une prétendue alliance entre le culte et Malekith, qui serait couronné Roi-Phénix comme de juste une fois que l’usurpateur aurait été éliminé. Un elfe plus sage aurait sans doute au moins fait semblant d’accepter et de changer de camp pour mieux frapper. Ilahîn ne l’était pas. Elle lança sur les deux traîtres la première chose qui lui passa sous la main, en l’occurrence sa dague qui fut aisément écartée par la lame de son père et un plateau d’argent qui percuta violemment le ventre de la sorcière, peu habituée au combat. La jeune femme ne tint pas trente seconde face à son géniteur et à la garde et fut promptement confinée dans ses propres quartiers jusqu’au retour de ses parents du temple d’Asuryan, la garde de la forteresse étant laissée à Aica.

Se forçant au calme, Ilahîn élabora lentement un plan d’évasion. Sa cousine était certes intelligente mais méprisait ceux qui ne pratiquaient pas les arts magiques. De plus, elle devait gérer les préparatifs de guerre de la garde, lorsqu’ils frapperaient contre les fidèles du véritable Roi-Phénix. Garder profil bas pendant quelques temps lui permettrait d’être oubliée. Et c’est ce qu’elle fit pendant près d’une semaine, rongeant son frein de plus en plus difficilement en lisant ou chantant. Au sixième jour ou plutôt dans la nuit du sixième au septième, elle ne réussit plus à se contenir, jugeant que le moment était venu et planta sa broche dans la gorge du jeune garde qui, peu méfiant, lui demandait simplement si il lui fallait quelque chose pour la nuit. Courant sans la moindre pensée pour l’elfe agonisant qui se vidait de son sang, elle courut jusqu’à l’armurerie où elle récupéra sa lance et sa dague, puis sur un coup de tête, s’empara aussi de la bannière des Esdalân et de l’épée familiale. Une fois cela fait, la jeune elfe se dirigea aussi discrètement que possible vers les écuries pour fuir sur Telume, son fidèle destrier. C’est là, alors qu’elle finissait d’harnacher son compagnon, qu’un des gardes corrompu d’Aica la saisit et la bâillonna de sa main, lui murmurant que la sorcière avait d’autres plans pour elle que de simplement attendre le retour des maîtres de la place. Elle le mordit violemment, lui arrachant deux doigts, avant qu’il ne lui plante sa dague dans le flanc. Elle ne dut sa survie qu’à Telume qui rua et fracassa le crâne du cultiste qui s’écroula sans plus de cérémonie. Pressant son flanc avec sa main, la noble libéra tous les coursiers présents et les fit fuir en criant de ses dernières forces, avant de s’effondrer sur son propre cheval, ayant tout juste la présence d’esprit de nouer une large bande de tissu sur sa plaie avant de s’évanouir.

C’est uniquement grâce à l’intelligence de ce dernier que le corps inconscient d’Ilahîn parvint à quitter la place forte dont les portes n’étaient pas closes pour accueillir les voyageurs et les messagers, mais il en paya le prix lorsqu’un des archers réussi à l’atteindre d’une flèche dans l’épaule. Il galopa pendant plusieurs journées se reposant à peine la nuit, sa cavalière ne reprenant conscience que quelques instants par jour, à peine le temps de boire un peu. Enfin, il s’effondra dans une petite vallée forestière, écumant, du pus suppurant de sa plaie où la pointe était encore fichée. C’est sur ce tableau que tombèrent deux chasseurs, qui achevèrent dans un acte de clémence la bête agonisante puis commencèrent à s’occuper de cette elfe armée et blessée, émergeant peu à peu de son inconscience.




Compétences :

Acuité auditive (B) : Votre personnage a développé une ouïe bien au-dessus de la normale. Il peut ajouter un bonus de +1 à tous ses test d'écoute.

Acuité visuelle (B) : Votre personnage est doué d'une vision exceptionnelle. Il peut ajouter un bonus de +1 pour voir des choses à une distance largement supérieure à la normale ou, au contraire, des choses infiniment petites (Selon le libre jugement du MJ). Cela n'affecte pas la compétence «vision nocturne» (S'il ne possède pas cette dernière, il ne pourra pas profiter de son acuité visuelle dans l'obscurité, par contre, cela modifiera ce qu'il est possible de voir avec une source de lumière, etc.)

Arme de prédilection - Lance (B) : Votre personnage, grâce à la pratique continue d'une même arme (à déterminer à l'acquisition de la compétence), en a acquis une maîtrise technique telle qu'il peut ajouter un bonus de +1 en ATT lorsqu'il l'utilise en combat. (La durée durant laquelle le personnage doit manipuler cette arme avant de pouvoir acquérir cette compétence est laissée à l'appréciation du MJ, mais devrait se compter en années.). Cette compétence reflète le fait que votre personnage possède une arme “préférée” qu'il utilise avant toute autre, si possible. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte (Ilahîn est habituée aux armes: épée, dague).

Monte (A) : Votre personnage a appris à monter un animal. Il maitrise les techniques de déplacement et de monte, et n'a pas à craindre de chute lors d'un monté normal. Dans le cas d'une poursuite périlleuse ou d'un combat monté etc., il peut garder le contrôle de son équilibre et de sa monture sous un test de monte réussi (Des modificateurs peuvent être appliqués selon les circonstances).

Alphabétisation (E) : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde (Bretonnien, Tiléen, Estalien, etc.,) si bien entendu il comprend ce langage (pour cela, il devra posséder la compétence «langue étrangère» pour ce langage. A l'inverse, s'il ne possède que la compétence «langue étrangère» il le comprendra, le parlera mais ne sera ni capable de le lire ni de l'écrire). Dans le RP, pour des raisons purement pratiques on considère que l'occidental est le langage partagé par toutes les races, mais dans certaines situations, le MJ pourra tenir compte de ces différences de langage.

Ambidextrie (A) : Votre personnage peut utiliser ses deux mains avec la même habileté et dextérité et ceci sans subir de malus lors des tests. En ce sens, il ne subira aucun désavantage lorsqu'il, pour une raison ou une autre, combattra ou tentera une opération quelconque avec l'une ou l'autre de ses mains. De plus il ne subit pas le malus prévu pour la relance de parade ratée lors d'un combat avec deux armes.

Esquive (A) : Votre personnage, particulièrement vif et agile, est spécialement entraîné à éviter les coups en combat au corps à corps. Pour faire une esquive, vous devez spécifier, avant la résolution du round, que votre personnage va tenter une esquive.




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 1 Couronne d'or, 11 Pistoles d’argent et 4 Sous de cuivre


Inventaire
Épée longue elfique 1 main ; 16+1d8 dégâts, 12 points de parade Cette épée conçue par les forgerons elfes de Vaul date de la Grande Guerre contre le Chaos, lors de laquelle le grand père paternel d'Ilahîn la maniait, désormais c'est Ilahîn qui en use après s'en être emparée lors de sa fuite.
Lance elfique Une main ; 16+1d8 dégâts, 6 points de parade, long. Deux mains ; 24+1d8 dégâts, 9 points de parade, long et rapide Une lance elfique tout à fait normale, quoique de meilleure qualité que la moyenne étant donné qu'il s'agit de l'arme d'une noble. C'est avec celle-ci qu'Ilahîn a passé le plus clair de ses séances d'entraînement.
Lame d'Azur 1 main ; 10+1d6 dégâts, 8 points de parade, rapide et précis. Peut être lancée. Cette dague est à la fois la lame à tout faire d'Ilahîn et son arme de secours, présente là où des armes plus voyantes ne pourraient l'être.
Arc elfique 30+1D8 dégâts, précis et perforant (3). Malus de -2 TIR tous les 36 mètres. Un arc elfique des plus classiques, si ce n'est la mince bande de tissu vert qui marque le cuir. Il serait sans doute plus à sa place entre les mains d'un véritable archer.
Bouclier elfique 6+1D6 dégâts, 18 points de parade. Destabilisant Les boucliers hauts elfes sont conçus pour offrir une protection sans jamais gêner leur porteur. Et si il s'agit d'un bouclier tout à fait normal, Ilahîn a tout de même insisté longuement auprès de l'armurier pour que le sien porte ses couleurs. De guerre lasse, il a fini par céder.
Carquois de flèches (x12) Un simple carquois de cuir cerclé d'acier. Ajustable par plusieurs sangles pour être utilisé de la manière qui sied le mieux à son porteur, il s'agissait probablement d'un carquois de chasse à l'origine mais ses flèches blanches traqueront bientôt un autre type de proie.
Bannière Marquée de la rune de Senthoi sur un fond d'argent liseré de vert, celle-ci a été volée par Ilahîn au moment de fuir, désirant montrer que les véritables Esdalân se battent pour le Roi Phénix légitime.
Broche d’argent sertie de saphirs et d’émeraudes Magnifique œuvre de l'artisanat nain, offerte dans sa toute jeunesse à Ilahîn par Malekith, cette broche est autant un souvenir précieux que le douloureux rappel de celui contre qui elle se bat désormais.
Grande tente Une tente de noble dans la plus pure tradition, celle-ci est de très belle taille, mesurant plus de dix pieds par quinze avec tout le luxe attendu.
Couverture Une couverture simple mais d'excellente qualité, les nuits pouvant s'avérer froides au nord d'Ulthuan et l'on ne peut toujours escompter dormir dans des draps de soie.
Manteau lourd Relativement léger par rapport à la protection qu'il procure face aux éléments, ce manteau est d'un bleu profond rehaussé d'or terne.
Robe Une longue robe de soie blanche légèrement décorée, guère appropriée pour une noble de son rang en temps normal, mais pour une dame en exil au cœur d'une guerre civile, il s'agit presque d'un luxe inouï.
Peigne Un simple peigne en ivoire, sculpté et incrusté de gemmes, rien de bien particulier chez la noblesse, si ce n'est que ses dents semblent peut être un peu trop pointues et aiguisées.


Inventaire du destrier
Selle Véritable œuvre d'art de cuir finement tanné et de liserés d'argent, elle reste néanmoins une selle adaptée à la course et au combat bien plus qu'à la parade nobiliaire.
Bâche Une solide bâche de laine épaisse tressée et étanche dans le but de protéger un cheval du froid et de la pluie.
Toilettage Un nécessaire à toilette pour garantir la bonne santé, et le soin en cas de blessure, d'un cheval elfique avec la qualité exigée par la noblesse.
Fontes Un solide ensemble de sacoches de cuir travaillé dotée d'une bonne contenance.
Chaton Un petit félin couleur fumée qui, après s'être servi d'Ilahîn comme coussin chauffant pendant qu'elle se remettait de ses blessures, a décidé de conserver son elfe de compagnie à proximité. Bien trop fier pour marcher, il préfère se faufiler dans le paquetage de la jeune noble pour être transporté à moindre frais et agit généralement comme bon lui semble.


Parcours

Quêtes accomplies

Classes acquises

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Carrière : Voie du Noble
Classe actuelle : Noble

Dévotion religieuse

Dieu Points de dévotions disponibles Points de dévotions dépensés
Asuryan 5 0
Isha 4 0
Kurnous 3 0
Lileath 3 0
Vaul 2 0
Morai-Heg 2 0
Drakira 1 0

Autres

Cicatrice sur le flanc droit.


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