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Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom:	Friedrich Adursted
Age:	20 ans
Sexe:	Masculin
Race:	Humain
Carrière:	Voie de la sorcellerie illégale
Lieu/ville de départ:	Principautés frontalières
Fréquence de jeu:	Régulièrement
MJ:	à compléter

Nom de la ligne	FOR	END	HAB	CHAR	INT	INI	ATT	PAR	TIR	NA	PV
Profil de départ (+4 PC initiaux)	8	8	8	9	10	8	8	8	8	1	65/65
Profil actuel	8	8	8	9	10	8	8	8	8	1	65/65
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir)	A remplir par le MJ

XP disponible:	0
PC dépensés:	4

Description physique :

Ayant toujours été attiré d'avantage par les travaux intellectuels que les travaux manuels, préférant passer des heures assis en bibliothèque plutôt qu'à jouer ou s'entraîner avec les autres à divers sports, Friedrich en a gardé une silhouette relativement mince et fragile. De taille moyenne, environ 1m75, le jeune homme n'a jamais vraiment pris soin de son aspect et arbore souvent une barbe de quelques jours et des cheveux bruns en bataille. Son visage creusé a la pâleur de celui qui reste enfermé des jours durant et les traits tirés par ses ruminations perpétuelles et ses nuits courtes. Seules deux perles vertes viennent encore donner de la vie et de l'intérêt à ce visage.

Description psychologique :

Le jeune Friedrich souffre de troubles mentaux qui en font quelqu'un de dangereux, imprévisible et instable. C'est un être paranoïaque en perpétuel délire de persécution, persuadé que le monde entier lui en veut à lui personnellement et que tout tourne autours de lui. Il est persuadé de mériter l'amour, voir l'admiration, de son prochain et s'attend a être traité en héros pour le moindre de ses actes sauf que ses actes provoquent plus généralement le dégoût, la suspicion ou la colère. De même, Friedrich a une forte intolérance à la frustration et n'admet jamais de pouvoir avoir tort, pense que ceux qui s'opposent à ses idées cherchent uniquement à le discréditer. C'est une personne rancunière qui ne sait pas pardonner, capable de ruminer une vengeance pendant des années y compris pour un tort futile ou inexistant si ce n'est dans son esprit tordu. Il est incapable de la moindre empathie étant strictement égocentré et les sentiments d'amour qu'il pourrait sembler témoigner à autrui sont illusoires car c'est en réalité l'obéissance ou l'amour qu'on lui voue qu'il aime plus que la personne en elle même, dont il cherchera à se débarrasser au moindre changement. Friedrich n'aime que ce qu'il peut posséder pleinement sans aucune restriction ou contestation. Comme il arrive parfois chez les êtres souffrants de psychose, Friedrich possède un haut niveau intellectuel qui lui aura longtemps permis de dissimuler involontairement ses troubles psychiatriques et d'accéder à un dangereux savoir qu'il a soif de développer toujours plus.

Alignement : Chaotique mauvais

Historique du personnage :

Originaire de Pfalt, un village fortifié isolé, indépendant et point de rassemblement de nombreux mercenaires se trouvant sur le flanc sud des montagnes noires à la frontière avec l'Empire, Friedrich a grandi sous la menace permanente des Peaux Vertes qui harcèlent tous les ans et dès la fin de l'hiver cette bourgade. Sa famille était composée de son père, un mercenaire expérimenté et vétéran de nombreuses batailles, de sa mère, une ancienne mage de combat lourdement handicapée suite à un fiasco qui terrassa également un chef de guerre orc, de sa sœur aînée, mercenaire dans la compagnie de son père, et enfin son oncle qui était le chef militaire de la cité, également vétéran de nombreuses batailles contre les Peaux Vertes qu'il avait toujours su repousser.

Lorsqu'il avait huit ans, son père quitta Pfalt en compagnie de sa sœur aînée pour mener une contre offensive suite à un assaut de gobelins repoussé avec succès, dans le but d'exterminer les fuyards. Friedrich était donc resté seul à la maison avec sa mère souffrante, qui succomba le soir même d'une terrible fièvre. C'est en rentrant un peu plus d'une semaine après que son époux retrouva son cadavre décomposé et, comble de l'horreur, qu'il remarqua que son plus jeune fils avait vécu tout ce temps à ses côtés, dormant contre son corps en décomposition, se nourrissant des insectes qui avaient envahi le corps de la défunte. L'incompréhension était grande, comment avait-il pu cacher si longtemps le décès de sa mère ? Friedrich n'a jamais compris que sa mère était morte et jamais accepté que cela devait être définitif, il n'accepta pas qu'on lui retire le corps de sa mère, accusant au fond de lui les habitants de la ville d'être responsable de sa disparition.

On avait essayé de lui expliquer la mort… ce qui fit naître en lui un brûlant désir d'en connaître tous les secrets, convaincu qu'il en tirerait le moyen de sauver sa mère. C'est ainsi que dans le plus grand secret, à moins que personne n'ait voulu le voir, l'enfant commença à s’intéresser de très près aux cadavres qu'il pouvait trouver, principalement des animaux morts mais parfois également sur les victimes d'un raid orc ou gobelin. C'est de cette pratique, peut être imprégné du don de sa mère pour la magie, qu'il apprit tout seul et en quelques années à lire dans les entrailles des morts et à prédire l'avenir ou apporter des réponses précieuses. Perplexes, les habitants s’aperçurent bien vite que les raids se déroulaient à la date et au lieu indiqué, que les objets volés étaient retrouvés à l'endroit indiqué etc… Pensant qu'il s'agissait là de magie, son oncle et chef de la bourgade décida de l'orienter sur des études de magie, puisque Friedrich n'avait pas les compétences requises pour faire un bon guerrier au désespoir de son père. C'est peut être le destin ou la volonté d'un dieu quelconque mais son oncle savait justement qu'un mage impérial était présent dans une cité voisine et amie, et ce mage avait besoin d'un apprenti pour ses projets… les négociations furent donc rapide et le mage accepta de prendre Friedrich avec lui pour l'emmener dans l'empire.

Sauf que le mage en question était en fait un nécromancien qui remontait vers l'empire dans le but de mettre la main sur quelques parchemins et autres textes interdits. Le maître se montra d'une extrême bienveillance envers Friedrich durant ses quelques années d'apprentissage, lui apprenant sa magie et corrompant son âme. Le jeune apprenti éprouvait un grand respect pour ce maître avec qui il avait une proximité affective bien plus grande qu'avec son propre père. Ces quelques années ne furent pas toujours de tout repos, souvent obligés de vivre cachés et ayant deux ou trois fois échappé de justesse à leur arrestation. Son maître lui expliqua que les hommes le haïrait pour son pouvoir par jalousie et incompréhension et lui enseigna la prudence… et une haine latente commença a envahir son esprit envers les hommes qui lui interdisaient de pratiquer son art au grand jour, ne comprenant pas les vrais raisons de ce dégoût et de cette peur. Mais pendant tout ce temps, Friedrich avait continué a pratiquer et développer de son côté son art pour la divination et une peur inexplicable s'était installée en lui alors que des présages et des visions toujours plus inquiétants et indéchiffrables s'offraient à lui. Ce n'est qu'après des années qu'il dut se résoudre à accepter le message qu'on voulait lui envoyer ou que son esprit tordu avait voulu interpréter. Son maître se servait de lui et n'avait qu'un seul objectif depuis le départ : en faire un nécromancien, lui faire perdre l'esprit sur cette voie, le tuer pour ensuite prendre le contrôle de son esprit, en faire un spectre qui mènera ses légions au combat.

Terriblement choqué dans un premier temps de voir qu'on se jouait de lui depuis le départ, c'est de nouveau la haine qui envahit son esprit. Dès que l'occasion se présenta, Friedrich profita de l'excès de confiance de son maître qui pensait le tenir entièrement dans sa main pour prendre la fuite en pleine nuit, non sans avoir volé un parchemin à son ancien maître pour l'emporter et l'étudier. Le jeune homme rentra alors chez lui à Pfalt, ne sachant où aller pour reprendre son ancienne vie, cachant bien la vérité à ses proches et expliquant vaguement qu'il n'avait simplement pas de don pour la magie et qu'on l'avait renvoyé. Ce fut une grande déception pour son oncle qui avait terriblement besoin de guerriers supplémentaires, les raids orcs étant devenus de plus en plus durs ces dernières années et le nombre des défenseurs étant tombé terriblement bas. Le printemps suivant, les raids reprirent de plus belle et on commençait à envisager d'abandonner la ville quand une attaque surprise de chevaucheurs de loups coupa tout espoir de retraite. Alors que la bataille faisait rage, les mercenaires se battant héroïquement, Friedrich décida de joindre ses forces à celles de son oncle en invoquant la mort. Les quelques squelettes invoqués semèrent la panique dans les deux armées et permirent de tenir le flanc le temps que les mercenaires se regroupent. Les défenseurs finirent par l'emporter de justesse au prix de lourdes pertes, dont le père de l'invocateur. L'affrontement terminé, Friedrich fut convoqué par son oncle sur le champs de bataille.

« - Je comprend mieux maintenant pourquoi tu n'as pu terminer tes études de magie. Quelle abomination as tu commise ?! - Abomination ? Sans mes guerriers morts nous n'aurions pas pu emporter la victoire. Avec un peu d'entraînement je peux parvenir à les maîtriser, et nous n'aurons plus jamais à craindre l'invasion des… - Je te l'interdit ! Je devrais te tuer sur le champs. Vas… je suis las. Tu es banni de Pfalt à tout jamais et n'y revient plus sous peine de mort. »

Friedrich n'entendait naturellement pas s'en aller, persuadé d'être le héros de la ville. Son oncle ne pouvait qu'être jaloux de son pouvoir comme lui avait expliqué un jour son maître, un incompétent qui allait mener la ville à sa ruine en refusant sa tactique. Mais les quelques guerriers sur place, et sa sœur en prime, prirent la défense de leur capitaine et lui lançaient des regards horrifiés, accusateurs voir même de dégoût. La situation dégénéra alors, et dans un accès de colère, Friedrich réinvoqua quelques cadavre autours de lui qui mirent son oncle en pièce, surpris par cette attaque fourbe et fatigué du récent combat il ne put se défendre. Profitant du bouclier que faisaient les rares squelettes entre lui et les gardes, Friedrich ne put que prendre la fuite sous les cris de sa sœur, qui lui promettait de se venger un jour. Alors qu'il courrait, Friedrich aussi se jura de se venger… se venger de sa sœur qui l'avait trahi, de sa ville et de ses habitants qui l'avaient abandonnés, de son ancien maître qui l'avait trompé, des peaux vertes qui lui avaient causé tant de malheurs et des hommes qui refusaient de reconnaître la supériorité de son pouvoir. Mais pour cela il devait acquérir plus de puissance, rechercher les textes sacrés qui renfermaient le savoir nécessaire à l'accomplissement de sa juste vengeance.

Compétences :

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde (Bretonnien, Tiléen, Estalien, etc.,) si bien entendu il comprend ce langage (pour cela, il devra posséder la compétence «langue étrangère» pour ce langage. A l'inverse, s'il ne possède que la compétence «langue étrangère» il le comprendra, le parlera mais ne sera ni capable de le lire ni de l'écrire). Dans le RP, pour des raisons purement pratiques on considère que l'occidental est le langage partagé par toutes les races, mais dans certaines situations, le MJ pourra tenir compte de ces différences de langage.

• Connaissance des parchemins : Votre personnage sait reconnaître un parchemin magique lorsqu'il en voit un. Si, en plus, il maitrise la Langue Hermétique dans laquelle celui-ci est écrit, sur un test réussi, il peut en définir le type et utiliser la Magie qu'il contient.

• Conscience de la magie : Votre personnage est sensible aux courants de magie et est capable de prendre conscience de la présence et de la situation approximative de toute personne ou créature enchanteresse et plus globalement de toute source de magie dans ses environs proches. (La distance est laissée libre à l'approximation du MJ qui, pour en juger, peut tenir compte du degré de réussite du test ainsi que de modificateurs). Cependant l'utilisation de cette compétence nécessite une concentration absolue : parler, se déplacer, combattre ou essayer de faire autre chose altérerait sa sensibilité.

• Divination - Entrailles : Votre personnage peut découvrir des informations qui, normalement, ne lui sont pas directement accessibles. Pour cela, il doit utiliser un focus/support particulier (qu'il doit déterminer à l'acquisition de cette compétence : boule de cristal, tarot, osselets, etc., mais dans tous les cas un support est indispensable. S'il ne maitrise cette compétence que pour le tarot, il ne sera pas en mesure d'accéder à des informations via une boule de cristal. Pour cela, il lui faudra acquérir la compétence «divination – boule de cristal -»). Sur un test réussi, il peut user de sa faculté de prescience. Par exemple, elle peut révéler l'endroit où se trouve un objet perdu, la date projetée de couronnement du prochain monarque ou le numéro gagnant à la loterie de la ville. (Le MJ peut appliquer des malus ou bonus en fonction de ce que cherche à savoir votre personnage et ce premier se doit de rester prudent lorsqu'il donne de tels renseignements ; les réponses ne doivent pas être trop claires et limpides mais plutôt équivoques en laissant place à de nombreuses interprétations et à des ambiguïtés.)

• Incantation - Nécromancie : Votre personnage est capable d'incanter des sorts d'une magie particulière

• Langue Hermétique – Magikane nécromantique : Votre personnage sait parler, écrire et lire le magikane nécromantique. A partir du magikane, les passionnés de la mort-vie créèrent leur propre langage magique : le magikane nécromantique. Le magikane nécromantique est un langage créée à partir du magikane et du langage des morts. Comme aucun être vivant ne peut réellement contrôler le langage des morts, ceux-ci l'ont assemblé à leur propre langage magique pour pouvoir les invoquer, les utiliser et les gouverner.

Inventaires et biens du personnage:

Bourse:

6 Couronnes d'or

Inventaire
	Bâton de fer	6+1D6 dégâts	6 parade	Assomante	+2 PAR
	Veste de cuir	5 torse, dos et bras
	Cape longue
	Bourse
	Grand sac
	Parchemin
	Chaperon

Grimoire
Décharge magique	Le sorcier lance une décharge de magie pure touchant aussi bien les créatures physiques qu’éthérées, inflige 10+1d20 points de dégâts. Portée: 30 mètres.
Charisme surnaturel	Permet au mage de paraître plus charismatique, ce qui peut faciliter la vie dans certaines situations. Il gagne un bonus de +2 en Charisme pendant toute la durée du sort.
Flammèche	Par un claquement de doigt rapide, le sorcier génère une petite flamme au creux de sa main capable d’allumer une bougie ou d’enflammer un morceau de parchemin, voire même de faire exploser de la poudre noire. Cependant, la chaleur dégagée n’est pas suffisante pour permettre de mettre le feu à des objets plus difficilement inflammables, même constitués de bois, et la flamme n'offre certainement pas assez de lumière pour s'éclairer efficacement.
Réanimation	Le sort crée 1D3 morts-vivants. Ceux-ci sont soit des squelettes, soit des zombies, en fonction de l’état des corps. Les morts-vivants ainsi créés sont sous le contrôle nécromantique du sorcier. Le sort ne peut pas créer plus de morts-vivants qu’il n’y a de corps disponibles.