Table des matières

Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom : Diederick Maria Reichenbach Bruno “Ruichen” von Bildhofen
Age : 30 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Carrière : Voie du Scribe
Lieu/ville de départ : Middenheim
Fréquence de jeu : 2 fois par mois minimal
MJ : ~


Nom de la ligne FOR END HAB CHA INT INI ATT PAR TIR MAG NA PV
Profil de départ (+4 PC initiaux) 8 8 8 10 10 8 8 8 8 \ 1 60/60
Profil actuel 8 8 8 10 10 8 8 8 8 \ 1 60/60
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir) - - 0/1 0/1 0/2 0/1 - - - \ - 0/5


XP disponible: 1
PC dépensés: 4




Description physique :

Entrée du 18 Wallentag Sigmarzeit

Naissance de Diederick Maria Reichenbach Bruno von Bildhofen, cinquième fils de ma troisième épouse. Après un jour et une nuit d'efforts, la sage femme de Rhya eut à ouvrir le ventre de mon épouse pour faire venir au jour mon fils. Est morte-née sa sœur. Le bambin est gros et fort. Il vivra. Grand Duc Siegfried von Bidhofen, comte électeur du Middenland et Graff de Carrobourg

Liste d'équipage : Mise à jour 13 Vorgehein 2498

Suite à la défense du port de Sudenburg contre des morts vivants, nous avons essuyés les pertes suivantes : […]
Mark de Salzenmund, marin : mort.
Tartomiel de la Laurelorn, maître artilleur : grièvement blessé dans l'explosion d'un canon.
Kurt de Schuten, mousse : perdu corps et âme.
Ulricht von Bildhofen de Middenheim, cartographe : tué. Une tombe à son nom a été érigée dans le cimetière de Suddenland.
Diederick von Bildhofen, secrétaire : blessé grièvement. N'a cessé le combat qu'après avoir été blessé par flèche, par lance et par épée.
Fulgrim de Emskrank, gabier […]

Empire Céleste du Grand Cathay, Nao Suzcu : Chronique du temple de Tsien Tsien de l'année 2499

La semaine dernière, d'immenses navires attaquèrent avec violence la flotte de guerre wako qui avait envoyée par le fond notre marine et livrait à la destruction notre belle cité de Nao Suzcu. Le roi des pirates fut terrassé lorsque les équipages barbares de ces navires attaquèrent immédiatement les vermines. Ayant ensuite détruits ou capturés les navires, ces “kourgans des mers” descendirent à terre, menés par un géant barbu, aux yeux bleus, et à la chevelure tantôt d'or, tantôt de jais, pour offrir le fer et la poudre aux pirates encore à terre. A l'issue des combats, ils se présentèrent au vice-roi comme tributaires d'un lointain royaume dit de Sigmar. Car ayant parcourus quelques 10 000 lis, le gouverneur estima légitime de les envoyer sous escorte vers Weijin afin d'être reçus par Sa Radiance. Le gros de ces barbares fut employé comme mercenaires par le gouverneur pour les mois et années suivantes, car leur violence martiale se prête indubitablement à la lutte contre les pirates wakos.

A l'intendant Suprême de Weijin, 2505

La communauté de kourgans des mers en Nao-Suzcu continue de prospérer. Leurs membres honorent leur parole et continuent de servir loyalement le Dragon Suprême sur les mers. Certains d'entre eux se civilisent même à notre contact. Nous avons ainsi en notre cour un jeune barbare doté d'une chevelure de jais, d'yeux bleus, d'une peau d'albâtre et d'un physique fort et puissant. Il impose par sa carrure, évoquant les guerriers légendaires de l'âge des héros. Curieux et appliqué, celui ci maîtrise le cathayen comme s'il était né sur nos terres. Il apprend notre culture et peut converser de manière cultivée avec la plupart de nos serviteurs. Nous avons parfois recours à ses services de traducteur. S'il est représentatif de la partie la plus éclairée de sa contrée, alors peut être serait il avisé que d'envoyer dans celle ci un envoyé de Sa Radiance ? Ces pauvres barbares pourraient mériter qu'on leur apporte la véritable civilisation.

6 Sigmarzeit 2507

Le hall était empli de pleurs, de cris et de souffrance. L'odeur âcre de la poudre envahissait les lieux, en même temps que celle des cendres et du sang. Diederick, lui, était en souffrance. Son épaule droite le brûlait tandis que de multiples échardes de bois et de fer étaient plantées dans sa côte du même côté. Le combat naval avait été une affaire brutale. Laissé tenté par le compadre Tartomiel de participer à une expédition de “lutte contre la contrebande” wako, c'est à dire se livrer à de la piraterie sur les gros galions marienbourgeois faisant commerce avec le Nippon. Le groupe de navires noirs avait livré un combat féroce, une moitié d'entre eux parvenant à s'enfuir tandis que l'autre moitié était soit coulée ou capturée, non sans de lourdes partes humaines et matérielles des deux côtés. Diederick lui même avait grièvement blessé lors de l'explosion d'un canon. Drogué à l'opium pour faire cesser la douleur atroce, il avait été opéré avec les moyens du bord par le chirurgien. Brulé au troisième degré, une partie de sa peau sur le côté gauche porterait à jamais cette trace, sans compter les tâches sur son cuir, là où des échardes de bois étaient venues se planter dans sa chair.

2508

Le mariage avait été une affaire préparée de longue haleine, non pas pour le prestige de la mariée mais par l'aspect politiquement sensible qu'il représentait. Un barbare sinisé, au “service” de l'empereur, allait prendre la main d'une des filles de l'aristocratie méridionale. Celle ci avait beau être une fille de concubine elle même à moitié barbare, l'union allait servir de faire valoir à une faction de la cour contre l'autre dans les perpétuelles querelles qui animaient Nao-Suzcu. Plusieurs invités furent présents le jour venu, principalement les supérieurs du couple, quelques membres de la famille du côté de l'épouse, principalement des collègues et amis, du côté du marié. Et un ami de longue date en la personne du cadet du vice-roi de Nao-Suzcu, qui avait été sauvé des griffes des wako de cela des années.

Son épouse portait son plus bel uniforme de cavalerie, ayant empruntée à gauche et à droite divers éléments afin de bien se présenter. Au-dessus de l'armure traditionnelle, elle avait obtenue une cape taillée dans une peau de lion des montagnes, un médaillon de jade orné d'un rubis, ainsi qu'un voile de soie, pour dissimuler son visage.

Le marié, de son côté, était doté d'atours de magistrat, son couvre chef décoré d'une plume d'aigle, était agrémenté de broderies élégantes, un paon étant cousu en badge, tandis qu'il portait des bottes de cérémonies décorées de fil doré. Seule concession due à ses origines, le marié portait au doigt une chevalière détaillée, dont il avait fait fabriquer une copie qu'il avait confié à son épouse.

Face à face devant un autel, le duo exprima à tour de rôle sa fidélité à l'autre, promettant de respecter et d'honorer sa moitié. S'ensuivit une cérémonie où les mariés servirent du thé aux parents et anciens, l'absence de ceux de Diederick laissant un vide gênant, uniquement compensé par la présence de l'oncle de son “père” adoptif de Nao-Suzcu, officiant ce rôle. Ce fut un moment grandement embarrassant.

Le banquet traditionnel fut suivi, où une majorité d'éléments cathayens et septentrionaux furent servis, aux côtés de quelques imitations de la cuisine impériale, principalement des hors d’œuvres et pâtisseries plus ou moins réussies. Dans le même temps, quelques artistes et musiciens employés pour l'occasion divertissaient les invités, avec pour point final, un combat de lutte et une démonstration d'arts martiaux entre l'ami Tartomiel et un moine combattant.

Bien entendu des présents furent échangés, un traité de philosophie et un cheval, tandis que le marié offrait à sa belle une plume de paon, un collier d'argent frappé d'un griffon, aux armoiries des von Bildhofen. Jointement, les mariés allumèrent une bougie, symbolisant leur nouvelle vie unie. Tout au long des célébrations, les invités levèrent leurs coupes pour féliciter les mariés pour leur union jusque tard dans la soirée. Au petit matin, la demeure prêtée par un ami pour l'occasion fut quittée tandis que les restes du banquet furent offerts aux pauvres.

Somme toute, le mariage était une réussite. Même si la mariée n'était pas de toute beauté, son visage abîmé qu'il était par des années de combat et de campagne dans la steppe septentrionale, et son époux ne correspondait clairement pas au standards de la société cathayenne, les deux semblaient heureux.

Journal du gouverneur de Neues Emskrank

Entrée du 12 Sommerzeit 2511 - entrée dans le port d'une escadre étrangère, battant pavillon impérial. L'architecture des navire ne correspond en rien à ce qui vogue sur nos flots, en particulier leurs voiles. Les équipages sont en majorité étrangers, parlant un dialecte inconnu, bien que quelques uns dans leurs rangs semblent baragouiner le reikspeil et une infime minorité d'entre eux étant originaires de notre belle baronnie. Parmi les hommes ayant mi pieds à terre, figurait un mourant, porté sur une civière, aux traits indubitablement impériaux. A son doigt, la chevalière des von Bildhofen, aussi nous primes la décision immédiate de lui porter le secours de notre physicien personnel. Curieusement, tout au long du traitement, un chat étrange est resté au côté du mourant. Celui ci a du lui porter chance car l'homme a survécu, bien que physiquement et mentalement très diminué dans les semaines qui suivirent. De nombreuses marchandises de valeur furent par ailleurs […]

Entrée du 28 Wallentag Sigmarzeit 2511

Notre neveu Diederick nous est revenu après presque dix ans d'absence, avec les ossements de notre fils. Nous eûmes grand peine à le reconnaître. Un jeune garçon fort et tête brûlé est parti vers des mers inconnues, pour revenir homme, fatigué, usé, marié. J'ai eu sous les yeux un homme qui paraissait plus vieux que son âge, et n'ayant presque que la peau sur les os. En sa compagnie se trouvaient son épouse d'outremer au teint étrange, deux enfants âgés de 4 ans, un chat […]

Description psychologique :

Diederick Maria Reichenbach Bruno von Bildhofen a été une tête brûlée dans sa jeunesse, en particulier dû à l'influence de feu son cousin. Il était prudent durant les soirée étudiantes par trop alcoolisées à Middenheim de ne pas se retrouver contre les cousins Bildhofen, car c'était un coup à y perdre une dent ou se faire défoncer le nez. Même s'il a lui même eut une oreille mâchée à l'issue d'un combat de rue….

Cette jeunesse bravade fut rapidement soufflée lorsqu'il vit son cousin, un véritable frère même, se vider de son sang, dans ses bras, dans les rues boueuses de Sudenland. Le traumatisme fit de lui un lâche pour plusieurs mois, paralysé par l'idée qu'il pourrait s'éteindre aussi facilement. La peur le mangea au corps des moins durant. Sans compter les regrets et remords. Après tout, s'il n'avait pas suivi son cousin vers le Nordland, s'il n'avait pas menti à leur oncle, et si, et si, et si…. La honte le dévora de nombreuses années. Une honte qu'il ne su jamais complètement effacer malgré le temps qui s'écoulait. Il garda en mémoire de ce cousin une terre de ces cheveux, soigneusement conservée, afin de ne jamais oublier.

Lorsque les côtes cathayennes furent en vue, et qu'une flotte hostile engagea leurs navires, Diederick, dans un comportement plus que téméraire, voir suicidaire, se porta au combat, prenant tous les risques, cherchant comme une manière d'en finir et de noyer le chagrin de la mort de son cousin dans sa propre mort. Abordage après abordage, canonnade après canonnade… En vain. Morr était alors bien cruel de lui refuser cette consolation, se disait il. Les seules blessures qu'il obtint étaient des estafilades et coupures, rien de mortel, Ranald devant avoir pipé les dés du destin.

Pendant les semaines où l'escadre fut forcée de réparer, Diederick fut prit de malaises et fatigues, jusqu'à ce qu'il sombre dans un état catatonique, où son cousin Ulricht, qui avait été comme un frère pour lui venait le hanter, le confronter ou le pleurer. Venait ensuite sa mère, Sigmar, son amour de jeunesse au collegium…. Après plusieurs jours de souffrance il fini néanmoins par sortir de son délire pour reprendre ses devoirs, avec plus d'attention pour sa propre personne. Il ruminait moins souvent, et se faisait plus souvent plaisir, que ce soit dans les maisons du même nom ou en se régalant de pâtisseries sucrées cathayennes.

Lorsqu'il prit la décision de rester au Cathay avec une partie des hommes de l'expédition, il avait assez maturé pour comprendre que ce qu'il considérait être dans sa jeunesse comme étant de l'audace et de la bravoure n'était que de la bêtise et de la témérité. Que les circonstances de la mort de son cousin, bien que malheureuses, n'étaient pas complètement de son ressort, et qu'il avait fait tout de son possible pour le sauver, puis rendre sa tombe reconnaissable, après s'être juré de ramener ses os à son oncle s'il faisait un jour le choix de retourner dans l'empire par la mer. Enfin, lorsqu'il participa aux expéditions de contre piraterie à bord des navires impériaux, il se comporta avec mesure pour participer aux combats. Le garçon qu'il était avait disparu pour laisser place à un Homme, tempéré, mesuré, mais toujours courageux. Il a ainsi participé à des combats contre les wakos, et à certaines expéditions venant porter le fer jusqu'aux bases de ceux ci, les militaires cathayens étant peu au fait de ce qui ne touchait pas au cabotage. Lors d'un des énièmes conflits frontaliers entre un potentat d'Inja et quelque seigneur tributaire du Cathay, les mercenaires impériaux furent diligentés par le vice roi pour embarquer un contingent cathayen sur la côte du potentat en question et incendier et piller les côtes de celui ci.

C'est aussi durant cette même occasion qu'il rencontra sa dulcinée, une véritable fée qui faisait battre son cœur de manière incontrôlée chaque fois qu'il posait le regard sur celle ci. La belle Gao Li, future Gao Li - Maria von Bildhofen. Après cette campagne, il passa un an à la courtiser, jusqu'à obtenir de celle ci sa main, la bénédiction de son père et sa dot. Mais la grossesse de son épouse manqua de le rendre fou à plusieurs reprises. Fou d'amour, mais aussi d'inquiétude, faisant des cauchemars où celle ci souffrirait comme sa propre mère. Lorsqu'elle accoucha finalement, elle donna naissance à leurs jumeaux, le faisant baigner dans le bonheur. Tian Yi Tiana et Han Lei Hansel von Bildhofen étaient venus au monde. Une paire adorable, l'un des bébés tenant même le pied de l'autre lorsque mis dans le même berceau.

Et ce fut avec une confiance renouvelée en l'avenir qu'il vécurent ensemble plusieurs années, jusqu'au jour où il consulta, comme chaque année un haruspice afin de savoir s'il pouvait retourner dans l'Empire sans mourir durant la traversée et, à sa surprise, le résultat, après presque dix ans, était pour une fois positif. Le manque du pays, le désir de présenter sa famille à ses proches, le devoir de retourner les ossements d'Ulricht, firent que Diederick, étudia sérieusement les moyens par lesquels pour retourner dans l'Empire. Oui, celui ci était une terre dépourvue des plaisirs des épices bon marché, du thé accessible et du sucre de canne des plantations de Nao-Suzcu. Mais le devoir l'appelait. Et l'absence de réponse aux nombreux courriers qu'il avait adressé à sa famille, remettant ceux ci aux marchands de passage à Nao-Suzcu, de retour vers le Vieux Monde, constituait une inquiétude permanente, trottant constamment dans son crâne.

S'il n'a pas oublié les dieux de la mère patrie, Diederick n'a tout de même pas été insensible aux cultes locaux. Ainsi se livra-t-il au culte du Dragon Céleste, afin de faire au moins bonne mesure avec ses fréquentations à la cour de Nao-Suzcu. Néanmoins, il reconnaissait également en Tith-Onaka, le dieu de la guerre, une similitude avec Sigmar. Les deux étaient représentés avec un marteau, arme typiquement pas cathayenne, les deux divinités prophétisaient également une haine à l'égard des races goblinoïdes, les morts vivants et les sorciers. Les deux étaient des briseurs de chaînes, l'un brisant celles de l'ignorance et de la faiblesse des hommes des forêts de l'empire face aux dangers les menaçants, l'autre brisant littéralement les chaînes d'esclaves et captifs cathayens sous l'emprise de serviteurs des puissances des ténèbres et leurs serviteurs barbus de petite taille et les deux étaient revenus d'entre les morts pour pourfendre la menace de la non-vie, littéralement ou non. Et l'apparition du culte en Cathay semblait être à peu près à la même époque, si l'on en croyait le calendrier cathayen. Puis Sigmar était bien parti à l'Est… Et à l'Est se trouvait Cathay. Sans compter la lignée de Tith-Onaka, dont les descendants constituaient les hiérophantes du culte.

Ça faisait de nombreuses similitudes, m'enfin il n'était pas un grand théologien sur le sujet donc il ne comptait pas non plus crier ses suspicions sur tous les toits. Son épouse était une bien plus grande croyante de la divinité.

Alignement : Loyal neutre

Historique du personnage :

Diederick Maria Reichenbach Bruno - Ruichen von Bildhofen - est né en l'année 2482 en la belle capitale du Middenland, Carroburg. En très bonne santé dès la naissance malgré les difficultés de celle ci, il devint un jeune et vigoureux jeune homme, bien que relativement introverti, préférant passer davantage de temps avec les animaux de la maisonnée et les livres de la bibliothèque familiale, plutôt que ses pairs du même âge. Petit dernier de sa lignée, loin derrière ses frères dans la ligne de succession, il aurait sans doute été condamné à devenir chevalier une fois en âge, n'eusse son intellect été remarqué par son tuteur. La visite d'un de ses oncles, propriétaire d'une chaire au collegium theologica de Middenheim, constitua une opportunité pour son paternel de s'en débarrasser. Il fut ainsi envoyé aux côtés de son nouveau tuteur, un Bildhofen de Middenheim. Il se lia d'une solide amitié avec son cousin Ulricht von Bildhofen, et les deux étudièrent au collegium, où y étaient enseignés de nombreux arts et métiers, avec un enseignement n'ayant rien à envier en terme de qualité aux établissements sudistes.

A 16 ans, Diederick et son cousin de deux ans son aîné décidèrent, comme de nombreux nobliaux tête en l'air de l'empire, de partir à l'aventure. Ayant entendu parler d'une expédition vers le lointain orient, les deux cousins décidèrent de s'engager dans celle ci. Prétextant d'une invitation au Nordland par un cousin Nikse dont ils étaient amis, il cavalèrent en réalité jusqu'à Neues Emskrank où ils se firent engager dans les équipages de navires d'une flotte préparant une expédition commerciale novatrice vers le Cathay. C'était l'affaire d'un an ou deux, tout au plus s'imaginaient ils. De quoi montrer à leur tuteur qu'ils étaient des hommes, et tout à fait apte à devenir des pistoliers.

Mal leur en prit.

Après plusieurs mois de navigation, quelques canonnades contre des boutres arabéens aux dents trop longues pour leur bien, un corsaire bretonnien bien armé et une tempête précoce pour la saison, ils effectuèrent une escale dans la colonie “impériale” de Sudenburg. Là, son cousin Ulricht fut tué lors d'une attaque de la cité par une horde de morts-vivants. Les combats avaient été rudes et un malheureux coup à la gorge par l'un des innombrables squelettes assaillant la cité fit que le cousin se vida de son sang dans les bras éplorés de Diederick ; ses mains impuissantes cherchant à empêcher le sang à s'échapper du cou. Un épisode traumatisant s'il en était. La victoire après ce combat sanglant avait eut un goût amère.

Plusieurs mois de navigation plus ou moins hasardeuse, avec pour seule assistance des documents dérobés à des navires marienbourgeois et elfes, par des moyens plus ou moins respectables, des tempêtes, une météo aléatoire, le scorbut, la maladie, les désastres de la cuisine arabéenne, ils arrivèrent enfin dans ce qu'ils estimèrent être les eaux cathayennes. Plusieurs semaines à naviguer le long de la côte en espérant trouver un port, une côte amicale ou même un ponton, ils passèrent des jours dans une attente fatiguant, sans compter l'air lourd et humide. La seule compagnie sur ces eaux était celle de petites embarcations de pêcheurs ou pirates, la plupart les fuyant dès qu'ils les remarquaient, leurs embarcations légères distançant rapidement vers l'horizon les lourdes caraques impériales. Un soir que la flotte était en train de naviguer, aidée en cela par un ciel dégagé illuminé du clair de lune, les vigies alertèrent les équipages de nuit de lueurs à l'horizon, derrière un bras de terre. Premier signe de civilisation réelle. En lieu et place de comité d'accueil, un lourd orchestre exotique se révéla aux yeux des marins : une ville immense, dotée de jetées et pontons de pierre dure, avec dans sa rade de nombreux navires. Détails particuliers : le port et les faubourgs étaient en flammes, des morts se trouvaient sur les docks, plusieurs galères avaient été envoyées par le fond ou étaient en flammes tandis que des jonques et petits esquifs étaient en train de mettre les voiles, chargés de captifs et trésors.

Des pirates, très clairement. Les navires de tête, remarquant leurs propres caraques, commençaient même à les agresser par des tirs de flèches. Ordonnant à ses navires de se mettre en formation de ligne, le chef de l'expédition impériale fit entamer une manœuvre afin de concentrer un maximum des canons de la flotte sur l'ennemi. Détruisant mâts, gouvernails, mais aussi plusieurs pâtés de maison, les multiples bordées des impériaux brisèrent l'élan des pirates. Les navires immobilisés furent ensuite abordés un à un, les ponts hauts des caraques permettant d'abattre comme des chiens les équipages encore à bord, avant d'achever ceux ci par des assauts d'hommes en cuirasses de bel acier, confiant les prisonniers aux anciens captifs, ou simplement égorgeant ceux ci.

Les jonques, cogues et autres navires wakos furent ainsi saisis. Cette première rencontre entre des navires impériaux et le Cathay pouvait difficilement mieux se dérouler, puisque tout barbares qu'ils étaient, les impériaux furent reçus avec honneurs par le gouverneur local de la cité. Celui ci leur accorda même l'autorisation de s'établir sur un lopin de terre dans les faubourgs et l'usage de ses docks sans taxes, en échange de quoi les caraques seraient usées pour assister la flotte du vice-roi dans ses opérations de contre piraterie wako.

Par ailleurs, puisque originaires d'un pays encore non répertorié dans la liste des pays tributaires de l'Empire, il était approprié qu'en tant que barbares sujets tributaires, ils soient autorisés à mener une première mission tributaire à la cour de Weijin, en petit comité. Et qui de mieux que le traducteur officiel de l'expédition que pour accompagner et conseiller le capitaine-général que Diederick ? Chargés de présents un groupe d'une dizaine d'impériaux fut escorté à travers l'Empire continent au cours de longs mois, par voie de terre et d'eau, les terres du Cathay étant parcourues par un impressionnant réseau de canaux. L'ennui fut en revanche maître, passé les premières découvertes. Les esprits se dispersaient avec les moyens du bord, que ce soit par le chant, le jeu – et le go – ou la littérature pour ceux en capacité de lire et comprendre les milliers d'idéogrammes de l'alphabet cathayen. Au moins avaient ils le temps d'apprendre et comprendre les paysages et coutumes locales.

Arrivés à Weijin, les impériaux se prosternèrent ainsi devant le souverain de tout le Cathay, l’impressionnant et majestueux Dragon Céleste, ainsi qu'était nommé l'Empereur de Cathay et du monde entier – ou uniquement ses parties digne d'attention et directement sous son contrôle… Ils se prosternèrent ainsi neufs fois de suite devant celui ci, juste après une délégation de montagnards à la peau pâle, et avant les représentants d'une tribu au Nord du Grand Bastion. Et d'écouler une partie de leurs “présents” au marché local, à des tarifs préférentiels et sans être taxés, en vertu d'une loi tout à fait détournée de son intention originale et pourtant toujours appliquée. Et d'impressionner les locaux par la démonstration d'une montgolfière primitive, bien que les indigènes étaient déjà familiers avec le concept, ayant chaque année un festival ou des milliers de lanternes légères s'envolaient dans un ciel nocturne.

Le chemin du retour fut aussi monotone qu'à l'aller, si l'on faisait exception des bandits, hommes bêtes et fonctionnaires corrompus.

Nao-Suzcu enfin en vue, Diederick, pour son talent avec les langues, fut choisit par le capitaine général pour servir de liaison auprès des autochtones. Par ailleurs, ayant personnellement délivré – l'anonyme – fils du vice roi des wakos, il reçu de celui ci l'insigne honneur de se faire adopter par celui ci. Cela permit à Diederick d'accéder à un statut trouble : n'ayant en commun au Cathay que la langue, il était, par sa filiation fictive, habilité à certains privilèges cathayens, tel quel l'accès à l'intérieur des terres – si accompagné. Les mois et années passant, Diederick, nom de courtoisie Ruichen – officiel de bon augure – remplit des missions de coordination entre les autorités portuaires et la communauté de corsaires impériaux établis en Nao-Suzcu. Répartition du butin wako, vente des prises, taxes, réparations auprès des guildes, etc etc. Les missions nécessitant ses talents de traducteur ne manquaient guère. Deux ans après leur arrivée, la majorité des équipages repartirent avec la flotte commerciale, leurs cales pleines de soieries, épices et produits de luxe, pleine voile vers le Nordland. Mais une minorité resta sur place, par choix et pour maintenir une présence impériale dans leur comptoir commercial. Ou par choix de construire leur vie sur place, prenant pour épouses des locales et continuant à servir de corsaires ou carreleurs et artificiers. Diederick était de ceux ci, mais pas exactement pour la même raison. Une petite flottille, principalement sous commandement impérial, mais avec toujours plus d'indigènes servant dans les rangs inférieurs, fini par voir le jour, alternant commerce et mercenaria. Les occasions ne manquaient pas : contrebande, piraterie, conflits avec l'Inja, wakos…. Sans compter le convoi annuel de navires trésor de Marienbourg vers le Nippon. Et comme le Nippon était officiellement une terre de Cathay, ou du moins ainsi qu'aimait le prétendre Weijin, et que Marienbourg ne commerçait pas avec celui ci en ayant obtenu les accréditations nécessaires, ses marchands tombaient sous le coup du crime de contrebande… Et donc piller les galions noirs était légal puisque les impériaux étaient sous contrat cathayen missionnés pour réprimer la contrebande en mer. Pourvu qu'ils aient assez d'hommes et de canons pour s'en prendre aux bateaux du pays perdu.

Inquiet des risques encourus par une traversée océanique pour rentrer au pays, Diederick, chaque année, laissait son choix être dicté par les dieux ; consultant un devin réputé, celui ci lui révélait, année après année, que s'il retournait dans l'Empire de Sigmar, le malheur viendrait s'abattre sur lui en cours de route. Relativement superstitieux, il prenait donc la décision de rester sur place, et de se mettre au service de ses compatriotes, ou bien de voyager dans les terres du Cathay. Par deux fois il retourna même à Weijin, pour y rencontrer, à sa surprise, une mission diplomatique impériale. L'empereur n'était plus Luitpold von Holswig-Schliestein mais son fils, Karl Franz.

Durant l'une des expéditions mercenaires navales, celle ci diligentée contre un potentat d'Inja, Diederick rencontra sa chère et tendre Gao Li, future Gao Li – Maria von Bildhofen, future soleil de sa vie. Elle était belle, elle était forte, elle sentait bon le sable chaud, elle montait le cheval en amazone et elle faisait une demi-tête de plus que lui. Son rire était séduisant, son sourire magnifique. Ses yeux de jais étaient décorés par des pépites vertes. Elle avait les mains chaudes. Elle avait de l'humour, un peu de culture et le regardait plus avec curiosité que suspicion. Elle aimait les chevaux, la viande épicée, riait lorsqu'on lui offrait des fleurs et appréciait jouer et gagner au go. Elle prétendait mépriser les belles robes et soieries, alors qu'elle souhaitait porter les beaux atours des courtisanes. Elle aimait écouter de la musique sous la pleine lune, un verre d'alcool à la main, un amoureux à l'autre. Elle adorait galoper à toute vitesse dans la steppe. Elle aimait qu'on lui donne des compliments en poésie, même s'ils étaient maladroits – ou alors uniquement parce qu'ils venaient de Diederick… Fille d'un noble et d'une concubine issue de tribaux tributaires de l'empire, elle avait été condamnée à servir dans l'armée Sud cathayenne, la première épouse de son père étant parvenue à ostraciser le reste de la progéniture issue de ses autres compagnes. Cela faisait presque dix ans qu'elle servait dans une compagnie de cavalières, d'abord pour garder les chevaux, monter les tentes, nettoyer les armes et armures, puis pour servir de porte bannière. De fil en aiguille elle monta en grade, jusqu'à être à la tête de sa propre unité d'une cinquantaine de cavalières. Ses perspectives de mariage avaient été ruinées par une cicatrice au niveau de l’œil, manquant de la laisser borgne sans pour autant lui ôter la vue, mais écartant d'office la plupart de ses prétendants.

Mais pas Diederick, puisque celui ci, après une six mois à lui faire la cour, parvint à obtenir de celle ci sa main. Et de là, obtenir de son géniteur l'autorisation de la marier. Il avait beau être un Bildhofen, promit tout au plus à assister son frère aîné ou à s’abîmer comme chevalier, l'union de sa personne à sa promise était tout à fait honorable au vu de son propre statut dans l'empire. Car après tout, il épousait une femme issue d'une noble lignée qui avait protégée la frontière Nord de Cathay depuis des temps aussi anciens que Sigmar, la famille remontant à l'apparition de Tith Onaka – ou du moins est ce que disent les chroniques familiales postérieures à sa fondation – voir étant même de sa graine, tandis que du côté maternel, sa promise était liée par le sang aux descendants d'un puissant khan – certes vaincu et au clan disséminé en mille morceaux mais ça personne n'avait besoin de le savoir – donc il n'avait pas à s'en faire.

Et un an après leur mariage il furent bénis par la naissance de jumeaux, un garçon, Han Lei Hansel, et une fille, Tian Yi Tiana. Le premier hérita de sa force physique, tandis que sa fille vint au monde avec ses yeux et des cheveux roux. “Embrassée par les flammes”, avait dit la sage femme.

Chaque année, Diederick poursuivait sa routine, consultant le même haruspice une fois de l'an, afin de bénéficier de son savoir, si oui ou non il serait avisé de retourner dans l'empire avec les siens. Et chaque année la réponse était non. Cela devenait presque un rituel annuel.

À mesure que ses enfants grandissaient, il leur parlait de sa terre natale, des temples de celle ci, de leur illustre parenté, des forêts, des saisons, des animaux, de l'histoire et des légendes entourant le Reik, leur passant ici et là quelques notions de reikspeil, bien que leur éducation soit principalement cathayenne : apprentissage des “Analectes”, l'enseignement des “Quatre Livres”, mais aussi l'apprentissage des lettres. Il arrivait que l'un d'eux le suive lorsqu'il travaillait aux inventaires des navires ou réalisait les listes de bord ou répartitions de butins moins les taxes. Et comme tout fils de la noblesse impériale, il encouragea celui ci à pratiquer l'escrime, ses deux parents veillant à cela, quitte parfois à embaucher temporairement un maître d'arme, tandis que sa sœur recevait des leçons de danse, calligraphie et couture, bien qu'en rechignant. Elle avait en elle “le sang des loups”, disait Gao Li, avec un sourire amusé.

C'est finalement en 2510 que son haruspice habituel lui signifia qu'il pouvait entamer la grande traversée vers l'Empire. Les signes semblaient positifs. Pendant plusieurs mois Diederick prépara ainsi les siens au voyage, liquidant une partie de ses biens et propriétés sur place, ne laissant derrière lui qu'un pécule relatif dans une banque. Il apprit de la préparation d'une expédition marchande depuis Nao-Suzcu vers l'Empire, sous pavillon de la Societas Mercatoria Orientalis. Plusieurs maisons marchandes et aristocrates s'étaient réunis en fond commun pour financer celle ci. Par ailleurs, un navire trésor allait accompagner l'escadre, avec à son bord des officiels cathayens. Cette escadre entière avait pour destination le port franc de Neues Emskrank.

Les rituels et les précautions prises semblèrent avoir eu un bon effet car de Nao-Suzcu à la mer des griffes, l'escadre cathayennes n'eut à affronter aucune menace mortelle…. Il y eut bien entendu des escarmouches sanglantes sur les côtes de l'Inja, où l'un des royaumes refusant de s'engager à envoyer des représentants à Weijin au retour de la flotte fut bombardé par celle ci et un prétendant local mis à sa place. Dans les îles du dragon, une jonque fut excessivement abîmée et eut à être sabordée, après que la cargaison et l'équipage soient transférés sur d'autres navires de la flotte. Il y eut également une certaine tension au passage du cap de la forteresse de l'aube avec une escadre asur, mais celle ci, entre le nombre de navires impliqués, les pavillons impériaux – conformément au statut de la societas, habilitée à louer et recruter navires et équipages afin d'assurer la continuité de sa mission – laissa progresser l'escadre au-delà du cap après les avoir suivis trois jours de suite. Relâchant à Sudenburg, la flotte refit ses réserves et remplit ses cales de quelques produits locaux, principalement des alcools et des dattes. Au large de Copher, un groupe de boutres et galères de corsaires essaya de s'en prendre à la flotte, mais devant la défense énergique des équipages, les équipes des scorpions, arbalètes à répétitions et canons, ajoutés au mage de la flotte, rendirent frileux les pirates qui laissèrent filer les cathayens après plusieurs tentatives. Un autre navire fut perdu, corps et âmes, au large de la Bretonnie, dans la zone de récifs de la Mâchoire du Dragon, et une autre, échouée sur les côtes du Nordland, au large de Hargendorf, à la suite d'un vicieux combat naval contre des drakkars norses ayant abordés l'une des jonques.

Enfin, ayant croisés un groupe naval drucci dans la mer des griffes, la flotte fut immédiatement prise à partie par les pillards, les petits navires rapides et manœuvrables druccis cherchant isoler les hautes et lourdes jonques, à la voilure plus large mais peu adaptée aux rigueurs des combats marins et brusques manœuvres, les navires d'escorte part au gros du combat. Les fortes jonques de guerre à trois mats, et en particulier le navire amiral, long de près de 400 pieds, firent, une fois les navires druccis à portée, fondre sur ceux ci leurs roquettes. Nombre d'entre elles explosèrent trop tôt, dans l'eau ou dans l'air, mais les quelques unes touchant au but enflammèrent les ponts et voiles adverses, jetèrent des corsaires à l'eau et désorganisèrent les manœuvres d'une manière générale. Un incident de tir, en revanche, balaya le pont de l'une des jonques, infligeant de lourdes pertes à ses équipes de tir. Lorsque les druccis furent à portée pour répliquer, ils firent pleuvoir de nombreux traits avec leurs lourds scorpions, mettant à mal voilure et équipages, Diederick lui même manquant d'être fauché, un trait venant décapiter un marin à ses côtés.

La dernière heure de combat fut s'écoula avec une succession d'abordages et contre-abordages, le navire amiral lui même étant assailli en plusieurs points par les elfes, dans un violent corps à corps, alors que leurs bateaux étaient lardés à la mitraille par les navires alliés.

Un groupe de tarées à poil de cette sale race aux longues oreilles se fraya un chemin sanglant parmi les hommes d'armes à bord, pour finalement être tuées lorsqu'un artificier fit rouler un tonnelet de poudre dans leur direction générale, du haut du château, avant que celui ci n'explose, faisant voler en éclats les corps des combattants, mort comme vifs, alliés ou non. Le désespéré ne survécut pas à son initiative, sa cervelle venant repeindre le pont après coup, un gros morceau d'écharde dans l’œil.

Les elfes survivants montèrent à l'assaut du château de la poupe, défendu par une poignée d'hommes d'armes, tandis que depuis les mâts, archers et arbalétriers faisaient pleuvoir la mort sur la vermine. Finalement, le dernier drucci, ceint par une dizaine de combattants parmi lesquels Diederick, blessé à de multiples endroits, rendit l'âme ; Non sans lancer une dague traîtresse venant effleurer l'avant bras de Diederick. Un bras qui s'infecta dans l'heure, et son corps qui se mis à transpirer, la faute à un poison exotique utilisé par son adversaire sur sa lame. La conséquence de cet empoisonnement fut l'interruption des leçons de reikspeil enseigné à ses proches et aux collaborateurs de l'ambassade, et la quasi-interruption de son existence sur ce plan terrestre.

Les jours suivant constituèrent pour lui un calvaire où il se crut mourir à plusieurs reprises, avant que la flotte n'arrive à Neues Emskrank et qu'il soit confié aux soins d'un temple de Shaylla, alors qu'il était dans un état de délire, ses muscles fondant petit à petit et sa graisse disparaissant.

Il survécu après une semaine de traitement, mais grandement affaibli, tant mentalement que physiquement, son corps n'étant plus qu'un spectre du passé. Le rétablissement de son métabolisme était lent et difficile.

Et le passage de son ambassade à Middenheim avec les ossements de son cousin allait constituer pour lui un choc…




Compétences :

Alphabétisation (E) - Reikspeil : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde (Bretonnien, Tiléen, Estalien, etc.,) si bien entendu il comprend ce langage (pour cela, il devra posséder la compétence «langue étrangère» pour ce langage. A l'inverse, s'il ne possède que la compétence «langue étrangère» il le comprendra, le parlera mais ne sera ni capable de le lire ni de l'écrire).

Alphabétisation (E) - Cathayen : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet de l'Empire Continent de Cathay (Cathayen, Yue, Nan, etc.,) si bien entendu il comprend ce langage (pour cela, il devra posséder la compétence «langue étrangère» pour ce langage. A l'inverse, s'il ne possède que la compétence «langue étrangère» il le comprendra, le parlera mais ne sera ni capable de le lire ni de l'écrire).

Langage secret - Classique (E) : Votre personnage sait lire, parler et écrire l'occidental classique. C'est une langue morte que l'on pourrait comparer au grec et au latin ancien de notre propre monde. Cette langue est utilisée dans beaucoup de textes académiques et religieux.

Langue étrangère (E) - Cathayen : Votre personnage a appris une langue étrangère, lors d'un voyage, etc. Votre personnage a donc le droit de choisir une seconde langue qu'il sait parler couramment. Dans le RP, pour des raisons purement pratiques on considère que l'occidental est le langage partagé par toutes les races, mais certaines fois, le MJ pourra tenir compte de ces différences de langage.

Commerce (B) : Votre personnage est un marchand confirmé et sait obtenir des marchandises bien en dessous du cours du marché. Il peut ajouter un bonus de +1 sur tous les tests concernant les activités commerciales. En de plus de ce bonus, sur un test réussi, il arrive à négocier les prix à -10 en dessous du prix indiqué.

Histoire (E) : Votre personnage détient une connaissance considérable de l'histoire locale et une bonne idée de l'histoire en général. Sur un test réussi de connaissance, votre personnage connaît l'histoire et les circonstances d’événements passés (Ce qui constitue un événement important est laissé à l'appréciation du MJ et la marge de la réussite du test détermine l'étendue ou la précision des connaissances sur un événement particulier. Les histoires très anciennes ou appartenant à d'autres races que celle de votre personnage peuvent être connues mais avec beaucoup moins de détails.)




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 2 Couronnes d'or, 19 pièces d'argent et 7 sous de cuivre


Inventaire
Jian (Cimeterre) 1 main ; 14+1D8 dégâts, 11 parade ; Rapide
Le jian est une lame à deux tranchants et relativement pointue, utilisée à une main. Sa finesse lui accorde une grande souplesse, la rendant aussi fragile que tranchante. Cette lame nécessite des mouvements amples, similaires à une danse, mais cela est compensé par la rapidité des coups portés. Les jian est surmonté d'un gland. Cette lame ci est davantage à valeur cérémonielle que martiale. Trop de décorations.
Arme culturelle : Cathay
Pistolet 1 main ; 50+1D8 dégâts ; malus de -2 tous les 8 mètres ; Percutante et Perforante (4) ; Un tir par NA max, prend 1 NA à recharger ; Arme à poudre (les chances d'échecs critiques passent à 18+) Arme à poudre très convoitée, le pistolet est presque aussi efficace que l'arquebuse au tir. Sa maniabilité lui permet d'être utilisé au corps à corps, et bons nombre de gradés souhaitent avoir pour équipement une paire de pistolets. C'est aussi un bel outil de prestige social. Certains sont décorés, apanage de la noblesse impériale, des grands capitaines ou puissants pirates.
Documents légaux Documents d'identité, attestation de noblesse impériale, accréditations cathayennes, chevalière, documents de mariage, actes de naissance…
Boulier Cet appareil, qui permet de faire des calculs arithmétiques, est composé d'un cadre muni de tiges où coulissent des boules, des perles ou des disques de métal. Apporté dans le Vieux Monde par les négociants Cathayens, son usage est désormais répandu chez les marchands.
Tenue de bourgeois La tenue de la classe moyenne entre le peuple et les aristocrates : Les étudiants d’universités, les procureurs ou avocats, les médecins ou les imprimeurs sont souvent vêtus ainsi. Une paire de souliers plus rigides et plus élaborés, un tricorne décoré de fil vert-jade, surmonté d'une plume de faucon, des manches solides et étanches, ainsi qu'un lourd manteau de laine et de cuir, pratique par temps froid comme par pluie, mais étouffant par temps chaud et lourd, orné d'un insigne cousu au niveau de la poitrine, petit loup blanc sur champ sinople. Enfin, une belle cape colorée, de bon goût, pour tenir chaud sous la neige ou servir de couverture improvisée.
Tenue de cour La tenue des hommes de pouvoir, obligatoire pour tous les nobles (Même lorsqu’ils sont plus pauvres que les marchands). Diederick porte des soieries appropriées pour un homme de son rang. N'étant pas strictement cathayen, il n'est pas exposé aux lois somptuaires du pays, encore plus à l'extérieur de celui ci, il porte donc une robe de vert jade, ornementée de coutures dorées et de fil d'or à l'intérieur des bordures des manches, indiquant à l'oeil avisé sa sensibilité à la doctrine légiste. D'élégantes lianes et fleurs sont tissées sur les manches, épaules et poitrine de son manteau, tandis que sa tunique est constituée au niveau des jambes d'un cuir de prédateur des jungles d'Inja, le terrible tigre du Beng'aal, bête abattue par son épouse. Le haut de la tunique est constitué de soieries dotées de davantage de détails et coutures stylisées en jade et doré. Enfin un paire de bottes confortables, parfaitement adaptées à la dimension des pieds de son porteur et parfaitement cirées vient vêtir les pieds de son porteur. Enfin, une coiffe similaire à celle des mandarins vient compléter l'ensemble. Ronde, de jais, celle ci est tout à fait adaptée au tour de tête de son porteur et prend en taille tel un bol alors que le dessus est creusé comme une motte ceinte d'eau. Un sommet trône une protubérance dorée - du bronze recouvert d'une fine couche d'or en réalité - et divers fils de soie rouge recouvrent le haut de cette coiffe, comme de minuscules cordelettes partant du centre aux extrémités du bord du chapeau. Un ruban de soie noire vient ceindre à la hauteur du cou la tunique, se terminant en cravate, fixée par un petit bouton de jade jais finement ciselé, une tête de dragon d'un côté et un loup de l'autre. Somme toute, une tenue convenable pour un magistrat de son grade envoyé en représentation à l'étranger.
Argenterie cathayenne Baguettes en argent, service à thé, etc.
Chat cathayen De taille moyenne, sa robe soyeuse et principalement blanche comme la neige, teintée de jais en certains points. Son corps a une forme rectangulaire et ses pieds sont ovales. Sa tête en forme de triangle est dotée de pommettes développées et a un museau légèrement arrondi. Ses yeux sont grands et un peu incurvés sur le dessus ; ils sont de couleur or. Ses oreilles semblent plus grandes que celles des chats impériaux, et placées de manière espacée sur le crâne. Sa fourrure est courte, fine et brillante comme de la soie. C'est une créature très sociable, qui adore la compagnie. Parfait pour les enfants ou un maître très présent.


Inventaire Hors RP
Sap-biscuit Rend 1+1d3PV par utilisation. Du sucre des terres lointaines, un glaçage de qualité, du pain d'épice et trois mots: Cela aussi passera…
Dernière Miséricorde 1 main. 13+1D6 dégâts, 5 parade Rapide. Face à une cible ayant perdu au moins la moitié de ces points de vie, cette arme double ses dégâts. Dague à large lame triangulaire gravée de prières à Morr pour l'âme de sa victime, et à Shallya pour celle de son porteur.


Parcours

Quêtes accomplies

Nom + lien + récompenses obtenues

Classes acquises

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Carrière : Voie du Scribe
Classe actuelle : Etudiant

Dévotion religieuse

Dieu Points de dévotions disponibles Points de dévotions dépensés
Manaan 4 0
Véréna 4 0
Ulric 3 0
Tith-Onaka 3 0
Dragon Céleste 2 0

Autres

Brûlure au troisième degré à l'épaule gauche, et de nombreuses cicatrices sur la côte du même côté. A un vilain scalp derrière le crane, caché par ses cheveux. S'est fait faire un tatouage sur le dos du corps : un serpent de mer bleu enroulant un marteau de guerre se terminant par une gueule de dragon d'un côté, et un loup de l'autre.

Epouse : Mme Gao Li - Maria von Bildhofen
Un garçon et une fille, jumeaux : Han Lei Hansel et Tian Yi Tiana von Bildhofen. Tous deux de quatre ans.

Destinée : « Alors que tu défiais le couvre-feu, tu découvres une vertu trop zélée. »


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