Table des matières

Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom: Bucefale Magliani
Age: 17 ans
Sexe: Masculin
Race: Humain
Carrière: voie de l'aristocrate
Lieu/ville de départ: Remas
Fréquence de jeu: 1x/semaine
MJ: [MJ] Muse des voyageurs


Nom de la ligne FOR END HAB CHAR INT INI ATT PAR TIR NA PV
Profil de départ (+4 PC initiaux) 8 8 8 10 8 9 8 9 8 1 60/60
Profil actuel 8 8 8 10 8 9 8 9 8 1 60/60
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir) 0/0 0/0 0/1 0/1 0/1 0/0 0/1 0/1 0/0 0/0 0/5


XP disponible: 0
PC dépensés: 4




Description physique :

Je me regarde dans la glace. Je me demande parfois ce que les gens pensent en me voyant. Je suis un jeune homme solide. A force de m'entraîner, j'ai acquis des muscles rarement vus chez la fine fleur Tiléen (comprendre les gros pleins de soupe des guildes marchandes), sans être une armoire à glace. J'ai la peau doucement hâlée. Mon visage est fort plaisant. Je porte une petite barbe, assez fournie pour mon jeune âge. Je garde mes cheveux courts. Ils ont une forte tendance à boucler et poussent à une vitesse incroyable, ce qui est extrêmement ennuyeux.

Mes habits sont à la dernière mode. J'ai plusieurs chemises blanches, assez pour en porter une tous les jours. Je porte en quasi-permanence une arme à mes côtés, à la fois pour des raisons évidentes de sécurité et car les rapières sont en vogue.

Je ne doute pas une seconde que les jeunes femmes sentent leur coeur chavirer au moment où elles portent leur regard sur moi.

Description psychologique :

Vos questions touchent l'ordre du personnel et les réponses, que vous souhaitez sans doute être impartiales, réflectent mon opinion de moi-même. Tout cela est très sensible. Ne vous offusquez donc point si je ne disserte pas sur le sujet pendant des heures…

Je suis intelligent, ou du moins rusé. Je dupe assez aisément les gens du commun, et me débrouille plutôt bien face aux marchands et leurs divers mensonges. J'ai confiance en mon avenir, même si avoir du sang bleu est de moins en moins bien vu de nos jours… Ce sont les gredins de marchands qui ont la côte. J'ai beau en avoir ras l'pourpoint de mon père et Cesarino, je suis pas fou… Je sais très bien qu'en cas d'accident, c'est moi qui serait à la tête de notre famille.

J'ai beau jouer le soudard en m'entraînait un bon bout de temps dans la salle d'armes, et en dépensant mon argent d'une façon peu recommandable, je suis un gentil garçon. Je me tiens au courant des divers potins, et suis avec attention la vie politique de Remas. J'avance déjà mes pions, sans que personne ne semble s'en rendre compte. J'ai peu de scrupules, et ça me sert plutôt bien.

Je suis avenant, prévenant quand j'en ai besoin. Je peux aussi me montrer aussi cruel (j'ai volé ses friandises sucrées à mon frère quand j'avais cinq ans… qui dit mieux?) que doux, et j'aime bien l'art en général.

Alignement : neutre

Historique du personnage :

Je reculai vivement. Pour la troisième fois aujourd'hui, Scaltro m'avait touché. C'était un ami assez récent, mais fort bon que j'avais : peintre talentueux, mon père l'avait envoyé faire un portrait de moi « pour la postérité ». Il m'avait demandé de mettre mes plus beaux habits. J'étais arrivé à la séance d'esquisse vêtu d'un léger pagne et d'une chemise de lin que j'avais acheté pour presque rien à un paysan. Le vieil homme était devenu livide, manquant de peu d'avaler ses prothèses dentaires. Scaltro, lui, avait éclaté de rire. Il était jeune, à peine une vingtaine d'années, et fort pâle pour un Tiléen. Il ressemblait à un ange, avec sa peau laiteuse et ses cheveux bouclés aussi blonds que l'orge. Il était effacé et pensif mais, lorsque nous croisions le fer, il se battait toujours avec vigueur, négligeant les gardes hautes et basses pour être le plus offensif possible.

J'étais déjà un escrimeur axé sur la défense. Après Scaltro, je l'étais davantage.

Je m'avouai vaincu. Je posais mon arme, défit les lanières de la veste matelassée que je portais lors des entrainements à l'arme blanche, et m'assis par terre. Si je m'étais fait ainsi plumé, c'était pour une bonne raison.. Mon père, qui avait dépassé la soixantaine mais restait un homme influent, souhaitait me voir. Lors de notre dernière rencontre, il m'avait appris que l'on souhaitait me fiancer à une jeune femme de je ne sais quelle autre famille. Nous nous rencontrâmes pour parler. Trois heures plus tard, j'amenais une poignée de courtisanes dans mes appartements. Un domestique quelconque alla rapporter ceci à mon père. Les fiançailles furent totalement oubliées. J'étais trop inconstant pour que l'on ne m'épouse. La famille de la jeune dame avait été claire sur ce point : je devais lui rester fidèle. Bien sur, personne ne se tenait à cet engagement de nos jours… Mais il fallait être discret.

J'avais traversé les rues populaires avec mes belles dames avant de rejoindre le carrosse. Cela faisait mauvais genre et il faut avouer que ce n'était pas la première fois. J'avais une tendance à me rendre, après une éreintante rencontre de gens fadasse et lèche-culs, à me rendre dans la taverne la plus proche, à boire, jouer aux cartes, et à me payer une bonne compagnie. Je n'étais pas un soudard, loin de là, mais je ne tenais pas la comparaison face à mon ainé.

Notre famille était l'une de ces vieilles branches d'un arbre généalogique vaguement royal. Au fil des ans, notre sang s'étiolait comme une goutte d'encre versée dans une flaque d'eau, et nous nous reproduisions de moins en moins. Le sang n'était pas assez brassé, et ainsi de suite. Mon père, dont je vous ait déjà parlé, avait épousé l'une de ses cousines (bien qu'elle fut assez éloignée). Ensemble, ils avaient eu trois enfants : Cesarino, l'ainé, Bucefale, votre serviteur, et Prosecci. Trois jolis garçons, dont la qualité politique déclinait progressivement. Cesarino était l'homme idéal, j'étais une piètre consolation, Prosecci était un benêt.

Ah, Cesarino! Le préféré des trois était le plus intelligent, le plus beau, le plus charismatique, le plus rusé… On lui promettait les meilleurs partis de toute la Tilée, alors que j'aurais du me taper une bourgeoise… Car nous, les Magliani, étions des nobles. Notre influence ne tenait plus qu'à un fil : les marchands avaient désormais le vent en poupe à Rémas. Il avait eu un magnifique destrier blanc, chargé de symbole : il était le soleil de la famille, le héros, le protecteur… Moi, je savais une chose, un fait bien établi : les chevaux blancs attirent les mouches à Merd*.

Quand au petit dernier, n'en parlons pas.

Il vivait avec nos deux parents. Cesarino et moi, nous avions des appartements privés. Je vous laisse deviner lequel a eu le plus somptueux des deux…

Nous n'avions qu'un an d'écart. A cette époque, nos parents étaient plein d'espoirs et copulaient comme des lapins. Après moi, ils ont du attendre quatre ans pour avoir l'idiot du village. Prosecci ne sort pas souvent. On le cache loin du regard de l'opinion publique. Officiellement, les rejetons de la famille Magliani ne sont qu'au nombre de deux… Seuls les proches de la famille, c'est-à-dire peu de gens, sont au courant de notre honteux petit secret.

Lors de mes jours nostalgiques je me demande qui sont mes vrais amis. J'ai une bordée d'ambitieux et de parvenus qui me suit en permanence : Dilettino, Fiducce, Space, Muccio… Et puis j'ai mes mignonnes, mes compagnons de beuverie qui se renouvellent sans cesse, Scaltro et Ferlano. Ah Ferlano… C'est un sacré numéro. Il fait partie de nos proches. Ce fut mon ami d'enfance. Notez le « fut »… Nous ne sommes plus très proches désormais. La mort de son père, son ascension à la tête de la famille Protere, tout ça l'a rendu distant. Les rares fois où l'on se voit, il regarde ailleurs, et boit un peu trop.

Un domestique en livrée noire et argentée (nous avons tous nos propres domestiques. Lorsqu'ils sortent de la maison, ils portent l'uniforme noir et argenté, aux couleurs de la famille (et celle de mon père). Au sein de la maison familiale, une poignée d'entre eux sont à mes couleurs, de mon frère et de ma mère, c'est-à-dire respectivement bleu ciel, or et pourpre. Ils ont la fonction de messagers, vu qu'on ne se parle pas beaucoup.) s'approcha de moi. J'étais dans la salle d'entraînement de la maison familiale, très vulnérable car très visiblement par tous les domestiques de mon père. Ce n'était pas n'importe qui d'ailleurs qui venait m'apporter le message. Il s'agissait du Chien en personne, l'âme damnée de mon père, un ancien forçat qui nous « appartenait » depuis un petit bout de temps. Son visage était pour le moins effrayant : lors de son service précédent, il en avait récolté des vertes et des pas mures… On pouvait dénombrer au moins trois cicatrices par arme blanche sur sa seule joue gauche…

« Palango Magliani vous attend dans la bibliothèque. »

L'heure de vérité était arrivée, servie par le serviteur de la mort en personne…




Compétences :

Alphabétisation - niveau 1 : Description

Bagarre - niveau 1 : Description

Désarmement - niveau 1 : Description

Charisme - niveau 1 : Description

Jeu - niveau 1 : Description

Héraldique - niveau 1 : Description




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 12co, 5pa, 0s


Inventaire (Encombrement maximum: 5 )
Rapière 14+1d8 dégâts, 12 parade Rapide
Anneau en or
Dés
Masque de carnaval
Parfum de bonne qualité


Grimoire


Parcours

Quêtes accomplies

Nom + lien + récompenses obtenues

Classes acquises

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Carrière : voie de l'aristocrate
Classe actuelle : noble

Dévotion religieuse

Dieu Points de dévotions disponibles Points de dévotions dépensés
Myrmidia 10 0

Autres


QR Code
QR Code wiki:fiche_bucefale_magliani (generated for current page)