Table des matières

Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom: Aranan de Cothique
Age: 80 ans
Sexe: Masculin
Race: Haut Elfe
Carrière: Voie du Noble
Lieu/ville de départ: Cothique
Fréquence de jeu: Régulière
MJ: Magister Philodante [MJ assistant]


Nom de la ligne FOR END HAB CHAR INT INI ATT PAR TIR FOI MAG NA PV
Profil de départ (+4 PC initiaux) 9 8 9 9 8 10 9 9 9 1 55/55
Profil actuel 9 8 9 9 8 10 9 9 9 1 55/55
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir) 0/0 0/0 0/1 0/1 0/1 0/1 0/1 0/0 0/0 0/0 0/5


XP disponible: 0
PC dépensés: 4




Description physique :

« Voilà une terrible question. Se décrire ? C’est difficile de se décrire. J’ai toujours détesté cela, mais parfois c’est nécessaire. Que dire si ce n’est que nous sommes tous frappé par la même forme de destin et que, tel les quatre saisons qui composent une année, on naît, on vit, on vieillit et on meurt. Et cela constitue une violence inouïe que nous ne pouvons qu’accepter, même pour une race aussi éternelle que la nôtre. Alors, que je me décrive, cela me paraît ridicule. Nous ne sommes que des points dans l’univers, qui lui-même constitue sans doute un autre point, dans un espace illimité aux frontières floues, éternelles. Mais pour des mémoires, il faut bien une description de l’auteur, n’est-il pas ? Alors quoi de mieux qu’une description authentique, réalisée par un authentique Haut Elfe tel que moi ? Pourtant, malgré mes 80 ans passés, j’ai le sentiment de n’avoir rien à dire…

Pour commencer, je dirai grossièrement que ma physionomie est canonique, digne des Haut-Elfes d’Ulthuan. Grand, élancé disent certains, je fais partie en cela d’une généralité propre à mon peuple. Je n’exclus pas les Druchii ou les Asrai dans cette histoire de taille, qui à l’origine sont des Elfes, mais j’admets avoir une certaine rancœur à mêler ces deux peuples face à la grandeur d’Ulthuan. Ainsi je suis grand comme les miens ».

L’Elfe qui écrivait ces lignes avait une chevelure d’or et d’argent, longue comme les blés au temps des moissons, encadrant un visage calme et anguleux. Des nattes bordaient son visage et descendaient jusqu'à la poitrine, souvenir de son passage à l’âge adulte.

Du reste, son corps ne semblait montrer aucune trace de guerre, aucune marque des affres du temps, ni rien d’autres de semblable hormis une éclatante jeunesse. Ses lèvres étaient fines, son nez pincé et ses yeux marrons, d’une profondeur insondable. Ses sourcils, enfin, étaient noirs comme l’obsidienne et pouvaient faire retranscrire clairement des expressions comme la confusion ou la joie.

Attablé à son bureau pour l’écriture, il était concentré sur ce qu’il pouvait bien mettre dans son cahier. On pouvait d’ailleurs observer son accoutrement. Il était ordinairement vêtu d’une tunique en cuir avec une simili toge bleue clair, aux bordures dorées, signe d’une vie aisée et paisible. C’était un cadeau que des amis lui avaient offert, il y a longtemps. Il aimait la porter pour sa légèreté et son élégance. Après tout, l’Elfe était un noble, mais celui-ci en particulier avait une certaine aversion pour les extravagances de la Cour : il aimait la simplicité et c’était ce qu’offrait cet ensemble. Bien entendu, il lui arrivait de porter d’autres habits, mais celui-ci était son préféré.

Des bottes lui remontaient jusqu’aux genoux. Elles étaient pratiques parce qu’elles étaient idéales à mettre dans un royaume aussi sombre et brumeux que celui de Cothique : la terre toujours boueuse, le sable toujours humide, l’air toujours bruineux, le vent toujours froid… tout ceci constituait le quotidien climatique de ce pays.

Il avait un baudrier auquel était maintenue une épée à la facture remarquable, au pommeau doré, avec de petites ailettes en guise de garde. En vérité, il ne l’avait presque pas utilisé, c’était devenu un objet de parade plus qu’autre chose. Mais il l’aimait à la garder près de lui, peut-être pour se rassurer… c’était à cause d’un mauvais souvenir de jeunesse, un cas d’inconscience pourrions-nous dire, toujours est-il que cela lui avait coûté une vilaine blessure le long de son dos ; une cicatrice qui ne devait jamais disparaître.

Peut-être allait-t-il développer cela plus tard…

Description psychologique :

« Il est certain que le climat de Cothique a eu une influence majeure sur mon comportement, sur ma façon d’être, sur ma sociabilité. Il y a de quoi être pessimiste dans un pays toujours sombre et toujours orageux, mais je ne suis ni pessimiste, ni optimiste. Je dirai plutôt que je suis réaliste, et que, contrairement à bon nombre de mes cousins, je suis conscient qu’Ulthuan n’a plus vraiment sa place en tant que protectrice de ce monde. Notre espoir se situe à l’Est. Je l’ai su, je l’ai toujours su à partir du moment où j’ai foulé le sol de Marienburg, l’un des ports les plus actifs au monde, il y a de cela plusieurs décennies. Comme certains parmi mon peuple, je ne considère pas les Humains comme des êtres dénués de sens ou comme une simple muraille contre le Chaos, et je ne peux qu’admirer la politique diplomatique de notre cher et bon souverain envers eux. Je pense qu’ils ont encore rôle à jouer avant que notre Histoire ne s’achève.

À la Cour de Lothern, je peux paraître comme quelqu’un de farouche, de rude parce que j’ai des opinions tranchées, parce que je n’aime pas tergiverser un siècle, parce que je descends d’un père fraîchement anobli, parce que je suis né à Tor Koruali, capitale de Cothique, et que l’environnement dans lequel on naît nous forge. Les Elfes de mon pays ont toujours été mal vus par leur cousin, et Cothique a toujours nourri un nombre incalculable de plaisanteries douteuses. C’est en partie pour cela que je m’y rends rarement.

Mais je suis Aranan, fils d’Ælias, et je suis loin d’être comme ces Elfes qui habitent les grandes villas de Lothern, les plaines herbeuses et magiques de Saphery, ou les terres cracheuses de flammes de Caledor. Non, je ne me reconnais pas en eux mais je ne les considère pas comme des ennemis pour autant. La clé de notre salut réside dans notre unité.

J’ai toujours préféré la simplicité au paraître des Grands. Je suis quelqu’un de naturel qui n’a pas la prétention de vouloir égaler un quelconque héros de jadis. Et être naturel, c’est tout simplement être soi-même ; je ne cherche jamais à m’afficher comme celui détenant le Savoir absolu, comme ayant la réponse à tout. Je cherche à comprendre, à étudier et à décrire tel que les choses semblent apparaître.

J’aime la vie solitaire parce qu’on peut faire à peu près tout ce que l’on veut. On est libre d’aller à tel endroit, de pratiquer tel culte (dans la mesure de l’acceptable), et de rencontrer telle personne – bien que je ne sois pas friand de trop nombreuses nouvelles rencontres. Cependant, je peux être tout à fait sociable, lorsque, par exemple, la confiance est gagnée et préservée.

D’ailleurs, je n’ai connu que deux personnes digne de confiance : Lyana, une Elfe d’Ellyrion, adepte de grande vitesse, et Aurel, de Chrace, un royaume frontalier au mien. Tout comme moi, ils ont la particularité de venir de royaumes lointains par rapport à Eataine et seul Aurel est un noble. Je décrirai peut-être plus tard, la façon dont on s’est rencontré…

Je reste fidèle à Ulthuan, non seulement parce que mon titre de noblesse l’oblige, mais aussi parce que j’ai toujours aimé cette terre. J’ai toujours eu le sentiment que notre salut résidait dans sa défense. Au jour où j’écris ces lignes, les ténèbres grandissent un peu partout dans le Vieux Monde et dans le Nouveau Monde. Sommes-nous en train de courir à notre perte ? Peut-être. Mais il y a toujours eu des héros pour se dresser contre le Mal et il y en aura toujours. J’ai foi en Tyrion, en Teclis, en la Reine Éternelle et envers le Roi Phénix. J’ai foi envers tous les Hauts-Elfes qui sauront se défendre le moment venu, car si nous sommes voués à disparaître, alors nous disparaîtrons les armes à la main ! ».

Alignement : Neutre bon

Historique du personnage :

« Ce fut durant un matin de printemps 2449 que je naquis. Plus précisément, et d’après le calendrier impérial, lors de Pflugzeit, soit le temps des labours. Pour la première fois depuis le début du mois, il faisait chaud et beau dans la région et pour la première fois depuis une décennie, personne n’avait entendu le cri que pousse un nourrisson lors de sa venue au monde. D’ailleurs, des voisins s’étaient précipités pour fêter l’occasion et assister à la naissance d’un nouvel Asur.

Mon père, Ælias, fut à la fois joyeux et terriblement accablé de cette journée. Ma mère mourut quelques heures après l’accouchement, me privant ainsi de tout amour maternel par la suite. Cependant, je fus extrêmement aimé et choyé par les habitants du quartier. Sur le moment, je ne m’en rendais pas compte car j’étais petit, ce ne fut que plus tard que je compris la chance que j’avais eu de naître sur un continent calme. Je n’avais versé aucune larme pour ma mère… Étais-je sans cœur ? Je ne dirai pas ça, disons plutôt que je ne la connaissais pas et qu’ainsi, aucun lien ne s’était créé. J’avais surtout en tête ce que me disais mon père : une personne au grand cœur, une matelot très habile et pleine de loyauté envers sa cité.

La marine était le secteur dans lequel j’avais grandi. J’aurai dû être un marin à l’heure où j’écris ces lignes si le destin n’en avait pas décidé autrement. En fait, mon père et ma mère tenait un atelier de charpentier de marine et ils étaient en même temps marins. Domaine très étendu et très reconnu en Cothique, la marine était devenue une tradition pour les personnes de notre catégorie. Au vue de notre société, je pouvais dire qu’à l’époque, nous vivions modestement. Pour un homologue humain, nous aurions été traités de ‘riche’.

Il faut savoir que le royaume de Cothique forme encore aujourd’hui les meilleurs matelots et marins d’Ulthuan. Cela est dû à l’environnement, les récifs et recueils accidentés sont légions, mais il y a surtout des restes engloutis et des îles mouvantes qui datent de la Déchirure. À cela s’ajoute les monstres marins qui apprécient grandement les eaux froides de notre pays : krakens, léviathans, mégalodons, c’est toute une myriade d’aberrations qui ont pris possession des anciens palais de Cothique, désormais engloutis au fond du Grand Océan pour toujours.

Mais revenons à mes parents. J’étais né dans un milieu modeste au sein d’un quartier modeste. Dans une cité elfique, on ne peut guère distinguer un quartier riche d’un quartier pauvre. En fait, ce qui constituait la mauvaise réputation du coin était que nous étions lotis proche des remparts maritimes, qui bordaient à l’ouest le port, et qu’au moindre assaut d’envergure, c’était nos maisons qui, les premières, partiraient en fumée. Ce qui faisait pauvre, c’était aussi qu’il y avait peu de décorations, peu de dorures, peu d’arabesques sur les bâtiments et aucune gemme de la taille d’une tête humaine comme on peut en voir à Lothern. Non, rien de fastueux, juste des maisons blanches aux toits bleus et des rues propres et pavées.

L’atelier de charpentier de marine avait été fondé par mon grand-père maternel. D’ailleurs, c’était au cours d’une expédition contre des Norses que ma mère aurait rencontré mon père… d’après les dires de ce dernier. Ce fut à leur mariage, que mes parents devinrent propriétaires de l’atelier et que s’arrêta pour un temps leur vie dans la marine de Cothique.

Au départ, c’était les particuliers qui venaient surtout chez nous. Mes parents se firent de plus en plus connaître par leur expérience, et bientôt, c’était la garnison de la cité qui ne jurait que par eux. Il y eut même un amiral de la flotte de Lothern qui prit une commande de réparation chez eux. Il était de passage dans le Nord d’Ulthuan et son vaisseau n’avait guère apprécié les traîtres hauts-fonds et les dents rocheuses de certains récifs du coin… Maintenant que j’y pense, ce fut la seule fois qu’un personnage prestigieux de la Cour vint chez nous. Je naquis quelques semaines après cet événement.

Il serait inutile de raconter les premiers mois ou les premières années de ma vie parce que cela est beaucoup trop vague et lointain. Je jouais beaucoup et j’écoutais peu mon père. Il avait toujours eu une mine sévère avec moi, mais je l’admirais. Il s’occupait de tout : la maison, moi, l’atelier et bientôt l’aventure en mer. Il avait repris l’aventure peu de temps après ma naissance, sans doute qu’il percevait ceci comme un exutoire suite à la perte de sa femme. Cela eut une emprise de plus en plus forte sur lui, c’était en chassant les monstres marins qu’il se réfugiait, et bientôt, qu’il oubliait. Pendant ce temps-là, il me laissait à la garde des voisins, qui étaient de simples fermiers. C’était des gens bons avec moi. Très tôt, ils m’apprirent à tirer à l’arc. Ils avaient toujours servi dans les milices de Cothique en tant qu’archers et ils concevaient cela comme un devoir fondamental pour eux que j’apprenne le tir à l’arc. La femme avait même porté pendant un temps l’uniforme des champions de régiment. Mais tous deux avaient passé l’âge de partir en expédition et c’était en récompense de leur service que la cité de Tor Koruali leur avait octroyé une terre à travailler dans le haut pays.

Je n’excellais guère dans le domaine de l’archerie. Il fallait le dire : j’avais 6 ans et je n’étais guère concentré. Je préférais regarder les poissons nager, les oiseaux voler, les grands bateaux rentrer et sortir du port. À mon âge, je considérais Tor Koruali comme une cité très active, riche et miroitant notre glorieux passé. J’étais très loin de la vérité, mais un esprit jeune et éveillé n’est-il pas admiratif de la moindre chose qu’il constate ? En tout cas, j’étais très certainement un des enfants les plus heureux et les plus chanceux du Monde Connu.

Si ignorant du monde extérieur, je pensais que le Monde – au sens géographique – était Ulthuan et que tout autour baignaient les eaux du Grand Océan, mais cela, c’était avant mes premières leçons d’Histoire et de Géographie – mes leçons préférées d’ailleurs. Je ne connaissais pas la Lustrie, le Vieux Monde, le Cathay, ce n’était pour moi que des îles, l’unique continent étant Ulthuan bien sûr. Dans un premier temps, mon père fit office de précepteur pour ces questions fondamentales.

À l’âge de 8 ans, il m’apprit à monter sur une barque, à faire et défaire la voile, à ramer, à utiliser le gouvernail. L’enseignement de la navigation était bien plus précoce chez nous que chez les autres royaumes elfiques, après tout, nous devions à la mer notre existence. Mathlann, plus qu’Asuryan, était révéré à Tor Koruali et nous disposions même de notre autel familial. Je fis d’ailleurs ma première offrande à cet âge là. Cependant, nous restions toujours près de la côte, jamais au large !

Maintenant que j’y repense, ce ‘large’ me remplissait d’effroi. Je savais que des choses étranges y vivaient, des choses anciennes et rancunières, vouées à la destruction éternelle de tout ce qui vit près d’eux et j’avais terriblement peur d’en affronter une. Bien qu’expérimenté, mon père les craignait aussi. On les craignait tous. Elles étaient nos pires ennemis et nous étions leurs pires ennemis. Régulièrement, il arrivait que le beffroi de la ville sonne le tocsin pour prévenir qu’une créature rôdait dans les eaux.

C’était arrivé une fois, à l’aube de mes 12 ans, qu’une de ces créatures, une sorte de léviathan noir, c’était approché dangereusement du port. Mon père ne voulait pas que je reste à la maison, il voulait que je vienne la voir. Il voulait me préparer à mon destin, du moins le croyait-il. Il me fit monter sur une des tours centrales de la ville pour que je puisse observer la bête, et en effet j’avais une vue parfaite sur la mer. Un frisson inimaginable me prit soudain lorsque je vis la créature avançait vers le port, suivant les mouvements d’une baleine, et s’apprêtant à attaquer les navires amarrés au havre. Sa masse était énorme. Ses écailles sombres semblaient absorber les quelques rayons solaires. Il se dirigeait ainsi, serpentant dans les eaux smaragdines de Cothique, jusqu’à ce que les balistes et les archers des remparts maritimes ne répliquent. Les traits semblaient inoffensifs face à ses écailles et tout autour, ils se noyaient dans les flots agités. La créature se mit à répliquer en intensifiant le remous des vagues, brisant les digues et renversant les navires. L’eau inonda le port et s’engouffra dans les quartiers environnants. En l’espace d’une dizaine de minutes, le chaos frappait la cité.

À ce moment-là, mon père m’ordonna de rester dans la tour et de ne bouger sous aucun prétexte, ce que je fis. La terreur me tétanisait. Il descendit de la tour avec célérité et se dirigea sur les remparts maritimes. Il s’empara d’une lance laissée sur un râtelier, et, dans l’agitation du moment, fit preuve d’autorité pour qu’un groupe de gardes le suive.

Les balistes continuaient de tirer et la courte portée avait eu raison de l’épaisse armure du monstre marin. À plusieurs endroits, la bête saignait mais cela ne suffisait pas à la faire reculer. Elle continuait de tourner sur elle-même tout rugissant, provoquant un véritable raz-de-marée dans les bas quartiers. De là, je pus observer notre maison disparaître dans le tumulte des vagues. Un sentiment d’horreur m’envahit et des larmes coulèrent sur ma joue. Cette journée allait rester dans ma mémoire jusqu’à la fin de ma vie.

L’eau s’était retirée du port. Le prince de Cothique, Elarion, avait eu le temps de se parer de sa plus belle armure pour aller combattre la bête au corps à corps. Jusque là, aucun des gardes n’avaient survécu à une telle entreprise : le monstre était beaucoup trop imposant. Alors, Elarion brandissait sa lame dorée face à la créature qui le toisait de haut. Un combat digne des temps jadis s’ensuivit et le prince manqua de trépasser à plusieurs reprises. Le prince virevoltait de tous côtés, tailladant l’épaisse armure du monstre et révélant une chair putride à l’horrible senteur poissonneuse. Cette odeur immonde parvint jusqu’à la tour où je me trouvais et je me retenu de justesse pour ne pas vomir.

La bête se mit soudainement à ramper sur les quais qui, ne supportant pas son poids, se mirent à céder et s’effondrer dans la mer progressivement. Les machines de guerre et les archers avaient cessé de tirer pour éviter de blesser le prince. Ce dernier se battait bravement et il tenta de pourfendre la gueule béante du monstre à plusieurs reprises. Seulement, une mauvaise passe le fit trébucher et la bête en profita pour l’envoyer en l’air.

Mais alors que le prince avait été jeté à terre et que la créature s’apprêtait à le gober, voici qu’Ælias, mon père, brandit sa lance et perça l’œil gauche de la créature. Un liquide noir jaillit de la l’œil crevé et coula le long de son gueule. Elle hurla de toutes ses forces, à plusieurs reprises, faisant vibrer l’infrastructure environnante. C’était un cri rauque qui résonnait à cause des remparts de la ville.

Je me rappelle encore de ce moment. On aurait dit que le vacarme environnant s’était tus, que le temps s’était arrêté. Un orage naissait, mais on n’entendait rien. On ne voyait que les éclairs au loin. L’espace d’un instant, ce cri me fit ressentir de la pitié pour elle, pour ce qu’on lui avait fait. Peut-être qu’il s’agissait d’une mère dont les petits avaient été tué lors d’une expédition des marins de Cothique ? Ou peut-être était-ce une créature errante qui nous venait droit des Désolations du Chaos ? Personne ne pouvait le dire… mais je me souviens à présent que j’étais revenu à moi lorsque d’immenses cris de joie faisaient vibrer la cité : tout le monde était en liesse et dansait dans les rues. On ne comptait pas les réparations à faire : le port et les quais étaient dévastés, les maisons alentours, dont la nôtre, également, et une partie de la flotte de Cothique était maintenant sous les eaux. De plus, il y avait des centaines de blessés et de morts qui jonchaient les rues de Tor Koruali.

La créature n’était pas morte, elle ne faisait que repartir plus loin en serpentant jusqu’au large, d’où l’on entendit un cri plaintif. Celui-ci finit par s’étouffer à mesure que la bête s’enfonçait dans les profondeurs…

Ce ne fut que quelques heures après, que je pus retrouver mon père en compagnie du prince et des gardes de la cité. Intérieurement, Elarion ne devait pas être mécontent que mon père fût venu à sa rescousse, mais extérieurement, il marquait bien sa distance : sans doute avait-il un goût amer dans la bouche du fait qu’un roturier lui ait sauvé la vie. L’entretien fut court mais mon père en ressortit avec un air de fierté. Une certaine droiture se lisait sur son visage : le prince avait envoyé un message à la Cour du Roi Phénix, pour prévenir les exploits de mon père. Elarion s’engageait aussi à mon éducation et ce fut ainsi que j’eus un précepteur attitré et que mes véritables leçons allaient commencer.

Nous étions devenus célèbre dans la cité et la lettre d’Élarion fit mouche à la Cour car quelques jours après, nous reçûmes les compliments de Sa Majesté, mais surtout, nous fûmes anoblis. Mon père devenait ainsi le patriarche de la famille des Ländrassil, qui ne se réduisait qu’à lui et moi. Nous reçûmes également un modeste domaine en bord de mer, à une centaine de kilomètres au nord de la capitale.

Le cadre était magnifique. Bâti à flanc de falaise, où la mer se fracassait sur les épieux rocheux, il surplombait une multitude d’îles semi englouties avec d’anciennes ruines et grottes sous marines. Nous avions une écurie avec deux chevaux et des terres cultivables, ainsi qu’une forêt située dans les hauteurs des pentes des Anulii. Ce fût à ce moment-là que j’appris réellement à aimer Ulthuan et en particulier Cothique. Le cadre paysager semblait pour beaucoup déprimant : la mer était souvent tempétueuse et la brume des montagnes descendait régulièrement. Nous étions certes nobles, mais il ne fallait pas se leurrer : nous avions reçu l’un des plus petits domaines de Cothique et l’un des moins enviable.

En vérité, et c’est mon avis encore aujourd’hui, le Roi Phénix ne nous a pas anobli pour le courage et l’exploit d’Ælias, mais seulement pour répondre au terrible fléau qui frappe Ulthuan depuis longtemps : la dépopulation. En effet, les grandes cités se meurent, et des royaumes mineurs comme Chrace ou Cothique sont les plus durement touchés. En nous nommant noble, le Roi Phénix n’a pas fait preuve de mansuétude, mais d’un acte stratégique visant à renouveler la noblesse d’Ulthuan. Car si la population roturière est touchée par le dépeuplement, la noblesse l’est encore plus.

Notre vie fut paisible pendant plusieurs années, jusqu’à mes 18 ans. Mon père avait tenu à garder un atelier en ville, loin du port. D’ailleurs, l’ancien quartier dans lequel nous vivions ne fut jamais réellement reconstruit. Après tout, à quoi bon rénover des maisons si c’est pour que personne ne les habitent ? Voilà une autre marque du lent déclin de notre peuple…

Je disais donc, à mes 18 ans, je fus suffisamment grand et formé pour rejoindre une expédition et accomplir mon service militaire, et à Cothique, cela se passait en mer. J’avais été affecté dans une unité à bord d’un épervier, un navire leste et manœuvrable. Dans cette optique, nous avions réalisé un tour complet d’Ulthuan, observé le mouvement des îles, combattu des Norses, des pirates et même de petits monstres marins. J’avais beaucoup changé physiquement. De nature chétive, j’étais devenu grand aux épaules larges. Je n’étais cependant pas un grand marin, ni un guerrier exceptionnel : la modestie me frappait en tout point. Mais j’avais tué sans pour autant tomber dans la sauvagerie et le massacre… car sans cela, qu’est-ce qui nous séparerait de nos cousins Druchii ?

Je fus rappelé par mon père au domaine des années après. Je n’avais pas posé le pied en Cothique depuis longtemps, notre flotte s’amarrait dans les nombreux ports d’Ulthuan. J’eu une chance incroyable durant ce service de ne pas avoir à affronter des créatures titanesques ou les grandes arches noires des Druchii. En vérité, ce service se rapprochait plutôt d’une série de voyages que d’escarmouches. Je n’eus pas vraiment le temps de raconter mes explorations d’Ulthuan à mon père, il était pressé. Il avait construit son propre épervier et, avec deux autres navires de même catégorie, il était parti à l’aventure sans aucune autre forme d’explication que mon passage à l’âge adulte, et donc, ma nécessité de devoir gérer le domaine tout seul. D’ailleurs, il m’avait tout légué. Il me laissa aussi un bijou, un collier en forme de poisson volant, le symbole de Cothique. Il n’avait rien de magique, mais il avait appartenu à son grand-père qui l’avait reçu, d’après ses dires, du Roi Phénix lui-même !

Il était parti pour découvrir le ‘bout du Monde’. Son expédition n’avait reçu aucun financement particulier du prince Elarion. C’était plutôt une entreprise personnelle. Depuis la défaite du léviathan, il n’avait accompli aucun autre exploit et, le matin de son départ, j’étais à des années lumières de me dire que je ne le reverrai plus. Il partit sur son navire blanc et doré, battant le pavillon au poisson volant de Cothique et disparut à travers la brume du large.

Je pense aujourd’hui qu’il était encore à la recherche de lui-même. Balancé entre la perte de sa femme et ma naissance, entre sa vie d’artisan et son titre de noblesse. Les choses étaient peut-être allées un peu trop vite pour lui. Je ne lui reprochais rien : j’étais désormais maître de ma vie.

À 30 ans donc, j’étais devenu réellement adulte. Mon père était parti et les choses devinrent petit à petit routine. Il avait recruté un intendant pour me seconder, un vieil elfe aux cheveux blancs du nom de Vitellion. C’était un personnage très carré, laconique, au sourire absent et aux traits tirés. Il faisait parti de ses gens qui, quand ils vous regardent droit dans les yeux, vous sondent, vous dénudent. C’était peut-être ses yeux bleus glace qui donnaient cette impression. Mais c’était quelqu’un de confiant et de loyal. En fait, il aurait eu sa place dans un régiment de Lion Blanc à protéger le Roi Phénix et à se sacrifier au moindre instant ! Mais je ne connaissais rien de son passé, il ne voulait pas en parler. Je sus seulement qu’il avait combattu à Finuval contre les armées du Traître et qu’il avait vu des choses bien trop horribles pour en parler.

Quelques années plus tard, je devais rencontrer mes deux Elfes qui allaient devenir des amis proches. Un jeune Elfe de Chrace et une jeune Elfe d’Ellyrion avaient voulu trouver refuge dans mon domaine. Ils disaient vouloir se rendre à Tor Koruali pour voir les ruines du port, en souvenir du grand léviathan, mais, en passant par les passes étroites des Anulii, ils étaient tombés sur des monstres errants. Mis en déroute, ils avaient fui les cols pour arriver sur mes terres et demander l’hospitalité. Au départ réticent, j’avais fini par accepter. Il fallait dire que les voyageurs se faisaient de plus en plus rares en Cothique ces temps-ci.

L’Elfe de Chrace était grand, plus costaud que la normale, avec des yeux gris saisissants, et des épaules larges. Il disait s’appeler Aurel, descendant d’une petite famille noble de Chrace au domaine perché dans les montagnes millénaires de ce royaume, et apparaissait comme quelqu’un d’assez renfermé. J’appris bien plus tard qu’il avait tenté de rejoindre la garde des Lions Blancs de Chrace ; seulement, et suivant la tradition, il fallait vaincre un authentique lion blanc. Aurel ne réussit pas cette tâche, tétanisé par la bête. Il avait fui et déshonorait ainsi sa famille à jamais. Il fut contraint de partir pour se racheter. Ce fut ainsi qu’il décida de prendre la route et qu’il vécut pendant un temps à Lothern et à Tor Elyr, où il rencontra Lyana, sa camarade de voyage.

Lyana était une Elfe ravissante, agile, gracieuse et aux pommettes saillantes. Elle riait beaucoup et contrastait grandement avec la nature taciturne d’Aurel. Le duo qu’il pouvait former était assez étrange. Elle maniait la lance et l’arc comme nul autre et possédait un don pour l’équitation. Orpheline, elle avait rejoint pendant un temps les gardes de la Porte de la Licorne pour finalement s’incorporer dans une unité de Patrouilleurs ellyriens. Lassé de cette activité, elle avait décidé de faire cavalier seul. Ce fut en préparant son départ de Tor Elyr qu’elle rencontra Aurel.

D’ailleurs, en bonne Ellyrienne, elle était venue avec son coursier, qu’elle montait sans selle et sans étrier ; une bête très intelligente. Elle comprenait la moindre parole de sa maîtresse et obéissait au doigt et à l’œil ; les Ellyriens avaient réellement cela dans le sang, cette empathie envers la race équidé. Je savais que nos chevaux étaient réputés partout dans le monde, mais je n’avais jamais eu l’occasion d’en approcher un d’aussi près. Évidemment, je montais ceux que nous avions au domaine, mais ils n’égalaient pas en grâce et en droiture les coursiers d’Ellyrion. Je sus, à partir de cet instant, que j’en désirai un.

Je finis par m’attacher à eux, et eux à moi. Je leur fis la visite de Tor Koruali et en voyant les grands bateaux, je ne pus m’empêcher d’avoir ce sentiment fort de reprendre la mer. Je leur fis également découvrir les splendeurs de l’ancienne Cothique. Au bord des plages accidentées de la région, il y avait d’anciens palais à demi engloutis, construits à même la roche, vestiges de l’ancienne prospérité du royaume avant la Déchirure. Certains pensaient à des trésors enfouis, d’autres aux mystérieux habitants qui pouvaient se cacher dans les tapisseries de varech.

Ma vie s’écoula paisiblement, mes journées se ressemblant quasiment toutes : lecture, promenades, gestion du domaine, exploration avec mes deux amis… Jusqu’au jour où, sans explication, l’envie de reprendre la mer se fit sentir. C’était sans doute à cause des nombreux livres que je lisais et que même j’étudiais. Je m’intéressais grandement à la géographie et à l’histoire des peuples lointains, au-delà-même des barrières des Montagnes du Bord du Monde… Je voulais voyager et découvrir les grandes villes des hommes.

Ce fut ainsi que je découvris la grande ville de Marienburg, à l’âge de 60 ans. Quel paradoxe pour une si grande cité de cacher la richesse et la misère au même endroit. Aux rues insalubres s’ajoutaient les odeurs nauséabondes des bas quartiers et des coteries de gens malfamés et si pauvres, qu’ils ne possédaient aucun abri pour se protéger des intempéries. C’était très étrange parce que les Humains semblaient accepter cela… Était-ce cela l’humanité ? Celle que l’on retenait comme vivant une période d’expansion et de richesses sans précédent ? Ridicule, absolument ridicule. Je ne méprisais pas les hommes pour ce qu’ils étaient, mais pour l’image qu’ils renvoyaient d’eux-mêmes. Je ne blâmais pas ces gens pour les erreurs qu’ils commettaient, mais qu’ils en assumaient les conséquences.

Ce fut également à Marienburg que je fis la connaissance, pour la première fois, d’un Elfe sylvain. Quelle créature fascinante ! Si agile, si souple, si délicat… vêtu de tenues légères et de feuilles, c’était un Elfe qui dénaturait beaucoup notre espèce. Il se nommait Wyndael et faisait parti de ceux qui vénéraient Loec en combattant des ennemis divers et variés, et notamment, en partant à l’aventure. Il avait un cœur noble et j’en fis mon ami. Il était très vivace et ce fut avec lui que je découvris d’autres territoires, jusqu’à Altdorf.

Je ne décrirai pas tout ce que j’ai vu, tout ce que j’ai appris, tout ce que j’ai admiré, cela serait trop long et le temps me manque. La rencontre avec Wyndael fut très prometteuse : elle changea mon a priori sur le peuple sylvain et, peut-être qu’un jour, je me risquerai à franchir les barrières naturelles de ce sombre pays, accompagné de mon ami.

Je revins par la suite à Marienburg, y restant quelques années, pour finalement repartir en Ulthuan. Apparemment, il y avait des troubles dans le royaume de Cothique. Le prince Elarion avait disparu et Vitellion craignait pour la sureté du domaine : des créatures étranges descendaient des Anulii jusque aux racines de la montagne. J’avais proposé à l’Elfe sylvain de m’accompagner, mais Wyndael ne voulut pas : s’il avait fini par m’apprécier, il en était autrement pour le reste de mes cousins. Et de manière générale, la mer ne l’inspirait pas.

Je repartis vers mon pays et j’arrivais à Tor Koruali un matin d’hiver. Le froid semblait avoir paralysé la ville entière. Il n’y avait plus d’expéditions, les bateaux restaient ancrés dans le port pour une durée indéterminée, les habitants ne sortaient plus sur les places et les fêtes étaient annulées. C’était triste à dire, mais le long déclin de Cothique s’était accéléré avec la disparition du prince. Une enquête menait par des mages de Saphery ne donnait rien, on savait juste qu’une odeur nauséabonde régnait dans son bureau, le dernier endroit où il avait été aperçu. Aucun autre indice n’avait été découvert depuis.

* * *

Et voici que l’on arrive désormais à l’aube de mes 80 ans. Tant de choses viennent de se dérouler en si peu de temps. Aurel et Lyana semblent avoir disparu également, alors qu’on s’apprêtait à quitter Cothique pour Tor Elithis afin d’étudier les populations locales des Iles Perdues. Le dernier message d’eux date d’il y a plusieurs semaines et provient d’une des îles mouvantes, à l’est de Cothique.

L’enquête sur la disparition du prince bloque toujours les mages de Saphery et à cela s’ajoute la véracité des dires de Vitellion. Plus personne n’ose traverser les passes des Anulii. Les créatures sont de plus en plus tenaces et ne craignent plus de rôder autour des habitations. Cela prend une telle ampleur que les magistrats de Tor Koruali ont décidé d’envoyer une patrouille pour réaliser une battue. Tout ceci aggrave la situation du royaume. Pour certains, le royaume est perdu et ne fait plus parti de la tranquillité d’Ulthuan, ce qui les conduit inévitablement à l’exode. De plus, et chose grave, personne n’a pu prévenir la Cour des problèmes qui se déroulent dans le royaume.

Je m’apprête désormais à écrire une nouvelle page de mon histoire et peut-être avec elle, celle de mon pays. J’ai prévenu Vitellion de prendre la relève au domaine. Plusieurs choix s’offrent à moi : 1) prendre la mer pour enquêter sur l’une de ces îles mouvantes ; 2) rejoindre la battue pour peut-être trouver des indices sur les disparitions en générale ; 3) aider les mages dans leur enquête ; 4) prévenir la Cour du sort de Cothique…

Quoiqu’il en soit, je suis livré à moi-même et j’ai l’impression de retrouver mes années de service, partant à l’aventure vers une destination inconnue, vers un destin inconnu ».




Compétences :

Acuité auditive : Votre personnage a développé une ouïe bien au-dessus de la normale. Il peut ajouter un bonus de +1 à tous ses test d'écoute.

Acuité visuelle : Votre personnage est doué d'une vision exceptionnelle. Il peut ajouter un bonus de +1 pour voir des choses à une distance largement supérieure à la normale ou, au contraire, des choses infiniment petites (Selon le libre jugement du MJ). Cela n'affecte pas la compétence «vision nocturne» (S'il ne possède pas cette dernière, il ne pourra pas profiter de son acuité visuelle dans l'obscurité, par contre, cela modifiera ce qu'il est possible de voir avec une source de lumière, etc.)

Monte (cheval) : Votre personnage a appris à monter un animal. Il maitrise les techniques de déplacement et de monte, et n'a pas à craindre de chute lors d'un monté normal. Dans le cas d'une poursuite périlleuse ou d'un combat monté etc., il peut garder le contrôle de son équilibre et de sa monture sous un test de monte réussi (Des modificateurs peuvent être appliqués selon les circonstances). Cette Compétence s'applique principalement aux chevaux et autres équidés mais peut également être appliquée à d'autres animaux susceptibles d'être montées : loups, rhinox, etc.,

Arme de prédilection (épée longue) : Votre personnage, grâce à la pratique continue d'une même arme (à déterminer à l'acquisition de la compétence), en a acquis une maitrise technique telle qu'il peut ajouter un bonus de +1 en ATT lorsqu'il l'utilise en combat. (La durée durant laquelle le personnage doit manipuler cette arme avant de pouvoir acquérir cette compétence est laissée à l'appréciation du MJ, mais devrait se compter en années.). Cette compétence reflète le fait que votre personnage possède une arme “préférée” qu'il utilise avant toute autre, si possible. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte. (Cette compétence doit être acquise à nouveau si le personnage décide de changer d'arme de prédilection. La précédente compétence est en ce cas perdue.)

Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde (Bretonnien, Tiléen, Estalien, etc.,) si bien entendu il comprend ce langage (pour cela, il devra posséder la compétence «langue étrangère» pour ce langage. A l'inverse, s'il ne possède que la compétence «langue étrangère» il le comprendra, le parlera mais ne sera ni capable de le lire ni de l'écrire). Dans le RP, pour des raisons purement pratiques on considère que l'occidental est le langage partagé par toutes les races, mais dans certaines situations, le MJ pourra tenir compte de ces différences de langage.

Histoire : otre personnage détient une connaissance considérable de l'histoire locale et une bonne idée de l'histoire en général. Sur un test réussi de connaissance, votre personnage connait l'histoire et les circonstances d'évènements passés (Ce qui constitue un événement important est laissé à l'appréciation du MJ et la marge de la réussite du test détermine l'étendue ou la précision des connaissances sur un événement particulier. Les histoires très anciennes ou appartenant à d'autres races que celle de votre personnage peuvent être connues mais avec beaucoup moins de détails.)

Navigation : Votre personnage est capable de naviguer à travers les mers et océans du monde entier. Il connait les principes de navigation, les courants, les fonds marins, les ports et toutes les réglementations liées à la navigation. Il sait autant naviguer sur des petits bateaux que sur des gros, effectuer du transport de personnes que de marchandises et ajoute un bonus de +1 sur tous ses test de navigation (sans la compétence, le test se fait sur HAB/2). (La compétence «canotage» ne permet de naviguer que des petites embarcations. Celle-ci permet à votre personnage de naviguer les gros bâtiments.)




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 15 Couronnes d'or


Inventaire
Épée longue elfique 16+1d8 dégâts / 12 parade Une épée manufacturée par les artisans Elfes. Plus longue qu'une épée normale, elle est particulièrement bien faite et affiche de très bonnes caractéristiques.
Combinaison en cuir 5 protections / Tout sauf tête Cette combinaison de cuir est très légère, tout en offrant un minimum de protection.
Bouclier elfique 6+1d6 dégâts / 18 parade / déstabilisant Les boucliers hauts elfes sont conçus pour offrir une protection sans jamais gêner leur porteur.
Tunique
Chaperon
Potion de soins
Collier du Poisson Volant


Grimoire


Parcours

Quêtes accomplies

Nom + lien + récompenses obtenues

Classes acquises

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Carrière : Voie du Noble
Classe actuelle : Noble

Dévotion religieuse

Dieu Points de dévotions disponibles Points de dévotions dépensés
Mathlann 15 0
Asuryan 5 0

Autres


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