Table des matières

Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom: Ancel Charpentreau
Age: 29 ans
Sexe: Masculin
Race: Humain
Carrière: Voie du Racketteur
Lieu/ville de départ: L'Anguille, Bretonnie
Fréquence de jeu: Variable
MJ: RP libre


Nom de la ligne FOR END HAB CHA INT INI ATT PAR TIR NA PV
Profil de départ (+4 PC initiaux) 8 8 10 9 9 8 8 8 8 1 60/60
Profil actuel 8 8 10 9 9 8 8 8 8 1 60/60
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir) - - 0/1 0/1 - - 0/1 - 0/1 - 0/10


XP disponible: 0
PC dépensés: 4




Description physique :

Tout ce qu’on voit d’Ancel, en le croisant dans la rue, c’est vraiment pas marquant. Un petit homme qui fait pas 1m70, un corps filiforme, des cuisses arquées et une allure basse qu’il camoufle sous un long imperméable en tissu qui tombe jusqu’à ses genoux. Il a l’air quelconque. On le confondrait aisément avec un pèlerin de Shallya, à le voir avec son étrange dégaine, la tête baissée, souvent la pipe à tabac au bec. Il n’a pas la carrure imposante d’un garde d’entrepôt, et ce n’est pas comme ça qu’on imaginerait un vétéran de l’ost ducal de l’Anguille…

…C’est en le voyant de plus près qu’on commence à remarquer des détails. Comment il cache des beaux vêtements, bien trop coûteux pour un gars des rues, sous son gros pardessus. Il schlingue tout le temps l’eau de toilette et les baumes qu’il utilise pour adoucir le feu du rasoir — il a toujours les joues dégarnies, mais entretient comme un aristocrate précieux son bouc. Il a des joues trop creuses, un visage émacié, des yeux bruns sans trop d’importance, mais une grosse cicatrice qui lui barre le sourcil droit, qui a failli le rendre borgne. Toujours un sourire en coin, qui affiche parfois ses dents jaunes, deux d’entre elles manquantes et remplacées par des prothèses en plomb plaqué or. Il peigne bien ses cheveux mi-longs, noirs mais toujours maculés d’une sorte de beurre avec lequel il plaque ses mèches. Et puis, de grandes oreilles, un peu ridicules, qui apparaissent bien clairement. Il s’est souvent battu quand quelqu’un s’est moqué des salades qui lui servent d’oreilles.

C’est ses amantes qui découvrent le plus ce qu’il est. Quand il retire tant son manteau rapiécé que son costume cintré. Elles découvrent un corps amaigri, blanc, avec les côtes qui apparaissent sur les côtés. Il a un bras plus musclé que l’autre, ce qui donne un aspect disgracieux, la faute à son entraînement d’archer. Toujours plein d’hématomes, sur le ventre et les bras. Et puis des tatouages. Des tatouages partout. Une fleur-de-lys sur le biceps gauche, le dragon des mers de l’Anguille qui est dessiné sur son dos, une croix impériale avec une tête de mort sur les reins, une locution en classique près du poignet alors qu’il ne sait même pas lire… Son corps est une sorte de galerie, faite par de mauvais artistes qui ont injecté l’encre à l’aide de pointes sales. C’est une manière pour lui de retracer son histoire, à défaut d’avoir une chronique à la manière des chevaliers.

Description psychologique :

Ancel est un sale type. Le genre d’enfoiré qui correspond bien au stéréotype qu’on se fait lorsqu’on doit imaginer un truand des rues. Et il en est heureux. Il préfère qu’on le considère mal plutôt qu’on prenne la peine de le connaître — c’est plus efficace, vu son travail.

Les habitants du quartier d’Ancel, ils savent que c’est un ribaud. Un gars qui vient collecter les taxes de protection. Un garçon qui fait semblant d’être aimable, à l’écoute, prêt à régler les problèmes et qui parle toujours par euphémisme. Mais personne n’est trop dupe. Ancel est un racketteur. Vu sa petite taille, Ancel n’est pas forcément quelqu’un de physique — lui il est plutôt l’aspect fourbe et retors de l’extortion. Il parle bien. Il sait trouver des mots. Il aurait peut-être pu essayer de devenir barde, si seulement il avait choisi de faire un métier plus acceptable.

Ancel est un raciste. Ou du moins, on l’entend souvent dire des choses racistes. Contre les Nains, les Halfelins, les non-Bretonniens. Il prétend aimer l’Anguille et son Duc, mais c’est peut-être surtout une excuse pour faire comme s’il défendait les siens, au lieu d’être juste une sombre merde. Il est misogyne, mais pas de façon plus virulente que n’importe quel Bretonnien qu’on prendrait dans la rue. Il déteste surtout les gros bourgeois, les riches, les gars de la Confrérie du Phare qui ne font que profiter de l’argent des autres sans avoir un vrai travail — il ne voit jamais l’ironie dans le fait qu’il est lui aussi un parasite qui vit de taxes de protection que des boutiquiers sont obligés de lui verser.

Ce n’est pas non plus un sale type tout le temps. Il est loyal envers ses camarades. Il prend son gang comme sa famille, et même s’il n’arrête pas de chambrer ses compagnons, il est persuadé qu’il ne les balancerait jamais. Il serait prêt à crever pour eux, comme eux sont prêts à crever pour lui.

Il a une âme religieuse tapie sous tout ça. Il prie Shallya, et donne souvent discrètement ses deniers mal acquis dans des collectes de chapelles. Il craint le Veilleur, Morr, qui pourrait le punir dans l’après-vie. Il est hanté, la nuit, par ce qu’il a vu dans l’Empire durant son service militaire. Ça le terrifie. Mais ça l’empêche pas de refaire le con en journée. De partir au quart de tour pour rien. De se mettre dans des emmerdes pas possibles en essayant juste de faire du mal à d’autres gens…

Autrefois, Ancel avait une famille. Mais depuis la mort de sa mère, plus personne ne veut rien avoir à faire avec lui. Il essaye autant qu’il peut de les recontacter, mais c’est là la chose qui lui fend le plus le cœur. Et quand il est triste, il boit.

Il adore les théâtres ambulants. Mais ça personne ne le sait. Depuis qu’il est gosse, il adore les histoires imaginées autour du feu par des raconteurs. Mais il n’oserait jamais partager ce hobby avec quiconque.

Alignement : Neutre mauvais

Historique du personnage :

Le premier indice de l’histoire d’Ancel, c’est dans son nom. « Charpentreau ». Charpentier. C’était le métier de son papa. Un membre de guilde pas très malin, qui a obtenu sa place grâce au piston, pas trop doué avec sa tête, mais qui était bien payé pour entretenir les mâts et les coques des grands navires de la ville de Castel-l’Anguille.

Castel-l’Anguille, c’est une ville un peu bizarre en Bretonnie. Elle est grande, et extrêmement riche ; c’est un carrefour commercial qui prétend pouvoir rivaliser avec Marienburg. Et, plus étonnant, un des seuls endroits où les marchands sont assez puissants pour pouvoir faire des lois sans trop rendre de compte aux nobles.

Dans un tel contexte, Pierrot Charpentreau, il avait toujours du boulot. Il a épousé une petite femme, et ils eurent trois enfants — Ancel était le tout petit dernier, le frère de deux grandes sœurs. C’était pas une enfance malheureuse. Pas quand on a un papa charpentier. Il n’était pas souvent là, mais son travail payait très bien. La famille vivait dans le quartier de la rade de l’Anguille, au deuxième étage d’une maison à colombage, et il n’y avait vraiment pas grand-chose à en dire. Il y avait les repas lors des fêtes avec les voisins, et puis sinon, en journée, Ancel servait à ses grandes sœurs qui voulaient jouer avec lui comme s’il était une poupée vivante. Le reste de la guilde des charpentiers était toujours là pour aider. Pierrot Charpentier, il revenait toujours du travail fatigué, mais il aimait bien lors de son repos hebdomadaire faire des petites figurines en bois pour ses enfants. À l’âge de six ans, l’âge où on commence à avoir vraiment conscience de soi et de ce qui nous entoure, Ancel commençait à traîner dans le quartier avec des enfants de son âge. À jouer aux billes. À se bagarrer pour des affaires de goûter volé. C’était pas tous les jours rose, mais au final, c’était une enfance normale, et heureuse.

Et puis, il y a eut une tragédie.

Un jour d’automne, alors qu’Ancel s’engueulait et boudait sa sœur aînée, il a trouvé des gens de la guilde des charpentiers tout gênés, chapeaux découverts, devant sa maison. Et maman qui pleurait par terre. Il y avait une corde qui avait lâché. Un apprenti trop jeune, pas assez attentif, qui n’avait pas assuré les liens. Un accident bête et imprévisible. De la charpente était tombée sur le charpentier. Des sœurs de Shallya avaient tenté de le sauver, mais il avait perdu trop de sang.

Orphelin à neuf ans.

Au départ ça allait. Parce que la guilde des charpentiers était là. Parce qu’on versait une pension à la maman, parce que les filles allaient pouvoir faire des mariages, parce qu’Ancel allait pouvoir devenir apprenti et mériter son nom de Charpentreau. Tout serait assuré pour son avenir. Mais Ancel, il voyait pas les choses comme ça. Ancel, il a juste vu son père être enfermé entre quatre planches, un linceul recouvrant toute la forme de son corps (Il faut dire que son visage ne devait pas être beau à voir), et puis de sombres oblats de Morr ont tiré des cordages pour le mettre au fond de la terre. Et là, y a quelque chose qui s’est un peu brisé en lui. Y avait beaucoup de monde à l’enterrement. Pas parce que Pierrot Charpentreau était un homme spécialement apprécié ou connu dans le quartier, mais parce que, dans un quartier, c’est comme ça, tout le monde se connaît. C’est une grande famille.

C’est la première fois de sa vie qu’il a rencontré Tonton Hoël.

Il était beaucoup plus jeune à cette époque. Une sorte de grand monsieur, musclé, une immense barbe bien blonde qui descendait jusqu’à son poitrail. Il a posé une main couverte de bagues décorées sur l’épaule d’Ancel, et il lui a sorti laconiquement un : « Gamin, si jamais t’as besoin de quelque chose… »

Qui c’est, Tonton Hoël ? Tonton Hoël, c’est le gars que tout le monde connaît à l’Anguille. Tout le monde sait ce qu’il fait. Mais si vous entrez en ville, et que vous demandez au tavernier, au sergent de ville, au prêtre du coin de qui il s’agit, vous allez avoir des réponses différentes, et qui vous en apprennent souvent beaucoup plus sur votre interlocuteur que sur l’objet de votre question lui-même.

L’Anguille, c’est une ville bizarre. Il y a en fait deux personnes qui se partagent le pouvoir : L’intendant ducal, qui dirige la ville, et le châtelain, qui dirige le château. Le truc, c’est que si le châtelain c’est un noble bien chevaleresque, il ne dirige que des pierres et un bastion. L’intendant, c’est lui qui est en charge du guet, des taxes, de la lutte contre la contrebande, des édifices publics — de tout ce qui est important, en fait. Mais l’intendant, c’est pas un noble. Depuis des décennies maintenant, pour acheter la paix sociale, et ne pas avoir à déclarer publiquement que l’Anguille est une ville-libre marchande (Imaginez l’horreur, dans un pays aussi arriéré que la Bretonnie…), l’intendant nommé par le Duc est toujours un marchand extrêmement puissant. Et toujours issu de la Confrérie du Phare, l’association de négociants la plus importante de la nation.

Alors qu’est-ce qu’il fait dans ce schéma là, Tonton Hoël ? Tonton Hoël, il règle des problèmes. Tonton Hoël il défend le petit peuple. Tonton Hoël, il est un interlocuteur privilégié du voisinage. Tonton Hoël, certains le surnomment « le Roi des Ribauds », mais on fait gaffe de ne pas prononcer ce surnom devant des nobles. Tonton Hoël, les marchands le taxent plutôt de grande racaille — mais eux, ils prennent gare à ne pas dire ça quand ils se promènent le long des quais. Pour les gamins comme Ancel, tous les mioches qui ont grandi dans les bas-fonds de la ville, Tonton Hoël, c’est le parrain, le parrain de tout le monde.

Tonton Hoël est le chef de la pègre de l’Anguille. Celui qui protège les boutiques moins honnêtes, moins bien desservies de la ville. Aux bains publics (Qui sont en fait un bordel), aux abattoirs (Qui servent en fait à faire des combats de savate), dans l’arrière-cour ou les caves de restaurants (Où on organise des cercles de jeu), on voit Tonton Hoël et ses sbires. Tonton Hoël gagne de l’argent en forçant des gens à lui reverser une sorte de dîme — en échange, il les protège. Ce n’est pas un criminel ; si c’était le cas, il serait pendu. Mais alors même que les marchands voudraient bien tout faire pour se débarrasser de cette raclure qui met son nez partout, et à qui il faut tout le temps verser des pots-de-vins pour faire quoi que ce soit dans cette ville (Il peut par exemple encourager les charretiers à faire grève, et puis, le surlendemain, convaincre ces mêmes charretiers de retourner au travail…), le châtelain noble approuve très secrètement les actions de Tonton. Il est un contre-pouvoir au service du pouvoir. Un intermédiaire qui aide le duché à garder le contrôle dans une ville sans contrôle. Mieux vaut garder en place des criminels dont on connaît l’adresse, et avec qui on peut discuter, plutôt que le chaos, pas vrai ? C’est comme ça que ça marche, en Bretonnie. On cache des choses atroces et corrompues derrière un vernis bien propre. Tout le pays repose là-dessus.

Alors, Tonton Hoël, c’était le parrain d’Ancel. Et à présent qu’il était orphelin, et que tous ses copains qu’il aimait bien bossaient pour lui, bah lui aussi, il s’est mis à lui rendre des services.

Quand on est enfant, c’est facile de bosser pour tonton — on sert de guetteur. On attend dans la rue, on surveille les vagabonds, des fois qu’il y aurait un mouchard de l’intendant parmi eux, et les jolies femmes prostituées, des fois qu’il y en aurait qui travailleraient en douce pour quelqu’un d’autre que leur matrone attitrée. Parfois, on voit des Tiléens qui rodent, des sales étrangers qui se protègent entre eux en cherchant des noises au quartier — alors on siffle pour avertir les grands, pour qu’ils cachent les cartes truquées et les pièces d’argent qui s’échangent sous les tables.

Et puis on grandit. On devient un peu plus costaud. Et là, Tonton, il a un peu plus besoin qu’on serve à temps plein.

Ancel était censé devenir charpentier. Il a essayé. À l’âge de treize ans, il a commencé à se ranger. Il a manié le marteau, planté des clous — il en a gardé des cicatrices. Et puis, il a fait du mal à sa mère et à ses grandes sœurs. Parce qu’alors qu’il aurait pu avoir une vie tranquille, et rangée, alors qu’il avait cette chance immense d’avoir droit à un métier (Une sinécure vraiment importante dans un pays où la majorité de la populace sont des serfs sans aucun avenir), il a décidé de retourner voir Tonton.

Il aimait trop cette vie au-dessus de lui. Les associés de Tonton, ils sont toujours bien habillés — aussi bien que les bourgeois, presque aussi bien que les nobles, alors qu’ils sont nés dans le même quartier que lui. Les associés de Tonton, ils mangent dans des restaurants huppés. Ils se marient à la chapelle de Shallya, avec tout le voisinage qui est invité. Quand ils marchent dans la rue, les sergents changent de trottoir, et les boutiquiers retirent leurs chapeaux. Comment ne pas être fasciné par ces hommes-là ?

Ça a brisé le cœur de sa mère et du reste de sa famille. Havoise, sa sœur aînée, elle s’est mariée (À un charpentier, évidemment), et Ancel tentait de s’occuper de ses nièces et neveux. Agnès, la sœur cadette, elle est devenue prêtresse de Shallya, et elle est tombée amoureuse d’un résident du quartier Tiléen — elle a coupé les ponts avec Ancel après qu’il eut lancé quelques remarques désobligeantes sur le fait que ses enfants à elle seraient des mulâtres, des enfants impurs.

Ancel est devenue une brute. Le genre à aller gentiment terroriser des boutiquiers. À aller accuser des gens du quartier à se vendre aux Tiléens, ou à la Confrérie du Phare. Parfois, fallait juste faire peur. D’autres fois, fallait frapper, à coup de poings. Prendre en filature des gens. Faire du chantage.

Une mauvaise vie. Une très mauvaise vie.

Havoise en a eu marre qu’Ancel fasse des cadeaux à sa nièce, et qu’il fascine trop son neveu. Alors, elle a demandé à son mari de trouver un autre boulot, et, en ne cachant pas à Ancel qu’elle quittait la ville à cause de lui, elle est partie avec son époux dans le sud du duché, pour servir de maître-charpentier auprès d’un seigneur noble.

La pire décision de toute la vie d’Ancel a eu lieu à l’âge de vingt-cinq ans.

Jusqu’ici, c’était la guerre froide entre Tonton Hoël et Godemar FitzGodric, l’intendant du Duc et maître de la Confrérie du Phare. Ils étaient bien assez contents de s’ignorer, mais leur méfiance mutuelle, et leurs plans contraires les a finalement opposés. Hoël voulait trouver de quoi salir Godemar. Prouver au Duc Taubert de l’Anguille que son sujet est un félon qui s’attaque aux intérêts ducaux. Alors, Hoël a rassemblé des hommes, et a préparé un cambriolage directement dans les locaux de la Confrérie.

Tout s’était bien passé, au début. Les mafieux sont entrés habillés comme des charpentiers (C’est Ancel qui a trouvé les costumes, en abusant de la confiance de ceux qui étaient son ancienne famille), ils sont arrivés jusqu’à l’étage de Godemar, et ils ont commencé à ouvrir de force le coffre de son bureau. Et puis, il y a eu un vigile qui s’est mis à douter de leurs identités. Alors, il y a le guet qui a déboulé.

Tout le monde s’est enfui, dans tous les sens. Ancel et son meilleur ami, Nicolas, ils ont couru longtemps. Pourchassés par des gardes avec des chiens et des sifflets. Mais même eux ont pas pu courir assez rapidement. Cernés par la sergenterie, ils ont été jetés au sol, tabassés, et balancés en cellule. Pour cambriolage, la peine elle est évidente : c’est la pendaison.

Tonton Hoël était très gêné. Alors, Tonton Hoël est allé retirer son chapeau et s’expliquer devant le châtelain ducal. Il a bégayé quelques salamalecs, expliqué son petit souci, tenté de faire l’avocat des deux jeunes idiots… Il n’était pas dans l’intérêt du châtelain de laisser Godemar savourer sa victoire sur Hoël. Mais il n’avait pas non plus envie de demander à son duc, son altesse Taubert, d’étendre sa grâce à deux petits truands de basse-fosse. Alors, comment faire pour rendre tout le monde heureux ?

Archaon a sauvé les vies de Nicolas et Ancel. Parce qu’en déboulant sur le Kislev avec son armée de Norses et de Kurgans, il a offert une justification parfaite pour les sortir de taule.

Nicolas et Ancel ont été versés dans l’ost ducal. On a commué leurs peines, on leur a filé un uniforme, et envoyés au fin fond de l’Empire. Leur guerre n’a pas été une succession d’escarmouches — c’étaient des traînards. Leur service militaire a surtout été fait de longues marches éreintantes, de corvées interminables, de tranchées et de latrines à creuser… …Et surtout, le paysage terrible qui s’étendait devant eux.

Des cadavres à enterrer. Des villes anéanties à assainir. Des murs couverts de tentacules qu’il fallait abattre.

Des choses horribles, dont ils ont été témoins. Des choses à donner des cauchemars.

À la fin de leur service militaire, leur chef leur a juste filé une bourse, une poignée de main, et ils ont été ramenés à l’Anguille.

La maman d’Ancel est morte en son absence. Il n’était même pas là pour son enterrement. Il n’avait plus personne. Plus ses sœurs. Plus ses amis. Plus rien.

Alors, il est allé dans la taverne où Tonton Hoël passe ses journées. Et il a reprit son boulot.




Compétences :

Évasion (B) : Votre personnage a appris à se libérer et à se défaire de ses liens et ce, même s'il est encordé ou enchaîné. Il ajoute un bonus de +2 pour les tests visant à déterminer s'il arrive à se défaire de son entrave (Le MJ peut tenir compte de la difficulté de la tentative et de la complexité des liens en soumettant le test à des modificateurs).

Baratin (B) : Votre personnage est doué pour baratiner des individus parlant la même langue que lui. Cette compétence est utilisable dans la plupart des situations, lorsque, il veut gagner du temps ou décontenancer quelqu'un. Votre personnage invente alors un discours extravagant qui a pour effet d'ébahir et plonger l'auditeur dans la confusion, à le subjuguer. Il ajoute un bonus de +1 à ses tests chaque fois où il se retrouve dans ce genre de situation (Le MJ peut tenir compte de bonus ou malus selon la qualité du RP, la crédulité de l'auditoire etc.)

Bagarre (B) : Votre personnage est expérimenté dans l'art de se battre sans arme conventionnelle en se servant de toutes les parties de son corps ainsi que des objets présents dans son environnement. Grâce à sa technique, on considère qu’il utilise une arme de profil « dégâts 1D10, points de parade 1D6 » lorsqu’il se bat sans armes.

Bas-fonds (B) : Votre personnage, à force d'évoluer dans des quartiers mal famés, en connait ses règles et ses codes. Il sait aussi où s’adresser pour obtenir des produits illicites, où trouver qui, etc., dans les quartiers pauvres de n'importe quelle ville. Il bénéficie d'un bonus de +1 lors des tests régissant ce genre d'action dans ce genre d'endroit.

Jeu (B) : Votre personnage est un statisticien accomplis doublé d'un joueur expérimenté. Il connait les astuces et autres techniques gagnantes. Il bénéficie donc d'un bonus de +1 lorsqu'il joue à n'importe quel style de jeu.

Crochetage des serrures (E) : Votre personnage, s'il possède les outils adéquats, sur un test réussi, peut crocheter tous types de serrures, de cadenas, etc.,




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 2 Écus d'or, 14 Sous d'argent


Inventaire
Gourdin 1 main ; 14+1D8 dégâts, 9 points de parade. Assommante. Le gourdin est un grand bâton dont l'extrémité est lourde et épaisse, fait pour des assauts violents. Il s'agit de l'ancêtre de la masse d'armes.
Arc Long
28+1D8 dégâts ; Malus de -2 TIR tous les 30 mètres ; Précise.
Bien que plus lourd et bien moins transportable que son petit frère l'arc court, l'arc long, plus puissant, apporte plus de précision et de portée, donc plus de possibilités d'attaque.
Coutelas 1 main ; 12+1D6 dégâts, 6 points de parade. Rapide ; Peut être utilisé comme arme de jet. Très discret, idéal comme arme à porter sur soi pour se sentir en sécurité ou pour des actions plus mystérieuses…
Paquet de cartes
Eau de toilette
Manteau lourd
Chapeau à larges bords
Outils de crochetage



Parcours

Quêtes accomplies

Nom + lien + récompenses obtenues

Classes acquises

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Carrière : Voie du Racketteur
Classe actuelle : Escroc

Dévotion religieuse

Dieu Points de dévotions disponibles Points de dévotions dépensés
Manann 5 0
Morr 5 0
Shallya 10 0

Autres

- Second compte d'Armand de Lyrie, destiné au RP Libre


QR Code
QR Code wiki:fiche_ancel_charpentreau (generated for current page)