Table des matières

Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom: Akisha Drakilos
Age: 121 ans
Sexe: Féminin
Race: Elfe Noire
Carrière: Voie du Noble Aristocrate
Lieu/ville de départ: Côtes nord-ouest de Norsca
Fréquence de jeu: Régulière
MJ: La Fée Enchanteresse


Nom de la ligne FOR END HAB CHA INT INI ATT PAR TIR NA PV
Profil de départ (+4 PC initiaux) 8 8 9 10 8 10 10 9 9 1 50/50
Profil actuel 8 8 10 11 9 11 11 9 9 1 8/55
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir) - - 1/1 1/1 1/1 1/1 1/1 - - - 5/5


XP disponible: 247
PC dépensés: 4+6




Description physique :

Des jambes élancées et sculpturales, des bras graciles de part et d’autre d’une silhouette aux formes somptueuses, un cou délicat comme support d’un harmonieux visage mêlant familiarité et exotisme, encadré par une longue chevelure platine tombant en-dessous du creux des reins, et une grâce de tous les instants à en renier ses dieux…

Du point de vue de n’importe quel humain trop occupé à baver devant l’évidente supériorité des Druchiis.

Akisha n’a rien d’extraordinaire selon les canons esthétiques elfes noirs. La Druchii est d’une taille moyenne, la carrure menue, et ses attributs féminins sont plus maigres que la normale, résultat d’un siècle de labeur en pleine mer. Elle possède cependant une peau laiteuse, tendant vers le violet pâle dans l’obscurité, et apprécie teindre en blanc platine ses cheveux noirs, imitant ainsi la crinière des Furies de Khaine. Akisha préfère laisser relâchée son abondante chevelure, ne les nouant en une négligente queue-de-cheval que pour le combat. Elle cherche ainsi à camoufler, avec peu de succès, des oreilles bien plus pointues que chez les autres elfes noires. Elle tire de cette distinction insolite une grande gêne, qu’elle s’efforce au quotidien de dissimuler.

Cette tracasserie esthétique explique ainsi que son visage, autrement agréable, est presque en permanence froncée en une expression boudeuse et impatiente, comme si Akisha s’irritait de son interlocuteur, se préparant à riposter avec acerbité à une nouvelle critique.

Les goûts vestimentaires de la Druchii vont avant tout pour l'utilitaire. Akisha ne se sent elle-même qu'en tenue de marin ou de baroudeur, dédaignant si l'on lui laisse l'occasion les tenues sophistiquées des nobles « de ville », ainsi qu'Akisha les désigne. Bien qu'ayant le port altier propre à l'éducation nobiliaire, son allure n'a de toute manière rien d'aristocratique : elle est rapide, économe et mesurée, même lorsqu'elle s'emporte dans une crise de colère. Lors de ses sautes d'humeur, c'est sa voix qui change : d'une tonalité habituellement chaude et suave, elle se fait plus traînante, avant d'exploser d'un timbre cassant et sonore.

Le dernier élément, peut-être le plus marquant chez elle, sont ses grands yeux gris-acier aux reflets jaunâtres, se mariant harmonieusement à ses cheveux d’ivoire. Quiconque croisera Akisha gardera sans doute pour quelques jours en mémoire cette paire d’yeux irisés effrontément fixée sur lui.

Description psychologique :

Penser le mental d’Akisha demande tout d’abord de penser son contexte : sa famille. Akisha est là pour le clan Drakilos, et le clan Drakilos est là pour elle. Chaque action de l’elfe noire est pensée par rapport à sa famille. La loyauté et la détermination à défendre bec et ongles les intérêts de ses membres forme sa boussole morale. Après tout, ses parents lui ont toujours inculqué que l’on ne peut véritablement faire confiance qu’à sa famille, et la mère d’Akisha en est l’exemple vivant. Elle ne compte pas répéter son erreur.

D’ordinaire, Akisha est plutôt taciturne : si elle ne veut rien vous révélez, vous ne saurez rien au-delà de sa moue renfrognée. Toutefois, sa jeunesse la dote encore d’un tempérament impulsif, qui s’associe avec plus ou moins de succès à son attitude autoritaire et à ses accès de colère. La Druchii devient alors nettement plus agressive, expressive et dominatrice. N’hésitant pas à faire valoir son statut, elle fait alors pression par tous les leviers possibles pour asseoir son pouvoir face à son détracteur. Les commentaires répétés de son père ces dernières années sur le sujet l’ont néanmoins forcée à modérer ce trait de caractère volcanique.

Ce réexamen de conscience est d’autant plus primordial selon Akisha que, si elle sait se montrer dure, elle n’est pas d’un sadisme débordant comme chez tant de sa race. Elle est pragmatique, pour les intérêts du clan Drakilos. C’est du moins vrai pour ses relations avec les elfes. Si elle considère la rivalité entre Asurs et Druchiis avant tout comme politique, Akisha est xénophobe envers les autres espèces, qu’elle rencontre régulièrement dans le cadre de son travail pour la filiale esclavagiste des Drakilos. Son rapport avec les humains est plus ambivalent. S’il lui arrive parfois de se défouler avec cruauté sur les esclaves humains capturés par sa Maisonnée, comme vengeance délicatement distillée pour ce qu’ils ont fait à son frère aîné, elle en garde une certaine fascination. C’est justement à cause du handicap causé à son frère qu’Akisha s’intéresse aux humains : pourquoi une espèce si brève, et malgré leur infériorité évidente sur tous les points, peut rester suffisamment obstinée malgré les circonstances les plus terribles ?

Enfin, Akisha est persuadée d’être favorisée par Morai-Heg, la Tisseuse de Prophéties, et donc dotée d’un grand destin. Sa conception de la destinée implique toutefois une participation active dans son avenir pour ne pas perdre les faveurs de la capricieuse déesse.

Alignement : Loyal neutre

Historique du personnage :

Ma mère me contait toujours que j’étais promue à un grand destin. Que très tôt après ma naissance, des corbeaux sont venus visiter mon berceau, me scruter sous toutes les coutures. Et que, lorsque mon âme quittera mon corps, Morai-Heg daignera peut-être intervenir pour que je ne sois pas dévorée par l’infâme Serpent.

Je la crois.

Je connais aussi les dangers des destinées. Se croire unique, invincible, irremplaçable. Rien de plus faux. Un être seul est vulnérable. D’autant plus chez les elfes noirs : notre férocité décuple le péril. Un seul rempart : la famille. Les membres de sa famille sont les seuls à qui l’on puisse faire confiance. Toute autre relation passe par la crainte, sous une forme ou une autre. C’est un fait.

J’appartiens à la Maisonnée des Drakilos. Pas la plus miteuse des Maisonnées de Karond Kar, mais pas la plus prestigieuse pour autant. Née deux décennies après mon frère aîné, je suis la fille de Tevras Drakilos et de Reha Uroxis. Ma cadette suivra dix ans plus tard. Les Drakilos forment un clan soudé – enfin, je le crois. Une trentaine de Druchiis, tous répartis au sein d’une des filières de la famille. Comme toutes les Maisonnées, nos œufs sont placés dans tous les secteurs économiques de Karond Kar. Nous sommes toutefois réputés pour nos chantiers navals, et surtout pour la taille de notre entreprise esclavagiste. Nous n’avons pas à rougir de notre flotte auprès des Grandes Maisonnées de Karon Kar : une douzaine de navires battent pavillon Drakilos sur toutes les côtes du monde pour remplir les cales d’esclaves ! Imaginez douze navires de guerre elfiques, chacun avec de vastes cales, et l’équipage de marins-guerriers Druchiis à son bord. C’est cela, la puissance de ma famille et la prospérité apportée par le trafic d’esclaves.

À la tête de ma famille se tient mon arrière-grand-mère, Sighi Noiretombe, une marâtre dure et cynique qui dirige les Drakilos depuis plus d’un siècle et demi. C’est la principale artisane de la réussite des Drakilos : patiemment, décennie après décennie, elle a su acquérir le monopole de la construction navale par mariages, alliances, fusions, sabotages et menaces. De ce monopole, elle a pu construire avec la fortune familiale de larges navires, et payer les équipages pour les manœuvrer. Quelques raids réussis dans le Vieux Monde, la capture de créatures exotiques et l’affaire était lancée… Mon père me parlait souvent d’une enchère au marché de Karond Kar ayant atteinte des prix délirants pour trois ogres fraîchement ramenés de l’un de nos vaisseaux. Malgré quelques revers occasionnels, le négoce d’esclaves se portait de mieux en mieux, tandis que la menace du Chaos loin à l’Est croissait. Trop préoccupés par Archaon, les mon-keighs négligeaient leurs côtes. Après mon arrière-grand-mère, tant d’autres s’en sont rendus compte. Les Grandes Maisonnées n’ont pas ménagé leurs efforts pour rattraper leur retard, et notre clan, qui semblait la veille leur faire jeu égal, est vite redevenu une famille noble moyenne dans le jeu mortel des Maisons Nobles. D’après mon père, les raids esclavagistes ne payent plus autant depuis la fin de la Tempête du Chaos. Les terres sont encore trop ravagées. Mais la vente et le travail d’esclaves ne continuent pas moins de fournir l’essentiel de nos revenus. Les orcs et les sauriens alimentent les arènes, nous vendons les objets d’artisanat des nains, les gobelins servent de viande fraîche aux Sang-Froids et les humains… Les humains sont bons à tout. Même à nous agacer par leurs pitoyables révoltes, à l’occasion.

Sighi n’était pas sensée prendre le pouvoir de notre clan. Elle l’a saisie à pleines mains, après avoir orchestrée la mort de sa sœur aînée. Notre clan s’en est probablement mieux portée, mais je ne cautionne pas ces méthodes. Je suis toujours restée distante avec la matriarche, préférant que mon père serve d’intermédiaire. Elle le savait, connaissait mon motif, mais n’en a jamais pris ombrage. Probablement car je ne suis que d’une importance secondaire au sein de la hiérarchie familiale, tant que mon père tient les rênes de notre industrie esclavagiste. Mon arrière-grand-mère avait deux enfants, deux fils. Les deux sont morts peu après son ascension à la tête de notre clan, lors d’une vendetta contre les Uroxis. D’autres Uroxis ont été assassinés en représailles. Peu après, mon père était promu au mariage de Reha, ma mère, le seul moyen de rétablir la paix entre nos deux familles. Ce seul fait démontre la loyauté de mon arrière-grand-mère à notre famille plutôt qu’à ses émotions : marier son petit-fils au membre du clan qui a tué ses deux fils. Les Drakilos et Uroxis sont voués à être rivaux. Nos familles sont de puissance égale, toutes deux concentrées sur l’esclavagisme. Mais pour préserver la paix et limiter les effusions de sang stériles, elle a su faire un choix difficile, à l’opposé de son désir de vengeance. Je respecte cela.

Mon père a joué le jeu, et est parvenu à construire un mariage solide. Mon frère Nokhis, puis moi et ma cadette Megeth sommes venus au monde. Tevras, mon père, est devenu le bras droit de sa grand-mère après qu’elle ait perdu ses deux fils. Dirigeant le secteur esclavagiste, il a vécu l’ascension de notre clan sous la direction de Sighi, puis la relégation des Drakilos au rang de Maisonnée moyenne. Il déléguait la fastidieuse gestion des esclaves sur Karond Kar à ma mère, préférant diriger des raids sur les côtes du Vieux Monde. Dès que Nokhis, Megeth et moi furent adolescents, notre père nous emmenait fréquemment avec lui en incursion, toujours à tour de rôle, à la demande de notre mère.

Avec le temps, Nokhis est devenu à l’image de notre père, un savant mélange de prudence et d’autorité. Il a su se faire une place parmi les corsaires à la solde de la Maisonnée, se distinguant lors des assauts pour le plus grand bonheur de mon père. Nokhis a toutefois toujours gardé un certain ressentiment d’être dans l’ombre, mais personne – et moi la première – ne contestait sa place de lieutenant auprès de notre père. Il n’avait qu’à attendre d’être sur le devant de la scène, et Nokhis sait être patient. Il y a une vingtaine d’années, cette transmission d’héritage parfaite s’est écroulée, lors d’un raid en Bretonnie. Un mon-keigh un peu trop hardi est parvenu à planter une arme d’hast dans le dos de mon frère. Le coup n’était pas mortel, mais ses jambes sont paralysées depuis, le rendant inapte au combat et à l’exercice de tout pouvoir politique officiel. La perspective de reprendre le flambeau après mon père, puis peut-être même devenir le futur patriarche de la famille s’étant éteinte, Nokhis est devenu taciturne, autoritaire et besogneux, essayant d’oublier son infirmité dans le travail. Après la mort de ma mère, il est devenu à Karond Kar le véritable gestionnaire des esclaves ramenés par nos vaisseaux, et l’est toujours actuellement. C’est sans aucun doute possible sur lui plus que tout autre que repose la fortune des Drakilos aujourd’hui. C’est lui qui réparti les esclaves entre ceux à garder pour la maison et ceux à vendre, qui négocie les prix d’achats et de vente, qui tient les comptes et orchestre le maintien de la discipline chez les esclaves, écrasant avec une orgie de violence – et un surplus de cruauté s’il s’agit d’humains - les révoltes. Les familles de Karond Kar le savent. Que la richesse du clan repose sur un infirme fait régulièrement l’objet de provocations des autres Maisonnées. Je préfère passer mon temps en mer, aussi loin que possible de Karond Kar et de son nid de vipères.

Megeth… Aussi loin que je m’en rappelle, est une petite peste égoïste et capricieuse. Elle passait beaucoup de temps avec notre mère, l’aidant dans la gestion de l’économie esclavagiste de la Maisonnée, s’amusant aux dépends des esclaves domestiques sur son temps libre. Mais ce caractère de cochon ne justifie pas la profonde rivalité entre nous. Cette salope a provoqué la mort de notre mère, par négligence. Nokhis venait tout juste d’être fait adulte, et dirigeait désormais son propre navire. J’avais 70 ans, et naviguait aux côtés de mon père. Megeth en avait 60, et était seule à Karond Kar avec ma mère. Lors d’un contrôle de tri d’un nouvel arrivage d’esclaves, ma mère s’est faite déchiquetée par un minotaure parvenu à briser ses chaînes. Outre ma mère, nous avons perdu ce jour-là un minotaure fort onéreux, trois esclaves et le statu quo entre les Maisonnées Drakilos et Uroxis, cette dernière reprenant aussi sec les hostilités le lendemain. J’ai mené ma propre enquête. Megeth s’occupait de la sécurité, et vérifier la solidité des chaînes d’un taureau à deux pattes entrait indubitablement dans ses responsabilités. Sauf que ce jour-ci, pressée de revoir l’un de ses soupirants, Megeth a laissé le soin des vérifications à l’un de nos employés roturiers. Celui-ci, soumit à la question, a révélé avoir été payé par le clan Alethi, inquiet de la puissance de notre Maison. Durant trente ans, jusqu’à la mutilation de mon frère, Megeth devint une paria dans la famille. Elle ne revenait que rarement dans le manoir familial, passant l’essentiel de son temps à l’extérieur, fricotant les cercles secrets de la noblesse Karond Karienne. Peut-être même le Culte du Plaisir. Malgré mes protestations, mon père l’a faite rappeler après la paralysie de Nokhis, sous le motif qu’il avait besoin de sa famille autour de lui, maintenant plus que n’importe quand. À nous voir quasi quotidiennement, notre rivalité n’en a qu’empirée : moi envers elle pour sa responsabilité dans la mort de notre mère, elle envers moi pour avoir provoqué un exil humiliant de trente ans. Aujourd’hui… Je ne sais pas jusqu’où nous pourrions aller tous les deux. C’est ma sœur. Mais elle ne fait plus partie de la famille. Plus pour moi.

Quant à moi, peu après ma naissance, j’étais promise à un garçon à naître de la Grande Maisonnée des Alethis. Au grand désarroi de sa famille, l’enfant avait un talent magique, provoquant sa prompte disparition. Un peu plus tard, à mes 40 ans, je devais me marier à un rejeton du clan Lucari, capitaine dans la marine, afin de consolider une alliance entre notre famille et cette Maisonnée mineure. Il est mort deux semaines avant notre mariage dans un duel, face au champion de la famille Hekaras. Après cela, plus d’opportunités. Et avec la mort de ma mère, mon père a purement et simplement refusé de me marier si Sighi ne me trouvait pas une Grande Maisonnée, ce qu’elle n’a pas réussi à faire. Et lorsque Nokhis devint estropié, je suis devenu le nouveau bras droit de mon père. Plus question de faire un mariage s’il n’était pas à mon avantage. Quand j’étais petite, je rêvais de devenir une Furie, mais mes parents m’ont vite fait comprendre que mon destin était ailleurs. À bien y réfléchir, je ne suis de toute façon pas certaine que cette voie m’aurait convenue. J’apprécie trop les armures, et je suis trop pragmatique, pas assez fanatique pour entrer dans ce genre d’ordre. Megeth aurait pu, mais son individualisme fait qu’elle n’aurait jamais pensé à aider la famille une fois dans le sérail des Furies. Comme Nokhis, j’ai pris à cœur les leçons de notre père sur mer. J’ai appris à diriger un navire, à commander des hommes. J’ai aussi participé à la vie de marin des hommes de bord, et à quelques raids, car « les Druchiis ne respectent que ceux qui agissent, pas ceux qui palabrent ». Ces cours se sont intensifiés après la déchéance de ma sœur, puis mon intronisation comme bras droit de mon père. Pour mon premier siècle, mon père m’a offert mon premier esclave personnel, pour me distraire. Un gobelin des Montagnes Grises, qui dit s’appeler Skrox, mais je l’appelle Babille. Babille est un petit peau-verte, qui m’arrive à peine à la taille, avec un nez pointu et allongé, et des oreilles encore plus longues que les miennes. Sa voix est aigüe et nasillarde, ce qui m’a prodigieusement agacée les premiers jours, avant de m’amuser par la suite. Il est absolument terrifié par ma propre présence, me baragouine n’importe quoi quand je lui parle et fait tout pour ne pas m’énerver, ce qui mène à une attitude à la fois obséquieuse et terrifiée. Il sait qu’un comportement irritant mène aux bourreaux du clan, voire à mes propres mains si je suis suffisamment de mauvaise humeur. Un passage semble lui avoir suffi. Comme il poserait trop de problèmes en mer, je le laisse toujours au manoir familial de Karond Kar.

Cette année, mon père a estimé que moi et Megeth étions prêts à diriger notre propre navire. Nous sommes partis tous les trois vers les côtes de la Norsca. D’après lui, les côtes norses de cette région s’étaient repeuplées récemment, ce qui promettait de belles récoltes d’esclaves. Pour la première fois, la cinquantaine de corsaires à bord du navire, le Karybde, répondait avant tout à moi. Pour faciliter mon premier périple, mon père m’avait donné l’un de ses meilleurs seconds, Kovus, un vieux marin chevronné aux services de la Maisonnée depuis plus d’un siècle. Il m’a également donné un autre présent qui m’a bien plus posé problème. Pour assurer ma sécurité, il m’a offert comme garde du corps un esclave, un colosse Hung totalement lobotomisé – sans doute avec l’aide d’une sorcière payée à prix d’or. La bestiole étant complètement mutique, je l’ai appelé Keighi. Outre l’humiliation d’être gardée par un esclave mon-keigh, mon père envoie le signal peu judicieux qu’il fait davantage confiance à une poupée sans âme pour garder sa fille plutôt qu’à un elfe noir. Compte tenu du sort de ma mère, je comprends autant de prudence, mais être seule m’aurait facilité la tâche pour m’imposer sur le Karybde.

Une fois nos navires proches de la Norsca, je suis partie vers le sud à plusieurs jours de voyage, tandis que Megeth faisait de même vers le nord. De son côté, notre père allait piller les côtes entre nos deux navires. Ma part du pillage s’est bien passée, un peu trop facilement à mon goût. Mes corsaires ont pillé les villages côtiers, qui semblaient étrangement dépourvus de la quasi-totalité de leurs guerriers. Mes guerriers rongeaient leurs freins. Une fois les cales pleines d’esclaves, nous sommes retournés au point de rendez-vous indiqué par mon père, une crique cachée sur la côte. Megeth nous y attendait déjà : son raid s’était déroulé comme le nôtre. Nous avons attendu notre père plusieurs jours, avant de finalement partir à sa recherche. Au-delà du fait que ce soit notre père, il est l’héritier désigné par Sighi, et possède donc la Marque de Noblesse de la famille Drakilos, une bague elfique raffinée datant de la Déchirure. La perdre, c’est rendre la famille Drakilos roturière. Nous devions savoir ce qu’est devenu notre père, et retrouver la Marque de Noblesse à tout prix. Ma sœur le sait aussi bien que moi. Même s’il est peu probable que Sighi désigne l’une de nous deux comme héritière désignée, elle comprend que celle qui sauvera notre père, ou à défaut ramènera la Marque de Noblesse à Karond Kar en tirera un grand prestige dans la famille. Assez pour que la faute ayant provoquée son exil soit lavée des mémoires. Megeth a donc lancé une course puérile pour celle qui trouverait le plus vite notre père. Elle m’a rapidement distancée : cette traînée avait pris soin de saboter nos rames avant de quitter la crique, ce qui nous a fait perdre de précieuses heures. Après deux jours à longer les côtes, nous sommes finalement tombés sur deux navires : celui de mon père et de Megeth, accostés l’un à côté de l’autre. Le premier était vide, l’autre avait les cages encore remplies d’esclaves.

J’ai fait échouer le Karybde à mon tour, non loin des deux autres. Si Megeth revient auréolée de gloire, son égoïsme va provoquer des dommages considérables aux Drakilos à long terme. Elle ne doit pas gagner.




Compétences :

Alphabétisation (E) : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde (Bretonnien, Tiléen, Estalien, etc.,) si bien entendu il comprend ce langage (pour cela, il devra posséder la compétence «langue étrangère» pour ce langage. A l'inverse, s'il ne possède que la compétence «langue étrangère» il le comprendra, le parlera mais ne sera ni capable de le lire ni de l'écrire). Dans le RP, pour des raisons purement pratiques on considère que l'occidental est le langage partagé par toutes les races, mais dans certaines situations, le MJ pourra tenir compte de ces différences de langage.

Diplomatie (B) : Votre personnage a appris à négocier correctement tous types d'affaires (personnelles, commerciales, ou bien d'états) et il sait comment manipuler et altérer les négociations en sa faveur. L'art de la diplomatie est une affaire de patience ou s'alternent les propositions, les contre-propositions, les demandes, les compromis et surtout une bonne dose de mensonge. Il peut ajouter un bonus de +1 aux tests rentrant dans ce champ d'action.

Acuité visuelle (B) : Votre personnage est doué d'une vision exceptionnelle. Il peut ajouter un bonus de +1 pour voir des choses à une distance largement supérieure à la normale ou, au contraire, des choses infiniment petites (Selon le libre jugement du MJ). Cela n'affecte pas la compétence «vision nocturne» (S'il ne possède pas cette dernière, il ne pourra pas profiter de son acuité visuelle dans l'obscurité, par contre, cela modifiera ce qu'il est possible de voir avec une source de lumière, etc.)

Vision nocturne (E) : Votre personnage est doué de cette faculté de voir dans l'obscurité. Cependant cette obscurité ne devra pas être totale, comme celle des profondeurs de la terre ou les des souterrains d'un château etc. (Il doit au moins exister une source de luminosité : Astres lunaires, bougie etc., Votre personnage n'est pas capable de voir dans une obscurité totale.)

Navigation maritime (A) : Votre personnage est capable de naviguer à travers les mers et océans du monde entier. Il connait les principes de navigation, les courants, les fonds marins, les ports et toutes les réglementations liées à la navigation. Il sait autant naviguer sur des petits bateaux que sur des gros, effectuer du transport de personnes que de marchandises et ajoute un bonus de +1 sur tous ses test de navigation (sans la compétence, le test se fait sur HAB/2). (La compétence «canotage» ne permet de naviguer que des petites embarcations. Celle-ci permet à votre personnage de naviguer les gros bâtiments.)

Langage secret - Jargon des marins (E) : Votre personnage comprend et sait parler ce jargon en utilisant le vocabulaire relatif aux activités marines tel que : virer à bâbord, ferler, embouquer, cabaner, etc., . . Ce langage permet aussi de donner des ordres de manœuvre, de spécifier les différentes parties du navire. De plus le jargon des marins est indispensable pour se faire embaucher sur un navire.

Autorité (B) : Votre personnage, en tant que homme d'arme, ajoute un bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.…

Mort Silencieuse (B) : Votre personnage sait comment s'y prendre pour attaquer une cible de dos, par surprise, sans qu'elle puisse faire quoi que ce soit durant le round où elle est attaquée. Il peut ajouter un bonus de +1 aux tests visant à déterminer s'il réussit une manœuvre de ce genre.

Déplacements Silencieux (B) : Votre personnage, ajoute un bonus de +1 lorsqu'il cherche à se déplacer et réaliser des actions silencieusement. Cette compétence peut faire l’objet d’une ou plusieurs spécialisations parmi les suivantes : rural (c'est-à-dire dans la campagne), urbain, forestier (y compris la jungle), désertique (chauds et froids), souterrain, montagnard.

Survie en Milieu Hostile (B) : Votre personnage, habitué à évoluer dans des milieux hostiles, a appris à connaître les principaux dangers susceptibles d'être rencontrés dans une région concernée. Il n’ignore pas les effets du climat mais sait ce qu’il convient de faire pour les minimiser. Il est également capable de trouver de la nourriture (de base, pas forcément appétissante) alors que rien ne semble disponible, ce qui lui permet d’échapper à la faim. Il sait éviter les dangers etc., Il peut ajouter un bonus de +1 sur tous ses tests lorsqu'il se retrouve dans un tel environnement.

Canotage (B) : Votre personnage sait naviguer sur de petites embarcations (barque, chaloupe, etc.), efficacement et sans danger quand les conditions de navigation sont normales. Quand les conditions climatiques sont difficiles, rendant la navigation périlleuse, il ajoute un bonus de +1 sur ses tests de navigation. (Le MJ peut toutefois y adjoindre des modificateurs)




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 2 Souverains d'or 5 Pistoles d'argent


Inventaire
Cimeterre de rue 1 main ; 18+1d8 dégâts ; 10 parade ; Rapide. Discret (Pas de suspicion quand l'arme est rangée sur soi). La version raccourcie du cimeterre qu'adorent les Corsaires Elfes Noirs ; Cette arme peut facilement être cachée sous un costume et être utilisée en combat rapproché.
Tenue de matelot 1 protection (Torse, bras, jambes) Une simple tenue faite d'un doublet bleu-marin, de braies semi-épaisses et de grosses bottes. Ce n'est pas du tout une tenue élégante, mais elle permet de traverser les mauvais quartiers de Karond Kar sans trop attirer l'attention.
Cape d'ombre de Clar Karond 1 protection (Torse, bras) ; +2 aux tests de discrétion et déplacements silencieux. Une cape de camouflage, que les Ombres utilisent pour échapper à la vigilance de prédateurs et de proies. Elle appartenait à une femme qu'Akisha a aimée.
Robe d'Aristocrate (Non-porté) Une robe blanche décolletée au dos. La sobriété des broderies et la simplicité de la couleur ne peuvent pas tromper l'œil alerte de quiconque s'y connaît un peu : cette robe en soie du Cathay est plus coûteuse que les meilleures mises de l'aristocratie Druchii.
Masque d'or (Non-porté) 3 protection (Visage) Une protection de visage faite d'acier où a été rajoutée une couche d'or, et prenant la forme de la gueule d'une harpie. Il se porte aussi bien sur un navire que dans une soirée, et a l'avantage de camoufler une vilaine cicatrice indélébile à la joue.
Remède de Magnouvac (x9) Poudre à inhaler. Permet d'ignorer la Toux, la Dyspnée, la Fièvre et frissonnements durant END/2 heures. Effet secondaire : Provoque une somnolence, qui s'aggrave avec les doses. Effet secondaire grave (18+) : Inconnu. Risque de dépendance : Rouler un jet de VOL (INT+END)/2+6 toutes les deux semaines. Le médicament recommandé par le docteur Magnouvac au retour à Karond Kar d'Akisha. La poudre semble être un mélange de plantes séchées, d'épices, et de pierres précieuses qui ont été broyées au mortier. Le mélange détend, mais risque aussi de rendre la corsaire moins apte et alerte qu'un Druchii se doit d'être…



Parcours

Quêtes accomplies

Nom + lien + récompenses obtenues

Classes acquises

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Carrière : Voie du Noble Aristocrate
Classe actuelle : Noble

Dévotion religieuse

Paria des Dieux : A mis en colère les Dieux du Cytharai, exigeant leur pardon par une pénitence.

Autres

Propriétaire directe de deux esclaves : - Un petit gobelin des Montagnes Grises, nommé Skrox, mais surnommé Babille par Akisha (à Karond Kar au début de l'aventure) - Un guerrier Hung mentalement brisé afin d'être loyal à sa propriétaire. Totalement mutique et sans libre-arbitre apparent, surnommé Keighi par Akisha (à bord du Karybde au début de l'aventure)


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