Informations générales sur le personnage :

Nom et Prénom: Anaëlle von Elaeran
Age: 20 ans
Sexe: Féminin
Race: Humaine
Carrière: Voie de la Cour
Lieu/ville de départ: Halsdorph (Wasteland)
Fréquence de jeu: Régulière
MJ: [MJ] Grand Duc


Nom de la ligne FOR END HAB CHAR INT INI ATT PAR TIR NA PV
Profil de départ (+4 PC initiaux) 8 8 8 10 10 8 8 8 8 1 60/60
Profil actuel 8 8 8 10 10 8 8 8 8 1 60/60
Améliorations restantes à acquérir pour level up (déjà acquis/à acquérir) 0/00/00/10/10/10/00/10/10/00/00/5


XP disponible: 0
XP dépensée: 0




Description physique :

― « Allons, tenez-vous droite. Vous n'êtes pas fille de paysanne, arrêtez de vous courber comme si vous alliez ramasser des pommes de terre. Très bien, maintenant avancez, le regard droit. Vos mains, Mademoiselle, voyons, vos mains ! Ne les laissez pas se balancer de la sorte ! »

Anaëlle pénétra dans le hall avec l'assurance qu'on lui connaissait depuis tant d'années. Elle n'avait pas toujours été aussi sage et sûre d'elle, mais les phrases de son précepteur avaient eu tôt fait de devenir une seconde nature. Sa robe cousue dans les plus beaux tissus de Marienburg se balançait d'un mouvement régulier, sa démarche était divine, son dos droit laissait deviner un corsage qui ne pouvait qu'être aussi somptueux et, autour de son cou, était attaché un collier d'or et de rubis si purs que les rayons du soleil eux-mêmes semblaient ricocher à leur surface. Les regards braqués sur elle, ses yeux ne quittaient pourtant pas le bout du couloir, elle paraissait si sérieuse, si détachée, comme enveloppée d'un bouclier céleste : au-dessus de tout, préservée de tout. Malgré tout ce luxe, malgré que tout à chacun la savait intouchable, elle posa un regard humain et bienfaisant sur l'homme qui était venu poser requête. Ses yeux noisettes, sous les rayons perçants de lumière, prenaient une teinte ambrée qui n'était pas sans rappeler les boucles dorées qui descendaient en cascade le long de son visage, celles-là même qui avaient l'indécence de caresser ses épaules nues avant de s'évanouir entre ses seins. Sa main, qu'on ne pouvait que savoir douce et chaude comme une nuit d'amour, écarta un instant le courant de sa chevelure, dévoilant une peau d'albâtre qui, à n'en pas douter, n'avait jamais eu à subir la rudesse de l'hiver ou la chaleur intense de l'été.

Description psychologique :

― « Par Sigmar que vous est-il passé par la tête ! Demander à votre Père d'offrir deux couronnes d’or à un manant, et devant toute la Cour de surcroît ! Sa Seigneurie est furieuse, et je n'en suis que plus accablé… Vous ne pouvez pas -vous ne devez pas- agir de la sorte. »

La main d’Anaëlle s'apposa sur la tête de l'homme agenouillé. Ni la crasse qui graissait ses cheveux, ni la poussière qui noircissait sa peau ne parurent l'intimider, sa main alla chercher son menton et, lui frôlant la joue d'un geste presque tendre, elle remit debout le pauvre homme. Elle affirma sa position, croisant les bras devant elle, levant la tête afin que chacun de ses mots portât assez loin, ses yeux balayaient l'ensemble de ses sujets : « Dix couronnes d’or pour reconstruire son toit. » ; Une somme faramineuse pour une charpente, du coin de l'œil elle vit le regard de son précepteur s'assombrir, devenu vieillard mais pas moins intelligent il devinait bien la revanche qu'elle prenait. L'heureux propriétaire de la bourse se confondit dès lors dans des remerciements qui ressemblaient davantage à de plates excuses, elle le laissa faire, consciente que tout cela faisait parti des protocoles qu'elle apprenait depuis toujours.

Aussi loin que remontait sa mémoire de petite fille, Anaëlle se revoyait en compagnie de cet homme qui lui avait toujours paru vieux au possible, celui-là même qui n'avait cessé de lui faire des remontrances tout au long de sa vie. On ne pouvait cela dit lui retirer l'honneur d'avoir fait d'une enfant agitée une jeune femme prête à prendre en main le domaine de père. Mais, au fond, l'héritière des Elaeran n'avait jamais changé, elle le savait, son for intérieur était resté celui d'une fillette curieuse de découvrir le monde, avide d'histoires de dragons et de prince charmants. Riche et généreuse depuis sa plus tendre enfance, parfois d'une façon bien singulière, Anaëlle découvrira avec l'âge le revers de la médaille : de ses déceptions elle apprendra à être sévère mais juste et de ses victoires tolérante mais autoritaire. De nature douce mais non moins déterminée, l’Aristocrate qui sommeillait en elle avait été réveillée au prix de nombreux sacrifices personnels. Aujourd'hui, même s'il lui était impossible de dire avec certitude qu'elle avait eu une enfance, et malgré cette éducation stricte et ô combien solennelle qu'elle avait reçu, elle restait persuadée de sa propre bienveillance et son souci du bien être du peuple n'était un secret pour personne. Elle répéta ainsi sa devise, telle un mantra, que l'ensemble de la salle suivit jusqu'à l'unisson de leurs voix : « Mon peuple est à part, mais jamais séparé. Libre, mais jamais seul. » ; Son regard se posa de nouveau sur l'homme, bossu par l'humilité, qui se tenait devant elle. Il la dépassait d'un bon demi-pied mais la grandeur de la Demoiselle n'était pas dépendante de sa taille, un sourire radieux suffit à lui faire prendre congé. Un servant remit les couronnes et le paysan disparut par la grande porte.

Alignement : Bon

Historique du personnage :

[b]« Approchez mes petits amis, approchez-vous encore ! Plus près voyons, ne soyez pas timides, je ne vais pas vous manger ! Venez donc écouter ce que j'ai à vous conter. Avant tout, connaissez-vous la différence entre un chat et un lion ? Cela reste une question bien futile messire. Allons !.. , vous allez voir que mon histoire vaux bien d'être entendue. Taisez-vous, restez assit et écoutez ! Il se pourrait que cela vous plaise après tout ..»[/b]

Anaëlle von Elaeran était issue d'une famille composant: mère, père, frère et sœur. De toute sa famille la petite cadette restait la plus avenante, la plus réfléchie, le reste de ses aînés ayant surtout hérité de caractère rude et franc qui n’était pas sans faire interroger celle que sa mère surnomma souvent “petit chat”. On lui reconnaissait son timbre de voix, ses cheveux tissés d'or, sa mine enfantine, fraîche et dont nous sommes en droit de dire qu'elle surpassait de beaucoup la beauté de sa sœur aînée Cerenna.

Patriarche de la famille, Lord Stafford von Elaeran était lui souvent qualifié d'homme étrange, vêtu la plupart du temps d'une même armure sale et rouillée que beaucoup pensaient sali par ses propres mains (lui qui désirait plus que tout le statut d'homme valeureux en s'inventant plusieurs exploits imaginaires.) On se souvient d'ailleurs de ses pas qui s'enfonçaient fermement dans l'herbe, ses cheveux épais blonds, qui encadraient son visage amaigri et saillant… Sa voix sur, sa façon de fixer ses pieds. Ses mots : « mon combat notre fierté ! » Et puis la vision évidente de ses incompétences car Stafford passait pour être un bien mauvais chevalier aussi réputé qu'incompétent au combat (ceci en commettant constamment erreurs sur erreurs..) Lors de ses retours de batailles, il confie constamment à son épouse ses « extraordinaires » aventures avant de se fixer, un jour, l'objectif illusoire et ridicule de combattre cinquante hommes à lui seul (défit qu'il ne tentera bien sûr jamais). Surnommé le « Lord de Crac » (« Lord du mensonge », selon l'expression « raconter des craques »), il aurait de par ses propres récits imaginaires voyagé au-delà des mers sur un dragon d'argent et dansé avec les dieux. Son destin et sa faculté du mensonge devinrent d'ailleurs aussi légendaires que perdurant à faire douter sur sa véritable nature en lui assurant une réputation d'affabulateur hors pair, voire de fou pour certains..

Stafford fut d'ailleurs toujours satisfait de sa petite dernière qu'il disait souvent « [b]la plus parfaite de ses enfants[/b] » .En revanche pour le tout en chacun Anaëlle avait au moins prit le luxe de n'obtenir que les bonnes choses de ses deux parents. Elle fut d'ailleurs très jeune acquise d'une science et d'une logique indéniable, presque déroutante pour certains adultes. Passionnée par l'astronomie, il n'était pas non plus rare de voir Anaëlle dérober les anciens livres d'enseignement de ses aînés afin d'alimenter sa connaissance du monde. En revanche si Anaëlle fut aimée et considérée par chacun des membres de sa famille, elle fut aussi la plus dévouée dans ses engagements.

D'ailleurs, elle était de loin celle qui avait le plus ressentie ce coup de poignard invisible, qui vous laisse une blessure béante, qui peut s'infecter, ou cicatriser lorsqu'on lui annonça que sa mère avait été emportée par la maladie. Une partie d'elle même, dont elle n'aurait pas soupçonnée l'existence s'était envolée car Anaëlle, même si elle avait gardée l'esprit vif et curieux de son paternel, avait héritée de la grandeur d'âme, beauté et dévotion de sa jeune mère. Ce fut un coup d'aile, un funeste coup d'aile pour ce petit chat. Il fallait si peu de mots pour détruire une alchimie parfaite, une alchimie faite d'amour, de bienveillance et d'admiration que l'ont porte pour une mère. Pire que sa propre mort. Accepter de rebondir, de revoir le jour. De se dire que c'est ce qu'il faut faire. Tellement facile de dire cela. Tellement vrai. Trop simple. Non. Parce qu'au final, c'est manquer de respect, de vouloir se relever. Du moins c'est ce qu’Anaëlle pensait à l'instar de son frère et de sa sœur qui ne montrèrent eux, presque aucun signe de chagrin.

Le temps pourtant fini par mettre fin à ses craintes pour la laisser se noyer dans les politesses. Pour ce petit félin, qui n'avait alors que treize ans au moment du drame, c'était plutôt une joie de devenir « femme » et de laisser derrière elle ce passé d'enfant qu'elle voulait quitter. Stafford lui ne pleurait jamais, menait une vie paisible, rythmée par les entraînements du soir, l'effervescence du matin, la monotonie du reste. En revanches eux, ses enfants, restaient loin de lui par respect. Ils jouaient à compter les heures tandis que Cerenna aimait divertir sa petite sœur et son grand frère de par ses talents de conteuse.

Ce fut d'ailleurs après une année de deuil que la grand-mère maternelle de la famille décida de visiter plus souvent son gendre ( ceci afin de garder un œil sur l'évolution de ses progénitures.) Vieille femme au regard et à l'allure perçante, Georjïna Lefford n'avait jamais eu en très grande estime son beau fils, même si elle lui avait sacrifiée sa fille pour le renom. Comparé à ce siècle peuplé de gens peu soignés, puants, enlaidis par diverses tares, lady Georjïna ne dépareillait pas vraiment parmi la populace ( même si nous pouvions dirent qu'elle était assez dissuasive par rapport à une certaine moyenne ). Elle était de nature résistante (comme la peste disaient même certains) car elle avait survécu à beaucoup de maladies telles que la rougeole, la grippe et même à une chute de cinq mètres dans un puits lorsqu'elle fut jeune, mais qui lui laissa après cela une jambe presque infirme et quelques troubles du comportement. Ses petits enfants avaient d'ailleurs toujours évités de la toucher, obéissant en cela à une sorte de pieuse répugnance, comme s'ils avaient risqués d'être contaminés, ou de se souiller par la mort faussement inscrite sur son teint. Anaëlle se souvint en outre de ses mots lorsqu'elle alla à sa rencontre pour la première fois :« [b]j'ai de grands desseins pour vous mon enfant..[/b]» avait-elle simplement dit d'une voix grave et effrayante.

Elle avait depuis gardée deux passe-temps en voyant ainsi la rigidité d'esprit de cette femme. Le premier consistant à se noyer dans ses lectures, le second prendre une feuille, une plume, un peu d'encre et aller dessiner les paysages de Marienburg. Hélas, il ne fallut que d'un seul regard à Georjina pour découvrir le potentiel si bien cachée de sa petite fille qui lui rappelait si souvent sa défunte fille qu'elle avait sacrifiée pour le renom. Sa grand mère l'avait d'ailleurs prévenue “ elle avait de grands desseins pour elle ”.

[b]« Ainsi messire, il n'y a pas de véritable réponse quant à la différence d'un chat sur un lion, mais il reste de la même espèce. Bwarf,.. mais ici n'est pas mon propos ! Ce que je cherche à dire mes chers orateurs, c'est quand ignorant le pelage , les griffes et l'apparat d'une proie, l'ont peu être encore assez surprit, aujourd'hui encore, d'y découvrir quelques instincts de survie bien cachés. Voilà messire, vous autres, vous pouvez désormais reprendre votre route mon histoire est maintenant terminée. »[/b]




Compétences :

Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde (Bretonnien, Tiléen, Estalien, etc.,) si bien entendu il comprend ce langage (pour cela, il devra posséder la compétence «langue étrangère» pour ce langage. A l'inverse, s'il ne possède que la compétence «langue étrangère» il le comprendra, le parlera mais ne sera ni capable de le lire ni de l'écrire). Dans le RP, pour des raisons purement pratiques on considère que l'occidental est le langage partagé par toutes les races, mais dans certaines situations, le MJ pourra tenir compte de ces différences de langage.

Corruption : Votre personnage connait une palette d'arguments très convaincants et adaptés lorsqu'il tente de soudoyer, acheter, corrompre une personne. Dans ces cas-là, il peut ajouter un bonus de +1 à ses tests de corruption. (Selon l'éthique et la probité de la «cible», le MJ se réserve le droit d'appliquer des modificateurs au test.)

Etiquette : Votre personnage connait les conventions sociales et la façon adéquate de se comporter et de s'exprimer convenablement dans la plupart des situations que l'on peut rencontrer dans le «beau monde». Il a donc un bonus de + 1 sur tous les tests en rapport avec des personnes appartenant à la haute société.

Seduction : Votre personnage dégage une combinaison de charme naturel et d'attrait physique. Il peut ainsi ajouter un bonus de +1 pour tous les tests mettant en jeu des personnes du sexe opposé (voire du même sexe).

Eloquence : Votre personnage a cette faculté de savoir manipuler des assemblées ou des foules entières de personnes uniquement par la persuasion verbale. Contrairement à la compétence «baratin» (voir plus haut) le nombre de personnes affectées en est bien supérieur. Il peut ajouter un bonus de +1 sur ses tests pour arriver à ses fins (Le MJ doit tenir compte de la pertinence du RP, de l'humeur de la foule, de leur crédulité etc. Le degré de réussite du test peut servir à fixer le nombre de personnes subjuguées ou conquises par le discours et déterminer le degré de réaction de l'auditoire. Une réussite importante du test peut déclencher une adhésion totale et un enthousiasme général. Cependant la persuasion a ses limites et il sera très difficile, voire impossible, de manipuler des personnes dont les idées sont antagonistes à celles proposées par votre personnage et cela, quel que soit la qualité et la véracité de son discours.)

Danse : votre personnage sait danser exceptionnellement bien, de façon formelle ou informelle. Cela peut lui permettre de gagner un peu d'argent lorsqu'il exerce son talent en public. Plus pratiquement, il peut ajouter un bonus de +1 sur les tests visant à charmer, divertir et retenir l'attention d'une ou un groupe de personnes.




Inventaires et biens du personnage:

Bourse: 20 Guilders d'or


Inventaire
Fleuret 10+1d6 dégâts 6 parade Précise et rapide
Collier - Un rubis taillé sur une monture en or.
Peigne - Un joli objet en bois teint.
Maquillage - Un petit coffret en métal contenant le nécessaire au maquillage d'une dame.
Miroir - Un miroir à main cerclé d'argent.
Accessoires de calligaphie - Une boîte peinte contenant plusieurs plume, un encrier et des parchemins vierges.
Parchemin - Un parchemin scellé à la cire rouge.



Parcours

Quêtes accomplies

-

Classes acquises

-

Carrière et classe en cours d'apprentissage

Carrière : Voie de la Cour
Classe actuelle : Noble

Dévotion religieuse

Dieu Points de dévotions disponibles Points de dévotions dépensés

QR Code
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