[Kragrim, Johannes & Ragnar] Baraz Doh

Image
Les Principautés Frontalières ou les Royaumes Renégats, ont toujours été le théâtre d’innombrables batailles, guerres, conquêtes et défaites. La plupart des habitants des Principautés s’accommodent néanmoins de la situation, dans ces contrées où le moindre manant peut devenir roi en un jour pour connaître une mort ignoble le lendemain.

Modérateur : Equipe MJ

Avatar du membre
[MJ] Le Grand Duc
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Warfo Award 2019 du meilleur MJ - RP
Messages : 1600

[Kragrim, Johannes & Ragnar] Baraz Doh

Message par [MJ] Le Grand Duc »

Image
Rédigé par Magister Philodante, Assistant MJ



Image "Plus long est le chemin de la gloire, plus longue sera ma barbe."
Descendre la Limnalia s’était avéré bien plus ardu que ce à quoi Kragrim s’attendait. Il n’eut aucun mal à rejoindre la ville fluviale humaine d’Arnalos par le biais de caravanes marchandes naines, mais aucune ne se dirigeait directement vers Barak Varr, et il se refusait à perdre son temps à accomplir nombre de détours au sein des différents piémonts que l’on appelle « nations humaines ».
Déterminé à se débrouiller seul avec comme unique support la vieille carte de son père, il désenchanta bien vite en se rendant compte que la plupart des routes et autres villages indiqués par son paternel il y a plus d’un siècle de cela n’existaient tout simplement plus. De plus, son sens de l’orientation à la surface s’avéra bien plus capricieux que sous terre et il arriva à Thessos avec huit jours de retard par rapport aux durées estimées dans son carnet de voyage. La détermination est une qualité pour un nain, mais il dut très tôt se faire une raison : voyager en solitaire parmi ses contrées risquait fort d’être aussi imprudent que chronophage… Et même si le danger ne l’effrayait guère, la perte temps, tout comme son père, avait le don de l’ennuyer terriblement.
Ainsi lui semblait-il bien plus réfléchi que de rejoindre une caravane humaine vers la cité de Matorca en passant par la vieille route de la soie. Il aviserait ensuite quant à savoir s’il continuerait par la terre ou par la mer. Malheureusement, c’est avec aigreur qu’il constata que les enseignements de langues enseignées par son tuteur il y plus d’une décennie de cela se trouvaient être incomplets. De ce fait, Kargrim se débrouille plutôt correctement en bretonnien et parle sans problème le reikspiel grâce aux nombreuses similitudes avec « l’ancien khazalid » qui n’a d’ancien que le nom tant les quelques réformes grammaticales et orthographiques se comptent sur les doigts d’une main, mais il ne connait guère l’estalien et encore moins le tilien. Aucun livre ne relatait leur histoire ni leur langue dans la bibliothèque de son père. Et manque de chance, Arnalos était rempli d’umgi ne parlant qu’une de ces deux langues et dont les sonorités ressemblaient étrangement au chant d’un elfe que l’on écrase avec un rocher.
Excédé par l’air bête du marchand de fourrures qui peinait à comprendre sa requête - couplé d’insultes amplement méritées en khazalid, reikspield et tout autre langue qui lui passaient par la tête pour tenter de se faire comprendre - il ne dût son recrutement en tant que garde de caravane qu’à l’intervention d’un jeune bretonien surpris de rencontrer un nain insultant un marchand « d’outrageuse gourgandine » ainsi que divers autres termes anciens et soutenus de sa langue.
C’est en invitant l’homme à diner et boire des chopes de bière dans une taverne locale que Kargrim entreprit de remercier le jeune homme. Après tout, la caravane ne partait que le lendemain, ce qui laissait amplement le temps de s’en descendre une petite douzaine, et de conter à ce jeune humain l'histoire de Karak Drazh et de la quête épique qu’il prévoit de d’organiser…

Image

Cela faisait plusieurs mois maintenant que Johannes avait quitté sa province et qu’il errait sur les routes avec pour objectif de mettre le plus de distance entre lui et son pays d’origine. Traverser l’Estalie et la Tilée ne fut pas une mince affaire, mais il y survécut et y apprit assez aisément les rudiments de base de ses deux langues dont l’étymologie des mots est assez proche finalement. Même s’il manqua de mourir empalé par un duelliste estalien lorsqu’il osa faire cette comparaison publiquement dans une taverne.
La liberté avait un gout unique, et il comptait bien en profiter pleinement, mais il parvenait à peine à survivre à ses besoins avec la maigre fortune qui lui restait de son père, et cela faisait plusieurs semaines qu’il n’avait pu se permettre financièrement de boire de l’alcool, c’est donc avec grand plaisir que le jeune homme accepta l’invitation du nain. Ce n’était pas la première fois qu’il en voyait un, mais il n’avait jusqu’alors jamais conversé avec un membre de cette race. Il ne se doutait même pas qu’ils étaient capables de parler – plus ou moins – sa langue natale. Les contes que sa mère lui racontait le soir pour s’endormir lorsqu’il était enfant parler de petits hommes trapus et robustes qui vivaient dans les montagnes et ne la quittaient que pour voler l’or des nobles gens. Jamais il ne se serait douté qu’il finirait un jour attablé avec l’un d’eux en face de cinq pintes de bière.
La vie d’homme libre était rude et couteuse, il savait qu’il devrait tôt ou tard se trouver du travail et songer à s’installer ne serait-ce qu’un temps. Heureusement, durant sa fuite il apprit qu’il n’était pas le premier à se retourner contre sa condition de serf et que tous ceux qui avaient fait de même avant lui avaient fui jusqu’aux principautés frontalières où ils avaient fondé la communauté de Valendra. Parait-il que l’endroit y été assez hostile, mais il savait qu’il avait les compétences pour survire au voyage, et se rendre utile une fois sur place.
Il lui semblait logique de voyager le plus possible en accompagnant des caravanes marchandes, question de sécurité. Il faisait un très bon éclaireur et ses compétences étaient fortement appréciées, surtout lorsqu’il ramenait du gibier pendant que les caravanes étaient à l’arrêt pour que les bêtes se reposent. Durant les premiers jours de son escapade, il se voyait déjà dans une bande de hors-la-loi pour tenter de gagner sa vie. D'une certaine manière, il fut rassuré de constater que sa condition n’était pas une fatalité et qu’il pouvait également travailler honnêtement pour survivre.
C’est donc entre deux gorgées de bières que Johannes écouta attentivement les paroles du maître nain. Après tout il allait voyager avec lui demain donc autant faire un peu connaissance…
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

Avatar du membre
Johannes La Flèche
PJ
Messages : 113

Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Johannes La Flèche »

Ainsi donc, il se retrouvait, comme ça, dans une taverne à essayer de discuter avec un nain. Décidément la vie était remplie de surprises pour Johannes, rien que le fait que sa fuite l'ait entraîné aussi loin en était déjà une. Une fois arrivé en Estalie, il avait découvert que ses habitants...partaient trés facilement au quart de tour. Après l'altercation avec ce fichu duelliste, Johannes se fit plus taiseux et discret, ne serait-ce que pour éviter de retomber dans ce genre de situation...

Puis la Tilée fut atteinte, contrairement à l'Estalie, cette contrée était remplie de mercenaires, de chasseurs de primes et autres soudards prés à vendre leurs lames au plus offrant. Mais la vie de chien de guerre ne tentait pas vraiment Johannes, il ne serait pas à l'aise dans les villes grouillantes des prince-marchands même s'il était bien payé, il préférait la campagne, les forêts, les montagnes, là oû il pourrait agir à sa guise, quitte à se coltiner des hommes-bêtes ou des peaux-vertes. Et puis après tout on n'est jamais mieux servi que par soi-même. C'est donc que Johannes, tant bien que mal -et avec une ou deux rapines par-ci, par-là- continua à vagabonder vers le Sud-Est.

Alors qu'il parvenait aux abords de Trantio, le bourlingueur bretonnien tomba sur un campement en pleine effervéscence, des chevaux, des mulets et d'autres bêtes de bat partout, il y avait aussi toute une myriade de marchands et de manouvriers en train de s'occuper des cargaisons à vendre, à charger, à consommer. Cependant Johannes remarqua aussi une petite troupe de gardes qui ne payait pas de mine, ces derniers étant équipés de lances, d'épées, de boucliers et de hallebardes....mais pas d'armes à distance. La curiosité le poussa à aller vers ces messieurs et il leur fit comprendre qu'ils avaient besoin d'un archer pouvant servir d'éclaireur. C'est comme ça que le hors-la-loi servit le convoi en partance pour les royaumes nains des Montagnes du Bord du Monde.

Johannes s'était habitué à cette tâche d'éclaireur, il aimait opérer seul à l'écart du groupe, tout en pouvant apercevoir les dangers et les embûches à l'avance, voire même chasser quelques bête qui traînaient par là s'il avait le temps. Il ne brillait pas spécialement lors des rares conversations qu'il avait avec le reste de la caravane, mais jusque-là sa discrétion l'avait plutôt bien servi.

Cependant, lors d'une halte à Zvorak, il se surprit à entendre des rumeurs, soit-disant qu'un autre groupe de rénégats bretonnien avait établi une communauté dans la région: Valendra. Pourquoi pas tenter sa chance là-bas? Décidement on pouvait tout faire dans "Les Frontalières" et cela lui plaisait, le temps qu'il commence à préparer un plan de fuite durant l'une de ses missions de reconnaissance, le convoi marchand arrivait à Arnalos.
Alors qu'il arpentait le marché local, en quête d'éventuels objet sur les étals à....s'approprier, il entendit soudain ces mots:
"Outrageuse gourgandine! Petit faquin! Je vesse sur toute ta maisonnée et tes aîeux, sacripand!"
Il regarda par dessus son épaule et vit un nain...un nain avait prononcé ça?! Immédiatement plusieurs idées traversèrent l'esprit de Johannes, ce nain pouvait être trés utile par la suite, peut-être même que le chef de la caravane lui donnerait une prime pour avoir recruté un nouveau membre!

Une fois n'est pas coutume, c'est donc que Johannes alla vers le nain et le salua en bretonnien, très vite le Dawi fut intéréssé par le poste que le bretonnien lui proposait, comme pour le remercier de cette offre, le nain l'invita à prendre un repas avec lui dans une taverne, mais la nature taciturne et prudente de Johannes revint au galop et il resta silencieux mais attentif à ce que ce nain décidément bien étrange avait à lui dire.
► Afficher le texte
Johannes "La Flèche", Hors-la-loi
Profil: For 8 | End 8 | Hab 10 | Cha 8 | Int 8 | Ini 11 | Att 9 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | SAN 37 | PV 8/65

"Être prévisible est une faiblesse"

Avatar du membre
Kragrim Barbedure

Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Kragrim Barbedure »

Encore une fois, mes yeux gris se tournent vers la voûte étoilée. Je frissonne. Ce n’est pas le froid de la nuit, non, ni les ombres inquiétantes et mouvantes des arbres de la forêt de Kharnos que traverse la Limalia qui me font frissonner. Non, c’est cette interminable et immense voûte qui m’emplit d’effroi. Comment les hommes peuvent-ils être à l’aise avec tout cet espace, infini, sans limite, au-dessus de leur tête. Il n’y a jamais de plafond, pas de mur, rien. Que du vide et des étoiles par millions. Je me sens bizarrement écrasé par tout cet espace. Mes yeux se replongent dans les flammes de mon feu de camp. Au loin, des loups hurlent. Ils ont dû repérer une grande proie car la meute s’est visiblement mise en chasse. Qui sait ce que recèle cette forêt ? Des loups, je peux gérer, mais s’il y avait des trolls ? Des brigands ? Je me sens bien téméraire d’être parti seul dans ce monde à ciel ouvert qui n’est pas le mien.

Le bout de mes doigts caressent tendrement une petite statuette en bois, pas plus grande que la largeur de ma main. Le bois est doux, poli par des dizaines d’années de caresses. Je transporte avec moi une petite collection de statuettes en bois à l’effigie de mes ancêtres. En l'occurrence, il s’agit de Jormgard le Fou. Il était maigre, dit la légende ; c’était un grand voyageur et un marchand de génie. C’est lui qui a ouvert la route commerciale entre Karak Izor et Barak Varr. C’est lui que je prie ce soir, pour qu’il guide mes pas vers Barak Varr.
La carte ouverte devant ma moustache, je peste comme un homme-bête. Coprolithe inutile et malfaisant, laché-je pour la énième fois en frappant la carte du dos de ma main. Bons sang, mais ce village, il devrait être là devant mes yeux ! Encore une fois, je froisse les bords de la carte tant je la serre dans mes mains et je cherche puissamment des repères qui pourraient m’être utiles. Mais non, rien. Il devrait y avoir une source ici, et le village en bas de cette colline … Arrière-Faix de Truie Ladre ! explosé-je en jetant la carte à terre.

Mes yeux se lèvent vers le ciel, ce ciel bleu et infini qui me terrifie encore. Je suis perdu, sans mur pour me repérer. Dans ma cité Naine, je pouvais vous dire où j’étais rien qu’en écoutant les sons dans une caverne. Chaque cavité a ses caractéristiques sonores. Ici … le son ne se réfléchit nul part. La panique commence à me prendre à la gorge devant ces étendues interminables. Mais je saisis vite la statuette de Jomgard et la polis avec mon pouce. Peu à peu le calme revient. Cette fois, c’est décidé je cesse de vouloir me débrouiller seul et je rejoins une caravane.
La bière à un petit goût amer et sucré à la fois qui me fait sourire. Certes, nous sommes loin du niveau de qualité de la Feu d’Enfer de Durgrund, mais cette petite bière locale a du chien tout de même, je dirais presque qu’elle pourrait être servie dans une taverne Naine. Je lève mon verre en guise de salut au tavernier, satisfait de mon breuvage. J’essuie la mousse accrochée à ma moustache.

Johannes, mon ami, tu m’as sauvé avec ce galoupiot de maître de caravane. Je ne m’en sortais pas.

Je reprends une gorgée de la brune, savourant le parfum et l’amertume du breuvage en regardant l’auberge. L’établissement, modeste et en bois, est chaleureux. Un groupe de trois musiciens anime la salle d’une carole endiablée. D’ailleurs, quelques femmes et hommes se mettent à faire la ronde sous les applaudissements du public. Un mendiant passe de table en table et je lui cède un saucisson qui devait participer à notre repas.

Je vais à Barak Varr, mais ce n’est qu’une étape. Ma destination est beaucoup plus … Tu connais Karak Drazh ? Je ne te parle pas de ce qu’elle est devenue, Le Pic Noir. Non, je te parle de la merveilleuse cité de Karak Drazh. C’était une des plus puissantes place forte de l’empire des Nains, porte des Montagnes du Bord du Monde. Cette vaste cité Naine exploitait des mines de fer, d’argent et d’or et de tas de minerais rares dont personne, en dehors des forgerons nains, n’a connaissance. La richesse de ses dirigeants était enviée de tout le monde libre. Les ponts et les forts qui bordent cette place forte en fait un joyau d’architecture militaire. Des dizaines de bataillons de longue barbes, de marteliers, de brise-fer, et même des Tueurs, assuraient la puissance de ce site fabuleux. Sans parler des machines de guerre comme des gyrocoptères par dizaines. Des milliers de familles Naines vivaient là.

Je pousse un soupir de nostalgie en pensant à ces merveilles aujourd’hui perdues.

En raison d’un processus long et complexe et de la présence de volcans, les roches étaient incrustés de cristaux, essentiellement rouges et translucides. On trouvait de ces cristaux partout, dans les rues de la cité, dans les cavernes avoisinantes, dans nos mines, nos nombreux tunnels et couloirs. Combinés à un système d’éclairage ingénieux, il permettait de diffuser une lumière rouge et chaleureuse dans toute la ville, nimbant tout d’une couleur légèrement rosée.

Je reprends une gorgée de bière ; une lueur amer apparaît dans mes yeux. Des larmes de colère me monte. Je serre le poing.

Mais environ cinq cents ans avant la naissance de Sigmar, les peaux-vertes ont pris Karak Drazh. Le Waghhh de Dork, un chef de guerre Orc, a franchi le Col de la Mort, que l’on pensait infranchissable à cette période de l’année. Quand la défaite fut évidente, le Roi Vikram Flanc de Fer s’est sacrifié avec son armée pour retenir les orcs et permettre à son peuple de fuir.

Je déglutis de peine en repensant au sacrifice de ce héros.

Cela fait trois mille ans maintenant qu’aucun Roi n’est monté sur le trône de Karak Drazh. C’est avec du mépris dans la voix que je poursuis. Aujourd’hui, c’est ce gargouilleux coquefredouille de Gorfang Rotgut. Un chef de guerre à la force herculéenne et à la cruauté digne des pires Orcs ayant existé.

Je vide ma chope alors que l’orchestre entame une gigue.

Mais tel que tu me vois, Johannes, j’ai décidé de reconquérir cette place forte. J’y mettrais des années, mais ce joyaux reviendra dans le giron des nains.

Avatar du membre
Johannes La Flèche
PJ
Messages : 113

Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Johannes La Flèche »

Johannes ne perdit pas une miète de ce que disait Kragrim, le tout dans un bretonnien tout à fait potable. A entendre le nain, on aurait dit un conte ayant mal tourné et le Dawi se voyant dans le rôle de héro national apportant la fin heureuse et tant attendue. Mais d'autres détails avaient attiré l'attention de Johannes, des minerais précieux, de l'or, de l'argent et des cristaux rouges et translucides...si le bretonnien pouvait mettre la main sur un tel trésor...alors là...
Bien sûr il n'avait pas non plus oublié la mention des Peaux-Vertes, ça allait être du sport de les dégager de cette citadelle, le risque qu'il y laisse sa peau était trés gros. Mais si Kragrim disait vrai sur le trésor qu'il y avait à l'intérieur...

Johannes ne put s'empêcher de cligner brièvement les yeux, soudain, il pensa à autre chose, et si finalement ce nain ne se révélait être qu'un énième mythomane cherchant à le rouler?
Il en avait déjà vu des canailles comme ça, dans les tavernes d'Estalie et de Tilée: décidément ces types du Sud en faisaient toujours trop, tant dans leurs gestes théâtraux que leurs descriptions des endroits qu'ils prétendaient avoir vu et qu'ils allaient conquérir.

D'un autre côté, il avait remarqué que Kragrim avait été plutôt expressif lors de son récit, son soupir, ses yeux, son poing serré...tout ces gestes dégageaient une certaine spontanéité. Après tout peut-être qu'il était vraiment sincère...ou juste un trés bon acteur...
Mais si c'était le cas, pourquoi aurait-il prit la peine de lui payer un repas dans cette taverne pour le remercier? Le hors-la-loi prit un air sérieux et parla:

"Trés intéréssant tout ça... dit-il alors qu'il s'emparait d'une cuisse de poulet qui traînait par là, il marqua un moment de pause pour la manger ...mais comment t'vas faire pour récupérer c'te forterresse?"
Johannes "La Flèche", Hors-la-loi
Profil: For 8 | End 8 | Hab 10 | Cha 8 | Int 8 | Ini 11 | Att 9 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | SAN 37 | PV 8/65

"Être prévisible est une faiblesse"

Avatar du membre
Kragrim Barbedure

Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Kragrim Barbedure »

Le bruit de la taverne bat son plein. Deux mercenaires Kislevite, bien éméchés, commencent à hausser le ton. Leur partie de dés semble avoir déplu au vaincu et les deux hommes commencent à parler fort dans leur rude langage. Il n'y a pas trop de doutes, cela va finir en bagarre. Pour l'instant, les deux coqs font étalage de leur force. C'est à qui criera le plus fort, montrera le plus de muscles. Mais dans quelques instants ...

Je souris. Ces humains ... tellement pressés, tellement agités. Et ce Johannes ne sort pas du lot. Tout de suite, il est dans l'action. Comment compté-je reprendre la citadelle ? Quels sont mes plans ? Malgré tout, un je ne sais quoi me pousse à lui faire confiance. Peut-être sa candeur ? Son regard innocent ? Et pourtant, on sent bien qu'il a traversé moult épreuves. Contrairement à moi : fils de nanti, protégé par une puissante forteresse, choyé dans un foyer où l'on m'a conseillé, parlé, soutenu ... on peut dire que j'ai eu une vie heureuse et facile jusqu'à présent. Je ne pense pas que l'on puisse en dire autant du gueux en face de moi.

- Et bien vois-tu Johannes, je n'ai pas vraiment de plan. C'est plutôt une première étape que j'ai en tête. L'observation de l'ennemi. Je voudrais d'abord mieux connaître mon ennemi. Quelles sont ses défenses, le nombre de troupes dont il dispose, le type de troupes aussi. Quelles sont ses armes secrètes, ses faiblesses ...

Les deux Kislevite se sont levés brusquement, faisant choir leur tabouret. Ils s'invectivent et se menacent du poing maintenant. Je laisse le spectacle pour revenir sur mon interlocuteur. Dois-je lui parler des enclumes du destin ? Non, il est trop tôt. Et puis, il faudrait trouver un maître des runes assez fou pour m'accompagner dans ma quête avant d'en parler. Cependant, je ne sais si c'est la bière ou ma trop grande confiance en ce bonhomme sympathique, mais j'ajoute.

- Une fois cela fait, j'aviserais, mais j'ai déjà quelques idées en tête. Notamment, je sais quelques trésors qui sommeillent dans les tréfonds de Karak Drazh. D'abord de l'or, des joyaux et de l'argent. Il faut toutes ces ressources pour entretenir le Waaagh de Gorfang Rotgut. Si je trouve un moyen de m'introduire dans cette citadelle et de piquer son trésor ... cela fera de moi un homme assez riche pour lever une véritable armée, tandis que la sienne désertera ou se rebellera quand ils ne seront pas payés. Je prends une petite pause dans mon récit pour siroter ma bière. L'ambiance électrique de la taverne m'échappe complètement, je suis parti dans mon imagination. De plus, ajouté-je à voix basse en faisant bien attention que personne ne puisse nous entendre, il y a des artefacts d'une grande puissance à Karak Drazh. Si je peux les récupérer ... mais je ne dirais rien de plus sur le sujet. conclué-je fermement.

A ce moment les rumeurs enflent dans l'établissement. Les Kislevites commencent à se mettre des coups de poing dans la figure sous les vivas des autres clients.

Avatar du membre
Johannes La Flèche
PJ
Messages : 113

Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Johannes La Flèche »

Décidément le bretonnien se sentait de moins en moins à l'aise dans cette taverne. Ce n'était pas à cause du nain et bien qu'il n'était pas habitué à être entouré de tant de monde, à la grande limite, il pouvait supporter la promiscuité de cet endroit, mais il était de plus en plus préoccupé par la tournure que prenaient les évènements non loin de sa table. Visiblement, deux fiers-à-bras qui parlaient en roulant les "r" commençaient à s'apostropher de manière abrupte. Johannes, instinctivement, ne put s'empêcher de tapoter l'étuit qui abritait son couteau de chasse, il ne fallait pas s'attarder trop longtemps ici.

Mais il fallait aussi se concentrer sur ce que Kragrim disait, d'autant que ses propos devenaient de plus en plus intéréssants. Ainsi donc le nain, en plus de dire qu'il n'avait pas vraiment de plan, lui confirma bien qu'il y avait des richesses dans cette forterresse....voire des artefacts, bien qu'il se soit montré soudainement plus discret en les évoquant. Il connaîssait aussi les moyens qu'il allait mettre en oeuvre pour se les approprier: il voulait observer et récolter des informations sur les Peaux-Vertes qui devaient tenir ce lieu.
Donc cela passerait forcément par des missions de reconnaissance et d'infiltration chez l'ennemi. Décidément ce nain avait de la chance de tomber sur Johannes et réciproquement.

C'est alors que le hors-la-loi entendit le bruit des tabourets qui tombent, il jetta rapidement un regard vers la source de ce bruit et vit les deux hommes commencer à tourner en rond l'un face à l'autre, ce n'était qu'une question de temps avant qu'il n'en viennent aux poings, la clientèle autour l'avait compris et commençait à créer un cercle autour des deux mercenaires imbibés d'alcool. Pourtant cela ne dérangait pas Kragrim plus que ça, là oû Johannes commençait à être de plus en plus vigilant, lui, restait sans pression et se contentait de tranquillement siroter sa bière. Allons, ne pas se déconcentrer....

Il finit d'écouter ce que le nain avait à dire. Et bien que le bretonnien était sur le point de lui dire qu'il se proposait pour le rejoindre dans ses projets de reconquête, plusieurs questions se posèrent dans sa tête et l'empêchèrent de s'exprimer de suite. Ainsi donc il parlait de trésors et de puissants artefacts mais il disait aussi qu'il comptait se les approprier pour lever une armée et conquérir définitivement la citadelle. Ces richesses feraient de LUI un homme assez riche pour lever sa propre armée. Et le hors-la-loi dans tout ça? A quelle part du trésor aurait droit le bretonnien pour ses services rendus? Le jeu en valait-il la chandelle? Et surtout, quelle était la nature de ces fameux artefacts qu'il avait mentionné? Pourrait-on en tirer quelque chose? Pouvait-il en obtenir un comme récompense?

Il allait discuter avec Kragrim pour clarifier ces zones d'incertitude quand il entendit soudain des cris et des insultes, c'est bon, la baguarre avait commencé entre ces deux hommes, pour l'instant bien sûr, il n'y avait qu'eux qui se battaient. Mais Johannes eut un mauvais pressentiment, quelques coups perdus sur le coin de la gueule et le nombre de participants ne tarderait pas à augmenter, l'ambiance était déjà tendue et il ne fallait pas grand chose pour que la situation dégénère. Cela n'arrangeait pas le hors-la-loi, qui voulait avant tout passer inaperçu et éviter d'inutiles ennuis. Il croisa ses bras tout en posant ses coudes sur la table et pencha sa tête en direction du nain, toujours aussi détaché de la situation, de sorte à ce que lui seul puisse l'entendre:

"Ton projet est pas mal, mais j'préfère parler d'tout ça au calme, ici ça pue la baston générale."

Sans attendre de réponse, il se leva rapidement de table, comme pour commencer à aller vers la sortie de la taverne. En espérant que le nain le comprendrait et le suivrait....
Johannes "La Flèche", Hors-la-loi
Profil: For 8 | End 8 | Hab 10 | Cha 8 | Int 8 | Ini 11 | Att 9 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | SAN 37 | PV 8/65

"Être prévisible est une faiblesse"

Avatar du membre
Kragrim Barbedure

Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Kragrim Barbedure »

Je regarde le Bretonnien se diriger vers la porte. La chope en suspens entre la table et ma bouche, je reste muet par ce soudain revirement. Mais que craint-il ainsi ? me demandé-je in petto. Il ouvre grand le battant, faisant entrer un vent froid. Un coin de ciel nocturne se fait voir par l'ouverture. Je frissonne en pensant que je vais encore devoir me balader sous la voûte nocturne. Mais pourquoi m'impose-t'il cela, on était bien ici, ce n'est pas une petite bagarre de rien du tout qui va ... mes pensées s'interrompent brutalement.

Un Kislevite s'affale sur notre table, renversant les reliefs de notre repas sur le sol et manquant de m'asperger de ma propre bière. Le pauvre gars s'est fait casser le nez et est sonné. Pas sûr qu'il se relève. Je m'éloigne précipitamment, sans lâcher ma chope pour autant, et je rejoins, contraint et forcé, le jeune humain.

- Attends moi Johannes, nous autres Nains ne sommes pas réputés pour la longueur de nos jambes, le hélé-je.

Dehors, la nuit étoilée illumine une rue encore animée de quelques passants. Le frais est vivifiant. Mais ces étoiles, la-haut, si loin, vers l'infini, cela me met vraiment mal à l'aise. Je vide ma chope et la dépose à l'entrée de la taverne.

On peut encore entendre le tapage à l’intérieur de l'établissement. Visiblement, sous les hourras de la foule, le Kislevite amoché s'est relevé et donne du fil à retordre à son compère. Les passants se retournent quand ils passent près de la taverne et cherchent à voir ce qu'il se passe à travers les fenêtres.

A ce moment, une petite troupe de cinq miliciens du guet, portant le surcot aux couleurs de la ville, s'approche au pas de course. Quelqu'un aura du les prévenir. Ils se dirigent vers la taverne, près à en découdre.

Mais ce qui retient mon attention, ce sont les traits inquiets de mon camarade à la vue de ces représentants de l'autorité. Je dois me tordre le cou pour que mon regard grimpe le mètre quatre-vingt-dix de mon nouvel ami. Il est tendu comme un corde d'arc, et pas beaucoup plus épais d'ailleurs. Il tire son capuchon, on sent le réflexe derrière ce geste. Son nez épaté cache ses yeux verts et perçants.

Je ne peux m'empêcher de m'interroger sur son histoire. fuit-il quelque chose ? Est-il recherché ? Est-ce un assassin dans son pays ? Une multitude d'hypothèses vient envahir mon esprit. Si c'est un voleur ou un bandit, dois-je vraiment lui parler de mes plans ? Je vais devoir le tenir à l'oeil ce chenapan filiforme.

- Tu me fais parler, tu me fais parler, mais et toi ? Racontes moi un peu ton histoire, lui demandé-je d'une voix convernée

Avatar du membre
Johannes La Flèche
PJ
Messages : 113

Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Johannes La Flèche »

Bingo! Kragrim avait finalement préféré le suivre, Johannes sourit intérieurement, il avait donc intéréssé le nain. Et surtout ils avaient évité la baston, qu'on entendait maintenant depuis l'extérieur de la taverne. Bon, enfin il allait pouvoir pleinement se pencher sur Kragrim et son histoire qui l'intéréssait de plus en plus. Ah, qu'il était bon de sentir le grand air frais de la nuit rentrer dans vos poumons et de regarder les étoiles et la lune. Si seulement il avait été seul, Johannes se serait arrêté une demi-heure, histoire de pouvoir bien observer et contempler la voûte célèste. Si seulement....

Mais voilà, la situation ne le permettait pas, car en plus du nain qui l'accompagnait, le bretonnien aperçut une patrouille de la milice civile se dirigeant rapidement vers lui. C'est pas possible! Même dans les Principautés Frontalières les autorités trouvaient toujours moyen de t'emmerder! En plus, Johannes se souvenait bien qu'il n'avait rien volé au marché, à la place il était tombé sur Kragrim. Tous les sens du hors-la-loi furent mis en alerte et instinctivement il remit sa capuche et essaya de se comporter le plus normalement possible, mais quand la tension monte à l'intérieur de soi, difficile de faire ainsi....A son grand soulagement, la petite file de gardes passa sans lui prêter d'attention. Mais par prudence....ou peut-être par suspicion, Johannes jetta un regard par dessus son épaule: la patrouille disparaîssait dans le bar tandis que la rue dans laquelle il marchait était peu fréquentée, quelques passants tout au plus et ces derniers n'ayant pas l'air de le remarquer non plus.

- Tu me fais parler, tu me fais parler, mais et toi ? Racontes moi un peu ton histoire

Ah oui, Kragrim....hmm que faire? Johannes repensa alors à ce que le nain avait dit tout à l'heure dans la taverne. Si tout ceci était vrai, alors le bretonnien ne pouvait pas rater l'occasion que le Dawi lui offrait, soit il ferait fortune dans la citadelle, soit il mourrait, certainement dans d'atroces souffrances. Mais de toute façon il mourrait un jour ou l'autre donc.... Le hors-la-loi savait que s'il faisait les bons choix au bon moment, il aurait toutes ses chances, et cela commençait maintenant....Mais....pourquoi tout ça? Pourquoi vouloir faire fortune? N'avait-il pas déjà comme projet de s'installer à Valendra?

"Mon histoire....pff, comme j'te l'ai dit j'm'appelle Johannes. Mais tu peux aussi m'appeler La Flèche, j'trouve ça plus rapide et simple à prononcer. J'suis un Franc-Archer, genre un éclaireur tu vois.... C'est à ce moment que le bretonnien prit un air agacé. J'aime pas raconter ma vie, d'toute façon ça f'ra pas avancer les choses. Puis son visage reprit une expression sérieuse et il commença à pointer Kragrim du doigt. Mais ton idée m'paraît bien, alors ouais p'têt qu'j'me la raconte pas mais j'te propose quand même de t'aider pour reprendre ta forteresse, dac?"

Après avoir dit cela, Johannes jetta de rapides coups d'oeil autour de lui pour voir si quelqu'un avait écouté, il n'aimait pas parler comme ça, en pleine rue, mais visiblement personne n'avait entendu, maintenant, seule importait la réponse de Kragrim....
Johannes "La Flèche", Hors-la-loi
Profil: For 8 | End 8 | Hab 10 | Cha 8 | Int 8 | Ini 11 | Att 9 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | SAN 37 | PV 8/65

"Être prévisible est une faiblesse"

Avatar du membre
Kragrim Barbedure

Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Kragrim Barbedure »

Mon histoire intéressait donc plus notre ami que ce que je pensais. Là où, finalement, il n'aurait pu trouver que fanfaronnade d'un Nain en goguette, il s'avère que le bougre se cherchait un ... comment le dire, un emploi, une quête, une aventure ? Je ne saurais comment le dire précisément. Je regarde les traits de mon nouveau partenaire. Son nez épaté, encore une fois, absorbe toute mon attention.

Son acharnement à ne pas me parler de lui pourra être un problème. Je ne le connais pas ce gars. Je ne sais pas ce qu'il vaut. Je ne vais tout de même pas lui accorder ma confiance pour qu'au premier bivouac, il me tranche la gorge et revende mon matériel. Il n'irait pas loin avec ce que je possède, mais quand même. J'y tiens, moi, à ma carcasse.

J'invite mon compagnon à me suivre d'un geste de la main.

- Éloignons-nous un peu, il y a trop de monde ici.

En effet, les deux Kislevites donnent du fil à retordre aux miliciens et la bagarre devient bruyante et générale dans la taverne. A quelques pas de là, le calme revient. Il y a moins de passants. Les ombres des maisons, dans la clarté lunaire, donnent un air lugubre à la ville, comme si des démons de Slaanesh nous épiaient et attendaient de nous faire tomber dans quelque traquenards à chaque pas. Sans parler du surnaturel, je me méfie surtout des vivants. Quels brigands Arnalos pouvait-elle bien abriter ?
Après quelques pas, nous arrivons à un petit pont de pierre et de bois qui traverse notre tumultueuse Limalia. Le bruit de l'eau n'est perturbé que par le hululement d'une chouette, au loin, et les rumeurs atténuées de la bagarre de la taverne.

- Johannes, je te remercie de ta proposition, que je trouve très généreuse. Je ne peux pas te dire oui, je ne peux pas te dire non, du moins pas tout de suite. J'hésite un instant avant de poursuivre. Pour nous, les Nains, un contrat est pris très au sérieux. Quand on s'engage, c'est pour de bon. Vous autres les humains, vous pouvez être plus versatiles parfois. Je ne dis pas que tu n'es pas digne de confiance, mais je ne te connais guère. Je le regarde pour voir comment il prend les choses, soupire, et poursuis. Ce que je te propose, c'est que l'on fasse un bout de route ensemble jusqu'à Barak Varr, nous apprendrons à nous connaître, et là, je pourrais avoir confiance. Je m'empresse d'ajouter : C'est un truc de Nain, la confiance. J'espère que tu comprends.

La lune se reflète dans les flots en contrebas, faisant miroiter la rivière comme un tapis de diamants dans la nuit.

Avatar du membre
Johannes La Flèche
PJ
Messages : 113

Re: [Kragrim & Johannes] Baraz Doh

Message par Johannes La Flèche »

Le coup de poker avait-il fonctionné? Kragrim se contenta de l'amener dans un coin plus calme, couvert par la pénombre nocturne, au moins la garde civile ne viendrait pas les chercher ici, ni personne d'ailleurs....Au final, le nain lui dit trés diplomatiquement qu'il ne lui faisait pas vraiment confiance, mais juste assez pour qu'ils fassent du chemin ensemble jusqu'à Barak Varr. La sincérité flagrante du Dawi dissipa les derniers doutes que le hors-la-loi se faisait de lui, mais quand même...
Si le voyage dégénérait en cours de route, le nain lui serait-il toujours fidèle, même si sa vie en dépendait?
C'était une constante chez le bretonnien, toujours essayer de s'attendre au pire, pour mieux anticiper les choses.

Johannes fut perplexe, il n'aimait pas prendre des engagements, s'il était ce qu'il était aujourd'hui, c'était justement pour éviter ce genre de situation. Mais il se rappela aussi ce qui l'avait poussé à discuter avec ce nain, le jeu pouvait valoir largement la chandelle. Si Kargrim voulait qu'il fasse ses preuves....eh bien....le hors-la-loi pouvait être trés loyal s'il en avait envie. Quand le nain eut finit de parler, Johannes fit un hochement affirmatif: il comprenait et acceptait le marché que le Dawi lui proposait.
Johannes "La Flèche", Hors-la-loi
Profil: For 8 | End 8 | Hab 10 | Cha 8 | Int 8 | Ini 11 | Att 9 | Par 9 | Tir 10 | NA 1 | SAN 37 | PV 8/65

"Être prévisible est une faiblesse"

Répondre

Retourner vers « Les Principautés Frontalières »