[Veylaïs] Home sweet home

La province du Nordland est peu peuplée et ses régiments passent l'essentiel de leur temps à patrouiller le long des côtes pour les protéger des pillards du nord. Le Comte Electeur Theodric Gausser siège à Salzenmund.

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[MJ] The Puppet Master
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[Veylaïs] Home sweet home

Message par [MJ] The Puppet Master »

Déçue de son expédition au cœur des terres impériales, Veylaïs était de retour à Dornberg. A sa grande surprise, elle n'avait pu y arriver par la mer car les quelques pêcheurs du coin qui avait eu vent de son existence ne voulait s'y rendre. L'un d'eux, même, mit en garde la jeune femme sur le fait qu'il valait mieux ne pas trop s'approcher depuis quelques temps. Ceci ne manqua d'ailleurs pas de l'inquiéter. Néanmoins, elle poursuivit, seule et à pied, son périple jusque chez elle.
Le soleil automnal descendait à l'ouest quand elle quitta la route principale...
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Passant par le petit bois qui isolait le village des routes communément empruntées par les caravanes et les voyageurs, Veylaïs découvrit un spectacle macabre : une demi-douzaine de ceux qu'elle avait connu était pendue aux branches !

L'avertissement était clair et elle comprenait maintenant pourquoi personne n'avait voulu la conduire à Dornberg.

Une fois passés la stupeur et le dégoût, son œil aiguisé remarqua que la disposition des corps n'était pas moins faite pour impressionner ceux qui voudraient quitter le village que ceux qui auraient voulu le rejoindre...

La méfiance était désormais de mise et la jeune femme prit mille précautions pour s'approcher plus avant. Elle emprunta les sentiers aujourd'hui oubliés de son enfance et arriva en surplomb des premières bâtisses situées dans un petit fjord à quelques encablures de la Mer des Griffes. En effet, Dornberg n'avait pas d'accès direct à la mer et il fallait suivre un petit chenal jusqu'au village. Tout ceci faisait qu'en plus de se trouver hors des routes habituelles, la petite bourgade était en retrait de la côte, ajoutant à son isolement. Un endroit propice aux activités illégales et aux magouilles que Karl Schwartzenbach, qui se faisait appeler « prévôt », y menait depuis deux décennies maintenant.
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De son poste d'observation, Veylaïs vit un étrange manège : trois hommes équipés comme des soldats, avec casque et maille, après avoir bastonné son propriétaire, avaient entrepris de démolir et brûler une petite embarcation. Les rires gras et les injures fusaient à mesure que le malheureux tentait de s'insurger en arguant que, de la sorte, il n'aurait plus de moyen de subvenir à ses besoins.

- T'inquiète pas pour ça ! Franke a du boulot à revendre pour les gars bosseurs comme toi !
- En plus, t'es toujours vivant ! Franchement, y a pas à se plaindre !


Les hommes repartirent à rire en accomplissant leur sale besogne. Veylaïs eu beau chercher, Franke était un nom qu'elle n'avait jamais entendu au village. De qui pouvait-il s'agir ? Pourquoi le prévôt laissait-il faire ce genre de chose alors qu'il était propriétaire de la plupart des embarcations ? Que se tramait-il donc à Dornberg ?
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Veylaïs
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Re: [Veylaïs] Home sweet home

Message par Veylaïs »

Veylaïs marchait péniblement sur cette route défoncée que personne n’empruntait jamais, ou presque, et qui la ramenait chez elle après sa perte de temps en terres impériales. De temps à autre, elle devait écarter ces branchages noirâtres qui, se tendant vers elle, lui évoquaient quelques mains griffues venues la retenir pour pas qu’elle ne replonge dans le cauchemar de Dornberg.
Ce foutu prévôt l’attendait-il ? Ces voix susurrantes, incessantes, qui grouillaient dans son esprit lui certifiaient que l’homme ne l’avait pas oubliée, non. Ces murmures profanateurs lui assuraient que, après avoir purgé le village des sympathisants du père de Veylaïs, il s’était mis à la recherche de celle qu’il considérait comme étant la petite bâtarde qui provoquerait sa mort. Et les multiples cadavres pendus aux arbres bordant le village n’étaient pas là pour chasser les mornes pensées de la jeune femme.

Comment les magouilles de Karl Schwartzenbach – le prévôt – pouvaient-elles encore persister ? Les villageois vivaient pour ainsi dire en autarcie, produisant les maigres ressources dont ils avaient besoin pour résister à ce semblant de vie qui les accablait, morne et triste. Personne ne voulait lever la tête sur leurs méprisables existences de peur de prendre un violent coup de hache en travers du crâne. Veylaïs sourit ironiquement ; comment pouvait-elle leur en vouloir ? Elle qui avait passé la majeure partie de son existence de la même manière qu’eux. Ce n’était pas une petite promenade aux alentours de la Capitale Impériale à chasser le halfling qui allait faire d’elle une grande révolutionnaire et libératrice des peuples oppressés. Non elle n’avait que faire de ces pauvres bougres, elle revenait juste pour accomplir une vengeance personnelle. Même pas une vengeance, car elle n’avait jamais eu de rapports familiaux avec son paternel, mais plus une doléance de ce dernier.

En cet fin d’après-midi automnal, le soleil peinait à se montrer au-travers de ces lourds nuages qui la guettaient, et la jeune femme jurait même que l’astre solaire était réticent à vouloir éclairer ces sombres contrés. Il avait toujours été fortement faible, timide, et quand bien même rayonnait-il, une ou deux fois par mois, ce n’était que pour dispenser une chaleur chétive qui ne parvenait jamais à faire sécher ce bourbier qui tapissait le sol.

Se sentant quelques peu attendu, Veylaïs continua son avancée sur ces pavés défoncés, humides, et traitres. Ce ne fut après quelques minutes de marche que l’enfant du pays arriva en bordure du village qu’elle ne connaissait que trop bien ; Dornberg.
Les murs des misérables masures et des bicoques borgnes portaient les traces d’un ressac âpre et souillé ; le vent provenant de la mer s’avançait en rampant sur la terre, rongeant d’une moiteur virulente bois et parois, emportant avec elle quelques cadavres de rats pour ne laisser dans son sillage que des relents d’algues pourries, de crustacés avariés, de sangs séchés et des détritus humains.

- Hum… Il n'y a pas de plus grande joie que de se sentir bien chez soi… ironisa la pirate devant ce spectacle pittoresque.

En parlant de vision folklorique, le regard de la jeune femme tomba sur une scène clairement banale à Dornberg : plusieurs hommes en train de molester un pauvre malheureux. Chose plus ou moins inhabituelle, ceux qui semblaient être des représentants de la Très Sainte Loi Dornbergienne venaient de réduire en cendres l’embarcation du pauvre hère. Décision plutôt cocasse lorsqu’on sait que le prévôt détient sa richesse principalement grâce au braconnage effectué par les hommes du village.

Une fois les soldats partis, Veylaïs descendit de son promontoire pour aller à la rencontre du malheureux, assis au milieu des restes de sa barque, les yeux remplis de larmes ne demandant qu’à éclater. Sans même se présenter, la jeune femme héla l’infortuné qui n’était toujours pas informé de sa présence, trop occupé à se lamenter sur son terrible sort.

- Halala cette vie paisible et tranquille a un coût. Petit temps d’arrêt pour laisser au pécheur le temps de se retourner vers son interlocutrice. En voilà un qui a oublié d’payer la p’tite taxe que prend le prévôt, pour nous éviter, justement, les p’tits tracas de la vie quotidienne. Veylaïs s’incluait expressément dans les malheureux pour que le villageois se sente un peu plus en sécurité ; une tranquillité tout à fait relative. J’suis, en revanche, surprise qu’il n’hésite pas à détruire ses propres embarcations. T’as fait quoi au juste pour mériter un tel châtiment ? Ne m’dis pas qu’t’a baisé une de ses nombreuses succubes !
Quel plaisir de reprendre les aventures de Veylaïs ! :biere:
Je suis parti du principe que les soldats avaient quitté les lieux après leur tâche effectuée. En relisant ton message, je n'en suis plus si sûr. Si cela pose problème, n'hésite pas à me le faire savoir.
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Re: [Veylaïs] Home sweet home

Message par [MJ] The Puppet Master »

Une fois que la barque fut presque entièrement consumée, les trois hommes s'éloignèrent. Ils gravirent le ponton qui montait vers le bâtiment en surplomb, tout en riant de leur forfait. Une fois à l'intérieur, les voix s'exclamèrent et les rires reprirent de plus belle.

Quand, Veylaïs l'interpella, le pauvre homme ne leva même pas la tête. Tenant entre ses mains un morceau de bois noirci qui avait été son étrave, il fixait les cendres encore fumantes de son embarcation.


- Tu débarques ou quoi ? On n'a pas vu l'prévôt depuis des lustres... C'est Franke qu'a pris sa place et c'est plus pire maintenant. On regrette le temps du prévôt...

Puis, avisant finalement la jeune femme, l'homme eut un mouvement de surprise avant de reprendre :

- Mais... t'serais pas la gamine du Cap'taine ? Mais si ! C'est toi ! T'es partie quand il est calanché. Me souviens d'toi. Pourquoi que t'es revenue ? T'en avais marre de plus sentir la merde et la marée ?
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Veylaïs
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Re: [Veylaïs] Home sweet home

Message par Veylaïs »

Les yeux de Veylaïs s’écarquillèrent soudain, et elle eut un mouvement de recul, observant autour d’elle dans un réflexe de survie. Le prévôt n’était plus en charge de Dornberg ? Le discours de l’inconnu lui laissa un goût amer dans la bouche. La pirate n’avait décidément été mise au courant de rien sur la situation actuelle ; et si elle n’avait pas la tête à pester contre sa propre inconscience à l’instant présent, il était sûr qu’elle en aurait l’occasion par la suite, si elle ne mourait pas percée de flèches dans ce qui pouvait se révéler être une embuscade. Non aucune flèche ne vînt la transpercer, aucune matraque ne vînt la percuter.

Et alors qu’elle faisait un pas un avant, comme pour reprendre le contrôle de la situation, un petit clapotis se fit entendre lorsque l’une des bottes de Veylaïs se posa dans une nappe d’eau stagnante. Dornberg était toujours aussi accueillant.
Et rapidement, les jérémiades furent abandonnées pour un comportement plus sec et moins sentimental, sa voix reprenant des sonorités quasi-ludiques, comme une mère adressant à son enfant un choix cornélien.

- Plus d’traces du prévôt, tu dis ?..

D’une voix qui ne souffrait d’aucune envie de perdre son temps, Veylaïs finit par l’interroger avec un calme olympien.

- Dis-moi, tout ce que tu sais sur cette affaire. Sur la disparition du prévôt et sur ce Franke. Sois sans crainte, je suis avec toi. De ton côté. Sois franc.

Veylaïs ricana, avant de grimacer à nouveau.

- Si tu n’veux pas le faire pour moi, fais-le au moins pour mon père. Tu sembles avoir une certaine forme de respect pour ton ancien Cap’taine.

Le braconnier était toujours à genoux et baignait dans quelques flaques d’eau croupie empuanties d’humeurs humaines. Accrochés à ses poignets, de petits bracelets facturés d’un métal pauvre, légèrement rouillé, ondoyaient doucement à chacun de ses tremblements causés par l’air glacial issu de la Mer des Griffes.
Sur ses gardes, guettant toute réaction sur le visage du contrebandier, Veylaïs retenais son souffle, le cœur battant d’être ainsi menacée par une méconnaissance totale de la situation.

Peut-être que la compétence Bas-Fonds peut avoir un impact dans ce genre de situation.
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Re: [Veylaïs] Home sweet home

Message par [MJ] The Puppet Master »

Sans doute que cette fin de journée où la luminosité automnale n'était pas des plus éclatantes y était pour beaucoup, mais l'expression dans le regard de l'homme était empreinte d'une lourde tristesse et d'une résignation évidente.

- Je tiens pas l'compte, c'est sûr, mais ça fait au moins une décade qu'on l'a pas vu. Du jour au lendemain, il était plus là et ce type, Franke, qui traînait avec lui, a pris sa place... Il disait qu'il remplaçait le prévôt en attendant qu'il revienne mais l'est pas r'venu. Depuis, c'est l'enfer, ici. L'homme se releva, il dépassait Veylaïs d'une tête, et fit un pas vers elle. Un léger sourire déforma ses lèvres. J'aurai pas cru que j'dirai ça un jour mais je prie pour que le prévôt revienne foutre cet enfant de putain au fond de la rade avec tous ses soudards. Il tourna la tête vers le bâtiment qui surplombait la petite place où son embarcation finissait de se consumer. Si ça t'intéresse tant d'le rencontrer, t'as qu'à le rejoindre là-haut. Mais si j'étais toi, je s'rai pas pressé. En attendant, j'vais devoir bosser sur son rafiot si j'veux gagner ma croûte...

La journée touchait à sa fin mais il ne faisait pas encore tout à fait nuit. Pourtant, la jeune femme n'avait rencontré personne d'autre depuis son retour que cet homme. Le bâtiment qu'il avait désigné était connu de Veylaïs ; il s'agissait de la « capitainerie » de Karl Schwartzenbach.
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Re: [Veylaïs] Home sweet home

Message par Veylaïs »

- J’pense effectivement qu’une rencontre avec ce terrible Franke serait la bienvenue, mais ce n’est pas encore l’heure pour ce genre d’entrevue, et j’suis pas pressée. J’aimerais d’abord savoir si des hommes fidèles à mon père sont toujours présent à Dornberg ? Et si tel est le cas, où est-ce qu’ils crèchent ?

Veylaïs ne connaissait rien de ce Franke, mais savoir de quoi il était capable, jusqu’où il pourrait aller, était toujours quelque chose de bon à prendre. Apprends à connaître tes amis, et mieux encore tes ennemis. C’était pas comme ça, que l’on disait ? La jeune femme se disait qu’il y avait peut-être la possibilité d’en savoir un peu plus sur cet homme, grâce aux braconniers qui avaient servis sous les ordres de son père. Fallait la jouer finaude, et pas trop évidente. Eviter de se jeter directement dans la gueule du loup en allant se promener aux abords de la capitainerie. Et par la même occasion inciter des hommes à rejoindre sa vendetta.

- On va la faire simple, l’ami, soit tu retournes travailler sous la tyrannie de Franke jusqu’à crever d’épuisement. Ou soit tu m’aides à comprendre ce qui s’passe à Dornberg et je te donne ma parole que je m’en souviendrai l’moment venu.

Veylaïs n’avait pas beaucoup de principes, mais sa parole, elle y tenait fortement, sans quoi le monde dans lequel elle vivait, et plus spécialement la piraterie, n’aurait plus aucun sens. Quelle valeur s’affecterait au si classique « drapeau blanc » en termes de pourparlers si cette règle comme celle de la simple parole et promesse, ô combien bassement matérialistes, devait être souillée ? Si l’on souhaitait à ce que ce cas de figure arrivât encore, autrement plus facile et agréable, alors fallait-il respecter ses engagements, aussi tacites fussent-ils.
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Re: [Veylaïs] Home sweet home

Message par [MJ] The Puppet Master »

Test sous CHA (9) : 7 (réussite)
L'homme sentit bien que Veylaïs attendait son aide. Il soupira et dit :

- J'ai toujours été fidèle au Cap'taine, blondinette. Je veux bien te filer la main, mais si je vois que ça tourne mal, je déguerpis, fissa. Je tiens quand même à ma paillasse, tu sais. T'es pas la première qui veut s'opposer à Timo Franke... Je sais pas si t'as vu mais maintenant ils sèchent aux arbres avec ceux qui ont voulu s'tirer quand ça a tourné vinaigre. L'homme croisa les bras sur la poitrine, soutenant le regard de la jeune femme. C'est pas des courageux qui t'faut mais des fous... Nouveau soupir. J'en connais deux-trois qui sont comme moi, plus quelques types qui bossaient pour le prévôt et voudraient bien qui r'vienne. Ca fera pas lourd en tout cas. Au fait, on m'appelle Heimo, Heimo Schiller.

L'homme alla ensuite s'asseoir sur un muret à quelques pas.

- Alors, blondie, maintenant que les présentations sont faites, qu'est-ce qu'on fait ?
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