Les trois hommes réagirent différemment à la proposition de Lance, le premier avec enthousiasme prêt à entrer dans la combine, le second plus calme, demanda des garanties il voulait un nom pour garantir que Lance ne filerait pas avec l'argent, le marchand Trumfroff observait Lance et les délibérations de ses associés, il les fit taire d'un geste et parla :
Vous espérez que nous engagions des frais avec un inconnu, la situation est telle que nous allons devoir accepter, cependant vous n'aurez que la moitié de la somme que vous demandez, vous devrez vous en contenter et avancer les frais que nous vous rembourserons.
Il avait terminé, pour Lance il était certain qu'il ne reviendrait pas sur ce qu'il avait dit, les autres aussi s'étaient tuent, le marchand s'attendait-il à une discussion ? Il n'en donnait pas l'impression, certes ils étaient pris à a gorge, mais les marchands restaient des marchands ils n'allaient pas risquer une forte somme, si encore Lance avait eut un peu de marchandise ils auraient été plus conciliant, surtout Hans Poigne d'Acier. Lance gageait que ce dernier ne devait pas être très clair, il n'avait pas le même style bedonnant bourgeois que les autres, c'était une masse de muscles, son regard plus que ses manières montrait une basse extraction.
La cité de la Fange
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Re: La cité de la Fange
Hans fixait les règles et cela l'agaçait un peu. Un vrai marchand ne se laisse pas dicter son offre, surtout quand celle-ci profite grandement à ces clients. Lance savait que continuer à discuter pouvait tout compromettre mais d'un autre côté, il pouvait gagner en confiance. L'or et la confiance contre l'argent et la suspicion. Il avait vite trouvé son parti.
- Je suis perdant si je vous fait cette offre là. Et puis, ne me disiez-vous pas hier que les temps sont rudes? Rien n'est signé Hans. Je peux même faire affaire avec vos deux associés en vous tenant à l'écart si vous n'êtes pas en accord avec le contrat. Je suis le vendeur et vous le client, ne l'oubliez pas.
Lance fit une petite pause après avoir martelé cette phrase au marchand non sans l'avoir regardé droit dans les yeux. Mais avant que quiconque ne prenne la parole, il enchaina:
- Mais je comprend que l'engagement est difficile et que, Vert-ami nous pardonne, nous halflings n'avons jamais gain de confiance sur simple parole auprès de vous, gens de l'Empire. En ce sens, je m'engage à diminuer la somme initiale. Vous proposiez cinq milles, j'en offre pour sept. C'est mon dernier mot.
Il espérait avoir convaincu ses hôtes et gagner deux milles pistoles dans l'affaire. Mais une chose le contrariait encore: les frais. 162 Pistoles n'allaient certainement pas suffire. Il allait donc devoir vendre quelques biens, négocier ci et là et venter le tranchant de sa lame. Qu'est-ce qu'un halfling ne ferait pas pour éviter de se serrer la ceinture!
- Je suis perdant si je vous fait cette offre là. Et puis, ne me disiez-vous pas hier que les temps sont rudes? Rien n'est signé Hans. Je peux même faire affaire avec vos deux associés en vous tenant à l'écart si vous n'êtes pas en accord avec le contrat. Je suis le vendeur et vous le client, ne l'oubliez pas.
Lance fit une petite pause après avoir martelé cette phrase au marchand non sans l'avoir regardé droit dans les yeux. Mais avant que quiconque ne prenne la parole, il enchaina:
- Mais je comprend que l'engagement est difficile et que, Vert-ami nous pardonne, nous halflings n'avons jamais gain de confiance sur simple parole auprès de vous, gens de l'Empire. En ce sens, je m'engage à diminuer la somme initiale. Vous proposiez cinq milles, j'en offre pour sept. C'est mon dernier mot.
Il espérait avoir convaincu ses hôtes et gagner deux milles pistoles dans l'affaire. Mais une chose le contrariait encore: les frais. 162 Pistoles n'allaient certainement pas suffire. Il allait donc devoir vendre quelques biens, négocier ci et là et venter le tranchant de sa lame. Qu'est-ce qu'un halfling ne ferait pas pour éviter de se serrer la ceinture!
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Re: La cité de la Fange
Hans n'apprécia pas du tout le ton et la manière de dire ce qui pourtant était une réalité, Lance avait raison et le marchand le savait parfaitement il ne souriat, il lança simplement un accord de la tête de manière discrète et peu emballée, l'arrangement ne lui convenait pas mais il était contraint de l'accepter.
Les deux autres marchands attendaient que les fortes têtes en ai également finit, ils étaient d'accord de cette aubaine depuis le début.
L'affaire fut donc conclue ainsi et Lance pu retourner à ses pénates et les Marchands à leurs discussions de partage pour la revente, Hans comme toujours cherchant à tirer la couverture à lui.
Dans la rue partout les marques des restrictions parsemaient les visages et jusqu'aux façades de maisons de villes qui n'étaient plus entretenues. Les nobles seuls avaient encore de quoi restaurer les anciennes demeures et la richesse pouvait se mesurer aussi de ce fait. Dans le quartier des petites gens la vie était plus douce qu'il n'y paraissait, une fois connu l'étranger qui n'en était plus un pouvait errer sans risquer de se voir vider les poches et la dame qui y veillait était une matriarche maternelle qui se prit rapidement d'affection pour Lance à la hauteur de l'affection qu'elle donnait à ses propres enfants, elle admirait chez ce fier touche à tout l'homme érudit et le débrouillard éclairé.
Les ruelles de cette partie de la ville n'était pas infestées, contrairement aux autres, les petites gens avaient organisés des tour de nettoyage et chacun faisait attention au travail de l'autre car le jour suivant il pouvait être appelé à le faire également. Seuls en étaient exemptés les plus vieux les plus jeunes et certains notables de la communauté dont fit rapidement partie Lance.
Les deux autres marchands attendaient que les fortes têtes en ai également finit, ils étaient d'accord de cette aubaine depuis le début.
L'affaire fut donc conclue ainsi et Lance pu retourner à ses pénates et les Marchands à leurs discussions de partage pour la revente, Hans comme toujours cherchant à tirer la couverture à lui.
Dans la rue partout les marques des restrictions parsemaient les visages et jusqu'aux façades de maisons de villes qui n'étaient plus entretenues. Les nobles seuls avaient encore de quoi restaurer les anciennes demeures et la richesse pouvait se mesurer aussi de ce fait. Dans le quartier des petites gens la vie était plus douce qu'il n'y paraissait, une fois connu l'étranger qui n'en était plus un pouvait errer sans risquer de se voir vider les poches et la dame qui y veillait était une matriarche maternelle qui se prit rapidement d'affection pour Lance à la hauteur de l'affection qu'elle donnait à ses propres enfants, elle admirait chez ce fier touche à tout l'homme érudit et le débrouillard éclairé.
Les ruelles de cette partie de la ville n'était pas infestées, contrairement aux autres, les petites gens avaient organisés des tour de nettoyage et chacun faisait attention au travail de l'autre car le jour suivant il pouvait être appelé à le faire également. Seuls en étaient exemptés les plus vieux les plus jeunes et certains notables de la communauté dont fit rapidement partie Lance.
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Re: La cité de la Fange
Les choses allaient bon train pour le Halfling qui voyait de plus en plus en Averheim, la ville dans laquelle il allait bâtir sa réputation et sa fortune. Protéger une communauté e de halflings contre l'oppression d'un gouvernement tyrannique tenu par des humains, quoi de plus louable? Même si les moyens de se faire risquaient d'être odieux et fort ignominieux. Mais ce n'était qu'un détail. Lance vivait dans une petite euphorie depuis quelques jours et avait même quitté l'auberge pour se loger chez Madame Pictrousse non sans la remercier de quelques pistoles et avec la promesse qu'il éduquerait ses enfants et les initierait à l'art de l'étiquette et du savoir vivre. Une chose certes inutile pour le moment mais qui sait si dans un avenir proche, la vie de la petite famille n'allait pas basculer d'un bon côté... ou d'un mauvais.
Mais euphorie n'est pas oisiveté et le halfling ne perdait pas son temps. Premièrement, dans un soucis de bonne conduite envers la petite société et peut-être aussi parce qu'au fond, il lui devait tout, il se rapprocha du culte de Vert-ami, dieu de la protection et de la vigilance. Il fit taillé une petite statue du dieu qu'il plaça à l'angle d'une rue débouchant sur la place principale du quartier. Chaque jours il y passait et faisait au moins un salut respectueux envers son protecteur. Ensuite, il s'enquit d'une grange à l’extérieure de la ville. Il partait le matin et revenait en fin de soirée, à la recherche d'une grange à proximité de l'Aver pour pouvoir "effectuer la transaction en toute impunité". Il fallait non seulement trouver cette fameuse grange mais aussi pouvoir soudoyer le fermier. D'ailleurs, pour ce faire, Lance ne sortait jamais sans se déguiser différemment chaque jours. Une fois en misérable, une fois en notable etc... Il donnait toujours un nom différent lorsqu'il entrait dans la cité et le faisait effacé le lendemain lorsqu’il en sortait. Ainsi, il n'était qu'un voyageur de passage.
Une grange à moins de cinquante mètres du bord de l'Aver... il devait en trouver une et pour pas trop chère!
Mais euphorie n'est pas oisiveté et le halfling ne perdait pas son temps. Premièrement, dans un soucis de bonne conduite envers la petite société et peut-être aussi parce qu'au fond, il lui devait tout, il se rapprocha du culte de Vert-ami, dieu de la protection et de la vigilance. Il fit taillé une petite statue du dieu qu'il plaça à l'angle d'une rue débouchant sur la place principale du quartier. Chaque jours il y passait et faisait au moins un salut respectueux envers son protecteur. Ensuite, il s'enquit d'une grange à l’extérieure de la ville. Il partait le matin et revenait en fin de soirée, à la recherche d'une grange à proximité de l'Aver pour pouvoir "effectuer la transaction en toute impunité". Il fallait non seulement trouver cette fameuse grange mais aussi pouvoir soudoyer le fermier. D'ailleurs, pour ce faire, Lance ne sortait jamais sans se déguiser différemment chaque jours. Une fois en misérable, une fois en notable etc... Il donnait toujours un nom différent lorsqu'il entrait dans la cité et le faisait effacé le lendemain lorsqu’il en sortait. Ainsi, il n'était qu'un voyageur de passage.
Une grange à moins de cinquante mètres du bord de l'Aver... il devait en trouver une et pour pas trop chère!
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Re: La cité de la Fange
Les granges à cinquante mètres de l'Aver... Il n'y en avait pas pléthore, les quelques unes qui s'y trouvaient étaient inaptes à accueillir un chargement de la valeur de celui de Lance.
Un matin il sortis en tenu de batelier, il déambula tel celui qui vient de quitter sa barge, le pas chaloupé la tête haute regardant d'un oeil lubrique tout ce qu'il croisait et portait un jupon, quand il passa pour la énième fois devant un entrepos, il était extérieur à la ville, les portes ouvertes donnaient sur un commerçant qui payait un paysan, celui-ci sans doute plus malin que les autres avait acquis cet entrepos bien situé et le proposait à la location. Comme l'apprenait Lance quelques minutes plus tard en discutant avec l'homme.
Il avait sa "grange", soit elle était légèrement plus chère que prévue, mais ... Elle était disponible et immédiatement, pour 95 pistoles.
Un matin il sortis en tenu de batelier, il déambula tel celui qui vient de quitter sa barge, le pas chaloupé la tête haute regardant d'un oeil lubrique tout ce qu'il croisait et portait un jupon, quand il passa pour la énième fois devant un entrepos, il était extérieur à la ville, les portes ouvertes donnaient sur un commerçant qui payait un paysan, celui-ci sans doute plus malin que les autres avait acquis cet entrepos bien situé et le proposait à la location. Comme l'apprenait Lance quelques minutes plus tard en discutant avec l'homme.
Il avait sa "grange", soit elle était légèrement plus chère que prévue, mais ... Elle était disponible et immédiatement, pour 95 pistoles.
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Re: La cité de la Fange
95 pistoles étaient un peu cher pour le radin qu'il était. Et puis, quel batelier accepterait de payer cette coquette somme sans discuter? Le paysan Averlandais n'étant pas réputer pour sa grande culture, Lance comptait l'arnaquer de quelques pistoles au passage.
- J'n'ai pas l'oseille que tu m'demande l'ami. Mais j'ai mieu. Regarde!
Il sorti de sa poche la gemme de nowel rouge qu'il fit miroiter au soleil, pointant les reflets au sol pour en faire ressortir la brillance. Certes, cette gemme valait à peine vingt pistoles mais avec un peu d'arguments, il pouvait essayer d'en faire tripler le prix. Et puis le paysan n'était pas censé le savoir ça!
- J'l'a rapporte tout droit des montagnes. Et puis pas n'importe lesquelles, celle des nains mon pote! Allez, ça et trente pistoles. En retour, tu m'prête la grange une semaine et tu pose pas d'questions ok?
Un petit clin d’œil, la main en avant, paume retournée vers le ciel pour la taper en guise de contrat, et la balle était dans le camp du paysan.
Le problème de la grange étant régler, il devait à présent s'occuper du plus important: la péniche. Il devait se débrouiller pour l'obtenir à un prix raisonnable pour l'espace de deux jours. Le mieux étant d'avoir un pilote halfling, ceci bien sûr, afin d'être certain de préserver toute fuite quant à son escroquerie. Pour ce faire, il se renseigna d'abord auprès de madame Pictrousse qui devait peut-être pouvoir lui trouver ce qu'il cherchait et faire jouer sa réputation pour influer sur le prix.
- J'n'ai pas l'oseille que tu m'demande l'ami. Mais j'ai mieu. Regarde!
Il sorti de sa poche la gemme de nowel rouge qu'il fit miroiter au soleil, pointant les reflets au sol pour en faire ressortir la brillance. Certes, cette gemme valait à peine vingt pistoles mais avec un peu d'arguments, il pouvait essayer d'en faire tripler le prix. Et puis le paysan n'était pas censé le savoir ça!
- J'l'a rapporte tout droit des montagnes. Et puis pas n'importe lesquelles, celle des nains mon pote! Allez, ça et trente pistoles. En retour, tu m'prête la grange une semaine et tu pose pas d'questions ok?
Un petit clin d’œil, la main en avant, paume retournée vers le ciel pour la taper en guise de contrat, et la balle était dans le camp du paysan.
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Le problème de la grange étant régler, il devait à présent s'occuper du plus important: la péniche. Il devait se débrouiller pour l'obtenir à un prix raisonnable pour l'espace de deux jours. Le mieux étant d'avoir un pilote halfling, ceci bien sûr, afin d'être certain de préserver toute fuite quant à son escroquerie. Pour ce faire, il se renseigna d'abord auprès de madame Pictrousse qui devait peut-être pouvoir lui trouver ce qu'il cherchait et faire jouer sa réputation pour influer sur le prix.
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Enfin, il lui restait l'étape la plus délicate à réaliser. Déguisé en une espèce de chef de pègre halfling portant une ou deux bagues et flanqué de deux Pictrousses en guise de gardes du corps, il se mit à la recherche d'un petit groupe de cinq vauriens trainant dans les bordels des quartiers délabrés de la cité. Ceux-là, il était en revanche capital que ce soit des humains. Quelques gueux dont les seuls revenus étaient le racket et le vol, ça, il devait être en mesure de les trouver.