Bienvenue en Bretonnie [Elwan Sarrow]

[[MJ] Spectre]

La forêt est calme, les sentiers se déroulent devant le danseur de guerre sans problème. Des milliers d'yeux semblent épier le marcheur silencieux, son visage est marqué par la colère, la colère d'avoir été banni de la forêt par son clan. Comment ne peuvent-ils pas voir la vérité en face? Les sentiers sont cames et clairs, comme si la forêt invitait elle aussi le danseur de guerre à quitter son sol, quand il se retourne, les sentiers ont disparus, remplacés par la forêt et ses arbres immenses. Toute sa vie il s'est entraîné dur, il à progressé et s'est toujours fié aux préceptes de son clan. Mais la dernière dispute fut la dispute de trop, et sa famille elle même le rejeta, comme si il n'était rien de plus qu'un étranger à leurs yeux. "Revenir quand il serait plus sage" foutaises que ces niaiseries.
Après quelques jours de marche, il arrive enfin en lisière de la forêt, devant lui les plaines et les collines à perte de vue caractéristique de la Brettonie. Il y a quelques villages au loin et une citadelle en ruine. Alors qu'il scrute l'horizon il entend un bruit, une épée tirée de son fourreau, en reagrdant dans la direction d'ou vient le bruit il voit un paysan bretonnien au faciès crasseux et aux dents pourrissantes qui écarquille les yeux, rendant son visage encore plus affreux. Il recule en brandissant une épée rouillée et cassée au bout, il tremble de peur. Il faut avouer que ce n'est pas souvent que les elfes sylvains sortent de leur forêt, à part pour la chasse sauvage peut-être.

-Que la dame du lac me protège. Arrière esprit des bois. Je jure que ce bois était mort quand je l'ai ramassé.

Derrière lui un fagot de bois mort est présent, ses habits sont en loque, sans doute le bûcheron du village, en tout cas sans doute pas un adversaire de taille pour l'elfe. Il tient mal son arme et tremble comme une feuille.

[Elwan Sarrow]

La forêt elle-même me rejetait. Les branches me laissaient avancer, mais je n'aurais jamais pu reculer. Elles se mettaient en travers de mon chemin, me barrant tout retour. Mes frères, mes sœurs, ces lâches... Comment avaient-ils pu ? Soit disant, ma sagesse était l’enjeu. En vérité, ce n'était que l'excuse. La raison profonde était tout autre. C’était la peur. La peur de ma force. La peur de mon courage. La peur de ma passion.

J’avançais, chargé de mes affaires de voyage. Je n’avais pu emporter qu’un maigre équipement. Mais l’essentiel était avec moi. Ma lame, tout d’abord, était à elle-même l’essentiel. Venait ensuite ma force vitale, que la forêt m’avait laissé. Le reste de l’équipement n’était que futilité. Je marchais, jusqu’aux portes de la Loren. Les portes du monde s’ouvraient à moi. J’allais savoir. Mon avenir.

Après plusieurs jours, la forêt me poussant toujours plus, j’atteignis la lisière, plus lumineuse, plus éparse… Quand s’étendit devant moi les collines, les plaines, j’en eu un haut le cœur. La forêt allait me manquer, immanquablement. Le soleil m’éblouissait. Les grands espaces m’impressionnaient. Il allait falloir s’y faire. Au loin, un village et une citadelle en ruine. Je n’eu pas le temps de me demander quelle direction prendre que j’entendis un bruit, d’épée.

Ce devait être la troisième, ou la quatrième fois que je voyais cette race. Un humain. Sale, moche, tremblant, probablement malade et complètement effrayé. Décidemment, cette race n’avait rien à envier. Son arme était ridicule. D’un coup de lame, son épée pouvait se rompre.

- Que la dame du lac me protège. Arrière esprit des bois. Je jure que ce bois était mort quand je l'ai ramassé.

Il ose me dire « arrière » ! Je ne suis pas un démon. Et qui est cette dame du lac ? Un protectrice des humains ? Et pourquoi me parle-t-il de ce bois ? Je m’en contrefous !

De plus, ce type-là n’est pas un combattant, ou alors les humains ne valent pas grand chose… D’une voix emplie de colère qui resurgissait, je m’adressais à ce loqueteux en langage humain, que j’avais appris, étant jeune.

Laissez votre dame du lac où elle se trouve. Et déguerpissez d’ici avant que je ne vous tue. La Loren n’est pas un lieu pour vous.

Je rajoutais, pour l’intimider encore plus, en criant en elfique :

Partez d’ici !

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Si le type dégage, je me dirige vers la citadelle en ruine en évitant les hommes sur mon chemin.

[[MJ] Spectre]

Poussant un petit glapissement, le bûcheron supposé laisse tomber son arme au sol, ramasse le fagot de bois, de retourne pour récupérer son arme et part en se dandinant. Il faut avouer qu'il est parfaitement effrayé, il se dirige vers le bûcheron en criant comme un damné. L'elfe semble lui avoir fait forte impression, et les légendes ont fait le reste.
Alors que Illidan se dirige vers la citadelle en ruine, faisant absolument tout pour ne recroise aucun de ces humains sales et crasseux, il peut admirer toute la magnificence et l'imposante stature de la bâtisse. C'est un grand bâtiment de pierre, construit fort bien à en jugé par ce qu'il en reste, loin des habituels châteaux humains de la Bretonnie qui ressemblent plus à de vulgaire tas de pierre. Alors qu'il se rapproche, Illidan se rend compte que le bâtiment n'est pas en ruine mais en construction, des échafaudages branlant courent autour de l'enceinte et des petits monticules de pierres non taillées ressemblant de loin à un éboulis et présent sur la droite du fort. Des ouvriers s'affairent dans un vacarme infernal, l'elfe, grâce à son ouïe fine détecte de nombreux instruments en métal.
Alors que Elwan continue sa traversée, il aperçoit un petit campement et une parodie d'arène (rien de plus qu'un cercle de sable avec des poteaux autour, ou se battent deux hommes en armure lourde.

[Elwan Sarrow]

Des pleutres. Voilà ce que sont les humains. J’espère en rencontrer des plus combattifs, des plus musclés, des plus beaux… Bref, rencontrer des humains qui ressemblent à des elfes…

Je regardais cet homme partir en courant. Les humains avaient peur des elfes apparemment. Ils ne devaient pas en voir souvent. S’ils me respectaient, c’était déjà ça. Après l’avoir vu partir, je me dirigeais vers la citadelle en ruine. Je voulais explorer les environs sans rencontrer d’humains pour le moment, mais apparemment, je ne pouvais les éviter sur leurs terres. Ils étaient partout.

La citadelle était effectivement en travaux. Une superbe bâtisse de pierres s’élevant en hauteur. Les humains avaient au moins cela de beau et d’impressionnant. Bien que je préférais largement les grands arbres de Loren. Vivre dans de la pierre me ferait probablement peur.

Au fur et à mesure que je m’approchais, je voyais s’activer ces fourmis, montant sur des planches en bois, pour pouvoir construire à haute altitude. Un chantier tel que celui-ci était impressionnant. Le bruit aussi était assourdissant. Mes oreilles sensibles n’étaient pas habituées à ce vacarme. La forêt ne produisait pas ces bruits de pierre, de métal, de choc brut…

Je vais bien être obligé de communiquer avec ces humains, étant donné qu’ils sont partout. J’espère par contre que tous n’ont pas cette peur bleue des elfes.

Je m’approchais d’un petit campement. Deux hommes se battaient en armure lourde. Comment pouvait-on se battre avec des plaques de métal sur le corps, si grosses et si lourdes ? Je découvrirais probablement beaucoup de choses en ce jour. Les humains étaient vraiment différents. Comme nous l’apprenait les anciens du clan. On m’avait raconté tout ça, mais le voir me faisait un effet particulier. J’oubliais presque ma colère en découvrant ces curiosités. Ces deux hommes se battaient, entourés de poteaux, sur du sable. Décidément, ils se compliquaient le combat... Je m’approchais d’eux, afin d’observer leur manière de se battre.

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M’approcher, et observer leur manière de se battre, histoire de savoir si les humains sont des lopettes, en plus d’être moches et sales. Et au fait, je m’appelle Elwan, pas Illidan. 

[[MJ] Spectre]

Dans un fracas métallique impressionnant, les deux épées s'entrechoquent, les deux combattants se tournent autour, combattant avec style et usant plus de technique que de force brute. Les coups bas s'enchaînent, un coup de genou dans la main de son opposant et le chevalier à la plume bleue envoi l'épée de son adversaire à la plume rouge hors de ses mains, ce dernier décroche un grand coup du plat de sa main dans l'armure de son opposant qui tombe au sol, une roulade et plume rouge récupère son épée, puis il se jette sur adversaire pour le finir, mais un coup de pied dans le tibia le fait trébucher et laisse au bleu le temps de se relever.
Ce combat dure bien cinq minutes avant que plume rouge réussisse à dominer son adversaire d'une coup de manchette dans la gorge, son opposant s'écroule et se fait immédiatement immobiliser alors que la lame de plume rouge se pose sous sa gorge.

-Il suffit Roderick! T'a gagné! Je me rend!
-Tu ne pourra jamais me vaincre tant que je serait encore ton grand frère Gauvain.

Les deux hommes se relèvent en rigolant, range leurs armes et sortent du cercle de sable.

-J'espère que le château sera bientôt réparé grand-frère, ce fils de chien de Gardakan doit payer ce qu'il a osé nous faire... Roderick?
-Y'a un elfe Gauvain.

Et cela n'était pas une expression, Elwan se dressait un peu plus loin, les observant toujours.

-Le bonjour messire elfe. Pourquoi êtes vous en dehors de la forêt?

Le dénommé Roderick agite le bras en direction de Elwan.

[Elwan Sarrow]

Enfin, deux combattants dignes de ce nom. Comparé au cul terreux de tout à l'heure, ces deux-là s'y connaissent.

Ils avaient une technique bien maîtrisée. Ils utilisaient tous les atouts possibles mais ils manquaient de quelque chose d'essentiel : de l'agilité. Contre des adversaires de ce genre, il suffisait de danser autour d'eux, jusqu'à trouver le point faible de leur grosse carapace, puis planter au bon endroit. Par ailleurs, ils étaient forts et techniques.

Au bout de quelques minutes de combat, l'un prend le dessus sur l'autre, et s'arrête avant la sentence. C'était un entraînement entre frères. Roderick, le grand frère, plus puissant. Gauvain, le petit frère, le plus faible. Il semble régner une bonne amitié entre ces deux-là. Mais quand on est frère de pouvoir, les choses peuvent évoluer rapidement chez les humains. Je me rappelais de ce précepte qu'on m'avait appris chez les miens.

-J'espère que le château sera bientôt réparé grand-frère, ce fils de chien de Gardakan doit payer ce qu'il a osé nous faire... Roderick?

Ce château leur appartient. Il le font construire par des culs terreux pendant que eux s'entraînent au combat. C'est donc ainsi chez les humains. Les plus forts dirigent les plus moches et les plus faibles. Et ils ont l'air d'avoir une dent contre ce... Gardakan.

- Y'a un elfe Gauvain.

Ca, c'est moi... Comment vont-ils réagir ? Ils ne vont pas avoir peur comme les faibles.

-Le bonjour messire elfe. Pourquoi êtes vous en dehors de la forêt?

Ils n'ont pas peur. Mais je suis respecté. Les elfes, chez les humains de Bretonnie, font donc peur, inspirent la crainte, et sont apostrophés avec dignité quand il s'agit de puissants.

Le grand frère me fait des signes afin que je m'approche et leur répondent. Me rappelant difficilement de la langue des humains, je leur répondais, avec un accent très elfique, en m'approchant d'eux :

Je suis venu voir les humains. Et plus particulièrement les humains comme vous. Ceux qui ne sont pas sales, ceux qui ne sont pas laids, ceux qui savent manier les armes.

[[MJ] Spectre]

Les deux chevaliers éclatèrent de rire. Gauvain se plia en deux et frappa du poing sur sa jambière en métal et Roderick était cambré, les mains sur les hanches, son rire résonnait dans toute son armure. Les nobles de Bretonnie avait la grande chance de vivre à l'abris dans leurs château et n'étaient donc pas sujets aux maladies qui déformaient le visage de leurs sujets.

-Vous êtes plutôt drôle pour un elfe. Je vous aime bien en tout cas. S'exclama Roderick. En effet nous ne sommes ni sales, ni laids et nous sommes bon au combat, mais c'est le cas de toute la noblesse. Sauf peut-être de Gardakan, mais lui c'est un cas à part.

Les deux frères repartirent dans leur fou rire incontrôlable. Il finirent par s'arrêter, la larme à l'oeil et hilare, ils retirèrent leur casque laissant découvrir deux jeunes hommes d'à peu près 18 et 20 ans.
Roderick
Gauvain
Les yeux de Gauvain sont empreint d'une noble fierté, il jette de nombreux coups d'oeil à son frère et semble admiratif de ce dernier. Il est d'ailleurs admiratif de ce dernier. Roderick à un air joyeux et scrute Elwan dans les moindres détails, semblant jauger l'elfe sylvain.

-Mais sinon pourquoi n'êtes vous pas dans la forêt messire elfe? Et sans votre clan de surcroît. Je pensait que vous n'aimiez que la forêt et vos semblables. Roderick arborait un grand sourire tout en tenant ces propos.

[Elwan Sarrow]

Les deux chevaliers éclatèrent de rire. Ils devaient rire de mon ignorance à leur sujet. Mais au fur et à mesure qu'ils parlaient, des souvenirs me revenaient à la mémoire. La noblesse était ceux qui dirigeaient chez les humains. Ils savaient se battre, monter à cheval, aimaient à se parfumer, à être élégant et surtout à faire la guerre. Tandis que les paysans souffraient à cultiver les terres pour ces seigneurs-là. Quand j'étais très jeune, cette injustice m'avait fait commencer à haïr les humains. Il y avait aussi le clergé si je me rappelais bien. Eux, n'étaient pas forcément des guerriers mais ils étaient aussi respecté car c'étaient les relais des dieux humains.

Aujourd'hui, cette forme d'esclavage de la part des seigneurs me laissait froid de tout sentiment. Aujourd'hui, je recherchais des adversaires de taille. Les seigneurs en étaient. Mais je me rappelais aussi que certains seigneurs s'alliaient entre eux et qu'il y avait des histoire de vassalités. Ces deux seigneurs avaient peut-être un autre seigneurs ou des alliés. Bref, ce n'était pas les adversaires que je recherchais. Je n'avais aucune raison de les combattre. Ils étaient bons guerriers, mais ils m'accueillaient amicalement. Pas comme mes frères qui m'avaient chassés.

-Vous êtes plutôt drôle pour un elfe. Je vous aime bien en tout cas. S'exclama Roderick. En effet nous ne sommes ni sales, ni laids et nous sommes bon au combat, mais c'est le cas de toute la noblesse. Sauf peut-être de Gardakan, mais lui c'est un cas à part.

Puis ils continuèrent à rire. Pour ma part, je restais le visage neutre. L'envie de rire m'avait quitté depuis déjà quelques lunes. Ils commençaient à m'intriguer avec ce Gardakan, qui n'était pas un noble mais qui savait apparemment se battre. Ils avaient répété son nom deux fois en moins de quelques minutes.

-Mais sinon pourquoi n'êtes vous pas dans la forêt messire elfe? Et sans votre clan de surcroît. Je pensait que vous n'aimiez que la forêt et vos semblables.

Mon départ de la Loren ne vous concerne pas humain. Ni mes goûts. dis-je un peu brutalement. Mais je continuais avant qu'ils n'aient pu réagir à ma remarque un peu trop sèche.

Mais vous êtes accueillant envers moi alors excusez-mes précédentes paroles et permettez-moi de me présenter. Je m'appelle Elwan Sarrow, en voyage "initiatique". dis-je en les saluant à la manière des elfes.

[[MJ] Spectre]

Gauvain ne quittait pas son sourire, même si il ne riait plus, Roderick, quand à lui, était redevenu sérieux, affichant un large sourire lui aussi. Il bougeât légèrement, faisant cliqueter son armure, il vérifia qu'elle n'était pas coincée et fit un signe à son frère qui s'affaira autour de lui pour l'aider à retirer les grandes pièces de métal. Tout à son affaire Roderick fixa l'elfe dans les yeux, son regard était assuré.

-Vous êtes tout excusé messire elfe. Un voyage initiatique dites vous? Ça ressemble à ce que font les chevaliers du graal. Nous voyons rarement des elfes par chez nous, sauf pendant la chasse sauvage quand vos esprits et votre roi tuent nos sujets et saccages no villages. Mais c'est de bonne guerre, après tout nous ne sommes pas toujours très accueillant avec les elfes.

Le dos et le plastron tombère au sol dans un fracas épouvantable.

-GAUVIN! Fait donc attention, père à payé cher cette armure.
-Tu a peur de te sentir serré dedans.
-C'est ta gorge qui va devenir serrée si tu continue ainsi.

Gauvin rigola doucement et Roderick reprit un visage paisible.

-En ce qui me concerne je me fout royalement des griefs qu'on les gens de mon peuple envers le votre et ceux que vous avez envers nous, nous ne voyons pratiquement aucun étranger par ici. Si vous le voulez bien je vous convierez à notre table, en échange vous nous ferrez un petit tour d'elfe sylvain, à vos tatouage vous devez être de ceux que nous appelons les danseurs de guerre. Une petite danse ne ferrait qu'ensoleiller notre soirée. Mais je ne peux vous proposer cela que ce soir, demain mon père sera rentré et je ne sait pas son avis sur les elfes. Qu'en dites vous?

[Elwan Sarrow]

Les deux nobles étaient bien jeunes et peu matures. Ils avaient encore les disputes d'enfants et la peur prononcé de leur père. Mais ils se voulaient à parler comme des seigneurs. Cette race était bien intrigante. Puis il parla des guerres qu'il y avait eues dans le passé et que certains autres clans elfes entretenait encore aujourd'hui. Je n'émettais pas mon avis sur cette question. La forêt était sacrée et les humains le savait très bien. Mais les humains ne savaient pas se retenir de couper du bois et de saccager la nature qui l'entourait.

Je laissais donc les deux hommes parler jusqu'à ce qu'ils me proposent de venir manger parmi eux, avant que leur père ne revienne. Roderick reconnu aussi mon tatouage de Loec. Ce jeune homme connaissait les danseurs de guerre. Peut-être était-ce pour cela qu'il ne m'avait pas été agressif. Peut-être me craignait-il. Mais il se révélait en fait très curieux.

J'accepte votre hospitalité humain. Quant à nos différents entre elfes et humains, nous pouvons les oublier un moment.

Je me taisais quelques secondes, réfléchissant à sa proposition de danse, qu'il qualifiait de "tour d'elfe sylvain"...

Sachez que la danse de Loec n'est pas qu'un simple tour d'elfe sylvain, comme vous la qualifiez. C'est une danse dangereuse, voire mortelle. Je ne préfère pas en user pour le "spectacle", ce serait une mauvaise image envers mon dieu. Par contre, si vous voulez simplement danser pour se divertir, je suis également un très bon danseur "classique".

Je n'avais pas particulièrement envie de montrer à cette sous-espèce la danse sacrée de Loec. J'avais la possibilité d'en apprendre plus sur le monde de la Bretonnie en allant avec eux. Mais je ne voulais pas passer pour une bête de foire...