L'Empire en flammes

Le Stirland a la réputation d'être une province pauvre, arriériée et rustique, aussi ses soldats portent-ils souvent un équipement de fortune. Ses archers sont néanmoins réputés dans tout l'Empire pour leur adresse. Le Graf Albérich Haupt-Anderssen, issue d'une famille vieille de quatre cent ans, règne sur le Grand Comté depuis Wurtbad, la Ville du Vin.

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[MJ] Wargut
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L'Empire en flammes

Message par [MJ] Wargut »

Lettre a écrit :Introduction:

Les armées de la ruine marchent sur l’Empire. De l’est survient la horde des peaux-vertes qui se regroupe par-delà les montagnes du Bord du Monde dans les Terres Sombres, et ils n’ont jamais été si nombreux depuis l’âge du très saint Sigmar avant la fondation de l’Empire. Les nains sont de stoïques défenseurs, mais je crains que même leurs antiques et robustes forteresses n’aient pas la force de retenir cette inexorable armée.
Loin à l’ouest, au-delà du Grand Océan, nos alliés les hauts elfes d’Ulthuan sont assiégés par leurs sombres cousins, ce qui les empêche de se porter à notre secours.
C’est du nord que vient la plus effroyable menace, car les hordes du Chaos, composées de ceux qui ont vendu leur âme immortelle et se sont damnés, marchent sur nous une fois encore.
L’ost du Corbeau, une armée levée dans le seul but de détruire l’Empire, s’avance désormais vers nous. Ils ont déjà passé le col du Pic et submerge les terres de nos alliés les kislevites, habitants des étendues glacées du nord.
Des envoyés de la tsarine m’ont informé que la grande cité de Praag elle-même était en état de siège.
La guerre a éclaté dans les états du nord, et des escouades armées poussent au sud en direction de la Talabec à l’heure même où j’écris ces lignes. Des villes et des cités sont mises à sac tandis que les électeurs rassemblent leurs armées. Déjà les miens sont massacrés, mais je sais qu’il s’agit seulement du début d’un conflit bien plus vaste encore, qui risque de nous emporter tous.
L’électeur Hertwig de l’Ostermark lutte pour retenir la sinistre marée, et von Raukov de l’Ostland a déjà perdu le gros de son armée officielle. Todbringer du Middenland rassemble ses troupes au nord de la Talabec, mais je crains que même sa compétence martiale ne fasse guère le poids face à cette haine sans borne qui meut l’ennemi. Les électeurs ne cessent de e chamailler entre eux, exhumant les querelles et les algarades du passé alors même qu’à sonné l’heure de notre plus grand péril. Les temples de Sigmar et d’Ulric sont en désaccord et j’ai peur de ce qu’il adviendra en l’absence de réconciliation.
Une grande épidémie dévaste le pays, terrassant mes concitoyens qui succombent par milliers à cette peste surnaturelle. Mes agents de l’ordre du Griffon enquêtent à l’instant même sur l’origine de cette affreuse maladie et tout semble indiquer qu’il s’agit de l’œuvre de la sorcellerie. Il semble bien que ce soit là un artifice de l’ennemi destiné à saper notre résolution pendant ses premières incursions belliqueuses dans nos terres. La peste a même gagné les rues d’Altdorf: c’est à croire que nul n’est à l’abri de l’ignoble fléau.
Les augures prédisent que nous sommes à la veille de la fin des temps. Je crains bien qu’ils n’aient raison.
K.F.






Sigmund passa une main gantée dans ses cheveux. Ses jambes étaient douloureuses et il maudit les salauds qui lui avaient volé son cheval.

Il revenait vers le grand étalon noir après s’être soulagé contre un arbre quand il était tombé sur eux. Ils étaient trois, des hommes rudes qui avaient bien l’air de déserteurs, et ils s’efforçaient d’empêcher la bête de se cabrer.
Ils étaient si concentrés sur le puissant cheval qu’ils n’avaient pas remarqué l’apparition de Sigmund jusqu’à ce qu’il abatte le premier d’entre eux d’un couteau dans la nuque. Le voleur en puissance avait été tué sur le coup et les rênes avaient échappé à sa main molle. La robuste monture avait donné des coups de sabots, projetant un deuxième larron au sol. Sigmund s’était alors avancé, son manteau sombre claquant au vent. D’une main, il avait levé sa précieuse épée tandis que de l’autre, il tenait un couteau de lancé. Le brigand qui avait reçu un coup de sabot s’était précipitamment relevé et le répurgateur avait lancé un de ses couteaux. Le projectile l’avait atteint en pleine tête, projetant une brume rouge derrière lui tandis qu’il s’effondrait…
Le troisième homme, un petit gredin aux allures de rongeur, avait sauté en selle et saisi les rênes du cheval. Le bandit avait craché en direction de l’initié et lancé l’étalon au galop…

Il n’avait pas été très difficile de le suivre à la trace dans le paysage désolé du Stirland. Les trois hommes faisaient partie d’un groupe plus important qui s’en prenait aux autochtones désemparés. La peste avait ravagé une bonne partie de la région et les armées du Graf Alberich Haupt-Anderssen, le comte électeur du Stirland, parcouraient le pays de long en large, éradiquant et brûlant les corps de ceux qui avaient été infectés par cette affreuse maladie.

Les canailles que Sigmund traquait désormais étaient des parasites qui subsistaient en tirant profit de l’abominable situation dans laquelle se trouvait l’Empire. Charognards de bas étage, ils pillaient les hameaux et les villages abandonnés, et s’en prenaient à ceux qui fuyaient en emportant tous leurs biens matériels. Sigmund avait appris au fil de ses enquêtes qu’ils avaient déserté et fui dans la nature au lieu de tenir bon et de combattre pour le bien de l’Empire.

Une sombre expression se dessinait sur le visage de Sigmund. Il était écœuré, pendant que des dizaines de milliers de loyaux soldats combattaient et mouraient dans le nord pour protéger l’Empire, il y en avait d’autres comme ceux-là qui abandonnaient leur poste et s’attaquaient aux innocents. Il allait s’assurer que ces scélérats soient punis pour leurs crimes.

La nuit tombait bien vite et grâce aux lourds nuages, la lumière de la lune et des étoiles ne le trahirait pas. Des arbres difformes se dressaient dans le noir, présences malveillantes tout autour de lui, et Sigmund commença à ramper dans la neige en direction de la sentinelle qui s’ennuyait ferme…

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Sigmund Muragan
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Re: L'Empire en flammes

Message par Sigmund Muragan »

Celui qui prend l'épée périra par l'épée.
Le striland. Cette contrée autrefois réputée pour la paix et la prospérité qui y régnaient en maître était désormais ravagée dans sa presque totalité du fait le la bien trop rapide propagation de la peste. Les villages étaient pour la plupart déserts, et les rares habitants qui cherchaient à y rester finissaient irrémédiablement par mourir sous la lame d'un bandit ou à cause d'une maladie infectieuse. Dans ce genre de situation, la fuite était la meilleure des solutions, ou plutôt la plus enviable : car il était évident pour certains que se battre contre ces deux fléaux était ce qu'il fallait faire pour le pays. Des hommes tel que Sigmund, qui portaient dans leur coeur le respect et l'honneur en très haute estime se refusaient obtinément de laisser mourir le Striland sans rien tenter pour le sauver. C'est ainsi qu'il parcourait toute la contrée à la recherche de quelques bandits à réprimander à coup d'épée bien placé. La tâche n'allait pas être simple, et serait certainement aussi longue qu'inintéressante, mais il fallait que quelqu'un fasse le ménage, sinon quoi tout resterait à feu à à sang.

Une faible volute de neige se formait de façon harmonieuse sur le sol, les bâtisses et même bêtes du pays : à tel point qu'il eut été difficile pour un étranger de deviner le chaos dans lequel était plongée la région depuis quelques temps à présent. Même si cette légère couche blanche dont les courbes insoupçonnées se mariait avec grâce aux formes rigoureuses du sol, elle n'en était pas moins quelque chose d'éphémère, condamnée à disparaître au premier petit caprice du soleil. Ainsi, il ne fallait pas s'attendre à contempler d'énorme couches de neige dans ces contrées devenues hostiles, mais plutôt un simple petit parterre blanc qui se renouvelait fréquemment grâce aux tempêtes et autres bienfaits provoquées par le climat. Malgré le décor, il ne faisait pas vraiment froid au Striland : ou plutôt, Sigmund ne le ressentait pas vraiment tant il était couvert par d'épaisses couches de cuir. Il s'était préparé à toute éventualité avant de venir, car il savait qu'il aurait peut-être affaire à des envoyés du malin lors de son périple. Aussi, armé jusqu'au dent, il décida lors d'un instant d'égarement qu'il était temps pour lui d'aller exécuter une fonction naturelle derrière un arbre lorsqu'il en eut assez de la retenir.

Quelques minutes plus tard, il revint à l'endroit où il avait laissé son cheval. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit trois hommes qui avaient tout l'air d'anciens soldats de l'empire tenter de lui voler son cheval. Ni une ni deux il s'exécuta. N'obéissant plus qu'à son instinct, il sortit de sa manche un couteau, et après s'est approché de manière subriptique d'un des bandits, il lui enfonça la lame directement dans la nuque : le pauvre n'eut occupe chance, mais ne souffra point, ça mort fut immédiate. Ce dernier lâcha alors les rènes de la monture, qui se mit alors à henir de façon bruyante pour finalement faire voler le second voleur au sol à l'aide d'un violent coup de sabot. Sigmund sortit d'un geste ample l'épée de son foureau, comme s'il cherchait à faire comprendre à ces manants qu'ils vivaient leurs derniers instants. Il jetta d'un coup très bref son couteau en plein dans le front de l'homme à terre, lui arrachant ainsi un dernier gargarisme dans une gerbe de sang. Cependant, le dernier des hommes parvint à s'échapper avec le cheval du répurgateur, laissant le pauvre protecteur des valeurs seul et sans monture dans un territoire aussi vaste que dangereux.

Une fois la nuit tombée, Sigmund n'eut aucun mal à se fondre de le décor. Pas même la neige blanche ne pouvait trahir la présence du répurgateur, qui rampait à présent dans cette matière droide et humide pour prendre par surprise une sentinelle qui semblait ne plus trouver quoi faire pour tuer le temps. Encore incertain de ce qu'il allait infliger à cette dernière, il s'avançait inexorablement vers elle, pensant qu'il trouverait à rampant. Devait-il l'attaquer? Lui parler? L'assassiner ou encore la torturer? Il ne parvint pas à trouver la réponse : il ne comptait désormais plus que sur son instincts que pour trouver la marche à suivre.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 13 juin 2010, 10:05, modifié 2 fois.
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Sigmund Muragan, Initié
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[MJ] Wargut
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Re: L'Empire en flammes

Message par [MJ] Wargut »

Je considère que tu l’attaques par surprise ! :wink:
Profil du bandit: For 8 / End 8 / Hab 10 / Char 8 / Int 9 / Ini 9 / Par 8 / Att 10 / Pv 40
Test de discrétion sous l’habilité: 3 (réussi)
Test d’Ini pour Sigmund: 5 (réussi) / 3 attaques imparables, car tu le frappes dans le dos !
Test d’Ini pour le bandit: 18 (raté)

Test d’Attaque: 9 (réussi) -> 20 points de dégâts !
Seconde attaque: 19 (raté)
Troisième attaque: 4 (réussi) -> 25 points de dégâts ! Le bandit est mort !

Une fois arrivé derrière l’homme, Sigmund se redressa et plaqua une main gantée sur sa bouche tandis que de l’autre, il lui tailladait la gorge. Il fit glisser l’homme au sol sans un bruit, le maintenant solidement tandis qu’il se convulsait et que son sang chaud éclaboussait la neige immaculée. Après avoir passé des semaines à traquer ces maudits hors-la-loi, il ressentit une intense satisfaction en voyant la vie quitter les yeux du scélérat…

Une fois qu’il eut dissimulé le cadavre derrière un arbre déraciné, Sigmund poursuivit son chemin, se faufilant entre les arbres aux troncs épais de la forêt dense. Il poussa un juron en jetant un œil au camp des déserteurs. Au moins une demie douzaine d’entre eux paressait autour du feu, mais ce n’était pas ce qui le dérangeait…

Aucun cheval n’était attaché dans les environs, mais c’était bien une forme équine qui rôtissait sur le feu. Ce destrier de guerre issu de la lignée des meilleurs étalons de l’Averland valait une rançon d’électeur, et ces abrutis étaient en train de le faire rôtir.
Test de perception auditive sous l’intelligence: 8 (réussite moyenne)
Sigmund s’aplatit dans la neige en entendant une voix sonner l’alarme. Il se prépara à l’action. Avaient-ils déjà trouvé la sentinelle ? C’était tout à fait improbable, il avait observé le camp pendant presque une heure avant d’agir et il était certain qu’on ne se mettrait pas à sa recherche avant plusieurs heures. Il s’efforça d’entendre la conversation étouffée.

« … sur le sentier. » parvint-il à entendre.

« … à nos trousses ? » fut la réponse, donnée d’une voix plus grave que la première. L’initié s’avança prudemment en rampant sur les coudes.

Il vit le petit homme qui s’était enfui avec sa monture s’entretenir avec un bandit plus robuste. Il avait sans doute été bien bâti autrefois, mais de toute évidence, il y avait longtemps que ses muscles avaient cédé la place à leur équivalent de graisse.

« Je ne crois pas, sergent. » dit le petit homme.

« Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler comme ça, bon sang ! »

« Désolé. Un voyageur solitaire, à première vue. Un nain armé jusqu’aux dents. Avec un sac bien lourd, aussi. Doit y avoir quelque chose d’intéressant dedans, de l’or peut-être. Tout le monde sait qu’ils en ont à revendre, ceux là, occupés à compter leurs pièces pendant que nous autres Stirlanders, on crève de faim. »

Le brigand corpulent poussa un grognement.

« Ce serait fichtrement malpolie de notre part de laisser filer une occasion pareille, puisqu’elle nous passe juste sous le nez. Allez, bougez-vous, bande de bons à rien de fils de catin ! » dit-il en réveillant à coup de pied ses hommes assoupis.

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Sigmund Muragan
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Re: L'Empire en flammes

Message par Sigmund Muragan »

Sigmund Muragan, jeune répurgateur encore très inexpérimenté s'évertuait avec ferveur à protéger son royaume des renégats qui le parasitaient en ces temps de crise. C'est ainsi qu'il se retrouva au beau milieu du Striland, sans monture, couvert de neige et mord de froid. Cependant, il n'était pas homme à baisser les bras, et continuait tout de même à traquer les misérables qui sévissaient ça et là dans la région. Aussi, après en avoir culbuté plusieurs, il nez-à-nez avec un autre personnage du genre. Ou plutôt, le vit avant que ce dernier ne puisse le voir, lui donnant ainsi la possibilité de se débarasser de ce mécréant sans même avoir à fournir de tros gros efforts. Pas de fuite, pas de bavure, juste un coup de couteau bien placé et le tour est joué. C'est ainsi qu'il se rapprocha subreptiquement de sa proie, pour se redresser d'un mouvement ample. Et sans un bruit, il lui plaqua sa main sur la bouche pour éviter de laisser au ladre la possibilité de crier, pour lui tallaider la gorde de l'autre main qui tenait un poignard. Il en était fini du pauvre homme. Curieusement, il sentait en lui quelque chose monter : un espèce de vague élan d'auto-satisfaction, comme si la mort de cet individu avait suffit à le récompenser pour tous les efforts qu'il avait eu à fournir depuis ces derniers longues et fastidieuses semaines.

Lorsqu'il eut fini de dissimuler le cadavre du pauvre homme derrière un arbre déraciné, Sigmund contina d'avancer, mettant tout en oeuvre pour le faire de plus rapidement possible en passant entre chacun des arbres qui composaient cette forêt. Tout à coup, il vit son cher et tendre cheval frire au milieu d'un groupe de bandits. Le plus choquant dans tout cela, c'est qu'aucun d'entre eux ne semblait se rendre compte de la valeur de cette monture, sinon quoi elle ne se trouverait certainement pas les quatre fers en l'air occupée à se faire dorer le derrière. C'est ainsi qu'il ne pus se résoudre à tinre un petit juron pour exprémier son mécontentement. Sans raison apparente, l'alarme du groupe d'homme se mit à sonner. Sigmund se jeta alors à terre par réflexe, histoire de ne pas devoir affronter plus de dix hommes dans un combat acharné. Allongé dans la neige, il parvint à entendre des brides de la conversation qui tenait lieu non loin. Visiblement, personne ne semblait l'avoir repéré. Cependant, un pauvre petit nain était devenu la cible de ce groupe de brigand, et il était hors de question que ce cher Sigmund ne fasse rien pour sauver cette pauvre demie-portion des griffes de ces malotrus. Il se releva, et se mit à jauger toute la zone du regard pour trouver le nain. Tout en topographiant l'endroit, il repensait à ce qu'il venait d'entendre : Les mots Strinlanders et Sergent résonnaient de façon étrange dans ses oreilles, et il était bien décidé à lever le voile sur cet étrange mystère.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 27 juil. 2010, 19:55, modifié 1 fois.
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Sigmund Muragan, Initié
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Re: L'Empire en flammes

Message par [MJ] Wargut »

Sigmund jura de nouveau. Il avait prévu d’agir dans l’obscurité et de tuer tour à tour chacune des sentinelles avant de s’en prendre au camp endormi. Il poussa un soupir et commença à reculer en rampant jusqu’aux arbres, à l’écart du campement.
***


Un silhouette trapue aux larges épaules fredonnait un air sans queue ni tête devant son petit feu de camp. Une robuste casserole de fer noir était posée en équilibre sur un petit tas de pierres au-dessus du feu, et un lourd paquet reposait dans la neige à ses côtés. Un objet recouvert de cuir huilé y avait été soigneusement déposé.

Une hache à double tranchant décorée de runes et enjolivée de complexes motifs de bronze était posé contre la souche où le nain s’étais assis.

Poussant un rot sonore, la silhouette se pencha sur le ragoût qui bouillonnait dans la casserole de fer, savourant le parfum de sa soupe épaisse avant de se rasseoir et de se remettre à fredonner. Il était toujours recouvert de pied en cap de son armure lourde. Tout ce qu’on pouvait apercevoir de sa peau, c’était son front, son nez et ses joues rubicondes et rebondies, le reste de son visage étant recouvert d’une cagoule de mailles finement tissée et d’une prodigieuse barbe. Tissée de fils de bronze, elle s’étalait sur sa splendide cuirasse en tresse ornées de disques de métal où étaient gravés des visages stylisés.

D’une main épaisse et gantée, le nain agita dans son ragoût épais une grosse cuiller métallique.


- Agréable fumet, l’ami, dit quelqu’un derrière lui d’une voix qui n’avait rien d’amical. Le visage du nain s’assombrit. Il n’avait pas entendu l’homme s’approcher.

Bondissant sur ses pieds, il saisit sa hache et se retourna pour faire face à l’humain qui avait interrompu son souper. Des yeux durs comme du marbre étincelaient sous ses sourcils broussailleux. Il jeta des coups d’œil à droite et à gauche et se rendit compte qu’il y avait là six hommes qui se déployaient autour de lui. Deux d’entre eux avaient des arcs tandis que les autres étaient armés d’épées et de haches, bien qu’ils ne les aient pas encore dégainées.

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Orik Ferguson
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Re: L'Empire en flammes

Message par Orik Ferguson »

Orik avait fait son bivouac pour la nuit et s'était tranquillement installé, il s'occupait avec plaisir de son repas tout en fredonnant des chansons paillardes. Tout en remuant son succulent ragout, Orik jeta de temps à autre un coup d'oeil sur un mystérieux paquet entouré de cuir. Il ne savait pas ce qu'il y avait dedans mais son fidèle ami balin lui avait demandé une faveur et il devait emmener ce paquet dans une petite citée naine plus au nord.

Il arrêta de remuer machinalement son ragout, posa sa cuillère près du feu et sentit à plein poumons ce savoureux plat tout en se frottant les mains. Un large sourire se dessina sur son visage mais ce sourire généreux dura cependant qu'un cours instant lorsque qu'une voix l'alerta...

" Agréable fumet, l’ami "

Cette voix n'était pas vraiment aimable ni même agréable à entendre, Orik eut un rictus et fronça les sourcils, il se maudit de ne pas avoir entendu l'homme approcher.

Orik souffla, se redressa et saisit sa hache à deux mains avec adresse, il vit volte-face et se retrouva face à six bandits de bas étages, des gredins habillés de haillons armés d'armes de mauvaises factures, seul deux avaient des arcs. Heureusement pour Orik, ceux-ci n'avaient pas encore dégainés leurs armes mais semblaient se déployé autour de lui, il devait réfléchir à un plan d'action et vite.

Ces hommes auraient pu le poignarder lâchement ou même lui tirer dessus avec leurs arcs, ce n'était pas Orik qu'il voulait mais surement son mystérieux paquet, mais le nain ne trahirait jamais Balin et il se battrait pour emmener son paquet à bon port. Orik se déplaça en resserrant sa prise sur sa hache et se plaça au dessus du paquet par provocation.

" C'est ça que tu veux! Viens le cherrcherr Grreedinn! "

Orik pensait que ces lâches ne l'avait pas tout de suite tuer pour tenter de négocier et l'effrayer sans avoir la moindre perte, peut-être que si il en tuerait deux ou trois, cela suffirait à les faire fuir. il leur dit de la manière la plus sombre ses pensées.

" Vous pensez sérieusement être assez nombreux pour un nain! hahahahahhah! "

Orik cracha par terre puis serra les dents prêt à tailler ses ennemis en pièce.
Je décide de parer leurs charges/attaques puis riposte si possible
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 17 oct. 2010, 18:08, modifié 1 fois.
Raison : 5 xp / Total d'xp: 5
Ferguson Orik, Mercenaire

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[MJ] Wargut
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Re: L'Empire en flammes

Message par [MJ] Wargut »

- Des paroles bien hardies pour quelqu’un qui se trouve seul contre tous, le nain. Descendez-le !
Initiative:
Orik: 1 (réussi / Deux attaques au premier round)
Bandits avec épée: 10 (raté / Qu’une seule attaque au premier round)
Bandits avec arc: 1 (réussi / Deux attaques au premier round)
Les deux archers se préparèrent à tirer et Orik poussa un cri de guerre en khazalid, la langue des nains. Levant bien haut sa hache, il se précipita en avant. Il y eut un brusque mouvement dans l’obscurité, un peu plus haut sur le sentier, et l’un des archers s’affala, une dague de jet plantée dans le cou. L’autre lâcha son trait qui s’envola en direction du nain.
Test d’HAB pour tirer: 11 (raté)
Orik se retourna pour placer son épaule sur la trajectoire de la flèche, laquelle fut déviée par sa cotte de mailles naine sans même y laisser une éraflure. Il parcourut la distance qui le séparait du chef des bandits avec une surprenante vivacité. Le scélérat obèse poussa un juron en reculant pour laisser une marge de manœuvre et dégaine l’énorme épée à deux mains et à double tranchant qu’il avait dans le dos.

Un brigand surgit à sa gauche, pointant son épée courte vers le visage à découvert du nain.

Attaque d’Orik sur brigand: 7 (réussi) / Parade: 14 (raté) -> 30 points de dégâts !
Deuxième attaque d’Orik sur brigand: 9 (réussi) / Parade: 18 (raté) -> 28 points de dégâts, le brigand est mort !


D’un puissant revers du bras, Orik dévia son coup à l’aide de son armure et abattit sa hache sur le cou de l’homme. Le sang jaillit comme une fontaine de la blessure mortelle.

Le nain vit un homme bien plus grand qu’un homme ordinaire sortir de l’ombre. Cet homme avait un nez fin, presque aquilin, entouré par deux yeux gris taillés en amande. L'expression qu'il revêtissait exprimait à la fois de la compassion, de la tempérance ainsi qu'une soif intarissable de savoirs. Ses cheveux étaient sales, très sales. Mêmes très courts et brossés en hauteur, la graisse s'était profondément installée et nécessiterait quelques longs lavages pour enfin s'en aller. Celui-ci jeta de nouveau un couteau, qui alla se planter dans la jambe d’un bandit et il tomba à terre en hurlant.

L’instant d’après, l’étranger était parmi eux et sa rapière pulvérisait le visage d’un bandit qui s’était retourné pour faire face à cette nouvelle menace.

Orik s’approcha rapidement du chef obèse des hors-la-loi, bien conscient du bandit armé d’une hache qui tentait de l’attaquer par le flanc…

Test attaque du bandit: 17 (raté)
… mais qui rata lamentablement…

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Orik Ferguson
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Re: L'Empire en flammes

Message par Orik Ferguson »

Après avoir craché par terre, Orik se rua à pleine vitesse comme un bélier sur ses ennemis, il hurlait des paroles guerrières en Khazalid.

- Khazukan Kazakit-ha

Il leva sa hache à deux mains vers les cieux, il vit cependant les archers bandés leurs arcs mais cela ne l'impressionna guère, dans sa course meurtrière il vit un des archers s'écrouler mais l'autre tira un trait dans sa direction.

Orik se retourna rapidement et plaça son épaule sur la trajectoire de la flèche, celle-ci fut dévié avec aisance par l'étincelante cotte de maille d'Orik sans même le blesser ou le freiner dans sa course.

Il n'était plus qu'à quelques mètres du chef des bandits, si il le tuait, le combat serait sans doute fini et les autres se sauveraient. Manque de chance, un des bandits armée d'une épée courte se mit sur son chemin. Orik n'en fit qu'une bouché, ces bandits était de piètre combattants. Orik lui infligea un premier coup dans l'abdomen, le bandit s'écroula en tenant ses tripes sortant de son ventre puis Orik l'acheva d'un coup de hache dans la gorge et le sang jaillit tel une fontaine macabre.

Plus rien d'arrêtait Orik dans sa course folle, le gros chef bandit eut sans doute des sueurs froides et sortit son énorme épée près à en découdre. Soudain, Orik vit un homme anormalement grand sortir de l'ombre, il avait des traits nobles bien que ses cheveux soit particulièrement gras, le regard que l'homme adressa à Orik présageait une aide bienvenue. C'est sans doute lui qui tua le premier archer, Orik lui devait une fière chandelle et le fera honneur dans ce combat. Les gestes de l'humain était svelte et précis, il sortit une dague qui alla se planté dans la jambe d'un des bandit qui le stoppa net dans sa course.

L'instant d'après, Le bienfaiteur était dans la mélée entrain d'entre découdre avec les bandits, d'un coup rapide de rapière, il toucha mortellement au visage un bandit pris par surprise.

Orik n'était qu'a une dizaine de pas du chef bandit lorsqu'un fourbe armée d'une hache tenta de l'attaquer par le flan mais celui-ci comme ses compagnons était un mauvais combattant et loupa Orik. Le nain hurla le plus fort qu'il put en faisant de grands moulinets d'une puissance phénoménales en direction du chef des bandits, son heure était venue...
Si je compte bien, ils ne sont plus que trois dont un blessé au sol, j'attaque de toute mes force et j'utilise ma compétence "Coups puissants" sur le chef des bandits.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 24 oct. 2010, 19:26, modifié 1 fois.
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Re: L'Empire en flammes

Message par [MJ] Wargut »

Orik vit une flèche tirée à la hâte ricocher par-dessus son sauveur et aperçut l’archer qui tirait un long couteau de sa botte. Le hors-la-loi bondit, mais la silhouette à la cape noire le saisit au poignet, repoussant le couteau. La rapière s’abattit sur l’épaule du brigand et la trancha dans un bruit écœurant. Il poussa un hurlement d’agonie et tomba à genoux. Ses cris s’arrêtèrent quand la lame tournoya et lui coupa la tête.

Orik pivota: l’homme à la hache se précipitait sur lui depuis la droite. Mais un nouveau couteau de lancé se planta dans sa gorge. Le nain regarda d’où provenait le couteau et remarqua que c’était l’individu à la rapière, qui venait de lui jeter.

Combat Orik VS chef des bandits:

Attaque d’Orik: 9 (réussi) / Parade du chef: 10 (raté) -> 30 points de dégâts !

Riposte du chef: 7 (réussi) / Parade d’Orik: 2 (réussi) -> O points de dégâts !

Je te laisse décrire le combat ! :wink:
Sentant une autre présence derrière lui, le chef des hors-la-loi se retourna rapidement, pour se trouver nez à nez avec la rapière de l’humain pointée vers sa tête. Il resta figé un instant, comme un cerf pris dans le faisceau d’une lanterne, les yeux fixés et écarquillés. L’instant d’après, l’humain se fendit en avant et le chef mourut rapidement dans une gerbe de sang et d’esquilles…

Aucun des brigands n’était en état de se battre, bien que plusieurs d’entre eux fussent en train de gémir de douleur, effondrés dans la neige.

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Orik Ferguson
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Re: L'Empire en flammes

Message par Orik Ferguson »

Pendant qu'Orik se battait avec une incroyable aisance contre les bandits, son bienfaiteurs fit de même, il faisait virevolté dagues et rapière dans tout les sens, faisant souvent mouche. Tout les ennemis qu'il toucha étaient soit déjà mort ou agonisant, a la vue de la violence des coups portés, Orik pensait que l'inconnu avait vraiment une dent contre ces bandits. Sa dernière victime baignait à genoux dans son sang lorsque l'inconnu lui coupa la tête sans aucune retenu.

La grande hache à deux mains était prête à faucher le chef bandit mais il fut forcé de reculer de quelques pas lorsqu'il fit l'un des gueux lui foncer dessus mais ce dernier s'écroula dans la neige,une dague plantée dans le cou. Orik jetta un vif coup d'oeil mais il savait que c'était l'inconnu qui avait fait ça.

- On se rretrrouve enfin face à face voyou!

Orik était fin prêt à tuer ce lâche de bandit qui croit s'attaquer aux plus faibles que lui, sauf que ce jour il tomba malheureusement pour lui sur Orik Ferguson. Orik hurla en Khazalid puis chargea comme un buffle le bandit, la hache en avant,levé jusqu'au zénith, puis qu'il abatit sur le bandit comme son dernier jugement. L'énorme bandit n'eut même pas le temps de riposter et une large entaille le saignait du haut du torse jusqu'au nombril, heureusement pour lui, il était bien enrobé et son gras le protégea un peu. Il réussit grossiérement sa riposte mais Orik para aisément et l'épée et la hache se rencontrérent dans un crépitement d'acier.

Sentant la fin venir, le bandit recula de deux, trois pas, lacha son épée en soufflant et il s'essuya le front plein de sueur. A cet instant, il remarqua une autre présence et se retourna, il se retrouva face à son triste destin, l'humain l'exécuta de sa rapière dans une gerbe de sang. Le bandit tomba dans la neige dans son propre sang, la scène n'était pas belle à voir, on se serait cru sur un vrai champ de bataille, autour des deux survivants, il n'y avait que des cadavres baignant dans leur propres sang ou des bandits encore agonisant. Orik souffla, nettoya le sang sur sa hache, la posa sur une vieille souche et alla à la rencontre de l'inconnu.

- Tout d'aborrrd, je dois vous rremerrciez humain! Je ne crrois pas que j'aurrais pu surrvivrrre seul, ces rrodeurrs sont de plus en plus nombrreux! Je me prrrésente, Orik Ferrrguson, fils de Rothgarr Ferguson, je suis merrcenairrre. Je ne sais pas comment vous avez êtes arrrrivé là au bon moment mais je vous rrremerrcie encccore une fois! Je vous dois la vie!

Orik cacha son émotion comme tout les nains mais il avait un respect naissant dans son coeur envers cet étranger, il lui avait sauvé la vie alors qu'il aurait pu ne rien faire. Orik s'inclina devant lui le poing sur la poitrine, attendant une réponse de l'étranger.
Ferguson Orik, Mercenaire

Profil: For 10 | End 10 | Hab 8 | Cha 7 | Int 9 | Ini 8 | Att 12 | Par 10 | PV 50
PV : 50/50

Compétence :
• Vision nocturne - niveau 1
• Coups puissants - niveau 1
• Eloquence - niveau 1
• Force accrue - niveau 1

armes et armures :
Cotte de mailles naine
Hache à deux mains

équipement :
Besace
couteau de cuisine
Pierre à aiguiser
Flasque en métal
Couverture

Bourse: 50 Pistoles

Autres:


Grimnir : 20




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