[Le Coësre] « Ce n’est pas la fin du monde. Mais tu peux la voir d’ici. »

Nuln est la seconde ville de l’Empire et du Reikland. Nuln centralise tout le commerce du sud, c’est là que convergent les voyageurs du Wissenland, du Stirland, d’Averland et des régions plus à l’est. Nuln est le siège de l’Ecole Impériale d’Artillerie, où les canons sont fondus et où les artilleurs apprennent la balistique. Ils y étudient les nombreux problèmes pratiques liés au déplacement et à la mise en œuvre des pièces d’artillerie. Grâce à leurs efforts, l’Empire bénéficie d’un vaste et efficace corps d’artillerie, de loin supérieur à tous ceux des pays frontaliers.

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[MJ] La Fée Enchanteresse
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Re: [Le Coësre] « Ce n’est pas la fin du monde. Mais tu peux la voir d’ici. »

Message par [MJ] La Fée Enchanteresse »

Si les craintes de Reinhard étaient fondées, son sixième sens ne l’alertait pas particulièrement. Non pas que toute l’ambiance autour de lui n’était pas infectée par d’étranges vents pulsatiles et mélangés — mais il ne décelait pas de dessein particulier dans la disharmonie environnante, ce qui était déjà surprenant : il avait l’habitude des runes de protection, et des cercles laissés derrière soi pour se protéger des rêveries incommodes.

Sa présence d’esprit avec l’eau eut en revanche un résultat plus étrange. Alors qu’il versa de l’eau dans une plante, il vit le liquide former une sorte de grosse flaque visqueuse à la surface de la terre, sans être avalée. On aurait dit une flaque de mercure liquide. Tout comme pour le sablier qui remontait à l’envers, la physique ici était étrange, et l’eau refuser d’être absorbée par la terre.
C’est pourtant bien de l’eau qui était contenue dans la gourde. Reinhard étancha sa soif, tandis qu’il s’approchait des affaires des invités.


La corbeille de fruits tapa dans l’œil du sorcier. Ils avaient l’air frais, mais en fait, une idée se mit à naître dans sa tête — ce n’étaient pas parce qu’ils venaient juste d’être cueillis, mais peut-être parce que le temps semblait bizarrement fonctionner à l’envers. Les fruits revenaient vers la germination au lieu de marcher vers la pourriture. Peut-être cela arrivait-il aussi avec les êtres vivants ici ? Cela ne donnait pas envie de rester trop longtemps, même si pour l’heure, le sorcier n’avait pas l’impression d’avoir rajeuni.
Toujours est-il, aucun bruit et aucune trace d’autres individus présents, aussi, Reinhard décida de regarder un peu dans leurs affaires, s’il pouvait trouver quelque chose d’utile, d’une quelconque façon.


On pouvait deviner beaucoup de choses en regardant les sacs de quelqu’un. Les Neuf Yeux semblaient être des voyageurs — il y avait beaucoup d’affaires « pratiques » dans leurs havresacs, des rations de nourriture, des sacs de couchages enroulés, des couverts et de la vaisselle, des lanternes avec de l’huile, des cordages et des grappins. Plus rare et plus cher, on voyait beaucoup de cartes, qui laissaient deviner les lieux qu’ils visitaient : tout en grignotant de quoi manger, Reinhard disposait sur des tables basses des croquis et des plans du fleuve Reik, des Montagnes Grises, de la côte sud de la Mer des Griffes, d’un vieux temple d’un continent qui semblait fort lointain — toutes étaient annotées, marquées, couvertes de croix, de flèches, et de symboles en langue noire qui laissaient deviner qu’ils visitaient des lieux abandonnés un par un, probablement à la recherche de quelque chose. Évidemment, ils n’allaient pas dire quoi, mais ils semblaient avoir fouillé les quatre coins de la Norsca, de l’Estalie, de Parravon ou du Kislev.


Et puis, il y avait des lettres. Énormément de lettres. Par sécurité, Reinhard n’ouvrit pas trop les correspondances — il avait raison de craindre la méfiance de ses ennemis qui avaient nonchalamment posé leurs affaires à droite et à gauche, et puis, il ne saurait pas vraiment par où commencer. En revanche, il y avait beaucoup de rôles déjà décachetés, et de papiers dépliés, qui traînaient sur un divan, dans les poches d’un long manteau de cuir, ou froissés tout au fond d’une sacoche. Et ainsi, un peu au hasard, sans trop savoir quoi trouver, il se mettait à découvrir de minuscules éléments qui donnaient une image de ses adversaires, quand il pouvait comprendre la langue qui était écrite, car certains des papiers étaient rédigés là en gospodar, là en breton, là en remassien.

Il y avait par exemple un papier incomplet, un brouillon plein de ratures, comme si quelqu’un s’efforçait de trouver une tournure satisfaisante.
À mon cher collègue
À mon cher ami
Herr Magister
Wiflried,

Te souviens-tu de cette phrase qu’avait prononcée la matriarche alors que tu étais apprenti et moi dans ma première année ? Je me souviens de la phrase de la matriarche Feldmann quand elle accueillait la promotion d’apprentis dont tu faisais partie : « Quand il s’agit de science, l’autorité d’un millier ne vaut pas l’humble raisonnement d’un seul ». C’est cette philosophie qui a longtemps guidé les hommes comme nous, et c’est toujours cela que nous avions à l’esprit quand nous étions prêts à découvrir de nouvelles merveilles pour guider le genre humain. C’est toujours cela qui nous a séparé de la masse, notre audace notre soif de connaissances et de découvertes, peu importe le prix à payer en ignorant les menaces de ceux qui ne pouvaient pas nous comprendre.

J’avais tort
J’ai fait une erreur
Ma faute a été de sous-estimer la terreur la jalousie de nos camarades collègues, ceux qui ne veulent faire que bien quand ils peuvent faire grand incroyable. J’ignore ce que tu penses Je sais ce que tu penses, mais si tu me connais vraiment, tu sauras que ce que la Loi dit sur moi n’est que mensonges n’est pas toute la vérité.

Je l’ai fait. Après toutes ces années, j’y suis parvenu. J’ai créé la vie comme Rhya.


Un autre papier était plus élégant, couché sur du vélin, avec une écriture fine, une encre pourpre, et cachetée d’un seau en cire d’abeille.
Par Cette Lettre Patente,
Donnée à Marienburg le 16 Nachgeheim 2525,

NOUS, par la Grâce des Dieux et la Volonté de la République, Luitpold van Ræmerswijk, stathouder de la république des Jutones,

ACCORDONS à l’honorable Karl den Euwe et ses associés le droit EXCLUSIF de commerce, d’établissement et d’entreprise sur l’archipel que l’on nomme NIPPON pour six années, sous réserve que cela ne contrevienne pas aux lois du parlement ou aux articles sacrés de la constitution de Marienburg, ni à la sécurité de l’État, ni aux politiques d’affaires étrangères du gouvernement du Directoire.

PAR LA PRÉSENTE, nous garantissons l’EXCLUSIVITÉ à Karl den Euwe pour l’exportation et l’importation de biens et de denrées en provenance ou à destination du NIPPON, y compris pour les articles consignés dans le Livre Noir, tels les artefacts de sorcellerie, qui devront être protégés par des magisters diplômés du collège du Baron Henryk.

NOUS LUI RÉSERVONS LE DROIT de diriger le gouvernement sur l’île de DEJIMA, à condition qu’il fasse tout ce qui est nécessaire pour garantir la sécurité, la tranquillité, l’ordre et la salubrité publiques, en respectant scrupuleusement les coutumes des Jutones et les lois de la république. Nous nommerons sur place un AVOUÉ plénipotentiaire qui pourra arbitrer et juger si le gouvernement de Karl den Euwe mettait en danger la sécurité de l’île, ou contrevenait à la santé ou la justice de nos citoyens sur place, qui garderons le droit d’élire leurs représentants, pétitionner leur gouverneur, se marier et établir commerce de façon à profiter d’une concurrence libre et non-faussée.


Et puis, il y en avait une feuille sur une table-basse, juste à côté d’un encrier encore ouvert. On aurait dit que la lettre avait été écrite il y a tout juste quelques instants, ce qui n’augurait rien de bon si Reinhard restait là trop longtemps…
Pour Loup :

Krieglitz échauffé. Épée tirée. Préparez la province du taureau. Éloignez les criminels, débloquez fonds pour mercenaires et chasseurs de prime. Tasseninck doit sortir les crocs. Libérez-lui le sentier de la guerre.

Pour Ours :

Cornus à rediriger. Au-delà de la montagne, suivez les pas de Gorthor. Gardez les Hardes sous contrôle pour l’instant, limitez les destructions à son minimum nécessaire. Devons chatouiller les tireurs d’élite.

Pour Chouette :

Agents à moi s’approchent de Gausser. Préparons de quoi graisser la patte au taureau. Valitch a échoué, je répare les pots qu’elle a cassés — sinon Nuln, passons par Marienburg. Accumulez grain et poudre à canon, l’Âge des Trois Empereurs est de retour.

— Onimuse.



Dans les affaires, Reinhard trouva quelque chose qui lui semblait utile : des petites fioles remplies d’un liquide violacé, avec un mot en Langue Noire écrit sur des étiquettes collées dessus — Potentiel semblait être la plus proche traduction. Probablement une potion de vigueur : il y en avait quatre petites doses, qui semblaient à boire en une fois. Toujours pratique…

Plus incroyable encore, dans un manteau, il trouva un minuscule écrin entouré d’un cerclage en or. On aurait dit une boîte pour une bague de mariage, mais après avoir passé deux minutes à jouer avec la petite serrure pour tenter de deviner comment ça s’ouvrait, le magicien entendu un « clic », et d’un coup, son cœur se mit à battre à toute vitesse, alors que les flots de magie se mettaient à pulser violemment autour de lui.
Il ouvrit, et découvrit un énorme caillou tout vert, brillant, au fond de l’écrin. Immédiatement, par pur réflexe d’animal effrayé, Reinhard ferma et verrouilla la petite boîte — c’était un énorme caillou de malepierre, de la magie pure ! La boîte semblait bien protéger l’extérieur de son influence, mais il n’avait jamais été aussi proche d’un caillou aussi gros de ce minéral maudit — rien que de la poussière pouvait rendre une potion immensément létale, alors, une once entière…

Jet de détection magique (Malus/Bonus inconnu) : 11, résultat inconnu

Jet de fouille : 1, réussite critique
→ Reinhard gagne une potion ainsi qu’une boîte verrouillée
Jet de reconnaissance magique : 10. Ce sont quatre doses d’une potion de force, qui donne +4 en FOR et en END pendant 1d4 heures. Effets secondaires probables mais inconnus.
Jet d’habilité pour ouvrir la boîte : 9, réussite. Tu découvres un magnifique caillou de malepierre. Énormes bonus en magie quand tu en prends, mais avec des effets secondaires très graves — les deux sont proportionnels à la quantité inhalée.
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Reinhard Faul
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Re: [Le Coësre] « Ce n’est pas la fin du monde. Mais tu peux la voir d’ici. »

Message par Reinhard Faul »

Au début, j’admets, j’ai surtout été concentré sur les fruits. Ils sont très bons et je ne le connais pas tous. Il y en a un qui est jaune et tout en longueur, la peau est dégueu mais l’intérieur vaut le détour, très nourrissant, j’en ai bouffé au moins quatre. C’est quand j’ai attaqué les raisins que j’ai commencés à lire la correspondance des Tzeentchis au lieu de me goinfrer comme un rat.

Le premier a l’air content d’avoir crée la vie. M’étonnerait que ça soit par l’ancienne méthode qu’on connaît tous. Vu la paroisse dans laquelle il est, j’imagine une horreur existentielle comme on en a rarement vu. Le destin de Mémé d’être un arbre pourrissant et torturé est sans doute plus doux que celui de la chose crée par ce type. Et sinon on en parle des ratures ? Ça, on reconnaît du bon Tzeentchi. La moindre petite expression imagée est réécrite cent fois. Franchement je me suis moins pris la tête en faisant des plans pour sauver ma vie. Peut-être qu’il prend de grands risques en le faisant. Ou il croit prendre des risques. Peut-être qu’il est paranoïaque en écrivant à son papy au pays. On peut pas savoir avec ces gens-là. D’ailleurs, regarde-moi ! Rien que de passer deux minutes dans une pièce où ces connards ont séjourné je deviens comme eux. Pourtant je continue de retourner les manteaux et les sacs à la recherche d’autres lettres. Ai-je le choix ? Non.

Je passe d’une lettre à une autre sans comprendre ce que je lis, mais en essayant de graver dans ma mémoire les noms et les lieux (je ne sais pas ce qu’est Nippon, peut être que c’est plus loin qu’Altdorf ? C’est quoi une île de Dejima ?). Le plus dur c’est une lettre de références animalières (il y a des hommes-bêtes et des noms de code). Ça a l’air d’être la plus importante parce que Nuln est mentionnée. Valitch a échoué à quelque chose… peut être au moment où je lui ai sauvé la vie ? Qu’était-elle venue faire sur le bateau de la comtesse ? Mais j’ai pas le temps de réfléchir ou de me rappeler. Je suis pressé. L’encre sur cette feuille n’est même pas sèche. Ils vont revenir, d’un instant à l’autre.

Mais puis-je partir sans faire un peu de pillage ? Non. Je n’attendais pas grand-chose du vol, principalement parce que les gens embarquent rarement leurs bien les plus précieux en voyage. Mais là, il s’agit de Tzeentchis. Quand j’ai trouvé les potions j’étais plutôt content. Mais ensuite…
J’ai temporairement perdu la raison, quelques secondes. C’était incroyable, la première fois que je vois de la malepierre d’aussi près. J’avoue que je me suis un peu fait pipi dessus. Thanquol en avait aussi, mais je n’avais ni les moyens ni l’intérêt de le lui voler. Là j’ai un gros caillou vert dans la main. J’ai réussi à refermer la boîte sans bouffer la pierre, même si j’en avais très très très envie. Pendant un petit moment j’ai quand même hésité. Est-ce que je pourrais la lécher ? Ne pas la lécher ? La lécher juste un petit peu ? Mais j’ai repris mes esprits et fourré la boîte précipitamment dans les replis du tissu. Enfin ça, c’est ce que je voulais faire, en réalité j’ai fourré la boîte entre deux longueurs d’intestins grèle sans m’en rendre compte. Je ne ressens pas très bien la douleur (sauf quand un Slaaneshis essaie me tuer évidemment).
Bon, il est temps de partir hein ?

Je retourne auprès de Galatée. Ne pas me faire voir, ne pas me faire voir…
Et là ça me frappe, d’un coup. J’ai écrit mon vrai nom dans le livre d’or ! J’ai failli tomber raide mort tellement ma bêtise m’a retourné les tripes comme un coup de poing. Ils peuvent faire beaucoup de chose avec cette information, mais comment j’étais censé savoir que j’allais croiser quelqu’un dans ce tas de poussière ? Je me tourne vers la Grosse Violette :

« Faut qu’on retourne dans le hall d’entrée j’ai euh… enfin peu importe. Mais sur le chemin je vais te poser des questions. Ça fait combien de temps qu’on se promène ensemble là hein ? »

Elle me répond pas, parce que c’est un putain de meuble qui s’en fout du bavardage mondain, mais moi je suis tellement défoncé à l’adrénaline que j’ai les dents qui tremblent. Ça me rend bavard, tu me connais. Qu’est ce qui m’a pris d’écrire Reinhard Faul sur ce putain de bouquin ? L’orgueil ou un truc comme ça. Mais c’est l’identité sous laquelle est rangée mon âme, le genre de bricole qu’on veut pas voir un Tzeentchis connaître. C’est pour ça qu’on a tous des surnoms du style Glürk le Destructeur de Nouveaux-Nés (le bon goût n’est pas fourni avec, tu peux être un sorcier maléfique puissant et te prendre beaucoup trop au sérieux). Du coup on repart en sens inverse et pour le coup j’essaie de faire marcher Violette plus vite. Et je bavarde :

« Bon, on a un petit bout de route hein ? C’est que c’est grand ici. Et, tu sais, je lis des livres des fois, et ça m’énerve beaucoup quand le héros pose pas trop de questions en arrivant dans un endroit mystérieux parce que « il a plus urgent en tête ». Du coup je vais pas faire ça. Je vais poser plein de questions. Prête ? »

C’est difficile de savoir si une statue géante avec les yeux qui coulent du pus violet m’écoute ou pas. Tant pis hein ?

« Alors est ce que tu sais pourquoi le temps est bizarre ici ? C’est quoi les flammes bleues en bas ? Pourquoi elles brûlent ? Est-ce que tu es au courant que tout le monde est mort ? Est-ce qu’il s’est passé quelque chose à cause de la « vraie alchimie » ? Y a quoi dans la bibliothèque interdite ? Est-ce que t’aurais vu un arbre maléfique venir dans le coin ? Et un type borgne qui voyage entre les dimensions ? Parce qu’on est dans une autre dimension hein, pas dans un rêve ? »
Natus est cacare et abstergere coactus est.
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Lien Fiche personnage: Ici

Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
Divers divers :

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[MJ] La Fée Enchanteresse
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Re: [Le Coësre] « Ce n’est pas la fin du monde. Mais tu peux la voir d’ici. »

Message par [MJ] La Fée Enchanteresse »

Alors que Reinhard avait passé un bon moment à fouiller les affaires des collègues de Valitch, Galatée était restée dans un coin, attentive, au garde-à-vous, regardant l’horizon en même temps que le Nurglite lui-même, avec la passivité absolue d’un automate qui n’éprouvait ni curiosité, ni étonnement, ni méfiance non plus à apercevoir ce sorcier fouiller des affaires avec avidité. Mais alors que celui-ci se mettait à paniquer en se rendant compte du piège dans lequel il était lui-même tombé, voilà qu’elle sembla se réveiller, en se redressant légèrement tandis qu’il venait lui poser une question toute bête : depuis combien de temps étaient-ils ici.

« Cela fait treize heures que tu es entré dans la Librairie, Reinhard Faul de Nuln. »

Le temps est chose changeante, surtout lorsqu’on est magicien, et les horloges et les cadrans sont des créations d’hommes. Mais la nature obéit naturellement à des rythmes et des cycles qui lui sont imposés, même si elle ne mesure pas avec une exactitude normée la manière avec laquelle les nuits d’hiver ont une langueur raccourcie à la saison d’été. Et Reinhard pouvait jurer que cela ne faisait pas treize heures qu’il était entré dans ce lieu — une poignée d’entre elles, tout au plus. Et pourtant, il avait senti une horrible soif et une faim prenantes, qu’il venait juste d’étancher avec les provisions des serviteurs de Tzeentch. Le sérieux avec lequel l’automate avait énoncé sa réponse faisait froid dans le dos.
Reinhard ouvrit sa sacoche, pour en sortir le sablier subtilisé à l’entrée. Le sable continuait de remonter en sens inverse. S’il ne comprenait pas tout, il sentait qu’il ne fallait surtout pas faire de vieux os ici…


Alors qu’ils rebroussaient chemin vers la machine-à-ascension, le sorcier se mit à lancer une demi-douzaine de sujets à la suite. Avec l’utilité d’une créature sans âme, Galatée ne s’émeut pas de cet assaut, et répondit toujours avec le même ton monotone et monocorde à chacune de ses interrogations, à la suite, tout en s’attelant à sa tache d’escorte — ils retournaient vers le couloir, et vers la cage de verre.

« La dimension du temps en ce lieu est malheureusement au-delà de mes possibilités de réponses — les patristiques m’interdisent de répondre précisément à cette question. Cependant, je peux te dire que les patristiques ont mit en place des artifices et des calculs arithmétiques complexes afin de soustraire la réalité de la Librairie au reste de la cité de Tylos, afin de la garder des yeux des bigots et des sicaires au service du Grand-Roi ; tout ceci est complexe, et dans l’intérêt des visiteurs. Si l’écoulement du temps peut paraître perturbant, sache que l’on s’y fait vite. Si l’inconfort est trop insupportable, sache aussi que je peux t’offrir quelques anxiolytiques afin de rendre ton passage plus agréable. »

Les deux entrèrent dans la cage, et le mécanisme commença à s’actionner.

« Les flammes bleues ne sont pas réellement du feu. C’est un carburant de l’Au-Delà, que l’on nomme Arethy, les patristiques ont appris à le canaliser afin de les servir. Si les flammes offrent lumière, énergie et chaleur, elles ne se consument pas, ce qui évite à la fois les risques d’incendie et d’asphyxie. Un des patristiques, le père Origène, en est spécialiste — pourquoi ne pas discuter avec lui ? Il est ravi d’offrir des explications aux curieux. Dans le futur, peut-être que Tylos toute entière pourrait fonctionner avec. »

Des flammes magiques, évidemment. Les patristiques avaient créé de mini-portails pour appeler les flammes de l’Aethyr — le nom voulait tout dire. Ils étaient complètement fous, s’ils ne pensaient pas tous finir mutés — ou peut-être était-ce ce qui leur était arrivé.
En tout cas, elle avait tout faux : Reinhard se souvenait distinctement comment il s’était senti brûler quand il se tenait devant l’immense brasero. C’était même sa troisième question.

« L’Arethy n’est pas censé brûler autre chose que la Vitae, l’encre modulable qui entoure la Librairie. La Vitae est utilisé dans de nombreuses expériences, mais aussi pour chauffer la librairie, et les différentes machines utilisées dans le complexe.
Si tu as subi des brûlures à cause de l’Arethy, tu dois de toute urgence te rendre à l’infirmerie, dès à présent. »


Pas sûr que quiconque tienne encore cette fameuse infirmerie.

La quatrième question, comme attendu, provoqua une incompréhension dans Galatée — cela se manifesta par un mutisme de plusieurs secondes, avant qu’elle ne dise d’une traite :

« Je ne comprends pas ta question. Si tu souhaites rapporter une urgence, je peux contacter la sécurité de la bibliothèque. »

Et une nouvelle question, qui à nouveau provoqua un silence avant la réponse.

« Ta question est trop générale pour me permettre d’offrir une réponse pertinente. Pourrais-tu la restreindre afin que je puisse te répondre ? »

Et une nouvelle, cette fois-ci avec un délai très bref avant qu’il n’obtienne satisfaction.

« La bibliothèque interdite contient des ouvrages particulièrement rares et recherchés, souvent en exemplaires uniques sur la surface de la Terre — parfois, les volumes eux-mêmes sont fabuleux, et ne peuvent donc pas être simplement copiés. Leur accès est donc restreint, il te faut obtenir l’autorisation des patristiques pour y accéder.
Les patristiques œuvrent pour que le savoir soit accessible à tous. Les ouvrages de la bibliothèque interdite sont mis progressivement à destination du public une fois qu’ils ont été correctement copiés et sauvegardés en plusieurs exemplaires dans les archives. Nous sommes navrés du dérangement et comptons sur ta compréhension. »


Les deux suivantes, en revanche, obtinrent la même réponse exacte.

« Je suis navrée, je n’ai pas d’informations à ce sujet. Je t’invite à écrire un courrier au bureau principal, les patristiques reviendront vers toi dans les meilleurs délais. »
« Je suis navrée, je n’ai pas d’informations à ce sujet. Je t’invite à écrire un courrier au bureau principal, les patristiques reviendront vers toi dans les meilleurs délais. »


Mais la dernière confirma un peu ce que Reinhard avait sans-doute déjà un peu plus compris. Et alors qu’elle offrait sa réponse, un étrange sentiment se mit à s’emparer du sorcier : il sentait quelque chose picoter sur son échine…
Il sentait de la peur.

« Tu es devant moi avec ton corps et ton âme liés. Ce n’est pas une rêverie. Cependant, nous ne nous trouvons pas exactement dans le monde matériel non-plus. C’est un endroit en dehors de l’écoulement normal du temps, afin que la Librairie soit protégée du Grand-Roi et de ses bigots qui aimeraient l’incendier, et afin que nous puissions survivre tous ensemble à ce qui attend l’Humanité :
La Fin des Temps. Le moment où le monde physique sera dévoré par le monde métaphysique, et que les millions d’âmes nées et à naître seront dévorées par des dynastes affamés, car ceci est le sens de la vie depuis que du vide a été insufflée la création. Exeunt Omnes. »


Alors que l’ascenseur s’ouvrait, et que Galatée se rendait d’un pas certain au milieu de ce dédale labyrinthique d’étagères, d’échelles et de rangées de livres, Reinhard se rendait à nouveau compte de l’immense quiétude du lieu, et son cœur battait plus vite alors qu’il commençait un peu à mieux sentir où il était :
Il était clair qu’il était dans l’aethyr, au milieu des royaumes magiques du Chaos. Et pourtant, il se sentait absolument pas l’œil d’un des Quatre, ni même d’un de leurs congénères mineurs qui se tapissaient dans l’infini — cet endroit semblait vraiment s’opposer au temps. Les patristiques, qui qu’ils soient, l’avaient-ils vraiment fait ? Avaient-ils créé un monde où le Chaos ne pouvait pas s’infiltrer ? Ils n’avaient pas eu l’air de beaucoup y gagner, puisque tous s’étaient volatilisés en poussière.


Volatilisés en poussière.


Le cerveau de Reinhard s’illumina. Il regarda à nouveau au-dessus de sa tête, vers ce plafond avec son immense voile de pollution. C’étaient eux : c’étaient les anciens habitants de la librairie. Leurs squelettes avaient été transformés en poudre, tandis que tout ce qu’il leur restait de souvenirs survivait encore dans les flammes bleues qui s’illuminaient pour former des fantômes tout autour de lui. Il était au milieu d’un charnier géant. Et depuis tout à l’heure, il respirait des cadavres qui entraient dans ses narines.

Pourquoi les gens entraient dans cette bibliothèque ? Étaient-ils prisonniers ? Ou des réfugiés qui tentaient de trouver une solution pour arrêter l’inarrêtable ? Les mots laissés sur le Livre d’Or semblaient soudain faire beaucoup sens à Reinhard — tant de sorcellerie était possible ici, que l’on pouvait espérer rivaliser avec Khorne, Tzeentch, Nurgle et Slaanesh en obtenant les secrets que des anciens avaient camouflé hors de leurs yeux. Mais pourtant, c’étaient bien des fidèles de Tzeentch qui squattaient les lieux ? Pourquoi eux 9 seulement ? Si on était au milieu des royaumes du Chaos, et que l’on disait au Dieu-Aigle qu’un tel lieu existait, sans doute serait-il envahi par ses démons, soit pour s’emparer de ces secrets, soit pour les faire disparaître afin que personne ne puisse s’en saisir. Peut-être que Valitch & Consorts faisaient cavaliers seuls, mais pour quel motif ? Et pourquoi Mémé avait-elle accès à cet endroit ? Peut-être qu’elle aussi cachait des choses à Grand-Père…


Mais Reinhard n’eut pas le temps d’aller se jeter vers une des sections de la bibliothèque pour faire le plein de secrets. Car voilà qu’alors qu’il marchait, il nota quelque chose qui n’était pas à sa place tout à l’heure — une des statues amovibles avait rebougé en son absence. Quelqu’un était ici.
Faisant soudain attention au bruit, il s’éloigna de Galatée, qui s’arrêtait alors qu’elle avait jusque là continué son chemin jusqu’à l’entrée. Reinhard se cacha derrière une rambarde, et à travers les barreaux, il vit une autre âme humaine marcher silencieusement au milieu des fantômes de feu.
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Une grande femme, qui marchait sans un bruit, pas un son de talons, à croire qu’elle était pieds-nus. Recouverte d’une immense robe longue d’un pourpre foncé, elle avait son visage camouflé par un épais voile ceint d’une Edelweiss blanche. Et surtout, dans son dos, il y avait ces immenses ailes noires, qui ressemblaient beaucoup à celles de Valitch sous sa vraie forme…
Peut-être… Cela devait sûrement être elle ?

Jet d’intelligence de Reinhard : 10, réussite. Quelques informations supplémentaires débloquées.

Jet d’intelligence de Reinhard (-6) : 3, réussite. Tu comprends où sont passés les Patristiques.
Jet de résistance mentale (-8) : 2, réussite d’office. Malgré l’immense terreur qui t’envahit, tu ne ressens pas grand-chose de plus qu’une simple inquiétude.
Jet d’endurance (-4) : 1, réussite critique. Alors même que tu es dans un lieu maudit et remplit de morts, tu n’éprouves aucun symptôme ou démangeaison pour l’instant. Nurgle t’a offert ça, d’être impassible.

Jet de vigilance (-6) : 2, réussite d’office. Tu te rends compte qu’il y a quelqu’un d’autre ici.

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Reinhard Faul
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Re: [Le Coësre] « Ce n’est pas la fin du monde. Mais tu peux la voir d’ici. »

Message par Reinhard Faul »

Trop de questions. Des questions qui amènent d’autres questions. Tout ce que j’en garde, c’est un parfum de danger. De la poussière de cadavre, des dynastes affamés, des paristiques. D’ailleurs, je me demande la nature exacte de ces derniers. Galatée semble croire que les Tzeentchis ont des interactions avec ces types-là en ce moment. Inquiétant. Le seul truc bien dans cette conversation c’est que j’ai ramassé des anxiolytiques gratuits. Je ne sais plus exactement ce que le mot signifie. « Anxio » en tiléen je crois que ça veut dire « canard ». Peu importe, j’examinerais les trucs que j’ai volés quand je serais tranquille. Là, j’ai d’autres questions :

« Et ces paristiques, tu les as vu récemment ou… ? »

Mais j’ai pas le temps de développer. Y a un truc qui bouge !
Malgré ma belle magie et mon fusil surpuissant, je me jette accroupi derrière une rambarde à l’architecture indéterminée. Je réfléchis même pas. Trop fatigué pour foncer comme un demeuré. Même mes mouches ont l’air faible, ça fait soi-disant treize heures qu’on a pas croisé ne serait ce qu’une tache de pisse, les pauvres bêtes sont en train de crever. Et j’ai bien raison de me cacher : y a une sorcière maléfique qui avance parfaitement silencieusement. Ce détail a l’air con, mais il est flippant. On dirait qu’elle est montée sur roulettes. Elle glisse à travers le couloir, sa robe volette délicatement grâce à une brise inexistante. Comment je sais que c’est une sorcière maléfique et pas la cousine version pompes funèbres de Galatée  ? Bah elle pue la magie, elle a de grandes ailes dans le dos et je sais déjà que de puissants Tzeentchis traînent dans le coin. Pas con le mec.

La femme n’a pas l’air de m’avoir senti, ni de chercher un intrus de manière générale, mais c’est difficile de deviner les intentions d’un être à l’apparence éthérée qui déambule gracieusement dans le couloir. Ça serait plus facile si elle trottinant partout en passant la tête à travers tous les couloirs et braillant « il est où l’autre connard ». Je passe en revue mes options, peu nombreuses.

Me cacher et prier très fort qu’elle sente pas un puissant Magus de Nurgle à deux mètres au-dessus d’elle.
Lui vider un chargeur de P90 dans le ventre, en misant sur le fait que je me rate pas et qu’elle en meurt instantanément, parce que j’aurais sans doute pas l’occasion d’une seconde rafale.

Je me recroqueville autre de mon arme, que je serre contre ma poitrine comme un doudou. J’hésite très fort pendant quelques secondes. Et là tu te demandes sans doute : et si c’était Valitch ? Non. J’y crois pas une seconde. On peut jamais être sûr avec les métamorphes, mais j’ai vu nombres de ses déguisements et… c’est pas elle. Si j’ai tort c’est que je la connais pas, que j’ai pas fait attention à elle, dis en ce que tu veux mais si je me trompe je mérite bien de me tromper.

De toute façon, je décide de ne pas tirer et de rester caché le temps que la sorcière passe. Je me suis pris plein de balles de ce machin, et regarde-moi ça m’empêche même pas de marcher. Ensuite qu’est-ce que je fais ? Ça dépend de par où la méchante part, mais j’ai très très envie de rentrer chez moi d’un seul coup. Je suis fatigué. Si je peux pas revenir dans le hall parce qu’il est trop peuplé, je vais demander à Galatée de me ramener à ma maison. Mes égouts. Mon joli petit trou à merde.
Natus est cacare et abstergere coactus est.
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Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
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[MJ] La Fée Enchanteresse
Warfo Award 2021 du meilleur MJ - Élaboration
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Re: [Le Coësre] « Ce n’est pas la fin du monde. Mais tu peux la voir d’ici. »

Message par [MJ] La Fée Enchanteresse »

Et la sorcière passa, avec le même rythme, la même vitesse, et surtout, le même silence — un silence si imposant que Reinhard pouvait presque entendre son cœur battre dans le creux de ses oreilles, alors qu’il tâchait de se faire le plus petit possible derrière sa rambarde. Doigt sur la gâchette de son arme cracheuse de balles, bâton de sorcier contre le flanc, il se tint parer à dissiper un maléfice ou riposter à une agression prochaine, avec toute l’expérience du combattant qui s’était retrouvé dans une telle situation une dizaine de fois maintenant.

Mais qu’il s’en réjouisse ou le regrette, la silhouette ailée ne le remarqua pas, et c’est ainsi que sans opposition, elle continua de tracer sa voie fort déterminée dans un sens de la bibliothèque — elle s’engageait dans une allée du labyrinthe sans avoir besoin de la guide pour lui ouvrir le chemin. C’est seulement après quelques instants de latence que Reinhard Faul se releva de nouveau, pour suivre une Galatée demeurée impassible face à cet étrange mouvement du visiteur.

« Nous retournons donc au hall, Reinhard Faul de Nuln ? »

Et c’est ainsi que sans plus de commentaire, elle reprit le chemin qui mènerait vers l’entrée, ou plutôt la sortie — et peut-être, si Reinhard le pouvait, de retour vers les trames de magie qui mèneraient à Mémé Gâteuse et le Pellagra. La fin d’un rêve fiévreux trop longuet à présent, et qui se payerait cher en sommeil en rentrant.



Ils s’approchèrent tous deux d’un escalier qui mènerait au rez-de-chaussée. Deux dizaines de marches qui le ferait retourner au point de départ, jusqu’à l’écoulement du sablier subtilisé. Alors que Galatée y allait d’un pas certain et assuré, la main de Reinhard se posa à la rambarde pour y soutenir son corps meurtri par du plomb. Et rendre la descente plus aisée. Et c’est là que le coin de son œil fut attiré par l’une des statues innombrables qui décoraient l’ensemble du bâtiment.

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Une jeune fille nue se tenait entre les bras d’un immense homme cadavérique qui la retenait en barrant son chemin avec sa faux. Sans s’en rendre compte, le sorcier s’était approché aux pieds de l’œuvre, et voilà que son regard se perdait dans les détails du marbre blanc taillé et poli. Même en y connaissant pas grand-chose à l’art, on ne pouvait être que frappé par la légèreté de la robe du bonhomme, et la finesse des traits des deux personnages. Ce n’était pourtant pas tant la beauté de la statue qui avait dévié Reinhard de son objectif — c’est que la bibliothèque était remplie de physionomies impeccables dans la taille de granit ou de pierre, dans les fresques et les peintures d’époques et de civilisations fort différentes qui garnissaient tout le labyrinthe. Non, c’était autre chose qui l’avait amené ici : une sorte d’instinct, un sentiment qui lui serrait les tripes, le milieu bilieux de l’être humain où l’on avait des idées plus claires que dans le cerveau ou le cœur. Cette statue inspirait quelque chose au sorcier, sans qu’il sache trop quoi — le cadavre avait l’air familier, la jeune fille qui collait sa tête à son épaule lui rappelait quelqu’un.

La statue marquait l’allée d’une bibliothèque. Des étagères pleines d’œuvres. Des papyrus et des rôles poussiéreux, des vases et des bocaux contenant des pièces anatomiques, des organes figés dans le formol, des présentoirs aux vitres ternes où l’on devinait des scalpels et des couteaux couchés sur des petits coussins de velours.


Et puis, sur une des étagères, il y avait un ouvrage qui tranchait. Un livre ouvert sur un présentoir — un vrai livre, un livre moderne, de son époque, qu’on achetait dans une librairie : un livre relié avec une couverture, aux pages de papier jaunis et alignées, un incunable sorti d’une presse, montrant deux pages remplies d’un texte à la lettrine aux caractères clairs à l’encre répartie par la mécanique. Comme le sablier, le bouquin avait l’air parfaitement anachronique, mais rien dans cette bibliothèque ne respectait les convenances du temps ou de la géographie. D’ailleurs, dans cette allée, une des figures spectrales des visiteurs était assise en tailleur, par terre, en train de lire à toute vitesse un livre sur le sol, en ignorant parfaitement Reinhard Faul.

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Les mains de Reinhard Faul se posèrent sur ce livre imprimé ouvert. Il le ferma, afin d’en voir la couverture.
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Un roi à la tête de mort, une couronne à épines sur la tête, un baudet en guise de ministre derrière, avec le masque d’un médecin de la peste défait à ses pieds, et une ville fumante en arrière-plan.

Et puis, un titre, dans un reikspiel impeccable :


Chroniques Au Sujet Du Grand Coësre, Empoisonneur De Nuln, De Sa Naissance Jusqu’à Sa Mort.

Les mains de Reinhard Faul se mirent à trembler. La chair de poule parsema toute son échine. Son cœur pulsa plus vite encore que lorsqu'il s'approchait du Jardin de Mort, face à Mémé, face à la femme-vampire, ou face à sœur Emma. Un voile de mouche métaphoriques brouilla sa vision, alors qu'il sentait l'état de choc proche. Et alors, un sentiment le contamina, infectant ses muscles et jusqu'à ses os : la peur. Une peur d'appréhension, à l'idée de découvrir son destin entre les pages de cet ouvrage placé là comme un piège.

Duel de discrétion de Reinhard vs vigilance de la sorcière : 5 v 15, tout simplement.


Jet d’observation de Reinhard : 5, réussite
Jet de résistance mentale : 18, échec, tu ne peux pas t’empêcher de t’approcher de l’aile de la bibliothèque, au moins un instant…

Deuxième jet de résistance mentale à la lecture du livre : 20, échec critique. Tu es victime d'une horrible crise d'angoisse, et souffre maintenant d'un -3 à tous tes tests jusqu'à ce que tu te calmes.
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Reinhard Faul
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Re: [Le Coësre] « Ce n’est pas la fin du monde. Mais tu peux la voir d’ici. »

Message par Reinhard Faul »

J’ai titubé quelques pas en arrière, puis ai frotté mon visage avec mes mains pour me réveiller. La sensation d’être face à un danger mortel, mais… sans rien à fuir. Seulement un livre posé sur son présentoir. Il n’a même pas une apparence spécialement mystique : la reliure est de bonne qualité, mais de fabrication humaine. Je dois dire que j’aime beaucoup l’illustration de couverture, elle est très flatteuse. Néanmoins ça ne me donne pas envie de l’ouvrir ; ou alors si. Je sais plus. Mon corps est en pleine marinade d’adrénaline et les deux options me semblent aussi affreuses l’une que l’autre. Ne pas toucher le bouquin et passer à côté d’un savoir peut être vital ? L’ouvrir et risquer la mort ? Quelle mort ? Pour l’instant je suis seulement en état de crier et de taper du pied :

« C’est quoi ce bordel ? Pourquoi je peux pas faire deux pas sans tomber sur des… des… DES MACHINS ?! »

Je prends Galatée à témoin :

« Tu sais ce que j’étais venu faire dans le bateau, au tout départ ? Hein ? PRENDRE UNE DOUCHE. Puis y a l’Interlope qui est venu et je suis tombé dans une dimension parallèle, puis une bibliothèque pleine de gens morts qui remonte dans le temps, puis des putain de Tzeentchis, et maintenant ça ! Et maintenant y a un putain de bouquin de merde avec mon nom d’ssus ! C’est pas bien d’avoir son nom sur des trucs ! »

Je jette un regard haineux au squelette souriant sur la couverture. Ensuite, je pose des questions rhétoriques à Galatée même si je sais que ça va inévitablement conduire à une phrase du type « je ne comprends pas votre question veuillez consulter les paristiques ». On m’a initié aux robots depuis moins d’une journée et je les déteste déjà.

« Ça fait quoi si je lis dedans, hein ? Ça fait un truc du continuum espace-temps et l’univers est détruit ? Je suis juste maudit ? Je deviens si fasciné de lire mon propre destin que je meurs de faim sur place en lisant une description de ma cuite de festag prochain ? Quoi ? »

Je pose mon regard sur le type bleu, puis j’ajoute :

« Ah naaaan je sais, c’est ce truc là qui va m’attaquer hein ? Je sais que c’est pas un humain, il a pas d’quéquette. »

Je saurais pas expliquer pourquoi, mais j’imagine pas un homme se faire un avatar fantomatique ou autre et se doter d’un pubis plat de poupée en porcelaine. Ou même une femme. Valitch fait un peu d’art déco en la matière, même si ça sert à rien, un espèce de délire de Tzeentchis de tout modifier. Bref.

Du coup je suis déterminé à pas me faire avoir…mais je bouge pas. Pas un muscle. Je reste là, bêtement planté devant le bouquin. C’est vraiment une chouette illustration de couverture.

« Bon, tu sais quoi ? Merde hein. »

J’ouvre une page au hasard.
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Re: [Le Coësre] « Ce n’est pas la fin du monde. Mais tu peux la voir d’ici. »

Message par [MJ] La Fée Enchanteresse »

Reinhard Faul avait plutôt bien compris le fonctionnement de Galatée, mais l’automate ne sembla pas du tout apprécier d’être ainsi prise à partie. En utilisant une voix plus grésillante que d’ordinaire, et une formulation plus ferme qu’auparavant, elle mit vite fin à la diatribe du sorcier :

« Si vous vous sentez nerveux ou anxieux, je vous prie de bien vouloir ingérer votre panacée. En souhaitez-vous une autre dose ? »

Et de sortir de son corps un nouveau cacheton de drogue gratuite.

Le fantôme bleu, lui, ignora royalement le nouvel arrivant, comme s’il ne se rendait pas compte de sa présence. Il faisait le geste pour faire tourner très vite les pages du livre ouvert devant lui, mais aucune des feuilles ne bougeait, il semblait n’avoir aucune emprise sur le monde réel, et se contentait d’imiter ses gestes de quand il existait. Étrange, pourtant, qu’il soit nu, quand toutes les autres silhouettes croisées jusqu’alors par le sorcier étaient vêtues de robes et de manteaux aux coupes exotiques et étrangères…

Qu’importe de ces menus détails : le gros se tenait devant lui. Un livre détaillant son passé et son futur, trouvé là, au milieu de la bibliothèque, comme s’il avait été attiré par cette chose. Qu’était-ce ? Une illusion ? Une invention de son esprit ? Un écho d’un monde différent du sien ? Ou bien, un véritable miroir sur l’avenir ? L’idée, séduisante ou terrifiante, qu’impliquait cette dernière proposition semblait difficile à croire — l’avenir n’existe pas, rien n’est gravé dans le marbre, quand bien même les prophètes et les magiciens interprétant les astres disent le contraire ; c’est bien un magister du Chaos qui s’opposerait à cette vision trop fermée de la réalité. Et pourtant, pourtant, l’envie de lire les pages de l’ouvrage était trop forte.
Alors, Reinhard ouvrit, et, prenant au hasard, en plein milieu du bouquin, il tenta de concentrer son esprit pour démarrer la lecture du reikspiel imprimé, in medias res.
Aux portes du comté arrivèrent alors les armées du Stirland et du Reikland, qui se joignirent aux renforts de la noblesse et des communes du Wissenland et du Sudenland — quinze mille cavaliers, le double de fantassins, soutenus par deux blindés à vapeur, franchissaient la frontière du grand-comté de Nuln, menés par quelques-uns des plus grands héros du Déluge, au premier desquels, Kurt Helborg, grand-maître de la Reiksgarde et Reiksmarshall de l’Empire.

Les sbires du Coësre s’étaient préparés à un tel assaut, et des semaines durant, avaient rassemblé provisions, munitions et matériel pour résister à une invasion puis un long siège éprouvant. Des milliers de policiers, de militaires et de chevaliers de Nuln avaient vendu leurs âmes au Grand Coësre et au Seigneur des Mouches afin de sauver leurs corps ou ceux de leurs familles, et ils enrôlèrent avec eux d’innombrables Nulner malades et mutants afin de mettre sur pied une force capable de résister aux armées de l’Empire. Fanatisés par les discours de leur prévôt des marchands, qui hurlait à la foule qu’il avait reçu les présages d’une immense victoire, puis d’un festin pour les asticots et les vautours, leur moral était très élevé, ce qui compensait leur manque d’entraînement ou d’encadrement — mais certainement pas de munitions, car le contrôle des usines de Nuln permettait à Reinhard Faul de détenir une terrifiante puissance d’artillerie, qui inquiétait profondément l’état-major des coalisés.
En réalité, ce que les Nulner ignoraient, c’est que le Grand Coësre lui-même ne croyait pas du tout qu’il avait les forces nécessaires pour défendre Nuln. Ce n’était pas son projet personnel, mais une simple étape vers ce qu’il désirait réellement : Engloutir la ville, et toute sa population avec, dans une immense offrande envers son patron, afin de pouvoir devenir un prince-démon, et non une simple hôte pour une créature supérieure à lui-même.

Si Nuln était loyale au Grand-Coësre, en secret, ses plus proches cultistes commençaient à avoir leurs craintes et leurs doutes — ses séides qui avaient permis à Reinhard de s’emparer de la cité, se rendaient progressivement compte de la folie et de l’irréalisme de ses initiatives : même Nurgle avait ses limites, et même ses démons ne tiendraient pas longtemps face à une véritable armée déterminée et professionnelle de l’Empire. Si Reinhard Faul insistait chaque jour sur ses prédictions, et sur une grande victoire grâce à ses maléfices, en privé, le doute était semé parmi ses plus proches partisans.

Mais Reinhard possédait une prescience, et il avait pu sentir comment ses amis, ses plus proches serviteurs, ceux qui l’avaient aidé à traverser tant d’horreurs, commençaient à s’éloigner de lui, et à réfléchir à agir d’eux-mêmes, ensemble. Terrifié à l’idée de devoir souffrir de leur trahison, Reinhard Faul décida d’agir avant eux, et de commettre un crime plus irréparable encore que le meurtre d’enfants : il se décida à arracher une partie de son âme, et faire sacrifier sa nouvelle famille. Irmfried, Frida, Heidemarie, Maximilian, tous les quatre furent saisis par les troupes de Nuln, et infectés avec la pourriture de Neiglish, afin de les transformer en réceptacles à Porte-Pestes. Sigrid, sorcière, eut un destin plus horrible encore : Reinhard lui fit briser ses quatre membres et arracher sa langue, et la conserva ainsi comme simple instrument pour canaliser sa magie.

Loin de le rassurer ou de raffermir son pouvoir, cette trahison préventive détruit Reinhard Faul, qui perdit alors ce qui restait encore d’humanité en lui. Ce qu’il n’avait pas compris, c’est qu’en agissant ainsi, il avait en fait réalisé ce que Furug’ath avait toujours voulu : le démon haïssait l’humain, et avait depuis longtemps agi pour détruire cette part de lui-même. En tuant ses amis, Reinhard Faul s’était en fait tué lui-même, et avait déjà perdu dans le grand jeu qui l’opposait aux forces de l’au-delà.

Mais ceci, il ne s’en rendrait compte que trop tard. Car pour l’heure, Kurt Helborg entrait sur les terres de Nuln, dans ce qui deviendrait un bourbier infernal pour les forces Impériales, une terre perdue, comme la Drakwald et la Sylvanie bien avant. La campagne de reconquête de Nuln, qui n’aurait dû prendre que trois mois, n’est en fait toujours pas gagnée aujourd’hui, trente années après les faits… Sigmar nous punisse tous pour nos péchés, car nous avons perdus la plus belle des villes de son Empire.

Le Grand Coësre n’avait pas infecté que des corps : ses maladies avaient attaqué la faune et la flore. La terre changeait d’aspect. Les routes s’engloutissaient sous de la boue, des fleurs vespertines poussaient au milieu du gravier, des animaux naissaient atrocement difformes, le lait caillait, le pain pourrissait avec de l’ergot, et chaque nuit, dans leur sommeil, les soldats de l’Empire rêvaient d’un terrible carnaval où ils se voyaient nus, écorchés par des Nurglings, et où des mouches pondaient des œufs dans leurs bouches. La folie provoquait rébellions et désertions. L’air vicié terrassait les hommes avec la dysenterie et le typhus alors qu’ils n’avaient marché qu’une lieue à l’intérieur des terres. Et le long du Reik, sous les péniches et les galères venues d’Altdorf ou de Wurtbad, les mutants posaient des bombes et sabotaient des ponts, égorgeaient la nuit, jetaient des grenades dans les tentes. Ce qui était une province douce, fertile, et calme, était devenu un marais fétide. Les sorciers des collèges, qui suivaient l’armée, voyaient bien toutes les origines de ces méfaits, mais tous racontaient qu’ils étaient abasourdis par la puissance de la magie déployée par le Coësre, qu’un simple magicien, même élu de Nurgle, ne devrait pas pouvoir agir ainsi, et qu’il fallait vite battre en retraite et revenir avec plus de forces, car même cette armée ne ferait pas le poids face à ce qu’ils se préparaient à affronter.

Le Grand Coësre n’était pas qu’en train de tuer une ville. Sans le savoir, manipulé qu’il était par Furug’ath, il était en train de déchirer le monde matériel. Une faille allait s’ouvrir sur Nuln, une plaie béante dans la matérialité, et rien n’en réchapperait.
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Reinhard Faul
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Re: [Le Coësre] « Ce n’est pas la fin du monde. Mais tu peux la voir d’ici. »

Message par Reinhard Faul »

Je ne sais pas ce que je pense de cette lecture. Dedans, je suis si corrompu par le démon que je cesse d’exister en tant que personne je connais un sort pire que la mort gnagnagna (ce n’est pas une bonne chose). Néanmoins Nuln est détruite…

Je n’ai jamais expliqué dans le détail comment je compte Tout Détruire. C’est parce que je sais pas encore. J’ai pensé à une très grosse explosion, l’idée d’un cratère géant et fumant à la place d’une ville entière me plaît bien. Ou alors comme ici, à Tylos ? Une bibliothèque parfaitement morte et poussiéreuse parce qu’on a merdé avec le Temps. Ou comme c’est écrit dans le bouquin, basculer Nuln dans le Jardin et provoquer l’Apocalypse.

Mais je peux faire tous les plans que je veux, personne ne possède ce genre de pouvoir. Je suis qu’un gars tout seul. Doué de magie, d’accord, mais c’est pas si rare. Si tous les sorciers chaotiques pouvaient faire ça y aurait plus de villes depuis longtemps. Même au prix d’une éternité de tourments et de tuer tous mes amis. C’est sûr, c’est un coup dur… mais si c’est le prix pour détruire Nuln ? Franchement, ça prend le temps de se réfléchir.

Par contre, j’aimerais bien connaître l’exact contexte des événements avant de jeter ma personne aux orties. Parce que là on parle d’un bouquin chelou trouvé dans une autre dimension. Je sais ce que c’est, les prophéties et la voyance. J’en ai une expérience de première main. En général ça consiste à voir toutes les couleurs de l’univers en même temps, d’avoir mal au crâne, de vomir, puis de regarder un tas de gens que tu connais pas parler de trucs que tu comprends pas, ou alors des champs de bataille, ou des types qui poignardent d’autres types. C’est après ça que viennent les visions d’insectes grouillants ou d’asticots en train de manger tes os, parce que tu regardes pas la trame de l’univers sans y laisser des morceaux de cerveau au passage. Ça existe pas, les bouquins sur le futur. Y a juste des trucs plus fiables que d’autres, dans un ensemble de hasard, d’interprétation et d’énigmes dignes des meilleures contrepèteries cochonnes.

Donc j’aurais dû rester sur mon plan de départ : rentrer chez moi, parce que j’ai des trucs à y faire et parce que visiblement le temps passe en accéléré ici et que des ennemis rôdent. Je suis épuisé, mort de soif et j’ai la tête qui tourne. Je suis gravement blessé. Peut-être que je pourrais renvoyer des gens ici plus tard pour découvrir comment la bibliothèque a été détruite, peut-être que je glanerai des détails auprès de Valitch, pour l’instant j’ai besoin de rester vivant. Je referme le livre et je demande à Galatée :

« Je peux rentrer chez moi ? S’il te plaît ? »
Natus est cacare et abstergere coactus est.
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Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
Divers divers :

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Re: [Le Coësre] « Ce n’est pas la fin du monde. Mais tu peux la voir d’ici. »

Message par [MJ] La Fée Enchanteresse »

Galatée, comme d’ordinaire, parut fort neutre à la demande de Reinhard Faul. Et c’est avec le même ton maniéré et monotone qu’elle répondit simplement :

« J’ignore où chez vous se situe, Reinhard Faul de Nuln.
Pouvez-vous me dire d’où vous venez ? »


Dans sa voix, et avec sa manière de le dire, son propos semblait bizarrement à double-sens. Mais enfin, elle accepta de raccompagner le membre le long de ses pas précédents — après la réception, et jusqu’à la porte de la bibliothèque, qui menait vers l’immense ville fantôme. Elle cessa sa marche devant, se tourna à 180°, et offrit un au revoir au nouvel arrivant :

« Sentez-vous libre de revenir quand vous voulez, Reinhard Faul de Nuln. »

Et d’un pas inquiet, craignant de tomber sur une autre âme vivante et rodant, voilà que le sorcier retraversa l’arc de triomphe, le pâté de maison, les demeures nobles, le pavé du défilé, jusqu’à l’immense entrée aux portes hautes comme une tour. Il revint vers le brasero ardent de bleu, et s’approcha de la mer d’encre à perte de vue.
Quelque chose de l’atmosphère brillait. Reinhard sortit de sa poche l’œil de l’Interlope, le leva, et il put sentir dans le monde la déchirure qui le mènerait chez lui.
Il s’enfonça dans l’eau, d’abord jusqu’aux mollets, puis aux cuisses, puis aux hanches, avant d’étirer sa main droite, tandis que sa gauche glissait l’œil entre ses doigts. Du bout de ses ongles, il gratta l’atmosphère matérielle, et commença à entendre le vrombissement qui fit trembler son âme autant que ses tympans — et il imagina avant de voir le long tunnel de magie, dans lequel il s’enfonçait. Il retrouvait lentement l’emprise de Mémé Gâteuse qui commença alors à ouvrir une sorte de conduit, un boyau de bois et de champignons qui formait une sorte de chemin au milieu du plus grand labyrinthe de tous les temps.
Et d’un pas plus ferme, moins incertain, mais avec un titubement important, Reinhard Faul rentrait chez lui…




Au milieu de nulle part, il y avait une porte en bois. Reinhard la poussa. Et il se retrouva dans une petite pièce humide, sombre, puante de charogne, avec un cadavre accroché au-dessus de lui : le cadavre de la prêtresse, la sœur d’Irmfried. Reinhard Faul retrouvait avec bonheur le Pellagra, et avec un peu d’espoir, sa réalité.

Il sentait qu’il était là… P90 dans sa main droite, bâton de magie dans la gauche, le Nurglite grimpa les escaliers avec une vitalité retrouvée. Il vit alors le pont du bateau, et au-dessus de sa tête, le hangar dans lequel le navire était caché. Adossé à bâbord, il attendait.
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L’Interlope, ou du moins un de ses visages, se retourna, la pipe à tabac au bec, les coudes sur la rambarde du bateau, toujours mal vêtu de ses haillons de simple batelier. La bouche pleine, il se mit à causer d’un air débonnaire, l’air de rien :

« Z’avez pris votre temps à revenir ! Trois heures qu’vous vous faite la belle sous la douche ! »

Il n’avait visiblement pas peur que Reinhard souhaite le tuer.

« Alors ? Qu’avez-vous vu ?
Et avez-vous ramené un truc plus utile que c’machin ? »


Et il désigna du doigt l’arme à balles que le sorcier tenait en bandoulière.
Cela n’avait pas été une hallucination : tout s’était réellement passé.
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Reinhard Faul
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Re: [Le Coësre] « Ce n’est pas la fin du monde. Mais tu peux la voir d’ici. »

Message par Reinhard Faul »

La porte s’ouvre. Je tombe à genoux dans les souillures qui couvrent le plancher. Mon bâton finit temporairement posé contre une très grosse fistule. J’enfonce avec plaisir les paumes de mes mains dans les immondices. Mon monde, mon Nuln, mon Pellagra. Même si sur le bateau on se sent bizarre, c’est toujours moins terrible que ces horribles ailleurs où j’étais. Je sens Lise au dessus de ma tête qui pleure mon retour. C’est délicieux, comme boire après avoir eu très soif. J’ai l’impression d’être parti depuis deux semaines. Qu’est ce que je foutais avant d’aller à Paris déjà ?

J’étais venu ici pour me soigner. Là dessus, j’ai croisé l’Interlope. C’était pas normal de croiser un humain ici, surtout parce qu’ils deviennent fous à lier bien avant de monter sur le Pellagra - rapport au fait que les dimensions foutent le camp et que tout le navire est une horreur cosmique et corrompue. Et pourtant il était là, tranquille, en état de parler. Même moi je me sens mal ici. Ça dénotait un truc très louche. Après il m’a dit des choses horribles, que j’avais eu la vie facile et qu’il fallait que je tue les gens de Biberdorf pour prouver que j’en avais bien chié. Enfin je suis injuste, je présente les choses à ma façon.
Ce qu’il m’a dit, c’est que j’avais eu beaucoup d’aide et de chance pour en arriver là où j’en suis – on peut pas dire qu’il ait tort. Qu’ai-je fais pour lui prouver le contraire ? On m’a balancé dans des mondes inconnus tout seul, et j’ai erré et fui pendant des jours. Ah si ! J’ai lu une page d’un livre. Je sais pas ce que voulait ce… cet être pensant, mais sans doute pas ça.

J’enfonce mes doigts dans la sanie sous le corps de Lise. J’en sors une boule de glaise, agglomérat de toutes les souillures qui coulent des intestins pendus au plafond, et j’entreprends de recoller mes boyaux dans mon ventre. Je colmate les gros trous avec de la boue. Ça marche, et très bien : je vois déjà que ça grouille de vie. Des larves d’insectes s’agglutinent pour reformer mes os, des champignons se développent pour remplacer mes organes et du jus de poubelle court dans mes veines. Bien mieux que la médecine. Je glousse à l’adresse de Lise en sentant des cafards se balader dans ma vessie. Quelle déconneuse celle-là.

C’est donc d’un pas bien plus guilleret que je monte sur le pont. J’enfile un peignoir en passant parce que c’est plus pratique de mettre des affaires dans mes poches que dans mes blessures béantes. Mais t’inquiète, le bien-être, la félicité, ça ne dure jamais très longtemps dans le coin. Sur qui je tombe ? L’Interlope. J’aurais dû me douter qu’il viendrait me narguer, c’est ma faute, je suis con. Comme j’ai dit, il m’aurait pas piégé à le suivre dans un portail machin-chose si c’était pour que je rentre tranquille chez moi ensuite avec de la malepierre dans une poche et mon précieux pet katrevaindisse sous le bras. En parlant de ce dernier, j’envisage tout de suite de le vider dans la silhouette en train de me toiser.

« Alors ? Qu’avez-vous vu ?
Et avez-vous ramené un truc plus utile que c’machin ? »


Il lit dans mes pensées ! Le salaud ! Mon génial plan de tirer sur lui et de sauter à la flotte dans la confusion qui en suivrait est complètement foutu en l’air. C’est vrai qu’il a pas une tête à craindre les armes à feu. Moi aussi ça m’inquiéterait pas si je pouvais créer des portails machin-chose et me promener dedans sans difficulté. Du coup bah je suis comme qui dirait dans une impasse. Faire de la magie ici ? Pourquoi ça marcherait mieux que la grosse arme qui a failli me couper en deux en quelques secondes ? Reviens au réel !

« Euh… vous re-voulez votre œil ? Je l’ai pas paumé. »

Je lui montre l’objet dans entre mes doigts. Il est certes pas paumé, mais il a pris un petit coup de vieux. Puis je me sens bête, parce que lui rendre son œil impliquerait de m’approcher. Pour ça, faudrait que je décolle mon dos du château de proue contre lequel j’ai reculé précipitamment en voyant sa silhouette mystérieuse sur le pont. Faut me comprendre aussi, le mec a l’air de tout savoir, il est dans le coin depuis longtemps, et ça fait seulement un gars de plus qui a toujours un coup d’avance sur moi et qui comprend mieux ce qui se passe. Qui d’autre ? Furuga’th, Valitch, Mémé Gâteuse, Emma, Elspeth… Et tu te souviens de ma conversation avec Mémé ? Tiens je te la refais, peut être que ça t’a pas marqué mais moi j’ai vu comme un schéma récurrent : hé au fait, t’as essayé de me tuer et c’est pas très sympa, et là on me répond non mais t’as pas compris il fallait faire ça en fait. Par exemple, pour Emma, j’aurais sans doute dû sauver l’humanité en me suicidant sitôt que j’avais compris être un sorcier. Donc là on est encore dans une de ces récurrences de oui mais ça se serait mieux passé si tu avais fait comme dans ma tête. Et moi, je commence à plier un peu. Je prends des habitudes d’enfant battu :

« Bon je crois pas avoir fait ce que vous vouliez, j’étais pas préparé, ça m’a pris à revers puis j’étais pressé et… bah euh … mais je peux y retourner plus tard ? Vous vouliez que je lise un truc en particulier ? Que je fasse chier les Tzeentchis ? Que je tue Dextre ? Je… j’ai pas compris… mais je peux faire mieux ! »

C’est Furuga’th qui m’a appris à être comme ça, à toujours essayer de deviner ce qu’un être d’un autre monde considère comme bien ou mal. Mission vouée à l’échec qui me conduit à me faire découper le cul par des vampires et autres événements déplaisants. L’Interlope fait aussi parti de cette école qui considère que j’apprends des trucs en étant perdu et en me faisant tirer dessus. Qu’est-ce que tu veux être éloquent face à ça ? Je ne sais même pas ce que veut cette chose !
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Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
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Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
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- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
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- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
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- Paludisme dévorant
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- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
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Compétences :
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- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
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- Incantation (Domaine de Nurgle)
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- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

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- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
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