[Concours] Contes et Légendes...

Dans cet espace intemporel et hors du monde, les plus talentueux écrivains peuvent écrire pour le plaisir ou se mesurer entre eux, pour leur gloire personnelle ou par vengeance....

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[MJ] Bugman
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[Concours] Contes et Légendes...

Message par [MJ] Bugman »

Soufflent les vents, tonne l’orage
Pleurent les enfants dans leur lit sans bouger
Nul ne sait jamais les consoler,
Sans raconter l’histoire de…

Oui mais l’histoire de qui en fait ? Car si tout le monde connaît de grandes sagas dans l’univers de Warhammer, comme la vie de ce cher Sigmar ou les Batailles de Gilles et que même les gobelins regardent avec admiration les exploits de la Panse, il existe bien d’autres mythes ou contes populaires à travers les civilisations du Vieux Monde, issus des villages reculés comme des puissantes cités.
Et c’est justement le but de ce petit concours d’écriture : créer un récit de ce type, qu’il s’agisse d’un conte, d’une chanson, d’une saga ou d’une comptine, peut importe la forme tant que l’histoire est là. Le but n’est bien sûr pas de copier/coller des modèles préexistants en y ajoutant un coup de peinture warhammeresque (même si j’admets que les aventures du petit khorneux rouge en amuserait plus d’un) mais bien de concevoir une histoire que l'on pourrait retrouver dans le monde de Warhammer (et le choix de la race n'est pas contraint même si je vous prierai d'éviter de nous refaire une Génèse à écailles ^^).

Comme d’habitude, une seule participation par personne (pas par compte)(si vous avez l’envie irrépressible de produire plusieurs textes, libre à vous, précisez juste lequel sera votre candidat) et vous pourrez poster vos créations ici.

« Oui c’est bien mignon tout ça Bugman », me direz-vous (car oui je vous connais, joueurs avides), « Mais quid des récompenses, de l’xp et de l’or brillant dans le noir ? » Et bien c’est très simple, comme le veut la tradition, il y aura de l’expérience pour les participants et des récompenses spéciales pour les trois premiers (c’est à dire un choix entre de l’argent (enfin pas forcément de l’argent, ça peut être de l’or, de la malepierre ou des dents), toujours plus d’xp ou la récompense spéciale), trois premières places choisies par un vote (le nombre de nomination possible dépendra de la participation) ^^


Quand au facteur temps, c'est bien simple, le 02/10/2022 à 23h59, le concours sera clos. Si vous postez à Minuit, tant pis pour vous ^^

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Nola Al'Nysa
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Re: [Concours] Contes et Légendes...

Message par Nola Al'Nysa »

Le Prince et la Jungle

Il y avait une fois une grande citadelle. Elle se dressait à la lisière des champs et des pâturages, haute et sombre, si vaste qu’elle barrait tout un pan de l’horizon. À ses pieds, s'étendait à perte de vue des collines et des plaines fertiles habitées par un peuple simple, pacifique et travailleur. Ces gens cultivaient leurs terres, élevaient des troupeaux, naissaient, grandissaient, vivaient, aimaient et mouraient selon la loi implacable du temps.

À l’ouest de ces terres, un vaste océan les séparait entièrement du reste du monde. Ils ne connaissaient des contrées voisines que ce que leur révélaient les visites rares de voyageurs ou des marchands venant du sud, et ne désiraient pas en connaître davantage, leur sol étant fertile et suffisant à leurs besoins. Leur vie était rude mais juste et ils vivaient en paix avec leurs voisins.

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Un jour, alors que chacun vaquait à ses occupations, trimant sous le soleil tiède d’une matinée de printemps, leur roi mourut, alors que son unique héritier n’était encore qu’un très jeune garçon. Le petit prince grandit en paix, entouré de tuteurs et de sa mère la régente. Parmi toutes les personnes qui l’entouraient et l'instruisaient, son plus intime ami était un étranger, un voyageur venu longtemps auparavant des contrées du Sud, qui s’étendent le long de la mer. Il décrivait sa patrie comme une terre chaude, semée d’oliviers et il en parlait avec tant d’amour, que le jeune prince demeurait sous le charme en l’écoutant.

Cet homme à la peau basané avait, disait-on, voyagé par-delà les vastes océans et exploré des contrées hostiles aux mille trésors. Il avait bravé des tempêtes et rencontré des peuples sauvages. Il avait gravi des montagnes et visité des cités ancestrales. Une vie d’aventures et de découvertes dont le petit prince ne se lassait pas d’entendre les récits.

Le jeune prince rêvait de parcourir le monde, mais son ami le mettait sans cesse en garde contre les dangers qui guettaient partout sur ces terres aussi dangereuses que belles. Dès qu’il eut seize ans pourtant, il commença à s'entraîner. Il apprit à se battre à main nu, à manier les armes et à lutter. Il alla chasser avec les trappeurs et passa des journées entières dans la forêt à manier la hache avec les bûcherons. Dans les champs, il poursuivit de jeunes chevaux sauvages qu’il dompta et dans les rivières, il s'entraîna à la nage. Le soir, il se plongeait dans la lecture dévorante de carnet de voyage et dans l’examen minutieux de cartes plus que partielles du monde tel qu’on pensait le connaître à cette époque.

Le jeune prince était calme et réfléchi. Il ne goûtait pas aux plaisirs de la boisson à outrance, évitait d’abuser de la viande trop grasse et ne s’adonnait pas à la fumée. Cette jeunesse développa autant son corps que son esprit et à vingt ans, il était d’une beauté splendide et d’une conversation intéressante. Quand il parcourait à cheval les domaines de son royaume, richement vêtu et portant sur les épaules une cape qui flottait au vent, les femmes et les jeunes filles le regardaient passer en retenant leur souffle. Également noble d’esprit, il avait toujours un geste charitable pour les personnes dans le besoin ou une parole réconfortante pour ceux qui souffraient.

Quand le jour fut venu pour lui de trouver une épouse, il parcourut le royaume en tous sens, car le jeune prince avait décidé d’écarter toute distinction de rang ou de caste et de n’épouser qu’une jeune femme qui serait son égale. Pourtant, ni parmi les nobles, ni parmi les marchandes, ni parmi les ouvrières et les paysannes il ne put trouver de femme assez parfaite à ses yeux. Abattu, le prince s’en retourna à sa citadelle et s’y enferma, songeant avec douleur à sa belle introuvable.

Une nuit pourtant, il fit un rêve qui lui parut si réel qu’il en fut chamboulé. Il se vit pénétrant jusqu’au cœur d’une immense forêt, et y découvrant une femme qui dormait parmi les branches, couchée sur un lit de mousse. Elle était vêtue de manière sommaire, mais elle était d’une beauté renversante. Il se demanda si elle n’était pas l’esprit de la forêt, car qui pouvait ainsi vivre dans les bois, loin de la civilisation ?

Le lendemain pourtant, lorsqu’il questionna les bûcherons, leur détaillant la végétation qu’il avait observée dans son songe, aucun ne sut lui dire où pouvaient se trouver de tels arbres, car personne n’en avait jamais vu. Frustré, le jeune prince s’enferma dans ses appartements pendant des jours, son esprit revenant sans cesse à la femme de la forêt. Il coucha sur le papier la description de sa vision et tenta d’en dessiner la flore. Beaucoup se demandaient si le prince devenait fou, mais son ami l’étranger lui, comprit son histoire et reconnut la végétation illustrée par son prince.

Il lui parla d’une terre, de l’autre côté de l’océan. Une terre entièrement recouverte par une jungle immense et riche. Une terre qu’aucun peuple n’avait pas colonisée et qui était restée aussi sauvage qu’au premier jour. Là-bas, disait-il, la nature est plus forte que l'homme et sa force brutale écrase tout ce qui se met sur son chemin.

Dès le lendemain, le prince fit appeler auprès de lui ses meilleurs soldats, les marins les plus aguerris et les vagabonds en quête d’aventure. Il les chargea de traverser les mers et à l’aide de leur courage et de leur ruse, de lui ramener celle qu’il appelait la reine de la jungle. Au bout d’un an et un jour, un seul navire sur les trois qui avaient quitté le port revint. Les hommes, le visage creusé, les traits fatigués et les mains vides étaient tous traumatisés par le voyage qu’ils venaient d’achever. Ils dirent « Prince, la jungle est trop sauvage et trop grande. Aucun homme ne pourrait pénétrer jusqu’à son cœur. »

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Or, cette nuit-là, le prince rêva de nouveau qu’il voyait la reine de la jungle, plus belle encore que la première fois. Alors au matin, il réunit de nouveau en son palais soldats, capitaines et marins ainsi que des bûcherons, des tailleurs de pierres et des érudits pour préparer une nouvelle expédition. Cette fois, il envoya cinq navires, avec pour consigne d’établir une colonie sur les bords de la forêt vierge.

Au bout d’un an et un jour, les navires revinrent au port. Les hommes racontèrent au prince qu’ils avaient lutté avec acharnement contre la forêt, mais qu’à chaque fois qu’un arbre tombait, d'autres le remplaçaient et croissaient derrière. Ils avaient travaillé jour et nuit, mais avaient été défaits par la jungle.

Découragé, le prince abandonna ses projets d’expédition. Pourtant, pour la troisième fois, il rêva de la reine de la jungle dont aucune parole humaine ne pouvait dépeindre le charme et la beauté. Le lendemain, quand son valet vint le réveiller, le prince avait disparu.

Sans consulter personne, il s’était enfui en secret pour aller se perdre dans la jungle. Après une longue traversée sur un navire où il s’engagea comme matelot, il parvint enfin sur les bords de la forêt qui l’intriguait tant depuis des années.

Il marcha pendant un an et un jour, se nourrissant de cueillette et de chasse. Rapidement, les ronces eurent raison de ses vêtements et la boue de ses bottes. Les insectes le harcelaient et des branches pointues lui blessaient les pieds et le visage. Il souffrit de maladie, crut devenir fou et endura de nombreuses douleurs. Il se vit perdu, mourant de faim et de soif. Un jour, se penchant pour boire à un ruisseau, il se vit décharné, les lèvres gercées et le visage barré de cicatrices mal guéries. Le désespoir l’abattit alors au pied d’un arbre où il pleura longuement, car il était arrivé au bout de ses forces.

Mais quand le soir tomba, ayant épuisé toute son énergie et se sentant partir, il la découvrit. Dans un dernier battement de paupière, il la vit qui se tenait devant lui, plus belle que dans ses rêves. Après avoir souffert tant de maux, il l’avait enfin trouvé, celle qu’il appelait : sa belle de la jungle.

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Au pays, on ne revit jamais celui que les gens nomment depuis le prince fou. On se plaît à raconter l’histoire de ce jeune homme si beau et si intelligent et au destin tout tracé qui avait été consumé par l’obsession dévorante d’un rêve. Certains se demandent encore aujourd’hui si leur prince n’a pas été la victime de quelques maléfices, mais personne n’eut jamais le fin mot de cette étrange histoire.
La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, mais on ne revient jamais en arrière.

Nola Al’Nysa, Voie du Forban
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Mon histoire : ici
Quelques récits sur la vie de Nola : ici

Awards :
  • Meilleur PJ - Etoile Montante : 2022
  • Bourrin en chef : 2022 & 2023
  • Incitation aux voyages : 2023


Dessins de Nola Al'Nysa réalisés par NmForka :
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Reinhard Faul
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Re: [Concours] Contes et Légendes...

Message par Reinhard Faul »

C’est un petit matin humide et froid à une journée de cheval de Delberz, dans le Middeland. On est trois : un prêtre de Sigmar, mon apprenti et moi. Je ne sais pas pourquoi le religieux a besoin d’un terrassier au milieu de la forêt, il a paru embarrassé de donner une explication devant tout le monde et je n’ai pas insisté.
À vrai dire, je m’en fous un peu. On est pas souvent surpris par l’aventure dans le domaine du bâtiment. À la rigueur, on est obligé de faire chercher le Morrien local quand on trouve un squelette pendant les excavations, mais c’est plutôt un non-événement. En plus le type est tout à fait sympathique, il fait ses marmonnements sacrés en vitesse et on peut reprendre le boulot avant que les ouvriers aient eu le temps de se saouler à mort par désœuvrement.

Ce prêtre-là, le sigmarite, je le connais pas, c’est un itinérant. Il a l’air… normal, pas bavard mais pas spécialement fanatisé non plus – je suis un bon religieux, mais tu verrais ce qu’on nous envoie dans la région… Là il est en train de nous aider à décharger la charrette, parce qu’on doit quitter la route et le sentier est trop étroit pour la mule. Ça fait plaisir, je m’attendais à aligner les aller et retour pendant qu’il nous snobe assis sur son cul. Non, là il prend le palan et les cordes sous le bras comme si il avait fait ça toute sa vie. Un bon gars ça.

On crapahute dans la forêt, et je me demande où mène ce sentier parce que même si c’est du relief de merde, il a l’air fréquenté. J’ai vite ma réponse : nous arrivons jusqu’à une statue qui représente une femme. En granit, m’arrivant à peu près à l’épaule et visiblement ancienne. Le plus étonnant c’est que la pierre est lissée par de nombreuses mains au niveau des seins et de l’entrejambe. Il a fallu des décennies d’attouchements pour arriver à ce résultat sur du granit.

Moi je m’en fous, mais vu la tête de mon apprenti il est très choqué. Tu les connais, à cet âge-là ça a trop d’imagination. Rien qu’à voir sa tronche je sais déjà qu’il s’imagine être embarqué pour démonter un autel d’homme-bête ou je sais pas quoi. Le calmer me fatigue d’avance. Ça me fait déjà chier de supporter mes propres gosses quand je rentre chez moi, alors ceux des autres… je vois que le prêtre de Sigmar appréhendait ce moment aussi et qu’il ferme les yeux de douleur quand le gamin s’exclame des « c’est quoi cette merde ». Il consent tout de même à une explication. C’est la première fois que je le vois parler d’autre chose que la paie, la météo, ou l’état de la route :

« C’est rien, c’est… un vestige. Rien de dangereux je t’assure.

- Mais elle a ses… enfin… ils sont tout... »

Il fait les mines et les grimaces d’un jeune homme trop mal à l’aise pour dire « sein » devant un religieux. J’admets que je ne serais pas confortable non plus. C’est pour ça que je garde le silence, d’ailleurs, car même si je suis maintenant un peu curieux je sens que l’explication sera longue, et embarrassante. Le prêtre a dû sentir qu’il y couperait pas non plus, car il soupire et raconte :

« C’est une vieille légende apocryphe qui concerne Rhya... Il y a longtemps, une femme mariée contre son gré pria la déesse de la sauver de son sort. Pour l’aider, celle-ci lui fit enfanter un serpent rouge qui mangea son père. Ensuite, la population découpa la jeune mère en morceau et brûla ses restes, ce qui est une bonne fin j’imagine. Le sort du serpent n’est pas précisé. Depuis lors, les femmes viennent ici toucher la statue afin que certaines choses n’arrivent pas. Ou arrivent. Ça dépend. C’est une légende qui circule depuis longtemps, alors pour donner une version précise...

- Quoi qui arrive et qui arrive pas ? »

Qu’il est con ce gamin ! Le prêtre prend évidemment sa meilleure grimace, parce que ces gars-là ont du mal avec les sujets de bonne femme. Je vole à son secours :

« Les bébés, crétin !

- Oh. »

Le gosse a l’air plongé dans des abîmes de réflexion métaphysiques sur l’arrivée des bébés et les moyens de les en empêcher. C’est vrai qu’on y pense pas trop tant qu’on est pas concerné, moi j’y pensais pas en tout cas. Bon je t’avoue que ces dernières années j’aimerais bien trouver le robinet qui les fait venir et le fermer une bonne fois pour toutes. J’en ai six, c’est bon j’ai donné. Même bobonne en a marre. Enfin j’aurais jamais misé sur un caillou en forêt…
Le prêtre interrompt nos réflexions pour conclure :

« À Delberz on s’est dit que ça avait assez duré. Dans nos époques modernes, encore croire à de telles bêtises… puis ça pourrait donner des idées dangereuses… »

Cette dernière phrase est prononcée d’un ton plus bas, comme un murmure. Le prêtre ne nous regarde pas réellement. Moi, mon cerveau fait un arrêt complet, de terreur. Nous autres on a appris à ne pas penser à l’Ennemi du Nord, c’est trop dangereux. N’importe quel adulte a eu le temps de voir son lot d’horreurs, et il ne faut pas beaucoup d’imagination pour lier des bonnes femmes qui accouchent de serpent à… au reste. Même le gamin, qui est pourtant con comme les blés, ferme enfin son clape-merde et commence à installer le palan.

[NB : Je SAIS que j'ai pas fait une repompe hors sol d'un conte, j'avais pas envie de faire ça, n'écrivez pas dans vos vote "oui mais c'est pas un conte comme moi j'imaginais un conte". Je sais. Juste votez pas pour moi ou supprimez parce que c'est hors sujet, merci.]
Natus est cacare et abstergere coactus est.
Image
Lien Fiche personnage: Ici

Stats :
Voie du sorcier de Nurgle (Profil avec empreintes occultes et mutations)
For 9 | End 14 | Hab 10 | Cha 6 | Int 15 | Ini 10 | Att 10 | Par 9 | Tir 9 | Foi 8 | Mag 18 | NA 3 | PV 140/140

Mutations/marques :
Nuages de mouches : -1 ATT/PAR/TIR/INI pour toutes les personnes à moins de 6m
Plaies suppurantes : 1d3 dégâts retranchés à chaque blessure
- Morsure Venimeuse : Poison hallucinogène
- Hideux (Effet : Peur)
- Organe du Chaos (-1 CHA/HAB, +1 END, +5 PV)
Pourriture de Neiglish : Porteur sain
Protection de Papy : 2d4 PdC à chaque critique en incantation
Grimoire :

- Lumière : À appliquer sur un objet ; Fait de la lumière pendant 1h
- Flammèche : Petite étincelle au doigt pendant une minute
- Météo : Connaît la météo prochaine
- Repos : Peu faire se détendre quelqu'un

- Infestation de Nurglings : 24m / 1d4 tours / Projectile magique. Une fois qu'une personne est touchée, elle subit 10+2d10 dégâts magiques par tour / Dès la fin du sortilège ou la mort de l'ensorcelé, des bubons explosent, libérant 2d3 amas de chair, qui sont autant de nurglings
- Fontaine putride : 6m / Instantané / 30+2d10 dégât devant lui + gain de 7 armure temporaire magique / +5 dégât par point de MA
- Gerbe corruptrice : 12m / 10+1d10 dégât dans une zone de 6m, esquivable ; métal rongé après 1d4 tours / -1 esquive par MA

- La multitude fait le tout : Se change en nuée de mouches
- Prodigieuse santé : Contact / Devient ultra bogosse et ultra chad
- Grande invocation de petits amis : Invoque des insectes pour servir d'ingrédients
- Immonde messager : Peut envoyer des messages twitter (Caractères limités)
- Allégresse fétide : Supprime toute douleur mentale ou physique
- Divine urgence : Force la cible à faire un jet d'END. Diarrhée en cas d'échec.
- Paludisme dévorant
- Vent de Nurgle
- Torrent de corruption

- Invocation : Nurglings
- Invocation : Bête de Nurgle
- Invocation : Porte Peste
- Octogramme de conjuration
Compétences :
- Résistance accrue : +1 END aux jets testant la résilience physique (Fatigue, drogue, alcool, torture...)
- Vol à la tire : +1 pour escamoter quelque chose
- Baratin : +1 pour endormir la vigilance de quelqu'un
- Déplacement silencieux : +1 pour fureter quelque part
- Déguisement : +1 pour s'infiltrer en étant déguisé
- Alphabétisation
- Autorité
- Humour
- Empathie
- Coriace

- Sens de la magie : Sur un test, détecte les événements magiques
- Incantation (Domaine de Nurgle)
- Maîtrise de l'Aethyr (Nurgle) : 3
- Contrôle de la magie
- Divination (Oniromancie) : Sur un test au cours de son sommeil, peut découvrir la destinée de certains personnages
- Langue hermétique (Langue Noire) : Parle la langue immonde du Chaos
- Confection de maladies : Peut fabriquer des maladies communes et rares
- Connaissance des démons
Équipement de combat :
- Bâton démoniaque : 2 mains ; 10+1d8 dégâts ; 8 parade ; Assommante & Utilisable seulement par les classes magiques. +1 PAR
- Pistolet à répétition : 46+1d8 dégâts, malus -2 TIR/8 mètres, peut tirer cinq fois à la suite avec un malus de -1 TIR par chaque nouveau canon qui fait feu
- Agaga (Épée à une main) : 18+1d10 dégâts ; 13 parade ; Rapide, Précise, Perforante (2) ; +1 INI
- Cocktail Molotov (x4) : Dans un rayon de 1m, toute personne qui est touchée par la bouteille prend trois états de « Enflammé ». Dans un rayon de 2m, c'est 2 états seulement. Dans un rayon de 3m, un seul état.

- 15 balles et poudres

- Tenue de cultiste de Nurgle : 5 protection ; Tout le corps sauf tête

- Anneau d'Ulgu : Lorsque porté, vous pouvez faire croire à ceux qui vous entourent que vous êtes un humain lambda (sans mutation aucune ni trait particulier) pendant 1 heure. Vous ne pouvez utiliser cette capacité qu’une fois par jour. Vous ne pouvez pas prendre l’apparence d’une personne en particulier.

- Miroir de la Demoiselle d'Acques
- Cor de la harde des Museaux Annelés
Équipement divers :

- Marque de Nurgle
- Caresse de la vipère (poison) : Un sujet blessé par une arme enduite de ce venin doit réussir un jet d'END-4 sous peine de mourir dans END minutes. Chaque minute avant sa mort, le sujet subit 5 points de dégâts non sauvegardables, et un malus cumulable de 2 à ses caractéristiques.


- Couverts en bois
- Sac à dos
- Couronnes dentaires en bois
- Tatouages
- Porte-bonheur

- Sap-biscuit

- Costume de répurgateur + Fleuret (Déguisement)
Divers divers :

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Rovk Alister
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Re: [Concours] Contes et Légendes...

Message par Rovk Alister »

La balade de Losteriksson

Au delà de nos terres gelées
Vers l’est, encore inexploré
Pars un homme déterminé


Drakkar et équipage parés
Pour un voyage toujours scandé
De l’homme, la légende est née


Losteriksson le brave guerrier
Brava les océans et marées
Pour femmes et or à emporter


Le père, lui, a fort échoué
Plus d’un honneur est à racheter
Une verte terre est dévoilée


Les lézards les ont retrouvés
Eux, les amazones, massacrés
Gloire et honneur, Skeggi est né.


Mille années se sont écoulées
Son héritage est conservé
Un ancêtre, perdu, mais aimé



Image
Fiche : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_rovk_alister

Stats :
FOR 7 / END 8 / HAB 8 / CHAR 14 / INT 13 / INI 8 / ATT 8 / PAR 8 / TIR 8 / MAG 11 / NA 1 / PV 70/70

État temporaire :


Compétences :
• Chant (B) : Permet de gagner de l'argent en chantant. Donne un +1 pour capter l'attention de cette manière.

• Séduction (B) : +1 pour tenter de séduire.

• Torture (B) : +1 pour faire parler et avouer par la torture.

• Survie en Milieu Hostile (B) : +1 pour les tests de survie dans un tel environnement.

• Éloquence (E) : +1 pour persuader et manipuler verbalement.

• Sens de la Magie (E) : Est capable de ressentir la magie.

• Sixième Sens (B) : Peut ressentir si il est suivi ou épié par un test. Avec un +1 si intentionnel.

• Langue hermétique – Démonique (E) : Sait parler écrire et lire le démonique. (en cours d'apprentissage)

• Alphabétisation (E) : Capable de lire et d'écrire le Norsii (en cours d'apprentissage)

• Doctrine du Culte - Slaanesh (E) : Connait les coutumes et autres connaissances liées au culte de Slaanesh.

• Incantation - Domaine de Slaanesh (E) : Peut utiliser la Magie Chaotique de Slaanesh et la Magie Primaire.
Sortilèges :
• Domaine de Slaanesh
Mineurs :
-Hypnose / 6 mètres / Instantanée / Permet de calmer la cible et la rendre plus sensible aux suggestions.
-Regard du démon / Soi-même / 1D6 heures / Obtient temporairement la compétence “Vision Nocturne”.
-Voile du désir / Soi-même ou Contact/ 1D6 heures / Cache les blessures et autres impuretés et défauts visible.

Moyens:
-Fouets des extrêmes / Soi-même / 1+1D6 tours / Un fouet / Gagne deux fouets magiques, utilise le TIR et gagne le bonus de FOR x1, infligent 12+1D8, Rapide et Long. Le sorcier gagne +1 en TIR et Ambidextrie.

-Lien exotique / 36 mètres / Instantanée/1D6 tours / Fil de soie / Projectile magique, 15+2D10 qui ignore les armures non-magiques. Cible et sorcier sont reliés, permettant au sorcier de se rapprocher ultra-vite et gagne 1 ATT, +1 TIR, et +1 INI face à la cible

- Vocalise / Soi-même ou 24 mètres / 1h / Langue coupée / Modification de voix à volonté + projection à volonté à 24m, télépathique par rapport à la voix du sorcier.

Supérieurs :
- Beauté révélée/ Soi-même ou contact / Instantanée / Du maquillage de bonne qualité / File une mutation de Slaanesh à la cible, si pas consentante, fait un test d'END pour résister. Chaque MdA donne un -1 au test d'Endu.


• Domaine Primaire
Mineurs :
- Coupe-froid / Soi-même / Une heure / D'office 18 degrés Celsius autour de soi sur 1m de large. Marche pas si froid/chaleur est magique.

Moyens :
- Guérison des plaies / Soi-même ou Contact / Instantanée / Une plante médicinale / Soigne 10+1d10 PVs, une fois par jour max sur la même cible.


Équipement de combat :
• Bâton Démoniaque : 1 mains / 10+1D8 / 8 parade / "Assomante", utilisable que par les classes magiques / +1 PAR
• Dague de la Béatitude : 1 mains / 12+1d6 / 6 parade / Rapide, -1 ATT et -1 PAR si touché par la dague.

• Tenue de Cultiste : 2 protection partout sauf la tête.
Équipement divers :
- 100 sceattas d'argent
- Une grande sacoche
- Un grimoire
- Un grand pardessus
- Du parfum
- De l'hydromel
- Un sac a sapin
«Sorcier Slaaneshi pour vous servir et se servir de vous !»

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[MJ] Le Roi maudit
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Re: [Concours] Contes et Légendes...

Message par [MJ] Le Roi maudit »

Ma mère me racontait souvent cette histoire les enfants, alors il me semblait normal de vous en parler à mon tour.
Comme toutes les histoires, celle-ci commence sur une route. Une route déserte entre des bois menaçants et des plaines balayées par le vent. C'est le lever du soir. Et nos deux voyageurs sont épuisés. Mais il n'y a pas d'auberge, pas de relais. Pas même une petite chaumière comme la nôtre pour les recueillir. Et dormir dehors, ils l'ont tellement fait depuis des semaines. Vous aussi, vous n'aimeriez pas ça. Dormir dehors, dans le froid, sur le sol dur et piquant à cause des aiguilles de sapins. Pour dormir dehors, il faut être un ours, un sanglier, un halfelin, eux, ils en ont plus qu'assez !

Mais ils ne trouvent pas d'auberge. Déjà, ils entendent la hulotte. Pas d'auberge, pas de relais. Ils n'ont que leurs lanternes et leurs souliers. Et la nuit tombe comme je vous l'ai dit. Ils se demandent bien quoi faire. Ils ont tant marché et tant dormi dehors qu'ils ne savent même pas plus où ils se rendent à l'origine.
Tout change alors, quand ils entendent ce bruit. Pa-ta-cloc, pa-ta-cloc. Les jurons, le crissement des roues. Une charrette ? Un chariot ? Non. Un carrosse !

Tout de beau bois verni, des rideaux aux fenêtres. Quatre chevaux lourds, deux blancs et deux noirs. Immenses. Le cocher est minuscule face à ces mastodontes, tout blottit dans sa cape de voyage. Il ne pipe pas grand mot pourtant, il leur dit : "Vous êtes loin de tout à ce niveau-là du ch'min vous savez ?"
Ils approuvent et se plaignent. Mais ils peuvent pas y faire grand chose si y a pas de relais ou d'auberge dans ces contrées-là.

Sauf que là, la porte s'entrouvre. Et les passagers leur parlent. Un sir, une dame. Des gens de la haute. Ils les voient pas nos deux voyageurs, mais ils les entendent. "Venez, on vous laissera au prochain village."
Le premier voyageur, il a bien envie, il regarde son comparse. "Qu'on y va. Qu'on dorme pas comme les bêtes." L'autre, il ne sait pas trop. Ils sont tout crottés, tout pauvre en plus. Ils vont le salir le carrosse. Puis, ils n'ont rien à donner pour payer. Mais le premier insiste. Les passagers aussi. Alors, ils y vont. Ils grimpent sur le marchepied, et ils ferment la porte. Et le carrosse reprend son chemin.

Comment cela finit-il ? Oh. Il y a toutes sortes de fins. À l'ouest, ils arrivent au village, dorment dans l'écurie et ils repartent sur leur longue route. Par ici. Par ici, y a pas d'auberge ni de relais. Alors, méfiez-vous aussi des voyageurs qui viennent par ici. Et puis, les carrosses ne s'arrêtent pas aux villages, juste au château. Et on ne va pas au château les enfants. Jamais.
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Franziska Schrei
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Re: [Concours] Contes et Légendes...

Message par Franziska Schrei »

La dame du croisement et l’homme en blanc




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L’orage tonnait et la pluie battait tout autour de la maison des Schrei. Les petites filles, réfugiées dans leur chambre s’emmitouflaient sous leurs couvertures, ne trouvant pas le sommeil, terrifiées par le déchainement des éléments, par les sons étranges, et par la pénombre moite dans laquelle elles baignaient. Chaque coup de tonnerre se changeait en hurlement de loup garou et chaque crissement de la charpente devenait les tonitruements d’une strige se heurtant contre les rameaux d’ail accrochés à l’entrée. Les enfants, tous rassemblés sous une grande couverture cherchaient désespérément à se distraire de toutes ces angoisses, et naturellement les regards se tournèrent vers Franziska. Elle était celle qui aimait raconter des histoires, tout simplement parce que c’était la seule à en lire. Avec insistance, les fillettes pressèrent leur sœur de raconter une histoire ce soir aussi, alors Franziska qui faisait seulement semblant de ne pas aimer ça, céda.
Elle leur demanda un petit moment pour réfléchir. Des histoires, elle en connaissait beaucoup, mais ce qu’elle aimait encore plus c’était imaginer les siennes. Après tout, n’était-ce pas tout le charme du conte ? Elle pouvait reprendre un roman, une fable, ou un conte qu’elle avait lu, et le modifier légèrement, ou bien le mélanger à d’autres contes, pourquoi pas ? Après tout, personne ne lui en voudrait, du moment que le résultat était bon. Alors elle réfléchit à une bonne histoire qu’elle n’avait pas encore racontée, et décida de changer les personnages. Elle en ferait quelque chose qui lui parlerait plus, et qui peut-être parlerait plus à ses sœurs. Elle voulait quelque chose d’original, mais elle songeait aussi à la morale. C’était ce qui rendait un conte intéressant. Finalement, quand elle eut mis de l’ordre dans ses idées, elle décida de se lancer. Elle s’assit en tailleur sur le lit et, concentrant sur elle l’attention, elle commença son histoire…






Il était une fois, deux enfants, deux jumeaux, frère et sœur. Ils étaient tous deux nés en même temps, le même jour, sous la même lune, avec cette particularité toutefois : le garçon avait l’œil droit brun et l’œil gauche bleu, tandis que chez sa sœur c’était l’inverse, son œil droit était bleu et le gauche brun. Ils avaient ainsi tous deux les yeux vairons, et on prétendait que, pour une raison ou une autre ils s’étaient mutuellement échangés un œil alors qu’ils étaient dans le ventre de leur mère. Leurs parents, de pauvres paysans, baptisèrent ces deux jumeaux respectivement Arthur et Alisa.
Les parents d’Arthur et Alisa étaient donc très pauvres, et ils vivaient à la bordure de la forêt. L’hiver vint, et le temps devint très dur. Les parents d’Arthur et Alisa n’arrivaient plus à avoir de quoi se nourrir, et comme ils avaient faim, leurs cœurs se vidaient de leur amour tout comme leurs estomacs. Ils ne pourraient bientôt plus donner à leurs enfants de quoi manger, et ce triste constat les rendait aigris. Ils n’avaient plus assez de place pour aimer Arthur et Alisa. C’est alors que leur village reçut la visite de l’homme en blanc.

L’homme en blanc était craint et respecté. Les paysans avaient tous peur de lui, mais espéraient s’attirer sa sympathie pour qu’il les récompense. C’est alors que les parents d’Arthur et Alisa se rappelèrent de la particularité de leurs enfants, ces yeux vairons qui pouvaient sembler si étrange. Assurément, ce genre de bizarrerie devait intéresser l’homme en blanc, et si il en avait connaissance, il leur donnerait cher comme récompense pour pouvoir mettre la main sur les jumeaux. Les deux parents en discutèrent pendant la nuit, mais sans qu’ils le sachent, Arthur, qui s’était réveillé, épia leur conversation. Comprenant ce qui se tramait, il s’empressa de réveiller sa sœur pour la prévenir. Au début elle ne voulut pas le croire, alors il la mena dans le grenier où ils se postèrent juste au dessus de là où se tenaient leurs parents. En collant l’oreille contre le plancher, les deux jumeaux écoutèrent la fin de la conversation comme le père et la mère décidaient que demain ils iraient voir l’homme en blanc pour lui parler de leurs enfants et de leurs yeux vairons, et sûrement l’homme en blanc les prendrait et donnerait une récompense aux parents délateurs. Puis ils passèrent par la chambre de leurs enfants pour s’assurer qu’ils étaient toujours là, mais par chance, Alisa avait eu l’idée d’entasser de la paille sous leurs couvertures et de mettre les bonnets de nuit sur les oreillers, aussi quand dans la noirceur de la nuit les parents jetèrent un regard dans la chambre des jumeaux, ils crurent voir leurs deux silhouettes sous les couvertures et, avec un soupir de soulagement, s’en allèrent eux même se coucher, rassurés.

Pendant ce temps, Arthur et Alisa décidaient qu’il fallait partir, quitter la ferme familiale au plus vite. Alors Arthur prit un peu de fromage et de pain qui restait dans le garde manger, et Alisa saisit un briquet à amadou qui appartenait à son père. Puis ils résolurent de fuir vite avant que leurs parents ne puissent se réveiller, et ils prirent tous deux en grande hâte la route de la forêt.

Les deux jumeaux savaient qu’au jour venu l’homme en blanc partirait à leur poursuite. Alors pour gagner de la distance pendant la nuit, ils coururent de toutes leurs forces. Finalement, épuisés, ils arrivèrent à un croisement. Deux routes formaient ici une croix en plein milieu des bois, et comme les deux enfants s’arrêtaient, ils furent témoins d’un prodige.

Soudainement, sans crier gare, une silhouette apparut au croisement, surgie de nulle-part. C’était une dame, habillée d’une robe chamarrée couleur rouge ocre comme l’aurore. Quand elle apparut, Arthur et Alisa furent terrifiés, tombèrent à genoux et prièrent pour leurs vies, mais la dame s’approcha calmement d’eux et les dévisagea avec calme et douceur.

« Calmez vous, mes enfants. Qu’y a-t-il à craindre ? Serai-je un danger ? Moi ? Allons. Je ne suis que la Dame du Croisement. Comment advient-il que vous ayez peur devant moi ? »

Les enfants se ressaisirent. Ils avaient entendu parler de la Dame du Croisement. On la disait fée, ou semi déesse. Elle apparaissait toujours uniquement là où des routes se croisent, et presque uniquement la nuit. Nul ne savait si elle était mal ou bien intentionnée. Le plus souvent elle n’adressait pas la parole aux voyageurs, mais ici elle eut la bonté de s’intéresser aux deux enfants effrayés.

Devant sa question, Alisa de répondre :
« Madame, pardonnez nous, mais nous ne vous connaissons point et l’on nous a appris à avoir peur de ce qui nous est inconnu. »
Et Arthur de rajouter :
« Et qu’y a-t-il de plus normal que de craindre ce que nous ne connaissons point et ne comprenons point, madame ? »

À ces mots, la dame de hausser les sourcils, avec un mélange de surprise et de mépris.

« Ce qu’on vous a appris est absurde, mes chers. Ce qui vous est inconnu ne doit pas vous faire peur, et certainement pas plus que ce que vous connaissez bien. Quoi ? Il faudrait que le premier sentiment dont on s’emplisse au premier abord devant chaque chose soit la peur ? Et pour quoi faire ? Avoir peur vous aiderai à comprendre ? Au contraire, il est bien plus logique d’avoir peur de ce que vous connaissez, de cela vous savez que vous avez peur, vous savez qu’il est un danger. Mais avoir peur de l’inconnu, c’est croire le connaître et s’en faire une image effrayante. Il n’y a qu’ainsi que nait cette peur. Devant l’inconnu, admettez simplement ne pas le connaître, admettez votre ignorance, et vous n’aurez aucune raison d’avoir peur. »

Devant cette leçon, les enfants restèrent pantois, puis ils firent des excuses à la dame qui les accepta nonchalamment.

« Je ne vous en veut pas car vous êtes des enfants. Mais justement, je m’interroge et je suis curieuse, car je ne comprends pas : que font deux enfants comme vous sur cette route à la nuit tombée ? »
Alisa et Arthur répondirent alors :
« C’est que, madame, l’homme en blanc va venir nous chercher, et c’est nos parents qui veulent le mener jusqu’à nous. »

La Dame du Croisement hocha alors la tête d’un air grave.
« Je comprends alors, dit elle. Je connais trop bien l’homme en blanc. Il vous traquera avec tous les moyens à sa disposition.
- Ô, madame, aidez nous par pitié ! » firent les enfants.
La Dame du Croisement les regarda avec tendresse et leur dit :
« L’homme en blanc peut difficilement être vaincu, et je ne suis pas supposée m’opposer directement à lui, mais je vais vous donner des conseils. Comme pour toute matière, savoir est le plus important, c’est ce qui fait toute la différence. Ouvrez bien vos oreilles et entendez moi : l’homme en blanc vous suivra dans les bois, et pour vous retrouver il usera de chacun des moyens dont il dispose. En premier lieu, il vous enverra son faucon, un oiseau chasseur hors pair qui vole au-dessus du sol et repère n’importe quelle proie qui marche court ou vole. Pour lui échapper, il faut faire ce que font les musaraignes face aux chouettes : se cacher sous terre, entrer dans un terrier. Sinon, le faucon est aussi bien plus attiré par la chair de musaraigne que par celle des enfants, il les poursuivra en priorité.
Mais ça n’est que la première étape. L’homme en blanc possède aussi une meute de chiens de chasse, avides et féroces. Ils vous poursuivront envers et contre tout, mais eux aussi ont une faiblesse : ils sont attirés par les sons aigus, aigus comme les cris inaudibles que poussent les chauves-souris. Si vous y parvenez, vous les détournerez de vous en utilisant les chauves-souris.
Enfin, l’homme en blanc lui même possède un bouclier magique, un bouclier de feu qui projettera des flammes, vous arrosera et vous brûlera si vous n’y prenez pas garde.
- Mais comment ferons nous pour échapper à son bouclier magique ?
- Pour cela, je vous en révèle le secret. Chaque fois que l’homme en blanc veut user de son bouclier il doit énoncer une question. Pour le contrecarrer, un faut et suffit de répliquer à sa question en disant quelque chose de vrai. Attention cependant, il faut impérativement lui dire une vérité, car si vous lui répondez une fausseté, les flammes ne disparaîtront pas et vous flagelleront jusqu’à vous carboniser. Maintenant vous savez tout du danger que représente l’homme en blanc
- Oh madame… » fit Alisa « vous aviez raison : maintenant que je sais, que je connais et que je comprends, j’en ai bien plus peur et bien plus justement ! Comment faire pour ne rien manquer ? Que se passera-t-il si nous échouons à une de ces étapes ?
- Rassure toi mon enfant, je vais vous faire un présent. »
La Dame du Croisement glissa une main dans ses cheveux et en retira une plume noire de corbeau qu’elle tendit à Alisa.
« Si la situation échappe à votre contrôle, brulez cette plume, et j’apparaîtrai aussitôt pour vous aider. Je ne pourrais hélas le faire qu’une fois, alors pesez bien le pour et le contre. Le jour de lève à présent et je dois partir. Souvenez vous bien de ce que je vous ai appris, car ce n’est qu’en connaissant les atouts de l’homme en blanc que vous triompherez de lui. »
Et à ces mots, la Dame du Croisement s’éloigna dans la végétation et disparut dans la pénombre juste comme le jour tombait. Les deux jumeaux se précipitèrent donc loin du chemin à travers les bois.

Pendant ce temps, l’homme en blanc arrivait. Prévenu par les parents d’Arthur et Alisa, il était parti en chasse des jumeaux aux yeux vairons. Il arriva sur la route dans la forêt, et scruta les environs de son blanc regard. Tendant un bras, il lâcha son faucon et suivit le rapace comme celui-ci survolait la forêt pour l’épier de ses yeux étincelants.
Le faucon n’eut nulle peine à retrouver les deux enfants, et il poussa un cri pour alerter son maître. Arthur et Alisa prirent peur, mais n’oublièrent pas les conseils de la Dame du Croisement. Ils trouvèrent un terrier et, ni une ni deux, s’engouffrèrent dedans.
Une fois sous terre, le rapace ne pouvait plus les voir, et en était réduit à tourner en rond au dessus du trou. Les deux enfants rampèrent sous le sol, péniblement, jusqu’à trouver une colonie de musaraignes. Les rongeurs s’indignèrent de les voir pénétrer dans leur antre, alors Arthur essaya de leur expliquer la situation. Mais les musaraignes ne voulaient rien entendre. « Ce terrier est trop petit, ce sera soit vous soit nous ! »
Arthur se rappela alors qu’il avait emporté avec lui un morceau de fromage, en espérant ainsi avoir de quoi manger durant sa cavale. Il proposa donc aux musaraignes de leur donner ce fromage si elles sortaient du terrier. Les rongeurs se montrèrent d’abord intéressés, mais, arrogants, ils refusèrent en prétendant qu’ils n’avaient pas besoin du fromage. Arthur, las, jeta donc le fromage en dehors du terrier, et aussitôt toutes les musaraignes se précipitèrent dehors pour l’attraper en premier, ce fût une vraie ruée.
Le faucon qui attendait au dessus du trou n’en crut pas ses yeux quand il vit tous ces rongeurs sortir. Aussitôt, l’animal perdit complètement de vue sa mission et se précipita sur les musaraignes qui se dispersèrent, rendant le faucon complètement fou. Profitant de ce répit, les jumeaux sortirent du terrier et se remirent à courir.

Pendant ce temps, l’homme en blanc avait vu son fidèle faucon perdre les esprits et se mettre à voler après des dizaines de petites proies. Il eut un soupir sévère puis appela à lui sa meute. Une horde de chiens féroces mais stupides, qui traquaient leurs proies à la seule odeur. Il les lâcha sur la forêt avec pour ordre de lui ramener les deux enfants quoi qu’il en coûte.

Arthur et Alisa entendirent bientôt les aboiements frénétiques derrière eux. Les chiens n’avaient eu aucun mal à les retrouver. Ils comprirent vite que face à des animaux aussi véloces, courir ne servait à rien, mais ils eurent l’idée de grimper dans un arbre. Arthur grimpa en premier, puis il aida sa sœur juste à temps comme les chiens arrivaient et fermaient presque leurs mâchoires sur le pied d’Alisa. Blottis l’un contre l’autre au sommet de l’arbre, les jumeaux se lamentèrent alors que les chiens les encerclaient en aboyant et en griffant le tronc. « Comment allons nous faire ! dit Arthur. Les chiens ne se fatigueront pas, et on ne peut pas rester éternellement perchés ici. »
Les deux enfants regardèrent autour d’eux, cherchant désespérément une échappatoire. C’est alors qu’ils remarquèrent qu’ils n’étaient pas seuls perchés à cet arbre. En effet, sur les branches, plusieurs chauves-souris somnolaient la tête en bas, dans un profond sommeil.
« Tu te souviens ce que nous a dit la Dame du Croisement ? » fit Alisa. « Nous sommes sauvés !
- Encore faut-il convaincre les chauves-souris de détourner l’attention des chiens pour nous. » déclara Arthur avec appréhension.
Les deux enfants cherchèrent donc à demander poliment aux chauves-souris de les aider, mais celles-ci refusaient de les écouter. Ils tentèrent même de les toucher pour les réveiller, de secouer leurs branches, mais tout ce qu’ils eurent pour réponse fut un œil qui s’ouvrait puis se refermait et un :
« Nous n’avons que faire de vos problèmes. Il fait jour, et nous voulons dormir. Ne nous dérangez pas. Mieux, faites vous manger en silence, que ces chiens cessent enfin d’aboyer. »
Alisa fut particulièrement agacée par un tel toupet, puisqu’ils avaient demandé gentiment. C’est alors qu’elle se rappela qu’elle avait pris le vieux briquet à amadou de son père, qu’elle avait emporté au cas où ils auraient besoin de feu pour se réchauffer pendant leur cavale. Elle sortit donc le briquet et, doucement, bouta le feu à une des branches où se tenaient les chauve souris. Il fallut quelques instants pour que l’odeur de fumée et la bouffée de chaleur soudaine fasse réagir les paresseux volatiles, qui, dans une agitation soudaine, déployèrent leurs ailes pour s’envoler loin des flammèches en poussant des cris. C’étaient ces fameux cris que produisent les chauves-souris, que les humains ne peuvent pas entendre, mais que les chiens, eux, entendent très bien et qui les rend fou d’ailleurs. Comme les chauve souris s’envolaient et s’enfuyaient, les chiens de chasse perdaient leurs esprits, attirés par le son et excités par ces petites formes volantes. Ils se mirent à essayer d’attraper des chauves-souris au vol et à courir après les volatiles qui fuyaient à tire d’aile. Bientôt tous les chiens furent dissipés et Arthur et Alisa purent descendre de l’arbre pour partir vers la sécurité.

Cependant, l’homme en blanc, d’ordinaire impassible, fut fou de colère en constatant que ses fidèles chiens lui avaient failli. Cette fois ci il se fit apporter son bouclier magique et chevaucha avec lui, en personne jusqu’aux deux jumeaux.

Arthur et Alisa, terrifiés, le virent arriver sur eux, tout rutilant et tout ignescent, levant haut son bouclier de flammes. Les jumeaux essayèrent de courir, mais le coursier de l’homme en blanc le menait plus vite qu’ils ne pouvaient espérer courir. Finalement, ils arrivèrent non loin d’un lac, mais l’homme en blanc dans un galop furieux passa devant eux et fit demi tour pour leur barrer la route. Maintenant, rien ne les protégeait plus des flammes vengeresses de son bouclier.

L’homme en blanc scruta de son regard blanc les deux enfants, décelant leurs yeux vairons. Puis il cria en levant son bouclier :
« Quelles routes mènent à Altdorf ? »
Et un trait de flammes partit de son bouclier. Mais Arthur, se remémorant les conseils de la Dame du Croisement s’écria juste à temps :
« Les routes de l’ouest ! Les routes de l’ouest ! »
Alors de trait de feu qui s’apprêtait à les frapper comme un fouet se dissipa et disparut devant eux, comme un courant d’air qui se disperse. L’homme en blanc fronça durement ses sourcils, mais il réitéra, rappelant une nouvelle flamme depuis son bouclier. Cette fois il cria :
« Combien de temps faut-il à la vie ? »
Les flammes commencèrent à apparaître, mais cette fois c’est Alisa qui, ayant compris, lança avec assurance :
« Neuf mois ! Neuf mois ! Il faut neuf mois à la vie pour commencer. »
Et là encore, les flammes se résorbèrent et disparurent pour ne pas les toucher. Cette fois l’homme en blanc rugit de colère, et le regard si fixe et si rageur qu’il en éclipsait les flammes, il hurla :
« Qu’est-ce que les hommes appellent justice ? »
Et une flamme forma un trait pour venir frapper les enfants. Cette fois, ils ne savaient pas quoi répondre, ils paniquèrent, et Arthur cria :
« Châtier les mauvais et récompenser les bons ! »
Mais cela n’eut guère d’effet, la flamme s’avança sans vaciller sur les deux enfants frappés d’horreur. Mais dans le dernier instant avant que les flammes ne s’abattent sur eux, ils eurent un éclair de lucidité et saisirent la plume de corbeau qu’avait donnée la Dame du Croisement. Jetant la plume devant eux, ils la virent se faire consumer par les flammes magiques du bouclier de l’homme en blanc, mais juste comme les flammes allaient lécher leurs cheveux, celles ci se changèrent en mains douces se posant délicatement sur leurs têtes. La flamme devint une spirale autour de la plume brûlée, se condensa, se solidifia, se fit chair et devint femme. À partir même du feu qui avait consumé sa plume magique, la Dame du Croisement était apparue, vêtue cette fois d’une robe bleue azur qui s’harmonisait avec la teinte du ciel de jour.

L’homme en blanc hurla de rage, mais avant qu’il ne puisse rien faire, la bonne fée attrapa les deux enfants et, d’une impulsion, s’éleva avec eux dans les airs. L’homme en blanc les vit prendre leur essor et avec fureur chercha à les atteindre avec les flammes de son bouclier.
« Quel homme connaît la justice ?
- Vous êtes vile. » rétorqua simplement la Dame du Croisement, et les flammes se résorbèrent sans même quitter le bouclier.
- « Quel homme est le plus sage de tous ?
- Pas vous.
- N’importe quel acte peut-il être justifié ?
- Je ne crois pas. »

Et à chaque fois qu’elle répliquait de la sorte les flammes disparaissaient spontanément, annulées par la vérité. L’homme en blanc persistait, mais pendant tout ce temps la Dame du Croisement et les deux enfants s’étaient envolés par dessus l’homme en blanc et s’étaient posés maintenant dans le lac, là où les flammes cruelles ne pouvaient plus les atteindre. Sous les cris et rugissements de l’homme en blanc, ils traversèrent tout trois le lac et très bientôt se retrouvèrent sur l’autre rive, là où le méchant homme ne pourrait plus les poursuivre. Les enfants remercièrent la dame, mais ils lui posèrent tout de même la question :
« Comment avez vous fait ? Nous avons fait tous les efforts pour répondre par la vérité à chacune de ses questions, mais nous n’avons simplement pas été capables de trouver chaque fois la bonne réponse.
- Oh, mes enfants, fit-elle. Il faut et suffit de dire une vérité. Dire "je ne sais pas" est une vérité tout aussi valable qu’une autre, et bien plus valable que des suppositions ou des menteries. Si vous ne savez pas quelque chose, il ne faut jamais hésiter à l’admettre, l’admettre à vous même et aux autres, et pour peu que votre ignorance ne soit pas feinte, vous aurez la vertu de la vérité de votre côté. Moi même c’est ainsi que je vis.
- Ô madame, c’est à dire que même vous vous ne savez pas tout ?
- Oh bien sûr que non. J’ignore tellement de choses sur tout. Et je sais combien j’en ignore, ce qui est ma force et ma sagesse. Sans ça comment serai-je capable de tout mettre en perspective, d’apprendre et de changer d’opinion ? Il faut que je sache que je ne sais pas tout pour avoir l’espoir d’en savoir un jour plus. Pour cela il suffit d’être honnête avec soi-même et avec les autres.
- Mais madame, viendra-t-il un moment où nous saurons tout ?
- Je vous le souhaite, même si tout savoir c’est aussi savoir qu’il y a des choses qu’on ne saura jamais. L’homme en blanc prétend savoir ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est normal et ce qui n’est pas normal, ce qui est beau et ce qui est laid. Mais si l’on prend l’exemple de vos yeux à vous deux, moi je les trouve beaux, lui et d’autres gens les trouvent sans doute laids. Sont ils beaux ou sont ils laids ? Partout où vous irez cette vérité sera différente. Il faut le savoir pour espérer savoir la vérité. »

Sur cette leçon, ils se séparèrent. Les enfants repartirent loin de là où sévissait l’homme en blanc, tandis que la Dame du Croisement, satisfaite de ce qu’elle avait accompli, s’évanouissait de nouveau dans les bois.






Franziska finit son histoire sur ces mots. Certaines de ses sœurs, parmi les plus faciles à s’assoupir, dormaient déjà profondément, ayant juste eu le besoin d’une voix rassurante pour fermer les yeux et laisser leur esprit se bercer dans la torpeur. D’autres, gardées en haleine par la tension, gardaient les yeux grands ouverts, excitées par ce dénouement. Mais finalement, bien que les enfants aient tous été distraits, la fatigue gagna à l’usure et une par une elles s’endormirent, les autres n’osant qu’à peine chuchoter pour disserter sur cette histoire, comment elles auraient aimé que les choses tournent à tel ou tel moment ou encore ce qu’elles pensaient qu’Arthur et Alisa soient devenus à présent après la fin de l’histoire. Franziska eut la satisfaction de voir que son conte avait plu, et se le nota pour une réutilisation future, avec peut être quelques modifications. L'orage avait passé et ne restait que la pluie et un pâturage immense de nuages gris. Calmement, elle regarda par la fenêtre, et se surprit à penser : pourquoi avait-elle racontée cette histoire ? Qu'espérait-elle provoquer chez ses sœurs ? Et elle même, pourquoi l'avait-elle inventée cette histoire ? Pour le plaisir de goûter quelque chose de fantastique ? Pour la gratification d'une jolie morale ? Ou bien avait elle quelque opinion plus bizarre rôdant sous sa caboche. Oui, c'était ça sans doute, et pourtant elle pensait au fond d'elle que tous les enfants du vieux monde auraient bien besoin de l'entendre cette histoire, rien qu'une fois, pour y penser, au moins un petit peu.
"Le savoir, c'est le pouvoir... alors autant qu'il soit uniquement à moi !"

Franziska Schrei, Sorcière illégale
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Message par Martin »

Pierrick, bretonnien de son état, oppressé, avait, comme beaucoup de ses pairs, pris son bagage. Chaque année ils étaient des dizaines de milliers de sujets du bon roi Louen quittaient le royaume dans l'espérance d'une vie meilleure par delà les montagnes. Tous n'arrivaient pas à destination. Certains rebroussaient chemin, déchirés a l'idée de quitter l'amère patrie. D'autres trahissaient leur ambition trop tôt, inconsciemment et étaient livrés à la "justice" seigneuriale. Plus nombreux étaient ceux dont l'ignorance les faisait périr sur les chemins de montagne. La faute aux saisons, les peaux vertes ou simplement les bandits. Les égarés les plus chanceux tombaient en général sur une patrouille naine ou un convoi de marchand. Pros en pitié, les pauvres hères étaient menés ou se voyaient indiquer la direction des terres de Sigmar. Les autres servaient d'engrais aux prairies montagneuses, ou bien servaient de casse croûte aux vouivres peuplant les monts. Quand aux rares "élus" atteignant a la terre promise, ceux ci dechantaient en général rapidement.
Il courait parmi les exilés bretonnien une blague : "tout ce que les seigneurs nous disaient sur la bretonnien et la chevalerie était faux. Tout ce qu'ils disaient sur l'Empire était vrai."
Rapide était la chute dans la misère des grandes villes. L'exploitation impitoyable aux mains d'acides industriels urbains et leurs pairs propriétaires des latifundas dans les campagnes, voilà leur sort. L'intolérance religieuse s'ajoutait également aux maux s'abattant sur les bretonnien, le culte de la dame étant frappé ostracisme. La xénophobie frappait durement, encore plus avec l'utilisation des fils de Gilles main d'oeuvre exploitable différenciée des impériaux, étant usée pour tirer les salaires vers le bas. Crispations sociales, émeutes, lynchages et pogroms anti bretonnis étaient le fruit de pareilles intrigues capitalistes.

Pour Pierrick, rien de tout cela. Lui, avait été sauvé de ces déboires par les dieux. Façon de parler. Deux jours à peine à errer dans les forêts des contreforts avant d'être mis en geôle par une milice impériale, pour espionnage . Et le lendemain, voilà qu'un prêtre étrange le sortait de là. Il était un étrange homme doté d'une tunique de bure noire et ses cheveux étaient a la limite de la négligence, bien que néanmoins coupés courts. L'inconnu était ordonné du clergé de Sigmar et alors qu'il l'emmenait vers une charette, avec d'autres forçats, Pierrick remarqua que l'homme s'adressa a eux en bretonnis. Concrètement, cet homme les conduisait sur les terres de son ordre pour y travailler la terre aussi longtemps qu'ils le souhaitaient.

Arrivés sur place, ils furent conduits dans un hall sobre où ils eurent le loisir d'ingurgiter des bols de céréales chaudes. De même, de nouveaux atours leurs furent accordés en des tuniques et sabots. Ils furent lavés dans un ruisseau et rasés. Après des semaines à crapahuter en Bretonnien puis dans les montagnes et forêts, Pierrick se sentit tel un homme neuf.

Puisqu'il avait eu à s'occuper d'une partie des troupeaux de son seigneur avant l'incident, il fut attaché aux pâturages du temple. De là, il passait ses journées, aux côtés d'autres forçats mais aussi de moines, à s'occuper des bêtes, apprenant au passage un reikspeil bâtard.
Le matin, midi et soir, un repas correct était servi, après une prière en langue étrange a laquelle ils étaient invités, bien que pas forces, de se joindre. Il ne s'y joignit qu'au cinquième jour. Deux semaines après son arrivée, la plupart des loques humaines qu'ils étaient vient repris des couleurs. Certains d'eux firent part de leur voeu de partir et s'en furent remis une bourse a chacun, fruit de leur travail passé, ainsi qu'un vêtement épais.

Un mois plus tard, Pierrick s'était complètement acclimaté à la nourriture locale et au travail paisible - au regard des critères d'un serf de Bretonnie -. Puis lors d'un jour de repos, lui et d'autres travailleurs furent invités à rejoindre le frère les ayant sortis de prison. Ils allaient pénétrer dans le monastère à proprement parler. Auparavant ils avaient travaillés dans les fermes, vignes et potagers environnants, sans jamais réellement entrer dans les lieux de religion à proprement parler. Parfois un carrosse y venait, mais c'était en général réservé aux frères que de pénétrer dans l'enceinte du monastère. Les dévotions avaient en général lieu dans une chapelle contingue au temple, et les repas dans une longue bâtisse non loin de celle ci.
Dans le monastère ils passèrent par le cloître, dont la tranquilité n'était troublée que par le bruit du marteau frappant le fer, en provenance de la forge contingente. Puis ils entrèrent dans une cour qui permettait d'accéder au temple par la petite porte, surveillée par une statuette de Sigmar. On déverrouilla la porte et le groupe entra dans les lieux. Des lieux bien frais d'ailleurs.

Pierrick nota que les lieux étaient en forme ronde avec des ailes en demi cercle, comme des sortes de croix. Ça et quatre solides piliers au centre soutenant la voûte.

"Venez venez" annonçait le religieux qui ouvrait la marche. "Mettez vous en demi cercle et suivez moi. Ce temple dans lequel nous sommes sert à honorer Sigmar, fondateur de l'empire homonyme. Notre Gilles à nous, si vous voyez ce que je veux dire. Et Sigmar était là un peu avant", continua-t-il avec un sourire espiègle. "Le temple à proprement parler date de plus d'un millénaire et a été fondé par le seigneur de Kainart. D'ailleurs on va le retrouver." Se dirigeant vers le coeur de l'ouvrage, l'aile nord par laquelle on accédait en passant par un escalier comme dans un amphithéâtre, sauf que là ils passèrent par les côtes pour accéder à des escaliers qui descendaient. Pas bien profond mais un chandelier avec des bougies était tout de même utile pour éclairer.

"Comptez bien les marchés, il y en a 12 et parfois on ne voit pas la dernière !" Dit il avant de s'enfoncer sous terre.
De là, il les Léna a un caveau ou se trouvaient deux gisants.
"Alors on a ici des personnages très importants.... Oui, bien sûr que je parle des mes invités, mais aussi de ces messieurs dans les gisants, ces statues grandeur nature sur les coffres en pierre. On a le premier, ici présent avec une épée. C'est monsieur Helmut Kainart, seigneur de Kainart et comte de Meissen. Ce bon monsieur avait de gros soucis dans sa vie. Déjà sa femme qui le houspillait sans cesse. D'où l'intérêt du célibat pour nous autres", rajouta-t-il d'un clin oeil, avant de partir dans un rire gras. "Bref. Sieur Helmut était aussi à moitié aveugle et constamment mal à la tête. Certainement pas à cause d'un abus d'alcool frelaté de mauvaise qualité." Wink Wink. "Puis une nuit, il rêva d'une épée dans son sommeil et celle ci se mit à lui foncer dessus. Et avant qu'elle ne lui éclaté la tête, il se réveilla et remarqua immédiatement quelque chose. D'une part il puait la sueur. D'autre part il avait retrouvé la vue. D'où le trou sous sa tête dans son gisant. Selon la légende si on passe sa tête sous celui ci on guérit de la cécité et le mal de tête. Excellent remède aux soirées trop arrosées. Dommage que les lieux soient clos en soirée." Nouveau clin d'oeil. "Bref. Curieux de ce miracle, il va envoyer son frère, qui est prêtre, et son épouse, histoire que les deux se surveillent mutuellement pendant que lui profite de sa belle vie, pour interroger le grand theogoniste a Mordheim sur ce miracle. Celui ci, recevant ces deux curieux personnages, va leur tenir à peu près ce langage.... Ennnnn veriteeeeee je vous le dit.... Il s'agit d'un message de Sigmar claiiiîiiir cooôoooomme de l'eau de roche. Sigmar qui vous diiiiit.... Qu'il est temps de construire un temple sur vos terres. Donc par ici, aboulez la caillasse. Et par ailleurs on fait des prêtes très intéressants. Et donc Helmut Kainart va construire ce temple sur "ses" terres. Car il est possible, probable... En fait attesté que Mr Kainart a fait un gros trait sur la carte pour intégrer ces terres, y construire un temple, et des fois que des géographes amateurs en provenance de Meissen seraient tentés ou motivés pour tailler le bout de gras pour causer cartographie avec des torches et des lances.... Eh bien mon sieur Kainart va commencer par construire cette crypte, avec des ouvertures au niveau du sol, histoire qu'une poignée d'arbalétriers puisse aligner les venants. Puis le temple était aussi entre deux rivières, accessibles par barge, carrefour commercial du duché.... Et le temple était en forme de croix, donc permettant de tirer dans tous les sens. Les emplacements des vitraux étaient auparavant en format "meurtrière". Les fenêtres de la crypte sont d'ailleurs restées les mêmes, comme vous pouvez le voir.
Le deuxième gisant est celui d'un homme que nous considérons comme étant une âme vénérée, bien que son procès traîne depuis des décennies.
Monseigneur "Pierre" de Hoya, feu lecteur du Wissenland. Il réhabilita ce temple après des siècles de négligence. Mais plus sur lui en haut. Remontons."

Ils se dirigèrent vers l'aile nord. Il y avait un très grand retable au dessus de la porte qui servait au catéchisme. Dans les semaines suivantes ils étudieraient justement les éléments de celui ci.

"Vous avez ici un vitrail, retraçant la vie de "Pierre" de Hoya, fils de négociants de vin a Marienburg. Vous devez lire le vitrail de gauche à droite et de bas en haut. Au premier vous voyez sa naissance, une larme symbolisant Shallya se penchant sur son berceau.ensuitr on voit le jeune homme suivre son père sur les docks pour prendre soin des miséreux. Plus âgé, il se met à raser et coiffer les pauvres de son quartier. Sur le quatrième, il est refusé en séminaire pour son âge, et un vil professeur le renvoie à la rue. L'artiste devait avoir un compte à régler puisque les traits du méchant personnage sont très détaillés, si vous voyez ce que je veux dire... En 5 vous avez Pierre, qui fait don de ses biens au temple de Sigmar, pour aider les pauvres. Puis en 6, il pars vers l'est, en tant que prêcheur itinérant, pour se rendre en pèlerinage.
Passons au reste, à l'est, voir le vitrail de l'aile suivante. Celui ci dépeint Pierre, attaqué par des bandits. Par son charisme, il parvient à les convaincre de renoncer à leur oeuvre et de lui emboîter le pas en pèlerinage. Vers Carroburg, voyant une auberge attaquée par des hommes bêtes, ils les éxterminent et sauvent la journée. Parmi les rescapés, la fille du comte électeur de l'Averland. Chemin faisant, il passera à Nuln, où il s'indignera de la richesse du clergé sigmarite en ces temps..... Troublés. Mais respectant l'autorité du culte, il obtempérera l'orsqu'ordonné d'aller prêcher en Ostermarck. À Mordheim, sa verve sera remarque par l'archilecteur, qui fera de lui l'un des siens. Pendant dix ans, il portera le message de Sigmar dans les campagnes, en ramenant à la raison l'hérétique, sauvant les misérables et servant son éminence.
Pour ses bons et loyaux services il fut nommé a la tête de ce temple. Et fonda cette communauté ou vous vous trouvez aujourd'hui, a travailler honnêtement et durement. Car ce furent d'anciens prisonniers et condamnés aux galères qui furent les premiers frères de Pierre. Par ces terres il leur offrir un travail et une vie honnête pour se reconstruire. Son appel à l'aide des plus démunis de notre empire continue de se perpétuer aujourd'hui encore. Sigmar créa l'Empire et les hommes qui se doivent de le défendre, sous l'égide des nobles, se doivent d'être forts d'esprit et de corps. Apprendre à pêcher aux miséreux est inutile s'ils ne peuvent survivre jusque là. Et les noires puissances se nourrissent de leur détresse. Une opinion hétérodoxe dont nous sommes les continuateurs. Voilà l'histoire comptée par les vitraux....."
Une fin bâclée par la précipitation, désolé. Changement de fuseau horaire.
Gamin, un jour ou l'autre tes plans foireux feront de nous des morues salées. Et tu sais quoi ? Je regretterais même pas car je me serais sans doute amusé comme un fou avant d'y passer.
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Re: [Concours] Contes et Légendes...

Message par [MJ] Bugman »

Le 16 à 23h59, fin des votes ^^
Je vous laisse les mettre à la suite de ce message et pensez à mettre une petite justification si vous le pouvez.
Deux votes par personne ^^

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Re: [Concours] Contes et Légendes...

Message par [MJ] Katarin »

Nola, le démarrage ne me botte pas. "Il y avait une fois" ne se justifie que si tout ton texte est écrit dans un genre de vieux français, sinon ça n'a pas de sens de ne pas utiliser "il était une fois". "s'étendait" aurait du être au pluriel puisque tu cites collines et plaines. Puis le vaste océan "les" sépare alors que tu parlais "d'un" peuple. On a des répétitions et des maladresses nombreuses, je bute sur chaque paragraphe. Quand au fond, ma foi, il ne m'a vraiment pas intéressée, surtout que c'est très classique au final. Désolée, j'ai pas aimé :D

Reinhard, c'est pas un conte comme moi j'imaginais un conte.
Plus sérieusement, le récit ne m'a juste pas intéressée. Et puis petite lassitude sur ce style d'écriture détaché/humour/première personne qui ressemble trop à celui du nurglite (et celui de ta demoiselle du Graal lors d'un autre concours), ça serait cool que tu te challenges un peu à d'autres manières de narrer tes histoires.

Rovk, c'est pas mal. Un peu maladroit sur certaines lignes. Le nombre de syllabes oscille entre 7 et 10, ça aurait gagné à être plus stable. Les rimes en "é" sont un peu faciles aussi. Néanmoins, la simplicité a du bon, et je dois admettre que le résultat a un certain charme, et pourrait évoquer un récit de barde ou de scalde.

Pierot, c'est... bah... c'est simple et efficace. Ca fait très conte/avertissement d'époque, genre "ne montez pas dans la voiture d'un inconnu les enfants". Ca fait bien le job pour le thème du concours, quand bien même j'ai une vague impression de bâclé en te lisant. Vu la taille réduite du texte, quelques relectures auraient pu arrondir les angles et traquer les quelques fautes qui trainent, ainsi que des approximations de certaines phrases qui auraient gagné à être réécrites sans perdre ce côté "parlé".

Franzeska, c'est un peu le bordel. On a deux enfants, deux parents, un méchant, une fée, une morale sur la peur de l'inconnu, puis on apprend les trois méthodes du méchant, les trois méthodes pour le contrecarrer, puis la fée leur donne un deus ex machina... ça fait beaucoup d'éléments
pour finir sur une morale liée à la connaissance et la perception de la vérité. Et on a la surcouche "Franziska" en intro et conclusion qui ne sert à rien dans le contexte : au final ça fait un sacré fouillis qui part dans trop de directions. Et je fais l'impasse sur le jeu de couleurs de la Dame du Changement, qui n'a aucun sens puisque l'histoire est censée être racontée oralement par ta PJ. Il aurait fallu avoir une morale unique et deux trois péripéties fabriquées autour d'elle, plutôt que de cafouiller ainsi dans trop de directions.

Martin, on sent l'utilisation du téléphone, ça pique un peu. Démarrer un texte contes et légende sur les mots "ostracisme" et "xénophobie" c'est vraiment pas terrible. Pour le reste, l'idée d'un sigmarite "guide de musée" racontant l'histoire des vitraux de son temple est bonne dans l'idée... mais la forme est vraiment à la masse. Il aurait fallu reprendre le formalisme carré et professionnel d'une vraie visite de musée d'aujourd'hui quitte à être un peu anachronique, plutôt que de se perdre dans le joyeux bordel informe que tu as conçu.




Et bah j'ai pas été conquise :mrgreen: Sur un concours pareil c'est surtout la forme qui compte à mes yeux, le fond ayant peu de chances d'être original.
Donc votes pour Piero et Rovk.

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Rovk Alister
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Re: [Concours] Contes et Légendes...

Message par Rovk Alister »

Nola : J'ai bien aimé mais j'ai trouvé ça un peu lourd pour un conte. Ou sinon c'était pas mal.

Reinhard : Pareil que pour Nola, même si contrairement à Katarin je ne me lasse pas de ton style d'écriture.

Rovk : No comment. :mrgreen:

Piero : Très clairement mon préféré du lot, j'adore ce style. Pas grand-chose à redire c'était cool ^^

Franziska : J'ai pas lu en entier car les trois premier paragraphes m'ont complètement désintéressé. J'ai le ventre léger sur ce genre de texte :S

Martin : Je trouve que l'idée est vraiment bonne mais... il y a ici aussi un truc qui m'a lâché. Je me suis pas senti absorbé comme dans un conte.

Je suis donc certain de voter pour Piero et Nola.
Fiche : wiki-v2/doku.php?id=wiki:fiche_rovk_alister

Stats :
FOR 7 / END 8 / HAB 8 / CHAR 14 / INT 13 / INI 8 / ATT 8 / PAR 8 / TIR 8 / MAG 11 / NA 1 / PV 70/70

État temporaire :


Compétences :
• Chant (B) : Permet de gagner de l'argent en chantant. Donne un +1 pour capter l'attention de cette manière.

• Séduction (B) : +1 pour tenter de séduire.

• Torture (B) : +1 pour faire parler et avouer par la torture.

• Survie en Milieu Hostile (B) : +1 pour les tests de survie dans un tel environnement.

• Éloquence (E) : +1 pour persuader et manipuler verbalement.

• Sens de la Magie (E) : Est capable de ressentir la magie.

• Sixième Sens (B) : Peut ressentir si il est suivi ou épié par un test. Avec un +1 si intentionnel.

• Langue hermétique – Démonique (E) : Sait parler écrire et lire le démonique. (en cours d'apprentissage)

• Alphabétisation (E) : Capable de lire et d'écrire le Norsii (en cours d'apprentissage)

• Doctrine du Culte - Slaanesh (E) : Connait les coutumes et autres connaissances liées au culte de Slaanesh.

• Incantation - Domaine de Slaanesh (E) : Peut utiliser la Magie Chaotique de Slaanesh et la Magie Primaire.
Sortilèges :
• Domaine de Slaanesh
Mineurs :
-Hypnose / 6 mètres / Instantanée / Permet de calmer la cible et la rendre plus sensible aux suggestions.
-Regard du démon / Soi-même / 1D6 heures / Obtient temporairement la compétence “Vision Nocturne”.
-Voile du désir / Soi-même ou Contact/ 1D6 heures / Cache les blessures et autres impuretés et défauts visible.

Moyens:
-Fouets des extrêmes / Soi-même / 1+1D6 tours / Un fouet / Gagne deux fouets magiques, utilise le TIR et gagne le bonus de FOR x1, infligent 12+1D8, Rapide et Long. Le sorcier gagne +1 en TIR et Ambidextrie.

-Lien exotique / 36 mètres / Instantanée/1D6 tours / Fil de soie / Projectile magique, 15+2D10 qui ignore les armures non-magiques. Cible et sorcier sont reliés, permettant au sorcier de se rapprocher ultra-vite et gagne 1 ATT, +1 TIR, et +1 INI face à la cible

- Vocalise / Soi-même ou 24 mètres / 1h / Langue coupée / Modification de voix à volonté + projection à volonté à 24m, télépathique par rapport à la voix du sorcier.

Supérieurs :
- Beauté révélée/ Soi-même ou contact / Instantanée / Du maquillage de bonne qualité / File une mutation de Slaanesh à la cible, si pas consentante, fait un test d'END pour résister. Chaque MdA donne un -1 au test d'Endu.


• Domaine Primaire
Mineurs :
- Coupe-froid / Soi-même / Une heure / D'office 18 degrés Celsius autour de soi sur 1m de large. Marche pas si froid/chaleur est magique.

Moyens :
- Guérison des plaies / Soi-même ou Contact / Instantanée / Une plante médicinale / Soigne 10+1d10 PVs, une fois par jour max sur la même cible.


Équipement de combat :
• Bâton Démoniaque : 1 mains / 10+1D8 / 8 parade / "Assomante", utilisable que par les classes magiques / +1 PAR
• Dague de la Béatitude : 1 mains / 12+1d6 / 6 parade / Rapide, -1 ATT et -1 PAR si touché par la dague.

• Tenue de Cultiste : 2 protection partout sauf la tête.
Équipement divers :
- 100 sceattas d'argent
- Une grande sacoche
- Un grimoire
- Un grand pardessus
- Du parfum
- De l'hydromel
- Un sac a sapin
«Sorcier Slaaneshi pour vous servir et se servir de vous !»

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