[Sigmund Engelhart] Le triomphe de Ranald - Aide de jeu

L’Empereur Karl Franz siège à Altdorf, capitale impériale depuis. Altdorf est un carrefour du savoir et son université est l’institution académique la plus respectée de tout l’Empire. Là, les seigneurs et les princes de nombreux pays viennent s’asseoir aux pieds des plus grands penseurs du Vieux Monde. Altdorf est aussi le centre du savoir magique et ses huit collèges de magie sont fort justement réputés bien au-delà du Vieux Monde. Altdorf est une ville affairée, avec un nombre important d’étrangers, de commerçants et d’aventuriers. La cour impériale elle-même engendre une activité économique florissante, qui attire toutes sortes de gens.

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[MJ] The Puppet Master
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[Sigmund Engelhart] Le triomphe de Ranald - Aide de jeu

Message par [MJ] The Puppet Master »

>>> viewtopic.php?f=95&t=6012 <<< Reikerbahn District
C'est un dédale de rues sinueuses et d'allées bordées de maisons mal entretenues et de bâtiments délabrés. Il y règne généralement une atmosphère de désordre et même la Garde y réfléchit à deux fois avant de s'aventurer dans ce quartier sans une très bonne raison et beaucoup de renforts.
C'est le lieu de prédilection d'une grande partie de la pègre d'Altdorf et, ici, la loi du milieu rivalise avec celle de l'Empereur ; les rares patrouilles sont prises à partie et injuriées. Généralement, elles laissent les habitants se débrouiller entre eux. Les tavernes sont toujours de basse qualité (ou pire !) et proposent des aménagements et des « distractions » exotiques - très souvent sordides - ce qui en fait le repaire de grandes bandes de jeunes débauchés en virée dans les taudis.
La journée, les rues grouillent des spécimens les moins fréquentables d'Altdorf : mendiants professionnels, guides-racoleurs, bandes de galopins, brigands, racketteurs, etc.
La nuit, c'est la même chose mais en pire et seul un fou ou un téméraire se promène dans ces rues après la tombée de la nuit.
Les patrouilles sont peu fréquentes - 1 à 2 par jour - et n'arborent pas trop de zèle. Elles n'interviennent qu'en cas d'actes de violence graves. Les unités sont doublées, toujours accompagnées d'au moins 1 sergent et ont 50% de chance d'avoir une unité d'élite en couverture.
Jean Salvat, tavernier
  • : Taverne « Le Salvat »
  • Fiabilité : Relative
  • Compromission : Très faible. Tout juste si le guet le considère comme un éventuel informateur au courant de quelques activités illégales.
  • Opinion vis-à-vis de Sigmund : Neutre (aucun bonus aux tests de CHA)
  • Supports : Point de chute, planque pour Herzlos et ses gars, connexions avec le milieu
  • Activités : Entremetteur occasionnel
  • Quelques mots de plus : Jean Salvat est un Bretonnien venu chercher gloire et fortune il y a trente ans dans la capitale impériale. Il ne s'épanche jamais sur son passé et personne ne sait vraiment qui il a été. Son établissement sert de point de chute à plusieurs malfrats du Reikerbahn. Aujourd'hui, il est l'intermédiaire idoine pour contacter ou être contacté par Sigmul Herzlos, Halmut et quelques autres truands. Il sert une bière tiédasse et immonde dans une salle aussi crasseuse que les clients qui viennent y noyer leur misère. Tant que Herzlos le paiera, leur partenariat durera...
Sigmul Herzlos, chef de gang
  • : Taverne « Le Salvat »
  • Fiabilité : Élevée
  • Compromission : Assez moyenne. Possiblement mis en cause dans quelques affaires de contrebande mais les miliciens du guet ont d'autres chats à fouetter et surtout n'ont pas envie de prendre le risque de mener une expédition dans le Reikerbahn pour un second couteau comme lui.
  • Opinion vis-à-vis de Sigmund : Neutre (aucun bonus aux tests de CHA)
  • Supports : Connexions avec le milieu et fournisseur de « boulots »
  • Activités : Chef de gang, contrebande, vol et recel, magouilles et divers petits larcins
  • Quelques mots de plus : Sigmul Herzlos est un chef de gang connu pour sévir dans le plus strict respect des principes ranaldiens : voler sans tuer, n'utiliser la violence que dans la plus extrême nécessité et utiliser une petite portion de ses profits pour fonder et entretenir un lieu saint dans le Reikerbahn District. Ces règles ne conviennent pas à beaucoup de criminels qui préfèrent casser les têtes en même temps qu'ils outrepassent les lois. Il souhaite étendre ses opérations et a besoin de « sang neuf » dans son organisation ; une aubaine pour Sigmund.
Halmut
  • : ...
  • Fiabilité : ...
  • Compromission : Nulle. Jamais cité dans aucune affaire illégale, les autorités ignorent jusqu'à son existence. Seul Jean Salvat semble le connaître.
  • Opinion vis-à-vis de Sigmund : Plutôt favorable (bonus +1 aux tests de CHA)
  • Supports : ...
  • Activités : ...
  • Quelques mots de plus : Marienburger expatrié pour les mêmes raisons que Sigmund. Le bougre a de l'expérience et le verbe agile ; il n'est pas tombé de la dernière pluie et a dû être quelqu'un à Marienburg. Il est impossible de savoir où vit ce quinquagénaire ; seul Jean Salvat permet d'entrer en contact avec lui.

Sindelfingen District
Bien que pauvre, cette partie de la ville est une zone résidentielle assez respectable. Beaucoup de maisons même mal entretenues valent toujours mieux que les taudis infestés de rats du Drecksack District et certaines disposent même d'une terrasse, certes sans aucune recherche de décoration et la plupart du temps en décrépitude mais tout de même ! Bien qu'il y ait quelques tavernes correctes, la plupart des établissements sont de mauvaise qualité. La majorité des habitants sont des manouvriers non spécialisés et des paysans en exode venus chercher fortune mais n'ayant trouvé que la misère.
Le Sindelfingen n'est pas aussi dangereux que le Reikerbahn mais il reste possible de se faire dépouiller, agresser voire tuer dans une de ses ruelles. En effet, il y règne, ici aussi, une intense activité criminelle. On raconte qu'il y aurait une grande rivalité entre les organisations criminelles du Sindelfingen et du Reikerbahn.
Le jour, le quartier est animé de gens hauts en couleurs mais la plupart du temps déplaisants : ivrognes, mendiants malades, guides-racoleurs et dégénérés de toutes sortes, ainsi que beaucoup de voleurs et brigands. On reconnait les rues « fréquentables » au fait qu'elles sont les plus calmes car la majorité de leurs habitants travaille soit à domicile, soit quelque part en ville.
La nuit, le quartier est toujours très « vivant », toutes sortes d'individus du bas peuple y traînent et les honnêtes gens restent à l'abri derrière leurs volets.
Dans l'ensemble, le Sindelfingen fait sa propre loi ; les miliciens du guet sont très réticents à l'idée d'entrer dans cette zone de la ville même de jour. Ils ne se déplaceront ici que pour une mission bien précise et, lorsqu'ils viennent, il y a au moins 15 à 20 hommes avec 2 sergents de la Garde (et 35% de chance pour qu'une escouade d'élite soit présente accompagnée d'un Capitaine).
Errol Distler, bookmaker
  • : Taverne « Le Rat Noyé »
  • Fiabilité : Inconnue
  • Compromission : Moyenne. Commence à attirer l'attention des autorités mais surtout celle des différents syndicats du crime de la ville.
  • Opinion vis-à-vis de Sigmund : Extrêmement défavorable (malus-5 aux tests de CHA)
  • Supports : ...
  • Activités : Paris illégaux, jeux, prostitution, contrebande, racket et divers trafics.
  • Quelques mots de plus : Tout en longueur, vêtu d'un manteau bourgeois descendant aux chevilles, dont les boutons rutilants et le col en fourrure jurent, de par leur luxe ostentatoire, avec la misère du Sindelfingen. Ses yeux ont beau être dissimulés à l'ombre de son chapeau, on devine aisément qu'il ne manque rien de ce qui se passe dans le quartier. Ses longs cheveux bruns sont huilés et deux larges anneaux pendent à ses oreilles. Une cicatrice sous l’œil droit, une fine barbe bien taillée et un tatouage de lignes entremêlées autour du cou viennent compléter ce visage par ailleurs lisse et indéniablement charismatique. Errol Distler porte également un gilet ouvert sur son torse velu et un énorme pendentif doré, ainsi que deux larges ceintures de bon cuir richement rehaussé d'or aux boucles et passants, et une paire de jambières finement ouvragées dans la peau d'un reptile aux écailles pâles et grises est sanglée par dessus son pantalon moulant.

Süderich District
Même si ce quartier abrite le Marketplatz, spécialisé dans la vente de poisson, l'hospice de Shallya, le Collegium Medicinae et la prison de la Tour Graustein, il s'agit principalement d'une zone résidentielle qui se distingue par le fait que de nombreux marchands, lettrés et érudits y ont leur résidence au côté de la plupart des citoyens de classe moyenne d'Altdorf. Le style des habitations est semblable à celui des autres quartiers de la classe moyenne. Il y a tout de même plusieurs petits établissements pour se restaurer et la majorité des boutiques de cette zone vendent des produits alimentaires, cuisinés ou non. Quelques ateliers d'artisans font commerce de produits en rapport avec la nourriture comme des ustensiles de cuisine et de la vaisselle.
Le jour, le Marketplatz et ses alentours sont bondés d'acheteurs dès le matin même si c'est plus calme l'après-midi. Le reste du quartier fourmille d'apprentis, de serviteurs et de maîtres de maison faisant des courses. Il y a aussi beaucoup de mendiants, de bateleurs, de tire-laines, de charlatans, de prestidigitateurs/manipulateurs et autres personnes faisant commerce de la foule.
La nuit, il y a peu de gens si ce n'est, à l'occasion, un apprenti en train de faire une dernière course et de petits groupes bruyants de jeunes gens cherchant un endroit où passer la soirée. Il y a également un certain nombre de mendiants et de bateleurs, tirant ce qu'ils peuvent des noceurs. Parfois une attaque de brigands, venus du Sindelfngen ou du Reikerbahn de l'autre côté du fleuve, a lieu et l'on peut rencontrer un groupe d'hommes s'en allant dire deux mots à un artisan ou un commerçant au sujet de « primes d'assurances » impayées.
De petites unités de la Garde (1D4+1 gardes) sont postées autour de la Marketplatz pendant la journée, mais quand ils examinent des marchandises c'est souvent pour leur propre compte. La nuit, les patrouilles (1D4+3 gardes) passent toutes les 2-3 heures.
Bernward Voigt, faussaire
  • : Une petite maison tout en hauteur pareille aux autres entre le pont de l'endeuillé et l'hospice de Shallya
  • Fiabilité : Moyenne
  • Compromission : Très faible. N'a jamais suscité d'intérêt de la part des autorités pour ses activités illégales qui restent encore confidentielles mais il est connu pour ses déboires aux jeux et ses dettes auprès de la majorité des bookmakers de la ville.
  • Opinion vis-à-vis de Sigmund : Plutôt favorable (bonus +1 aux tests de CHA)
  • Supports : Copie d’œuvres existantes, création d’œuvres originales, un peu de fausse monnaie et quelques faux documents, sceaux, etc.
  • Activités : Artiste-faussaire d'art
  • Quelques mots de plus : Homme d'une quarantaine d'années aux barbe et moustache bien taillées et correctement cirées et au regard intelligent. Un artiste plutôt doué capable de copier assez fidèlement n'importe quelle oeuvre d'art en peinture ou sculpture pour tromper même des amateurs éclairés. Malheureusement, son addiction au jeu est un point faible qui commence à être connu. Persona non grata chez la plupart des bookmakers d'Altdorf à cause de nombreuses dettes restant impayées.

L’Amstbezirk District
Ce quartier s’étend le long du fleuve Reik, de l’Obereik District à l’Ouest, jusqu’au Pont des Trois Péages à l’est. C’est le quartier dit des "juristes" car il s’organise autour des bâtiments abritant la justice Impériale, les différents ministères et plusieurs autres administrations Impériales. C’est également un quartier résidentiel relativement huppé où nobles, lettrés et intellectuels influents résident. Du fait de la présence de deux des quatre ponts débouchant sur la rive Ouest du Reik - le pont de l’Empereur Karl-Franz et celui des Trois Péages -, l’Amstbezirk District joue un rôle stratégique dans l’économie et le commerce de la cité.
Les rues sont larges - adaptées aux chevaux et voitures des habitants - et souvent bordées d'arbres. La plupart des bâtiments sont de grande taille, avec des façades soignées et une maçonnerie décorée. Beaucoup de façades sont ornées de colonnes de plâtre, d'héraldiques, de figurines de dragons, griffons et autres monstres exotiques.
Les gens qui vivent dans cette zone ont tous un point commun : ils sont riches ! Beaucoup ont des titres, certains sont officiers, d'autres dirigent l'un des divers conseils de la ville, mais beaucoup vivent simplement des rentes de leurs diverses propriétés et laissent la direction du train-train quotidien de leur affaires à des intendants de confiance et des serviteurs de la famille.
Pendant la journée, ce quartier est relativement calme - les rencontres les plus fréquentes sont des serviteurs faisant des courses, portant des messages d'affaires et des invitations à des réceptions privées. Les rues retentissent parfois du passage de quelque attelage luxueux. L'atmosphère n'est pas accueillante pour quelqu'un qui n'a rien de particulier à faire ici, et les individus de basse extraction risquent d'être chassés par la Garde. C'est particulièrement en raison du zèle de la Garde que cette zone est rarement animée par des musiciens ambulants ou autres bateleurs impromptus. Même lors des nombreux festivals, on peut encore y trouver calme et tranquillité car les marchés de rues et autres spectacles forains n'y sont pas autorisés.
La nuit, toutefois, les plus jeunes résidents ont tendance à sortir et l'endroit devient un peu plus vivant. On peut voir de jeunes viveurs et diverses cliques privilégiées marcher avec arrogance de l'une à l'autre des excellentes auberges que l'on trouve dans ce quartier.
Mengot Hugel, juge à la Cour Impériale de Justice

En quelques mots : Les gens savent se montrer bavards quand ils évoquent le « respectable » Mengot Hugel, notamment sur certaines méthodes douteuses quant à la manière dont le juge parvient à obtenir des aveux ; a-t-il réellement mené des charlatans bâillonnés jusqu'à la faculté de médecine pour entendre des réponses satisfaisantes ? ou ne sont-ce là que des ragots colportés par les jaloux de sa réussite en magistrature ?
Avant de devenir un personnage impérial noble et respecté, il n'était autre qu'un sergent ordinaire qui dirigeait le cinquième hallebardier tel une terreur. Beaucoup de questions restent en suspens quant à sa fulgurante ascension... Pour autant, personne n'a jamais réussi à trouver quoi que ce soit d'illégal ou de suffisamment suspect, mais ils ont été nombreux à essayer.
Concernant sa passion pour la peinture, d'aucun dit qu'il s'agit d'une lubie subite et incompréhensible. Sans doute le juge cherche-t-il par là à se faire reconnaître en tant qu'égal des autres bourgeois et nobles de la ville. Peut-être, veut-il simplement se faire accepter par ses pairs ?
Albrecht Oldenhäller, maître de maison du juge Mengot Hugel

En quelques mots : Albrecht Oldenhäller est un homme dur, voire cruel, qui n'hésite pas à s'en prendre au personnel qu'il se plait à dénigrer et rabaisser sans cesse alors même qu'il n'est pas de meilleure extraction que les pauvres bougres et bougresses qu'il rudoie. Lui et son maître sont décrits comme colérique et sans cœur, hurlant sans cesse de jour comme de nuit. Or, mis à part les plaintes d'anciennes servantes renvoyées sans ménagement pour un oui, pour un non, il n'existe rien de substantiellement douteux si ce n'est que l'on a déjà vu à plusieurs reprises Oldenhäller s'éclipser discrètement de la maison peu avant midi en empruntant la trappe de la cave dont il conserve la clé dans une poche intérieure de son pourpoint.
Les Péjis sont là comme des marionnettes qui, dans l'atmosphère brûlante de leur Erpé,
oublient qu'elles n'ont que l'illusion de la liberté...

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