Lucy commença à se ruer vers la porte entrouverte. Derrière elle, elle pouvait sentir Jean qui venait de se rendre compte qu'elle ne l'avait pas suivi. Il tenta de l'appeler avant de tenter de la poursuivre:
Non ! Lucy ! Reviens ici ! Tu n'es pas encore prête ! Tu succomberas à la soif et mourras ! C'est pour ton bien ! |
Alors qu'elle tira sur la porte, elle pouvait sentir que celle-ci refusait de s'ouvrir sur le champs. En effet, la porte possédait une sorte de loquet l'empêchant d'être grande ouverte. Elle ne pouvait percevoir distinctement ce qu'il y avait derrière la porte, mais elle pu voir qu'il y avait de la lumière, était-ce la lumière du jour ?
Quand on s'enfuit ainsi, on a rarement le temps de penser à ce genre de chose. La lourde porte en bois s'ouvrit. Une éblouissante lumière auxquels les yeux de Lucy n'eurent le temps de s'habituer. Éblouie elle due plisser les yeux pour ne pas être illuminé. Était-elle enfin à l'extérieur ?
Malheureusement, non.
La pièce dans laquelle elle se trouvait était une sorte d'anti-chambre dans laquelle on pouvait voir une vingtaine de torche allumées. Peut-être étaient-elles censé mimer la lumière du jour ? Quoiqu'il en soit, elle pouvait apercevoir une seconde porte...
Toutefois, celle-ci était fermée. Mais cette porte là était blindée en acier. Elle devait certainement faire plusieurs pouces d'épaisseur et ne possédait pas de serrure, un comble pour Lucy. Ce genre de porte était scellée et ne pouvait être ouverte que de l'autre côté.
Mais derrière elle, elle sentit une ombre, une forme.
Jean semblait perdre patience, son visage changea en un moins chaleureux.
Il n'est pas question que je te laisse tout gâcher et mourir bêtement ! Tu es trop importantes pour ça. Maintenant je sais que je ne peux pas te faire confiance et te laisser plus de liberté était un mauvais choix. Vu comment tu viens de déchiqueter celui-ci, cela ne fait que prouver ce que je craignais. Tu ne peux pas sortir maintenant. Si tu refuses de retourner dans ta cellule, je t'y trainerai par la force. Tu n'as aucune idée des risques que tu nous fais prendre. |
Une fois devant la cellule dont la porte était restée ouverte, Jean raccompagna Lucy à l'intérieur et la déposa délicatement sur le sol. Toutefois, Jean ne l'attacha pas cette fois-ci.
Elle était de nouveau seule derrière ces barreaux noirs de suies. Il lança
Je reviendrais prochainement une fois que tu te seras calme. Et évites de toucher ces barreaux, certains sont en argent et tu sais ce qu'il se passerait si tu tentait quoique-ce soit. Cette cellule a été conçue pour empêcher un nouveaux-nés de s'échapper facilement. Profite de ce temps pour te reposer et te faire à ta nouvelle condition. |