[Lucy Trend] Un douloureux réveil

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

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[MJ] Igaram
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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] Igaram »

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La jeune femme tentait de s'entortiller autours du corps froid et svelte de Jean. Toutefois, ce dernier resta complètement indifférent, comme parent insensible aux caprices de son enfant.
Malgré sa froideur, il afficha un sourire plus chaleureux sur sa fine barbe. Repoussant gentiment et doucement Lucy pour lui parler en la regardant droit dans les yeux, il lui dit d'un ton des plus sincère:

ImageCe que j'essayai de te dire, c'est que les temps changent et que tu te rendras compte que les personnes aussi. Dès à présent il faut que tu me promettes de ne jamais baisser ta garde. Ceux qui veulent nous nuire ne s'arrêteront pas tant que nous existons encore. C'est très sérieux, je ne veux pas te perdre. Il faut que tu te montre vigilante et ...
Voulant agiter ses mains pour ajouter l'expression corporelle à sa tirade, on entendu un cliquetis, comme si de petits bouts de métal étaient en train de tomber. D'autres cliquetis retentirent mais avec plus d'insistance. Surprit, Jean se rendit compte qu'il avait fait tomber sa bourse par inadvertance. Au moment où Lucy entendit ce son de pièces tombant au sol avec lequel elle est si familière elle eut comme une étrange réaction mentale.
Jet d'INT avec un malus de -2, Lucy n'étant pas alerte et ne s'étant pas encore accommodé à sa nouvelle condition...
Résultat: 8
+2 = 10
INT du perso : 11
Réussite !
Les pièces tombaient sur le sol dallés de pierre. Toutefois, ce n'est pas leur cliquetis qui interpella la femme, alors que d'habitude ce doux son était une merveilleuse mélodie à ses oreilles: c'était leur nombre qui l'interpella. Lucy en décomptait instantanément 24. Elle était parvenu à les compter en un instant, ce qui rappelait une vieille anecdote d'un bretonnien légèrement attardé capable de compter instantanément le nombre exact de graines tombant d'un sac percé. Elle dénombra les pièces en un instant, avec une frénésie calculatoire, comme si une partie de son esprit était entièrement obsédé par le comptage de ces pièces.
Tandis que Jean semblait pousser un soupir d'exaspération, on pouvait se demander quelque chose vis-à-vis de ces pièces, en l’occurrence une question relative à la matière avec laquelle elles étaient forgées. Était-elle en cuivre ? En argent voire en or ?
L'obscurité ambiante n'aidait pas vraiment à déterminer leur matière... Il faudrait y jeter un oeil de plus près pour savoir de quoi elles étaient faites...
Je suis le Dieu des morts et des vivants, Le Gardien du cycle éternel de la vie et de la mort et Le Défenseur de la création telle qu'elle m'a vu naître.

Craignez-moi, car je ne pardonne pas. Adorez-moi pour cette même raison. Et vénérez-moi car je suis bon et juste envers toutes choses. L’Équilibre sera.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

Malgré que je fusse suspendu à son cou, je pensais qu'il allait laisser tomber un peu son sérieux de marbre. S'il voulait discuter alors je voulais être assise confortablement, mes pieds sur ses genoux et moi qui regarde son beau visage. Pas dans se cloaque. Mais il resta complétement insensible, ce qui me vexa un peu, mais je maintenus mon sourire et il me le rendit enfin, comme ils savaient les faires. Mais il me repoussa délicatement pour me parler de manière toujours aussi sérieuse. Sur le coup, j'étais encore un peu vexée. Je comprenais qu'il se faisait du souci, mais pour l'amour des di… pour notre amour, est ce qu'on pouvait sortir d'ici pour discuter de tout ça ? Je n'aime pas être dérangé à mon réveil par du bla bla trop sérieux… même si je voulais bien comprendre maintenant ce que voulais dire. Je poussais alors un long soupir… enfin, si j'avais pu si j'avais encore un souffle. Je posais alors ma main sur son épaule avant de lui parler.

-Jean, je te promets que je ferais attention à moi. Je ne souhaite pas à ce qu'il m'arrive à quelque chose moi aussi… tout comme à toi.

Je marquais une petite pause le laissant continuer avant de reprendre.

-Et puis, tu as dit que je devrais partir ? Au moins sa éloignera ses personnes qui nous veulent du…

Il y eu alors un bruit au sol. Naturellement je portais mon regard, surtout que ce bruit je le connaissais bien pour avoir fait tomber la bourse a de nombreuses personnes. Ce n'était pas vraiment de la cupidité… mais j'adorais voler de l'argent… pour le simple désire d'en voler. Mais là, une autre fascination apparu, une que je n'aurais jamais cru possible. En effet, je me mis à compte de manière automatique et surtout à une très grande rapidité… pour ne pas dire instantanément. Depuis quand étais je devenue si bonne ? Depuis toujours, c'était normal… mais si douée en comptage de pièce ? J'étais bien incapable de le dire… et dans le cas présent… je m'en fichais.

Je me contentai simplement de me mettre à plat ventre, les pieds en l'air tandis qu'avec mes mains j'allais commencer à jouer avec les pièces… avant que… je me retins. Le calcule était très étrange bien qu'amusant. Mais si ça se trouve c'était surement du à ma condition de vampire ? Donc les vampires comptaient ? Moi qui pensais qu'ils étaient plutôt sensibles à des choses plus… à des choses comme le soleil ou les armes en argent… ou le feu. Des choses… encore que le feu et le soleil soit reliés, pour l'argent je ne comprenais pas vraiment. Qu'importe, je me contentai de prendre une pièce pour la jeter a Jean.

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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Au moment où Lucy tenta de ramasser l'une des pièces qui étaient tombés au sol, elle sentit une violente irritation. Plus qu'une démangeaison, une douleur, une brûlure intense et un malaise des plus insupportable. Elle avait l'impression que cette toute petite et misérable pièce avait déchiré sa chair et son âme. Difficile de croire qu'un si petit objet puisse être si fatal à un être si supérieur.
Jean se rapprocha de Lucy pour observer la blessure due au métal. Il s'agissait d'une minuscule stigmate, comme si une petite plaie avait été ouverte puis immédiatement cautérisée. Il rassembla les pièces une par une avant de les remettre dans sa bourse.
Mais comment Jean était-t-il parvenu à ne pas subir de tels tourments ? Il avait pourtant également touché ces pièces.
C'est alors que Lucy se rendit compte que Jean portait des gants, il semblerait que cela permettait d'éviter les ravages causés par l'argent toutefois on pouvait voir qu'il ressentait une forme de gène ou de démangeaison au moment où il rassembla les pièces.

Il finit par lancer d'un air soucieux:
ImageJe suis vraiment désolé, cela m'a totalement échappé... Il est vrai qu'il est grand temps de sortir de cette pièce, cette blessure disparaitra avec le temps en te nourissant. Nous devrions changer d'air...
Il dégagea alors l'entrée. La porte de la cellule était grande ouverte comme si elle appelait à ce que l'on sorte. Les deux vampires sortirent alors de la cellule de détention. Dans le couloir qu'ils empruntaient, il y avait une odeur désagréable de renfermé et de sang sêché... Que pouvait-on bien faire par ici ?
Jean finit par dire:
ImageIl va falloir qu'on t'explique exactement la situation, mais promets moi de ne surtout pas t'enfuir, çà ne ferait que compliquer les choses.
.
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

J'avais voulu relancer la pièce que j'avais ramassé à Jean, mais alors que je l'avais prise, je sentais une étrange démangeaison et, observant la pièce au creux de ma main, cette même démangeons devint de plus en plus forte pour devenir une douleur intense semblable à une brulure. Par ailleurs, sans comprendre pourquoi. Je me mis à paniquer, ne comprenant pas ce qu'il se passait, hurlant de douleur alors que j'agitais enfin frénétiquement pas main pour dégager la pièce et la refaire tomber sur le sol. Attrapant mon poignet avec ma deuxième main, je me reculai en poussant sur mes jambes de ses choses si douloureuses, observant dans le creux de ma main, comme un cercle brûlé qui cicatrisa bien rapidement, sans vraiment effacer la blessure. Jean vint regarder la blessure, observant un peu avant que je puisse écarter ma main. Cette douleur et cette panique avait dégagé une fureur tout aussi intense au fond de moi. J'en avais marre de ses mystères et de toutes ses précautions qui ne marchaient visiblement pas. Je voulais qu'on me laisse tranquille me reposer, la dernière fois que j'avais les yeux ouverts j'avais été tuée par un dégénéré de Sigmar.

-Oui Jean !! Je veux sortir !! Je veux aller dans ma chambre et me reposer !!

Je n'attendais pas vraiment que Jean mène pour sortir, à peine la porte ouverte je vins lui emboîter le pas, toujours en tenant ma main. J'avais toujours mal, mais je pouvais difficilement déterminer si cette douleur était toujours la vrai ou juste dans ma tête. Qu'importe, Jean semblait au final tant vouloir expliquer de chose mais j'avais l'impression d'être dans cette cellule depuis une éternité maintenant. Je dus cependant m'arrêter, car étant dans une section que je ne connaissais pas, je devais laisser Jean passer devant. Cet endroit puait, à croire que personne n'était entré ici depuis des décennies, mais surtout, l'odeur de sang sec était omni présent. J'imaginais bien qu'il ne s'agissait pas de là où était stockée la viande pour les repas. Ou alors si c'était le cas, je devais me rappeler de ne plus jamais manger la nourriture du manoir. Jean finit par parler, me mettant en garde de ne pas…. M'enfuir ? Je soupirai… je ne savais pas ce qu'il préparait, mais je n'en avais aucune envie maintenant.

-Jean, s'il te plait, je n'ai pas envie de ça. J'ai été mise à mort et je viens juste d'apprendre que je suis en fait mort vivante. Si c'est si important, s'il te plait, je le ferais après que je me sois détendu, que j'ai amortie le choc de la nouvelle et après un bain.

Mais est ce que mes paroles avaient vraiment une utilité ? Je n'en avais pas vraiment l'impression, mais encore une fois j'étais en colère de manière générale. J'étais prisonnière et c'était bien une chose que je ne pourrais jamais supporter quelle que soit la situation.

-Est-ce que j'ai vraiment le choix au final ?

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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Rédigé par Galfric Lawmaker, Assistant MJ



Jean regarda Lucy qui semblait être perdue. On sentait que la jeune vampire en avait assez de cette cellule dans laquelle elle ne pouvais rester plus longtemps. Après un court instant pendant lequel Jean semblait rester indifférent et stoïque, son expression changea. Il semblait désormais plus soucieux, voyant que Lucy était au bord du malaise.
Ainsi, il empoigna tendrement les douces mains de la jeune femme dans les siennes gantées. Il finit par lui dire en la fixant dans les yeux:

ImageJe suis navré et me sens coupable de ta détresse. Je sais que tout ceci est un changement bien trop brutal, mais nous ne pouvons pas faire autrement. Il faut que nous parlons au plus tôt des nouvelles règles du jeu si je puis dire. Mais ne t'en fais pas, je ne t'abandonnerai jamais. Suis-moi, nous allons dans un endroit plus chaleureux et accueillant...
À ces mots, Jean se retourna, sa cape semblait balayer l'atmosphère morbide et l'insupportable puanteur de mort stérile. Il avançait d'un pas rassurant.
Le couloir était sombre, mais étrangement pour Lucy, cela ne semblait pas directement la gêner, comme si une aisance dans les espaces sombres et confinés avait grandie en elle. C'était une bien étrange sensation, surtout pour une personne comme elle. Dans la pénombre, il était possible de distinguer d'autres cellules, moins spacieuses, moins aménagées que la sienne qui en comparaison était une chambre luxueuse. Sur les murs de briques noircies par la poussière manquait les habituelles chaines comme celles qui restreignaient Lucy quand elle était dans sa cellule. Que pouvait-on bien en déduire ? Pourquoi sa cellule était plus aménagée et plus"sécurisée" que celles-ci ? Ces cellules étaient conçues pour emprisonner des êtres ou des choses qui n'auraient ni la volonté ni la force de pouvoir s'échapper ? Une autre interrogation se soulève donc: sa cellule a donc été conçue pour ne pas que quelque chose de dangereux s'échappe ou a-t-elle été mise dans celle-ci parce que ses geôliers avaient connaissances des compétences de Lucy quand il s'agissait de se libérer ? C'est alors qu'en repensant à ce que Jean avait dit quand il parlait d'une certaine prudence dont il fallait faire preuve quand on était un vampire nouvellement né, il était possible de déduire que cette fameuse cellule était destinée à ce que Lucy pouvait...devenir ?
Tant de questions pouvaient être encore être soulevées, mais y trouverait-on de solides réponses pour autant ?
Cet endroit devenait sinistre, inquiétant, assourdissant, malveillant. On voudrait en sortir le plus vite possible !

Une lourde porte en bois renforcée se tenait au fond. On pouvait voir un mince filtre de lumière se glisser vers les cellules. Cette insolente fine lumière harcelait sans doute les esprits captifs de ce purgatoire en leur faisant une fausse promesse d'une éventuelle libération. La lumière étant signe de liberté, il n'en faut pas long pour en déduire qu'elle était hors d'atteinte pour les occupants derrières ces barreaux froids et couverts de suie.

Jet caché


Soudain, elle aperçut des formes, des squelettes ? Sans doute les occupants longtemps oubliés. Mais en y prettant attention. On y voyait plus... Ce n'était pas des squelettes, mais bien pire encore. Ces formes d'apparence inerte étaient encore couvertes de chairs. Elles semblait pousser d'inaudibles gémissements plaintifs. Le peu de force qui leur restait les rendait immobiles.
Alors que Jean pressait le pas et s'apprêta à ouvrir la fameuse porte salvatrice, une ombre plus vivace empoigna les barreaux de sa cellule. Il s'agissait d'un homme aux cheveux fortement bouclé. Un bandeau les retenait fermement. Une barbe bien fournie décorait le bas de son visage, tandis qu'un nez épais et rouge comme un poivron était témoin de sa vitalité. À en juger par son apparence, il était certainement récemment arrivé. Toutefois, il semblerait qu'il n'ait pas échappé au traitement que ses geôliers lui ont réservé. Malgré son apparence vivace, il était très affaibli et tenait à peine debout comme s'il avait péniblement travaillé pendant des jours sans avoir pu se reposer. On apercevait quelques petites marques près de son coup. Malheureusement l'obscurité empêchait d'en savoir plus sur ces dernières.
Avec le reste de force vitale qu'il lui restait, il s'agrippait aux barreaux comme si sa vie en dépendait. Il hurla à l'aide et se tortillait comme un dément en voyant un visage nouveau qu'il n'avait point aperçu depuis qu'il avait fini ici, comme si ce visage pouvait être son ticket de sortie. Il état si désespéré qu'il en pleurait de toute son âme...

ImageHey vous ! Par-ici et par pitié aidez moi ! Je ne veux pas rester ici ! Vous n'avez pas idée de ce que ces tarés nous font ! Sortez moi d'ici je vous en supplie ! Je ne veux pas finir comme ça ! Ils nous pompent le sang sans vraiment qu'on sache pourquoi. J'ai une famille, je vous en supplie laissez moi au moins dire à mes enfants et ma femme que je les aime ! Pitié, je ne suis juste qu'un misérable escroc qui mérite juste de croupir dans une cellule mais pas dans celle-ci! Je ferai tout ce que vous voudrez, je prierai même vos dieux quelqu'ils soient. Mais je veux juste sortir d'ici .
Après un court instant, il parvint à apercevoir le visage de Lucy qu'il reconnu...
ImagePar Véréna ! Je vous reconnais ! Vous êtes de la Maison du Sud ! Je vous en supplie vous devez me sortir d'ici !
Le pauvre était dans un désarroi désemparant. Jamais on aurait vu quelqu'un d'aussi désespéré...
Jean resta complètement indifférent et ignora le malheureux avec mépris et dédain, comme s'il se contentait d'observer silencieusement la scène. Mais qu'en était-il de Lucy ?
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

Malgré les paroles et les mains réconfortantes de Jean, je n'allais pas vraiment mieux. Un peu plus calme certes, mais je restais agacée malgré qu'à l' instant, j'étais plutôt en forme… surement un effet du réveil après la mort. Tout en suivant Jean, je regardais à droite à gauche dans cet endroit lugubre et pourtant… attirant. J'étais toujours du genre curieuse, mais pas assez idiote pour me mettre dans les coins les plus malfamés de Marienburg… enfin… la plupart du temps en tout cas. Mais dans le cas présent, je n'avais pas vraiment de crainte, les ombres me semblaient très amicaux et mes yeux s'y adaptèrent assez facilement. Céret l'ambiance était morbide j'ai-je trouvais surtout qu'il manquait du confort… c'était tout ce qu'il me fallait pour être bien. Mais à peine se statue plutôt positif des lieux établies, que je sentis de toute petite patte d'insecte grimpé sur mon pied droit. Je fus paralysé tout en poussant un cri strident avant de dégager cet être mal polie d'un coup de doigt rapide avant de courir pour rejoindre Jean.
Image-Vous pourriez au moins nettoyer pour qu'il n'y ait pas de truc qui rampe au sol !!
Je bougonnais comme une petite fille, mais pourtant je n'en pensais pas moins, quelle idée pour un dieu de créer des créatures aussi horribles ? Bien pire qu'un repurgateur impérial car, menaçant directement mes cher pieds ? C'était surement la une preuve que les dieux n'existaient pas… enfin… avant ma transformation en tout cas. Les dieux devaient exister, mais surement qu'il se fichait de ce qu'il se passait ici. Néanmoins, tout en continuant ma progression derrière mon amant, je comprenais de moins en moins sur l'utilité de cet endroit. Y avait-il d'autre retenu prisonnier comme moi ? D'autre qui était transformé ? Ou alors s'agissait-il d'autre chose ? Les cellules n'étaient pas comme la mienne après tout.

Peut-être tout simplement qu'il s'agissait d'une prison et que j'avais été mise avec d'autre prisonnier pour les apparences. Les nobles que servaient Jean devaient avoir peut-être gérer une prison pour la ville ? Est-ce que cela voulait dire que j'étais sur l'ile de Rijker et que ce batard bretonien Louis de Beq était de mèche avec Jean ? Je n'aimais pas beaucoup cette idée d'avoir été entre les grise de ce sale prétendu chevalier et si c'était le cas alors, j'étais plus que contente de quitter les cachots de cet enfer pour retrouver la lumière du jour dans un coin un peu plus confortable. Je finis par voir des silhouettes que je crus morte au départ avant de m'apercevoir que ses gens étaient bien vivant, faible mais vivant. Depuis combien de temps ses gens étaient là ? C'était une bonne question, mais qui ne m'intéressaient pas vraiment. Je ne les connaissais pas et s'ils étaient en prison, c'est qu'ils avaient fait quelque chose de mal. Mais l'un d'entre eux se jeta sur les barreaux pour me parler, surement que je sortais un peu du lot.

Cependant… malgré ce qu'il disait et les rumeurs des atrocités qu'ils se passaient dans le Rijker… je ne ressentais pas vraiment grand-chose, j'en étais complètement détachée. Pas parce que c'était visiblement un criminel mais… ça ne me concernait pas, ça ne m'impactait pas et surtout, pourquoi invoquer les dieux, ses mêmes dieux qui n'ont rien fait lorsque leur disciple et venu me tuer de manière complétement injuste, me prenant comme un simple dommage collatérale quel monstre oserait se revendiquer serviteur de ses mêmes dieux… à moins que les dieux eux même ne soient des monstres.
Image-La seule chose que j’ai compris de ses dits dieux, c’est qu’ils prennent bien plus de plaisir à nous voir souffrir qu’à honorer nos prières. Et ce sont les mêmes serviteurs de ses mêmes dieux qui ont voulus ma mort.
Je me tournai pour rejoindre Jean avant de dire une dernière chose au prisonnier.
Image-Reportez vous sur vous-même plutôt qu’a un dieu, car celui-là vous laisseras mourir ici.
Je continuai alors de suivre Jean, ignorant une quelconque plante de quelconque prisonnier, la seule personne que je voulais sauver maintenant, c’était moi-même et cela continuerais encore longtemps.

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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Alors qu'elle se tourna vers la grande porte devant laquelle se tenait Jean, deux choses se produisent.
Jet caché pour le prisonnier
La première était évidente, le malheureux commença à hurler et pester comme un dément. Son visage était emplie de terreur et de désespoir quand il se rendit compte de quelque chose que son esprit de mortel venait tout juste de déduire tandis qu'au même moment il voyait cette ombre dansante se rapprocher de lui
ImageNon... Vous êtes avec eux ?! Ce n'est pas... C'est impossible... Qu'allez vous faire de moi vous... Non éloignez vous de moi ! Par la grâce de Shallya je vous en conjure éloignez vous ! AU NOM DE SIGMAR RESTEZ OÙ VOUS ÊTES !!! LAISSEZ MOI SORTIR D'ICI PITIÉ !!!!
Il secouait ses barreaux de toutes ses forces, comme si sa détresse pouvait avoir le pouvoir de les tordre en lui promettant la liberté à l'aide d'un échappatoire à ce destin tragique qui l'attendait. Les barreaux faisaient de l'écho à force de s'entrechoquer avec ses chaînes. Un tambourinage incessant emplis le couloir suivi de hurlement à en réveiller les morts.
D'ailleurs quelle était cette ombre qui se rapprochait de lui ?

Là était la seconde chose qui se produisit, alors que Jean barrait la sortie, la jeune femme sembla se tourner vers la cellule, comme si celle-ci l'appelait.
Hypnotisée, elle se rapprocha...
Pourquoi ? Elle ne le sut.
Elle avait faim. Enfin non, elle avait soif.
Très soif...
Mais soif de quoi ?

En un instant, l'ombre se jeta sur le pauvre prisonnier dont le destin venait de se sceller. Il n'y avait plus de bruit, plus de hurlement. Juste une vision rouge...
Elle n'entendait plus le brouhaha insupportable mêlée à la cacophonie des cris. Elle n'entendait qu'une chose: un petit coeur fragile battant pour sa propre vie...
Un bras pâle, doté d'ongles noircis servant de griffes s'élança vers la tête du malheureux. Il essaya de l'extirper de la cellule. Malheureusement, le corps ne passait pas...
Jet de force avec un bonus de +1 dû à la soif de sang:
1
Réussite critique !
On entendu un horrible bruit spongieux, comme si l'on forçait quelque chose à passer au travers d'une cage et qu'on tirait si fort que la chose prenait la forme des barreaux.
Le bras impie souleva le corps bousillé du malheureux. Il était encore vivant, le geste était si rapide qu'il n'avait pas encore eu le temps de quitter ce monde.
Sa douleur était si insupportable qu'il ne pouvait même pas hurler. Ses membres se sont brisés pour avoir été sorti à travers les barreaux, comme un numéro de contorsionniste qui avait mal tourné.

Un autre bruit horrible pouvait être entendu. Celui d'une bouche et de crocs plantés dans de la chair tentant d'aspirer ce qui restait de vie...
Ce qui restait du fluide vital écarlate...
L'ombre se délectait de ce repas. Elle découvrait un nouveau goût, une nouvelle saveur. Quel festin ! Il y en avait partout ! Sur les murs, sur le sol, sur ses mains et dans sa gueule !
C'était enivrant, exquis ! Comme le meilleur vin au monde mais dont on pouvait en boire jusqu'à en vomir.

Après quelques minutes de gargouillement, de bruits juteux de dissection à la gorge. Jean se rapprocha de Lucy couverte de sang laquelle reprenait ses esprit. Elle était plus lucide, alerte, revigorée... mais elle se sentait d'une certaine façon vide... Comme si elle n'avait plus de vie et devait aspirer et consommer celle des autres. Elle se rendit compte du carnage qu'elle avait provoqué. Cette puissance invincible et nouvelle... il y avait de quoi être personnellement impressionné.
Jean murmura doucement dans les oreilles de Lucy:

ImageBienvenue parmi nous... Comment c'était ?
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

J'ignorais les plaintes de cet homme continuant de crier le nom de ses dieux pour se protéger… protéger quoi ? Sa misérable vie insignifiante ? Est ce qu'ils avaient au moins une fois protégé quelqu'un ? Il m'énervait et je voulais sortir, mais pour une étrange raison, Jean me bloqua… je voulais lui demander de s'écarter mais soudainement… quelque chose se passait. Je ne me contrôlais plus vraiment, me retournant machinalement vers lui et… commençant à voir rouge. Je n'étais pas en colère… je ne l'étais même plus… j'avais au contraire soif…. Terriblement soif, mais pas d'eau, ni de vin, ni d'aucun alcool. Je voulais autre chose, quelque chose que je n'avais à la fois jamais cru possible, mais maintenant que je désirais plus que tout. Alors que je m'approchais lentement du prisonnier, j'entre ouvrait la bouche, léchant mes lèvres avant de bondir aussi soudainement que j'avais soif.

Jetant mon bras entre les barreaux, je luis attrapa la tête pour le tirer de l'autre côté, je le voulais lui, je voulais sa sale gorge, je voulais ce qu'il y avait dedans !! Je voulais lui écraser son cœur pour en obtenir un précieux liquide rouge. Et dans une force que je ne m'étais même pas imaginé, je me mis à le tirer à travers les barreaux, qu'importe sa corpulence et qu'importe que son misérable corps ne ressemble à une masse sanguinolente a la sortie. Il y eu des craquements et des bruits spongieux de chair maltraité… mais surtout, du sang s'écoulait de ses plaies. S'en était juste trop pour moi. Sans réfléchir un seul instant, je plantai mes crocs dans ce qui restait de sa gorge, aspirant comme une gloutonne…. Ou comme une obsédée de drogue qui n'avait pas pu avoir sa dose depuis des années. Je buvais avec tellement de fougue que je ne faisais plus attention a comment je buvais, a un tel point que le sang se mit à recouvrir les alentours et à m'éclabousser le visage.

A ce moment-là il y eu un déclic …. Je voulais boire oui… mais pas que. Tout en terminant de m'empiffrer de son sang qui… ne lui sera plus utile, je vins m'agenouiller tout en gardant le corps tenu par mes crocs et alors que la soif commençait à être étanché, d'un coup sec de mâchoire, je lui arrachai la gorge pour rendre l'arrivé de sang bien plus importante. Le jet vint m'éclabousser le haut du corps et dans un geste frénétique, je déchirai mon haut pour le jeter sur le côté, révélant ma poitrine, voulant absolument recouvrir ma peau de toute cette hémoglobine sans aucune retenue, quitte a être trempée jusqu'aux os. Avec mes mains j'étalais le sang sur ma peau tout en étant arrosé de liquide rouge, étalant sur ma poitrine, mon ventre, mon visage et mes cheveux. C'était tellement bon… j'étais dans une frénésie euphorique tellement plaisante. Le métal doré de mes piercings avaient été intégralement rougie de sang et alors que ma jupe était dégoulinante de sang… la soif reprit le dessus avec autant de force qu'une explosion. Mes crocs vinrent se planter une nouvelle fois dans sa gorge aspirant avec une nouvelle fougue inarrêtable.

Finalement, je finis par me calmer, à redevenir plutôt lucide et surtout, à me sentir en forme comme jamais avant. Mais alors que j'étais de nouveau les idées claires, je ressentais aussi un nouveau vide, mais un vide que je pouvais maintenant nommer, la soif, elle était bien moins fortes… mais toujours présente… cette divine soif… c'était tellement bon. Finalement, je vins observer le cadavre devant moi, me rendant cette fois si vraiment compte de ce que j'avais fait et la seules chose qui me dérangea vraiment… était d'avoir peut être… un peu trop sauvage… en plus d'avoir bu à la gorge d'un misérable puant pareille. Qu'importe, au final, cela avait été tellement bon. Je sentis Jean proche de moi, me susurrant a l'oreille comme il savait le faire si bien, cela me fit sourire, mais je ne répondis pas tout de suite, je me contentai d'abord de poser ma tête sur lui tout en observant mes orteils jouer avec la gorge sanguinolente du cadavre, se recouvrant eux aussi d'hémoglobine. Il était bien normal que mes tendres pieds aient aussi droit à leurs doses.

-C’était tellement bon… j’imagine que mon sang devait être délicieux…

Je me mis alors à prendre dans mes bras la jambe de Jean pour la serrer contre moi avant de me relever et de l’embrasser.

-On pourra prendre un bain ensemble mon amour ?

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[MJ] Le Grand Duc
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Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par [MJ] Le Grand Duc »

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Rédigé par Galfric Lawmaker, Assistant MJ



De retour dans ce couloir sanguinolent. Une ombre à poil couverte de sang se leva. Son festin terminée, n'ayant laissé qu'un cadavre déchiqueté et vidé, un vulgaire poulet humain décarcassé. Impossible de décrire une telle sensation

Jean qui bloquait la sortie semblait sourire, il repoussa Lucy avant même que leur lèvre n'entrent en contact. Il semblait vouloir rester distant. Pour quelle raison ? Difficile de savoir.
Enfin si, quand on voit quelqu'un démembrer à mains nues une personne en la faisant "traverser" les barreaux de sa cellule pour sucer son sang avant de s'étaler les entrailles et le sang sur son corps, il y avait de quoi rester distant même pour un vampire.

Lucy ne pouvait rien faire d'autre que de repenser à ce qu'elle venait de faire. Cette puissance et cette soif devenait une force et un désir si préoccupant. Il était difficile de penser à autre chose qu'au prochain repas. Jean lui lança alors:

ImageJ'espère que tu comprends pourquoi tu ne peux pas sortir dehors sur le champ. Tu dois d'abord apprendre à maîtriser ta soif. C'est très important. Maintenant que tu as gouté au nectar de la vie, tu ne pourras plus jamais t'en passer. Cette envie va t'obséder mais tu dois apprendre à la contrôler, c'est primordial. Sinon tu deviendras un monstre incontrôlable dont les pieds se transformeront en des griffes de bête. D'ailleurs, ne ressens-tu pas cette appel ? La bête qui hurle au fond de toi ? C'est d'elle dont tu devras te méfier. C'est très sérieux Lucy. Tant que tu n'apprendras pas à te contrôler, je ne peux te laisser sortir à l'air libre. Tu succomberas à ta soif et tueras quiconque te croisera attirant d'avantage les réparateurs sigmarites sur nous, nous mettant tous en danger. Mais c'est également pour toi que je dis cela. Tu n'imagine pas combien de jeunes vampires ont péri parce qu'ils se sont cru supérieur aux proies, tu n'imagines pas à quel point tu seras vulnérable. Nous devons aussi connaître tes faiblesses, car chaque vampire éprouve une faiblesse particulière contre certaines choses. Comme tu as pu le constater le simple contact avec une matière en argent est mortel pour nous. C'est pourquoi tu resteras ici pour le moment. Tu devras donc développer tes dons et résister à l'appel de la soif et de la bête, à ne pas te laisser aller à la frénésie lorsque tu te nourris comme tu viens de nous...donner la preuve. Maintenant si tu veux bien me suivre jusque dans ta cellule...
Jean ne laissait prise à aucune négociation, ni tendresse.
Il guida Lucy renouveau vers cette cage...
Alors que Jean venait à peine de se tourner pour guider Lucy vers cette fameuse cellule dédiée entièrement à elle, elle jeta un oeil sur la grande porte qui barrait à toute personne dans ce couloir de pouvoir gagner sa liberté. On aurait presque dit que la porte était entre-ouverte. Mais l'était-elle vraiment ? Il fallait s'en approcher pour le voir plus clairement.
Allait-elle retourner dans cette cellule ou tenter d'échapper à la vigilance de Jean pour voir si cette porte pouvait être ouverte ?
Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois. Je vis avec mes gens, loin de la folie des hommes. La nuit je vole dans les sombres profondeurs de la forêt. Mon regard d'acier partout se pose, et sans bruit, comme le vent, je file entre les branches des arbres séculiers. Je suis le Grand Duc, seigneur de ces bois.

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Un douloureux réveil

Message par Lucy Trend »

La réponse que j'attendais de Jean n'était pas celle que je voulais… si au départ depuis mon réveil il était attentionné… cette fois il se montra bien étrange, repoussant mon baisé avant de simplement m'annoncer que je retournerais en cellule. Je ne pouvais pas accepter ça, je ne voulais pas retourner dans cette cage pour être de nouveau accrochée au mur comme une animale. Pire, pour juste être étudiée, pour apprendre mes faiblesses ? Apprendre mes pouvoirs ? Je ne pouvais pas faire ça bien dans ma chambre dans le manoir !? Pourquoi en Cage !!? Je me reculai simplement d'un pas à la « demande » de Jean qui était plus un ordre qu'il me faisait.

-Non Jean, je ne retournerais pas là-dedans !! Tu m'as dit qu'on allait sortir, je veux sortir et retourner dans ma chambre !! Je ne reviendrais pas là-dessus !!

J'avais étrangement peur dans tout ça, peur de rester enfermer une éternité, peur de ce qui allait m'arriver cet « apprentissage » et surtout peur de Jean qui agissait étrangement maintenant. Je regardai autour de moi, cherchant quelque chose pour me sauver d'ici, hors de question que je remette ne serais ce qu'un seul de mes mignons petits pieds dans cette maudite cellule. Une porte apparu assez vite, une grande porte… mais surtout entre ouverte. Ou cela menait il ? Dehors ? Un autre endroit du manoir ? Un cul de sac ? Je n'étais même pas sûr de gagner ma liberté par là-bas, mais au moins c'était bien mieux qu'une certitude de finir enfermée des jours durant à ne rien faire sur de la pierre froide à attendre encore et encore.

Mais pourquoi Jean agissait-il comme ça maintenant ? Oui, j'avais compris ce qu'il me disait… mais pourquoi en cage ?! J'avais beau lui dire que je serais prête à apprendre si on sortait de là, aucune de mes demandes ne parvint à le convaincre de ce que je voulais, le convaincre que la cellule n'était pas la solution. Je n'avais plus vraiment l'impression de parler à la même personne, la personne qui m'avait tant aimé et protégé et qui voulait maintenant juste m'enfermer. J'aimais Jean, du fond de mon cœur… mais j'étais la seule et unique personne dans ce monde à décider de ma liberté et personne ne viendrait me la prendre, pas même mon seul amour.

-Non Jean… si tu m'aimes tu sais très bien que je ne remettrais pas les pieds dans cette cage.

Sans plus attendre, je vins alors me précipiter vers la porte qui ne semblait pas verrouiller, en espérant alors tombé sur une sortie et que si c'était bien le cas…. Que je puisse au moins me cacher de ce nouveau Jean que je n'arrivais pas à reconnaitre. Tout en grimaçant d'une étrange douleur sentimentale… car pour la première fois, j'allais à l'encontre de ce que voulais mon amour et que pour tous au monde, jamais je n'aurais voulus faire ça avec lui.

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