[RP groupé] La première pierre...

[Dan Surcouf]

Le capitaine eu presque envie de rire au nez du mage. "Gérez votre alcool" qu'y disait...
-Comme si on allait se mettre minable avec du cidre... grommela-t-il en bretonnien.

[Martin de Mavignon]

Débarquant du bateau en suivant ses camarades de route, Martin son équipement toujours sur lui, s'avança et arriva jusqu'à la petite auberge, observant les environs d'un oeil mauvais, peu rassuré par la tournure que prenait les lieux environnant. Sa chère Gasconnie semblait si loin...et ça n'était sûrement pas qu'une simple réflexion, mais bien une réalité. Cependant, notre bon chevalier sortit bien vite cette pensée de sa tête et se reconcentra sur les paroles de celui qu'il devait défendre, qui apparemment était un magicien, tout comme Catuvolcos bien que pas dans le même domaine. Fixant Wilhem, le chevalier se permit de sourire puis de légèrement rire tout en traduisant pour le capitaine, le soutenant dans ses propos :

- N'ayez point peur ! Nous sommes des bretonniens ! Nul ne résiste mieux à l'alcool que nous, nobles comme moussaillons ! Ahaha !

[Steffon Rückensborg]

Faire attention à son alcool ? Rien de plus facile pour Steffon qui ne se distrayait que rarement. Il se contenta de la nourriture servi par l’auberge et d’un peu d’eau, puis s’assit aux côtés de ses compagnons.
La nourriture n’était pas terrible mais restait correct, et le répurgateur nota que les bretonniens semblait ne pas craindre les effets du breuvage servi. Il mangea en silence comme à son habitude, attendant que tout le monde aillent s’endormir pour faire de même.

[Wilhelm EbenHart]

Le jeune homme s’assit confortablement à la table désignée par l’aubergiste et eut un petit sourire. L’enthousiasme de martin et la bonhommie de Surcouf lui faisait changement de ses derniers compagnons de voyage. Il étendit ses jambes, profita de la chaleur du feu et tenta de faire abstraction de l’ambiance bruyante de l’auberge pour mieux apprécier le confort qu’elle offrait.

Il mangea peu, parla encore moins et ne but qu’une coupe de vin à la fin de son repas pour faire passer le tout. L’apprentis sorcier était manifestement perdu dans ses pensées, sans doute occupé à imaginer et prévoir la suite du voyage. Ses expériences avec les lieux inexplorés ou scellés depuis des lustres lui disait de se tenir prêt à l’action. Il reverrait son inventaire encore une fois avant de se coucher, afin de s’assurer qu’il avait pris tout ce dont ils avaient besoins et qu’il avait pensé a suffisamment de catalyseurs pour ses sorts.

Son regard vagabondait parfois vers Steffon, se demandant comment le répurgateur réagirait si jamais il était forcé de faire appel à la magie pourpre. Nombreux étaient les serviteurs de Sigmar à ne pas faire la différence entre les manifestations de Shyish et la nécromancie. Il ne restait plus qu’a espérer qu’il avait fait ses devoirs et qu’il n’essaierait pas de le brûler vif d’ici la fin de leur aventure.

Il termina sa coupe et la posa doucement sur la table avant de se lever. Les autres membres de l’équipe n’avaient pas encore fini leur repas.

"Messieurs, je vous souhaite une bonne nuit. Je vous prie de m’excuser de me retirer si tôt mais je dois avouer être en manque cruel de sommeil. Je tiens à remédier à la situaion pour être alerte demain. "

Il alla avertir l’aubergiste que c’était lui qui réglerait la note de ses compagnons et paya tout de suite ce qui avait déjà été consommé avant de monter à l’étage pour profiter d’une bonne nuit de sommeil.

[Dan Surcouf]

Assit à la table, le marin s'empiffrait comme un beau diable n'ayant rien mangé depuis des mois. Pour autant qu'il avait critiqué de le fait qu'on lui serve du cidre, Surcouf s'en était au moins enfilé deux bouteilles à lui seul. Il était déjà à sa troisième assiette et il avait bien envie d'une quatrième, surtout quand il savait que Wilhem payerait les frais.

Mordant dans un morceau de pain pour l'arracher à pleine dent, le marin se mis alors à saucer le fond de son assiette, bien décidé à ne laisser aucun travail pour le plongeur. Puis, il envoya une grande claque dans le dos du répurgateur.
-Alors mon gars, c'est quoi l'histoire? Demanda-t-il en désigna les cicatrices sur son visage.

[[MJ] The Puppet Master]

L'endroit manquait cruellement de distraction. La monotonie et l'ennui devaient tuer plus sûrement que les coups de couteaux, à Fort Solace. Raisons pour lesquelles le visage de l'aubergiste s'illumina à entendre que Wilhelm réglerait toutes les dépenses du groupe. Ainsi, les nouveaux compagnons attablés devisaient, le tavernier ne se faisait pas prier pour remplir les écuelles et les godets à la demande, et les rares autochtones observaient la scène tantôt envieux, tantôt méfiants.

Quand le mage quitta les deux bretonniens et le répurgateur, il ne restait plus qu'une poignée de villageois attablés et deux voyageurs capuchonnés assis dans un coin. Ces derniers discutaient à voix basse et ne levaient jamais suffisamment la tête pour qu'on pût apercevoir leur visage.

Au dehors, les ténèbres de la nuit étaient des plus noires laissant présager que le temps s'était couvert depuis leur accostage.

[Catuvolcos]

Me séparant des mes compagnons à l’orée de la bourgade côtière, je me mis à la recherche d’un coin tranquille pour méditer et m’endormir. La ville portait mal son nom de “fort”, il n'y avait nulle part d’imposante fortification comme l’Empire savait les faire. Ce lieu était bien morne, pas de ferme, ni de ces astucieux moulins ou des nombreux artisans et commerçants, seulement une mer de colline morose et infertile s'étendent à perte de vue. Trouvant une des rares zones boisées des alentours perchés sur une colline et surplombant Fort Solace. M’asseyant dos à un arbre en lisière, je pus dès lors commencer à méditer.

Cela ne fut pas facile, aux débuts je pensais trop. La ressemblance de cette région avec les plaines de bruyères d’Albion, ma famille, ma mission… Mais petit à petit ces pensées superflues furent balayées pour ne laisser place qu’à un silence et un calme spirituel, ressentant uniquement la présence magique de mon familier et la nature environnante.

Ô toi Mère de toute chose, j’approche de ma destination qu’importe ce que je pourrais y trouver et ce qu'il m’en coûtera je ferais tout ce qui est possible en faveur de votre cause, notre cause…

Sur ces mots mon corps et mon esprit se relâchèrent totalement et je tomba dans un profond sommeil. Sous le ciel nocturne du Pays Perdu qui commençait à se dégrader. Sous l’oeil vigilant du familier ma nuit commença paisiblement.

[Steffon Rückensborg]

La soirée avançait lentement, Steffon mangeant tranquillement tandis que ses deux compères discutaient et buvaient entre eux, quand le marin posa une question qui fit rejaillir des souvenirs douloureux. Il les vis, les yeux plongés dans le vide. Sa femme, sa famille, son village, tous disparu. Il n’allait certainement pas dévoilé son passé, en tout cas pas maintenant et surtout pas à ce loup de mer un peu trop familier qu’il n’aimait guère. Mais il n’allait pas toujours les envoyés balader à chaque question indiscrète et décida de rester vague dans ses propos.

- Une histoire douloureuse, que je ne souhaite pas partagé pour le moment, marin. Peut-être un jours sauras-tu, ou peut-être pas.

Sur ces paroles, le répurgateur remarqua deux personnes discutant discrètement, le visage caché par une capuche. Il n’y avait aucuns signes extérieur de danger mais Steffon posa néanmoins une main sur son pistolet, plus par réflexes que par réel besoin de se protéger. Il regarda le marin et le chevalier et leur parla à voix basse.

- Ces deux types sont louches….

[Dan Surcouf]

Le contrebandier, de l'ongle du petit doigt, se gratta une canine en dévisageant le répurgateur. Décidément, ce mec n'était vraiment pas marrant.

Il jeta un bref coup d’œil aux deux inconnu encapuchonnés. Deux types qui parlaient à voie basse dans leurs coin, sans montrer leurs visages. Ils ne semblaient pas spécialement les regarder, probablement des voyageurs souhaitant traverser ces contrées dans la tranquillité et l'anonymat. Il haussa donc des épaules.
-Louche, peut-être, mais est-ce qu'ils nous concernent?

[Martin de Mavignon]

- Sûrement pas !

Dit notre bon chevalier qui avait enfin fini son bref mais néanmoins copieux repas, bien loin de ce qu'il avait pu manger à Eldagsen et tant mieux ! Le chevalier observait l'extérieur avec appréhension, cette accumulation de ténèbres ne le rassurant guère, surtout qu'il commençait à avoir froid. En effet, si il se rappelait bien, ses très légères connaissances en géographie lui permettait de dire qu'ils étaient maintenant bien au-dessus de Altdorf et que le Kislev commençait lentement mais sûrement à s'approcher. Et ce n'était pas bon signe car Martin détestait le froid, et n'était surtout pas équipé pour poursuivre sa quête dans la neige !

Mais dans tout les cas, au moins actuellement, il était à l'abri, au chaud, et en charmante compagnie ! Enfin, charmante, façon de parler. Le sommeil commençait d'ailleurs à la guetter, mais il resta néanmoins encore un peu, profitant du feu de cheminé, tout en écoutant Surcouf et le balafré discuter en traduisant les phrases pour l'un et l'autre. C'était un exercice d'ailleurs assez compliqué et difficile à appréhendé, mais très sympathique et lui apprenant beaucoup !