[RP groupé] La première pierre...

[Dan Surcouf]

Surcouf hocha la tête d'un tristement grave, avant de regarder Catuvolcos.
-Je crois qu'on peut éliminer les filles aux ongles longs...
Il tourna un instant la tête vers le répurgateur, qui se tenait à côté de lui désormais, avant de revenir sur le druide.
-Et probablement celles aux ongles courts...
Un sourire particulièrement moqueur s'étira sur son visage.
-Sans belle gueule, sans exploits et sans bagout, on peut effectivement douter que notre ami ait eu beaucoup d'occasions de tremper son saint biscuit.
Il tapota gentiment l'épaule de Steffon.
-Mais bon, avec un peu de chance, on trouvera bien une mignonne pour réchauffer le lit ce grognon... à la fin de cette aventure! Il en va de soit!
Il éclata de rire, avant de reprendre la navigation du Rouge-Gorge

Ils finirent par arriver près du petit port de Fort Solace. Naturellement, Surcouf commença à baisser la voilure et à diriger son navire vers les pontons.
-Gardez vos doigts à l'intérieur du navire et restez assit pendant toutes les manœuvres d'accostage. Le capitaine décline toute responsabilité en cas de doigts broyés, de chute ou de crâne brisé à coup de bôme. Au nom de l'équipage, nous espérons que vous avez passé un agréable voyage et vous souhaitons un agréable séjour à Fort Solace!

[Steffon Rückensborg]

Le répurgateur ne se préoccupa pas du contrebandier qui se mit à parler un mélange de Reikspell et de bretonnien qui empêcha toute compréhension. Celui-ci semblait ce moquer de quelqu’un ou quelque chose et le fait qu’il tapota l’épaule de Steffon ne le rassura en aucun cas. Encore un marrant, décidément il était verni mais il pris son mal en patience, comme il le faisait toujours d’ailleur.

Suite à ça, l’embarcation s’approchant de Fort Solace, le jeune homme s’approcha d’Ebenhart tout en restant attentif aux mouvements de celui-ci car les sorciers le mettait franchement mal à l’aise.

- Ebenhart, avez vous déjà contacté les autorités du fort ? Quel est le plan pour la suite du voyage ?

Normalement, le sorcier devait avoir un plan et Steffon espérait qu’il en parlerait à la troupe.

[Martin de Mavignon]

Le voyage continua le restant de la journée, sans soucis notables, notre bon chevalier parvenant petit à petit à se faire à la mer, profitant de l'air marin pour sa première vraie traversée maritime, alors que le navire du capitaine Surcouf voguait toutes voiles devant vers le Nord, guidé par le souffle de la Dame qui veillait à coup sûr sur le chevalier et ses compères.

Finalement, alors que le soleil tombait dangereusement à l'horizon, le navire approcha d'un lieu au nom impérial imprononçable mais qui portait tout de même un petit phare, sans doutes le seul lieu intéressant des environs à en juger par...l'ensemble de terres vides qu'il voyait depuis le navire. Resté très silencieux jusqu'à maintenant, le chevalier fixa l'ensemble du groupe et leur demanda, d'abord en reikspiel puis en bretonnien :

- Bien et maintenant ? Que faisons-nous ? Nous nous reposons ici pour la nuit et repartons au petit mâtin ? A moins que nous ayons fini de prendre la mer peut-être ?

[Wilhelm EbenHart]

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Je suis de retours ! mes Rp devraient se faire un peu plus fréquents maintenant ^^

Le « rouge-gorge » continuant son chemin le mal de mer du pauvre apprenti sorcier se calma progressivement, jusqu’à un point où ce dernier put presque se reposer. Pas tout à fait assez pour qu’il profite du voyage, mais assez pour qu’il puisse digérer le fait que ses maîtres avaient fait appel aux services d’un répurgateur pour l’accompagner. Les collèges de magie et le saint ordre de Sigmar n’étaient pas exactement en bon terme. Avec l’addition du druide, Le jeune homme se demandait sincèrement si ses maîtres n’étaient pas doté d’un certain sens de l’humour, après tout.

Le reste de la journée se passa tranquillement et c’est dans l’ambiance presque chaleureuse du soleil couchant qu’ils virent finalement les contours de fort Solace apparaître a l'horizon. Les questions se mirent à pleuvoir assez rapidement et l’apprenti leva une main ferme pour réclamer le silence.

"Notre destination se trouve encore un peu plus loin, vers l’embouchure de la rivière. Si je me fie a ma carte il nous faudra encore quelque heures pour atteindre l’endroit où nous devront continuer à pied… "

Son regard se perdit un moment vers l’horizon. Surcouf avait beau être un marin expérimenté l’idée de naviguer une rivière inconnue a la nuit tombée n’était pas du tout rassurante. De toute façon trouver le tombeau allait sans doute être très difficile sans la lumière du jour pour les éclairer.

"Nous demanderons asile au fort pour la nuit. Ce sera l’occasion d’attraper une bonne nuit de sommeil. J’ai avec moi un laisser-passer du collège qui devrait suffire à prouver que nous sommes ici en mission officielle. "

Il regarda tour a tour les membres de son escorte alors que le capitaine commençait la manœuvre d’accostage. Maintenant venait la partie où il redoutait un peu la réaction de ses compagnons.

"En ce qui concerne notre tâche nous avons chacun la nôtre… et la vôtre est de vous assurer que j’arrive à destination et que je puisse faire ce que j’ai à faire. "

Il réalisa bien vite que ses propos pouvaient paraitre secs aussi soupira-t-il avant de continuer.

"Je mets en ce moment les pieds dans un monde où le simple fait de posséder certaines informations peut se montrer très dangereux. Vous m’excuserez donc si je ne peux pas en dire d’avantage : il en va d’abord du succès de notre tâche et ensuite de votre propre sécurité. Durant et après notre mission."

Il n’ajouta rien et fut le premier à quitter le navire une fois la passerelle descendue. Il avait pris avec lui ses maigres effets personnels et parcouru sans se presser la distance qui séparait le rouge-gorge des grandes portes de fort Solace. Avec un peu de chance il suffirait de cogner a la porte, montrer son laisser-passer et de bénéficier de cinq lits avant de repartir le lendemain. Avec un peu de chance.

[Catuvolcos]

Le balafré n'avait pas l’air commode, mais de là à m’envoyer balader, j’en fu surpris. Mais aux delà de son comportement c’est ce qu'il me dit qui me fit le plus réfléchir. Cet homme était donc un religieux au service de Sigmar. Au cours de mes périples à travers l’Empire j’en avais déjà rencontré, mais c’est homme là ne ressemblait pas du tout aux prêtres à qui j’avais déjà parler. Un répurgateur, il faudrait que je creuse le sujet plus tard enfin si possible…

Du calme répurgateur nous sommes dans le même camp, je sais que les disciples de Sigmar traquent avec ferveur les séides du chaos et vois-tu c’est aussi mon cas!

Heureusement pour l’ambiance du groupe le marin insolent s’appelant Surcouf, dérida bien vite la situation, Martin traduisant à sa suite, je ne pus m'empêcher de rire aux phrases salaces de Surcouf, m’imaginant le répurgateur complètement mal à l’aise devant une douce.

Je te montrais comment faire ne t’en fais pas! Dis-je à Stefon avant de rire de plus belle.

Le soleil déclinant et arrivant non loin d’un village côtier surplomber de cette étrange chose nommée phare, Wilhelm nous exposa son plan pour la nuit à venir. Interpellant le sorcier je pris parole à mon tour.

Pas besoin de s'embêter avec le couchage pour ma part j’irais passer la nuit dans la nature, après si vraiment ce n’est pas possible je resterais avec vous.

Le mage continua sa diatribe sur son objectif personnel qu’il continuait de cacher, mais il avait raison chacun de nous avaient surement un but différent, le mien s'il se présentait à moi supplanterait directement ma mission de protection, ça seul le temps me le dira...

[Dan Surcouf]

Après avoir solidement noué les amarres du Rouge-Gorge, baissé les voiles et jeté l'ancre, Surcouf rejoint le reste du groupe. La perspective d'une nuit ans un vrai lit, avec en prime un repas gratos, l'enchantait tout particulièrement. Cela devait faire des années qu'il n'avait fait une nuit dans de telles conditions!

Toutefois, le fait que le patron ne veuille pas communiquer sur la nature de sa mission, lui plaisait franchement moyennement. La dernière fois qu'un mystérieux passager avait caché ses intentions quand à une destination dangereuse ou interdite, il avait finit avec une balle dans le dos, sur une île maudite avec la marine royale bretonnienne au cul. C'était donc tout naturellement que Surcouf n'avait aucune envie de renouveler l'expérience.
-Il y a un dicton par chez nous m'sieur Ebénarte: un marin avertit en vaut deux. Et je sais d'expérience que cacher des infos ne garantit pas nécessairement succès et sécurité... donc si vous avez l'intention de vous faire la whaaag du siècle, j'aime mieux vous prévenir, 10 couronnes ne valent certainement pas ma peau.

[Steffon Rückensborg]

Le druide était donc un adversaire des puissances de la ruine. Steffon l’avait peut-être mal juger mais il restait tout de même prudent, une magie pratiqué avec de bonnes attentions peut se révéler dangereuse si elle est mal contrôlée. Malgré tout, le répurgateur se dit qu’il pourrait faire un effort avec cette homme ainsi qu’avec le chevalier.
En revanche, Ebenhart ne semblait pas vouloir partager son plan avec le groupe. Steffon respectait ça mais cela serait bien plus utile si ils savaient tous à quoi s’attendre. Et bien qu’il n’aimait guère le marin, leurs idées étaient presque les même, hormis en ce qui concerne l’argent.

- Ebenhart, peut importe les circonstances et les dangers qui nous guettent, je ferais mon devoir. Aussi je n’insisterais pas si vous voulez garder vos secrets. Mais avec si peu d’information nous ne vous protégeront peut-être pas aussi efficacement que prévu. Nous en discuterons si vous le désirer autours d’une table lorsque nous entrerons à Fort Solace.

Ceci étant dis, il se dirigea vers la porte du fort avec ses compagnons.

[[MJ] The Puppet Master]

Bourgade d'à peine un peu plus de trois cents âmes, Fort Solace n'avait rien d'un fort comme les cinq hommes avaient pu se l'imaginer. Ici, point de grandes portes et aucune fortification, juste un phare guidant les navires pour leur entrée dans la Manannspoort Zee en direction de Marienburg. L'endroit était, bien entendu, aux mains des grandes familles de la cité autonome et le commerce de marchandises y étaient surtaxé de manière à éviter que ce petit port ne se développât et ne vînt la concurrencer. Ainsi, rien ou presque n'était débarqué à Fort Solace. On ne s'y arrêtait que pour une escale à la nuit tombée.

La totalité des constructions était installée en cercles concentriques à partir du phare et comprenait une grande majorité de cabanes de pêcheurs, quelques ateliers et chantiers navals ainsi qu'une unique auberge. Avec le phare, il s'agissait de la seule autre bâtisse qui fût construite en pierre, même si ce n'étaient que les fondations et le rez-de-chaussée. Elle comprenait aussi une petite cour pavée et cerclée d'une barrière de bois rongée par le sel, un semblant d'écurie à la paille humide et un étage à colombages.

A leur entrée dans l'établissement, les cinq hommes furent assaillis par le bruit et l'odeur inhérents à ce genre de lieu. Le mauvais alcool, la sueur et la fumée envahissaient la pièce, de même que les conversations et les éclats de voix. Dans un coin, un feu crépitait dans l'âtre. L'aubergiste les accueillit avec un traditionnel :

- Qu'est-ce que j'peux faire pour vous ?

Suivi d'un moins traditionnel :

- Asseyez-vous près du feu, appréciez le cidre et si les chaises commencent à voler vous avisez pas de sortir une lame ou vous vous r'trouverez avec de l'acier en travers de la gorge.

[Dan Surcouf]

L'auberge puait la crasse, les clients braillards à l'hygiène douteuse, l'alcool douteux et un standing douteux. Surcouf se frotta les mains, un air ravis sur le visage. C'était comme à la maison... cela pouvait être surprenant, mais, quand on était littéralement un enfant de putain bordelienne, on avait pas spécialement les plus hauts standards.

Il fronça alors les sourcils lorsque l'aubergiste parla de cidre. Du cidre? Sérieusement? Pourquoi pas du petit lait pendant qu'on y était! Le cidre, c'était bon pour les gosses! Rien que pour ça, il aurait mérité d'être accusé de servir de la bière bretonnienne! Surcouf n'avait jamais vraiment comprit en quoi c'était une insulte, mais, pour des raison obscures, les impériaux devenaient plus salés que des morues séchées quand on les gratifiait de la sorte.

Il regarda le reste du groupe, avant de soupirer. M'enfin, ça ne valait pas le coup... c'était la seule auberge de la ville... et aller insulter le gérant à peine quelques secondes après avoir passé le seuil de la porte lui semblait fort peu indiqué. Il lança alors un regard à Wilhem, attendant que celui-ci sorte son laisser-passer magique, qui invoquait leur droit sacré à un gite et un couvert gratos... ou aux frais du collège des sorciers de l'ordre des bidules impériaux... ou quelque chose dans le genre... bref, les patron de son patron actuel...

[Wilhelm EbenHart]

Tout en marchant vers l’auberge du village le sorcier secoua doucement la tête à l’intention du druide.

"Aucun problème Catuvolcos. Soyez de retours au « Rouge-gorge » un peu après le lever du soleil. Je veux bénéficier de toute la lumière possible pour la journée de demain. "

Il regarda leur compagnon s’éloigner du coin de l’œil et soupira à l’attention des autres membres de la troupe. Il aurait aimé être transparent avec ses compagnons de voyages mais non seulement il avait reçu des ordres, il ignorait lui-même en grande partie ce en quoi leur mission consisterait.

"Je dois me rendre à un site et l’explorer. Vous êtes chargés de ma protection, que nous rencontrions des bandits en chemin ou qu’autre chose vienne de la forêt. La vérité est que si je connais mon objectif j’ignore en grande partie à quelles embuches nous pourrions faire face. Soyez prêts à tout."

Encore une fois Wilhelm s’était exprimé clairement et simplement, sans trop appuyer sur quoi que ce soit. Il n’avait pas des soldats a ses ordres, mais des compagnons de voyages après tout.

Ils continuèrent leur chemin et pénétrèrent bientôt dans le grand bâtiment en pierre qui promettait à un sorcier épuisé une bonne nuit de repos. Il sourit et rendit sa salutation à l’aubergiste.

"Le gite et le couvert pour quatre, s’il vous plait."

Le jeune homme se tourna vers le chevalier, le répurgateur et le marin.

"Je règle la note mais par pitié gérez votre alcool. Nous devons partir tôt demain pour ne pas gaspiller trop de temps. "