[Lucy Trend] Repas familial

Marienburg est le plus grand de tous les ports du Vieux Monde. Située à l’embouchure du fleuve, la ville est un énorme centre de commerce. Le Reik est ici un fleuve énorme, mesurant plus d’un kilomètre et demi d’une berge à l’autre. Marienburg est une cité indépendante (sans lien avec l’Empire), située au sein des Wastelands. c’est aussi le centre de l’activité religieuse du Culte de Manaan, le Dieu de la Mer.

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[MJ] Galrauch
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Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par [MJ] Galrauch »

Le salon ou se tenait Jean était quelque peu mouvementé, au maximum une vingtaine de personnes. Lucy reconnut l’endroit ou elle avait été présentée à la Baronne Cassandra. Avec tant de gens, tant de personne, la pièce avait complètement changé. C’était la fête aujourd’hui et tout le monde s’amusait. Tout le monde sauf Lucy qui était terrifié.

Jean réagit promptement à la vue de Lucy.



"Lucy! J-Je m’excuse pour hier soir, j’aur-j’aurais du t’avertir que j’allais être occupé. Je te présente mes amis, Petyr, Conrad et Sven, ils ont longtemps vogué sur la mer des griffes pour venir ici nous voir."


Les trois hommes à l’air monotone ne firent que lever leurs verres sommairement en direction de Lucy, un seul, Petyr, la croisa du regard. Les deux autres étaient obnubilés par la profonde robe de leurs vins. Jean prit le bras de Lucy en la regardant dans les yeux.


"Va m’attendre dans ma chambre Lucy, je termine rapidement et je serais tout à toi."

Le ton plus autoritaire, mais tout aussi familier que Jean employa à son égard désarçonna quelque peu la jeune femme. Il lui rappelait la confiance qu’il avait lors de ces nuits torrides. Plus la petite voix chevrotante qu’il avait en temps normal. Sa voix ferme indiquait qu’il ne changerait pas d’idée, même si elle le suppliait un millier de fois, il ne démordait pas.


----------------------------------------------------------------------------

La chambre de Jean était froide ce soir, la fenêtre était entrouverte laissant passer la brise automnale. Sans lui, elle semblait plus grande. Il y avait de l’espace pour danser, aucun miroir, une grande commode en ébène vernis avec soin. Maintenant qu’elle avait passée une nuit seule dans sa chambre, Lucy trouvait encore plus le lit de Jean confortable. Était-ce le fait qu’un étranger s’était introduit pendant son sommeil près d’elle qui la rendait moins accueillante ou c’était la présence de son amant qui la rendait plus plaisante?



Les minutes s’écoulèrent, de longues secondes qui s’enfuyait qui ne serait jamais retrouvé. Un bruit de pas dans le corridor.

C’était des bottes.

Un pas lourd.

Normalement, Jean ne porte pas de botte.

Un léger raclement de gorge.

La serrure de la porte se désengagea.

Le grincement des charnières

La lumière des lanternes du corridor qui s’invitait dans la chambre,

Son amant se tenait debout avec deux coupes de vins rouges dans l’embrasure de la porte avec un sourire joueur.



"On m’attendait?"
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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par Lucy Trend »

L’attendre dans sa chambre ? Dans les faits j’étais parfaitement d’accord et heureuse qu’il veuille me suivre mais… je ne sais pas, quelque chose était bizarre la dedans. Son ton plus autoritaire, peut-être mais sans être sur, je ne pouvais me contenter que de hocher la tête et l’attendre sans faire plus attention avec ses compères. Traverser la mer des griffes pour nous voir… pourquoi nous ? Je ne les connaissais pas, c’était pour Jean qu’ils étaient là, pas pour moi.

L’attente fut longue, ce n’était que quelques minutes mais avec tout ce qui c’était passé aujourd’hui, c’était de précieuse minutes que je ne retrouverais pas pour… ce que j’allais faire ensuite. Obéir à l’homme ou fuir. Encore une fois je me demandais… pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’avais fait pour subir tout ça ? Pourquoi est-ce que ce n’était pas les Ueblingen qui souffrait, c’était a eu la pierre, pas à moi. Pourquoi pas Marrinna ? C’était elle qui avait accepté la mission… elle était consciente de tous les risque qu’elle prenait en envoyant ses filles faire de l’espionnage. Surement était-elle tranquillement chez les Van de Kyuper pendant que moi j’avais toute l’Inquisition Imperial et tous les mercenaire que pouvait engager les Ueblingen au trousses.

Finalement, des bruit de déplacement ce firent entendre dans les escaliers, Jean ? Apparemment non vu les bruits de bottes que j’entendais, ce n’était pas son type de chaussure. Mais alors… qui était ce ? L’homme de tout à l’heure qui voulait déjà me faire payer de ne pas avoir fait ce qu’il avait demandé ? Un assassin envoyer par les Ueblingen… ou peut être me voulaient ils vivante et donc c’était un kidnappeur. Je me raclai la gorge, cherchant quoi faire… il était toujours tant de me cacher sous le lit ou dans la commode. Ou tout simplement ouvrir la porte et courir ? Finalement, la porte s’ouvrit, révélant Jean avec deux verres de vin et un visage bien plus agréable. Je me mis à sourire à sa remarque alors que j’étais un peu plus soulagée, offrant un sourire sincère en retour.

-Décidément, tu sais te faire désirer.

Je me levai pour m’approcher de lui tout en lui prenant un verre des mains, accompagné d’un clin d’œil et d’une langue tirée taquine.

-ça c’est pour m’avoir oubliée hier soir mon cher monsieur.

J’aurais bien voulus rattraper la nuit que je n’avais pas eu avec lui la maintenant mais… je ne pouvais pas, il fallait que je lui raconte ce qu’il c’était passé pour que je puisse choisir la meilleur décision. Je tenais à Jean et il fallait qu’il soit au courant du danger… sinon…

Je secouai la tête tout en m’asseyant de nouveau sur le lit mais laissant une place à côté de moi pour mon amant. Ce n’était pas plus mal que Jean apporte du vin… j’allais avoir besoin d’un peu de force pour tout lui raconter. Je bus alors lentement le verre mais complètement tout en faisant signe a Jean avec ma main pour qu’il prenne place à mes côtés. Une fois tout le liquide avalé, je posai le récipient sur le sol en savourant un peu le gout du vin.

-Décidément, tu sais faire ton prince charmant pour te rattraper.

Avec ce sourire coquin, j’imaginais que c’était le moment… de tout dire.

-Jean… je dois t’avouer quelque chose que je ne t’ai pas dit. J’aurais voulus t’en parler plus tard mais… je tiens trop à toi pour ne rien te dire et risquer que tout soit en danger. Tu te souviens quand tu m’as récupéré… hum… j’étais sans rien, sans maison, sans connaissance et tu as accepté de m’heberger.

Je pris un petit tant pour chercher mes mots, même si je n’allais rien cacher, j’estimais que c’était important de bien choisir les mots employés.

-Avant que l’on soit ensemble j’étais Courtisane mais là où je travaillais, certaine des Courtisanes étaient des espionnes… dont moi. Un jour Said a envoyé une demande de vole qui m’été accordé, il s’agissait de coller un collier a une famille marchande, chose que j’ai réussi… mais la pierre que je lui ai montré n’était en rien ce qu’ils s’attendaient. C’était la bonne pierre… mais… quelque chose de bien plus dangereux qu’il l’aurait cru.

Je pris une petite pause, cherchant mes mots encore une fois tout en essayant de me contrôler, les souvenirs n’étaient pas agréables et Jean avait besoin de toute l’histoire. Ce n’était pas vraiment le moment de fondre en l’arme.

-Le problème c’est que… en rentrant…. La maison de courtisane a été incendiée et… en voulant sauver celle resté à l’intérieur, je suis tombé inconsciente. Les prêtresses qui m’ont sauvé ont trouvé la pierre sur moi et ont appelé l’Inquisition. Une des prêtresses m’a aidé à s’enfuir… après ça je t’ai croisé une première fois tandis que je tentais de rejoindre un client en qui j’avais confiance mais… les Ueblingen était au courant que j’avais volé la pierre et l’avait passé à tabac en espérant qu’il leur dirait ou j’étais. Il m’a donc rejeté… et donc je suis retourné te voir car… tu étais ma dernière chance… et tu as été la bonne.

Je le regardais, espérant qu’il ne soit pas en colère par tout ce que je lui disais, ce n’était pas une petite cachoterie et une cachoterie qui le mettait clairement en danger car il était sans mal un moyen de faire pression sur moi maintenant.

-J’avais prévu de t’en parler une fois l’histoire tassée… mais hier soir, quelqu’un à profiter du fait que tu n’étais pas la pour me contacter… et ce matin un servant de l’Inquisition ma proposer d’isoler Said… ou… ou ça allait mal se passer pour moi… Je ne sais pas quoi faire, je ne veux pas obéir à l’Inquisition car je sais que je n’ai rien fait de mal ! Mais… de l’autre cotés… si je ne fais rien, je préfère ne pas penser aux conséquences…

Je soupirais, cherchant dans les yeux de mon amant un signe qu’il était compatissant dans cette histoire.

-J’ai besoin de ton aide… je ne sais pas quoi faire…

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[MJ] Galrauch
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Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par [MJ] Galrauch »

« Qu-Quoi ? Tu t’es fait menacer ? Ici ? Dans le m-manoir ? C’est imp-possible ! »

Jean commençait à s’agiter, il tournait en rond dans la pièce et bougeait frénétiquement sa main gauche.

« Tu-tu veux dire que quelqu’un de l’inquisition est rentré ici, parmi les invités et à menacer de te faire du mal !? »


Lucy se sentait de plus en plus petite dans cette pièce, chaque pas de Jean était plus pesant que le précédent. Un coup de vent frigorifique fit virevolter les rideaux et éteignit la moitié des chandelles de la chambre.

« Je ne le laisserais pas faire, tout ça, c’est de la faute à Saïd, lui et ses plans ridicules. J’en avais déjà parlé à Cassandra, mais elle ne veut plus m’écouter et voilà ou ça nous m-mène. Un fanatique religieux dans notre r-maison. »


Le tambour des pieds de Jean sur le sol ne faisait qu’empirer. La coiffeuse de Lucy pleine à craquer de ruban, broches et maquillage commençait à vibrer et perdre des morceaux qui tombaient sur le plancher. Jean était visiblement pris d’un élan de rage que Lucy n’avait jamais été témoin auparavant. Un rugit un instant et émit un cri qu’il avait vraisemblablement de la difficulté à retenir. Il propulsa son poing gauche vers un mur et brisa plusieurs planches dans un grand coup. Des éclisses de bois furent éjectées à plusieurs pieds autour de lui. Il avait un souffle court et rapide.

« Dis-moi tout de lui, de quoi il a l’air et où il se trouve. Une fois que j’en aurais fini de lui, c’est Saïd qui devra en répondre ! Allez, viens, suis-moi, tu seras plus en sécurité ainsi, nous retournerons à la fête et tu me le pointeras. »


Jean agrippa Lucy plus fort que prévu. Une douleur vive lui foudroya l’avant-bras. Il y aurait probablement une marque pendant une semaine. Lucy gémit sous l’emprise de l’homme. Il relâcha immédiatement sa serre et son visage devint blême. Dans son regard, il y avait un mélange de honte et de colère, mais surtout, il y avait quelqu’un de prêt à tout pour aider Lucy.

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La soirée battait de son plein, le groupe de musique traditionnel n’avait pas encore terminé son spectacle. Peu importe où Lucy et Jean cherchaient, l’homme de l’inquisition était toujours absent. Il faudrait attendre plus tard pour le coincer.
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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par Lucy Trend »

J’aurais cru que Jean reste calme… enfin… bien sûr qu’il soit surpris… mais je ne m’attendais pas à une telle colère, colère uniquement dirigé sur Said. Mais… rien me concernant. Je lui avais tout de même révélé que j’étais une espionne et voleuse ? Mais pourtant cela ne semblait pas plus le déranger que ça. Il frappa au mur avant de m’agripper ce qui… clairement, me fit peur. Qu’il soit en colère était compréhensif… mais pourquoi à ce point ?

-S’il te plait mon amour… reste calme.

Malgré la douleur dû au fait qu’il m’avait attrapé plutôt fort, je vins le prendre dans mes bras. Je pense qu’il avait juste peur… qu’il m’arrive un truc et que donc il avait besoin de diriger ce surplus d’émotion sur quelqu’un. Said était en effet un bon candidat, il était mystérieux, toujours a préparé des plans… et je me doutais bien que Jean était un peu jaloux de lui. Néanmoins, il était important que Jean garde son sang-froid, surtout maintenant, et qu’il ne se trompe pas de cible. C’était l’Inquisition et les Ueblingen qui me voulait du mal… pas Said.

-Je t’en prie Jean, j’ai besoin de toi avec la tête froide. Said n’est pas responsable de ce qu’il m’arrive, il essaye au contraire de me protéger du mieux qu’il peu… J’ai besoin de toi réfléchi pour savoir ce que je dois faire…

Je ne voulais, encore une fois, pas accéder au requête de l’homme de main de l’Inquisition… à moins qu’il ne soit l’Inquisiteur lui-même. Mais dans ce cas il fallait trouver une autre solution… la meilleur possible car il était claire que l’Inquisition n’allais pas se laisser faire. Impossible de prévenir Said car il semblait que l’intrus avait prévu son coups. Fuir avec Jean ? Comme ça mon amour était en sureté ? C’était une possibilité mais cela voulait aussi dire que je gâchais sa vie à cause de mon problème et je ne pouvais considérer une pareille chose. Fuir seule ? Et me retrouver encore à la merci de tous mes poursuivants ? Le combattre avec toutes les chances de perdre ? Provoquer sa fuite ? Avec l’aide de Jean et donc risqué qu’il soit blessé ? Toutes ses possibilités avaient un risque que je ne voulais pas considérer car cela voulait dire que je ne pourrais m’en sortir s’en sacrifier quelque chose… sans risquer quelque chose…

Je m’étais, sans le vouloir, mise à pleurer légèrement, paniqué par tout ça… encore une fois, pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’avais fait pour mériter toutes ses galères qui m’arrivaient sur la figure alors que j’étais juste coupable d’avoir bien travaillée ? Je n’essayais plus vraiment de me retenir de pleurer… j’en avais juste marre de tout ça, je savais que mon métier était risqué… mais… ce n’était pas à moi de payer… j’étais juste une commanditaire… pas la responsable ! Tout cela était terriblement injuste !! Je vins mettre mes mains sur mes yeux, voulant essuyer mes larmes pour pouvoir regarder Jean… même si… ce n’était pas facile d’arrêter un flot que j’avais retenu trop longtemps.

-Je veux juste que ça s’arrête, vivre tranquillement comme avant…

Je tenais toujours Jean dans mes bras, hors de question que je le laisse partir alors qu’il risquait de taper sur tout ce qu’il bouge… cela irait à sa défaveur. L’homme de main de l’Inquisition n’était pas bête… il était sûr qu’il ne voudrait pas se laisser trouver… sinon… cela aurait été trop facile de lui tendre un piège. Même si je devais bien admettre que… je serais bien plus soulagée si j’étais débarrassée de cet homme méprisable qui voulait se servir de moi.

-Ecoute… il voulait que j’isole Said à minuit… du coup… on a juste à cet heure pour nous préparer ?

Je n’avais aucun plan, j’étais juste paniqué à l’idée de ce qui allait se passer si je ne coopérais pas, si je tentais quelque chose qui allait rater, s’il allait arriver quelque chose à Jean, ou si quelque chose de pire se préparait. Pour l’instant… je voulais que Jean reste avec moi… je me sentais plus… protégée… Je serais plus fort Jean dans mes bras, comme si je ne voulais pas le laisser partir, comme s’il allait s’envoler. Et à juste titre, vu que l’homme avait profité de l’absence de mon amant pour me contacter… je ne voulais plus que ce dernier me laisse seul de nouveau.

-Je suis désolé Jean… vraiment désolé… j’imagine que tu avais quelque chose plus de plus joyeux en tête avec le vin… je suis désolé d’avoir gâché ça… on peut prendre un peu de temps pour reprendre ce que tu avais prévu… avant… ce soir ?

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Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par [MJ] Galrauch »

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Le corps encore tremblant de Jean dans les bras de Lucy se calma sous ses mots doux. Il était plus détendu, plus relâché. Le contact avec la courtisane l’avait ramené sur terre, loin de ses fantasmes de violences. Il la serra profondément à son tour avant de lui mordre doucement l’oreille en riant légèrement.

« Tu as raison, il n’y a aucune raison de se dépêcher. De toute façon, nous savons à quelle heure et surtout où se trouvera cet homme qui a aujourd’hui signé son arrêt de mort. »


Jean saisit la taille de la jeune courtisane et la lança sur la couette avant de saisir sa coupe de vin rouge et l’avaler toute d’un trait. Ces à ces moments que Lucy comprenait la force intérieur de cet homme qui ne semblait pas broncher

---------------------------------------------------------------

Jean prenait le temps de ranger ses différents appareils de tortures avant de se rhabiller. Ce soir, lanières de cuir et couteaux affilés ont été à l’honneur. Les nœuds toujours un peu plus serré que la veille. La communion des sensations extrêmes et du plaisir se faisait en harmonie entre ces deux personnes. Pendant tout ce temps, la soirée continuait de pleins feux. Les quelques cicatrices seraient disparues d’ici un jour ou deux, pour l’instant un simple foulard couvrira les zones marquées. Ces jeux de sang que Jean et Lucy pratiquaient ensemble en auraient horrifié plus d’un, mais pour eux c’était devenu la norme. Jean savait quand arrêter, Lucy savait quand en demander encore plus. Une attachante symbiose s’était créée entre les deux.

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La fête les attendait au rez-de-chaussée. Le groupe de musique avait été remplacé par un joueur de clavecin plus dramatique pour cette fin de soirée. La moitié des gens était déjà partie se coucher dans leurs hôtels respectifs. L’autre moitié buvait et mangeait toujours. Un homme particulièrement obèse avait réquisitionné les services à temps plein de deux serviteurs pour lui apporter en permanence de nouveau plateau. Un groupe de serveur faisait le tour de la soirée avec vin et bière pour les plus assoiffés. Jean prit une nouvelle coupe avant de l’offrir à Lucy.


Il était minuit moins quart. Saïd raconte une histoire rocambolesque d’un de ses voyages exotiques à un groupe qui inclut Cassandra et Hudgard, le futur marié. Le crépitement du feu de bois accompagne magistralement les péripéties de l’Arabéen.


Il ne reste qu’un couple dans la cour extérieure, dansant au rythme de la musique étouffé du piano à l’intérieur. Collé un contre l’autre.


Jean attendait aux côtés de Lucy, comme un chat guettant une souris. Un chasseur en quête de sa proie.

Minuit moins dix… Le temps file…
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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par Lucy Trend »

Étrangement, bien que mes craintes étaient toujours présentes, elles avaient été grandement amoindrie, j'étais concentrée, je savais désormais quoi faire. Même si… je n'aurais jamais crue ça moi-même. Cette séance là m'avait réconfortée et m'avait étrangement permis d'y voir un peu plus clair. Difficile à savoir quoi… peut être simplement cet amour avec Jean ? Ou peut-être que sa colère précédente m'avait un peu touchée ? Dans les deux cas, je refusais de voir ma tranquillité troublée par quelque chose dont je n'étais pas responsable.

Allongé sur le lit, je vins simplement observer mon corps, les traces de cordes qui avaient été serrée et qui avait frottée ma peau pendant nos ébats et tandis que mon corps se débattais et que moi je voulais ressentir. Je vis aussi les légères coupures, les petites cicatrices dù au jeu de couteau, il y avait encore quelque trace de sang. Je vins passer ma main sur une au niveau intérieur de la cuisse, plutôt proche de mon entre jambe… un sacré coquin ce jean… mais… cela en valait tellement la peine. Toutes ses sensations, certes extrêmement, mais offrant tellement de plaisir. Ou Jean avait-il appris tout cela ? Je n'en avais pas la moindre idée… mais j'adorais.

Je vins me redresser alors lentement, continuer de caresser ma peau, cherchant ses petites zones ou une lame a fait couler un peu de mon sang. Il n'y avait qu'à ces endroits, qu'une marque qui aurait disparu d'ici quelque jour… laissant alors une nouvelle peau vierge… pour de nouvelles sensations. C'était un délice… j'observais Jean alors qu'il rangeait son matériel, les cordes qui m'avaient maintenu, les couteaux qui avaient joué avec ma peau. Qu'avait-il d'autre comme sensation unique à me faire découvrir, d'autre sensation extrême mais délicieuse. Je vins alors à glousser simplement tout en venant me reposer sur lui, passant mes bras autours de son cou pour caresser sa joue avec la mienne.

-Mon petit tortionnaire chérie…. Tu sais me faire plaisir.

Je vins alors déposer mes lèvres sur les siennes, lui offrant un baisé certes classique, mais avec la tendresse de mon amour pour lui.

-Et si nous nous occupions d'un méchant monsieur… pour ensuite profiter de la nuit pour continuer de nous amuser ?

Honnêtement, j'aurais préférée continuer jusqu'à très tard dans la nuit à s'amuser ensemble… mais le sigmarite n'allait pas me laisser tomber. Je ne voulais pas travailler pour lui et trahir Said, je ne voulais pas quitter la ville et abandonner Jean… alors… il allait falloir se débarrasser de lui, et pour un fanatique, il n'y avait qu'une seule solution. Tout en observant mon amour, je l'interrompis dans son rangement… peut être que nous allons pouvoir nous amuser, mais autrement.

-Jean ? Garde des cordes avec toi, j'ai un plan.

Ce n'était certes pas le plan le plus original mais… je pouvais compter sur la parole d'un fanatique. Il avait dit qu'il ne me lâcherait pas si je refusais son offre et bien justement, je voulais qu'il vienne me chercher… dans un endroit isolé sans personne pour l'entendre crier. Jean m'avait fait visiter la bâtisse et un endroit était parfait pour ce plan, la zone inondée… trop inondée pour que l'endroit soit utilisée, mais pas assez inondé pour pouvoir y aller et se promener. Bon c'était de l'eau stagnante… l'odeur allait être désagréable… mais après nous n'aurons qu'à nous laver… en amoureux.

Je me mis à expliquer mon plan à Jean, j'allais servir d'appât, faire comme si je profitais de la soirée complètement relaxé mais simplement avec pour but de me faire voir par le sigmarite et qu'il voit bien que je n'allais pas l'aider. Puis à minuit, j'allais me diriger vers la cave et la section inondée où j'allais entrer et attendre le fanatique. Jean allait me suivre de loin, et intervenir au cas où les choses ne se passeraient pas comme prévu… mais je pense que le fanatique profiterait de la zone inondée et de son isolement pour me « punir ». Jean interviendrait pour le mettre hors d'état de nuire, si possible en l'attachant comme ça je pourrais lui poser des questions avant… avant d'en finir.

Alors que je m'habillais, je pris ma dague pour la cacher sous ma jupe, attachée au plus haut de ma cuisse. Je ne m'en étais jamais servis… mais il était hors de question que je continue de subir tout ça alors que je n'étais pas coupable. Personne ne me prendra ma liberté. Je dis à Jean de prendre aussi une arme en plus des cordes, nul doute que le sigmarite était armé…

-Bon, allons faire un peu la fête.

Pendant le trajet, je répétai discrètement le plan à Jean, plusieurs fois… j'étais stressée… il fallait que ça marche… mais j'étais aussi excitée de participer à ça… mon amour du danger revenait soudainement… surement grâce à Jean et à nos soirées particulière. Mais j'étais aussi excitée a l'idée de montrer à moi-même que j'étais capable de me défendre et que personne, que ça soit l'Inquisition ou les Ueblingen ne viendrait me prendre pour eux. Je comptais bien rester libre. Jean me proposa une coupe de vin que je bus comme une assoiffé avant de regarder ce qu'il en était de la fête, les gens étaient encore là, de manière réduit mais… suffisamment pour faire croire que je profitais. Une fois prête, je vins regarder Jean dans les yeux avant de l'embrasser une nouvelle fois, plus passionnément cette fois. J'étais folle d'excitation… et pourtant je savais très bien que ce j'allais vouloir tuer quelqu'un.

-On y va, garde bien un œil sur moi.

Je vins alors me mêler parmi les invités, reprenant une coupe de vint pour paraître plus comme « festive » mais ne buvant que très peu, juste par principe. Je vins écouter l'histoire de Said, applaudir le musicien, observée ce couple dansant… qui me donnait envie de danser avec Jean. J'allais discuter un peu, manger un peu de pâtisserie, me laisser séduire par quelques hommes, mais sans aller plus loin, juste pour jouer la comédie, attendant l'heure fatidique. J'étais prête, je voulais en finir, j'avais déjà affronté des dangers avant… peut-être pas aussi grave que celui-là, mais j'avais réussi, je pouvais y arriver… même si je ne pouvais compter que sur Jean cette fois pour me sortir d'affaire si tout partais en vrille.

Minuit sonna, c'était l'heure… tout en gardant mon verre à moitiée plein, je commençais à prendre la direction du sous-sol, tardant un peu pour me laisser voir si mon chasseur ne m'avait toujours pas vu. Apres avoir tardé cinq minutes cette fois, je vins le diriger complètement en direction des sous-sols, cette fois sans m'arrêter mais d'un pas normal, je voulais continuer de faire croire que tout allait bien. Je ne tournai pas la tête pour chercher Jean du regard, il ne fallait pas que Jean soit découvert ou sinon tout tombaient à l'eau. J'allais directement me rendre dans la zone inondée, trouver une table ou m'asseoir tout en jouant avec l'eau avec mes petits pieds.

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Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par [MJ] Galrauch »

Musique d'ambiance
Jet de CHA avec Séduction : 10, réussite
JET CACHÉ
La grande mascarade de Lucy se répandait dans la fête, les têtes se retournaient sur son passage. Les regards enflammés de quelques hommes la désirant suivaient chaque valse et ondulation de ses courbes. Chaque pas, aussi petits fussent-ils, rendait jalouse une épouse qui agrippait fermement le bras de son mari afin de le garder près de son cœur. Saïd hésita sur la fin d’une phrase alors que Cassandra la suivie du regard pendant de longues secondes en souriant. À sa façon, Lucy venait de reprendre du service, mais sa cible cette fois-ci n’en tirerait aucun plaisir.

Jet d’END pour résister à l’eau infecte sur des blessures fraiches (-1) : seuil de 9-1=8, 3 réussite
L’eau froide et croupie du sous-sol inondé était répugnante. Une légère couche de poussière se brisait sous les pieds découverts de la courtisane s’aventurant dans ce bassin. Ce serait un endroit idéal pour interroger ce répurgateur aux mains baladeuses. Jean attendait, tapi dans l’ombre de l’autre pièce, prêt à bondir sur le vil serviteur de l’ordre. Il n’attendait que le bon moment.

Quelques minutes plus tard, la porte des escaliers menant à la cave s’entrouvra, laissant pénétrer un petit rayon de lumière de l’étage. La silhouette d’un homme fit son apparition en haut des marches. Il descendit doucement, chaque planche de bois craquait sous son poids et ses bottes. Il hésita un instant. Pris un grand respire est descendit dans la réserve. Il prenait son temps, il cherchait à la lueur faiblarde de la fête. Les rires étouffés d’en haut, les pas de danse suivant le rythme, la musique qui sans cesse entrainait les convives à s’amuser toute la nuit. Un subtil raclement de gorge, un léger « hé-ho, il y a quelqu’un ? » timide. La porte qui claque et l’obscurité la plus profonde envahit la pièce.


Ce qui suivit fut malheureusement trop rapide et confus pour bien l’expliquer. Il est facile de s’imaginer que Jean bondit de toutes ses forces sur l’homme, le plaquant au sol dans un grand fracas en renversant quelque tonneau de farine sur son passage. Ou bien serait-ce les tonneaux qui sont tombés sur l’intrus, l’immobilisant et le rendant hors d’état de nuire. Mais qu’importe, le résultat était le même, l’homme se retrouvait amoché et attaché sur une chaise chambranlante.

JET CACHÉ

Jean offrit une longue et rutilante dague sertie d’un cordon dorée à Lucy.

Image« Mon amour, tout l’honneur est pour toi »

Les longs cheveux de l’homme couvraient la moitié de son visage, il portait de jolis habits rouge vif maintenant déchirés au niveau du ventre et des coudes. Ces yeux se levèrent tranquillement vers le terrifiant couple devant lui, il reprenait connaissance. Il portait un visage horrifié. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Et pour raison, ce n'était pas le tourmenteur original de Lucy.
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Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par Lucy Trend »

J'entendais les pas approcher, c'était lui, j'en étais sûr, il allait très vite regretter d'avoir voulus me faire du mal, me manipuler et m'asservir. Et je pense que j'allais lui offrir en plus toute la frustration des derniers jours depuis ma fuite. Cela risquait d'être exagéré mais… tant pis, personne ne le pleurera et moi j'allais très bien m'amuser avec mon amour cette nuit… qui sait, il prendrait surement le role du vilain profiteur d'une pauvre faible femme. Sauf que je n'étais une faible femme seulement avec ceux que je voulais.

Et puis il y eu la question… "il y avait quelqu'un" ? Mais bien sûr que oui, n'était-ce pas pour ça qu'il était ici, pour me mettre la main dessus ? Est-ce que le terrible sigmarite avait peur du noir ? Voilà qui était décevant, mais je n'allais pas le plaindre. Et puis il y eu enfin des bruits de lutte, Jean avait dû se jeter sur lui. Puis le silence, il était attaché sur une chaise, Jean avait bien réussis son coup. Je m'approchai avec un grand sourire, observant cet homme qui avait osez vouloir m'utiliser, prenant la dague que m'offrait jean pour…

-Mais…

Ce n'était pas possible… ce n'était pas le Sigmarite… c'était un… un des fêtards… qu'est ce qu'il faisait la cet imbécile ? J'étais stupéfaite, déçue et folle de rage. Mais je devais a contrario rester calme… il ne fallait pas que je baisse ma garde surtout que le Sigmarite pouvait venir à n'importe quel moment. Je me contentai simplement de le regarder... un peu, surprise de ne pas avoir la personne attendu.

-Qui es tu et que ce que tu fiche ici ?

-Je- Je- Je m'appelle Hunfried Schaper.

Il toussa avant de terminer.

-je pensais que... je pensais que... Que c'est ce que vous vouliez non?

Je vins soupirer très lentement d'énervement, mais plus contre moi-même. Apparemment j'avais bien réussis mon coups la haut… peut être trop justement. Mais au moins je pouvais tirer une satisfaction personnelle. Je continuai de le questionner, voulant en savoir plus sur qui il était et même si il avait vu l'homme que je cherchais… mais rien de tout ça ne fut vraiment concluant. Un simple marchand qui avait pensé que j'allais m'amuser un peu à l'écart avec lui… En temps normal ça ne m'aurait pas vraiment dérangé mais… maintenant j'avais un problème… que faire de lui?

Je regardais Jean, cherchant une idée de sa part, mais il semblait que je n'allais rien trouver de plus. Je ne pouvais pas tuer cet homme, il ne m'avait rien fait… mais s'il parlait, notre plan et ma sûreté serait compromise. En tout cas, le marchand ce mis a promis de ne rien dire, il voulait juste qu'on ne lui fasse pas de mal et partir. Mais promettre était une bonne chose… sauf que rien n'empêchait cet homme une fois libre de raconter à n'importe qui ce qui c'était passé. Il allait falloir s'assurer qu'il ne dise rien. Je tournai la tête vers Jean, lui demandant de se remettre en position au cas où la cible arrivait tout en lui redonnant sa dague. Une fois que Jean était partit, je repris alors un sourire charmeur, comme si j'étais encore dans la soirée.

-Je suis franchement désolé de tout cela, vous n'auriez pas dû subir ce qui vient d'arriver.

Je vins m'asseoir sur ses genoux, sans le détacher pour l'instant… je voulais juste m'assurer que tout irait bien.

-Voyez-vous, il y a quelqu'un qui… me veux du mal dans ce bâtiment, quelqu'un qui se fait passer pour un servant et… moi et mon ami nous essayons de… le capturer pour qu'il ne fasse plus de mal à personne. Vous comprenez ?

Je vins passer ma main sur sa tête, replaçant ses cheveux avant de la descendre sur sa poitrine sans oublier de lui caresser le visage pour ensuite remettre un peu d'ordre dans son accoutrement. Jouant avec mes mains pour lui érafler la peau quand je le pouvais.

-Je m'en veux un peu d'avoir gâché ce moment pour vous, mais comprenez que tant que cette personne me veut du mal je dois rester très prudente… je tiens à me faire pardonner monsieur… si vous voulez, demain ou un autre jour, je vous dirais ou me retrouver et je vous promet que cette fois votre surprise sera mille fois plus agréable…

Terminant, je vins rapprocher mon visage du sien, frôlant ses lèvres avec les miennes avant de lui faire un clin d'œil.

-Mais pour cela il faut rien dire sur ce qui s'est passé… et je peux vous assurer que votre silence seras grandement récompensé.

Je vins alors me retirer de ses genoux pour le détacher et le laisser partir. Pendant qu'il s'éloignait, je lui faisais des signes amicales de la main, conservant mon sourire, jusqu'à ce qu'il remonte enfin pour rejoindre l'étage…. Ou cette fois je ne pus m'empêcher de rugir.

-Et merde !!

Tout en abattant ma main, je vins faire chanceler la table sur laquelle j'étais… il ne fallait pas oublie que l'eau avait pourris la base des meuble. Je me contentai alors de ruminer… en espérant que la prochaine personne serait la bonne.

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[MJ] Galrauch
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Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par [MJ] Galrauch »

Image L’homme horrifié et bedonnant ne perdit pas une seconde de plus dans cet endroit maudit et quitta promptement le sous-sol humide sans rien redire. Il tenait son genoux droit et claudiquait rapidement vers les marches qui le mènerait à la sortie. Jean semblait perplexe, non pas suite à la décision que Lucy venait de prendre mais au fait qu’il avait blessé un invité qui n’était pas un intrus mais bien un ami de la baronne Cassandra. Il aurait fort probablement des explications à donner sur ces actes.


L’attente fut longue et ennuyante, de longue minutes devinrent des heures interminable qui s'écoulaient aux bruits qui s'essoufflait de la fête. La musique s'arrêta à un certain moment. Les gens continuer de parler à l’étage du dessus mais leur proies ne semblait pas s'être présentés dans leur piège. C’est avec un mélange de colère et d’amertume que Jean raccompagna Lucy directement à sa chambre. Il marmonnait et grognait à lui même. Alors qu’ils passaient au rez-de-chaussé, le regard de Lucy croisa les yeux de Cassandra qui ne la lâcha pas un seul instant. Toujours aussi impassible, elle n’était pas seul dans le grand salon mais Saïd n’était plus là, deux hommes de bonnes statures l’accaparait fort probablement d’histoire diverse ou de propostions d’affaire.


La nuit était déjà très avancé, Jean laissa Lucy seul dans sa chambre un instant afin d’aller quérir une bassine d’eau chaude histoire de se reposer un peu avant le lendemain matin, qui s’annonçait pour être encore une fois, une journée très mouvementée. La chambre de Lucy était froide, la fenêtre était encore une fois ouverte. Sur le sol, aux pieds encore trempé de la courtisane, une chandelle cassé.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Marktag, Le jour du marché, ce moment de la semaine où l’on choisissait ce que l’on prendrait au marché. Dans le cas de cette journée très précisément, ce serait la présentation du marié dans un grand bal donné en son honneur. Ce bal préparatoire ne serait qu’une répétition pour la vrai cérémonie qui aurait lieu Angestag, soit dans 4 jours. Margaret était absente de la maison depuis l’arrivé des invités. Hors de vue, dans un endroit loin du manoir afin de garder le secret sur sa beauté à Hudgard, le futur marié. Ce mariage arrangé ne semblait pas déplaire au jeune homme qui jusqu'à maintenant s’était montré très anxieux mais aussi très heureux des célébrations préparé. Ce soir par contre, le bal aurait lieu sur la grande scène du Brelan, endroit très réputé de Elfeville, un casino-salle de spectacle qui serait pour l'occasion réservé et à guichet fermé. Le chef cuisinier de l’endroit, un bretonnien hautement renommé tiendrais la tête de l’équipe des fourneaux. Situé en plein centre du pont de Portelfe, les trois étages de l’endroit offrirait un magnifique spectacle pour tous.


Lors des préparatifs de la journée au manoir, Saïd semblait préoccupé, plus qu’à son habitude. Jean n’avais rien à faire aujourd’hui puisque la majorité des planifications était prise en charge par le groupe d’administrateur du Brelan. Il passait de long moment à observer tout les gens qui avait affaire dans la maison, espérant surement trouver le gredin qui aurait pu menacer sa tendre Lucy.
Les dons des dieux de la ruine aux citoyens du monde entier ne sont pas la douleur, la luxure, la corruption et la maladie,
mais bien le courage, la découverte, l'ambition et la résilience.

Voyez par vous même!

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Lucy Trend

Re: [Lucy Trend] Repas familial

Message par Lucy Trend »

Rien, plusieurs heures d'attente… il n'y eu rien à par moi attendant comme une idiote dans le noir au milieu d'eau croupis. Pourquoi n'était-il pas là ? Je n'avais pas obéi à ses ordres, j'avais même un peu provoqué en participant à la fête avant de m'isoler, c'était l'endroit parfait pour lui pour me punir ? J'étais seule… enfin en apparence. Mais rien, plusieurs heures interminables était passé et je n'avais eu que les craquements des planches de ce vieux bâtiment pour me distraire. J'étais véritablement enragé de ne pas avoir vu mon plan accompli et cette personne… des pensé très sombre m'étais venu en tête, je m'étais un peu surprise de tout ça, mais sans être choqué de quoi que ce soit. En quelques secondes, je m'étais faites à l'image de mon agresseur baignant dans son sang au sol car, de toute manière, c'était ce qu'il mérité.

Finalement, il était tant de rentrer dans notre chambre. Jean paraissait en colère, mais moi j'étais véritablement furieuse, un Feu d'Enfer instable prêt à exploser à la figure de son canonnier à la moindre mauvaise manœuvre. Cherchant dans mon crane comment attraper mon propre chasseur… tout en m'attardant longuement sur ce que j'allais lui faire une fois qu'il sera immobilisé et sans défense. Par ailleurs, je me mis aussi à chercher à qui la faute de cet échec incombé. Pas à moi, ni à Jean, peut être à ce marchand qui aurait révélé notre piège… mais surtout au sigmarite qui avait simplement fait des menaces en l'air et qui c'était surement dégonflé et qui n'avait pas eu le courage de venir m'être en application ses menaces.

Une fois de retours au chambre, Jean allant dans la sienne, surement pour se relaxer lui aussi et se préparer pour la journée de demain. Surement que moi aussi je devrais faire de même… pas de plaisir avant de dormir cette fois apparemment. Saleté de Sigmarite, il a même réussi à gâcher ma soirée amoureuse avec mon amant. Tout en entrant dans ma chambre, je fus accueillie avec la fraicheur de la nuit, ma fenètre étant ouverte. Un serviteur maladroit qui avait oublié de fermer une fois l'endroit lavé ? Mais en m'avançant, mes orteils heurtèrent une bougie cassée. Une illumination me vint en tête et je revins encore plus furieuse. Il était venu… mais dans ma chambre. L'imbécile…

Je vins fermée la fenêtre violement avant de retirer mes sandales et les jeter de toutes mes forces sur le mur, juste furieuse que ma proie ait été aussi bête de ne pas m'avoir espionné de toute la soirée. Fichue incapable, c'était si compliqué de garder un œil sur moi après avoir autant menacé ?

-Hijo de puta !!!

J'avais repris une sandale au sol pour la lancer sur le mur opposé avant de m'asseoir par terre et laisser un peu la colère redescendre, me calmant lentement. J'allais lui mettre la main dessus et l'égorger… s'il revenait, car avec autant d'intelligence de sa part, j'aurais pu me retrouver au Suiddock en train d'acheter un navire pour partir tout en ayant hurlé mon nom tous les dix mètres pendant le trajet… qu'il serait encore à m'attendre dans ma chambre. Tant pis… Finalement, alors que la colère était redescendue, je me sentais vraiment épuisé, j'avais besoin de dormir et de me laver… mais à cette heure… Je me dirigeais alors vers la bassine d'eau maintenant froide pour au moins y tremper mes jambes qui avaient été en contact avec l'eau croupis, au moins lavé de mes pieds et mes genoux et demain je prendrais un bien meilleur bain. Une fois cela fait, je me séchai avant de me déshabiller et plonger dans les couvertures de mon lit pour rejoindre le monde des rêves.

Le matin venu, j'avais demandé de l'eau chaude pour mon bain où j'avais tout de suite plongé dans la bassine sans hésiter. Après l'eau fraiche de la nuit dernière et l'eau croupis, cela faisait vraiment un bien fou. Tout en me relaxant je commençais à réfléchir à l'emploi du temps de la journée, une journée plaisante apparemment vu que le bâtiment où nous allions aller passer la journée était un Casino avec des spectacles. Ça promettait d'être bien et étrangement me rappelait mon ancien métier quand j'accompagnais des hommes à leur soirée comme celle-ci. Avec autant de divertissement j'allais surement pouvoir oublier cette affreuse soirée comme celle d'hier et m'amuser avec Jean jusqu'à la nuit voir les rayons de l'aube.

Je ressortis du bain pour m'habiller, ne changeant pas vraiment mon style car j'y étais bien et ce petit cotes exotique, Arabeen, attirait l'œil. Le but n'était pas de séduire le futur marié, juste de me sentir bien et de rester moi-même. Prête, je redescendis dans l'étage de vie, bien plus à l'aise vu que les festivités allaient être dans un autre bâtiment. Avant j'avais l'impression d'être une intruse dans quelque chose qui ne me concernait pas, mais après tout, j'étais la protégée de Said, j'avais le droit de m'amuser. Je vis au Jean au loin, observant les personnes de maison en plein aller-retour de travail. Vu que nous n'avions pas pu nous amuser ensemble hier soir… je comptais sur le Casino pour nous donner plein d'occasion de nous amuser comme des adolescents. Je vins dans sa direction pour lui faire un clin d'œil.

-Mon amour, j'espère que tu es prêt pour cette journée car, j'ai un grand désir de passer le plus de temps possible avec toi.

Discrètement, je posais mes lèvres sur sa joue pour ensuite mordiller son oreille et lui susurrer quelques mots.

-Et si possible avoir un endroit discret pour que tu puisses me faire découvrir… d'autre… jeux…

Je lui refis un clin d'œil avant d'observant autour de moi, voyant Said apparemment très préoccupé. Je comprenais qu'il avait à géré une partie de toutes ces festivités… mais sur le coup, ce n'était pas juste du stress dû à l'organisation, quelque chose n'allait vraiment pas.

-Je reviens mon amour.

Je me dirigeai alors vers Saiid, un peu inquiète par son air peu rassurant… après tout l'homme qui avait voulus me faire du mal en voulait a Said… avait-il réussi justement à l'atteindre malgré tout ? C'était ce que je redoutais.

-Bonjour Said…

Tout en m'approchant, je me mis à parler moins fort car, j'imagine que s'il avait un problème, il ne voudrait surement pas que tout le monde dans le rez de chaussé soient au courant. J'étais prête à le suivre dans un endroit plus discret s'il voulait en parler à l'écart.

-Tout va bien ? Vous semblez préoccupé.

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