[Terminé][Les Survivants] Massacre sur le Reik

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Une marée de Skavens sans précédent s'abat actuellement sur la cité de Nuln ! Toute aide est la bienvenue pour sauver la ville et ses habitants de l'ignominie des hommes-rats !

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[MJ] Ombre de la Mort
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[Terminé][Les Survivants] Massacre sur le Reik

Message par [MJ] Ombre de la Mort »


Les Survivants & le Massacre sur le Reik

Difficulté choisie : difficile ! ImageImageImage -> 12 (4 PJ x 3) réussites requises pour réussir le défi.
ImageUn Nain qui passait par là: Puah ! Ca commence bien ! J'en connais 4 qui vont débourrer, si j'puis dire !
La panique était totale ! Les premiers brasiers commençaient à poindre ici et là dans Nuln alors que les Skavens, profitant d'un effet de surprise totale, déferlaient sur la ville en proie à la panique, tuant, brûlant, détruisant tout sur leur passage telle la lame de fond d'une marée de vermine. Déjà, les premiers habitants, les plus chanceux et/ou les plus vifs (suivant le poids de leur bourse, pour certains) gagnaient les rives du Reik en vue de d'enfuir via les eaux du fleuve. Les cris rendaient l'air pesant, déjà alourdi par la fumée et l'odeur du sang qui emplissait certaines ruelles. Hélas, l'ennemi était plus retords que ce qu'ils pouvaient imaginer....
Les Skavens ne considéraient pas le fleuve comme une entrave à leurs desseins, bien du contraire ! Des radeaux de fortunes avaient déjà été mis à l'eau dès les premiers instants de l'invasion, grâce aux forces stationnées à l'extérieur de la ville. Pire : de véritables amas de rats perclus de tumeurs et aux crocs acérés flottaient à la surface telles des agglomérats de déchets, prêts à sauter sur toute embarcation qui se serait par malheur approchée de trop près. L'idée générale, simple au demeurant, visait à contrecarrer toute fuite, éliminer les fuyards à même le fleuve, quitte à l'engorger de cadavres. Cela n'en serait que meilleur ! Le Rat Cornu apprécierait l'attention, pour sûre !
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C'est sur cette vision d'apocalypse digne d'une Fin des Temps que 4 compagnons d'infortunes se rencontrèrent, dans la panique générale régnant en ville : Raël Khem, illustre Maître-d'armes de la lointaine Cité des Scarabées, Geralt "Fléau des morts", le Chasseur de Vampires aux cheveux blancs, Friedrich Hadler, sergent d’infanterie Ostlander et enfin Lucretia von Schwitzerhaüm, Beauté Mortelle à bien des égards. Les quatre tombèrent l'un sur l'autre somme toute par hasard, à proximité des docks de la marine militaire de Nuln. Ils étaient comme qui dirait "aux premières loges" de la dramatique scène qui se déroulait sur le Reik. Les quais, quant à eux, étaient assez vides hormis quelques malheureux qui se préparaient, eux aussi, à fuir par le fleuve dans un calme et une discipline presque militaires (à moins qu'ils ne s'agissent là de déserteurs ?). Ne reposaient, hormis eux, que quelques navires en entretiens et plusieurs pièces d'artillerie en vrac, de plusieurs types différents à première vue, et tous siglés de l'emblème de l’École Impériale d’Artillerie.

ImageUn Nain qui passait par là: Allez les gaillards (et vous aussi, M'dame), c'est l'heure de r'trousser vos manches et d'trouver une ou plusieurs solutions. C'pas qu'ça urge, mais me semble que ça s'noie là bas. Ouais là bas, r'gardez, sur la droite. Ouais, là. OUAIS, LÀ, pas b'soin d'pointer du doigt, par Grugni, vot' maman vous a jamais dit qu'c'était pas poli. Une belle bande de champions qu'vous nous avez mis là, si j'puis dire !
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Friedrich Hadler
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Re: [Les Survivants] Massacre sur le Reik

Message par Friedrich Hadler »

Enfin il les avait trouvés ! Ce n’était pas trop tôt d’ailleurs, car cela commençait déjà sérieusement à chauffer dans l’ancienne capitale impériale. Sortis de nulle part, ou plutôt de partout, la marée de skavens se déversait sans discontinuer sur la malheureuse métropole humaine. La scène était semblable, toutes proportions gardées, à une invasion de rats dans le garde-manger d’un grand restaurant. Il ne leur avait fallu que quelques dizaines de minutes pour semer la panique et désorganiser complètement les défenses de la ville. Et pour cause : ils venaient des entrailles mêmes de la terre, contournant ainsi les défenses impériales, principalement concentrées tout autour de la cité pour la défendre de menaces extérieures.

Après un épuisant voyage à marche forcée depuis le Nord de l’Ostland, le sergent Friedrich Hadler de l’infanterie régulière, détaché en mission secrète, avait eu à peine le temps d’arriver sur les quais lorsque l’attaque ennemie commença ! Pestant contre la lenteur du bateau qu’il avait dû emprunter sur la fin de son trajet, Friedrich n’avait pas hésité pas une seconde à sauter sur les quais. Comme il n’avait pas prévu que l’assaut commence aussi tôt, il n’avait pas eu le temps d’enfiler son armure. Tant pis, il ferait sans. Le temps n’était plus à la préparation, de toute façon. Maintenant, tout ce qui restait à faire était d’agir, vite et bien, afin de sauver un maximum d’innocents possible, ou de mourir en essayant. De toute façon, quoi qu’il lui en coûte, il ferait son devoir. La première chose qu’il fit fut de tenter de rallier à lui les passants afin qu’ils ne se jettent pas tête baissée dans la gueule du rat.

Et c’est précisément à ce moment là, alors qu’il tentait désespérément de créer un semblant de cohésion aux alentours, que le sergent remarqua la présence aux alentours de ceux qui lui avait décrits ! Le tueur de monstres aux cheveux blancs et son amie l’aristocrate étaient là, à quelques mètres à peine de lui, et cerise sur le gâteau, ils semblaient être restés parfaitement calme dans la cohue générale. L’homme, qu’il identifia sans nul doute possible comme étant Geralt, était armé et paraissait maîtriser parfaitement ses émotions. Sa démarche était celle d’un vétéran habitué à des combats « irréguliers » de ce type : à première vue, il serait très utile. Quant à sa compagnonne civile… Si à priori, en se fondant uniquement sur ce qu’on lui avait dit d’elle, Friedrich avait imaginé qu’elle serait simplement une personne de plus à sauver, plusieurs indices dans ce qu’il voyait d’elle lui laissèrent à penser qu’en réalité elle pourrait sans doute jouer un rôle plus important. Le simple fait qu’elle reste calme et altière, semblant presque dédaigner ou mépriser la menace, malgré l’urgence de la situation, signifiait clairement qu’elle avait de la ressource. Ou peut-être qu’elle était folle. Mais une chose était certaine : rarement, et sans doute même jamais même en y repensant bien, Friedrich Hadler n’avait vu une femme d’une telle beauté. De ses yeux verts à ses cheveux roux, en passant par un visage sans défaut et un corps qu’on aurait dit ciselé par un sculpteur de talent, tout était parfait chez elle, jusqu’à son habillement raffiné qui semblait étudié spécialement pour la mettre en valeur. C’était presque trop parfait aux yeux du militaire, qui avait appris à se méfier de ce qui était trop beau. Après tout, les plus belles roses n’étaient-elles pas celles dont les épines étaient les plus acérées ? Quoi qu’il en fut, il pensa qu’assurément, on ne lui avait pas menti, et que ces deux là pourraient lui être d’un grand secours !

Et là !! Un peu plus loin, en train de décapiter un homme-rat qui tentait de lui barrer le passage d’un grand revers de son arme étrange… Oui ! Ca ne pouvait être que lui. Une peau bronzée, une allure de guerrier étrange et des mouvements l’arme à la main qui ôtaient tout doute sur l’étendue de ses capacités martiales. Ce ne pouvait être que lui, le soldat des terres du Sud, Raël Khem ! En s’approchant un peu plus, l’ostlander constata un détail anatomique très étrange chez son vis-à-vis scythien. Outre une coupe de cheveux pour le moins farfelue et une légère cicatrice de brûlure sur sa joue gauche, il avait les yeux bleus ! Oui, bleus. Bien qu’il n’ait jamais lui-même voyagé aussi loin, Friedrich, de par les récits de sa mère, fille d’un riche marchand de Marienburg, savait que cette couleur d’iris était généralement plutôt associée aux contrées du Vieux-Monde qu’à celles du Sud. Bizarre, mais cela ne faisait qu’ajouter à l’aura étrange qui se dégageait de cet homme.

En d’autres circonstances, sans doute Friedrich aurait-il pu rester encore longtemps à contempler ceux que l’ « on » avait désignés comme ses futurs compagnons d’aventure. Toutefois, l’urgence de la situation se rappela à lui lorsqu’il entendit des cris de terreur en provenance du fleuve. Les pauvres hères qui avaient tenté d’y trouver un refuge se retrouvaient piégés par des radeaux surchargés d’hommes-rats et quelques agglomérats immondes de vermine grouillante et flottante !

Il n’y avait pas un instant à perdre si l’on voulait sauver ces gens ! Et ce n’étaient certainement pas les remarques sarcastiques de cet étrange nain qui aideraient à faire avancer les choses !

Ni une, ni deux, le sergent prit son arc en main, encocha une flèche, et se mit à tirer pour couvrir les fuyards, tout en exhortant les trois olibrius qui lui avaient été désignés comme coéquipiers à le rejoindre ! Mieux valait certainement faire comme s’il ne les connaissait pas, d’ailleurs, car rien ne garantissait que les informations qu’on lui avait donné à leur sujet était exactes :


–Hé, vous trois là-bas ! Un petit coup de main ne serait pas de refus ! Ensemble, on aurait plus de chances de s’en tirer non ? Au fait, je suis Friedrich Hadler, sergent dans l’infanterie régulière de l’Ostland... Et si vous m’aidez à tirer ces braves gens de la mélasse où ils se sont plongés jusqu’au cou, il pourrait même y avoir une récompense à la clef.

Evidemment, Friedrich ne faisait pas ça pour la récompense : la satisfaction de sauver une vie valait bien plus que tout l’or du monde à ses yeux. De plus, pour lui qui servait l’Empire en tant que soldat, c’était un devoir de venir en aide à ses compatriotes en danger. Il ignorait d’ailleurs si le gouvernement impérial rémunérerait qui que ce soit à l’issue de cette mission. Mais bon, mieux valait tenter le coup, après tout, il ne savait que trop bien comment fonctionnaient certaines personnes, répondant seulement à l’appât du gain.

Bien sûr, le sergent avait également repéré le petit groupe ressemblant à des déserteurs qui tentaient de fuir, mais il ne pouvait pas à la fois tenter de les rallier et couvrir de son tir les environs. De même, dans l’urgence, il n’avait pas eu le temps de vérifier s’il pourrait mettre en batterie les pièces d’artillerie proches. Mais il espérait bien que quelqu’un s’en chargerait pour lui !

Du coup mon action pour ce tour-ci est d’utiliser mon TIR à l’arc, afin d’effectuer un tir de couverture sur tout skaven paraissant menaçant pour nous ou pour les civils.

NB : avec mes compétences je dispose d’un +1 en tir avec les arcs. Soit un total de 12 en TIR avec les arcs si je ne m’abuse.
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Les Survivants] Massacre sur le Reik

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

Les enterrements statuaient sur le rythme de la vie, vous rappelant que tout n’était qu’éphémère à différents degrés plus ou moins relatifs. Les proches se rassemblaient autour de la tombe du défunt, et l’on soutenait la peine de chacun, se remembrant les meilleurs moments passés en sa compagnie, ces instants tout aussi brefs, mais inoubliables, qui font de l’existence un fardeau plus facile à porter. Les louanges se succédaient aux dithyrambes et aux chants funèbres, apportant un peu de joie amère dans une affliction difficile à surmonter. Pour Lucretia, une vieille accointance de la trépassée, il en allait autrement.

La concernant, les funérailles ne relevaient en aucun cas de cérémonies mortifères au travers desquelles l’on pleurait et se pâmait, non. Au contraire, chacune des obsèques dont elle entendait parler représentait une victoire sur la mort. Elle vivait, encore et toujours, là où ses anciens comparses humains décédaient, s’en retournant à la terre. Là, au beau milieu de ce conviviat qui s’arrachait les cheveux et se lamentait ribon-ribaine, la Lahmiane avait joué les becquerelles, avait feint de se condouloir de la mort funeste de cette bonne et charitable âme qu’avait incarné Elisabeth von Scheller. Cette dernière n’était plus qu’un amas maladif de tissus ridés, un corps crispé par la rigidité cadavérique, là où Lucretia brillait au milieu des siens par sa jeunesse, sa volonté, et sa grâce immarcescible.

« Elisabeth a toujours été une bonne amie dont je me souviendrai à jamais, commentait-elle. Et pour cause, sa gentillesse, que tout le monde devrait prendre en exemple, s’avérait si profonde qu’elle avait laissé son mari la tromper, enchaînant les maîtresses sans jamais se plaindre, telle une sainte. Et que dire de sa générosité, si exacerbée qu’elle a refait la fortune d’une guilde marchande dont j’ai oublié le nom. Ah, oui, ça, c’était vraiment quelqu’un, Elisabeth, lâchait-elle avec un petit air contrit.

Et le soir venu, en l’honneur de la brave madame von Scheller, la Lahmiane s’était bâfrée de béatilles, s’était gobergée de chatteries, et avait ripaillé avec d’autant plus d’ardeur qu’il n’y avait de douceurs sucrées. Adroitement, par le jeu de ses regards ingénus et de ses sous-entendus bien moins innocents, la Lahmiane était par la suite parvenue à écornifler quelques invitations dans les soirées mondaines et boulevardières de la Cité-Etat, non loin de l’endroit où reposait désormais la dépouille. Elle avait promptement accepté, se réjouissant d’avance de ces soirées futures où elle emberlificoterait les hommes et éclipserait les rivales. Et pourtant, rien ne s’était passé comme prévu.

Rompant brutalement avec l’atmosphère légère –pour elle- de l’enterrement, Nuln la prit par surprise, l’emportant dans un chaos sanguinaire que l’on n’avait plus connu céans même de mémoire d’homme. Des nuées de créatures difformes s’étaient répandues dans les rues de la cité, et, guidées par des velléités belliqueuses, tranchaient, coupaient, et sectionnaient à tort et à travers. Ça pullulait de partout, ça grouillait sous les encorbellements, et ça couinait dans un concert inintelligible étouffé par les râles des victimes. L’on avait sonné le branle-bas de combat, les cloches et le tocsin, mais la populace s’était ruée dans les venelles, créant des mouvements de panique qui furent peut-être plus mortels encore que les humanoïdes à tête de rat. Une poignée de pauvres hères, poussés par leur propre refuite dans un accul, furent cernés de toute part et massacrés. Quelques corps armés, dépêchés çà et là à l’improvisade, ne purent contenir et la foule, et la menace, et se firent submerger par l’une puis par l’autre. Devant cette hécatombe soudaine et brutale, Lucretia tiqua, battant une, deux fois des cils, avant d’esquisser un mauvais sourire. Des skavens, n’était-il point ? Voilà qui apprendrait à ces crétins le bien-fondé de leur religion, de ce dogme où l’on avait que trop coutume de faire accroire à la plèbe béotienne l’inexistence de ces créatures à la perfidie nonpareille par le biais de berquinades dans lesquelles un Sigmar tout puissant veillait quotidiennement sur ces premiers.

Récupérant une épée à terre qu’une main tranchée avait abandonnée, elle avança au hasard entre les bâtiments, sans savoir ce qu’elle cherchait vraiment. La Lahmiane ne connaissait pas véritablement ce nouvel adversaire dont elle avait seulement entendu parler dans des ouvrages apocryphes que l’Eglise avait déclarés hérétiques. Il ne lui fallut toutefois qu’un unique et rapide coup d’œil pour juger de la valeur de ces ennemis. Le néant, ni plus, ni moins. Plus faibles que les humains, et moins résistants encore, ils n’avaient, pour avantage, que leur nombre et la surprise pour venir à bout de leurs opposants. Elle tomba nez à nez à plusieurs reprises avec un de ces groupes épars qui s’était trop attardé sans raison apparente. La première fois, elle usa de prudence, jaugeant ces créatures difformes et leur tournant autour. Après cette rencontre initiale, elle ne chercha plus à prendre des gants ; quelques coups bien ajustés, sans qu’aucune résistance ne lui fût vraiment opposée, et ils tombèrent comme des mouches avant que les ultimes survivants ne fuissent.

Lucretia s’agenouilla, curieuse, auprès d’un de ces corps désormais sans vie, et l’odeur qui en réchappa manqua de lui donner la nausée. Immédiatement, elle cessa de respirer, et, affichant une moue dégoûtée, fit une rapide analyse de la créature. Celle-ci avait pour elle un pelage effiloché, dense et poisseux, qui recouvrait une peau percluse d’escarres, de scrofules, et d’acares sautillant ; la vermine en abritait une autre, plus minuscule encore. Les yeux du rat difforme suppuraient d’un liquide presque acescent qui s’écoulait le long d’un museau achancri, dégoulinant sur une mâchoire aux gencives infectées, chiquetées de petites dents aussi pointues qu’irrégulières. Une queue mince, des oreilles un peu hautes, et cette désagréable et perturbante impression que cette chose tenait, en fin de compte, presque davantage de l’humain que du rat. Elle se releva, plus écœurée encore, avant de se transformer en corneille et de s’envoler vers d’autres horizons.

Toutefois, une nouvelle scène vint attiser son intérêt. Là-bas, dans une ruelle isolée se tenait un homme qui l’était tout autant, ainsi qu’en mauvaise posture. Mais, plutôt que de se laisser stupidement entourer par les hommes-rats, comme l’eussent fait bien trop d’autres soldats que cette impéritie aurait conduits à la mort, il cherchait en permanence à n’avoir qu’un ou deux adversaires devant lui. Développant une certaine habileté peu coutumière, il esquivait et obviait les coups, tout en reculant, certes, mais le nombre de cadavres qu’il laissait dans son sillage commençait à devenir important. Et ce qui l’était tout autant, c’était que Lucretia crut le reconnaître. Bien qu’à plusieurs pieds d’altitude, son regard perçant fut à même de retrouver ces détails qui certifièrent sa première impression. Une chevelure blanche et longue, et des pupilles félines barrées d’une cicatrice en travers du visage. Le chevalier –de l’ordre du corbeau, justement, si elle s’en rappelait bien ?- qu’elle avait croisé lors d’une réception mondaine au Moussillon. Et que la Lahmiane avait aussi tarabusté par simple jeu. Un jeu qui voyait précisément une nouvelle occasion d’être poursuivi. Assurément que l’homme se souviendrait d’elle, comme tous ceux de son genre, mais savait-il, ès qualités de « répurgateur », qui Lucretia von Shwitzerhaüm était-elle véritablement ? Il n’allait pas tarder à s’en rendre compte.

Se posant sur une corniche surplombant la scène, la corneille se métamorphosa en humaine. Perchée dans un parfait équilibre immobile, elle contempla le guerrier, lequel continuait tant bien que mal son combat contre un ennemi toujours plus nombreux.

« Messire Géralt, si ma mémoire est bonne, n’est-il pas ? Un chevalier de l’ordre du corbeau, un triste sire à la mine déconfite qui, même au beau milieu d’un banquet relevé de festivités, conserva une expression à vous faire pleurer un mort. Que vous allez peut-être bientôt rejoindre, par ailleurs ; la situation me paraît des plus arêteuses. Pourtant… Vous voilà définitivement à votre place. »

Lucretia, affichant un petit sourire mesquin, s’interrompit momentanément. L’homme, de son côté, avait manqué de se perdre sa main lorsque son regard avait défléchi devant ce qui ne pouvait être ignoré ; un oiseau qui se transformait soudainement en une jeune femme des plus mordantes. Mais il avait rapidement repris le cours de son combat, défendant chèrement sa peau. La Lahmiane se métamorphosa une nouvelle fois pour aller se poser un peu plus loin, suivant à la trace cet affrontement qui ne cessait de changer de position.

« Un vaillant soldat qui combat jusqu’au trépas, emportant dans sa tombe une centaine d’ennemis de l’Empire. Une mort honorifique et glorieuse, qui vous irait comme un gant, triste sire. Après tout, n’êtes-vous pas né pour cela ? N’est-ce pas là votre vocation, votre destin, votre sacerdoce ? »

Sciemment, elle prenait tout son temps, tandis que Géralt devait très certainement pester contre les skavens aussi bien que contre elle. Il jouait sa vie comme elle jaspinait tout son saoul, se gaussant de sa situation des plus précaires. Si elle possédait le pouvoir particulier de se transformer à l’envi, ne pouvait-elle pas, plutôt que de pérorer, lui prêter main-forte ? Non ; elle continuait de dégoiser à qui mieux mieux.

« Et pourtant, je ressens au fond de vous comme un désir d’exister. Allons donc ; la malemort, même héroïque, vous messiérait-elle tant que cela ? Il serait chagrin, effectivement, de mourir de la sorte, dans une rue punaise, recouvert d’une dizaine de carcasses purulentes, et cela, sans jamais avoir pu dire adieu aux rares personnes que vous appréciez encore et qui vous estiment tout autant. Nous ne sommes jamais prêts, face à pareil évènement. La mort fauche tout sur son passage, impériale et indifférente. Il semblerait que ce soit votre tour, aujourd’hui. Dommage. »

Cela se sentait ; il perdait en vigueur, en endurance, et en précision. Malgré un courage certain et une vaillance qui contrevalaient assurément les qualités martiales d’une compagnie de ruffians, il commençait à faiblir et à perdre pied face à un adversaire toujours plus nombreux. A plus d’une reprise, il manqua d’un cheveu de se faire épingler, et ne dut son salut qu’à un réflexe primaire, reptilien.

« Je puis nonobstant être celle qui vous accordera un sursis, une occasion de voir un nouveau couché de soleil, de manger un nouveau repas. De vivre, et, peut-être, de par votre survie, de sauver davantage encore, dans un futur plus ou moins proche, d’âmes en peine. Oui, je pourrais être cet ultime rempart qu’il vous faut face à cette mort qui vous guette d’une seconde à l’autre. Mais je veux votre parole. Vous me serez redevable. »

La Lahmiane, cauteuleuse, attendit nonchalamment sur sa corniche qu’il se fît une opinion de son sort et du marché qu’elle lui proposait. Ce dernier n’était pas des plus justes ; dans sa situation actuelle, il ne pouvait s’autoriser une réflexion plus approfondie sur les tenants et aboutissants d’un tel pacte. La mort menaçait de l’emporter d’un moment à un autre, esseulé, ignoré de tous. Forcé, contraint d’accepter, il acquiesça d’une manière ou d’une autre, et Lucretia se fendit d’un petit rire cristallin et amusé qui scella cette nouvelle alliance.

Mais elle ne baguenauda pas davantage ; usant de sa volonté, la jeune femme aspira à elle les vents de magie qui l’entouraient, les pliant et les broyant sous son mental d’acier. Les skavens, peut-être plus sensibles à l'Aethyr, le ressentirent, et leurs museaux se tournèrent vers les cieux, reniflant, pressentant que quelque chose se tramait à l’horizon. Et ce fut au tour de Lucretia de répandre la dévastation dans leurs rangs ; des esprits vengeurs venus d’outre-tombe louvoyèrent entre les créatures, poussant des râles d’agonie, cherchant les cibles que la vampire leur avait désignées. Et lorsqu’ils les trouvèrent, ils se jetèrent sur leurs proies, lacérant leur être, déchiquetant leur âme ; les pupilles rougeâtres des hommes-rats roulèrent dans tous les sens, affolés, tandis que les corps des victimes convulsaient çà et là sur le sol. Trop de mystères, trop de magie pour ces créatures qui ne pouvaient lutter contre l’intangible ; ils déguerpirent aussitôt, laissant un Géralt essoufflé mais en vie. Lucretia se matérialisa non loin de lui, épée à la main.

« Bien, voilà une bonne chose de faite. J’ai ouï-dire, en Moussillon, que vous étiez une personne d’honneur. Il ferait bon pour vous de l’être effectivement, ou la même chose risquerait de vous arriver », lança-t-elle avec une légèreté feinte en retournant du pied un cadavre. Le rat avait la langue en travers de la gueule, yeux exorbités, même pour une créature comme lui, trahissant une panique viscérale qui lui avait grignoté l’esprit. Quant à son corps, il se tordait, s’arc-boutait dans une position des plus surnaturelles, crispé par-delà la mort.

« Notre marché est bien simple. Je viens de vous sauver la vie, et je continuerai à le faire pour que vous puissiez sortir de Nuln en un seul morceau de manière à pouvoir réaliser votre part. Me citer cinq répurgateurs que vous avez connus, leur nom, prénom, surnom, où je peux les trouver, leur caractère, et tout ce qui me sera utile pour les traquer. Mais surtout, il y en aura un d’entre eux que je choisirai, et, sous ma surveillance, ce sera à vous que de le tuer. Cela vous évitera certainement de tenter de me fourvoyer en me donnant de fausses identités. Ou alors, vous seriez très joueur. Et maintenant que tout est clair, en route. »

Lucretia n’attendit pas son consentement ; elle s’éloigna déjà, avant de jeter un coup d’œil sur la traînée sanguinolente de cadavres qu’ils avaient laissée derrière eux.

« D’ordinaire, les skavens sont bien plus craintifs. Je me demande bien pourquoi ils se sont montrés si téméraires et combatifs contre vous. C’est sûrement qu’ils ont dû vous prendre pour l’une de leurs femelles à engrosser. »




***





Après quelques dizaines de minutes de perlustration dans les rues de la capitale du Wissenland, ils parvinrent sur la jetée du fleuve, où une nouvelle scène d’apocalypse les attendait. D’épaisses volutes d’une noire fumée montaient vers un ciel fuligineux en différents points de la ville, de part et d’autre de la rive. Des bâtiments ignés manquaient de s’écrouler sur quelques rares traîne-savates qui n’étaient pas encore parvenus à s’esbigner, et il régnait dans l’air une odeur de putrescence, de sang, et de brûlé. Au milieu de ce tableau, le Reik était désormais si souillé par la pestilence qu’il en deviendrait presque abiotique, et pour cause. Se substituait aux vaguelettes si caractéristiques du fleuve une myriade de corps flottant à la surface, parfois noyés, parfois se débattant avec effroi au milieu de ces derniers. Des radeaux de fortune, bâtis par les envahisseurs, venaient percuter et écraser les crânes des malheureux de leurs imposants rondins de bois, et leurs propriétaires, armés de lance, s’activaient à transpercer quiconque passait à leur portée. L’on pouvait également distinguer, entre deux eaux, quelques silhouettes recouvertes d’une fourrure fétide se faufilant entre les cadavres, nageant sournoisement dans les flots viciés dans des mouvements dérangeants. Il devenait dès lors ardu de traverser le fleuve, ce que désirait justement la jeune femme afin de chévir de son captif. Mais elle n’eut pas le temps d’y pourpenser davantage qu’elle se fit héler.

Un militaire, assurément, à ce que Lucretia devait en juger par l’accoutrement et la posture du personnage qu’elle avait sous les yeux. Droit dans ses bottes, le regard sombre qui ne cillait pas, l’air déterminé, même face à une telle adversité. Et pour cause, voilà qu’il venait de leur décliner son identité ; Friedrich Hadler, sergent dans l’armée. Pragmatique, il appelait à la concorde ; unir toutes les personnes en l’état pour se liguer de concert contre l’envahisseur. Peu lui en chalait, encore que la présence de Géralt modifiât sa perception des choses. Seule, elle se serait volatilisée sans souci. Mais avec lui, plus question d’emprunter la voie des airs. Oui, peut-être que prêter main-forte à ces gens, qui les aideraient certainement en retour, ne serait-ce que pour servir de leurre, se révélait être une attitude valable. Par ailleurs, elle n’oubliait définitivement pas la possible récompense qu’il pouvait y avoir ; plus de titres et de terres encore, voilà qui s’avérait intéressant.

La Lahmiane embrassa la situation de son regard smaragdin, et il ne lui en fallut pas davantage pour cesser de barguiner. Là-bas, une troupe d’hommes à la démarche un peu trop militaire prévoyait vraisemblablement de prendre la poudre d’escampette par la voie du fleuve, abandonnant des batteries d’artillerie qui ravageraient assurément les radeaux des skavens si elles venaient à être correctement utilisées. Comme souvent, la chevance même d’une chose était en train d’être sacrifiée sur l’autel de la couardise de ceux qui la possédaient. Les humains pouvaient être fort amusants, mais trop souvent tout aussi pathétiques. Elle fusa dans leur direction, se mettant en travers de leur chemin. Une troupe de miliciens serait assurément plus efficace que les trois personnes isolées qu’ils étaient.

« Soldats ! Je suis la baronne Lucretia von Shwitzerhaum, maîtresse et sauveuse de Bratian. J’ai déjà bouté hors de mes territoires bien des hommes à l’ambitieuse concupiscence, et, lorsque je vois l’état de notre belle cité, joyau du Wissenland, qui m’a vu naître, crouler sous la menace de ces choses immondes, mon cœur ne peut que se révolter face à cette hérésie. Alors, je vais me dresser contre cette engeance ; si des hommes ont péri contre moi, quid d’une vermine grossière composée de souris et de ragondins ?! Je vais leur montrer de quel bois on se chauffe, à Nuln, je vais leur montrer que ses habitants ne rendent pas gorge comme l’auraient fait les péquenauds d’Altdorf, je vais les renvoyer dans leurs trous pourris que je condamnerai cette glorieuse fonte en fusion qui fait la grandeur et la renommée de nos canons ! Des canons qui, par ailleurs, se trouvent justement sur les quais, prêts à envoyer par le fond les radeaux primaires de ces mulots ! Mais, soldats, je ne puis le faire seule ; j’ai besoin de toute la force et l’énergie de ces soldats que Nuln a su former, j’ai besoin d’une main-d’œuvre perfectionnée dans la meilleure école qui soit, plus compétente que n’importe quelle autre soldatesque que l’on pourrait avoir ailleurs. Soldat, je vous le redemande ; êtes-vous avec moi, êtes-vous prêts à vous dresser face à l’ennemi qui souhaite détruire notre, que dis-je, votre ville, vos familles, vos souvenirs ? Etes-vous décidés à vous battre pour votre honneur, à forger l’Histoire pour les siècles à venir ?! »


Je peux utiliser intimidation ou éloquence (je pencherai plutôt pour celle-là, à dire vrai), pour un jet de CHA sur 19 afin de rallier les troupes. Egalement, je possède la compétence « chance » si le jet devait vraiment être mauvais.
Raël, n'agissant pas encore dans le moment (et donc, aux yeux de Lucretia, n'étant pas encore dans le groupe ?), et ne sachant quelle action tu vas réaliser, je me laisse le soin de faire mention de ton personnage dans mon prochain post. :p
FOR 16 / END 14 / HAB 17 / CHAR 18 / INT 17 / INI 19* / ATT 17 / PAR 13 / TIR 11 / MAG 17 / NA 4 / PV 134/140
Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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Raël Khem
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Re: [Les Survivants] Massacre sur le Reik

Message par Raël Khem »

Cette ville était vraiment le plus gros trou du cul du monde qu'il ait jamais vu.

Deux fois qu'il y allait, deux fois que ça finissait mal. Et attention: on ne parlait pas ici de "mal" dans le sens où il n'aurait pas réussi à serrer la gueuse dont les yeux lui faisaient perdre la tête ou gagner un petit duel de pacotille pour une babiole à la valeur aussi faible que l'honneur de son ancien propriétaire, non. Ca finissait vraiment mal. Du genre avec un vampire fou furieux qui décidait d'aller mettre à mal des honnêtes gens et de kidnapper des enfants, sans doute était il attiré par les jeunes, ou alors une invasion gigantesque d'hommes-rats puants.

Car oui, c'était bien ça qui avait lieu. Des abominations aussi poilues que la vulve d'une paysanne sortaient de terre partout dans la ville, massacrant et égorgeant tout ce qui leur passait sous le nez. Quand Raël avait découvert ça, il sirotait tranquillement une mauvaise bière sur les quais, espérant que son apparence différente et son air somme toute inquiétant suffirait à ce qu'on lui fiche la paix. Au départ même il n'avait pas prêté attention aux cris qu'il entendait, contrairement aux autres lourdauds présents, persuadé qu'il devait s'agir d'une rixe entre ivrognes à coup de tessons de bouteilles et qu'il valait mieux les laisser s'étriper avec leurs culs de verre plutôt que de s'interposer.
Mais ce qui l'avait vraiment mis en pétard c'était quand une de ces étranges créatures s'étaient infiltrées derrière lui, sortant sans doute de la latrine locale, pour tenter de lui planter un poignard dans le dos. Il l'avait derechef décapitée, usant de son talent incontestable à donner le premier coup à une vitesse fulgurante.
Le sang noir avait giclé et les yeux exorbités de la bête refusaient de comprendre ce qu'il s'était passé. Dégoûté d'avoir du liquide noirâtre dans sa bière, le guerrier décida qu'il valait mieux sortir au plus vite.

C'était le bordel dehors, comme toujours d'ailleurs. Pourtant le spectacle était encore plus désagréable que d'habitude: à la place d'a voir de petits rustauds de dockers râler à propos de la dureté de leur travail et des commerçants sans honte colportant des breloques, un désert avait envahi les rives du Reik.
C'était un désastre: la majorité des gens avaient tentés de sauter à l'eau pour s'enfuir et y avaient été massacrés. On pouvait presque marcher sur le fleuve tant les corps étaient nombreux à sa surface. Alors, le Scythien compris l'urgence de la situation et son insouciance aigrie s'échappa. Ce n'était pas un accident isolé: c'était une invasion!

Mais l'heure n'était pas à la lamentation. Il avait déjà survécu à bien pire que ça. Maintenant il fallait réfléchir, trouver une idée... Sauter et nager était impensable, l'eau était parcourue par des rats écoeurants. Aux sorties des groupes semblaient attendre les passants. Il parcouru la berge du regard, il restait quelques embarcations valides.

Son regard se tourna vers des appels. Au début il y avait un type en tenue militaire, fortement reconnaissable. Barbe bien taillé et l'air déterminé de ceux qui jouent leur vie à la guerre. A côté, une dame de la noblesse à la poitrine si opulente que le champion se demanda un temps comment elle pouvait regarder ses pieds. Devait- elle faire appel à des serviteurs pour ça? En tout cas son discours était totalement ésotérique à Raël dont la maitrise du reikspiel, ce niveau de vocabulaire le dépassait totalement. Néanmoins il avait compris qu'elle parlait des canons, à un moment. Pas bête. Les artilleurs allaient les mettre en place, autant les aider.

Si ces monstres détruisaient la ville, il était évident qu'ils ne s'arrêteraient pas là. Et s'ils avaient pu mettre Nuln à genoux, que feraient-ils à l'Arabie ou à Numas? Le Scythien ne tenait pas à le savoir.

Ah et d'ailleurs, qui était ce type avec les cheveux blancs et qui semblait paumé?

J'utilise un test de FOR avec la compétence Musculation pour aider à soulever et placer les canons.
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Raël Khem, Maître-d'armes Scythien
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Geralt
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Re: [Les Survivants] Massacre sur le Reik

Message par Geralt »

Première partie de ce RP inventé, ce ne sont que des suppositions quand au potentiel avenir de Geralt par rapport à son aventure principal, étant donné que l'event est intemporel, je le place bien après les évènements de mon aventures officiels.

Enfin l'intervention du soldat est purement RP, elle n'anticipe en rien un potentiel échec ou réussite du jet de charisme de Lucry pour précision
Dans une ruelle de Nuln, un corps était allongé au sol, immobile et couché dans la boue, celui ci se mit à se mouvoir en même temps que le levée du soleil commença à illuminer la ville de ces rayons.
Un homme vêtu de noir, sa veste humide de la fraicheur de la nuit, se releva alors pour dévoiler de longs cheveux blanc, ainsi qu'une barde de même couleur : Le Loup blanc.
Emergeant du monde des songes après une nuit des plus désagréable à lutter contre le froid, il se redressa avec difficulté, le corps et les articulations courbaturés, dormir à même le sol n'était pas vraiment quelque chose de bien agréable en soit, surtout en cette période.
Quel triste image il représentait à présent... Après des mois passés en Sylvanie, à traquer la non vie, à chasser et terrasser les pires cauchemars de l'humanité, il était revenu dans l'Empire, lui le paria, le traître... Le déserteur de l'Ordre. De nouveaux titres que le monde des hommes lui avait attribué.

Bien des choses étaient arrivés, des choses horribles, qui l'avait amené à vivre comme un criminel, obligé de fuir pour échapper à l'œil tout puissant de l'Ordre, qui envoyait ces meilleurs chasseurs retrouver sa trace, dans le but de le capturer, ou plutôt l'éliminer... Car oui, les évènements lié à Agabius avait laissé des traces, le loup blanc avait désobéit et fuit le QG de l'Ordre avant sa condamnation à mort, ralliant au passage d'autres chasseurs à sa cause dans le but de traquer le plus grand mal contre lequel il avait du faire face.
Cette mission avait été un succès, le maître vampire terrassé, et en toute logique, cette mort aurait dû ramener Geralt dans les bonnes grâces du conseil des guerriers corbeaux, mais il n'en fut rien... Geralt avait fait le choix de ne pas revenir, ces derniers mois avaient mit à jour de terribles conspirations, révéler de terribles secrets... L'Ordre avait été gangréné de l'intérieur, le mal vampirique ayant rallié à sa cause certains de ces plus imminents membres, et... Dietrich, son maître, son père adoptif... N'était plus de ce monde...
Le mal que le loup blanc avait toujours juré de combattre, s'était emparé de son foyer, et aujourd'hui, le conseil était devenu aussi sourd qu'aveugle, terrifié par la nuit, pensant avoir un semblant de pouvoir alors que dans l'ombre, l'ennemi se jouait de lui, usant de ces ressources comme bon lui semblait.

L'Ordre... N'était plus ce phare destiné à protéger et éclairer l'humanité des ténèbres qui cherchaient à la dévorer.

De plus, le temps passé avec Agabius avant sa mort avait révélé bien des choses à Geralt. Au final, le camp que le chasseur de monstre avait toujours désigné comme étant celui du bien, n'était en réalité qu'une simple question de point de vue. Certes les vampires étaient les ennemis naturels des hommes, mais leurs objectifs, leurs désirs... Etaient il si différents des mortels ? Agabius et sa vengeance contre l'Ordre n'avait été que le fruit d'une haine causé par la perte de sa famille, la mort de sa tendre aimée causé par les chasseurs de vampire, l'avait amené à vouloir les détruire. Et la réaction du monstre, en sommes toute à fait normal au vue de son passif, trahissait dans un certain sens des restes d'une humanité perdu. Vampires et humains... N'étaient au final pas si différents...
Désireux de posséder à nouveau une famille en capturant celle de Buchwald, l'homme qui avait détruit la sienne... Désireux de voir Geralt devenir l'un de ces fils, en lui démontrant quel pouvait être le réel visage de l'humanité que le loup blanc défendait avec tant d'ardeur... Il avait eut sa propre vision du monde, vision qu'il aurait été capable d'imposer à tous. Mais... Ces projets avaient été brisé, Geralt ayant préféré l'affronter, plutôt que le rallier, malgré qu'il avaient pu se comprendre.

Et aujourd'hui... Il en était là... A Nuln, obligé de dormir dans les rues, le visage constamment dissimulé par son capuchon, voulant éviter d'être reconnu. Pour le commun des mortels, la légende du Loup blanc commençait peu à peu à s'inscrire comme un simple souvenir, sans aucun doute le peuple le pensait mort, d'autres auraient dit qu'il n'avait jamais réellement exister, tandis que les officiels de leur coté, espéraient que jamais il ne réapparaîtrait.
Geralt était et voulait resté un fantôme à jamais...

Pourtant malgré sa condition, le chasseur de monstre continuait à mener sa propre guerre de l'ombre, continuant à chasser les créatures de la nuit, où après des mois passé à vivre seul au sein de leur terre, il avait appris à survivre et à mieux les traquer encore qu'auparavant. Chevalier Déchu, il n'en restait pas moins plus fort et plus sage qu'il n'aurait jamais pensé l'être.

Il était un fléau... Pour les hommes et la non vie...



***


Ils frappèrent de manière efficace, rapide et vil... La terre s'ouvrant en deux de toute part, pour laisser s'échapper de ces entrailles, ce qu'elle avait de plus abominable à cacher. En quelques heures, la ville de Nuln, l'un des joyaux de l'Empire, devint l'un des pires champs de bataille, jamais vu en cette dernière décennie. Les skavens... Les hommes rats... Abomination du monde... Ils se déversèrent sur le royaume des hommes, telle une marée voraces et avides de carnage impossible à arrêter. Nuln fut donc la première de ces victimes, et la ville, frappé par cette ennemi aussi terrifiant que que inconnu pour le grand publique, brisa ces défenses en quelques heures tout simplement.
Les grands murs avaient été inutile, l'ennemi ayant emprunté le grand réseau d'égout de la ville pour s'y infiltré. Les soldats avaient été totalement prit au dépourvu, certains assassinés sans même comprendre ce qui arrivait, d'autres livrés à eux même, sans chef pour les commander, s'étaient engouffrés dans les pièges des rats, se retrouvant isolé et condamné, tandis que les survivants cherchaient à fuir sans réels espoirs.
La population avait été la plus durement touché, les rats tuant et dévorant tous ceux tombant entre leur griffes... Hommes... Femmes et enfants... Les rues n'étaient désormais plus que feu et sang, et Geralt se retrouvait alors livré à lui même dans ce décor macabre, tentant de survivre, se faufilant à travers ce dédale de ruelle qu'était Nuln.

Comment en était on arrivé là ? C'était la question que le loup blanc se posait lorsque chacun de ces pas l'amenait à esquiver les nombreux corps jonchant sa route. Depuis toujours, l'ennemi de Geralt avait été la non vie... mais ça... Comment une telle chose avait pu arriver ? Même lui n'avait rien vu venir, trop occupé à porter son regard vers la Sylvanie, il n'avait jamais pris conscience du danger dormant sous terre. Et si le loup blanc avait déjà eut connaissance de l'existence des skavens, notamment en ayant croisé leur route lors de son combat contre la comtesse grise, jamais il n'aurait pu imaginer que ces créatures humanoïdes auraient pu être capable d'une attaque d'une telle envergure.

Etait ce la fin ? La fin des temps ? La fin des hommes ? En tout cas Nuln venait de dresser le tableau du potentiel avenir des hommes.
La ville était sans aucun doute perdu, désormais il fallait fuir et se réorganiser, la était le seul espoir.

Une horde le repéra dans le centre ville, se déversant sur lui, tandis que obligé de reculer, le loup blanc faisait pleuvoir la mort, laissant derrière lui un sillage de cadavre, usant des ruelles pour toujours se retrouver face à deux ou trois ennemis en même temps au grand maximum. Là ou les soldats de Nuln avaient fait l'erreur de défendre les grands axes, avant d'être dévoré par la masse en quelques minutes.
Mais, même l'un des meilleur bretteur de l'Empire, avec la meilleur stratégie qui soit, ne pouvait tenir éternellement. L'ennemi ne lui laissa jamais un moment de répit, l'épuisant et l'usant, chaque perte Skaven laissant place à deux autres de ces compères. Les mouvements de Geralt, pourtant rapides, efficaces et mortels, se firent de plus en plus lents, de plus en plus imprécis... L'ennemi gagnait peu à peu du terrain.

C'est alors qu'une voix émergea du tumulte des combats, venant des hauteurs des batîments surplombant les ruelles, une forme se dessina, grâcieuse et élégante, une femme observait avec attention et amusement le déroulé du combat. Se tenant avec un parfait équilibre, sur une corniche donnant sur le vide et donc un risque de chute mortel. Si la voix sonna à l'oreille de Geralt comme une qu'il avait déjà entendu, il ne pouvait prendre le temps de l'identifier avec exactitude. Sa concentration étant entièrement tourné sur le combat dans lequel il était engagé.
Pour autant du coin de l'oeil, le loup blanc jura voir la silhouette féminine se métamorphoser en oiseau, avant de trouver un nouveau perchoir et reprendre forme humaine. La jeune femme continua son monlogue moqueur et sinistre.

Qui était elle ? Une mage ? Sa capacité de métamorphose était aussi impresionnante qu'efficace... Non... Il y avait autre chose, un malaise s'empara alors de Geralt, cette horrible sensation lui disant qu'un danger bien plus grand que les skavens venait de sortir de l'ombre.
Comme un geste de survie, aussi désespéré que insousciant, Geralt tenta de sa main faible, de se saisir d'une de ses armes à feu, dans le but de la diriger vers la protagoniste fraîchement arrivée, mais la horde d'homme rat, ne lui laissant aucun moment de répit, l'empêcha tout bonnement de lever son arme.
Geralt était à présent cerné, et la vie à laquelle il cherchait désespérement à se rattacher ne serait dans quelques minutes plus qu'un lointain souvenir. Pour autant, la corneille ne sembla pas l'entendre de cette façon, se désignant comme unique salut du loup blanc. Elle énuméra les termes d'un marché, une vie... La sienne... En échange d'une faveur. Sur le papier, une offre aussi alléchante que impossible à refuser, et pourtant Geralt avait la mauvaise impression qu'un tel marché était similaire à celui qu'on pouvait passer avec le diable lui même.
N'ayant pas le temps ni la possibilité de parler ou négocier, une sombre magie opéra, déversant quelques sombres esprits à travers la horde de skaven qui jusque là galvanisé par le désir de tuer, se retrouva à paniquer, la mort se déversant dans les rangs, ne laissant aucune chance au malheureuses créatures, qui furent dévoré par de sombres puissances.
Ce sort... Cette magie... Geralt aurait pu reconnaître une telle chose les yeux fermés. C'était la même dont avait été capable d'user Sophie, ou encore Agabius... Celle des vampires, et de la non vie.
Une épée en main, sa "sauveuse" se matérialisa prêt de lui, Geralt se tournant face à elle, son arme à feu pointé dans sa direction. Il scruta alors avec attention celle qu'il pouvait maintenant voir de plus prêt.

Quel surprise ce fut... Cette femme, ce visage aussi angélique que envouteur, ces courbes, cette volupté, cette grâce... Il avait déjà vu cette personne auparavant, lors d'un sombre bal, dans une sombre contrée de Bretonnie... Sa route avait croisé la sienne, lorsqu'elle s'était montré à cette réception, attirant l'attention sur elle par son caractère et son franc parlé, se moquant des codes, et s'adonnant à son passe temps fétiche : La provocation et la moquerie.


"Toi..."

Ce fut la seul chose qu'il put dire à l'instanté, n'ayant jamais pu penser que la jeune femme était une vampire. D'un autre coté, sa beauté idyllique aurait pu être un indice, il était vrai que chaque partie de son visage et de son corps était d'une perfection presque divine. Geralt repensa alors instinctivement à la contesse grise... La femme devant lui était elle une Von Cartein ? Non... C'était autre chose, sa beauté en était la preuve, elle était bien au dessus de tout ce que Geralt avait pu voir. De plus son regard... Trahissait une intelligence et une malice sans limite, là où les Von Cartein transpiraient le désir de pouvoir, et l'avidité. Non... la vampire devant lui appartenait à une autre lignée...

"Je dois avouer qu'il est difficile de cacher ma surprise. Vous êtes bien loin des réceptions et des plaisirs dû à votre rang dame Lucrétia Von Shwitzerhaüm... Où plutôt devrais je vous nommer Lucrétia Lahmiane ?!"

Les lahmiane... Une famille de vampire contitué essentiellement de femme, créature de la nuit usant de leur charme et de leur intelligence pour s'infiltrer dans les plus hautes sphères de la société. S'aguichant de quelques grands seigneurs en leur offrant une dernière nuit de plaisir charnel, nuit unique selon les légendes avant de les dévorer une fois l'acte consommé.
Cette lignée était aussi dangereuse que compliqué à localiser, tant elle était parvenu à reproduire à la perfection les coutumes des hommes. Certains chasseurs de vampire, même les plus expérimenté, avaient pu passer leur vie à leur recherche sans même jamais pu en avoir localisé une. Et pourtant, Lucrétia venait de se présenter d'elle même à lui, tandis qu'il maintenait son arme toujours pointé sur elle.


"Un homme d'honneur ?! Je le suis mais pas avec les vampires. Gardez vos menaces pour ceux que vous pensez effrayer, je n'en fais hélas pas parti Lucrétia. Croyez moi, bien que le désir que vous engendrez soit votre arme la plus dangereuse, celui que vous entrainez chez moi est de vous tuer... Et je peux vous assurer que la caresse d'une balle en argent est bien moins agréable que celles que vos prétendants défunts ont pu vous apporter dans votre lit."

Pour autant, Geralt resta étonnamment calme, se donnant le temps d'écouter les propos de la vampire qui semble il, était déterminé à faire respecter le marché qu'elle avait passé avec Geralt malgré lui. Le chasseur de monstre ne pouvait le nier, elle lui avait sauvé la vie, et sans son intervention, le chevalier déchu de l'Ordre ne serait plus qu'un morceau de viande pour rat.
Lucrétia énonça donc ces termes, tout en observant le cadavre d'un rat, sans même prêter la moindre attention à l'arme à feu de Geralt, comme ne craignant aucunement le fait qu'il puisse en user contre elle.

Cinq noms... Des informations sur des chasseurs de vampires, voila donc ce que désirait la jeune femme en échange de ce sauvetage. Un horrible chantage qui pouvait permettre à Geralt de quitter la ville en vie, la vampire avait en effet prouvé sa toute puissance, et elle était en effet une force de frappe non négligeable.
Mais ce pacte avait d'autres conditions, dans les cinq noms désignés, Geralt aurait une tâche à accomplir, en éliminer un pour le compte de la Lahmiane, elle semblait s'être mit en tête l'idée de posséder Geralt comme homme de main durant un certain temps. L'idée de voir le loup blanc la servir semblait excité son esprit malsain. Un marché aussi sadique que maccabre voila ce qu'elle voulait, et si Geralt n'était aujourd'hui plus un membre officiel de l'Ordre, il ne pouvait renier ces origines. On lui proposait ici de tuer l'un des siens, un de ces amis, un de ces frères, pour le compte d'une vampire.

Geralt se força alors à rire, pensant ce marché aussi fou que déraisonnable.


"Je me souviens de votre audace lors du bal de notre rencontre mais là... Vous dépassez toutes les espérances. Et peut être pensez vous que je vais obéir sans rien dire ? Quitter la ville en votre compagnie et traverser l'Empire pour trouvez la cible qui sera capable de vous distraire ? Pourquoi vous devrais je cela ? Ma vie ? Je n'ai pas demandé votre aide, et mon désir de vivre est éphémère, j'en veux pour preuve que j'ai voué ma vie à chasser votre engeance.
Peut être pensez vous que je serais capable de le faire pour vos jolies yeux ? Vos charmes fonctionnaient peut être lors du bal du mousillon, mais ici, dans une ruelle orné de cadavres de rats dont les corps puants englobent la zone... Vous allez devoir user d'autres de vos armes ma chère."


Pour autant, la vampire n'afficha pas la moindre réaction à ces propos, signe qu'elle était aussi sérieuse que déterminé à passer ce marché avec le loup blanc. Geralt la jaugea alors, la tension montant d'un cran tandis qu'à tout moment, un combat pouvait s'engager. Si certes, le chasseur de monstre avait peu de chance de la vaincre seul, il était toujours en mesure de lui infliger de terribles blessures, il possédait les moyens et l'expérience pour cela.
Oui... Cette femme était dangereuse, comme l'était Sophie, comme l'était Agabius, Vickor... Tous les autres. Il devait se débarasser d'elle ici et maintenant, peut être jamais plus, une telle occasion ne pourrait se présenter. Il fallait la saisir maintenant !

Le loup blanc ressera alors sa prise sur son arme à feu, comme prêt à faire feu d'une seconde à l'autre, mais son regard se reporta alors sur le décor ambiant... Les flammes, les cris, les cadavres, la mort... L'ennemi d'aujourd'hui n'était pas la non vie, ni la vampire, une menace plus grande pesait désormais. Et si rien n'était fait, le monde s'embrasserai comme Nuln aujourd'hui.
C'est alors que las, comme réalisant la terrible situation où il se trouvait, que Geralt baissa son arme à feu, le visage grave et sombre, il modifia les termes du marché posé par Lucrétia non sans parvenir à dissimuler dans le ton de sa voix, la rage qui monta en lui, en se voyant obligé de se soumettre à la vampire.


"Sauvez les... Aidez moi à sauver cette ville ou au moins le plus de vie possible. Qu'importe ce qu'il peut arriver, si vous m'aidez à sauver assez de vie, où à stopper cette invasion alors... Je ferai tout ce que vous désirez... Tout... Même tuer... J'accepte vos termes."


***


Ils parcoururent la ville ensemble pour se retrouver à nouveau face à un terrible spectacle. Le Reik s'exposa à leur yeux, dévoilant une situation aussi terrible que celle du centre ville. Cherchant à fuir, les survivants de Nuln avaient tenté d'embarquer dans les différentes embarcations des quais de la ville pour tenter de fuir par voie fluviale, là où les rats n'auraient normalement pu les atteindre.
Mais l'esprit machivélique des hommes rats avait prévu telle situation, et cernant la ville de toute part, ils avaient monté un barage de leur embarcation de fortune, empêchant ainsi toute retraite. Désormais les rats n'avaient plus cas attendre que leur nourriture se jette dans leur piège mortel, les créatures piaillant d'impatiance et d'excitation.
Sur la berge, la peur se lisait sur les visages, l'espoir n'était plus, et tous avaient abandonné. Les cris et les pleurs furent la triste vision qui s'afficha aux yeux du loup blanc, se tenant désormais derrière Lucrétia comme si il était son ombre. Le visage encapuchonné, il oberva longuement l'horizon, avant de tourner son regard vers un homme les intimant à l'aider : Friedrich Hadler... Un sergent de l'Empire... Ainsi donc, tous les soldats n'avaient pas encore déserté la ville. Homme courageux où fou, il semblait en tout cas prêt à se battre pour tenter de sauver ce qui pouvait encore l'être... Geralt respectait cela, après tout, n'était il pas le spécialiste des causes perdus ?
Un autre homme se dessina dans le paysage, vêtu d'une façon des plus étrange, jamais Geralt n'avait vu tel accoutrement, et pourtant au vue de ces équipements, le chasseur de monstre supposa qu'il venait des lointaines contrées du sud, d'où l'on disait qu'on pouvait y trouver trésors et richesses, mais aussi une mort aussi rapide que terrifiante. Geralt ne doutait pas à la vue de son regard, qu'il était un homme expérimenté au combat. L'idée de se mesurer à tel personnage lui traversa alors l'esprit mais ce sentiment s'évapora rapidement quand il reporta toute son attention sur Lucrétia.

La jeune femme, qui jusque là était resté discrète sans aucun doute dans le but de jauger la situation, se lança alors dans un discours à l'attention de quelques soldats déserteurs, désireux de se mêler à la populace pour fuir au plus vite les lieux. Ce discours aussi inspiré que maitrisé, n'amena tout d'abord que peu de réaction auprès de la masse de soldat, sûrement chacun des défenseurs de Nuln étaient plongés dans son esprit pour faire peser le pour et le contre entre fuir comme des lâches où combattre pour la Baronne.
Néanmoins, un esprit désespéré se manifesta, s'avançant vers la vampire, le regard aussi paniqué que terrifié.


"Il y a plus rien à défendre ! Moi je vous écouterai pas ! Vous autres de la noblesse vous faîtes les malins mais vous êtes les premiers à avoir quitté la ville ! Rien a foutre de tout ça et rien à foutre de vous Baronne machin chose ! Il y a plus de ville, plus d'armée alors votre rang, vous pouvez vous torcher avec !"

Le soldat s'avança alors encore plus, se montrant aggressif, mais il fut soudainement stoppé lorsque Geralt s'avança également, se plaçant devant la vampire, son arme à feu pointé sur le front du fauteur de trouble. Geralt afficha alors un regard aussi sombre que terrifiant à l'égard du soldat, qui face à la menace de l'arme à feu, ne prononça plus un mot, son instinct de survie ayant reprit le dessus sur sa peur.

"Retourne dans les rangs soldat..."

Le ton employé était froid et dur, et ces simples mots, suffirent à faire reculer l'homme sans qu'il ne dise un mot de plus. Le regard de Geralt avait suffit à l'intimider, car il avait vu, qu'il aurait été capable de l'exécuter ici et maintenant, et absolument sans état d'âme. Le loup blanc avait porté un regard au soldat qu'il réservait d'ordinaire aux vampires : Glacial et meurtrier.
Revelant son visage aux yeux de tous, ce geste entraîna les murmures de quelques soldats ainsi que de quelques civils présents sur la berge, certains semblaient reconnaître qui il était.
Le loup blanc prit alors la parole, dans le but d'appuyer un peu plus les propos déjà énoncé par Lucrétia, les soldats allaient eux même décider de la rejoindre ou non... Et le chasseur de monstre allait proposer à ces hommes quelque chose dont ils avaient besoin : Un plan...


"L'ennemi s'est montré aussi efficace que rapide... Il faut l'avouer, les hommes rats sont rusés, Nuln est en feu, et je lis sur le visage de chacun la même peur : Celle de mourir. Le désespoir s'est emparé de vous tous, les skavens sont parvenu à accomplir leur objectif initial : Vous désorganiser.

Pourtant, Madame la Baronne vous offre une chance, une chance de retourner la situation, de marquer l'histoire. De reprendre votre destin en main, et de sauver ce qui peut encore l'être.
Les rats sont de bien piètres combattants, leur force ne repose que sur le nombre, mais derrière ce nombre se cache la faiblesse de leur perte : Leur couardise...
Vous voulez sauver vos amis ? Votre famille ? Votre foyer ? Votre ville ? Alors placez vous derrière ces canons et bombarder ces rats immondes, ouvrez un passage à travers leur blocus, de telle sorte à permettre à la population de fuir. Les rats ont fait l'erreur de penser que sur l'eau ils pourraient tenir leur position, mais leur embarcation de fortune leur offre un pouvoir de mobilité réduit, ils seront des cibles faciles pour votre artillerie. Montrez leur pourquoi cette ville est connu pour former les meilleurs tireurs de l'Empire.

Faîtes pleuvoir le feu et la mort sur eux, ils seront obligé de manœuvrer, ouvrant ainsi leur blocus. Au mieux, ils vont fuir comme des couards, au pire ils chargeront la berge que nous tiendrons coûte que coûte... Dans ce dernier cas, il ne sera pas difficile de rompre leur rang... Quand on veut tuer un serpent, il suffit de lui couper la tête. Cette horde de skaven aussi nombreuse soit elle, possède un chef... Localisez moi ce chef... Je ferai le reste...

Ces bêtes ont désiré quitter leur tanière pour se déverser sur le monde, faîte leur regretter ce choix en les renvoyant si pied sous terre : Pour la Baronne Lucretia von Shwitzerhaum, et aussi et surtout pour Nuln !"


Il tourna alors le dos aux soldats, attendant les différentes réactions tandis qu'il venait de leur énoncer un plan d'attaque. Il s'arrêta alors au niveau de Lucrétia.

"Ce monde ne devient il pas fou ? Des rats qui sortent par milliers et qui embrasse l'empire ? Des soldats terrifiés qui vont voir en vous un potentiel espoir, sans même imaginer qu'ils vont servir un autre monstre pour en détruire d'autres ? Et enfin... Un chasseur de vampire, défendant une vampire et la désignant comme celle qui pourra sauver cet endroit ... On pourrait presque rire d'une telle situation si elle n'était pas réel ne trouvez vous pas ? Vous donnez une armée, je vous donne un plan d'action... Tenez votre part de notre marché, et je ferai la mienne... Le moment venu..."

Le loup blanc se replaça alors derrière la jeune femme, sans un mot, attendant la suite des évènements.
Utilisation de ma caractéristique Intelligence pour l'élaboration/Prévoyance du plan d'attaque énoncé et des potentiels réactions skavens. J'ai préféré par souci de logique ne pas utiliser ma compétence de tir qui selon moi n'est pas approprié par rapport à l'artillerie. Car pour gérer de telle pièce il faut être plusieur, et on apprends pas comme ça sur un coup de tête à gérer un canon, il faut une certaine formation. Quand à l'idée de guider les tirs... Nuln est connu pour former les meilleurs tireurs de l'empire donc bon ils sont bien meilleurs que moi en toute logique lool.

Enfin, grâce à ma proche obtenu peu de temps avant l'event (Krieg pourra confirmer), j'ai accès à la compétence chance, que j'utilise si cela me permet de réussir mon jet. (Ma broche n'apparaît pas encore dans ma fiche wiki pour info)
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
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[MJ] Ombre de la Mort
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Re: [Les Survivants] Massacre sur le Reik

Message par [MJ] Ombre de la Mort »

Résolution des tests

Friedrich Hadler, TIR avec bonus de +1 sur la caractéristique pour Adresse au tir: 3, réussite
Lucretia von Schwitzerhaüm, CHA avec bonus de +1 sur la caractéristique pour Éloquence: 8, réussite
Raël Khem, FOR avec bonus de +1 sur la caractéristique pour Musculation: 7, réussite
Geralt, INT avec bonus de +2 sur la caractéristique pour Anticipation et Sang-froid: 5, réussite

4 réussites sur 12 requises pour terminer le défi.
0 échecs sur 3 avant la fin prématurée du défi.
La situation se mit en branle avec une fluidité affolante compte tenu des événements que subissaient Nuln. L'appel aux armes et à la bravoure de Lucretia von Schwitzerhaüm fit mouche parmi les rangs de déserteurs sur le départ qui, après quelques hésitations et regards entre eux, scandèrent à l'unisson quelque cri de ralliement local avant de venir prêter main-forte au groupe. Ce dernier s'afférait à mettre en place un plan ingénieux et audacieux consistant à remonter la batterie d'artillerie présente non loin. Alors que Raël Khem peinait à soulever certaines pièces bien trop lourdes, des mains salvatrices vinrent l'aider à déplacer les pièces d'artillerie et préparer les canons. Geralt, quant à lui, réfléchissait à la meilleure façon de faire face. Il voyait bien qu'il y avait différente types de canons, des plus longs comme des plus trapus et larges. Il n'en connaissait pas l'utilité mais gagea que les soldats seraient plus compétents à ce niveau.
Il avait grande peine à se concentrer. L'agitation qui régnait autour d'eux brouillait son esprit et il faillit jurer en voyant un radeau de Skavens approcher près du rivage ; ils auraient eu à croiser le fer avec ces monstres si Friedrich Hadler n'avait pas eu cette adresse au tir salutaire. Il décocha plusieurs flèches enflammées vers l'embarcation, la plupart touchant au but, assez pour faire sombrer le radeau et ses occupants qui, comble de la chance, furent emporté plus loin par le fleuve.
Ils réussirent à monter trois canons et avaient de quoi alimenter deux d'entre eux correctement (en tout cas, avec les munitions et réserves de poudres à leur disposition immédiate). De ce que l'un des anciens déserteurs expliqua à Friedrich, il s'agissait d'un Grand Canon capable d'envoyer des balles de fer perforantes avec un aplomb dévastateur, d'un Mortier à faible pouvoir d’arrêt mais capable de faire des ravages explosifs en tirant en cloche et, enfin, d'un authentique Canon à Répétition Feu d’Enfer capable de faire des ravages avec une pluie continue de tirs de poudre noire mais hautement instable et dangereux; après tout, c'était encore un prototype dans le sens commun du terme...
Image
Cliquez si vous l'osez ..
Torture favorite:

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Lucretia Von Shwitzerhaüm
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Re: [Les Survivants] Massacre sur le Reik

Message par Lucretia Von Shwitzerhaüm »

Un léger silence plana dans les airs après la harangue de Lucretia. Les fuyards se concertèrent du regard sans jamais trop daigner prendre la parole, conversant à voix basse, craignant vraisemblablement qu’une de leurs phrases, prononcées un peu trop fortement, pût faire office de ralliement. Personne n’osait se décider à franchir le pas devant cette exhortation à un courage qui, honteusement, leur avait fait défaut. Et pourtant. De cette confusion de chuchotements et de murmures émergea un grondement général qui tendait à l’acceptation du discours de la Lahmiane. Mais une voix s’éleva subitement, plus forte que les autres, que des accents de peur venaient quelque peu érailler ; un soldat tentait de se rebéquer, préférant certainement la fuite que le combat.

Il n’y avait plus rien à défendre, arguait-il avec véhémence, dans cette ville que la noblesse à laquelle appartenait Lucretia avait abandonnée. Géralt, habité d’une sémillante foucade, intervint à son tour, le rédargua proprement, et le quinaud, après de prestes réflexions, n’eut pas d’autre choix que de rentrer dans les rangs sous le regard accusateur de ses comparses. Tous avaient été galvanisés par les propos de la Lahmiane et de son curieux compagnon ; la rebeyne fut étouffée dans l’œuf, et les schelmes, sur le point de détaler, se transformèrent bientôt en condottieres prêts à faire couler le sang.

Alors que tous s’activaient, Lucretia se tourna vers le Loup Blanc, qui l’avait rejointe.

« Le monde n’est pas fou, non. Il est simplement faible, à l’image de ceux qui le peuplent, dont la race la plus emblématique est assurément la vôtre. Celle des hommes. Mais, eh, poursuivit-elle dans un sourire torve tout en lui tapotant l’épaule, continuez donc à rendre hommage à ce que vous êtes en jouant ce rôle de sigisbée que vous vous êtes vous-même attribué ; vous m’êtes très amusant. »

Elle observa les soldats qui se ruèrent, selon les plans du répurgateur, en direction des canons, et haussa un sourcil intrigué. Un homme, qui n’appartenait définitivement pas à cette milice nouvellement enrôlée, s’était déjà précipité de lui-même sur les engins, n’attendant ni déclaration, ni soutien, et pour cause. Ses traits, qu’il avait somme toute assez légers, ne ressemblaient pourtant d’aucune manière à ceux des impériaux. Ses cheveux arboraient un noir corbeau qui ne contrastait que davantage encore avec l’azur de ses pupilles, et sa peau, brûlée çà et là, se nuançait d’une teinte des plus ombragées. Oui, l’homme s’était étrangé en ces terres du Wissenland, qu’il avait pourtant décidé de sauver sans raison apparente.

Arc-bouté contre un canon, il tentait tant bien que mal de le rediriger vers les hommes-rats, préparant une défense qui mettrait à mal l’invasion fluviale des assaillants. Rapidement, plusieurs de ces soldats nouvellement ralliés l’aidèrent à soulever ledit canon dont la gueule pointa bientôt sur le Reik. Ailleurs, voyant que d’autres éprouvaient des difficultés à faire de même, Lucretia s’élança à son tour. Usant d’une sabaye, elle l’accrocha à la pièce d’artillerie, l’enroula autour d’un bollard placé le long de la berge, et, s’en servant de poulie, redressa rapidement la bombarde située sur le tabloin.

Bien que pourtant guère tournée vers le pyrrhonisme, Lucretia doutait que cela fût assez, et pour cause ; tous ces mouvements et ces actions avaient nécessité un temps considérable que les skavens avaient commencé à exploiter. Voyant que leurs ennemis se mettaient en branle pour leur faire face, contrairement à ceux qu’ils avaient jusque-là rencontrés et qui s’étaient enfuis devant eux, ils s’étaient activés pour leur donner l’assaut. Sur les ondes tumultueuses remplies de cadavres, les radeaux des hommes-rats s’étaient mis à avancer, et certains avaient menacé d’envahir la rive défensive. Mais c’était sans compter le sergent Friedrich Hadler qui, de son arc, avait décoché une volée de sagettes ignées, lesquelles se fichèrent dans le bois râcheux d’un radeau qui prit bientôt feu. L’embarcation, alors sur le point de toucher terre, sombra dans les flots, obligeant les skavens à sauter dans l’eau. Une poignée de secondes supplémentaires venait d’être sauvée. Mais il en faudrait encore d’autres ; si la batterie d’artillerie était correctement tournée vers le fleuve, les canons demandaient une préparation bien spécifique avant de commencer à tirer leurs boulets. Lucretia se mit en tête de retarder davantage encore l’avancée des skavens.

Balayant de son regard émeraude le champ de bataille, elle repéra en une fraction de seconde les esquifs s’approchant le plus de la rive. Elle venait de trouver ses cibles, et s’apprêtait à y abattre son courroux. Dans de calmes mais grandes enjambées, la Lahmiane se rapprocha de Géralt, à qui elle prit fermement la main, sans rien laisser paraître. Dans un geste sec et précis, elle entailla sa peau, faisant couler un sang qu’elle récupéra en petite quantité de sa senestre, avant de tourner les talons pour faire face au fleuve et aux radeaux. Là, elle se plongea dans une funeste méditation.

Rapatriant à elle toutes les énergies qui circulaient autour d’elle, les charmant, les appelant de son esprit, Lucretia se mit, une fois en elle, à les brutaliser de sa détermination, à les battre au fer de sa volonté d’acier, à transformer la pureté aethyrique en une masse glauque, infâme et obscure. Le sang de Géralt, alors dans le creux de sa main, parut bouillir, avant de mousser, de sécher, et de s’effriter aux quatre vents. Puis la vampire libéra toute la Dhar qu’elle venait d’emmagasiner, droit sur les skavens.
Je lance le sort Souffle de la Vrai Mort sur les skavens les plus proches.
MAG de 17 pour un sort supérieur (malus de – 4).
Maîtrise de l’Aethyr niveau 2 : malus passe à 0.
Utilisation de l’ingrédient (le sang), malus / bonus passe à +2.
Test sur MAG 19.
Et j’utilise la compétence chance, si jamais. o/
FOR 16 / END 14 / HAB 17 / CHAR 18 / INT 17 / INI 19* / ATT 17 / PAR 13 / TIR 11 / MAG 17 / NA 4 / PV 134/140
Ma Fiche
Objets particuliers:
- * Anneau Nowelleux (+1 INI)
- Amulette (relance d'un EC: 2/3 utilisations disponibles)

Compétences acquises et Dons du Sang

COMBAT :
Attaque : Coup précis (3), Arme de prédilection ( épée à une main)
Défense : Esquive, Acrobatie de combat, Sang vif (2) (DDS), Coriace,
Autres : Régénération Impie (DDS), Innocence Perdue (DDS), Valse Macabre


MAGIE :
- Sens de la Magie
- Conscience de la Magie
- Maîtrise de l'Aethyr - niveau 3

CHARISME :
- Diplomatie
- Éloquence
- Séduction
- Intimidation
- Comédie
- Etiquette
- Intrigue de cour

INTELLIGENCE :
- Domination (DDS)
- Érudition
- Littérature
- Linguistique
- Histoire
- Administration
- Enseignement
- Connaissance végétale
- Langue étrangère : Kislévarin
- Connaissance des démons

INITIATIVE / HABILETE :
- Sang vif (DDS)
- Réflexes éclairs
- Escalade
- Monte - chevaux
- Sens Accrus
- Vision nocturne

AUTRES :
- Défi de l'Aube (DDS)
- Ame Profane (DDS)
- Forme de Familier : Corneille (DDS)
- Sang argenté (DDS)
- Alphabétisation
- Force accrue
- Chance
- Préparation des poisons

Inventaire :
- Griffe d'Ursun
- Veste de cuir & pèlerine en "voyage" / robe habillée en "réception"
- Anneau de promptitude
- Bague du tumulus
- Sacoche de chanvre
- Lettre de la comtesse
- Gemmes et pépites d'or
- Fleur de salicaire
- Glandes à venin
- Poison (?)

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Friedrich Hadler
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Re: [Les Survivants] Massacre sur le Reik

Message par Friedrich Hadler »

On ne lui avait pas menti, songea Friedrich en contemplant avec étonnement l’efficacité redoutable de ses compagnons d’infortune. Qui que fût celui qui lui avait transmis ses instructions, jusqu’ici, il avait eu raison sur toute la ligne.

D’abord, sur l’attaque pourtant apparemment totalement imprévisible des hommes-rats sur Nuln. Les skavens avaient déclenché leur offensive juste lorsqu’il été arrivé sur place. A peine son bateau était-il entré dans la ville que l’attaque avait été lancée, aussi soudaine que violente. Il n’avait qu’eu le temps d’ordonner au barreur d’accoster pour le laisser débarquer, ce qu’évidemment l’homme avait refusé, acceptant tout juste, sous la contrainte, de se rapprocher des quais, contraignant le sergent à sauter sur la berge en abandonnant son armure trop lourde et encombrante. C’en était même presque troublant, cette coïncidence, à tel point qu’une fraction de secondes, Hadler s’était demandé si ce n’était pas son arrivée en ville qui avait été le « signal » de l’assaut. Mais bien vite le militaire écarta cette hypothèse : il était clair, en effet, que l’offensive subie par Nuln était globale et non pas tournée intégralement vers sa personne. Il y avait là une véritable armée, non, plutôt une marée de skavens.

Il n’empêchait que les prédictions qui lui avaient été faites s’étaient tout autant révélées exactes au sujet de « son équipe », comme il put très vite le constater. Alors que quelques instants après son débarquement en catastrophe, la situation paraissait confuse et totalement hors de contrôle, perdue d’avance, il avait suffit de l’intervention de ces trois héros pour changer la donne !

Le chasseur de monstre, un nommé Geralt si les informations à son propos était justes, avait démontré aux yeux du sergent la froide logique dont il était capable de faire preuve même dans les situations les plus complexes comme celle-ci. Friedrich appréciait à leur juste valeur ces qualités hélas bien trop peu répandues. Sang-froid, détermination, réflexion... Etre capable de produire un raisonnement logique, d’échafauder un plan dans un tel environnement hostile, un tel capharnaüm, ça n’avait pas de prix et ce n’était pas donné à tout le monde.

Celui au sujet duquel il avait eu le moins de doutes au premier regard était Raël Khem, le soldat scythien. Nullement inhibé par la situation, l’homme du Sud n’avait pas fui comme le faisait la plupart des gens. Non, sans même qu’on le lui demande, il donna l’exemple, et fit montre de sa grande puissance physique en mettant en place les diverses pièces d’artillerie.

Cela n’aurait cependant servi à rien, sans l’intervention de la plus insolite et la plus surprenante de ses trois camarades, que Friedrich qualifiait mentalement de héros. Une héroïne bien étrange, d’ailleurs. On l’avait prévenu de ses qualités particulières, mais même averti, le sergent fut bouche-bée devant les ressources insoupçonnées dont fit preuve la « baronne Lucretia von Shwitzerhaum maîtresse et sauveuse de Bratian », comme elle s’était présentée. Pour une noble comme elle, il n’était guère étonnant qu’elle maîtrise l’art de la parole, même s’il fallait le reconnaître, elle avait des tournures un brin alambiquées et assurément aristocratiques. Couplé à son physique parfait, elle dégageait un tel charisme qu’il paraissait presque normal qu’elle arrive à rallier les lâches déserteurs. Ayant connu des femmes admirables comme sa mère, l’éclaireuse Katja Endrafen –il eut un petit pincement au cœur en repensant à elle- et la princesse Erika Loft, Friedrich Hadler n’était pas non plus étonné qu’une femme puisse faire preuve d’un grand courage. Non, pour lui, le sexe ne présageait en rien de la valeur.

Par contre, ce qui était plus bizarre, voire franchement dérangeant, c’était ce que fit la « baronne » ensuite. Se mettant à l’égal des simples soldats, chose difficilement concevable pour Friedrich qui faillit intervenir à cette vision, elle tenta elle aussi d’orienter une pièce d’artillerie. Cela interloqua notre militaire. Si un type beaucoup plus costaud que lui comme le scythien avait déjà eu du mal à déplacer seul une de ces pesantes machines de guerre, comment penser qu’une femme svelte, à la carrure modeste et qui n’avait manifestement pas le physique d’une athlète entraînée mais plus d’une courtisane, puisse y arriver ? Au mieux, ce serait une perte de temps, au pire, elle risquait de se blesser ! Mais l’impensable se produisit alors : contre toute attente, elle y parvint… Et apparemment facilement !

C’était tout bonnement impossible, incompréhensible ! Mais elle l’avait fait.

Evidemment, pendant que les trois héros agissaient, le sergent ostlander n’était pas resté inactif à les contempler, même s’il les avait observés du coin de l’œil. S’était aperçu qu’un radeau de bois encombré de skavens, qui avait repéré leur petit manège, s’approchait pour s’occuper d’eux, il décida qu’il ne devait pas les laisser faire. En quelques secondes, le sergent analysa la situation et comprit qu’il n’aurait aucune chance d’abattre ses ennemis s’il leur tirait dessus de manière classique. Les skavens étaient bien trop nombreux, et lui disposait de trop peu de munitions et de temps pour pouvoir espérer tous les descendre. En revanche… Oui, cela pouvait marcher, songea-t-il en observant la ville en proie aux incendies. Il était temps de retourner l’œuvre de ces maudits contre eux-mêmes. Ni une, ni deux, il courut vers un entrepôt en feu non loin, et plongé l’extrémité de ses traits dans les flammes avant de les décocher. Il fit mouche une fois. Puis deux, puis trois, puis encore, encore et encore. Mais rien n’y faisait. Le radeau s’approchait inexorablement, il allait atteindre la rive, permettre aux dizaines d’hommes-rats qu’il transportait de débarquer et forcer les défenseurs à engager un corps-à-corps qui les empêcherait d’utiliser les canons si difficilement réorientés. Il fallait à tout prix l’empêcher. Alors qu’il ne restait qu’une vingtaine de mètres entre la rive et l’embarcation de fortune, soudainement, une flamme un peu plus grande que les autres commença à s’élever du bateau ! Cette fois c’était bon ! Les nombreux petits foyers allumés par ses flèches s’étaient rejoints, brûlant bois et fourrures au passage : le feu était hors de contrôle et ils ne l’éteindraient plus. En effet, quelques instants plus tard, alors que les skavens n’étaient plus qu’à une douzaine de mètres à peine des quais, leur radeau cessa d’avancer, et commença en s’enfoncer dans les eaux rougeâtres de sang et du reflet des brasiers. Paniqués, ses occupants, qui quelques minutes plus tôt étaient sûrs de leur force et massacraient sans pitié tous les pauvres types qui fuyaient par le fleuve, n’eurent d’autre choix que celui de la noyade ou de l’incinération. Car même pour ceux qui se jetèrent à l’eau, il n’y eut pas de salut : le courant les emporta au loin.

Exultant à cette vue, notre ostlander remercia Myrmidia d’avoir guidé ses flèches, et d’avoir permis par là même de venger une partie des morts dont étaient responsables ces monstres :


-YAHH ! Buvez-donc ça, bandes de rats d’égouts, et bon voyage en enfer ! En tous cas ils sont partis vers l’Ouest on dirait bien ! Merci, ô Myrmidia, la flèche n’était pas à côté de la cible !

Ces dernières expressions étaient bien connues des fidèles de la déesse de la guerre, et en l’occurrence, elles étaient particulièrement appropriées, trouvait le sous-officier. Ce modeste hommage à sa déesse tutélaire rendu, le sergent, dont l’uniforme blanc et noir de l’Ostland était maintenant couvert de suie et plutôt gris et noir, se mit à penser à la suite.

Dès que les canons se mettraient en batterie et que les artilleurs ouvriraient le feu, il ne faisait aucun doute que le rudimentaire barrage flottant des skavens cèderait vite, leurs embarcations couleraient à chaque coup au but, et les survivants s’égaieraient vite pour éviter de subir un tel sort. Ce faisant, la voie fluviale serait dégagée : même si la ville semblait perdue, tous ceux qui atteindraient le Reik pourraient espérer fuir et donc vivre !

Mais il y avait une condition préalable à remplir pour en arriver à sécuriser une voie de fuite. Il fallait d’abord et avant tout empêcher que l’on attaque les artilleurs au combat rapproché. Pour cela, il était indispensable d’établir un périmètre sûr sur les quais. De plus, il était peu probable que les hommes-rats se laissent faire sans réagir et leurs chefs devaient sûrement préparer en ce moment même la contre-attaque pour prendre les quais. Friedrich Hadler ne laisserait pas faire ça. Tenir les quais, c’était offrir une échappatoire à tous ceux qui utiliseraient le fleuve pour fuir, ou qui parviendraient à les rejoindre, car il y avait là nombre d’embarcations en cale sèche qu’ils pourraient ensuite utiliser pour s’exfiltrer. S’ils réussissaient, les quais deviendraient momentanément une sorte de phare pour les survivants, de havre de paix à rejoindre pour ceux qui étaient encore en vie, et de dernière étape avant de sortir de l’enfer qu’était devenue Nuln. Chaque seconde, chaque minute, chaque heure qu’ils gagneraient, ce serait autant de vies sauvées. La flamme de l’espoir venait d’être rallumée à Nuln, et elle ne devait pas s’éteindre !

En un rapide coup d’œil périphérique, le cadet des Hadler identifia que deux grandes voies de contre-attaque étaient possibles pour les hommes-rats. Une par le fleuve, bien sûr, puisque les hommes-rats, peureux comme ils étaient, ne resteraient pas longtemps à regarder les gueules des canons dans les yeux. Ils débarqueraient en masse bien vite, soit pour fuir, soit pour contre-attaquer.

Malheureusement, le sergent n’avait plus assez de flèches pour continuer à canarder les hommes-rats, et il vit que d’autres s’en occuperaient pour lui. L’homme du Sud notamment, ainsi que la baronne. D’ailleurs que faisait-elle, cette étrange personne ? Elle semblait méditer, immobile face au fleuve. Priait-elle les dieux ? La réponse vint assez vite à Friedrich, l’explication, la clef qu’il lui manquait pour expliquer l’impossible.

La révélation fut aussi choquante qu’imprévue pour le soldat. Sans prévenir, sans crier gare, la baronne venait de faire de la magie ! C’était donc une sorcière, et tout s’expliquait ! Elle avait dû user d’un quelconque charme afin d’augmenter sa force et de modeler son apparence, d’où cette perfection et cet arrière-goût « gênant » lorsqu’il la contemplait.

L’ostlander ne put réprimer un frisson de dégoût et de peur mêlés face à ce qui dépassait de loin sa compréhension. Il avait toujours craint la magie, cette énergie de l’impossible, de l’inexplicable et qui n’était pour sûr en rien naturelle !

Mais l’heure n’était pas à faire la fine bouche. Bien que magicienne, cette personne était une amie, et ce n’était pas la première fois que le sergent devait composer avec des alliés de circonstance, ni la dernière, probablement. Il le savait, les mages impériaux s’étaient montrés un atout irremplaçable dans les armées du bien depuis l’époque de Magnus le Pieux. Pourtant rien n’y faisait, c’était maladif chez Friedrich, il craignait la magie. Il ferait simplement attention à ne pas trop s’approcher de cette sorcière.

C’est donc naturellement que le sergent choisit de couvrir la deuxième voie, celle diamétralement opposée à l’emplacement de Lucretia : la voie terrestre. L’accès aux quais était possible depuis bien des rues et ruelles. Toutefois, la plupart d’entre elles étaient encombrées d’éboulis et de débris, vides ou en proie aux flammes.

Mais le sergent restait vigilant, promenant son regard dans une artère, puis dans l’autre, scrutant le moindre signe de vie. De la main et par des cris, il encourageait tous les fuyards à venir le rejoindre et à faire passer le mot que les quais tenaient encore bon, et qu’une voie de sortie serait bientôt ouverte par le fleuve. Mais le calme, tout relatif dans une ville à feu et à sang en proie aux pillages et aux massacres permanents fut de courte durée. Et bientôt, des hommes-rats apparurent au loin dans les rues et commencèrent à se masser pour lancer une attaque par les terres. Il devait y avoir là une trentaine ou une quarantaine d’individus au moins, menés depuis l’arrière par une sorte de chef au pelage noir, portant une armure de meilleure facture que les autres. Dans un couinement strident, celui-ci ordonna l’attaque générale !


-A l’attaque-assaut ! A nous les esclaves-choses-hommes !

-Compte là-dessus mon gars ! Vous allez trouver du répondant j’aime autant vous prévenir tout de suite ! Eh, les amis, un chef se ramène par ici avec sa bande et j’ai plus de munitions ! Si l’un de vous a une arme à distance pour l’abattre pendant que je le couvre, il nous rendrait un fier service !

Sans attendre de voir si on viendrait l’épauler ou non, le sergent d’infanterie se prépara, resserrant sa prise sur la fusée de son épée bénie, Devoir. Affronter un tel nombre de skavens n’était pas impossible. Même sans armure, il pouvait le faire, ses mouvements n’en seraient que plus vifs. Néanmoins, s’il se faisait submerger, il avait de grandes chances d’y rester. Fort heureusement, il comptait bien démontrer l’étendue de ses talents martiaux aux hommes-rats en les retenant suffisamment longtemps pour permettre à quelqu’un d’abattre le chef à distance. Dans le cas contraire, il serait contraint de se battre au corps-à-corps contre des ennemis bien supérieurs en nombre, mais pas en qualité. Et il comptait bien sur la lâcheté des skavens pour gagner. Même dans le pire des cas, s’il parvenait à tuer leur chef et suffisamment des leurs, le reste s’enfuirait.

Mais il n’en était pas encore là, dans un premier temps, il choisit un emplacement facilement défendable, un goulot d’étranglement entre deux éboulis à l’entrée de la rue, d’où il comptait faire barrage de son corps, bouclier en avant. L’objectif serait de retenir la masse des skavens suffisamment longtemps pour permettre un tir hypothétique de ses compagnons pour éliminer directement le chef. Ce n’est qu’après le tir, que celui-ci soit réussit ou non, qu’il reculerait afin de commencer réellement à se battre.

Alors donc, mon objectif est de retenir les skavens (plus à la rugbyman qu’en combattant) dans la rue afin de permettre à un compagnon (Geralt ?) de tirer tranquillement avec son pistolet pendant ce temps sur le chef à l’arrière.

Je pense donc effectuer un test d’ENDurance pour savoir si je réussis ou non à les maintenir dans la ruelle sans être trop bousculé, ou si je devrais ensuite passer au combat (car vous l’aurez deviné je vais pour mes prochains tests choisir à priori ATTaque et PARade, pas forcément dans cet ordre d’ailleurs, mais ça ce sera pour plus tard).
Lien fiche wiki : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... ich_hadler

Profil : FOR 10 / END 11 / HAB 10 (9*) / CHAR 10 / INT 10 / INI 10 / ATT 14 (13*) / PAR 14 (13*) / TIR 11 / NA 3 / PV 85/85
*: profil avec armure (bonus des compétences non inclus)

Compétences :
• Sang-froid : Votre personnage a ce qu'on appelle des «nerfs d'acier». Il sait rester maître de lui-même dans les situations les plus dangereuses. Bonus de +1 sur n'importe laquelle de ses caractéristiques lors de la réalisation d'une action dans un climat de stress et de tension mentale.

• Coups puissants : augmente les dégâts occasionnés à ses adversaires de + 1D3 pts de dégâts.

• Autorité : bonus de +1 lorsque, confronté à des militaires, il essaye de faire prévaloir son autorité, ses ordres etc.,

• Arme de prédilection : épées à une main : Bonus de +1 en ATT lorsqu'il en utilise en combat. Par contre, lorsqu'il utilise une autre arme que son arme de prédilection, il reçoit un malus de -1 en ATT et en PAR pendant les 1D3 premiers combats qu'il livrera avec cette arme, le temps qu'il s'y adapte.

• Alphabétisation : Votre personnage est capable de lire et d'écrire les langages utilisant l'alphabet du vieux monde s'il comprend ce langage.

• Langage secret : jargon de bataille : Votre personnage sait parler le jargon des batailles.

• Anticipation : Votre personnage, au combat, arrive à prévoir les réactions d'un ennemi. Pour analyser le style de combat de son adversaire direct, il lui faudra 2 rounds entiers. A partir du 3ème round, cette compétence lui permet d'avoir un bonus de +1 en ATT et en PAR contre ce seul adversaire. (Pour bénéficier de ce bonus contre un autre adversaire, il lui faudra l'avoir combattu pendant au moins 2 rounds)

• Adresse au tir (arcs) : +1 en TIR avec un arc.

• Volonté de Fer : Votre personnage se révèle être particulièrement très résistants à la peur, aux attaques mentales et à tout ce qui pourrait tenter de briser sa volonté. Il obtient +1 aux tests pour résister à un contrôle mental, à la peur etc…

• Parade : Double les points de parade de l'arme ou du bouclier utilisé.

• Coriace : Diminue de 1D3 les dégâts subis (jusqu'à un minimum de 1).

•Réflexes éclairs : +1 aux test INI en réaction à la surprise.


Equipement de combat : • Devoir (épée à une main) (18 +1D10, 12 Parade) Les morts-vivants, les démons etc… Que la lame touche subissent 1d6 dégâts de plus
• Bouclier d'acier (6+1d6 dégâts, 16 parade)
• Epée à une main (16 +1D8, 12 Parade)
• Cotte de mailles (9 protection, tout sauf tête -1 HAB, ATT et PAR)
• Arc court (26+1D8, -2 TIR/16 m)

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Raël Khem
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Re: [Les Survivants] Massacre sur le Reik

Message par Raël Khem »

En vérité, qui aurait pu penser que des pièces de métal aussi grandes seraient lourdes? A peu près tout le monde, répondra le passant avisé. Raël n'en faisait visiblement pas parti, étant donné qu'il se baissa pour soulever un lourd mortier et l'orienter dans la direction voulue. Après quelques essais, il apparut que ses efforts étaient vains, son dos subissant plus de pression que la masse de métal. Changeant de stratégie, il décida d'utiliser une position moins confortable mais pourtant bien plus naturelle. Dos contre le canon, mains baissées et genoux fléchis, il attrapa le rebord bas de l'arme de siège et déplia les jambes. Ses yeux se fermèrent et son visage grimaça alors que la puissante masse de métal acceptait enfin de quitter le sol. Il poussa quelques grognements d'inconforts et de douleur et tourna doucement la bouche mortelle vers les fortifications ennemies. Son effort parut en inspirer plus d'un, car à peine eut-il finit qu'il vit une petite troupe le féliciter et lui proposer leur aide pour terminer le travail.

Le Scythien accepta avec un grand sourire. Les impériaux étaient des lâches et des fourbes mais certains semblaient avoir encore un peu de conscience et d'honneur. Ou peut-être juste de l'instinct de survie, en fait.
En tout cas il lâcha tout de même un mot d'étonnement en voyant la dame de la noblesse être capable des mêmes prouesses que lui, peut-être même encore plus importantes que les siennes. Sceptique, il s'essuya les yeux avec ses poignets puis se pinça. Rien à faire il ne rêvait pas. Voilà qui cassait grandement sa vision du monde des femmes faibles. Encore que ça la cassait peut-être un peu trop... Mieux valait se concentrer sur autre chose. Fort heureusement, des embarcadères chargés de mutants aux faces de rats étaient en route et seraient un exutoire idéal.
Dédaigneusement, le champion dégaina son épée et sortit son bouclier. Leur objectif était l'évidence: charger les canonniers et les empêcher de démolir leurs barrières flottantes. Sachant que tout ce qui séparait Raël de la liberté était justement ces murs de bois, le calcul ne fut pas bien complexe quant à la réaction à leur offrir: la mort par décapitation.

Pour autant, le bretteur resta immobile, du moins au début. Il se gratta le menton, pensif. Est-ce que foncer dans le tas était vraiment une bonne idée? Somme toute non. S'il sautait dans un radeau il serait juste entouré d'ennemis, pris au piège et incapable de s'échapper. Ce serait dommage. Il n'empêchait que ça ne résolvait pas le problème, dont la réponse devait arriver rapidement. Le temps manquait pour construire un mur entre eux et l'artillerie!

Quoique... Etait-ce si vrai que ça? Le maître-d'armes observa son bouclier en acier. La gravure en forme de crâne couronné des rayons du soleil brillait sous les feux des incendies et des petits éclairs de lumières rougeâtre et jaunâtre se répercutaient. Un mur... Voilà ce qu'il fallait! Il serait une muraille humaine, un bouclier de métal et de colère qui bloquerait l'avancée d'un navire skaven au complet. Certes, ce n'était pas l'action la plus héroïque qu'il entreprendrait, mais essayer d'infliger des blessures à l'assaillant était le meilleur moyen d'être submergé et de terminer dans le canal, en petits morceaux. C'était ainsi, le combat serait de toute façon bien assez technique pour lui garantir un bon revenu en gloire et en reconnaissance. Avec un peu de chance cela motiverait même des déserteurs à se sortir les doigts et à l'assister durant sa lourde tâche.

Inspirant un grand coup, le guerrier du désert s'élança, bouclier en avant, vers un radeau qui venait juste d'arriver et dont les premiers occupants étaient déjà à terre. Le premier connu une fin funeste quand le bronze de l'épée rencontra sa cervelle, le second fût renvoyé dans ses songes par un coup de bouclier dans la mâchoire, enfin le troisième, qui tentait de se faufiler, eut droit à un sublime coup de talon directement dans le museau qui le balança dans le fleuve. Un "scouïk" de douleur s'échappa d'entre ses dents alors qu'il allait prendre son bain décennal.
Ecu carré devant le corps, le scythien barra la sortie du rafiot, commençant déjà à sentir les premières poussées contre lui.



POUR LA DAME!


Le cri brisa même les crachats des canons et les piaillements des skavens. Il venait de loin, cet hurlement, et se répercutait sur les murs et les creux de la ville. Un instant, tout s'arrêta. Les hommes-rats comme les humains se stoppèrent comme sous l'effet d'une paralysie soudaine, aussi surprenante qu'incompréhensible. Un cri d'agonie suivit bientôt, sans doute prononcé par la même personne.

Les skavens du navire regardèrent Raël, Raël regarda les skavens du navire. Ils haussèrent tous conjointement les épaules, aussi désabusé dans un camp que dans l'autre.

Et le déluge de cris, de coups, de douleur et de fureur repris son cours.

J'utilise donc la caract Parade! J'espère que la relance du bouclier compte! x)
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Raël Khem, Maître-d'armes Scythien
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Geralt
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Re: [Les Survivants] Massacre sur le Reik

Message par Geralt »

Répondant aux propos énoncés plus tôt par le loup blanc, la baronne s'amusa à user de son sarcasme pour expliquer que ce monde n'avait absolument rien de fou, et que les évènements présents n'étaient le fruit que de la faiblesse humaine... Dans un certain sens, elle avait raison, après tout l'existence même des Skavens avait toujours été jusque là totalement rejeté, peut être que si les autorités de l'Empire avaient prit un peu plus conscience de la menace pesante... Le sort de Nuln aurait pu être différent.
Tapotant l'épaule de Geralt comme si il était la propriété de Lucretia, le chasseur de monstre préféra pour autant ne pas réagir à ce geste intimant une certaine soumission de sa part. Le Loup blanc devait pour l'heure serrer les dents, et continuer de collaborer avec cette femme. Le marché passé était plus important que sa propre fierté. Déchu de l'Ordre, le loup blanc ne se détachait pour autant pas de son premier objectif : Protéger les royaumes des hommes. Et pour cela cette alliance avec la non vie était nécessaire.


"Il est toujours aussi agréable de discuter avec vous baronne... Lahmiane et Von Cartein... Il est amusant de remarquer les similitudes de votre discours. Toujours à vous croire au dessus des autres... Vous en oubliez même que un jour vous avez fais parti de cette race humaine que vous dénigrer tant.
En quoi êtes vous plus fort que l'humanité ? Pour votre grâce ? Votre beauté ? Votre intelligence ? Votre pouvoir ? Votre longévitude ? ... Si certes vous vous êtes d'un coté transcendé... A terme... Vous êtes capable de mourir tout comme nous... Au mieux avez vous retardez l'inévitable échéance qui nous guette tous un jour : La mort."


Geralt marqua alors un silence, observant la marée Skaven qui sous le coup des flèches délivrés par le sergent, commençait à manoeuvrer en direction des quais de la ville.
En tout cas, le discours de la vampire avait su faire mouche, les déserteurs ayant regagné une partie de leur bravoure pour exécuter sans broncher les tâches qui leur étaient confiés, concentrant leurs efforts sur les canons des quais dans le but de les armer, et les calibrer pour qu'ils puissent faire le plus de dommage possible une fois l'ennemi à portée.

Désormais la bataille était lancé, et la foule de survivant cherchant à fuir le brassier du centre ville, commençait peu à peu à s'amasser sur les quais, gardant espoir de trouver un moyen de fuir cet enfer. Sans aucun doute ne restait il que peu de poche de résistance encore en vie, et maintenant le temps était compté. Le plan de Geralt allait doucement se mettre en place, et sa réussite permettrait d'offrir la porte de sortie dont la population avait tant besoin.
Les embarcations Skaven étaient désormais toutes proches des quais, avançant inexorablement pour rejoindre au plus vite la terre ferme, il y en avait tellement que le loup blanc n'aurait sans doute jamais eut assez d'une vie pour tous les compter. Les créatures piallaient par centaines, assoiffés de viande humaine.
C'est alors qu'un autre front s'ouvrit derrière eux, venant directement des ruelles de la ville donnant sur les quais, une masse grouillante s'engouffra dans le but d'encercler les résistants.
Si rien n'était fais, les quais seraient vite submergés. Et c'est en observant la situation, que les sens de Geralt s'éveillèrent subitement, n'ayant pas senti l'ombre se faufillant derrière lui. Lucrétia se tenait désormais face à lui, et d'un geste aussi vif que puissant, elle se saisit de la main du loup blanc qui par réflexe posa la seconde sur la crosse d'un de ces pitolets.

Observant longuement la jeune femme sans un mot, posant son regard dans le sien, la tension monta soudainement. Geralt cherchant à comprendre ce que cherchait à faire la jeune femme. Quand on était face à une vampire... Mieux vallait s'attendre à toute éventualité, marché ou non.


"Qu'est ce qu..."

A peine eut il le temps de prononcer ces quelques mots, que la jeune femme entailla le chevalier déchu, collectant une infime quantité de sang pour une raison encore obscure. La vampire relâcha alors sa prise, et tourna les talons, laissant Geralt derrière elle. Se plongeant dans une intense méditation, elle invoqua quelques sombres puissances, et une sensation aussi étrange que terrifiante parcouru la peau du loup blanc...
La Baronne usait de sa sombre magie, dans le but de déverser la mort et la désolation dans les rangs des hommes rats, il ne fallu guère longtemps à Geralt pour comprendre pourquoi elle venait de le taillader pour obtenir son sang. Chez les vampires, le sang était un élément essentiel pour bien des choses... La survie en premier lieu mais aussi pour faciliter ou augmenter l'usage de la magie vampirique.

Geralt observa alors la scène sans un mot, observant sa main tailladée, puis srutant longuement Lucrétia qui lui tournait le dos. C'est alors que de sombres instincts émergèrent du tréfond de l'âme du loup blanc : Maintenant... L'occasion était trop belle... Cela serait simple, il n'avait cas porter sa main à la garde de sa lame, sans saisir, et transpercer le corps de cette déesse vampirique. Ce genre de situation... Il l'avait déjà vécu face à la contesse grise et avait été en mesure de la blesser gravement lorsqu'elle était trop concentrée à contrôler les vents de magie...
Comme ne faisant qu'obéir à ce soudain instinct meurtrier qui venait de l'envahir, il fit un pas vers la jeune femme, mais s'immobilisa soudainement, se maintenant fermement la tête, une migraine aussi terrible que soudaine lui transperçant l'esprit... Ce genre de chose... Il l'avait déjà vécu et en reconnaissais les terribles symptômes : la corruption vampirique... Pourtant, seul Agabius avait été capable de l'insufler dans l'esprit du chasseur de monstre, et il était parvenu à s'en libérer en détruisant le maître vampire... Et pourtant... A nouveau aujourd'hui... Face à cette femme ? Impossible...

Si l'idée de tuer Lucrétia était toujours présente, le corps du loup blanc s'était résigné à ignorer cette idée de son esprit. Il ne devait... Non, il ne pouvait faire aucun mal à cette femme. Il n'aurait pu l'expliquer, mais quelque chose en lui interdisait de le faire.

Reculant alors d'un pas, Geralt resta immobile... Sa main droite tremblant sans qu'il ne puisse la stopper.

Pendant ce temps, le sergent impérial, organisant les défenses, s'interposa sur la marée venant du centre ville, dans le but de la retenir aussi longtemps que possible. Intimant que quelqu'un vienne l'aider, car il venait d'identifier une cible prioritaire : Dans la masse grouillante, un homme rat à la peau sombre se détachait du restant du groupe, gesticulant dans tous les sens, tout en hurlant ces poignées d'ordres à ces troupes.
Le Scythien lui, se jeta égalalement dans la bataille sur la première embarcation venant d'accoster, son cri de rage perçant le vent, et faisant dans le même temps revenir Geralt à la réalité.
Détachant son regard de Lucrétia, le loup blanc tourna alors les talons, se saisissant de son pistolet pour se diriger vers Friedrich qui tentait tant bien que mal de faire tomber le plus d'adversaire possible face à lui. Arrivant à sa hauteur, le loup blanc pointa alors son arme à feu en direction de la masse grouillante, stablisant sa visée pour se concentrer en priorité sur le chef des hommes rats. Le rythme cardiaque du loup blanc se mit alors à relentir, se calant à la perfection avec chacunes de ces inspirations puis ces expirations.
Il posa l'extrémité de son doigt sur la détente, et en déclencha le mécanisme, le départ du coup de feu raisonna tandis que le projectile se dirigea vers sa cible dans le but de faire mouche.

Utilisation de ma cara en tir pour ouvrir le feu sur le chef Skaven à l'aide de mon arme à feu.
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt
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