[Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Les gens du Hochland sont célébres pour leurs talents de chasseurs et les denses forêts de leur province. Une bonne partie de leurs armées est composée d'habiles arquebusiers. Le Comte Ludenhof tient sa cour à Hergig.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

La vieille magicienne Mathilda hocha la tête en entendant les demandes de Geralt. Elle répondit avec un air typique des personnes âgées qui en savent beaucoup et regardent la vie en sachant qu’ils la quitteraient bientôt, presque comme des observateurs neutres, détachés :

-Je n’en attendais pas moins de vous concernant ce « pauvre » nain. J’ignore ce que l’avenir lui réserve, ainsi qu’à vous, mais une chose est certaine : vos destinées semblent tout sauf ordinaires. Vous avez déjà accompli de grandes choses, et concédé de nombreux sacrifice, aussi. Mais tout cela aura-t-il un sens ? La fin sera-t-elle bonne ou mauvaise ? Je l’ignore, et je doute que quiconque le sache.

Concernant les chevaux, il est plus que probable que le Comte accède à votre demande. C’est bien peu de choses pour lui que deux montures par rapport à ce que vous avez fait. Cependant, en certaines situations, on a bien vu des rois offrir leur royaume entier pour un simple cheval, alors… Mes mages de l’Ombre camoufleront votre départ. Quels que soient vos poursuivants, vous aurez plusieurs heures d’avance sur eux, peut-être même plus, ça je peux vous l’assurer.

Quant à « Glace-les-Cœurs », vous avez pris la bonne décision, Geralt. La magie qui imprègne cet objet jusqu’à sa moindre particule est foncièrement maléfique : cette arme est dangereuse, beaucoup plus encore que vous ne pourriez le croire.

Bonne chance, ami de la Vie.

Sur ces mots, la vieille directrice repartit dans son établissement, laissant les trois compères entre eux. En apprenant qu’ils repartaient dès le soir, tous deux semblèrent satisfaits, et surtout Sannri Barbe-Enflammée qui, si on ne l’avait pas raisonné serait parti sur le champ à la rencontre de sa dulcinée.

Gertrud Teizer, elle, semblait plus terre à terre, mais elle paraissait inquiète, notamment, comme elle le souffla en aparté à Geralt, à cause de leurs poursuivants et des gens qui les avaient suivi dans la ville. Elle ne serait pas mécontente de quitter Hergig, même plutôt soulagée, et ce malgré l’accueil du Comte-Electeur et des magiciens. Dans ce monde, la jeune femme ne semblait pas trop à son aise. La lumière des projecteurs et des personnalités célèbres semblait plutôt l’intimider voire l’effrayer plutôt que la rassurer. Ce qui était étrange, car dans des situations autrement plus périlleuse, elle avait toujours fait preuve d’un remarquable courage, ou pour être plus exact d’un sang-froid redoutable, comme si elle était une vraie professionnelle habituée à ce genre de chose. D’ailleurs, Geralt ne s’y était pas trompé et avait rapidement douté, à raison, de la prétendue faiblesse qui l’avait conduit à la « sauver » et à la recueillir dans un premier temps. Elle possédait en outre des relations prêtes à mourir pour elle dans les milieux des bas-fonds, comme l’homme qui s’était sacrifié pour leur permettre d’échapper aux sbires du Chauve à Bergendorf, quelques jours plus tôt. Toutefois, il n’avait pas encore réussi à percer la part de secret et de mystère qu’elle refusait ouvertement de lui révéler. Mais à en croire son regard, ses dires et ses actions passées, cette partie d’elle-même devait surement être sombre.


***



Quoi qu’il en fût, le soir même, tout était prêt pour le départ du trio. Une femme de confiance de Mathilda, en la personne d’Armelle la magicienne-forgeronne, vint personnellement leur apporter deux chevaux dociles et tout affrétés. Ce n’étaient pas là des montures de guerre, mais bien des bêtes plus légères et plus rapides, mais beaucoup moins puissantes et courageuses que des destriers, quoiqu’assez endurantes tout de même pour supporter de longues chevauchées en portant une charge moyenne.

Il y avait là une jument à la robe « isabelle », nommée « Falnia », et un étalon entièrement noir du nom de « Dace ». On laissa à Geralt le soin de choisir sa bête, et Gertrud et Sannri prendraient l’autre. Aucun parmi le groupe n’était spécialiste en chevaux et en monte, mais heureusement, cela avait été pris en compte et les animaux étaient très dociles et simples. Tant qu’ils n’entreprendraient pas d’actions particulièrement dangereuses, comme sauter ou combattre, par exemple, ils ne risqueraient pas de tomber, à priori.

Le nain n’était pas très enthousiasmé à l’idée de grimper sur une telle bête, mais la perspective de revoir plus rapidement son aimée grâce à ce moyen de transport acheva de le convaincre de se faire violence. Bientôt, le groupe fut fin prêt à partir. Armelle leur accorda un dernier salut :


-Vous pouvez y aller, maintenant. Les Mages Gris du collège ont lancé des sortilèges d’illusion qui couvriront votre départ et votre route, et désorienteront tous vous poursuivants. Avec cela, vous avez au minimum une heure d’avance avant que quelqu’un ne puisse s’apercevoir que vous avez disparu, probablement bien plus encore, car je doute qu’on se lance à votre recherche de nuit. Et même alors, on ne saurait pas dans quelle direction vous vous rendez.

Bonne chance, et encore merci pour l’épée, Geralt !


Le groupe quitta ainsi Hergig en direction du Sud et de Talabheim. La ville n’était pas lointaine, et une simple journée de cheval suffirait, en allant à bonne allure, pour la rejoindre. En partant au crépuscule comme ils le faisaient, cela signifiait qu’ils auraient atteint la ville dans la matinée suivante, et cela en faisant des pauses pour se reposer un peu, faire leurs besoins et manger. Toutefois, voyager de nuit dans l’Empire était dangereux et également plus lent, puisqu’on voyait mal la route. Certes, cela permettait plus de discrétion, mais c’était aussi le moment où tous ceux qui voulaient agir dans l’ombre sortaient.

Sur une grande partie du trajet, la route suivrait les cours d’eau, d’abord le « Wolfs’run », puis le Talabec, avec la majorité des portions de route en forêt. Ces lieux étaient infestés de bandits en tous genres et de pirates d’eau douce, ils constituaient leurs repères naturels. Puis il faudrait franchir le Talabec pour arriver à Talabheim ou plus précisément à la ville portuaire en banlieue de Talagaad, probablement via un bac.

Les premières heures de trajet se déroulèrent sans anicroche. La route était déserte et si brigands il y avait, alors ils ne se montrèrent pas. Ce ne fut qu’au beau milieu de la nuit, probablement après minuit, alors qu’ils étaient à peu près à la moitié de leur trajet, que les choses évoluèrent…

Test d’HAB (perception) : 8. Réussite.


Geralt s’étant bien habitué aux bruits ambiants, il n’eut pas trop de mal à entendre, plus loin sur la route devant eux, des bruits de combat. La scène leur était cachée par un coude de la route, dont la bordure était forestière, mais à une cinquantaine de mètres environ, l’on se battait. Des cris, des bruits d’armes… Il fallait décider quoi faire, sachant qu’ils n’avaient probablement pas encore était repérés, pour leur part, et qu’il n’y avait pas de possibilité de contourner l’affrontement, mis à part passer par la forêt ou tenter de traverser le fleuve à la nage, cette dernière option étant cependant extrêmement risquée, voire à la limite suicidaire.
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Geralt
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par Geralt »

Une fois les demandes de Geralt prient en compte, et l'épée de Sophie confiée au bon soin de Mathilda, il salua la directrice et la gratifia d'un profond remerciement, car une nouvelle fois à travers elle, l'Ordre de jade lui apportait son aide, il était désormais une nouvelle redevable, espérant qu'un jour, l'Ordre du corbeau puisse venir en aide à ces mages de la vie.
Désormais avec un plan en tête, le déplacement du groupe de Geralt et ses amis seraient camouflés par quelques mages gris, même une heure d'avance était bonne à prendre, que se soit sur les hommes du chef de bande estropié, ou bien des sbires de Agabius. De plus, il était certain que les montures demandées par le loup blanc auprès du comte électeur lui serait confié, lui donnant enfin un moyen de déplacement plus rapide, et donc pouvant lui faire gagner des heures voir des jours de voyage.

Du coin de l'œil, il avait pu observer l'étrange mutisme dans lequel s'était plongée Gertrud... Elle qui était une femme si sûre d'elle et ne mâchant que très peu ces mots, il semblait qu'avoir été en présence de représentant de la loi ne l'avait guère enchanté... Avait elle peur d'être reconnu par quelqu'un ? Ne sachant toujours rien du passé de la jeune femme, il ne pouvait que le supposer, mais il était vrai que la jeune femme avait toujours pu trouver de l'aide là où Geralt n'aurait à priori pu en avoir, de plus il avait souvent noté les nombreux fonds que la jeune femme avait investi dans ce voyage... De l'argent certes bienvenue, mais dont la provenance était toujours inconnu. Comme elle le lui avais dis, ces employeurs voulaient que Geralt restent en vie et sous bonne garde... Mais pour quels raisons ?...

Dans tous les cas à la nuit tombée, le trio fut enfin prêt à partir, comme demandé, les montures furent données : un étalon noir du nom de "Dace" et une jument à la robe "isabelle" du nom de "Falnia". Posant sa main successivement sur le museau des deux bêtes, il se décida à choisir la monture noir, une sorte d'instinct avait guidé son choix, en plus de la couleur de la bête. L'autre monture fut donc confié au bon soin de Gertrud et Sannri, bien que le nain n'était guère enchanté à l'idée de monter une de ces bêtes qu'il voyait comme les animaux de compagnie des hommes et des elfes. Mais dans le même temps, il savait bien que ces chevaux lui serviraient à rejoindre plus vite encore sa bien aimée.


"Prenez soin de vous Armelle... Je compte sur vous pour faire disparaître à jamais cette lame maudite."

D'un signe de tête, il salua la jeune femme, et sous la protection magique des mages gris du collège, le trinôme se lança au galop à travers les routes impériales, disparaissant sous un voile de ténèbres. Désormais le prochain point à atteindre était la ville de Talabheim, un voyage certes court mais ralentit dans un déplacement nocturne. Il fallait parfois privilégier la sécurité à la vitesse.
La route empruntée était loin d'être sans danger, de nombreux bandits étaient sur ce trajet, mais Geralt comptait sur la discrétion et la chance pour échapper à leur regard, et si rencontre il y avait, alors la fuite serait à dos de monture toujours une option, bien que lui même ou Gertrud n'étaient que de piètre cavalier.
Gardant la rivière en main courante, une bonne partie de la route se passa sans encombre, pas un chat, un véritable silence de mort s'était installé sur zone, et personne ne semblait désireux d'y mettre fin, sûrement chaque membre du groupe espérait enfin peut être passer une nuit tranquille, chose qui n'était pas arrivé depuis un moment, plus précisément depuis leur rencontre avec le chauve et ces hommes.
En tête de file, les sens en éveil, le loup blanc surveillait, et ce ne fut qu'au bout d'un moment qu'il stoppa le groupe, ayant entendu quelque chose, tendant l'oreille pour confirmer ses doutes, son expérience ne le trompa pas, plus loin sur l'itinéraire, des bruits de combat résonnaient... mais la scène échappait à son regard à cause d'un coude de la route... Que pouvait il se passer, une attaque de convoi dans ces heures tardives ? Etrange... Voyager dans ces horaires étaient en générale une chose que seul les hommes d'expériences tentaient d'entreprendre... Ou bien était ce un règlement de compte entre brigand avide de s'emparer des richesse de l'autre ? Ou une attaque de bêtes ? Des suppositions, mais il faudrait plus d'information au loup blanc pour pouvoir jauger la situation.
Bien sûre traverser la forêt bordant la route était chose possible, mais dès lors il serait bien plus compliqué de progresser à dos de monture, sans compter les potentiels mauvaises rencontres, traverser la rivière était aussi une option... Mais elle était suicidaire, trop de risque pour bien peu de chose.
Geralt se décida donc à poser pied à terre, faisant signe en silence à ses deux camarades de faire de même, tirant par les rênes sa monture, il s'avança de quelques mètres dans les sous bois bordant la route et attacha sa bête à la première branche rencontrée.


"Nous devons conserver l'avance donné par les mages, il faut donc continuer sur la route, mais... Avant cela moi et Gertrud sous le couvert des arbres, nous allons approcher du coude de la route pour voir qui sont les protagonistes du combat. Nous pourrons mieux cerner la situation ensuite. Toi Sannri... J'ai besoin que tu restes ici avec les montures, nous ne pouvons nous permettre de perdre cet avantage que nous avons tout juste obtenu. Si jamais moi et Gertrud avons un problème, alors le signal pour que tu viennes nous rejoindre sera un coup de feu que je déclencherai."

Le plan du loup blanc semblait censé, dans un premier temps aborder en binôme avec Gertrud sous le couvert des arbres, observer la situation, et laisser Sannri protéger les montures plus loin derrière, et prêt à intervenir au signal de Geralt... Un effet de surprise pourrait donc être crée dans le même temps.

Désormais il était temps de voir ce combat qui se déroulait non loin.
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

Il fut fait comme Geralt en avait décidé. L’on mit pied à terre (de toute façon, Sannri était en vérité grandement soulagé de descendre de ce qu’il appelait un « canasson »), et le trinôme se sépara en deux. D’un côté, un duo formé des humains, Gertrud et Geralt, les plus discrets, tenteraient de s’approcher de la source des bruits d’affrontement sous le couvert de l’orée de la forêt. De là, ils espéraient épier sans être vus et collecter assez de renseignement pour prendre une décision concernant la conduite à tenir. Pendant ce temps, restant à l’arrière avec les chevaux, le nain protégerait leurs moyens de transport et empêcherait également qu’ils soient pris par surprise dans leur dos. Il resterait toutefois non loin de ses deux compères afin de pouvoir leur venir en aide si besoin était.

Ce plan était à la fois simple et efficace, en tous cas sur le papier. Le plus difficile serait de l’exécuter sans accroc, et notamment sans être repérés par les combattants afin d’éviter d’être mêlés de force à un affrontement non désiré.

Test d’HAB (discrétion) commun pour Geralt et Gertrud (passé sous l’HAB de Geralt) : 9. Réussite.
Le chasseur de vampires et sa compagnonne s’enfoncèrent de quelques décamètres dans les bois, en direction des bruits de combat plus loin après le coude la route. Une fois arrivés à destination, camouflés dans les buissons au bord de la chaussée, le binôme put apercevoir une scène typique d’attaque de bandits sur un personnage présumé riche.

Une sorte de carrosse fermé, de type « diligence », pourtant lourdement escorté, était pris à partie par un fort contingent de bandits bien équipés. Des arbres avaient été abattus à vingt mètre en amont et en aval de la route, pour empêcher toute poursuite du trajet et toute retraite du carrosse, qui pouvait cependant toujours évoluer librement sur la portion intermédiaire.

Le véhicule était de belle facture, mais taillé pour la vitesse et non le combat. Il était en bois fin, mais relativement peu ornementé. Il aurait pu s’agir d’un véhicule d’homme d’affaire, plus que d’un engin d’apparat de la noblesse, car il était certes très bien conçu, mais fonctionnel et non pas cérémoniel. Les chevaux qui le tractaient, au nombre de deux, étaient aussi de la sorte, fins et légers, un attelage rapide.

Chose rare s’il s’agissait bien d’un roturier, la calèche était protégée par pas moins d’une demi-douzaine de chevaliers en armure rutilantes, montés sur de fiers destriers caparaçonnés. Une telle escorte était redoutable, en plus des deux hommes postés sur la banquette, dont le conducteur. Tous étaient équipés à l’identique de cottes de mailles et d’habits à dominante blanche et bleue, de magnifiques heaumes coniques protégeant leurs têtes. Sur cette chaussée exigüe, les chevaliers n’avaient pas la possibilité de tirer un plein avantage de leurs montures et de leurs lances de cavalerie. S’ils avaient été attaqués de front, une simple charge aurait largement suffit à disperser ou empaler leurs adversaires. Mais en l’occurrence, les assaillants venaient des sous-bois, des côtés de la route, là où les chevaliers ne pouvaient s’aventurer en chargeant. Les protecteurs s’étaient donc positionnés dans une formation défensive autour du carrosse, en cercle. Les deux cochers avaient tirés des arcs longs et faisaient pleuvoir une pluie de flèches sur les assaillants, tandis que les chevaliers, épées tirées, empêchaient quiconque d’approcher.

Mais l’ennemi était plus nombreux et avait eu l’avantage de la position et de la surprise. Cela lui avait permis de faucher un des chevaliers avant même qu’il n’ait pu réagir.

Cependant, en équipements et en qualité, ils semblaient très inférieurs et le savaient. Mais un élément nouveau allait rentrer en ligne de compte et renverser radicalement la tendance.

Alors que lui et Gertrud arrivaient incognito derrière l’un des groupes Geralt, comprit son erreur. Il aperçut pas moins de huit hommes armés d’arquebuses qu’ils pointaient sur les deux chevaliers qui s’étaient placés en arc de cercle sur ce flanc-ci du carrosse. Ils allaient ouvrir le feu et il n’y avait rien que Geralt puisse faire pour les empêcher, il était encore trop loin, et n’eut pas le temps d’entreprendre quoi que ce soit avant que la première volée ne se déchaîne. Un hurlement retentit de l’autre côté de la route « FEU ! », et dans un bruit de tonnerre fracassant, pas moins d’une vingtaine d’armes à poudre noire se déchargèrent à l’unisson. Huit de ce côté de la route, les autres sur l’autre flanc du carrosse, diamétralement opposé à Geralt et aux assaillants par rapport au carrosse.

Aussitôt, les deux fiers chevaliers tombèrent, massacrés. Les hommes embusqués ne s’étaient pas embarrassés d’honneur, il n’y avait eu aucune sommation, juste une exécution. Les montures comme les hommes étaient indistinctement visés, si bien qu’il était difficile de dire si les deux chevaliers étaient blessés, tués ou simplement jetés à terre. En revanche, pour les chevaux, là, il n’y avait guère de doute, ils étaient morts ou agonisants. Les deux archers sur le carrosse, intacts, continuèrent pourtant de tirer sans flancher, avec une rapidité d’exécution et une précision mortelle. Ils ne semblaient pas ressentir de peur ou d’envie de se rendre.

Deux arquebusiers tombèrent dans la foulée, leurs corps criblés de flèches empennées de plumes parfaitement taillés et peintes avec des motifs travaillés. Ce n’était pas là un matériel bas de gamme, mais plutôt des traits de grande qualité réservés à une petite élite très riche.

Mais les six assaillants restants ne comptaient pas rester sans rien faire à recharger leurs armes à poudre noire, opération qu’ils savaient lente, sous les tirs des archers. C’est pourquoi ils se jetèrent à l’assaut avec de grand cris, tandis que de l’autre côté du carrosse, les mêmes cris d’assaut retentissaient.

Geralt et Gertrud, toujours camouflés dans les sous-bois derrière les bandits, auraient pu prendre tranquillement une décision lorsque de derrière eux un beuglement de guerre nain retentit. Sannri, en entendant les tirs, avait cru qu’il s’agissait du signal et s’était précipité vers eux à leur secours. Il courait en criant, fonçant dans le but manifeste de se jeter sur l’ennemi, et dévoilant de fait la position de ses amis.

Car évidemment, son intervention bruyante avait causé une réaction de la part des huit assaillants de ce côté du carrosse, la moitié d’entre eux s’était retournée pour regarder dans la forêt l’origine des bruits, tandis que l’autre continuait de charger sur le carrosse. Il ne fallut que quelques poignées de secondes pour que le nain n’ait parcouru les quelques dizaines de mètres qui le séparait de ses amis humains, et ne dévoile du même coup leur position.

Ils étaient maintenant repérés, et quatre bandits, équipés de protections de cuir intégrales, d’épées, de gourdins, de haches et de rondaches fonçaient sur eux.

A une dizaine de mètres devant eux, sur le carrosse, les deux archers avaient sauté à terre et tiré leurs lames pour faire barrage de leurs corps aux quatre autres assaillants. Mais ils avaient vite analysé la situation, et espéraient sans doute également profiter de l’arrivée providentielle de nouveaux venus pour ouvrir la porte et exfiltrer le personnage escorté de ce côté-ci du carrosse, car de l’autre, la situation devait être dramatique.

Quoi qu’il en fut, il n’y avait qu’une seule option pour Geralt, Gertrud et Sannri, maintenant : combattre, car les quatre bandits qui fondaient sur eux ne semblaient pas enclins à discuter, et n’auraient aucun scrupule à les tuer.
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par Geralt »

Depuis qu'il s'était rattaché à des gens pour son voyage, Geralt s'était toujours montré, et avait toujours été considéré comme le leader à suivre, certes toutes ses décisions ne furent pas les bonnes, où purent être prises sous l'influence néfaste de Agabius sur lui, mais pour autant, personne ne s'était jamais interposé face à lui, même des caractères aussi fort que Gertrud où bien Sannri. De ce fait, le plan assez simple qu'il avait concocté fut accepté, et le chasseur de monstre, en compagnie de la jolie brune, s'enfonça légèrement dans les sous bois bordant la route dans le but d'approcher le plus discrètement possible de la scène de bataille se déroulant non loin.
Leur progression fut lente mais l'expérience des deux combattants leur permirent d'approcher sans un bruit. Devant eux, une scène d'attaque de convoi se déroulait, opposant des bandits en nombre face à des chevaliers puissamment armés et portant des armures aussi puissantes que rutilantes, tous étaient montés sur de fières destriers, un atout majeur certes face à quelques brigands à pied, mais l'avantage stratégique qu'ils avaient était désormais limité car en effet, le carrosse dont les cavaliers avaient la garde avait été prit au piège par des arbres tombés sur la route, ainsi les hommes en arme s'étaient eux aussi retrouvé piégé dans ce traquenard qui à n'en pas douté avait été préparé bien à l'avance...

Ce genre d'attaque de riches marchands ou de riches personnalités était chose courante dans l'Empire, car l’appât du gain pouvait donner du courage même au plus couard, de plus même en ayant la meilleur protection possible, il était simple d'acheter quelques informations à bon prix pour savoir où et quand organiser une attaque qui pourrait rapporter gros. Geralt n'en douta pas... L'attaque se déroulant devant lui était le fruit de quelques langues de vipère ayant divulgués le trajet de ce convoi...
A vu de nez, le combat ne semblait en rien à l'avantage des chevaliers, qui avaient adopté une posture défensive autour du chariot subissant assaut sur assaut. Sentant le regard de Gertrud se poser sur lui, la jeune femme devait sûrement se demander quel serait la décision du loup blanc quand à la suite des événements... Aider ou non le convoi... Bien sûre, Geralt avait toujours eut un certain code moral, détestant laissé quelques personnes mourir surtout de la main de quelques bandits, mais dans le même temps... Etait il encore l'homme qu'il avait été depuis son départ de Bielen ? Certainement pas... Une part sombre s'était éveillé en lui, une part servant la cause vampirique...
Chose à part, alors que Geralt était dans sa réflexion, il en fut sortie quand plusieurs détonations se firent entendre de part et d'autre de la route... le piège avait fonctionné à la perfection pour les bandits, et de nombreux défenseurs étaient tombés sous la pluie de balles et désormais, il ne restait plus qu'à finir les survivants.
Dans le chaos total, les arquebusiers avaient été forcé de quitter leurs position pour attaquer au corps à corps car ils subissaient les tirs de flèches des deux conducteurs du chariot toujours en vie, dont les traits étaient mortels.

Restant toujours à l'abri des arbres et de l'obscurité, Geralt avait finalement opté pour une retraite anticipé, la situation des chevaliers étant désormais trop critique pour une éventuel intervention. Hélas... Le destin se mêla une nouvelle fois des plans du loup blanc, car derrière lui de terribles hurlements se firent entendre, attirant l'attention sur lui et sur Gertrud. Sortie de nul part, le nain Sannri chargea dans la bataille prêt à en découdre... Celui ci avait semble il interprété les tirs des arquebusiers ennemis, comme le signal de ralliement que Geralt avait mit en place en cas de problème...
Désormais l'attention des bandits s'étaient tourné vers eux, et l'affrontement était inévitable.


"Et merde... !!!"

Le loup blanc dégaina avec vivacité sa lame runique, et s'avança à la rencontre de l'adversaire, prêt à en découdre, sûrement Gertrud s'avancerai avec lui pour le soutenir. Désormais le regard de Geralt trahissait au mieux son état d'esprit, une soif de sang et une rage indescriptible, en effet désormais il n'y aurait plus aucune pitié pour ses adversaires. Il allait se débarrasser au plus vite de ses agresseurs, et s'adapterai ensuite au changement de situation.

En tout cas, une chose était sûre, il ne fallait pas rester ici indéfiniment au vue du nombre d'opposant toujours prêt à se battre.

Petit post mais pas grand chose à dire à part foncer. Pour le combat je pars pour du deux attaques, une esquive. Et je m'adapterai en fonction de la suite.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 30 mars 2017, 20:42, modifié 1 fois.
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

Geralt se jeta donc sur deux des plus proches ennemis parmi les assaillants qui fonçaient sur lui et ses compagnons. En un instant, tous les protagonistes furent au corps-à-corps, à portée d’épée, et le combat s’engagea sans plus de formalités. Quelques mètres plus loin en direction de la route, autour du chariot, l’affrontement avait là aussi débuté. Geralt ayant été identifié, à tort ou à raison, comme le plus agressif et le plus dangereux du trio (entre une femme, un nain et un humain dans la pleine possession de ses moyens équipé d’une arme runique, les ennemis avaient fait leur choix, ils décidèrent donc de concentrer leur légère supériorité numérique sur lui.
Remarque préliminaire : comme tu ne l’as pas précisé, je prends l’initiative de choisir pour toi pour les premiers tours, et te fais en conséquence manier ton arme à deux mains !

Profil des ennemis : 9 partout, modificateurs compris, sauf PVs (65) et NA (1).
Armure : 5 à la tête, 4 aux bras et aux jambes, 7 au corps.
Armement : bandit 1 : épée+rondache, bandit 2 : hache+gourdin.
Les autres combattront tes amis ou les gardes du carrosse.

Round 1 :
Initiative Geralt : 2. Touché. Ennemi visé (aléatoirement désigné) : bandit 2. Pas d’action défensive pour lui (cf. ci-dessous). Localisation : tête. Dégâts : 43 ! Test d’END de bandit 2 : 6. Réussite, il continue à se battre normalement.
Attaque de bandit 1 : 18.
Attaque de bandit 2 [hache] : 4. Esquive : 20. Echec critique : pas de 2ème attaque pour Geralt ce tour-ci ! Localisation : jambe droite. Dégâts : 25.
Attaque 2 [gourdin] de bandit 2 (il choisit donc l’option offensive pour ses 2 armes, et ne peut donc pas parer) : 2. Réussite ! Décidément ! Localisation : torse. Dégâts : 17.

Il te reste 33 PVs !


Round 2 :
Initiative Geralt : 19. Raté.
Attaque de bandit 1 : 13.
Attaque de bandit 2 : 20. Echec critique : pas de 2ème attaque ce tour-ci !
2ème attaque de Geralt : 5. Touché. Cible : bandit 1. Parade : 1. Réussite critique. Aucun dégât.

Hum, devant l’ampleur des dégâts subis, je préfère te rendre la main afin que tu puisses adapter ta stratégie de combat, maintenant que tu en sais plus sur tes deux adversaires. Ton profil ne sera mis à jour qu'à la fon du combat.
Le combat commença sur les chapeaux de roues, avec un terrible coup asséné par Geralt au bandit aux deux armes. La Dent d’Alaric traversa facilement le cuir de la calotte que portait le malfrat pour se protéger, endommagea sévèrement le crâne et lui emporta une oreille. Mais l’homme était sans doute un tueur expérimenté puisqu’il ne se laissa pas perturber par cette blessure pourtant grave, bien au contraire. Tel un animal blessé qui n’en est que plus dangereux, il concentra tout son effort sur l’attaque et riposta comme un forcené, parvenant à frapper Geralt, surpris par tant de férocité, non seulement de sa hache, qu’il tenait dans sa main forte, la droite, mais également de son gourdin, en main gauche. Plus prudent et défensif, son camarade à l’épée et au bouclier, lui, n’arriva pas à atteindre le Loup Blanc, mais parvint à dévier parfaitement son coup d’épée à l’aide de sa rondache.

Deux des trois combattants de cet affrontement dans l’affrontement étaient donc salement amochés, donc Geralt, mais pour l’instant, tous restaient en mesure de se battre, en dépit du sang qui coulait des plaies béantes.

Partout autour d’eux, le combat faisait rage, et pourtant le temps pressait plus que jamais. Geralt, bien qu’affaibli, ne pouvait pour l’instant compter que sur lui-même, à priori. Il devait soit se débarrasser rapidement de ses adversaires avant l’arrivée de leurs renforts de l’autre côté de la route, soit défendre jusqu’à ce que ses amis, Gertrud et Sannri, n’entrent en jeu, ce qui au vu de leurs capacités respectives ne saurait tarder. L’option offensive comme défensive était donc possible, avec chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Que ferrait Geralt ?
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par Geralt »

Deux bandits s'en prirent donc à Geralt, armé de sa lame runique, il semblait avoir été désigné comme cible prioritaire, et désormais le loup blanc se tenait prêt à mettre un terme au plus vite à cette bataille. D'un geste aussi vif que puissant, l'oreille d'un des agresseur fut tranché dans un long flot de sang, une terrible blessure mais qui ne suffit pas à emporter l'adversaire du premier coup...
Ce début de combat plus que avantageux pour le chasseur de monstre lui fit hélas relâcher sa garde, les attaquants du convoi n'étaient en réalité pas de banal bandit, mais bel et bien des tueurs entrainés et efficaces, et le membre de l'Ordre en fit les frais dans une terrible contre attaque le blessant à la jambe droite et au torse, en l'espace de quelques secondes, les vêtements qu'il portait s'imbibèrent de sang, l'obligeant dans le même temps à reculer face à des assauts répétés.
Etait ce donc cela cette faiblesse dont les vampires aimaient se moquer chez les simples mortels ? Le corps de Geralt déjà brisé en deux attaques... Des monstres comme Viktor ou Albrech n'auraient fait qu'une bouchée de ces simples bandits... Le loup blanc douta à cet instant de sa propre force...

Tentant une contre attaque, ses blessures bien trop handicapante, l'empêchèrent de correctement se mouvoir, et dès lors, la vitesse et la puissance de ses coups en furent affectés, si bien que ses ennemis n'en furent aucunement inquiétés.


*Cette faiblesse... Toujours cette même faiblesse... La même qui a causé la mort de Nathalie...*

Le regard de Geralt s'éloigna de son combat quelques instants pour se porter vers Gertrud et Sannri... Eux aussi allaient ils mourir par sa faute dans un prochain avenir ? Ne pourrait il pas les protéger le moment venu ? Etait cela la clé du plan d'Agabius pour enfin le posséder ? Lui prendre tout, pour lui démontrer la réalité de sa piteuse situation, lui un combattant d'élite du royaume des hommes, pourtant incapable de faire face à deux simples adversaires ? Condamner à tout perdre ?

La rage s'empara alors de Geralt.

Ayant reculé de quelques pas pour casser la distance entre lui et ses opposants, il extirpa de sa veste, une potion qu'il ingurgita, celle ci fit coaguler son sang, stoppant partiellement l'hémorragie et calmant la douleur qui l'accablait. Basculant son épée dans sa main gauche, il prit son pistolet et tira un coup de feu sur son ennemi le plus proche, celui à la hache et au gourdin, déjà gravement blessé, cette balle était destiné à en finir avec lui.
Une fois fait, il rangea le pistolet pour se repositionner en garde, prêt à en découdre. Il se devait de se défaire de ses deux opposants, le plus vite possible, voulant éviter de se retrouver à la merci de trop d'adversaire en même temps, même si d'ici peu, ses amis viendraient sûrement lui prêter main forte, la confusion de la bataille empêchait de savoir qui entre l'escorte du convoi et les bandits avaient le dessus, et donc il faudrait peut être prochainement fuir si l'ennemi se montrait trop nombreux, dans le but de ne pas être submergé.


"Il en faudra plus pour me tuer bande de pourriture..." Il accompagna ses mots d'un rictus morbide et sombre, déterminé à infliger la mort ici et maintenant à tous ceux voulant se dresser face à lui.
Donc pour le combat, tout d'abord je prends une gorgée de potion de soin histoire de récupérer un peu car là j'ai ramassé.

Pour le round 1, je prends mon arme à feu et tir un coup en direction du bandit que j'ai le plus blessé, ensuite je reprends mon épée en mode "arme à deux mains". Si je subi des attaques, et bien je tente des esquives en priorité.

Pour le reste des rounds, je pars en mode une attaque et plusieurs esquives (si c'est possible) ou un mélange esquive + parade, on va dire que j'opte pour une posture intermédiaire (ni trop agressif, ni trop défensif) de telle sorte qu'avec mes deux NA je puisses infliger au moins une attaque et après esquiver le plus possible pour limiter les dégâts et attendre de l'aide ^^
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 30 mars 2017, 20:42, modifié 1 fois.
Raison : +4 xps
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

Alors que le temps jouait clairement en la défaveur de Geralt, de ses amis et de leurs alliés de circonstance du convoi, le Loup Blanc prit tout de même la décision d’intensifier sa défense. Et c’était peut-être paradoxalement une décision sage, de son point de vue en tout cas. En effet, il avait été sérieusement touché par les attaques de ses deux ennemis qui s’acharnaient sur lui, et même s’il avait pu lui aussi frapper, les deux hommes étaient toujours en état de se battre, et donc potentiellement toujours aussi dangereux.
Cette stratégie avait néanmoins une faille assumée, un risque, sans doute moins immédiat, mais non moins réel. Car si Geralt ne parvenait pas à se débarrasser de ses adversaires rapidement, la masse des assaillants situés de l’autre côté de la route aurait tôt fait d’arriver en renfort et de les submerger. D’ailleurs, le Loup Blanc n’avait pas négligé cet aspect dont il avait parfaitement conscience, et il envisageait même une éventuelle tentative de fuite si les choses tournaient trop mal.

Quoi qu’il en soit, l’heure n’était plus aux palabres, et la seule option possible restait le combat. De son issue dépendrait beaucoup de choses.

On considère qu’il y a une petite pause de quelques secondes dans le combat où vous reculez chacun et où tu peux consommer ta potion.

=> +20 PVs ! (-1 gorgée de potion).

Allez, on continue ! Le combat sera stoppé à la mort des deux adversaires (ou leur fuite ou mise hors de combat), ou à la survenance d’un élément nouveau, ou encore

Round 3 :
Test d’INI de Geralt : 9. Réussite. On considère que l’action mineure de dégainer ne te prend pas de temps, que tu peux agir directement en gardant l’initiative dans la foulée.

=> Geralt commence donc par un tir sur l’homme blessé. Etant données les circonstances, à bout portant sur un homme qui ne s’y attend pas, il me paraît très difficile de ne pas toucher sur ce tir, j’accorde donc un +4 à ce tir : 13. Réussite ! Localisation : tête. OK, l’homme est mort.

Attaque du second bandit : 5 ! Touché ! Esquive de Geralt avec sa deuxième action : 6 ! Compte tenu de l’habileté supérieure (9 VS 12 pour Geralt, y compris malus des équipements et bonus des compétences), l’esquive est largement réussie.

Round 4 :
Attaque de Geralt : 16. Ratée.
Attaque du bandit : 10. Ratée.
Attaque de Geralt : 10 ! Touché ! Parade : 17. Ratée. Relance bouclier : 13. Ratée. Localisation : torse. Dégâts : 40 ! Test d’END du bandit : 15 ! Il tombe à terre, sonné par la puissance de l’attaque.

Profil mis à jour.
Dégainant avec la rapidité d’un cowboy et tirant avec une précision non moindre, le Loup Blanc logea sa balle dans la tête de l’homme aux deux armes, qui s’effondra sur le champ, raide mort. Mais son attaque avait donné le temps au deuxième de passer à l’action, et ce dernier ne se fit pas prier pour passer à l’offensive ! Mais c’était sans compter sur la rapidité du chasseur de vampires, qui sut parfaitement esquiver le coup d’épée dans sa direction, puis riposter avec un moulinet dévastateur de la Dent d’Alaric, maniée à deux mains, qui passa sous la garde et ouvrit le ventre du malfrat. Celui-ci, avec un cri de terreur à la vue de ses boyaux qui s’échappaient par l’entaille d’où coulait aussi abondement le sang, tomba au sol et s’évanouit.

Un rapide coup d’œil du côté de Gertrud et Sannri rassura notre héros. Eux s’étaient battus à un contre un et n’avaient pas eu de mal à éliminer leurs adversaires sans subir de sérieuse blessure.

Pendant ce temps, il semblait bien que les choses se corsaient du côté du carrosse. Si les deux gardes s’étaient eux aussi débarrassés de leurs assaillants sans trop de mal, l’arrivée des autres bandits était maintenant très prochaine, et ils savaient que s’ils ne restaient pas pour les retenir, quitte à se sacrifier, ils ne pourraient pas sauver leur protégé !

C’est pourquoi ils décidèrent de prendre un risque. Sans un mot pour Geralt et ses amis, ils se contentèrent remonter sur le carrosse pour combattre, non sans les avoir désigné du doigt et dit quelque chose à la personnalité escortée. Celle-ci leur lança un regard à la fois compatissant et reconnaissant, consciente du sacrifice que consentaient ses deux gardes du corps qui lui sauvaient la vie, puis elle avança résolument vers Geralt, Sannri et Gertrud.

Mélianor Eskeladel, émissaire elfe et fille aînée de l’ambassadeur d’Ulthuan dans l’Empire.

Image
La jeune elfe aux cheveux foncés était vêtue d’une robe verte très riche et arborait des bijoux d’une finesse supérieure à ce que l’artisanat humain pouvait créer. Bien que son habit et ses ornements eussent été considérés comme assez sobres chez les elfes, ils étaient d’une valeur sans pareille dans l’Empire. Elle ne ressemblait pas à une guerrière, encore moins à une soldate, mais elle avait néanmoins, semblait-il, pris le temps de s’équiper au moins partiellement dès qu’elle avait pris conscience de l’attaque, puisque son épaule la partie supérieure de son bras droit était recouvert de pièces d’armure elfiques fines, tandis que son avant bras gauche était protégé de même.

Sa dextre tenait fermement une épée courte elfe, dont elle ne s’était pas encore servie, sa lame étant immaculée. De plus, elle n’en possédait pas le fourreau, ce qui appuyait la thèse selon laquelle elle n’avait fait que s’en armer en descendant de son véhicule, mais n’était habituellement pas coutumière de la guerre.

Son visage était d’une grande beauté, et reflétait une grande résolution. Cette femme savait maîtriser ses émotions, c’était sûr, car dans des circonstances aussi tragiques, sans même savoir si elle n’avançait pas vers la mort en approchant de Geralt, elle restait fière. Elle n’eut même pas à se présenter, car à peine se fut-elle approchée que Sannri Barbe-Enflammée s’écria :

Image –Par les dieux c’est ELLE ! Vite, Geralt, il faut la sauver à n’importe quel prix !
Impassible, l’elfe attendit la sentence de l’humain. Visiblement, elle ne comprenait pas pourquoi son arrivée avait déchaîné autant d’excitation chez le nain, qui d’habitude n’étaient pas très amicaux avec les oreilles pointues. Le Loup Blanc savait qu’il ne disposait que de très peu de temps pour prendre sa décision, s’il souhaitait fuir, il fallait le faire maintenant, car déjà, sur le carrosse, les deux gardes elfes engageaient un combat qu’ils ne pouvaient gagner contre un ennemi bien supérieur en nombre.
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par Geralt »

Le coup de feu partit et fit mouche en plein dans la tête de son premier opposant. Au fond de lui, Geralt remercia le jour où Buchwald lui avait donné sa première arme à feu. Au fils des semaines il avait pu constater la puissance destructrice de ce type d'arme, que se soit sur les créatures de la non vie, où bien d'autres humains...
Quoiqu'il en soit, son second adversaires chargea avec rage le loup blanc, sûrement la confiance s'était emparé de lui après les premières blessures qu'il avait pu lui infliger. Hélas pour le malheureux, Geralt devint plus rigoureux dans ce combat et esquiva l'assaut tout en contre attaquant et trancha avec précision le ventre de son opposant dont les organes se répandirent au sol. Face à l'horreur de sa condition, le bandit s'écroula et tomba dans les pommes.

Pendant ce temps, ses amis n'avaient rencontré que peu de difficultés face à l'ennemi, ils étaient après tout de farouches combattants, la preuve en était qu'ils avaient survécu à bien des dangers aux côtés du membre de l'Ordre.

La situation global devenait délicate, en effet malgré leur perte, d'autres bandits arrivaient en nombre prêt à en découdre, et Geralt le savait, une victoire par la force n'était plus possible...
Les deux gardes du corps de la mystérieuse personnalité l'avaient aussi compris et le regard qu'ils affichèrent à l'encontre du tueur de monstre ne trompa pas... ils donneraient leur vie pour sauver celle dont ils avaient la charge.

Par un simple signe de main, ils commandèrent à leur protégée de rejoindre Geralt, Gertrud et Sannri...
Approchant d'eux, une jeune et belle femme arriva à leur niveau, sans un mot comme attendant de voir si les trois inconnus face à elle étaient son salut ou bien la fin de sa route.
Geralt fut surpris de constater que la jeune femme était une elfe, d'une beauté bien supérieur au commun des mortels, c'était un trait caractéristique de cette race. Portant des vêtements riches et ouvragés, elle était aussi armée d'une arme elfique, encore rutilante. Ce genre de détail ne trompa pas, car même si elle gardait une attitude fière et déterminé, elle ne ressemblaient en rien à une combattante de son peuple, mais plutôt à une princesse ou une personnalité influente, bien sûre ce n'était que des suppositions sortie de l'esprit de Geralt.
Soudain, Sannri s'exclama, comme prit d'une soudaine excitation, dont il expliqua la raison : devant ces yeux, la belle Mélianor...
Le destin se jouait il encore du groupe ? La femme tant recherchée par Sannri venait d'apparaître devant lui.

Désormais la situation devenait compliqué pour Geralt car il allait devoir prendre la décision où non de sauver cette femme...
L'hésitation venait du fait que tout d'abord, sa présence pourrait elle être bénéfique ou bien néfaste pour son ami nain ? Car à la vue du regard qu'elle posa sur le petit guerrier, elle ne semblait en rien le reconnaître.
De plus, à la vue de l'escorte qu'elle avait pour elle, il était désormais certains qu'elle était une personne influente de son peuple... et de ce fait, une fois que les échos de cet attaque de bandit se seraient répandu, nul doute que de terribles moyens seraient mit en oeuvre pour la retrouver. Si le loup blanc faisait partie de la fine fleur des bretteurs humains, face à la fine fleurs des bretteurs elfes, il n'était qu'un enfant. De lourds problèmes en perspective.

Observant la jeune femme droit dans les yeux, celle ci lui tenant tête il prononça ces quelques mots :


«Nous ne vous ferons aucun mal...»

Il tenta de se montrer rassurant, mais il n'était pas sûre que le regard qu'il affichait donnait envie de le croire. Depuis son départ de Bielen, il s'était endurci, on pouvait y voir une pointe de rage et de détermination, mélangé à la tristesse et le désespoir.
Geralt le savait aussi, les elfes avaient une opinion assez froide envers les humains... envers toutes les races d'ailleurs, même ceux qui avaient trouvé refuge dans les terres de Bretonnie, étaient connu pour leur peu de contacte avec le monde extérieur, préférant la sécurité de leur forêt.
Quoiqu'il en soit, bien que de nombreuses questions restaient en suspens concernant la femme elfe, le loup blanc semblait prêt à la sortir de cet assaut.


«Venez avec nous !» Il avait adressé ces mots à la dénommée Mélianor, persuadé qu'elle connaissait le langage des hommes«Gertrud, Sannri, nous partons ! Vite à travers les bois ! Hurla t'il à ses compagnons.
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

Sans perdre une seconde, l’elfe aux cheveux de jais opina du chef, et se mit à courir avec le trio d’aventuriers qui s’enfonçait dans la forêt. Derrière eux, l’on se battait, mais cela ne dura guère. Très rapidement retentirent plusieurs puissantes détonations qui étaient sans nul doute l’œuvre d’armes à poudre noire, puis plus rien d’autres que des cris. Soudain, Geralt vit un morceau d’écorce d’arbre éclater devant lui, aussitôt suivi par la détonation et le sifflement d’une balle. On leur tirait dessus ! Et les balles filant à une vitesse supersonique, il voyait leur effet avant une fraction de seconde avant d’entendre leur bruit.

Mais, en dépit de la vitesse des projectiles, le groupe avait déjà une sérieuse avance et il serait très difficile de les atteindre, la forêt se densifiant et les dissimulant déjà presque totalement. Dans peu de temps, ils l’auraient traversée et se retrouveraient aux chevaux. Chaque seconde qui passait les mettait plus en sécurité, bien qu’ils ne fussent pas à l’abri d’une balle chanceuse. Toutefois, contre toute attente, il n’y eut pas de nouveau tir, le chef de l’embuscade semblant même hurler sur ses hommes, mais ils étaient trop occupés à fuir le plus vite possible pour entendre clairement ce qu’il disait.

Après quelques dizaines de secondes de course effrénée, le quatuor déboula sur la portion de route où ils avaient leurs chevaux. Il était impossible de dire s’ils étaient ou non poursuivis, mais les bandits n’étaient pas la route qu’à une centaine de mètres d’eux, même si le coude de la forêt qu’ils venaient de traverser les empêchait de voir leurs cibles.

Ils avaient deux montures pour quatre, et ne pouvaient continuer leur route, sans quoi ils tomberaient sur la bande. Foncer dans les bois était possible, mais très dangereux. Rebrousser chemin était toujours une option.

Tandis qu’ils détachaient leurs montures, Mélianor Eskeladel, malgré l’essoufflement dû à leur sprint, demanda à Geralt, dans un reikspiel si parfait qu’on aurait dit sa langue maternelle, avec un débit impressionnant, comme si elle était très stressée :

Image -Merci beaucoup pour ce que vous avez fait, monsieur. J’ignore qui étaient ces gens mais sans votre intervention, j’aurais été prise. Cependant, sans vouloir paraître ingrate ou impolie, je dois au plus vite rejoindre Hergig. Apparemment, on a besoin de moi là-bas pour une urgence. Je dois y rejoindre une personne qui aurait des informations de la plus haute importance à me transmettre. L’on m’a dit qu’il s’agissait d’une question de vie ou de mort. Si vous pouviez m’y mener, je vous en serais encore plus reconnaissante et redevable.
Geralt n’avait jamais côtoyé d’elfe auparavant, il n’était donc pas coutumier de leurs expression ou de leurs sentiments. Mais il avait connu bien assez de combats pour savoir que sous son air professionnel et pressé, il y avait sans doute une grande souffrance. Elle venait de voir son escorte se faire massacrer sous ses yeux, des gens mourir pour elle, pour la capturer ou la protéger. Ces inconnus avec qui elle se trouvait et qui l’avaient sauvée, avaient eux aussi tué ses assaillants, pris des vies humaines. Peu, voire pas du tout habituée à ce type de spectacle, le Loup Blanc savait que l’elfe se raccrochait instinctivement et désespérément à son travail et à l’immédiateté du danger encouru pour tenir. Par réflexe inconscient, son corps bourré d’adrénaline lui évitait de sombrer dans la dépression pour qu’elle se tire du danger. Mais il le sentait, dès qu’ils s’éloigneraient et que l’adrénaline retomberait, elle repenserait au traumatisme qu’elle avait vécu, et, si les elfes étaient bien comme les humains, risquerait de craquer psychologiquement.

Mais pour l'instant, l'état psychologique de leur "invitée de circonstance" elfe était loin d'être la priorité la plus urgente. Il fallait prendre une décision, très rapidement, sur la conduite à tenir dans les prochaines minutes, avant que la bande de malfrats ne reprenne l'initiative et ne leur mette le grappin dessus.
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par Geralt »

La fuite déclaré, tous se précipitèrent dans les bois dans l'espoir d'échapper à leur poursuivants. L'instinct de survie de l'elfe, l'avait amené à faire confiance à Geralt et à le suivre.
Dans leur course, des détonations retentirent et les projectiles de plomb manquèrent plus d'une fois de les toucher, jusqu'à ce que enfin, ils furent hors de vue et que tout tir cessa subitement, les derniers bruits derrière eux furent les hurlements d'un des bandits, sûrement le chef de groupe furieux de voir sa cible lui échapper.

Le quatuor se retrouva donc de nouveaux près du coude de piste quitté plus tôt, à hauteur de leur monture, ayant maintenant quelques minutes de sécurité, Geralt devait prendre une décision sur la marche à suivre.
Pour la première fois, l'elfe s'exprima, avec une parfaite connaissance de la langue des hommes, si parfaite que Geralt en fut surpris. Elle le gratifia de remerciement pour l'avoir aidé, et demanda sans attendre qu'on la mène à Hergig dans les plus bref délai pour une affaire de la plus haute importante.

Retourner en arrière... était ce une option faisable ? Le temps était un luxe que le loup blanc n'avait plus, on l'attendait, et chaque seconde perdu, plongeait l'âme du membre de l'Ordre toujours plus dans les ténèbres.
Mais continuer d'avancer était pour l'heure impossible, les bandits qui avaient attaqué les hommes de Melianor, bloquaient l'axe principal. L'idée de se cacher était envisageable, mais trop risqué car il faudrait peu de temps pour que l'ennemi ne leur tombe de nouveau dessus.

En pleine réflexion, Geralt nota aussi que derrière la noble et fière attitude de la belle elfe, se cachait le désespoir et la détresse. Sûrement la perte des siens, lui causait une immense souffrance que pour l'heure elle cachait pour elle même, tout du moins tant que le danger serait encore présent...

De leur côté, Gertrud restait à son habitude aussi stoïque que possible, tandis que Sannri ne détachait plus son regard de Melianor, l'observant avec amour et admiration.

Montant sur sa monture, le loup blanc observa la jeune femme et lui tandis la main pour qu'elle monte derrière lui.


«Nous vous emmèneront à Hergig,vos agresseurs bloquent notre itinéraire de toute façon... plus moyen d'avancer. Mais croyez moi, même avec notre aide, il est possible que vous soyez plus en danger encore que avant de nous rencontrer...
Une fois en ville, vous nous raconterez votre histoire dame Melianor, car oui je connais votre nom... C'est une longue histoire. Au faîtes.... je me nomme Geralt, surnommé le loup blanc, pas de monsieur avec moi, je n'ai rien d'un seigneur.»


Une fois l'elfe derrière lui, Geralt fit un signe de tête à ses camarades et tous s'élancèrent au galop sur la route en direction de Hergig.
Dans sa course, Geralt resta sur ses gardes, n'ayant pas oublié que dans la ville du comte électeur, il avait été mis sous surveillance par quelques forces inconnus. De plus, les enfants D'Agabius étaient toujours sur ces traces, et il était impossible de savoir leur position précises pour l'heure.

Il semblait que cette rencontre avec la belle Melianor allait amener son lot de surprise et de problème.
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