[Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Les gens du Hochland sont célébres pour leurs talents de chasseurs et les denses forêts de leur province. Une bonne partie de leurs armées est composée d'habiles arquebusiers. Le Comte Ludenhof tient sa cour à Hergig.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

La chevauchée fut longue et éprouvante. Les hommes étaient tout aussi fatigués que les bêtes, fourbues après plus d’une dizaine d’heures de trajet à grande vitesse, et en portant deux cavaliers sur leur dos. Pourtant, c’était presque fait, dans une petite heure tout au plus, ils seraient revenus à Hergig ! Et en plus, cerise sur le gâteau, l’aube poignait.

Mais une fois encore, comme si le sort ou quelque dieu sinistre s’acharnait sur lui, tout ne se passa pas comme prévu pour le Loup Blanc et les malheureux qu’il amenait sur sa route. C’était peut-être sa destinée, au fond, car oui, une fois encore, il fut mis à l’épreuve !

Sans le savoir, sans même s’en douter, semblait-il, sa décision de revenir en arrière les avait tous précipités dans un piège, un piège audacieux et si diabolique qu’il ne lui avait pas effleuré l’esprit, selon toute vraisemblance. Un piège qui avait trompé l’elfe et l’humain, par la faute, inconsciente certes, du nain. Sans distinction de race, ils s’étaient tous jetés dans la gueule du loup, un loup qui n’avait rien de blanc, cette fois.

Alors qu’ils n’étaient plus si loin de la ville et que les premières lueurs du jour apparaissaient à l’Est, la route des chevaux fourbus croisa celle de trois voyageurs qui se dirigeaient en sens inverse. Ces hommes, à priori non agressifs et non armés de manière apparente, s’activèrent dès que le quatuor fut proche d’eux. Ils sortirent de leurs longs manteaux de cuir des dagues, des gourdins et des épées courtes, tandis que de tous côtés sortaient des complices, qui s’étaient dissimulés dans les ombres.

Au total douze hommes, trois devant, trois derrière, et trois de chaque côté de la route, à trois mètres d’eux à peine dans toutes les directions. Ils étaient cernés, pris au piège. Aucune retraite n’était possible sans affronter ces gens. Et leurs chevaux étaient à bout. Ils ne pourraient pas tenter un passage en force en misant sur leur rapidité ou leur puissance physique, car leurs montures étaient bien trop fatiguées. Tout comme ceux qui les montait d’ailleurs, dont un Geralt encore blessé. De toute façon, pour se battre, il faudrait mettre pied à terre.

Les intentions de la bande étaient clairement hostiles. Les visages étaient au mieux patibulaires, fermés, au pire violents, assoiffés de sang et avides de tuer, piller, torturer et violer. Gertrud qui avait fait faire une volte face à son cheval, lança un regard interrogateur et inquiet à Geralt. A quatre contre douze, dont un blessé et une elfe habituellement non-combattante, et dans leur état de forme, la situation n’était guère brillante. Cela n’allait pas finir comme ça, après tant de route, tant de combats, tant d’efforts ? Mourir entre les mains de vulgaires bandits de grand chemin, à quelques kilomètres à peine de la délivrance ?

Sannri, de son côté, attendait, les sourcils froncés et la mâchoire serré, il était empli de colère, et tout en lui, quand on le connaissait un peu, laissait à penser qu’il était à deux doigts de sauter à terre et de se battre sans pitié, de tailler en pièces ses adversaires. Pourtant, il se retenait de le faire, sans doute parce que malgré leurs intentions, les ennemis présumés n’avaient pas encore attaqué, et que Geralt n’avait pas non plus donné d’ordre. Peut-être une négociation était-elle encore possible ? Gertrud, elle aussi, n’attendait qu’un signal de Geralt pour agir, prête à tout, comme toujours, sans pour autant se faire trop d’illusion.

Ils avaient beau être de formidables combattants à l’échelle des humains, le quatuor ne tiendrait pas facilement tête à un si grand nombre d’ennemis.

Mais la première à réagir fut la nouvelle venue, qui avait sans doute analysé la situation en un clin d’œil. Avant même que Geralt n’ait pu faire le moindre mouvement, elle se laissa gracieusement glisser sur le sol, légère comme une plume, remercia le Loup Blanc d’un regard explicite et s’adressa à leurs agresseurs, toujours dans un reikspiel qu’on aurait dit sorti de la bouche d’une native d’Altdorf :

Image -Je suis Mélianor Eskeladel, émissaire haute-elfe. Je suppose que c’est moi que vous voulez, messieurs. Je suis toute à vous, je me rends. Epargnez simplement mes compagnons, ce ne sont que des voyageurs sans importance et sans richesses, et qui plus est d’excellents combattants. Les affronter ne vous apporterait rien, croyez-moi.
En entendant ces paroles de la bouche de l’elfe qu’il aimait, le nain sembla sonné, comme s’il venait de prendre un coup de poing au visage. Puis une expression de rage sans nom s’installa sur sa face et il s’écria :
Image –NON ! IL N’EN EST PAS QUESTION ! LE PREMIER QUI TOUCHE A UN SEUL DE SES CHEVEUX, JE JURE PAR GRIMNIR QU’IL REGRETTERA D’ETRE NE !
Mais alors que les voyous ricanaient à la vue de l’elfe qui s’offrait naïvement à eux en espérant ainsi sauver ses compagnons de route et du nain fou de rage qui voulait la protéger, une voix se fit entendre, sortant de l’ombre, tandis qu’un treizième et ultime protagoniste faisait son apparition derrière ses sbires, légèrement mieux équipé qu’eux. Geralt reconnut tout de suite la démarche, la silhouette de l’homme et sa voix.
Image-Tiens donc, qui voilà… Dame Eskeladel en personne. J’avoue que je ne m’attendais pas à ce que vous arriviez comme cela. Mais puisque vous avez échappé à l’embuscade de mes hommes, sans doute grâce à l’intervention de ces tocards, c’est d’autant mieux ainsi.

Pour votre gouverne, sachez que vous n’avez été qu’un vulgaire pion entre mes mains, jolie demoiselle. La véritable cible, ce n’était pas vous, c’était eux, ou plutôt lui.

Et oui, Geralt, nous avions perdu votre trace depuis votre fuite à Bergendorf. J’avais laissé mon second s’occuper de toi, tu te souviens. Mais tu es aussi glissant qu’une anguille. On croit te tenir dans notre main et malgré ça tu t’échappes. Au prix des vies de ceux qui t’aident, souvent. Déjà, tu avais échappé au boss par deux fois, à la frontière, et ton amie blonde vaut d’ailleurs encore plus que toi, pour le patron, car elle l’a estropié à vie.

Mais revenons-en à notre histoire. Toujours est-il qu’après votre départ précipité de l’auberge, mon second et ses séides ont réussi à vous rejoindre un peu avant Fort Schippel. Mais une fois de plus, j’ignore comment, deux types sortis de nulle part ont massacré la totalité des gars que j’ai envoyés contre toi, sauf mon fidèle second bien sûr. Deux amis coriaces, ceux-là, mais il leur a réglé leur compte.

Mais une fois encore tu t’échappais, et une fois au fort tu pouvais rejoindre Hergig avant qu’on ait le temps d’agir, et alors, impossible de savoir où tu irais. Par chance, c’est ton ami nain qui t’a trahi, qui vous a tous trahi. Oui, c’est à cause, ou plutôt grâce à lui que vous êtes ici, tous, et je l’en remercie. Grâce à lui et à son indiscrétion, je savais que vous recherchiez une certaine Mélianor Eskeladel. Je me suis renseigné sur elle. Jeune pour une elfe, extrêmement altruiste, attachée au respect de la vie quelle qu’en soit la race, partisane fervente d’une grande alliance renforcée des forces de l’Ordre.

Il m’a suffit de faire jouer mes relations pour inventer un prétexte bidon et prétendument d’une urgence et d’une importance extrême pour que la jeune et candide elfe se précipite dans mon piège. Je n’avais plus qu’à la cueillir et à vous attendre.

Pourtant, ça n’a pas été facile, tu n’as pas arrêté de me mettre des bâtons dans les roues. J’ai failli être pris lorsque le Comte-Electeur a mis ma tête à prix sans que je m’y attende. Ses soldats nous sont tombés dessus par surprise alors qu’on approchait d’Hergig, en ignorant qu’on avait été dénoncés, et j’ai dû fuir la ville à pied, en perdant la plupart de mes gars et en abandonnant mon matos sur place. Dommage, sinon, on vous aurait descendu sans risques de loin avec ces armes à feu. Et puis, je constate que les hommes que j’avais envoyés en embuscade n’ont pas réussi leur coup ? Pourtant, avec leur nombre et leur équipement, ça aurait dû être facile. Mais qu’importe, puisque tu m’amènes Mélianor à leur place, et surtout qu’elle t’amène à moi.

Et fort heureusement, ceux de mes hommes qui ont pu fuir avec moi sont encore bien assez nombreux pour s’occuper de vous, même au corps-à-corps.

Mais je suis beau joueur, Geralt, reconnaît le.

Je t’ai battu à la loyale, mais…

Je veux bien épargner l’elfe et l’humaine si vous vous rendez sans combattre. Leur prix couvrira une partie des pertes que tu nous as causées en dénonçant notre trafic. Et mes hommes pourront passer leurs nerfs sur elles, ils l’ont bien mérité après tout. Qu’en dis-tu ?
D’ailleurs, maintenant qu’il y pensait, il reconnaissait aussi l’un des hommes de l’embuscade, qui n’était autre que l’acolyte du Chauve, l’homme de l’auberge, celui qui l’avait menacé de le livrer à « Gus’ », le cocher aux mœurs controversées ! Celui-là était une vraie brute, beaucoup moins subtile et intelligente que le Chauve, mais non moins violente. Il se souvenait également l’avoir entendu parler avec le Chauve alors qu’ils escortaient le convoi de jeunes femmes enlevées. Comment ne l’avait-il pas reconnu plus tôt ! Ainsi l’homme avait survécu à sa rencontre avec les vampires, et une fois de plus, il se retrouvait sur leur route, sous les ordres de son redoutable maître, nul autre que le Chauve en personne.

Mélianor, en apprenant ce qu’elle avait fait sans le vouloir, se figea. Des larmes coulèrent sur ses joues tandis qu’elle se retournait vers Geralt et ses compagnons et leur adressa un sincère mais impuissant :

Image –Je… C’est ma faute, entièrement ma faute si vous vous êtes jetés dans ce piège. Désolée. Je ne savais pas, je voulais juste répondre à un appel à l’aide d’elfes qui auraient été capturés par des humains et sur le point d’être brûlés pour sorcellerie. Je voulais intervenir pour éviter un massacre et des représailles terribles. J'ai été stupide. Je suis désolée.
Sannri Barbe-Enflammée, pour sa part, n’attendait qu’un geste de Geralt pour sauter sur le sol et se précipiter au combat, mais il répondit avec une voix étonnamment calme et pleine d’émotion pour la circonstance :
Image -Vous n’avez rien à vous reprocher, ma mie. Votre cœur est pur et c’est par ma faute si vous êtes ici. Si vous saviez, j’aurais préféré subir mille morts atroces que de vous avoir jeté dans ce piège. Qui plus est avec mes amis. Je suis l’entier responsable de tout cela. C’est moi qui suis désolé.
A ces mots, Mélianor parût interloquée par l’attitude du nain, si inattendue, et en d’autres circonstances l’aurait interrogé. Mais devant la perspective de mourir ou de finir en tant qu’esclave sexuelle d’un gang humain, elle se retint, et attendit la décision de Geralt, la main sur son épée courte, prête à dégainer et à vendre chèrement sa peau si c’était nécessaire.

Gertrud, elle, ne dit pas un mot, mais ses mains se serrèrent sur ses armes et elle était prête à descendre de sa monture et à se positionner pour le combat.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 764#p70764

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Geralt
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par Geralt »

Le groupe poussa ses montures jusqu'à la limite de l'épuisement, Geralt espérant ainsi pouvoir gagner le plus d'avance possible sur leurs éventuels poursuivants, mais aussi dans le but de rejoindre la sécurité de la ville d'Hergig au plus vite. Une fois là bas, Mélianor pourrait bénéficier de la protection du comte électeur, où de l'école de magie, représenté par sa directrice.

Hélas... Avec le destin rien n'était si simple...

Geralt les remarqua assez vite, de nombreuses silhouettes sur la route, et au fur et à mesure que sa monture approchait... Il comprit que lui et ses amis étaient tombés dans un piège, cernés telle des rats. Une véritable bande armé se dressait devant eux, composé d'homme au regard d'assassin, et au sourire sadique... Le groupe stoppa l'allure et s'immobilisa, la silence s'installa, chacun des deux camps jaugeant l'autre, tandis que le membre de l'Ordre sentait les regards inquiets de ses camarades se poser sur lui.
Lui était blessé, et tous étaient épuisés, aussi bon combattant qu'ils étaient, il serait compliqué voir impossible de vaincre autant d'adversaire, sans compter les éventuels renforts qui arriverait tôt ou tard, de la route dont ils venaient.

Alors que Geralt s'apprêtait à réagir, ce fut l'elfe qui le devança, loin d'être bête, elle avait fait le rapprochement entre la bande se dressant devant elle, et ceux qui s'en était prit à son convoi. De ce fait, elle se désigna en toute logique comme étant la cible de ce traquenard et était désireuse de se rendre, en échange de la vie de ceux qui avaient accepté de l'aider sans poser la moindre question.
Ce sacrifice était noble et courageux, Geralt le nota, mais son camarade nain, s'exclama, se laissant emporter par la rage, fruit des sentiments, qu'il avait pour la belle jeune femme. Cette réaction eut pour seul effet de faire rire la bande, et Geralt de son coté, d'un signe de main, pria son camarade de garder la tête froide.
Sachant par expérience que la situation allait dégénérer d'ici peu, dans un soupçon de sagesse, le loup blanc tira de sa veste de cuir, sa dernière fiole de potion de soin qu'il ingurgita d'une traite, voulant au maximum rendre ses blessures le moins pénalisant possible si un combat venait à s'engager.

Geralt compta douze adversaires au total... Non treize... Et le dernier ne fut pas n'importe lequel, se dévoilant au grand jour, bras droit du chef de bande estropié par son amie défunte Nathalie : Le chauve... Ses yeux de serpent croisèrent ceux de Geralt, un sourire en coin, celui d'un homme plein de satisfaction, et heureux de la tournure des évènements, comme ayant tout prévu. Il expliqua d'ailleurs avec une certaine fierté son plan...
Ainsi donc depuis le début... Cette histoire de Mélianor, émissaire elfe... Tout cela n'avait pour but que d'attirer l'attention du loup blanc, pour que celui ci se jette dans la gueule du loup... Depuis le début, le nain dans ses recherches pour retrouver sa bien aimé, avait vendu de nombreuses informations quand aux déplacements de ces amis, chose qui avait permis au chauve de remonter la trace du groupe.
Il expliqua pourtant que plus d'une fois, Geralt lui avait glissé entre les mains. Tout d'abord dans les marais entourant le fort Schippel... Comme Geralt l'avait pensé, c'était belle et bien les hommes du chauves qui avaient retrouvé leur trace, mais ils étaient tombé contre Viktor et Albrecht... Les vampires avaient fait le ménage dans la bande mais... Selon le chauve, son second, l'homme à qui Geralt avait échappé à l'auberge, était parvenu à les éliminer ! La chose était impossible pour lui, les deux vampires n'avaient pu être tué par cet idiot... Quelque chose clochait, où alors... Peut être le bandit avait il pensé laisser pour mort les enfants de Agabius, ignorant tout de leur faculté de régénération...
Geralt resta troublé par cet information, soit tout cela était vrai... Soit, les vampires s'étaient fait passé pour mort, dans le but de suivre le chauve et ses hommes et ainsi remonter facilement vers Geralt... Peut être étaient ils déjà dans les environs ? Ou dans la ville elle même ?!
Dans tous les cas, une autre information fut à prendre en compte, il semblait que les informations apporté au comte électeur par le loup blanc avait permis de mettre la tête du chauve à prix, de telle sorte que peu avant son arrivé vers Hergig, les soldats impériaux étaient tombés sur sa bande et en avaient décimé une grande partie, leur faisant perdre dans le même temps de nombreux équipements.
Pour finir, beau joueur qu'il était et se pavanant comme le seul victorieux de la guerre dans laquelle il s'était plongé avec Geralt, il proposa d'épargner l'Elfe et Gertrud si lui et le nain refusaient tout combat... A ses mots Geralt posa pied à terre et s'avança légèrement, devançant de quelques pas son groupe.


"Va te faire foutre le chauve... Je ne négocie pas avec les ordures comme toi..."

Un silence morbide s'installa, tandis que derrière lui, il entendait les complaintes de Mélianor se sentant comme responsable de tout ceci, tandis que le nain tentait de la rassurer... En réalité, dans cette histoire, c'était Geralt le seul fautif... C'était lui qui s'en était prit avec Nathalie au chef de bande estropié, lui encore qui n'avait pas pu se débarrasser de lui... Et ces évènements l'amenait aujourd'hui dans la situation actuel.
Il ne quitta pas le groupe des yeux, Geralt savait très bien que Sannri et Gertrud se battraient avec lui jusqu'à la fin... Le combat était condamné d'avance, était ce le bout du voyage ?!


*Ce serait donc la fin ? Est ce là le chemin que tu avais tracé pour moi Morr ? Nathalie... J'espère que tu m'attends de l'autre coté... Je pourrai enfin m'excuser de la peine que je t'ai causé, la dernière image de toi que j'ai... C'est ton visage rayonnant rongé par des larmes de douleurs... Quel monstre je suis, quel déception je dois être... Tu as donné ta vie pour moi, mais... Je vais la perdre dès maintenant... Je n'aurais pas fait honneur à ton sacrifice... Pardonne moi...*

Un larme perla de son œil droit, puis il fouilla dans son veston pour en sortir son dernier atout : l'élixir de Mamma Melchine, qu'il ingurgita sans perdre une seconde. Gertrud et Sannri avait du remarquer son geste et sûrement avaient ils reconnu le liquide qu'il avait utilisé contre les Skavens dans les collines. La dernière fois... Il avait faillit en mourir, ce breuvage pouvait dès lors le rendre plus fort, où bien le tuer à petit feu... Dans tous les cas, son corps allait sûrement en subir de lourdes conséquences, mais le pouvoir ne s'obtenait pas sans sacrifices.
Il mettait sa vie en jeu, non pas par conviction, ou pour sa propre survie, mais belle et bien pour Sannri, Gertrud, et Mélianor... Pour ses amis, pour chaque être vivants... Car c'était cela son rôle : Protéger ceux dont ils avaient la charge, pas seulement les hommes, mais tous les royaumes libres confondus ! Il était l'épée dans l'obscurité ! Au final, il venait de s'en rappeler : Loup blanc... C'est le titre de celui qui protège, celui qui combat non pas pour la gloire, non pas pour la reconnaissance... mais pour la liberté de chacun, il devait être l'homme que tous attendaient de lui, celui qui jamais ne faiblit, se tenant fièrement telle un bouclier contre les ténèbres de la nuit. Voila pourquoi il avait été formé.

Il tourna le dos à la bande, puis afficha un sourire à ses compagnons, qui comprendrai sûrement qu'il était prêt à livrer son dernier combat, un ultime sacrifice en sommes. Puis il dis avec détermination à Mélianor :


"Restez sur la monture, vous n'aurez droit qu'à une seul chance... Prenez là quand moi et mes amis allons vous la donner, le moindre passage ouvert dans la masse sera votre salut. Cherchez refuge à Hergig..."

Là dessus, il posa sa main dans sa veste, plus précisément sur son arme à feu, dont le chauve et ces hommes ignoraient l'existence car la dernière fois qu'ils avaient croisé sa route, il possédait une arbalète à répétition. Dans le même temps, la potion qu'il avait ingurgité commença à pénétrer tout son organisme, son teint devint plus pâle, et ses veines étaient clairement visibles, parcouru d'un liquide noir entrant dans tout son corps, quels allaient être les effets de l'élixir cette fois ?!

"Le chauve !"Il interpella son adversaire, sans pour autant lui faire face, la main toujours sur le manche de son pistolet.

"Tu as gagné cette partie... J'attends le doux baisé de la mort avec impatience... MAIS JE T'EMMENE AVEC MOI !!!!"

Il se retourna aussi vite que possible, pointant son arme à feu sur le chef de bande et déclencha son tir, n'attendant même pas de vérifier si il avait fait mouche ou non, il profita de la confusion apporté par ce tir, il rangea son arme à feu et tira sa lame runique, la saisissant à deux mains, avant de se jeter vers le groupe de brigands, persuadé que ses amis feraient de même dans le but de faire le plus de victime possible et ainsi peut être donné une chance à l'émissaire elfe de fuir.
Alors utilisation de ma dernière potion de soin et de mon élixir de Mamma Melchine.

Pour ceux qui est de mes actions pour le combat, j'attends que tu me dise le résultats du jet pour l'élixir histoire de voir ce que je peux faire ou pas. Et bien sûre, déclenchement d'un tir à prendre en compte contre le chauve.
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

L’affrontement était maintenant inévitable, imminent. Sans hésiter une seconde, et bien qu’ils soient en grande infériorité numérique, nos héros se jetèrent à corps perdus dans la bataille, Geralt et Sannri Barbe-Enflammée en tête. Le nain était véritablement enragé, et sa puissance était tout bonnement impressionnante. Il ne voulait pas qu’on s’attaque à Mélianor Eskeladel. Gertrud Teizer, quant à elle, était moins encline au combat, dans des conditions pareilles, mais savait qu’il n’y avait pas d’autre option. Aussi lutta-t-elle comme les autres. Même l’elfe avait dégainé son épée courte et se tenait prête à saisir la moindre occasion, comme le lui avait conseillé Geralt.

Le temps n’était plus aux palabres, mais bien à un affrontement qui pourrait bien être le dernier pour le Loup Blanc et ses compagnons de route.

Test de chance pour les effets de la potion : 9 ! Plutôt pas mal. Toutes tes caractéristiques, sauf les NA, sont augmentées de 1 pour la durée du combat.

PVs remontés au maximum.

Test de tir de Geralt sur le Chauve : 2 ! Touché ! Localisation : tête ! Pas mal car il n’a aucune armure à la tête. Dégâts : 42 ! Test d’END : 3, réussite, il peut continuer à se battre normalement.

Répartition des adversaires :

3 sur Geralt
2 sur Gertrud
1 sur Mélianor
5 sur le nain

Le chauve et son lieutenant restent pour l’instant en retrait.

Profils : les assaillants ont 9 partout y compris les malus de l’équipment, sauf en PVs où ils sont à 65, mais certains d’entre eux sont blessés, et en NA où ils ont 1.
Niveau équipement défensif ils portent des vestes en cuir bouilli (7 protection torse et dos), des protection en cuir normal sur les bras (5 protection bras) et des jambières de cuir de basse qualité (4 de protection jambes). Rien à la tête.
Leur armement est composé de la manière suivante : chacun porte une combinaison de deux armes, tirées au hasard parmi les suivantes : épée courte, dague, gourdin.


Les boss ont des profils et équipements différents.

Round 1 :

Geralt attaque le premier B1 : 1. Réussite critique : dégâts doublés ! Parade : 19. Ratée. Localisation : bras gauche. Dégâts : 84 ! Ouch ! Il est one-shooté et même violement !
B2 attaque Geralt (il a une dague et un gourdin, et utilise ses 2 armes de manière offensive) : 13. Raté.
B3 attaque Geralt (armement : dague+gourdin, utilisés de manière offensive) : 16. Raté.
B2 réattaque grâce à ses deux armes (Geralt ayant choisi une posture défensive pour ce combat) : 2 ! Réussite (avec 3 niveaux de réussite) ! Esquive : 10. Réussite (de justesse, 3 niveaux de réussite aussi grâce à l’élixir, sinon tu loupais d’un point à cause du malus de ton armure).
B3 réattaque (grâce à ses deux armes) : 8. Raté (ils n’ont pas ambidextrie et subissent donc le malus de -4 sur leur main faible).

Round 2 :

Geralt attaque : 17. Raté !
B2 attaque Geralt : 1. Réussite critique ! Pas d’esquive possible ! Localisation : torse. Dégâts : 12. Il te reste 63 PVs.
B3 attaque Geralt : 18. Raté.
B2 réattaque : 17. Raté.
B3 réattaque : 18. Raté.

Round 3 :

Geralt attaque B2 : 11. Touché ! Parade : 14. Ratée. Relance 2 armes : 4. Réussite avec la dague ! Localisation : tête. Dégâts : 41 ! Test d’END : 13. Raté. Il est hors de combat (assommé), mais pourra se réveiller plus tard et reprendre la lutte éventuellement.
B3 attaque Geralt : 5. Touché (4 degrés de réussite) ! Esquive : 7. Réussite (6 niveaux de réussite).
B3 réattaque : 5. Touché (0 degrés de réussite). Esquive : 3. Réussite (10 niveaux de réussite).

Evolution générale du combat :

Sannri a tué 2 adversaires et est légèrement blessé.
Gertrud a tué un adversaire et est blessée (moyennement).
Mélianor a blessé son adversaire et est blessée (moyennement).
Le début du combat fut d’une grande violence. Le tir totalement imprévu avait complètement pris au dépourvu le Chauve qui ne s’y attendait pas et ne s’était donc pas méfié d’une attaque à distance. Grave erreur qu’il paya cher, puisque la balle frappa son crâne dégarni de plein fouet. Par chance pour lui, elle fut déviée par l’os sans le traverser, mais il était sans doute sonné par ce choc, qui avait sûrement fêlé son crâne et avait peut-être causé un traumatisme interne en plus de l’éraflure visible mais sans gravité dont s’écoulait un filet de sang impressionnant qui n’était toutefois pas handicapant.

Sans attendre qu’il ait repris ses esprits, le corps-à-corps s’engagea. Contrairement à Geralt qui concentrait ses efforts vers le Chauve, son ennemi, Sannri, lui, avait pour but d’attirer contre lui un maximum de sbires afin d’éviter qu’ils ne s’attaquent à sa bien aimée. Il réussit à en agglutiner pas moins de cinq sur sa personne ! Gertrud, quant à elle, se contentait de se défendre contre le reste pour éviter qu’ils ne frappent Geralt dans le dos.

Mélianor Eskeladel, pour sa part, ne savait pas trop que faire. Il restait un homme qui l’empêchait de fuir, mais l’émissaire ne paraissait pas encline à abandonner ses sauveurs. Son épée courte à la main, et toujours à dos de cheval, elle se défendait pour l’instant comme elle le pouvait, réussissant même à blesser son adversaire qui la frappa en retour.

Ailleurs, dès le début de l’affrontement, trois hommes du Chauve tombèrent, tués chacun par l’un des membres du trio Geralt-Gertrud-Sannri. Geralt en aurait même tué un second si le bandit dans un réflexe désespéré n’avait pas dévié le coup in extremis de sa dague. La Dent d’Alaric, au lieu de trancher son crâne, frappa avec force du plat de la lame sur le sommet de la tête du brigand, avec un son clair et métallique qui ressemblait un peu à un « klong » sourd. L’homme s’effondra immédiatement au sol, assommé par la violence du coup, mais bien vivant. S’il se réveillait, il pourrait reprendre le combat, même s’il serait mal en point.

Sannri Barbe-Enflammé, en dépit de la supériorité numérique écrasante de ses ennemis, les fauchait comme des blés de ses deux haches à une main, et bientôt un nouvel adversaire du petit être mordit la poussière, tandis que l’ex-tueur virevoltait, à peine atteint par les coups maladroits de ses ennemis. Gertrud, quant à elle, tenait tête à son second adversaire, mais celui-ci avait su la blesser d’une attaque perfide.

Voyant l’évolution générale de la situation qui était encore tenable, mais plutôt en sa défaveur, et sentant qu’il fallait agir vite pour renverser la vapeur avant de perdre l’avantage, le Chauve aboya ses ordres depuis l’arrière. Il allait engager son meilleur atout, son fidèle second, le brutal lieutenant.

L’homme se jeta dans la mêlé, choisissant d’affronter Geralt, conformément aux ordres de son maître, tandis que le troisième bandit qui affrontait le Loup Blanc se retirait et fonçait sur Sannri dans le but de submerger le nain qui tuait ses ennemis à une vitesse dangereuse.

Désormais, les cartes étaient rebattues. Le Chauve avait réorganisé les combats à son avantage, ou du moins le croyait-il. Il y avait maintenant 3 duels, un entre Gertrud Teizer blessée et son adversaire intact, un deuxième opposant Mélianor Eskeladel à un bandit, tous deux étant blessés, et un troisième, confrontant Geralt au lieutenant du Chauve, celui qui l’avait menacé dans la taverne, et qui semblait prendre plaisir à la perspective d’enfin se mesurer à celui qu’il voulait torturer et tuer.

L’homme paraissait bien plus coriace que ses séides, et son équipement était lui aussi supérieur. Il portait en effet une cuirasse métallique protégeant son torse. Ses bras et ses mains étaient couverts de cuir, tout comme ses jambes. L’homme aurait pu rabattre un capuchon de cuir sur sa tête pour se protéger, mais il préféra garder la tête nue, comme pour défier le Loup Blanc.
Il était armé d’une masse d’arme dans sa dextre, et d’un redoutable piolet dans sa senestre.

Test d’INT de Geralt : 6. bien.
De plus, le chasseur de vampires remarqua que les gants que portait le colosse étaient renforcés aux jointures par de petites plaques d’acier garnies de piques. Avec cet équipement, même désarmé, l’homme resterait dangereux.
Le lieutenant du Chauve.

Image
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 764#p70764

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Geralt
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

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L'affrontement commença donc, et déjà Geralt ressentait les premiers effets de l'élixir avalé plus tôt. Sa force, sa vivacité, ses réflexes, chacun de ses sens étaient en éveil. Il se sentait l'espace d'un instant comme imbattable, les Dieux semblaient être avec lui, car le poison ingurgité ne semblait pour l'instant pas avoir d'effet néfaste sur son organisme.
Le tir du loup blanc avait fait mouche, et frappa en pleine tête le chauve qui encore en vie s'était écroulé au sol, sonné par cette attaque éclair.

Désormais chacun cherchait à défendre sa vie, et le membre de l'Ordre et Sannri furent les premiers à être au contact. Sûrement surpris par le coup de feu, le premier des opposants laissa une brèche bien trop importante dans sa garde, et le loup blanc s'y engouffra, lui sectionnant le bras gauche grâce à son épée runique avec aisance. Le pauvre bougre hurla de douleur et s'écroula dans son sang, la vie le quittant.
Le deuxième bandit se lança dans une danse mortel contre le loup blanc, et celui ci fut bien plus combatif, le combat se limita à des échanges de coups suivi de nombreuses esquives. Mais ce fut bien le sbire du chauve qui toucha le premier, blessant Geralt au torse. Mais la blessure ne le fit guère broncher, sûrement l'effet dopant de Mamma Melchine y était pour quelque chose. Aussi d'un geste éclair, le chasseur de vampire riposta et frappa en pleine tête du plat de sa lame le bandit qui s'écroula sonné par le choc de l'acier, la tête en sang.
Il n'était sûrement pas mort, mais Geralt n'avait guère le temps de se préoccuper de cela pour l'instant car la bataille continuait à faire rage.
Gertrud était blessée, tandis que Mélianor qui semblait décidé à ne pas fuir, était elle aussi confronté à un adversaire. De son coté, Sannri poussé par la rage, faisait tomber ces ennemis les uns après les autres, sans se soucier des coups qu'il recevait. Il semblait que l'idée de perdre Mélianor lui offrait une combattivité illimité.

Geralt cherchait maintenant quoi faire, il le savait ce combat devait finir au plus vite, l'idée de perdre à nouveau l'un de ses camarades lui étant insupportable. Mais... Le chauve semblait ne pas vouloir laisser la situation lui échapper, se devant de reprendre ces hommes en mains, il tenta de se réorganiser. Il prit tout d'abord la décision d'envoyer le plus d'adversaire possible sur le nain, l'interprétant sûrement comme la menace la plus dangereuse dans l'espoir de le voir submerger.

Enfin, il laisse au bons soins de son lieutenant la charge de s'occuper du loup blanc en personne...

La masse de muscle se dirigea vers lui, le regard avide de sang et surtout heureux de pouvoir se mesurer enfin seul à seul face à l'homme qui lui avait causé tant de problèmes... Geralt se dressa face à lui, et l'espace de quelques secondes, les deux homme se jaugèrent. Geralt le savait... Cet homme était doué, et le duel dans lequel il allait être plongé serait rude. Le deux hommes tournèrent l'un autour de l'autre, comme analysant l'autre pour trouver la faille dans le style de combat de chacun.

Malgré tous les évènements qui avaient lieu autour de lui, Geralt ne quittait pas le lieutenant du chauve des yeux, sachant très bien que ce genre d'erreur pourrait lui couter très chère. Sa lame dressée devant lui, il s'exprima envers son adversaire, comme voulant essayer d'obtenir des informations.


"Comment as tu fais... Tu aurais dû mourir dans les marais... Les deux "hommes", celui aux cheveux blanc et l'autre aux noirs... Je n'arrive pas à croire que tu es pu te débarrasser d'eux ! Ces conneries fonctionnent avec ton boss, mais pas avec moi. Ou sont ils ?! Tu ne sais rien de qui ils sont...

Espérant une réponse, Geralt analysa son adversaire, au vu de sa carrure et de son armement : Une masse et un piolet... Ce genre d'adversaire comptait uniquement sur la force brute pour triompher. Geralt ne pourrait gagner en fonçant tête baissé et en enchainant des assauts répétés. Il devrait user de sa vitesse et sa précision pour l'emporter. De plus, son torse était protégé par une armure métallique, attaqué cet endroit serait donc peut rentable. Il restait donc les bras et les jambes... Les jambes pourraient être une bonne idée... L'handicaper ne rendrait que plus simple la victoire du loup blanc... Restait aussi la tête, qui n'était en rien protégée, mais au vu du regard que portait le bandit sur lui, plein de défi et de confiance, il devait sûrement s'attendre à une attaque à ce niveau là, et donc l'assaut serait peut être trop prévisible.
Quelque chose réveilla aussi l'instinct de survie du chasseur de monstre : au niveau de ces gants, se trouvait incrusté dans le cuir des plaquettes de métal garnies de pique... Le désarmer ne le rendait aucunement moins dangereux donc.
Garder en vie ce type n'était pas concevable, il devrait se rabattre sur le chauve pour une futur récoltes d'informations. Tout du moins si il arrivait à survivre à ce combat.


"Finissons en..."

Il se jeta sur le lieutenant, son épée en main, geste qui lança le début de ce duel acharné.
Alors pour le combat : mode épée à deux mains toujours. Pour le moment je reste sur du 1 attaque et le reste de mes NA en esquive. On va voir un peu son style de combat au gars.
Je vise en priorité ces jambes pour le moment (ne pas oublier de prendre la compétence coup précis (3) en compte.)
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

Aux questions du Loup Blanc, la masse de muscles qui était le lieutenant du Chauve éclata de rire. Il n’avait même pas eu à parler, même pas eu à agir, et pourtant, déjà, il sentait qu’il prenait l’ascendant psychologique sur son adversaire, impressionné, ou du moins intrigué par ses performances, c’était déjà cela. Un grand sourire carnassier aux lèvres, comme un prédateur qui s’adressait à sa proie et prendrait un malin plaisir à la faire souffrir avant de l’achever, il lui dit, goguenard :

-Ce n’est pas parce que tu es un faiblard qu’il faut croire qu’on est tous comme toi. Je te règlerai ton compte comme je leur ai réglé le leur. Ou plutôt non, beaucoup plus douloureusement.

L’homme rit une nouvelle fois d’un rire gras, mais son chef toussa pour lui signaler qu’il était temps de cesser les palabres et de passer à l’action. Au même moment, Geralt déclara qu’il fallait en finir, ce à quoi le lieutenant répondit en hochant la tête :

-Je suis d’accord, ça n’a que trop duré. Allez, viens prendre ta raclée mon bébé.

Et sur cette dernière bravade, le combat s’engagea. La lutte serait féroce, sans merci à espérer d’un côté comme de l’autre, selon toutes les apparences.
Remarque préliminaire : pendant que vous blablatiez, le combat s’est poursuivi chez les autres. Dans la résolution finale du combat, je jouerai donc un round supplémentaire pour eux.

Mais pour en revenir à votre duel, voici le profil de l’adversaire que tu découvres.

Après application des modificateurs de son armure, il a 10 dans toutes les caractéristiques, sauf en NA où il a 2, et en PVs où il a 70.
Son équipement a déjà été donné : 11 d‘armure sur le corps, 5 sur les bras et jambes, 0 sur la tête (en réalité il pourrait rabattre un capuchon de cuir à 3 de protection sur sa tête mais il ne l’a pas fait).
Niveau arme, il a une arme dans chaque main. Main droite : masse d’arme 18+1D8 dégâts, 10 parade, assommante. Main gauche : Piolet 16+1D8 dégâts, 10 parade, perforante.
Il n’est pas ambidextre.

Round 1 :
Tu frappes le 1er : 17. Raté.
Il riposte : 16. Raté.
Sa deuxième attaque normale : 9. Touché. Esquive : 14. Ratée. Localisation : jambe gauche. Dégâts : 24.
Son attaque de 2ème arme (avec le malus et portée avec la second arme) : 4. Touché (6 degrés de réussite). Esquive : 8. Ratée (5 degrés de réussite). Localisation : torse. Dégâts : 25.

Ouch tu prends très cher ! Il te reste 14 PVs !

Round 2 :
Tu as l’initiative : 13 ! Touché d’extrême justesse ! Esquive (il utilise sa action mineure en défense) : 15. Ratée. Tu touches la jambe visée. Dégâts : 40. Test d’END : 4. Réussite : aucun malus.
Sa riposte : 13. Echec.
Sa seconde attaque : 19. Ratée.

Round 3 :
Tu as l’initiative : 17 ! Raté.
Sa riposte : 15. Echec.
Sa seconde attaque : 10. Touché. Esquive : 1. Réussite critique. Tu as le droit à une contre-attaque gratuite.
Attaque de Geralt : 8. Touché. Il décide de parer avec ses deux armes. 16. Raté. Il a droit à sa relance : 8. Réussite. Localisation : Jambe toujours. Dégâts : 35.

Tu le tues. Je te laisse raconter tout cela en détails dans ton post.

Evolution générale de l’affrontement (je précise que les jets réels et complets ont été faits, mais seul le résultat est donné ici) :
Mélianor VS ennemi :
Mélianor est de nouveau blessée pendant que tu parles, mais parviens à neutraliser son adversaire au début de ton tour 3. Elle ne l’a pas tué, mais sérieusement touché, désarmé et mis hors de combat. Elle le prend en otage.

Gertrud Vs ennemi :
Gertrud Teizer se débarrasse sans trop de mal de son adversaire au début de ton tour 3 sans subir de blessure supplémentaire.

Sannri VS 4 ennemis :
Il n’est pas touché et en tue 2 par tour, il a donc tout tué à la fin de ton T1.


Incroyable ! Autant tu as failli y passer, autant tes alliés ont eu une chance de malade mental sur leurs jets de dés. Surtout Sannri pour lesquels aucun de ses adversaires n’a réussi à toucher sur un nombre pourtant conséquent d’attaques ! (Je ne dis même pas qu’il a paré ou esquivé, non, juste qu’ils n’ont même pas été foutus de le toucher).

La prochaine fois j’en mettrai plus contre vous.
Test d’END de l’adversaire assommé par Geralt : 7. Il se réveille.
Test d’INT de l’ex-assommé : 11. Raté. Il se rend.
Le Chauve croyait avoir repris la situation en main, mais ses hommes n’étaient que des bons à rien ! Si son fidèle lieutenant, tout en violence, réussit à mettre très sérieusement à mal le Loup Blanc dès ses premières attaques, il ne sut porter le coup fatal, alors qu’il avait pourtant fait le plus dur, amené le chasseur de vampires aux portes de la mort. Mais c’était sans compter sur la ténacité de ce dernier qui sans rien lâcher lui sectionna les deux jambes de son épée runique. La lame naine ancestrale n’avait eu qu’à mordre deux fois pour avoir raison du lieutenant, qui privé de ses appuis s’effondra sur le sol tandis qu’il se vidait de son sang, lâchant ses armes, pleurant, appelant sa mère et hurlant de souffrance et de terreur en tenant vainement de retenir son sang qui s’écoulait par ses moignons. C’était inutile. Avec des jambes coupées net à hauteur de la cuisse, il était foutu. En une poignée de secondes, c’en était fini de lui. Cette vision d'horreur pure aurait rappelé à n'importe qui, que mêmes les plus grands combattants, même les plus cruels et impitoyables bandits n'étaient plus rien face à l'imminence de la mort.

Autour de Geralt, tout s’était calmé, avant même qu’il n’ait terminé son combat, ses compagnons s’étaient tous débarrassés de leurs vis-à-vis, et tous s’en étaient plutôt bien tirés. A part Mélianor qui avait enduré un nouveau coup et qui semblait mal en point, mais pas en danger de mort, l’état des autres ne s’était pas détérioré. En outre, seule l’elfe avait fait quartier à l’ennemi, se contentant de mettre hors de combat son adversaire au lieu de le tuer. Les autres, soit par choix, soit parce que dans le feu de l’action ils n’avaient pas pu ou voulu s’embêter à faire attention à cela, avaient tous éliminé leurs assaillants.

Désormais totalement isolé, le Chauve ne pensait pas à la fuite. De toute manière, celle-ci n’aurait guère était envisageable, puisque d’une part le groupe de Geralt disposait de montures qui n’auraient eu aucun mal à le rattraper, et d’autre part, le Loup Blanc comme Gertrud Teizer disposaient d’armes de tir, respectivement un pistolet et un arc, dont ils auraient pu se servir pour l’éliminer à distance.

Le Chauve n’avait plus guère d’option. Se rendre n’aurait servi à rien. Même si le Loup Blanc et ses compagnons faisaient preuve de clémence envers lui et le laissaient en vie, ce qui paraissait peu probable au vu du passif qu’il avait envers eux, il aurait été livré aux autorités et à coup sûr condamné à mort par le Comte-Electeur pour ses nombreux crimes et méfaits. Sans compter la probable séance de torture qui aurait précédé pour qu’il livre son réseau. Le suicide restait une possibilité potentiellement plus douce, mais elle ne le sauverait pas.

C’est à ce moment que son homme blessé assommé par Geralt se releva. Cet élément aurait peut-être pu rééquilibrer le rapport de force, un tant soit peu, mais il n’en fut rien. En effet, examinant la scène, ce dernier fit rapidement son choix. Le bandit jeta ses armes aux pieds du Loup Blanc en s’agenouillant devant lui et en commençant à le supplier en geignant plaintivement :


-Je me rends ! Pitié, pitié seigneur, je ne vous voulais faire aucun mal, c’est eux qui m’ont forcé. Vous ne savez pas de quoi ils sont capables. Si je refusais, ils… J’étais obligé de leur obéir, je n’avais pas le choix. Laissez-moi partir, s’il vous plaît, je jure que vous ne me reverrez jamais. S’il vous plaîît…

Quant au Chauve, il restait pour l’instant devant eux, un regard moqueur sur le visage, comme s’il contrôlait encore la situation, regardant le spectacle pitoyable de son ultime sbire qui le désignait comme responsable de tous les maux.

Le chef était encore armé et prêt à se défendre, mais pour l’instant, il restait passif.

Autour de Geralt, ses amis s’étaient réunis, formant un bloc compact, y compris l’elfe qui était descendue de cheval et avait attaché les mains de son prisonnier à son cheval pour qu’elle n’ait plus à s’en occupé. Tous attendaient le verdict, la réaction de Geralt. Qu’allait-il décider ? Que faire de cet homme qui implorait sa pitié, et aussi vis-à-vis du Chauve qui pouvait être encore dangereux et ne se laisserait sans doute pas prendre sans combattre.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 764#p70764

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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par Geralt »

Pour seule réponse à ses interrogations, le loup blanc eut droit à des provocations et des moqueries. Le lieutenant du chauve sûre de lui, restait sur la position qu'il avait défait les sbires d'Agabius.
Le duel se déclencha, une danse mortel où la seul issue serait la mort d'un des deux protagonistes. Et ce que Geralt pensait impossible, arriva... Son opposant le domina des le début, lui assénant de terribles blessures, la masse du bandit percutant le torse de Geralt, déchirant sa chair et brisant sûrement ses os. Le loup blanc avait fait l'erreur de croire que son ennemi était certes puissant, mais plutôt lent... il n'en fut rien, il était aussi vif que précis, et le chasseur de monstre venait d'en payer le prix...

Titubant, se vidant de son sang, le fait que Geralt tienne encore debout et sois encore en mesure de se battre tenait du miracle... Ou plutôt cela devait être un des effets de l'élixir de Mamma Melchine, qui avait rendu son organisme bien plus fort que le commun des mortels.
Le lieutenant, face à l'état de Geralt, gagna encore plus en confiance, prêt à déjà en finir... Certes son avantage était certain, mais il avait oublié un détail des plus essentiel : c'est quand la proie est agonisante qu'elle est le plus dangereuse...
A la charge suivante du bandit, Geralt dont l'instinct de survie était omniprésent, ne se laissa plus avoir, et d'un mouvement vif, précis et efficace, il s'infiltra dans sa garde, et de deux attaques circulaires de son croc runique, il coupa net les membres inférieurs de l'homme de main du chauve dont le dernier regard fut un mélange de surprise et de terreur.

Étendu au sol, le bougre hurla la mort, implorant qu'on l'aide, terrifié à l'idée de mourir... un comportement bien décalé de celui qu'il avait pu avoir quelques secondes auparavant : confiance et sourire avait laissé place à terreur et larmes...

Dans le tumulte de la bataille, chaque membre du groupe du loup blanc avait su se débarrasser de ces adversaires avec plus ou moins de succès. Les blessures étaient en grande partie sans aucune urgence vital... omis le cas de Geralt dont l'état et la quantité de sang qu'il perdait devait sûrement inquiéter chacun de ses amis aussi se regroupèrent t'ils autour de lui au cas où.

Le chauve lui, avait bien comprit que le contrôle de la situation venait de lui échapper, mais le sourire et le regard qu'il affichait confirmait une chose : jamais il ne se rendrait dans le calme...

Maintenant son épée d'une seul main désormais, il sortie son arme à feu, mais ne la pointa pas dans l'immédiat.


"C'est..."il avait du mal à parler à cause de la douleur infligé par ses blessures"Tu as perdu le chauve... tout est fini..."

Mais avant de pouvoir continuer, un élément extérieur intervint, l'un des bandit que Geralt avait affronté et assommé, émergera et en comprenant sa situation, implora la pitié du loup blanc...
De la pitié ?! Pouvait il encore en avoir, voulait il encore en donner ? Tuer des monstres voilà qu'elle était sa raison d'être...
Sans que personne ne s'y attendent, Geralt leva sa lame et sectionna la tête du malheureux, qui vint rouler au pied de ses compagnons d'arme. Le coup fatal avait été donné sans le moindre remord ou la moindre hésitation, et le regard de Geralt indiquait bel et bien l'esprit actuel du guerrier : sombre et ténébreux. Une lame faisant couler le sang avec un tel froideur... peut être même était ce cet état d'esprit, cette sombre part de lui même, qui avait attiré sur lui le regard du maître vampire Agabius ?!


"De la pitié ?! ... Je n'en ai plus pour personne..."

Un silence malsain et morbide s'installa alors, tandis que le chauve restait passif et arborait toujours son sourire moqueur... peut être celui ci s'attendait à voir arriver à tout moment le restant de ses hommes, ceux qui avaient tué les protecteurs de l'elfe Mélianor, ils étaient après tout ça dernière chance. Mais le loup blanc avait pensé à ce détail, aussi avait il prit la décision de tuer le chauve ici et maintenant, une balle devant suffire, ensuite il ne manquerai plus qu'à finir de retrouver la sécurité de Hergig. Tranquillement, avec le restant de ses forces, il rechargea son arme, sachant pertinemment que si le chauve tentait quelque chose à cet instant, l'un des compagnon de Geralt s'interposerai, comme le nain par exemple qui n'était nullement blessé et dont la dextérité n'était plus à prouver...

Garder le chauve en vie aurait pu être une solution pour obtenir bon nombre d'information sur le trafic humain auquel il se livrait, mais le bougre n'aurait sûrement lâché que peu d'information même sous la torture.
Par chance, Mélianor en plus d'avoir défait son adversaire, était parvenu à en faire un otage, il serait donc une source d'information suffisante à livrer au comte électeur. La vie dans une cellule contre des informations, au lieu d'une mort lente et douloureuse sous la torture saurait délier les langues.

Son arme chargé, il la dirigea vers le chauve, le bras tremblotant, on voyait que ce simple effort coûtait à Geralt.


"Morr te jugera pour tous tes crimes ordures... et en temps que son exécuteur, j'offre vengeance à chaque âme que tu as fais souffrir..."

Sur ce jugement, il pressa la détente pour enfin en finir...
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

Le Chauve avait assisté sans broncher à l’exécution de son homme, contrairement à Mélianor Eskeladel qui avait poussé un hoquet de surprise, après quoi l’elfe avait détourné la tête et s’était un peu éloignée, nauséeuse. Elle semblait visiblement dérangée, pas dans son assiette depuis que le bandit qui s’était rendu avait été décapité. Le Loup Blanc, sévèrement blessé et qui n’était pas concentré sur elle, n’aurait pu le jurer, mais il lui sembla entendre en bruit de fond quelques petits sanglots ponctués de faibles « non ».

Les deux autres compagnons de Geralt, eux, étaient resté impassibles. Ils avaient déjà vu et commis tant d’horreurs eux-mêmes qu’une simple sentence de mort donnée à un malfrat qui avait tenté de leur faire subir le même sort ne suffisait pas à les choquer. Tout au plus le nain cracha-t-il par terre en grommelant au sujet de l’anonyme qui venait de mourir devant lui, à moitié pour tenter de rassurer –maladroitement- celle qu’il aimait sur l’action à laquelle ils venaient d’assister :

Image -Peuh ! Bien fait ! De la sale graine que c’était. Il a eu ce qu’il méritait, il ne nous aurait pas épargné à notre place, et de toute façon, c’était la potence qui l’attendait.
Quant au Chauve, il fixait Geralt et ses amis, restant tout comme eux de marbre, n’affichant aucune émotion à la vue de l’exécution de son homme. Mais il n’en fut pas de même lorsqu’il vit l’humain aux cheveux blancs sortir son pistolet pour le recharger, et entendit les paroles sans équivoque qu’il prononça. Immédiatement, le chef des malfrats sortit de son inactivité, et tira ses armes pour se battre, tout en répondant avec hargne à son ennemi :
Image-Tu te crois meilleur, mais toi et moi sommes pareils, moralement, Geralt. Je n’ai que faire de tes jugements. Je t’ai eu, j’ai été plus intelligent, et seule la chance t’a permis de t’en tirer, toi et tes amis. Mais il n’en sera pas toujours ainsi, retiens bien ces paroles. Un jour, tu tomberas sur un adversaire coriace et ta chance t’abandonnera. Et ce jour là, je serai vengé. Tu auras ce que tu mérites, tôt ou tard, mais tu n’y échapperas pas.
Et avant que le chasseur de vampire n’ait pu finir de recharger, Le Chauve se jeta sur lui, armes levées. Evidemment, les amis de Geralt avaient anticipé ce mouvement, cette attaque désespérée, et le chef brigand se retrouva embarqué dans un combat à un contre deux, opposé à Gertrud Teizer et Sannri Barbe-Enflammée à la fois. Même blessés, très rares étaient les humains qui auraient pu prétendre à la victoire face à un tel duo de combattants exceptionnels, si toutefois il en existait. Mais ici, le Chauve ne se battait plus pour vivre. Non, il se savait perdu, ses hommes restants avaient trop tardé à arriver, il était seul, seul face à son destin inéluctable. Mais il lui restait un seul choix à faire, le choix de sa mort. Et alors qu’il aurait pu choisir la rédemption, l’acceptation ou la soumission, il avait choisi de lutter jusqu’au bout, de faire le plus de mal possible jusqu’à son dernier souffle et si possible d’emporter un des compagnons de Geralt avec lui dans la tombe. C’est donc sans aucune intention de se protéger, sans se soucier de sa propre vie, mais simplement de faire le plus de dégâts possible qu’il engagea ce qui serait très probablement son ultime combat.
Baroud d’honneur du Chauve :

Règle spéciale : « faire le plus de mal avant de mourir » : Le Chauve ne peut ni fuir, ni se rendre, ni être mis hors de combat, et utilisera toutes ses forces jusqu’à son dernier souffle pour se battre contre vous. Il choisira une seule cible et concentrera toutes ses attaques sur elle afin de la tuer avant de passer à la suivante s’il y parvient sans mourir.

Profil du Chauve : inconnu. Equipement du Chauve : armure en cuir bouilli (7), brassards et jambières en cuir simple (5), paire d’épées courtes.
Ordre d’attaque : Gertrud, Chauve, Sannri.

Ils n’ont qu’un seul round avant que tu aies fini de recharger.

Round 1 :
Attaque de Gertrud : 14. Ratée.
Attaque du Chauve sur Sannri : 8. Touché. Parade de Sannri : 8. Réussite. Localisation : bras gauche. Dégâts : 0.
Attaque de Sannri sur le Chauve : 17. Ratée.
Attaque de Gertrud : 7. Touchée. Esquive : 2. Réussite.
Attaque du Chauve : 10. Touché. Parade de Sannri : 13. Réussite. Localisation : torse. Dégâts : 1.
Attaque de Sannri : 10. Touché. Localisation (scénarisée et non tirée au dé) : torse.
Le Loup Blanc n’eut même pas le temps de recharger son arme avant le tragique dénouement. Gertrud lança une première attaque qui manqua le Chauve, ce dernier répliquant par un coup qui fut détourné facilement pas l’une des haches de Sannri. La seconde attaque de l’humaine brune fut esquivée, ce qui donna au Chauve le temps suffisant pour lancer une contre-attaque qui fut de nouveau parée in-extrémis par Barbe-Enflammée. La rapidité extrême des petites lames qu’il utilisait rendaient les coups du Chauve très difficiles à intercepter. Pourtant, le nain était un guerrier hors pair, sans doute le meilleur présent parmi eux, et de loin : il y était à chaque fois parvenu. D’ailleurs, le petit être à la barbe rousse ne se fit pas attendre et rendit le coup au centuple à son envoyeur, en plantant profondément une de ses haches dans la poitrine du chef bandit au crâne dégarni.

L’homme s’effondra sur ses genoux, une hache toujours profondément fichée dans la poitrine, enfoncée d’au moins une vingtaine de centimètres. L’air content de lui, Sannri qui avait lâché son arme dans le corps de son ennemi, regarda le Chauve et lui annonça d’un air amusé, tandis qu’il levait sa deuxième hache pour porter le coup de grâce, tout en regardant l’unique et minuscule entaille qu’il avait reçue au cours de l’affrontement, d’où le sang ne coulait que goutte à goutte :

Image -Ah, pitoyable, il en faudra plus pour abattre un nain ! La prochaine fois, tu y réfléchiras à deux fois avant de t’en prendre à mes amis.
Mais quelque chose ne se passa pas comme prévu. Au lieu d’avoir peur, le Chauve, un filet de sang entre les lèvres, se mit à rire tandis que Sannri s’arrêtait brusquement, la face révulsée, comme s’il venait de prendre un violent coup de poing au ventre. Rapidement, il se mit à devenir livide et à tituber, tandis que le Chauve riait de plus belle et répondait d’un ton sarcastique :
Image-Bon voyage en enfer, Casanova ! Et ce serait dommage de t’y priver de tes amis !
Dans un terrible effort, le malfaiteur redressa ses armes pour frapper Geralt, juste à sa portée maintenant, mais il fut interrompu par l’intervention de Gertrud Teizer qui hurla en lui tranchant le poignet droit, faisant tomber au sol la main et l’arme qu’elle tenait :
Image-TOUCHE PAS A LUI SALE CREUVURE !
Le Chauve était déjà agonisant. Le choc causé par la perte de sa main directrice l’avait stoppé dans son attaque, même s’il lui restait une seconde épée courte qu’il serrait dans son poing gauche. Il ne semblait plus ressentir la douleur, puisqu’il se remit à rire de plus belle en regardant la belle humaine brune et lui dit d’un ton de défi :
Image-Entendre ça de ta part, c’est cocasse ! Je sais qui tu es, A…
Mais verte de rage, Teizer l’empêcha de continuer en le gratifiant d’un violent coup de pied en pleine face qui lui brisa le nez, et lui emporta au moins trois dents à la fois. Le Chauve fut projeté légèrement en arrière par la force du coup et s’effondra au sol sur le dos, inerte et probablement mort.

Puis, sans même vérifier la mort du Chauve, Gertrud se précipita sur Sannri. Ce dernier titubait comme un homme saoul, le regard absent, et tomba par terre, à quelques pas du Chauve et de Geralt qui venait enfin de finir de recharger. Derrière eux, la main sur la bouche, le regard horrifié, pétrifiée par ce qu’elle venait de voir, Mélianor était tétanisée, incapable de bouger ou de parler pour l’instant, simple statue impuissante, spectatrice malheureuse de ce qui allait être la fin d’un acte des aventures du Loup Blanc.

Celui-ci remarqua alors que le Chauve n’était pas tout à fait mort, mais bougeait encore. Dans une ultime tentative de vengeance, il s’était retourné vers son ennemi juré, et avait levé son bras gauche pour lui lancer son arme, la dernière qui lui restait. Mais il n’eut pas le temps d’agir, car déjà, Geralt l’achevait d’un tir en pleine tête. Il n’avait pas eu le choix, c’était lui ou le bandit. Ainsi périt le maléfique Chauve.

Gertrud s’était retournée en entendant le coup de feu, mais constatant que le problème du Chauve était définitivement réglé, elle resta à genoux auprès du nain qui était maintenant pris de convulsions, et fut vite rejointe par le Loup Blanc et Mélianor autour du blessé. La jeune humaine semblait savoir ce qu’elle faisait, puisqu’elle renifla les gouttes de sang qui avaient coulé de la toute petite plaie et annonça d’une voix basse et très calme, pour elle-même plus que pour ses camarades :

Image-Merde. Hydrophis belcheri concentré avec de l’essence de malepierre liquide. Mortel à tous les coups.
Puis elle se redressa et parla d’une voix plus forte, mais seulement pour ses camarades non empoisonnés :
Image-Il existe bien un antidote, un seul, mais il est tellement rare qu’il est presque impossible d’en trouver dans le Vieux-Monde. Ce poison est une vraie saloperie, il n’y a pas mieux, pas plus virulent, mais pas plus cher non plus. L’équivalent d’une goutte peut tuer dix personnes, mais cette simple goutte coûte à l’achat dans les 5000 couronnes au bas mot. Je n’en avais vu qu’une seule fois avant, et jamais ses effets.

Il en a pour cinq minutes, tout au plus. Et encore, les humains n’y résistent guère plus d’une dizaine de secondes pour les plus costauds, c’est déjà un miracle qu’il ait tenu jusqu’ici.
Alors que Gertrud expliquait froidement à Geralt et Mélianor que Sannri était condamné, un râle très faible retentit derrière eux. Malgré la virulence du poison et les souffrances atroces qu’il endurait, l’ex-tueur restait conscient, maître de lui :
Image -Ger… Geralt.
Une fois le Loup Blanc proche, Barbe-Enflammée s’adressa à lui d’une voix faible et saccadée que jamais Geralt ne lui avait entendue, mais toujours avec une pointe de fer, d’acier nain inflexible en elle, comme si même à l’article de la mort, même diminué par la plus terrible des mixtures, Sannri luttait toujours, sa volonté forte et droite jusqu’au bout. Avec difficulté, la sueur coulant sur son front, il parla :
Image -Nathalie… Mendelev… Tous les autres… Ils avaient… Confiance en toi… La mission Geralt, tu dois… Remplir la mission… Qu’ils ne soient pas morts… pour rien.
Puis il tourna les yeux vers celle que la folie lui avait fait aimer, et l’appela à son chevet. La jeune émissaire Asur était en larmes, bouleversée par cet être qu’elle connaissait si peu mais qui semblait pourtant tant la connaître et l’aimer :
Image -Méli... Mélianor ! Comme… Tu es belle. C’est peut-être mieux ainsi, pour toi… Oublie-moi. Mène une vie heureuse… Retrouve l’amour… L’Amour seul est important… Crois-moi, lui seul compte… Maintenant je le sais... Trop tard... J’ai gaspillé ma vie... Mais je meurs heureux… Au moins j’aurais pu te revoir… Mourir auprès de toi, pour te protéger.

D… Doute horrible… T… Tu te souviens de m.. moi ?
La fin s’approchait clairement pour Barbe-Enflammée, et un éclair de lucidité avait semblé un instant troubler sa tranquillité, comme si, sans redevenir comme avant, il doutait maintenant de la réciprocité de son amour. Les larmes coulant sans discontinuer de ses joues, l’elfe Mélianor Eskeladel prit doucement celle des mains du nain qui n’était pas serrée sur le manche de sa seconde hache qu’il tenait encore fermement malgré les soubresauts de plus en plus fréquents qui le traversaient, et la caressa tout en la serrant pour le réconforter et le rassurer sur sa présence à ses côtés. Entre ses dents serrées par la peine et la douleur, elle répondit, ses yeux plongés dans ceux de Sannri :
Image –La... La forge d’Altdorf. Ta barbe avait pris feu. J’ai voulu intervenir. Je suis tellement désolée. Tu dois me haïr pour cela. J’ai appris ce qui t’était arrivé. Père m’a punie plus sévèrement que jamais à la suite de cet évènement, mais c’était surtout envers toi que je me suis sentie coupable, chaque jour depuis celui-là. Pardonne-moi.
Un immense sourire illumina le visage du nain à cet instant, et une lueur sembla s’allumer dans ses yeux tandis qu’il prononçait ses derniers mots dans ce monde :
Image -Te haïr, te pardonner ? Rien à pardonner… Tu as fait… Juste… C’est à toi de me pardonner… T’ai abandonné… Je… Je t’aime.
Tandis que l’elfe éclatait en sanglots en posant son front contre celui du nain, Sannri Barbe-Enflammée rendit son dernier soupir, heureux, pardonné, comblé, aimé. Son dernier sourire, la dernière expression qui resterait à jamais gravée sur son visage fut celle d’une joie intense, comme s’il n’avait finalement réussi à atteindre le bonheur qu’à ses tous derniers instants.

Geralt, quant à lui, se sentit chavirer, et s’effondra au sol à son tour. Sa vision se brouilla, tout devenant flou. Il se tenait entre deux cadavres, tous deux souriants à jamais, l’un d’un terrible rictus, mauvais jusqu’à la moelle, jusqu’au plus profond de son âme, l’autre heureux, satisfait, calme, paisible, comme le symbole d’une vie réussie à l’ultime instant. Enfin, il voyait deux femmes, deux brunes, une elfe en sanglots agenouillée sur le cadavre d’un nain, et une humaine qui se penchait sur lui pour s’occuper de lui.

A travers le flou qui gagnait sa vue, il crut apercevoir, pour la première fois sur le visage de Gertrud qui se penchait sur lui, ce visage habituellement si neutre, si froid, un mélange de tristesse, de compassion, et curieusement, de doute et de regret, comme si elle était profondément désolée et en questionnement intérieur. Mais pourquoi ? Et était-ce seulement la vérité ? Il n’aurait su le dire, trop gravement blessé, trop fatigué, il tomba peu après dans l’inconscience.
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Geralt
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par Geralt »

Alors qu'il pensait en finir dans le calme et une bonne fois pour toute avec le chauve, il n'en fut rien, car celui ci, conscient de sa mort prochaine, ne comptait pas attendre sagement le jugement final. S'élançant tout d'abord sur Geralt, dont les réflexes étaient moindres au vue de ses terribles blessures, il fut dans l'incapacité de tirer quand ses compagnons, Gertrud et Sannri, s'interposèrent devant lui, pour empêcher le bandit d'approcher le loup blanc.
Le combat qui s'ensuivit fut certes intense, mais de courte durée, en effet, Gertrud même blessé restait une combattante exceptionnel, et Sannri... Le nain était sans aucun doute le meilleur combattant du groupe, supérieur au loup blanc lui même ! Geralt de son coté, ne bougea pas, trop concentré à se maintenir debout, et ainsi éviter de tomber dans les pommes alors que son sang continuait à couler abondamment. Malgré la vitesse des assauts du chauve, il fut mit en échec par le nain, qui planta sa hache dans la poitrine de son adversaire, prêt alors à afficher le coup de grâce.

Tout était alors fini, le loup blanc le savait... Mais pour autant, le chauve se mit à rire, comme n'ayant pas encore fini de dévoiler ces cartes, et sans que Geralt ne puisse comprendre comment, son ami le nain reçu un violent coup de poing au ventre et se retrouve à tituber, le visage choqué et mourrant.
Profitant de ce moment, le bandit dont la seul cible était le loup blanc, s'élança sur lui pour en finir. Geralt, incapable de se battre, était à la merci de son opposant, incapable d'esquiver et s'attendant à recevoir le coup de grâce.
Mais Gertrud intervint, et d'un geste vif et précis, trancha la main du chauve qui se stoppa sous le choc de sa blessure. S'ensuivit une étrange révélation, qui n'échappa pas à Geralt... Le bandit dos au mur, supposa que le visage de Gertrud ne lui était en rien inconnu... Mais avant qu'il ne puisse en dire plus, la belle brune lui asséna un terrible coup de pied, et le bougre s'écrasa au sol totalement sonné par le choc.

Geralt qui était resté immobile jusque là, commença à se mouvoir difficilement vers le corps du chauve, tandis que Gertrud et Mélianor se regroupaient vers le nain. Passant au dessus du chauve, sans un dernier mot d'adieu, le loup blanc utilisa son arme à feu et donna le coup de grâce au chef des bandits, ainsi disparaissait le chauve...
Se retournant, il se dirigea alors vers Sannri, dont la seul blessure était une simple égratignure, et pourtant, avant même le diagnostique de Gertrud, le membre de l'Ordre comprit que son ami était en train de mourir...

Du poison... Le chauve avait usé de poison, l'arme des lâches. Un poison qui selon la brune, valait une fortune et était extrêmement rare... Une arme de destruction qui n'aurait normalement pas dû être destiné à Sannri, mais bel et bien à Geralt...
A cet instant, le choc fut total... Tout comme Nathalie, un autre s'était sacrifié pour lui... Une nouvelle fois, Geralt laissait derrière lui le cadavre d'un des siens... Aucun espoir en vue... Le loup blanc observait dans le vide, tandis que Sannri agonisant, cherchait à lui transmettre sa dernière volonté : Qu'il devait continuer sa mission, que chaque sacrifice de se voyage n'ai pas été vain...
Mais... Le nain ne pouvait savoir la terrible vérité... Geralt ne lui avait pas dis, Mendelev avait été tué de sa main, Nathalie... Son sacrifice n'avait été le fruit que de la faiblesse de Geralt... Et maintenant... Un nouveau compagnon... Non... Non... Tout était sa faute.

Se maintenant debout, la suite des évènements devint flou pour lui, la discussion de Sannri avec sa bien aimé, lui échappa. Dans ses oreilles, raisonnait constamment un bruit sourd et strident , et devant ses yeux, où se trouvait le corps convulsant de Sannri, se trouvait aussi tous les cadavres de ses amis... Nathalie, Mendelev, Ubran, Klauss, Buchwald, Myrianna... Tous étaient là, le regard mort et livide, et pourtant tous pointé vers Geralt, comme désigné coupable de cette boucherie.
La peur s'empara alors du loup blanc, tremblant comme jamais, son rythme cardiaque accéléra, et sa respiration se saccada. Toujours debout, le loup blanc observa alors ses mains, pleine de sang... Pourtant sang de ses ennemis, son odeur lui faisait penser à celui des siens...
Il posa alors ses mains sur ses oreilles comme pour ne plus entendre, le son strident qui commençait à le rendre fou. Et dans un murmure de désespoir, sans que personne ne puisse l'entendre, il murmure :


"Non... Pitié... Pas encore..."

Et dans son esprit brisé, au moment où il vit Sannri rendre son dernier souffle pourtant sourire au lèvre, derrière lui, une ombre apparu. Pourtant se pensant guérie, la vision de Agabius se manifesta de nouveau à lui. Insufflant ces vils paroles pour faire chavirer le loup blanc du coté obscur. Le but était de le modeler à l'image voulu pour le jour de leur rencontre.

*Mon enfant... Mon pauvre enfant... J'ai tenté de te prévenir... Je ne suis pas ton ennemi, je suis le seul pouvant te libérer de ta peine... Vois le vrai visage de l'humanité, celle que tu protèges et qui pourtant t'enlève chaque chose qui compte à tes yeux... Pauvre loup blanc... Viens à moi... Je saurais te libérer mon fils... Nous sommes pareil toi et moi.*

Puis tout devint flou, ses forces l'abandonnèrent, et il s'écroula, désormais les effets de l'élixir de Mamma Melchine cessèrent totalement, si bien que en plus de ses blessures, son corps entier le faisait désormais souffrir, totalement paralysé, chaque cellule de son organise n'était que douleur, Geralt avait atteint sa limite. Allongé au milieu des corps du chauve et de Sannri, il parvint à tourner sa tête, pour revoir une dernière fois le visage du nain... Et de ses yeux, un filet de larme s'écoula et se mélangea au sang qui imprégnait ses joues.
Sa dernière vision fut celle du visage de Gertrud qui se pencha sur lui, et simple délire ou la réalité, il cru voir sur le visage de la jeune femme, pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient, une pointe de tristesse, et de doute...

Puis, il tomba dans les limbes...

Perdu dans son esprit, Geralt se retrouva dans un endroit noir et froid, où ni son, ni lumière n'étaient présent. Etait il à la porte du royaume des morts ? Sûrement, ici ce jouait il sa fin ? Peut être. A cet instant où seul les ténèbres dominaient, il se sentait seul... Si seul. Et dès lors ses pensées se tournèrent vers Morr...


"Je n'y arrive plus... Je ne sais plus... Je ne veux plus... Ne m'obligez pas à y retourner... Laissez moi mourir. Pitié... Pitié... Pitié !"

Dans cette obscurité, il pleura comme jamais il n'avait pleuré, car le désespoir le plus total s'était emparé de vie, si bien que sa vie elle même n'était plus qu'une malédiction à ses yeux... Les Dieux se jouaient de lui, il en était persuadé, pour vivre, ils le mettaient à l'épreuve, et ne répondant pas à leur attente, ils le faisaient souffrir, en laissant ses amis mourir pour lui.
Cela ne concernait plus le combat de l'Ordre, plus seulement la lutte vampire et humain... Après tout, Mendelev, Nathalie, Sannri... Ils n'avaient jamais rien eut à avoir dans ce combat, ils n'avaient fais que croire en la cause de Geralt, pensant que le combat mené était important, et pourtant, cette amitié et ce respect qu'ils lui avaient confié, ils l'avaient payé pour lui de leur vie. Payer pour un homme qui désormais voulait tout abandonner, cesser ce combat à jamais. Cette humanité qu'il protégeait... Etait en réalité aussi pourri que le mal vampirique... Certes il restait des soupçons de lumières, mais à chaque fois que Geralt tentait de s'en approcher pour retrouver la foi, elle s'en retrouvait dévoré par les ténèbres.


"J'ai mené ce combat pour toi... Sans jamais fléchir, sans jamais obtenir ta reconnaissance... Mais est cela que je dois protéger ?! Certaines âmes méritent d'être sauvé, mais le plus grand nombre est aussi maléfique que notre ennemi ! QUE VEUX TU DE MOI ?????!!!!!!"

Pour seul réponse le silence, et pour la première fois il sentit quel était sa véritable peur : la solitude... Etre seul à jamais. Et ce fut ainsi qu'il cessa de rêver, se laissant dévorer par la noirceur des lieux...
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] L’humain, l’elfe et le nain.

Message par [MJ] Kriegsherr »

Fin du scénario actuel.


Félicitations, tu as survécu, de peu, mais tu as survécu. Tu reçois 48 points d'expérience (pour tous les posts au dessus plus le bonus de fin de scénario). Tes PVs sont remis à plein. Tu as le droit de dépenser ton expérience dans mon QG.

Profil mis à jour.

Suite ici : http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 36#p105336
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
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