[Geralt] Sic transit gloria

Les gens du Hochland sont célébres pour leurs talents de chasseurs et les denses forêts de leur province. Une bonne partie de leurs armées est composée d'habiles arquebusiers. Le Comte Ludenhof tient sa cour à Hergig.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par [MJ] Kriegsherr »

Lorsque Geralt se réveilla, quelques temps plus tard, il était en bien meilleure forme, mais également affamé. Sans doute s’était-il passé une journée encore, peut-être même plus. Physiquement, il allait mieux, bien mieux. Non seulement, sa fièvre était tombée, mais en plus, ses blessures extérieures s’étaient toutes refermées. Il fallait dire que le Loup Blanc n’avait pas subi de grave blessure lors du combat précédent, mais une succession d’estafilades et de contusions sans grande importance. L’attaque qui avait failli le tuer était elle le fruit d’une décharge d’énergie pure de malepierre, qui n’avait laissé aucune cicatrice ni blessure apparente, mais restait terriblement douloureuse.

Suite à son cri, plusieurs personnes s’engouffrèrent précipitamment dans la hutte aux murs de pierres. Nathalie Jeansigner était la première, suivie de Gertrud Teizer et de la bergère adolescente, qui resta en retrait au niveau de la porte d’entrée. La bretonnienne paraissait ravie de le voir en vie. Elle serra le chasseur de vampire dans ses bras et lui parla d’un ton enjoué :

Image-Geralt, grâce aux dieux, vous êtes vivant ! Nous craignons que vous ne vous en sortiez pas ! En tous cas, plus jamais je ne vous laisserai en arrière.
Quant à Gertrud, l’impériale paraissait soulagée et réellement heureuse de revoir Geralt en vie. Elle salua le Loup Blanc d’un signe de tête et d’un sourire avant de lui annoncer une nouvelle plus problématique :
Image-Salut Geralt. Je suis ravie que tu t’en sois sortie, moi aussi. Mais par contre, en ce qui concerne ton équipement… Je crains fort que ton épée soit perdue. Bah, après tout, il t’en reste une autre et tu te battais avec une seule arme à la fois il me semble.
Nathalie Jeansigner continua, anticipant sur ses questions éventuelles :
Image-Vous voudrez sûrement savoir comment vous êtes arrives ici ? Et bien, c’est simple. Les torches étaient bien maniées par des amis, des humains autochtones qui sont habitués aux attaques de skavens. Quand ils ont aperçu cette bande, ils sont allés à sa rencontre. Nous sommes arrivés au sommet juste à temps pour vous voir vous effondrer. Quant à Sannri, il était submergé et n’en avait plus pour longtemps lui non plus.
Alors qu’elle faisait une pause dans son récit, pour reprendre son souffle, Gertrud reprit et continua son récit :
Image- C’est alors que Nathalie a emprunté une flèche à un habitant du cru et l’a tirée vers les skavens. Le trait à touché une des boules de verres vertes qu’ils transportaient sur eux et l’a brisée. Une sorte de gaz bizarre s’est répandu sur le champ de bataille. Tous ceux qui étaient pris dedans titubaient et tombaient par terre peu après.
Nathalie parla à nouveau, pour terminer son histoire :
Image-L’espace d’un instant, j’ai cru que je vous avais tués, vous et Barbe Enflammée ! Toujours est-il que les skavens restant se sont enfuis, car nous avons chargé dans la foulée sur ce qui restait de leur groupe. On s’est alors aperçu que le gaz n’était que soporifique, car tout le monde dormait. Après avoir passé les hommes-rats par le fil de l’épée, on vous a emmenés à ce village. Personne ne voulait vous aider, sauf Mathilda et Germaine, sa grand-mère. Même à ce moment là, on a bien cru que vous ne vous en sortirez pas, mais les remèdes de Germaine ont fait des miracles. Enfin, elle dit que vous avez une constitution de fer, vous et le nain, c’est ce qui vous a sauvé. Oui, Sannri va bien aussi, mais il boîte toujours.
Se rapprochant et chuchotant de manière à ne pas être entendue par Mathilda à l’entrée, Gertrud ajouta :
Image-D’ailleurs, je sens que les gens du cru ont peur. Tous. Et pas des skavens, sans quoi ils ne le cacheraient pas. Non, ils ne veulent pas nous le dire, mais il y a des signes qui ne trompent pas. Aucun n’a d’ailleurs voulu nous aider, sauf nos hôtes. A mon avis, il faudra partir dès que possible. Ou alors, on pourrait interroger la petite et sa grand-mère. Tu connais mon point de vue, il n’a pas changé sur elles. En menaçant la vieille, la jeunette nous dira tout.
D’ailleurs, comme pour confirmer le proverbe qui disait que lorsque l’on parlait du loup, l’on en voyait la queue, Germaine, la grand-mère de Mathilda et celle qui avait soigné Geralt et Sannri arriva. Elle attendit poliment que la conversation entre les trois compagnons soit finie avant d’intervenir.
Concernant le pèlerin, tu te doutes bien que je ne peux rien te confirmer ni t’infirmer. Disons simplement que c’est possible. ;)

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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par Geralt »

Face à ses appels, la porte de la pièce s'ouvrit, et la première à entrer fut un visage bien familier, celui de Nathalie, à sa vue, le loup blanc s'en retrouva soulagé, signe qu'elle avait pu s'en sortir. Suivit derrière, la brunette Gertrud, ainsi que la jeune adolescente qui faisait partie du binôme ayant prit en charge ses blessures.
La jeune Bretonnienne, sûrement sous le coup de l'émotion, se jeta sur lui et le serra si fort qu'il cru un instant que sa respiration allait en être coupé. Face à ce geste, Geralt afficha un sourire, et serra la jeune femme dans ses bras. Il ne savait comment définir sa relation avec la jeune femme, mais au vu de son jeune âge, il commençait peu à peu à la voir comme une progéniture qu'il n'aurait jamais. La comparaison pouvait être étrange mais c'était le point de vue qu'il avait envers l'archère.
Gertrud elle, plus âgé et plus réservé, observa son compagnon, portant sur lui un regard de soulagement et de bienveillance, elle semblait heureux de le revoir, même après l'altercation que elle et lui avaient eut lors de leur arrivée dans les collines hurlantes. Geralt lui rendit son sourire, mais l'heure des retrouvailles fut de courte durée car une série d'information devait lui être divulgué.

La jeune femme lui annonça que son épée sainte, cadeau de l'Ordre lors de son arrivé dans le groupuscule, avait été perdu, sûrement emporté par le skaven que Geralt avait blessé, en lui perforant le bras droit. Comme l'avait souligné Gertrud, il lui restait toujours son épée en acier... Mais même avec cela, le loup blanc regretta la perte de cette épée, après tout c'était son outil de travail face aux nombreux monstres qu'il avait pu rencontrer le long de sa vie. Cette épée avait connu de nombreux combats.


"Cette épée... C'était un cadeau lors de mon arrivée dans l'Ordre, elle n'avait pas de prix... Quel dommage. Mais après tout, sa perte est entièrement de ma responsabilité."

Le devançant sur ses éventuels interrogations, voyant que à travers les yeux de Geralt, la confusion était total quand à la façon dont il avait pu être tiré d'affaire, Nathalie lui apporta quelques réponses pour l'éclairer sur le sujet, explication qui furent complétés par Gertrud.
Il semblait donc que les torches qui venaient du flanc est de la colline étaient belle et bien des alliés, des humains de la région habitué aux assauts des hommes rats et qui semblaient avoir été à la recherche de la troupe que Geralt et Sannri avaient affronté.
Le salut du binôme de choc, avait été une flèche tiré par Nathalie et ayant permit de rependre une étrange substance dans l'atmosphère, ayant provoqué l'endormissement où la fuite de nombreux rats. Face à la situation, la suite du combat fut une boucherie et amena aux massacres des monstres restant, une bonne chose.
Le combat terminé, lui et Sannri avaient été prit en charge et amené dans un village local, où dans leur bonté, les deux bergères du nom de Mathilda et Germaine avaient accepté de les aider...
La médecine locale, couplé à l'organisme plus que renforcé de Geralt et du nain, avait permit qu'ils s'en sortent.


"Merci... Je dois la vie une nouvelle fois à tout le monde. Je pensais être perdu..."

Gertrud se rapprocha de lui, et le souffle de la jeune femme lui titilla l'oreille, elle chuchota quelques mots à son encontre. Il semblait selon Gertrud qui possédait un instinct de survie indéniable, que les gens du village avait peur, et que la présence du groupe les dérangeait au plus haut point. A part leur hôte, personne ici n'avait souhaité les aider... Une chose terrifiait ces gens, et cela n'avait semble il aucun rapport avec les Skavens.
Une nouvelle fois, Gertrud proposa de faire usage de la violence sur les deux bergères de telle sorte à leur tirer les vers du nez, mais la chose était toujours impossible à envisager pour le loup blanc, surtout maintenant qu'il devait la vie à ces autochtones.
Alors qu'il allait fournir une réponse à sa camarade, il fut devancé par le temps car la vieille femme au visage inexpressif arriva, se tenant en retrait et semblant attendre la fin de la conversation pour pouvoir prendre la parole. Face à la situation, Geralt prit la décision de faire sortir les deux jeunes femmes du groupe.


"Natahlie, Gertrud... Sortez sil vous plait. Il faut que je discutes avec ces gens. De plus, je n'aime pas l'idée de laisser notre ami nain seul, vous connaissez son caractère, inutile qu'il s'attire des ennuis en faisant n'importe quoi."

Il ne voyait pas pourquoi l'une des jeunes femmes voudrait discuter son ordre, aussi préférait il se retrouver seul avec les deux bergères, histoire d'en savoir plus sur leur sujet ainsi que sur cet endroit.
Attendant que ses amies prennent congé, une fois la porte de la pièce fermé après leur passage, Geralt s'allongea de nouveau sur le lit de convalescente où il était. Il observa le plafond, le regard pensif et songeur, puis il s'exprima à l'attention de ces deux hôtes.


"Merci... Je vous dois la vie, alors que rien ne vous obligeait à vous occuper de moi. Surtout après notre première rencontre... Mon amie n'ayant pas été très ... Amical... Avec vous."

Il faisait notamment référence à la violence gratuite de Gertrud envers la grand mère. Une chose contre laquelle Geralt s'était interposé en effet, mais qui avait bien eut lieu.

"J'ignore comment je pourrai vous remercier, après tout, on dit qu'une vie n'a pas de prix... Dans tout les cas, sachez que moi et mes compagnons, partiront au plus vite, nous ne souhaitons en aucun cas déranger la tranquillité de ce village... Après tout, je ne pense pas que vous devez avoir beaucoup la visite d'étranger ici."

Il se releva légèrement de telle sorte à croiser le regard de la grand mère et de sa petite fille.

"Vous avez tenté de me mettre en garde, mais je n'ai pas écouté... Je n'aurais pas cru rencontrer autant de Skavens dans la région, après tout, je comprends désormais les craintes que vous aviez. Votre village doit souvent être la cible de raid de ces monstres non ?"

Geralt savait très bien au fond de lui, que la mise en garde de la grand mère ne pouvait concerner les hommes rats, car en effet, même si ils pouvaient être nombreux, ces petits monstres étaient des froussards et s'en prenaient rarement au village, où ils pouvaient rencontrer une forte résistance... Non autre chose pesait sur ces habitants... Avait ce un rapport avec ce qu'il avait entendu durant sa fièvre délirante ? Cette histoire de pèlerin et de conte et comtesse Grise ? Possible...
Je pars du principe que Gertrud et Nathalie acceptent de quitter la pièce en espérant que cela ne te dérange pas.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 21 août 2016, 18:27, modifié 1 fois.
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par [MJ] Kriegsherr »

Les amies du chasseur de monstres ne s’opposèrent pas à sa volonté. Elles comprenaient qu’il avait peut-être envie de rester seul ou de parler avec ses hôtesses, d’autant plus que l’argument du nain était très pertinent. L’accueil réservé aux étrangers dans la région était déjà plutôt froid, il valait donc mieux ne pas risquer de froisser les autochtones par un comportement trop inadapté à la vie en société humaine. Gertrud et Nathalie opinèrent donc du chef et se retirèrent avec de derniers signes de tête chaleureux pour le convalescent qu’elles laissaient seul avec la jeune bergère et son aïeule.

Car si Geralt ne semblait pas envisager la possibilité d’obtenir des informations par la force, il était plutôt d’accord, sur le fond, avec Gertrud Teizer, semblait-il. Et s’il ne cautionnait pas la violence, il comptait utiliser un autre moyen, plus détourné. Quelque chose se tramait, il y avait un danger diffus, une peur des locaux qu’il estimait sentir dans leurs comportements et leurs avertissements. Mais était-ce bien le cas ? Et si oui, ceux-ci accepteraient-ils de partager leurs affaires avec des inconnus ? Rien n’était moins sûr.

En réponse à ses questions, la vieille femme et l’adolescente échangèrent un long regard avant que la plus jeune ne daigne prendre la parole pour répondre, de son ton habituel. Ses yeux gris clairs -les mêmes que ceux de sa grand-mère-, à l’expression toujours indéchiffrable ou plutôt même inexpressifs, fixaient ceux du Loup Blanc :


-Les hommes-rats sont lâches et divisés. Ils sont nombreux dans la région, mais n’osent pas s’en prendre à des cibles autres que des petits groupes de voyageurs isolés... Et qui plus est, depuis quelques temps déjà, nous sommes suffisamment bien défendus dans toute la région pour que leurs raids soient de plus en rares.

Cette dernière phrase avait été prononcée sur le même ton ennuyant que les autres, et ne semblait pas avoir déclenché de réaction particulière de la part de quiconque. Pourtant, la jeune et jolie rousse avait encore patienté légèrement plus qu’à l’ordinaire pour la prononcer. Puis, après avoir échangé un regard avec la vieille femme, la jeunette se tût, et se détourna pour aller s’occuper de placer une marmite sur le feu et préparer des ingrédients pour le repas. Sa grand-mère la regarda pendant encore quelques dizaines de secondes d’un regard neutre avant de tourner ses yeux vers son patient. Elle s’approcha du chasseur de vampire et lui dit d’une voix monocorde, dénuée de tout sentiment positif ou négatif, comme si elle dressait un simple constat neutre, froid, extérieur. Néanmoins, ce ton détaché semblait être partagé par tous dans cette région, et il ne fallait pas s’y fier :

-Vous ne nous devez rien, combattant. Nous essayons seulement de vivre selon nos valeurs, dont le respect de la vie humaine fait partie.

Votre amie, vous, vos autres compagnons… J’ai vécu trop longtemps et connu trop de gens comme vous pour ne pas savoir que vous avez tous tellement de sang sur les mains que jamais vous ne pourrez les laver. Vous et vos amis répandez la mort sur chacun de vos pas. Tous, autant que vous êtes, vous brûlez comme de l’amadou et vous vous consumerez dans vos propres flammes. Le sang que vous avez versé finira par vous noyer. Oui, même la jeune fleur qui vient de passer, elle a déjà l’ombre de la mort dans le regard et des rivières de sang sur ses jolis doigts. Elle empeste la charogne et a depuis longtemps perdu à jamais sa vraie beauté.

Moi, j’ai vécu pour la vie. A mon âge, je n’ai plus qu’une seule chose à perdre, qu’une fleur à protéger. Ce qui se passe ici n’est pas vos affaires et ne vous regarde pas. Demain vous serez parfaitement guéri. Repartez de là où vous venez. Si vous continuez, vous rencontrerez d’autres gens comme vous.

Mathilda est jeune et fragile, elle a déjà trop souffert. Elle ne devrait pas être mêlée à vos histoires. Moi, j’ai déjà vécu, mon sort importe peu.


La voix trainante de la fille de quatorze ans s’éleva pour répliquer, pourtant toujours sur une intonation neutre :

-Mathilda ne fait que suivre l’exemple et les principes que lui ont transmis ses parents et sa grand-mère. Elle est assez grande pour prendre ses propres décisions et en accepter toutes les conséquences.

Comprenez-moi bien, étranger. Moi aussi je partage ce que vient de dire ma grand-mère. Et même si vous me répugnez autant qu’elle car vous puez tous la mort à dix lieux alentours, je veux vivre pour la vie, c’est pourquoi nous vous avons soigné.

Maintenant, je ne peux que vous donner deux conseils. Le premier, mangez et dormez aujourd’hui, ainsi vous serez remis sur pied dès demain matin. Le second : rebroussez chemin dès que vous le pourrez et ne revenez jamais dans la région.


Les avertissements renouvelés n'étaient donc toujours pas plus explicites que précédemment. Geralt savait qu'il était peu probable qu'il obtienne de nouvelles informations de ses deux hôtesses, sauf s'il changeait de stratégie. Mais sans apporter d'élément nouveau, elles ne lui diraient rien de plus d'intéressant...
Tu es libre de continuer sur cette journée (et éventuellement de continuer à essayer d'en apprendre plus d'elles), ou sinon, tu peux passer à la journée suivante. En ce cas là, considère que tu peux remarcher/courir et bouger complètement normalement, mais qu'il reste encore une douleur résiduelle à la jambe droite qui s'estompera avec le temps (ou pas), mais qui n'est que douloureuse et non pas handicapante.
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par Geralt »

Les deux femmes étaient donc sortie, respectant la décision de Geralt, et devant sûrement penser que tout comme lui, il ne fallait pas laisser le nain trop longtemps seul, il pouvait être pire qu'un enfant dans son comportement parfois. Une fois seule, les paroles de Gertrud raisonnèrent en lui, en effet, la peur était partout ici, et le loup blanc pouvait le ressentir. Depuis qu'il était ici, il avait l'impression qu'une ombre planait sans cesse sur le village et ces habitants... Ne voulant rien obtenir par la force, Geralt avait dans l'idée d'obtenir quelques informations auprès des deux bergères en discutant.
Il put obtenir des réponses, la plus jeune expliqua que en effet, les skavens étaient nombreux dans la région, mais que le village avait apprit à faire avec, ayant les moyens de se défendre... Il était tout de même curieux d'entendre de telle parole, car quand il avait vu les bergers pour la première fois, aucun ne semblaient vraiment apte à se battre... Avait il vraiment des combattants ici ? Ou bien une aide extérieur leur était fourni ? Il ne pouvait que supposer des choses pour le moment.

Enfin la grand mère s'exprima, et fit un portrait des plus dévalorisant de Geralt et des siens, expliquant avec des mots assez cru, que lui et son groupe empestaient la mort et le sang, qu'ils étaient des gens amenant souvent plus de problème sur leur route que de solution... Le loup blanc, observa la vieille femme de son regard perçant, en réalité il ne lui en voulait aucunement, car elle n'avait pas tort, le loup blanc avait tué tellement de gens qu'il ne pouvait plus les compter, peut être même que parmi ses victimes, certaines ne méritaient pas un tel sort...
Dans tout les cas, les deux bergères firent bien comprendre au chasseur de monstre qu'elles n'avaient pas besoin d'aide, et qu'elles avaient guéri les blessures de Geralt par bonne conscience.

Une marmite avait été mit au feu, le crépitement des flammes berçant la pièce, face au silence qui venait de s'installer une fois que les deux femmes eurent fini de parler.


"C'est vrai... La mort est mon fardeau et mon héritage. Et les Dieux sauront me juger le moment venu. Des hommes comme moi... Sont des abominations pour vous, votre regard ne trompe pas. Et pourtant se sont des gens comme moi, capable de regarder la mort dans les yeux, et de plonger dans la plus terrible des noirceurs qui permettent à notre monde de continuer à survivre."

Puis, il vint au sujet de Nathalie, qui selon les deux bergères, étaient une belle fleur, dont les pétales étaient taché de sang, en effet, là non plus elles n'avaient pas tort, la beauté de la jeune femme était indiscutable, et Nathalie avait déjà tué plus d'une fois, sa vie étant bercé dans le sang. Et pourtant, la Bretonnienne avait le coeur sur la main, et elle l'avait prouvé de nombreuses fois.

"Je ne serais pas l'avocat de mes amis... Mais sachez que la belle fleur dont vous parlez, malgré ces crimes, possède plus de coeur que bien des hommes innocents... Prête à protéger ceux qui comptent, et faisant preuve parfois d'une naïveté faisant encore refléter l'innocence de son coeur... Et je compte bien m'assurer qu'elle ne sombre pas comme j'ai pu sombrer."

L'attachement de Geralt pour la jeune archère était plus que certain, et il comptait bien l'amener au bout du voyage et l'amener en sécurité. Elle était là pour le protéger, respectant une promesse dont le loup blanc ne connaissait pas encore les termes, mais lui aussi veillait sur elle. Tandis que l'avenir était devant elle, lui se sentait déjà comme étant condamné.

"Sachez en tout cas que si je pu la charogne... Vous, vous sentez la peur..."Puis son regard se porta sur Mathilda."Tu écoutes le jugement de ta grand mère ? Crois tu que j'ai décidé d'avoir cette vie ? Contrairement à toi, je n'ai eut aucune famille pour m'élever, un nourrisson trouvé dans les caniveaux, à qui on a donné une chance... Une chance de protéger l'humanité contre ces pires cauchemars... Tu as la chance d'avoir une possibilité d'avenir... Mais si je comprends bien, tu as décidé de vivre dans la peur constante de ... Quelque chose..."

Il préféra ne pas en dire plus, ne voulant dévoiler son identité ou son appartenance à l'Ordre, il était même probable que des gens vivant autant à l'écart de toute civilisation, ne sache rien des guerriers corbeaux. Dans tout les cas, même si il ne l'avait pas proposé distinctement, Geralt aurait pu aider ces gens dans leur problème, mais pour cela il fallait qu'il obtienne leur accord, ne pouvant deviner leurs maux. Mais tout portait à croire qu'elles ne diraient rien de plus.
Alors, soudain, une pensée lui traversa l'esprit, il repensa à son délire fiévreux, ayant écouté quelques mots échangés en Mathilda et sa grand mère... Une idée lui vint alors, espérant sûrement surprendre ses interlocutrices, en les prenant de court par ses questions dont normalement il n'aurait rien du savoir.


"Dîtes moi... A part moi et mon groupe, avez vous eu d'autres passages ici récemment ? Je recherche quelqu'un, et c'est une des raisons qui fait que je ne peux pas rebrousser chemin."Bien entendu, il espérait en apprendre plus sur le pèlerin qu'elles avaient mentionné durant sa convalescence. Prétextant le connaître, et supposant qu'il était la raison de son voyage dans cette contrée, il espérait délier la langue des deux bergères.

Puis son regard jusque là calme et amical, devint plus froid et plus sérieux, et il demanda ce qu'il voulait savoir depuis un moment déjà.

"Le comte et la comtesse grise... Qui est ce ? Je vous ai entendu en parler pendant que je dormais... Est de ça dont vous avez peur ?"

Il avait demandé cela avec un calme terrifiant, observant les moindres réactions des deux femmes pouvant les tromper. Geralt était persuadé qu'une sombre histoire se tramait ici...
Si jamais même après ça, elles refusent toujours de me donner des infos, tu peux passer à la journée suivante
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 21 août 2016, 18:27, modifié 1 fois.
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par [MJ] Kriegsherr »

Des tests cachés de CHA et d’INT ont été effectués dans ce post pour savoir ce qui te sera révélé et ce que tu pourras observer de leur comportement. Manque de bol tu les as tous foirés, donc le post sera assez pauvre en informations. :P
Les deux femmes ne répondirent pas aux tentatives d’explication de Geralt sur son choix de vie, ou sur l’absence de ce choix. Il était clair qu’elles ne partageaient pas le même point de vue que le Loup Blanc sur le sujet. Dans leurs esprits, la violence ne pouvait être une solution pour endiguer la violence, le feu ne devait pas être combattu par le feu. Peut-être leurs opinions auraient-elles été différentes si elles savaient et avaient vu tout ce que le chasseur de monstres savait lui-même. Mais certaines choses devaient mieux rester cachées pour le bien de tous. Il avait été témoin de trop d’horreurs pour pouvoir les raconter en étant crédible vis-à-vis de ceux qui en ignoraient tout. Sans compter que des gens normaux auraient été terrifiés par les dangers omniprésents contre lesquels quelques combattants appartenant à des ordres plus ou moins secrets devaient sans cesse lutter, une lutte très inégale.

Mais d’un autre côté, peut-être, au fond, avaient-elles raison ? Geralt, tout comme n’importe quel autre humain, nain ou elfe sur cette Terre ne le savait pas et ne le saurait sans doute jamais, mais au fond, le Chaos se nourrissait de chaque action d’être doué de raison qui allait dans son sens. La luxure, le désir et le plaisir pour Slaanesh ; la fureur, la gloire martiale, la haine et le combat pour Khorne ; l’ambition, la soif de connaissance et de changement pour Tzeentch ; et la maladie, la décrépitude et le désespoir pour Nurgle. Combattre efficacement le Chaos ne revenait en fait à rien d’autre que d’affronter ses propres faiblesses.

Quoi qu’il en soit, si Germaine ne réagit pas aux premières paroles du chasseur de vampires, tel ne fut pas le cas de sa petite-fille Mathilda. L’adolescente à l’épaisse crinière rousse et au visage constellé de tâches de rousseur regarda avec ses yeux inexpressifs le Loup Blanc et lui répondit lentement, après qu’il l’ait accusée de vivre dans une peur constante :


-Il n’en a pas toujours été ainsi.

Se contenta-t-elle de dire avec une moue maussade et un hochement d’épaules, sans donner plus de précisions.

Lorsque, voyant qu’il n’obtiendrait rien de plus d’elles, Geralt continua et demanda si d’autres gens étaient passés par là récemment, les deux bergères échangèrent un nouveau regard neutre, avant que la plus âgée des deux ne réponde :


-Vous le recherchez pour le tuer ? Dans ce cas ne comptez pas sur nous pour vous en dire plus, quoi qu’il ait fait.

Evidemment, il serait difficile voire impossible de convaincre les deux femmes qu’il ne désirait pas forcément le tuer. Seul lui connaissait ses intentions et il ne pourrait les leur prouver, aussi ne lui diraient-elles plus rien sur le sujet. Pour l’instant, l’énigme du pèlerin resterait donc complète.

Lorsqu’il mentionna les noms de « Comte et Comtesse Grise », les deux bergères se regardèrent longuement, sans qu’il ne puisse déchiffrer leurs expressions. Une chose était certaine, la mention de ces noms les avait faites réagir. Finalement, ce fut après un long soupir la plus vieille qui s’exprima sur le sujet, mais cette fois, elle jetait sans cesse des regards aux alentours et s’exprimait à voix très basse :


-Le Comte et la Comtesse sont des gens ambitieux. Ils sont le malheur de cette région et de notre famille, même si certains les prennent pour des sauveurs. Ceux-là, ne les écoutez pas. Ne tentez pas de les rencontrer. Rebroussez chemin avant qu’ils ne vous trouvent. Il est peut-être déjà trop tard.

La jeunette compléta toujours à voix basse et d’un ton monocorde, mais plus fort que son aïeule, comme pour la couper :

-Grand-mère, c’est assez.

Elle échangea un nouveau long regard avec sa grand-mère, qui hocha la tête affirmativement, puis l’adolescente reprit de sa voix traînante habituelle, à un volume sonore normal :

-N’écoutez pas cette vieille folle, elle perd la tête. Le Comte et la Comtesse sont les seigneurs de cette terre. Ils l’ont purifiée et récolteront comme tout le monde le prix de leur générosité, un jour ou l’autre.


Puis la rousse détourna le regard et se détourna, comme pour cacher son expression faciale. Sa grand-mère s’approcha d’elle et la prit tendrement dans ses bras en lui murmurant à l’oreille tout en la caressant et en la berçant, dans une attitude universelle de protection et de réconfort maternel.

Les deux hôtesses refusèrent d’aborder une nouvelle fois le sujet et se contentèrent de donner à manger à Geralt.

Le lendemain matin, le Loup Blanc se réveilla en encore meilleure forme. Sa jambe droite lui faisait toujours mal, mais la douleur était plus diffuse et il pouvait de nouveau l’utiliser parfaitement normalement. Les éclairs de malepierre avaient sans doute cessé de produire leur effet paralysant. Mais il avait déjà perdu beaucoup de temps sur l’itinéraire normal. D’abord en quittant la route pour traverser la forêt et les collines, et ensuite à cause de sa blessure qui les avait retardés. Il fallait maintenant repartir au plus vite et continuer coûte que coûte, en direction de la mine abandonnée de Khrazi Drudd, à trois jours de marche à l’Est.

En effet, les deux bergères habitaient dans un hameau d’une vingtaine de petites maisons de pierres aux toits d’ardoise, niché à flanc de colline. Des grands bâtiments longs et adjacents à des enclos servaient de bergeries : les moutons pouvaient ainsi passer la nuit en sécurité eux aussi.

Alors que le soleil venait juste de poindre de poindre à l’horizon, le quatuor reformé se prépara à partir de nouveau, réuni au milieu du village. Les deux femmes leur avaient généreusement fourni des provisions. A cette heure ci, ils n’étaient d’ailleurs pas les seuls à se préparer à partir. Les bergers étaient déjà debout et se préparaient à repartir dans les pâturages de la plaine. Aucun ne leur adressa la parole, tout le monde préférant rester silencieux en les dévisageant. Le nain, ravi de revoir Geralt, lui donna une claque sur l’épaule, un point haut qu’il avait déjà du mal à atteindre vu sa petite taille, et lui dit d’une voix tonitruante :

Image –Ah ! Geralt ! Ca fait plaisir de te revoir sur tes deux pieds ! Tu t’es battu comme un nain il y a trois jours ! Mais on s’en est sorti, heureusement, par Grugni ! Ca aurait trop bête de mourir face à ces sales rats. Ils n’ont aucun honneur et sont de piètres combattants. Ca n’aurait pas été très glorieux de mourir étouffé sous leur nombre. Mais allez, on est reparti ! J’ai hâte de me frotter à un vrai adversaire !
Libre à toi de leur communiquer ou non les informations que tu as pu obtenir. Tu peux aussi donner des précisions sur comment vous marchez et sur votre niveau de prudence (après le piège à loup je suppose que vous serrez plus prudents). :D
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par Geralt »

Bien que acceptant toujours de répondre à ses questions, les réponses qu'il obtint furent bien maigre. En effet, ne sachant rien de Geralt, les deux bergères le voyait comme un simple assassin, un mercenaire recherchant le profit en échange d'infliger la mort. Concernant la peur qui hantait ce lieu, la jeune Mathilda expliqua que cela ne fut pas toujours ainsi, on pouvait sentir un brin de nostalgie dans le ton de sa voix, temps révolu d'une époque bien heureuse. Mais une nouvelle fois, la menace contre laquelle elles devaient faire face ne fut pas dévoilé.
Concernant un récent passage dans cette contrée d'autre gens que lui, il resta bredouille, en effet la grand mère pensant que son interlocuteur traquait l'homme qu'elle avait nommé pèlerin, elle ne lui dirai rien au sujet de ce mystérieux personnage. Ne pouvant plus les convaincre sur sa bonne foi, il préféra ne pas insister, sachant tout de même qu'un homme suivait sa route depuis un moment déjà.

Espérant obtenir plus de chose concernant le comte et la comtesse grise, l’évocation de ces titres eut tout de même l'effet escompté, celui de faire réagir les deux femmes, mais rien ne pouvait trahir leurs pensées tant le visage des deux personnages étaient inexpressif. Selon Germaine, ces mystérieux dirigeants étaient le malheurs de cette région, des gens plein d'ambition et pourtant semblant être respecté par bons nombres d'habitants ici, dans tout les cas, la grand mère implora le membre de l'Ordre de ne pas tenter de rencontrer ces gens, au risque d'avoir des ennuis... Une nouvelle menace bien étrange... Que pouvait avoir ce comte et cette comtesse de si particulier ? Et surtout depuis quand cette région, isolé et sans richesse, avait elle attiré l'attention de quelques nobliaux ? Encore tant de mystère.
Dans tout les cas, une divergence d'opinion éclata entre la grand mère et sa petite fille, en effet, la plus jeune semblait voir ces nobliaux d'un regard bien différent, comme des bienfaiteurs, ayant participé à une vie meilleur pour la populace du village. Et pourtant, malgré ces compliments, la jeune fille cacha son visage, ne voulant selon Geralt, pas dévoiler ces véritables sentiments... La grand mère réconforta l'enfant, comme on réconforte quelqu'un ayant une grande tristesse...
Geralt observa tout cela dans le silence, restant pensif.

La discussion n'alla pas plus loin, et Geralt pu se voir offrir un bon repas chaud, puis il trouva le sommeil, continuant à se remettre de ses blessures.

Le lendemain matin, il se réveilla au aurore, ayant toujours une douleur dans la jambe droite, il put tout de même se déplacer et se remettre à marcher, une bonne chose, signe qu'il pouvait reprendre la route, car il le savait, cette attaque de Skaven avait une nouvelle fois, fait perdre plus de temps au chasseur de monstre. Le temps jouait contre lui...
Retrouvant les autres, il leur adressa à tous un sourire de bienveillance en guise de salutation, le nain arriva à sa portée, et ne cacha pas sa joie de le revoir, lui affichant une claque dans le dos en signe de respect, il était incroyable de voir que le petit homme semblait s'être remit encore plus vite de ces blessures que le loup blanc. La robustesse du peuple nain était décidément prodigieuse.


"Ce fut un combat difficile... Et nous ne devons notre salue qu'à la chance... Morr ne semblait pas prêt à nous accueillir dans son royaume."

Ils reprirent la route, obtenant des provisions des deux bergères. Geralt les remerciant une dernière fois pour le traitement qu'elles leur avaient accordée à lui et au nain. Ce fut donc ainsi, qu'ils s’engouffrèrent de nouveau dans ce paysage au relief étrange. Geralt avait prit la décision de ralentir la cadence de marche, souhaitant éviter de nouveau de tomber dans un piège, ayant prit la tête en compagnie de Nathalie, il avait fait ce choix pensant qu'ils étaient tous les deux les plus apte à déceler pièges et traces de passage.
Alors qu'ils avaient quitté le village depuis quelques minutes déjà, Geralt s'exprima tout haut, pour que tous entendent ce qu'il avait pu apprendre lors de sa discussion avec Germaine et Mathilda. Il savait aussi que Gertrud était impatiente d'entendre cela, car après tout, elle avait montré plus d'une fois qu'elle était prête à tout pour obtenir le plus d'information possible au sujet du village et de ces habitants.


"Ces gens sont terrifiés... Et je pense que cela à avoir avec un certain comte et comtesse grises... Sûrement des nobliaux ayant fait leur apparition dans la région. J'ignore les motivations de ces gens, mais il semble qu'il serait mal avisé de croiser leur route. Aussi respecteront nous cette mise en garde, après tout, Germaine et Mathilda ne semblent pas disposer à ce que des étrangers puissent leur apporter leur aide."

Il resta passif sur ses explications, ne parlant pas du passage sur le pèlerin, ne voulant inquiéter personne, et n'ayant après tout, aucune réel information fiable sur ce sujet. Dans tout les cas, toute cette histoire ne changeait en rien leur itinéraire : La mine de Khrazi Drudd qui était à trois jours de marche à l'Est.
Continuant leur marche, le binôme de tête, était légèrement plus en avant des deux autres protagonistes, de telle sorte que Geralt et Nathalie pouvaient discuter tranquillement désormais sans que personne ne puisse les entendre ou les déranger.
En effet, le loup blanc était soucieux, et il voyait en la jeune fille, une personne digne de confiance et à qui il pouvait se confier, tout comme il le faisait avec Tsaqra... Avant de la laisser avec Klaus et Edrik... En effet, il n'arrêtait pas de penser à ses cauchemars concernant Mendelev...


"Je ... J'ai la sensation d'être responsable de la mort de Mendelev... Je... Tu penses qu'il pourrait être mort par ma faute ?"

Il n'attendait pas vraiment de réponse de la jeune femme, mais à la mine que faisait Geralt, on pouvait voir qu'il semblait se triturer les méninges, semblant penser que peut être, lors du combat contre les hommes bêtes, il avait fait quelque chose ayant entraîner la mort du trappeur. Bien sûre dans ces rêves, il se voyait tuer lui même le vieil homme, mais bien entendu, il pensait la chose impossible, comment aurait il fait pour ne pas sans souvenir ? Il pensait tout simplement que ce rêve n'était qu'une sorte de message voulant insinuer qu'il avait provoqué sa mort.
Un silence gênant s'installa, puis une question qu'il avait déjà posé par le passé à la jeune fille lui revint, et cette fois il espérait obtenir une réponse.


"Nathalie... J'aurais du mourir contre ces Skavens... Et aux portes de la mort, une question m'a traversé l'esprit : Tu ne m'as jamais dis à qui tu avais fais la promesse de veiller sur moi ?"
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 21 août 2016, 18:27, modifié 1 fois.
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par [MJ] Kriegsherr »

Cette fois-ci, la prudence sembla payer, puisqu’ils ne rencontrèrent aucun problème durant la première journée de marche. Même s’ils progressaient plus lentement, ils allaient plus sûrement, et tiendraient quand même les délais, au prix toutefois de journées de marche allongées. Peu à peu, la seule montagne de la chaîne de collines, au pied de laquelle la mine était creusée, se rapprochait.

Quant aux informations obtenues par le chasseur de vampires au sujet des mystérieux seigneurs des environs, le Comte et la Comtesse Grise, elles étaient bien maigres, mais n’effrayèrent personne. En effet, nul dans le groupe ne comptait se mêler des affaires de la région. Participer ou contrer les intérêts de nobles locaux ne semblait en aucun cas dans les intentions de personne, d’autant que cela leur aurait causé un retard encore plus important.

Nathalie Jeansigner parut pour sa part très interloquée par la question que lui posa Geralt. Elle plongea ses jolis yeux verts dans les siens et le chasseur de vampire y lut une confiance sans limite ainsi qu’une immense tendresse. Un léger sourire illumina le visage de la bretonnienne qui lui prit la main et la serra tout en lui chuchotant avec son joli accent chantant :

Image-Non, Geralt. Écoute-moi, tu dois me croire. Jamais, jamais tu n’aurais pu faire une chose pareille. Moi, je suis une mercenaire, un arc à vendre, tout comme Mendelev l’était. Je n’ai pas d’autre cause que l’argent, j’ai fait des choses horribles, des choses dont je ne suis pas fière, pour survivre. C’était la condition de ma liberté. Oui, j’ai tué, par pur égoïsme et je l’assume.

Quand j’étais petite, comme toute les bretonniennes, je rêvais d’épouser un gentil seigneur et de devenir une princesse. La vie m’a vite montré quels parfaits salopards étaient ces monstres qui se disent chevaliers bretonniens, bien trop tôt. A l’âge où d’autres jouent encore, j’ai alors du prendre l’arc, une arme de tir que ces nobles de mon pays haïssent parce qu’avec elle permet à n’importe quel paysan de les égaler, alors qu’aucun d’entre nous n’a la moindre chance contre eux à l’épée, ces despotes s’y entraînant depuis l’enfance pendant que nous nous tuions à la tâche pour les engraisser et leur permettre d’augmenter encore leur pouvoir. J’ai lutté d’abord aux côtés de rebelles, pour la cause, en jeune imbécile idéaliste. Et là encore j’ai bien vite déchanté.

Finalement, je suis venu dans ton pays. Un pays dur, mais moins que le mien, qui laisse sa chance aux femmes. Et j’ai fait la seule chose que je savais faire pour survivre. En fait non, c’était ça ou vendre mon corps et finir sur le trottoir d’une grande ville à tapiner pour un salaud et mourir à trente ans dans le caniveau d’horribles maladies sans avoir vécue.

Le Mendelev que j’ai connu était quelqu’un de bien. Il avait une bonne réputation dans notre cercle, mais de ce que j’en sais, il avait déjà tout perdu, et n’attendait plus que de mourir. J’espère qu’il y aura trouvé la libération qu’il attendait, si les dieux le pardonnent pour ce qu’il a fait.

Toi, tu vaux mieux que nous. Tu as choisi de te sacrifier pour les autres. Tu avais, tu as encore une autre vie possible. Mais pourtant, tu te bats pour ta cause, et c’est ça qui fait de toi ce que tu es, un héros. Crois en toi. Tu es de loin le meilleur d’entre nous, tu es bon. Tous ceux que tu as rencontrés le savent. Les monstres et les méchants fuient devant toi, tu défends la veuve et l’orphelin. Si seulement il y avait plus de gens comme toi dans ce monde.
Un nouveau sourire empreint d’une admiration et d’une confiance aveugle traversa son visage et elle conclut, en serrant les doigts de Geralt dans ses main :
Image-Oui, on m’a passé contrat pour te protéger. Et non, je ne dirais pas qui, ce ne serait pas professionnel. Mais sache qu’après tout ce temps passé à tes côtés, contrat ou pas, je donnerai ma vie pour toi si c’est nécessaire et je serai heureuse de le faire.
***


Le lendemain de leur départ du village de bergers, Geralt qui avait le dernier tour de garde, crut apercevoir au moment du lever du Soleil juste au dessus d’une colline une silhouette solitaire debout. Mais l’astre éblouissant l’empêchait de savoir s’il s’agissait bien là de quelqu’un ou d’un bouleau, et déjà il leur fallait repartir. Toutefois, à mesure que le Soleil se levait dans le ciel, il s’avéra qu’il y avait bien des arbres au sommet de ladite colline. Ce qui ne signifiait pas forcément que personne ne s’y était trouvé.

Durant cette journée, ils passèrent proches de l’endroit où ils étaient tombés dans le piège des skavens. Et d’ailleurs, alors qu’ils avançaient prudemment en direction de l’Est, montant et redescendant les collines qui semblaient sans fin, Geralt aperçut, au Nord de leur position et au pied d’une colline, l’entrée d’une caverne gardée par de nombreux skavens, au moins une vingtaine. Il devait sans doute s’agir de l’entrée d’un de leurs repères souterrains et il était impossible de dire combien d’entre eux se trouvaient à l’intérieur. Quelques dizaines ? Une centaine ? Des milliers ? Plus ? Tout était possible. Ces derniers voyant assez mal de jour en cas de lumière éblouissante, et étant relativement peu concentrés, n’avaient pas repéré le quatuor.

Fallait-il tenter quelque chose dans ces conditions, ou continuer sur la route ? En tout cas, la présence de ce repaire expliquait l'attaque qu'ils avaient subi, mais aussi l'absence de village humain dans les environs, à moins d'une journée de marche d'ici.

Libre à toi de répondre à Nathalie, d'engager une nouvelle conversation ou encore d'entreprendre une action ou un autre dialogue si le cœur t'en dit. Tu peux aussi choisir de continuer la route sans t'arrêter. :^^:
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par Geralt »

Marchant sous un ciel dégagée, le calme était plat dans les contrées des collines hurlantes, une bonne chose après la bataille contre les Skavens, marchant avec une allure bien plus lente qu'auparavant, préférant éviter de tomber dans une nouvelle machination des hommes rats, tous redoublaient de prudence. Au fils des heures, toujours un peu plus, la seule montagne de la chaîne de collines, se rapprochait, lieu de leur destination, où il trouverait la mine que Sannri avait mentionné.
Dans tout les cas, l'énonciation du comte et de la comtesse grise, ne choqua guère les esprits, en effet, tous, y comprit Gertrud, préférait évité de se mêler des affaires de quelques seigneurs locaux.

Marchant légèrement en avant, en compagnie de la belle Nathalie, ils avaient engagé une conversation ensemble, et la jeune femme, plongea son beau regard dans le sien, avant de lui prendre la main sachant que le contacte de la douce peau de l'archère était à la fois agréable et rassurant tenta de lui ôter ces craintes.
Tout comme Tsaqra auparavant, l'archère voyait en Geralt un homme bon, un homme qui malgré ses défauts, était une sorte de héros, défenseur des royaumes des hommes, capable de plonger au coeur des ténèbres et d'en revenir. La lame scintillant dans le noir et faisant trembler les monstres et les malfrats... Un portrait élégant, mais au fond, le loup blanc savait qu'une part d'ombre sommeillait en lui, et qu'il n'était pas invincible, car à chacun de ses voyages, il sentait le poids des années peser sur son coeur et son âme.
La Bretonnienne lui parla de son passé, expliquant que étant enfant, elle rêvait comme tout ceux de son peuple, d'être une princesse et de trouver un mari, dans le but de fonder une belle et jolie famille. La Bretonnie était un pays aux coutumes étranges, protégé par de grands chevaliers aux talents indéniables, mais il semblait qu'ils étaient aussi des hommes avide de pouvoir... Ce fut donc, avec des rêves brisés, voyant la dure réalité de la vie, que la jeune archère avait prit les armes dans le but de se forger sa propre vie, et de ne dépendre de personne. Elle avait migré au sein de l'empire, et y était devenu mercenaire, faisant coulé le sang contre ces services... Mais qui pourrait la blâmer ? Certainement pas Geralt qui, étant plus âgé, avait tué bien plus de monde que son interlocutrice. Et si elle n'avait pas fait ces choix... Elle n'aurait sûrement jamais survécu...

Mendelev était selon elle un homme bien, mais un homme qui avait déjà tant perdu, qu'il pensait que sa mort serait une libération... Les vieux loups étaient décidément tous les même, car au fond, la mort ne faisait pas peur à Geralt non plus, il la voyait comme une sorte de libération capable de lui offrir la rédemption. Pour Nathalie, Geralt ne pouvait être responsable de la mort du trappeur... Et pourtant malgré ça, cela n'enlevait pas l'atroce sensation que Geralt avait son sang sur les mains...


"Tu sais... Je penses que tu es une bonne personne. Quand je suis avec toi, je me sens... Bien... Malgré ton histoire, à mes yeux tu as gardé une certaine innocence. Ta gentillesse est même parvenu à me toucher à mainte reprise."

Il lui adressa un sourire de bienveillance, ne pouvant expliquer ce qu'il ressentait précisément pour la jeune femme, mais en tout cas, il pouvait lire dans son regard la confiance et l'admiration qu'elle avait pour lui. Un regard qu'on ne posait que trop rarement sur le membre de l'Ordre, car d'ordinaire, il inspirait souvent plus la crainte que le respect en lui même.
Concernant le contrat, elle décida de lui cacher de nouveau le nom de son employeur... Geralt en fut déçu, mais respectait cette décision. Expliquant au passage, que contrat ou non, elle donnerai sa vie pour lui, et cela avec plaisir. A ces mots, le loup blanc se stoppa net, et saisit délicatement la jeune femme par ces épaules.


"Ne dit pas ça... Tu es bien trop jeune pour mourir pour un homme comme moi, qui à déjà un pied dans la tombe. Je suis un vestige d'une guerre longue et douloureuse. Te perdre... Non, je ne peux imaginer perdre une nouvelle fois quelqu'un qui compte. Tu es avec moi depuis un long moment déjà... Et je ne te remercierai jamais assez pour tout."

N'étant pas un homme exprimant aisément ses sentiments, on pouvait voir à son regard, qu'il ne supporterai pas de voir l'archère mourir pour lui, un nouveau fantôme le hantant à tout jamais, Geralt avait déjà trop perdu dans son conflit contre les vampires. La mort était son héritage et son fardeau... Reprenant leur marche, le loup blanc avait une demande à faire à l'archère, il y avait pensé depuis un moment déjà... Cherchant ces mots, on pouvait voir qu'il était soudain gêné dans sa demande.

"J'aimerai te demander quelques chose Nathalie... Tu sais... Comment dire... Une fois cette affaire terminée, quand nous arriverons au QG de l'Ordre... Tu pourrais... Enfin si tu le désire... Rester là bas avec moi... L'Ordre pourrait t'offrir une nouvelle vie, un objectif, un "chez toi". Et... J'aimerai que tu y réfléchisse. Tu serais formé, et je peux t'assurer que certaines femmes de l'Ordre sont bien plus talentueuse que moi dans la chasse aux monstres et aux vampires. Bien sûre, je ne te demande pas une réponse immédiate, mais j'aimerai vraiment te garder avec moi... Penses y."

N'ayant pas vu la journée passé, le soleil commença déjà à se coucher, et l'obscurité plongea le monde dans les ténèbres.
***
La première nuit se passa dans le calme et Geralt fut celui qui prit le dernier tour de garde, bien que ayant passé une bonne nuit, une nouvelle fois, son esprit lui joua des tours, car au lever du soleil, il crut apercevoir au loin sur une colline, une ombre humanoïde comme cela était déjà arrivé quelques jours auparavant lors d'une partie de chasse avec la Bretonnienne. Voulant aller voir par lui même, il n'en eut pas le temps car au même moment le reste du groupe se leva, et lorsque le soleil pu permettre de voir assez loin, Geralt ne vit plus aucune ombre, mais seulement quelques arbres... Étrange...

Continuant leur progression dans le dispositif habituel, le groupe arriva enfin au lieu où Geralt avait été piégé par le piège à loup. Redoublant de prudence à cette endroit, tous retinrent leur souffle, car il était probable que d'autres Skavens soient encore dans les parages. Puis, au nord de leur position, Geralt pu voir au pied d'une colline, ce qui ressemblait à un repaire de Skavens, l'entrée étant gardé par quelques unes de ces abominations... Il était impossible de savoir combien de monstres pouvaient se terrer dans les profondeurs de la terre, mais le loup blanc ne comptait de toute façon pas aller vérifier.
La lumière du soleil étant assez intense, cela jouait en la faveur du quatuor, les hommes rats étant des créatures vivant dans l'obscurité, elles ne voyaient guère bien dans ces conditions.
Geralt resta à couvert, puis se tourna vers Sannri qui était après tout celui qui connaissait la position exacte de la mine à une journée de marche d'ici.


"Nous allons faire un détour, évitons de combattre inutilement, surtout que nous ignorons combien de ces bêtes vivent là dedans. J'ai eut ma dose d'homme rat... Sannri, nous allons perdre un peu de temps avec ce détour, mais la chose me semble la plus sûre non ? Et ouvrez bien les yeux, peut être que la zone est piégé..."

Ne pensant attendre aucune objection de la part de personne, il se mit en marche, marchant à une allure encore plus lente que d'ordinaire, observant la moindre trace au sol, et surveillant toujours au loin au cas où des hommes rats seraient aperçu. Il avait dégainé son épée au cas où, sachant que les autres feraient de même, et comptant sur les arcs de Nathalie et de Gertrud, si une menace se rapprochait un peu trop prêt d'eux...
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 21 août 2016, 18:28, modifié 1 fois.
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par [MJ] Kriegsherr »

La proposition de Geralt pour Nathalie était assurément inattendue de sa part, aussi ne sut-elle pas trop quoi répondre sur le moment. Ses yeux brillaient, mais elle désirait sans doute prendre toute la mesure de ce qu’impliquait un tel choix. De toute façon, comme le chasseur de vampire le lui avait dit, elle avait encore le temps de se décider, jusqu’à la fin de leur mission, leur arrivée à l’Abbaye. Une chose était certaine, la proposition et les paroles de Geralt l’avaient touchée au cœur, et elle semblait brûler d’envie d’accepter. Après un certain temps, elle bredouilla en tremblant à moitié sous le coup de l'émotion:
Image-Tu… Vous… Vous êtes sérieux ? Vous voulez me garder avec vous ? Me faire entre dans votre Ordre ? Ce serait un tel honneur, je ne suis pas sûre d’en être digne, Geralt.
Aussi abasourdie qu’heureuse de ce que venait de lui dire le Loup Blanc, elle se tût et rumina ses pensées tout au long de la journée, où elle fut d’excellente humeur.
***
Bien évidemment après leur combat des jours précédents qui avait failli leur coûter la vie contre ces mêmes skavens, aucun membre du groupuscule n’avait envie de retourner risquer inutilement sa vie dans un affrontement hasardeux. Même le tueur de dragons, Sannri Barbe-Enflammée, ne voyait pas l’intérêt d’un tel combat, les adversaires étant trop faibles et la cause inexistante pour qu’il y voie une belle mort.

Aussi les suppositions de Geralt se révélèrent exactes et tous acquiescèrent lorsqu’il proposa de contourner discrètement l’entrée du repère, quitte à faire pour cela un petit détour. D’autant plus qu’il serait assez facile et peu couteux en temps de simplement passer sur l’autre versant de la colline parallèle à celle de la tanière des hommes-rats.

Ils mirent donc ce plan à exécution sans plus attendre, et entreprirent le contournement de la base ennemie en se préservant une bonne marge de sécurité au cas où, et en redoublant de vigilance. De cette façon, ils purent passer sans encombre et sans même être repérés des hommes rats.

Le reste de la seconde journée depuis qu’ils avaient quitté le village des bergers se déroula lui aussi sans accroc. Il était tard et le soleil était déjà couché lorsqu’ils établirent enfin leur campement, mais ces heures de marche supplémentaires avaient été rendues nécessaires par le petit détour occasionné ainsi que par leur cadence de marche ralentie par leur grande prudence.

Or, il était crucial pour eux d’établir un campement le plus éloigné possible du repaire des skavens afin de ne pas être attaqués ou surpris dans la nuit par un piège de ces fourbes créatures à préférence nocturne. Sans compter qu’il fallait aussi prendre en compte la distance qui restait les séparant de l’ancienne mine de Khrazi Drudd. Dans l’idéal, l’objectif serait de l’atteindre le lendemain au soir, afin d’y passer la nuit en sûreté. Pour ce faire, ils devaient s’assurer d’être à une distance suffisamment proche pour y parvenir raisonnablement à la prochaine nuit tombée. Ils y parvinrent plus ou moins, car il faudrait sans doute marcher vite et bien pendant la journée suivante pour tenir ces délais.

La nuit fut donc très courte, afin qu’ils puissent repartir dès l’aube et ne pas perdre de temps. Cette fois encore, il n’y eut rien de notable à signaler durant les gardes. Mais dès le lendemain matin, après une ou deux heures de marche, alors qu’ils passaient un col et que la visibilité était maximale pour eux, l’œil vigilant de Geralt remarqua des reflets métalliques à environ une lieue derrière eux. Un groupe humain armé, fort d’une petite dizaine d’individus, semblait suivre leurs traces à grande vitesse. De là où ils se trouvaient, il était impossible de deviner de qui il s’agissait et quelles étaient leurs motivations. Une seule chose semblait certaine : ils étaient poursuivis et le groupe armé comptait bien les rattraper coûte que coûte. Malgré ses quatre kilomètres de retard, il avançait au pas de course.

Mais cette fois, contrairement à quelques jours plus tôt avec les skavens, il semblait envisageable de distancer le groupe ou au minimum de maintenir un écart suffisant avec lui jusqu’à la mine. D’abord parce qu’ils avaient beaucoup d’avance et pourraient la gérer. Ensuite, parce que les humains étaient naturellement moins rapides que les hommes-rats : ils se déplaceraient donc à peu près à une vitesse égale à leurs poursuivants cette fois-ci. Enfin et surtout, parce qu’ils n’avaient aucun blessé cette fois-ci.

Sans compter que plus ils s’éloignaient du repaire des skavens, plus ils risquaient de tomber sur un petit village de bergers. Il aurait fortement improbable qu’ils n’en rencontrent pas dans la journée sur leur trajet. Or, ils pourraient éventuellement y trouver refuge, voire même en profiter pour distancer leurs poursuivants qui hésiteraient certainement à traverser les hameaux autochtones…
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par Geralt »

La proposition qu'il avait faîte à Nathalie sembla à la fois étonnante et en même temps un honneur pour la jeune femme. En effet, Geralt avait vu le potentiel de la Bretonnienne, il en était certain, et il comptait bien tenter de la faire entrer dans l'Ordre de la couvée du corbeau, même si la décision finale ne lui revenait pas vraiment, il se porterai garant de la jeune femme. Dans tout les cas, elle fut face à cette annonce, de bonne humeur tout le restant de la journée, mais au fond, Geralt savait que si elle devenait comme lui... Sa vie changerai à tout jamais, en plus des sacrifices qu'il faudrait faire, elle allait devoir subir une longue et rigoureuse formation, où il n'y avait aucun cadeau, pire encore, certain perdait la vie durant ces "sélections", elles permettaient néanmoins d'obtenir des guerriers fiables, et capable de tout endurer, chose nécessaire quand on affrontait le plus terrible des adversaires : les vampires.

Mais tout ceci serait à régler une fois arrivé au QG de l'Ordre... Et pour le moment la route était encore longue.

Le plan de Geralt fut des plus censé, quand à savoir évité les Skavens, même le nain pourtant toujours avide de bataille, ne souhaitait guère risquer bêtement sa vie contre des créatures aussi primitive et couard que les Skavens. Ils purent donc contourner le nid des abominations, se déplaçant dans l'ombre des collines, avançant avec toute la prudence possible.
La progression fut longue et difficile, et à la nuit tombée, il fut décidé d'établir un campement, histoire de prendre quelques heures de repos bien méritées. Aucun feu ne fut allumé ce soir là, car ils auraient alors prit le risque de se faire repérer par les hommes rats. Des tours de garde furent mit en place comme d'habitude, et la nuit se déroula sans encombre bien qu'elle fut très courte. En effet, Sannri avait conseillé qu'ils puissent repartir dès l'aube, de tel sorte, à pouvoir atteindre leur point de destination dès le lendemain en début de soirée. Geralt fut d'accord avec cela, sachant que la mine serait un point de sécurité pour eux.

Mais à peine le soleil fut t'il levée, ces rayons commençant à peine à réchauffer l'atmosphère des collines hurlantes, que Geralt de son œil aiguisé, pu apercevoir des reflets métalliques au loin, estimant la distance à une lieu de leur position. A n'en pas douté, par rapport à leur rythme de progression et leur nombre, il s'agissait d'humain... Mais qui était ce encore ? Décidément Geralt commençait à croire que les collines hurlantes étaient bien plus habitées qu'elles ne devaient l'être...
Tout portait à croire, que le quatuor venait d'être prit en chasse.


*Serait ce des gens lié à ce comte et cette comtesse grise ?...*

Il avait sous entendu cela, pensant que la chose était la plus logique, après tout dans ce lieu qui d'autre aurait pu les poursuivre ? Germaine lui avait dit qu'il fallait éviter ces gens au risque de nombreux problèmes... Le loup blanc indiqua aux autres qu'il fallait accélérer la cadence, préférant prendre moins de précaution plutôt que de se retrouver face à cette bande armée, ne sachant ce qu'ils pouvaient bien leur vouloir.

Dans leur fuite, Geralt savait qu'il quitterai par la même occasion les zones infestées de rats. Avec de la chance des zones habitables seraient rencontrées, mais serait ce une raison pour demander refuge aux autochtones ? En effet, Geralt n'avait pas oublié que le précédent village de bergers rencontré n'avait pas été des plus amical, en effet, en ce lieu, les étrangers n'étaient pas forcément les bienvenue, et ils n'auraient peut être pas la chance de recroiser des personnes aussi bienveillantes que Germaine et Mathilda. De plus, comme lui avait raconté la vieille femme, une partie de la populace voyait d'un bonne œil le comte et la comtesse grise, or si leurs poursuivants étaient des hommes à leur solde... Alors rien ne pouvait garantir que personne ne chercherai à les vendre...

La décision fut prise, le loup blanc voulait rejoindre la mine au plus vite, pensant pouvoir tenir la distance avec le groupe armé, aucune halte ne serait faite, sauf si la situation devait l'y forcer. La mine serait leur salue...
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 21 août 2016, 18:28, modifié 1 fois.
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Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt
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