[Geralt] Sic transit gloria

Les gens du Hochland sont célébres pour leurs talents de chasseurs et les denses forêts de leur province. Une bonne partie de leurs armées est composée d'habiles arquebusiers. Le Comte Ludenhof tient sa cour à Hergig.

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par [MJ] Kriegsherr »

Tarnos écouta attentivement ce qu’avait à lui dire l’expérimenté chasseur de morts-vivants. Tout affaibli psychologiquement qu’il fût, Geralt n’en restait pas moins quelqu’un de rompu aux combats contre ce genre de créatures, il savait donc à quoi s’attendre et s’il ne le savait pas encore, son conseil s’avérerait effectivement précieux en l’espèce.


Le chef rebelle prit en compte sa remarque et prévient ses troupes de ce qu’ils risquaient d’affronter : des morts relevés, revenus de l’au-delà. Les réactions à cette annonce furent légèrement différentes en fonction des groupes qui les accueillirent. La trentaine de guerriers qui avaient fait partie de la résistance au Comte Karol Hohenbach et étaient déjà au courant du rituel qui se préparaient hochèrent la tête. Ils étaient prêts depuis longtemps à affronter ce risque, ce n’était pas une surprise pour eux.

En revanche, pour les deux cents mercenaires et ex-soldats des Hohenbach, ainsi que pour les prisonniers libérés qui les avaient rejoints, la donne était différente. La quasi-totalité d’entre eux n’avait jamais affronté de mort-vivant et n’y était absolument pas préparée. Si aucun ne s’enfuit, sans doute par peur des représailles, une certaine appréhension voire une peur était présente chez certains, que ne suffit pas à dissiper les affirmations de Tarnos qui assurait que les zombies et autres squelettes n’étaient en fait que de piètres combattants qui jouaient surtout sur la terreur de leurs ennemis pour le vaincre.

En l’occurrence, ils n’auraient même pas l’avantage du nombre, car le nombre de cadavres rapportés à l’intérieur ne devait pas excéder les 300, et qu’en tout les hommes vivants étaient au nombre de 250 environ.

Le dernier groupe était composé de la bonne dizaine de soldats hochlanders rescapés dont le sergent et le percepteur d’impôts, Zacharias Fulsang étaient probablement exactement dans la même situation que Nathalie Jeansigner et Getrud Teizer : prisonniers de la Comtesse Grise, et futures victimes de son rituel nécromantique. Ceux-là avaient une raison personnelle de rechercher leurs supérieurs pour les sauver et réussir leur mission, et ils avaient l’expérience de professionnels. Mais ils n’en menaient pas large pour autant, car la perspective de se mesurer à des cadavres humains n’était en rien réjouissante. Le groupe semblait quand même plus fiable que les autres, aussi expérimenté et entraîné que les mercenaires, aussi loyaux que les rebelles, et plus disciplinés que les hommes des deux camps.

Tarnos était un meneur d’hommes depuis longtemps. Il voyait que certains, et notamment les mercenaires qui composaient le gros de leur troupe, soit environ 200 individus, avaient un moral vacillant qui risquait de flancher si l’affrontement tournait mal. La plupart n’étaient là que forcés. Pour redonner confiance d’emblée à ses hommes, le chef imagina de leur montrer d’emblée la faiblesse de ses ennemis. C’est pourquoi il ordonna aux tireurs de former deux lignes serrées devant les portes et de se tenir prêts à faire feu à son ordre lorsqu’elles s’ouvriraient. Ainsi, il leur prouverait que les zombies et autres squelettes étaient vincibles, aussi vulnérables que n’importe quel humain voire même plus.

Le vieux chef expliqua également à ses hommes l’objectif de leur action dans un briefing rapide. Là encore, il reprenait les conseils du Loup Blanc. Il fallait coûte que coûte s’enfoncer parmi les morts et ouvrir un passage jusqu’au couloir à droite des trônes, au fond de la pièce. Déblayer toute la salle prendrait trop de temps, il faudrait que la majorité réussisse à faire une percée puis à occuper l’armée des morts-vivants assez longtemps pour qu’un groupuscule s’infiltre plus avant et règle son compte à la Comtesse Grise. La rapidité serait un point clef de la réussite de l’opération.

Le groupuscule désigné ne devait pas être trop nombreux, afin que ceux qui restaient en arrière dans la salle des trônes pour combattre le gros des morts-vivants ne soient pas submergés et massacrés. Il fallait désigner une petite troupe d’élite, ce qu’il s’empressa de faire. Elle serait composée des soldats réguliers hochlanders restants, de Sannri, du capitaine Nida, de Tarnos Aldrech et de son fils Huldîn, de Geralt en tant que spécialiste, et bien sûr de Calixyne dont la magie serait précieuse.

Il n’eut pas le temps d’aller plus loin dans ses instructions, car déjà, avec un petit sourire satisfait et un œil pétillant, la magicienne de la vie s’écartait de la porte à double battant qui s’ouvrit, dévoilant le contenu de la grande salle des trônes.

Celle-ci n’avait pas changé depuis la dernière fois que Geralt y était passé, à ceci-près qu’elle était maintenant remplie de régiments entiers de zombies et de squelettes. Certains avaient même des bannières et des tambours. La nuée de morts-vivants (il devait bien y en avoir 300 en tout) était condensée dans cet espace confiné, en remplissant presque tout l’espace, les trônes seuls dominant cette masse, à l’autre bout de la pièce. S’y tenait assis sur l’un deux, tel un roi déchu, le Comte Karol Hohenbach, un bâton à la main. Comme l’expert l’avait prédit, il faudrait franchir cet obstacle pour parvenir jusqu’à la porte au fond à droite.

Bien qu’ils aient été prévenus, les exclamations de terreur et de stupeur fusèrent dans le camp des vivants à cette vue d’horreur pure. Profitant de son petit effet, le Comte Karol se leva de son trône au loin et cria d’une voix assez forte pour que tous l’entendent :

Image-Voici donc mes guerriers. Vous m’avez peut-être trahi, mais je saurais me montrer généreux envers vous si vous revenez vers moi. Non seulement je vous épargnerai, à vous et vos familles le sort qui attend ceux qui s’opposeront à moi, mais je vous offrirais des terres, des richesses, de la gloire. N’oubliez pas que mon sang est celui du Comte-Electeur de la Drakwald, celui de nombreux Empereurs ! Qu’on le veuille ou non, je suis l’héritier légitime de cette province. Je ne compte pas la détruire, mais lui rendre sa gloire et sa splendeur d’antan. Vous qui êtes nés ici, vous le savez, j’ai grandi parmi vous. Je ne veux que le meilleur pour nous tous. Ensemble, nous pouvons arrêter d’être méprisés, assujettis à un Empire qui nous a trahis. Nous pouvons rebâtir un monde pour nous.

Oui, il y aura un prix à payer, mais pas pour nous, je vous l’assure. Seuls les coupables payeront. Nous, nous réclameront et récolteront ce paiement, de gré ou de force, car nous le méritons.

Revenez à moi, mes fidèles soldats, et non seulement vous serez pardonnés et épargnés, mais en plus, vous et vos familles serez récompensés au-delà de toutes vos espérances. Tout ce que vous avez à faire, c’est tourner vos armes contre ces traîtres de rebelles, ces tyrans de hochlanders et ces étrangers qui prétendent faire la loi chez nous ! Rejoignez-moi, ou mourrez et servez-moi dans la mort !
Le discours était travaillé, mais avant que quiconque n’ait pu faire quoi que ce soit et retourner une nouvelle fois sa veste, Tarnos hurla à son tour, couvrant tous les autres bruits :
Image –FEU !
Immédiatement, une salve nourrie de coups de feu, de sifflements de flèches et de claquements d’arbalètes retentit et décima les premiers rangs des zombies et squelette, en fauchant une bonne vingtaine au moins. Puis, le second rang s’avança devant le premier qui s’était mis à genoux, et délivra une seconde salve non moins efficace.

A cette vue une tous semblèrent quelque peu rassurés : les morts-vivants n’étaient pas invincibles, comme on le leur avait dit, et venait de perdre une partie importante de leur effectif en l’espace de quelques secondes. Toutefois, en réponse, les morts se mirent à avancer vers les vivants qui leur faisaient face. Abattre ces aberrations à distance était une chose, mais les combattre au corps-à-corps en était une autre qui demandait beaucoup plus de courage. Tarnos le voyait, et savait que s’il ne réagissait pas très vite, une partie des anciens hommes du Comte risquaient de le rejoindre ou de tourner les talons et s’enfuir. Il fallait donner l’exemple, c’est pourquoi il tira son épée, la pointa en direction des zombies et exhorta ses hommes, son groupe de fidèles, à le suivre pour se jeter dans la mêlée les premiers.

Image –Avec moi mes hommes ! EN AVANT, CHARGEZ !
L’ordre de charge était donné, et les humains foncèrent, le groupuscule désigné non loin de la première ligne. Au cœur du combat, ils n’avaient pas une bonne vision globale de ce qu’il se passait, et ne pouvait pas voir l’évolution générale du combat, ni si le gros des troupes suivaient. Mais de toute manière, peu leur important. L’objectif n’était pas de gagner ce combat ni même d’y survivre. Seul comptait la destruction de Sophie Hohenbach, ou au moins l’empêchement de son rituel. S’ils devaient sacrifier leurs vies pour cela, la plupart d’entre eux : Sannri, Calixyne, Tarnos et Huldîn au moins, ainsi peut-être que Geralt, y étaient prêts.

Pour cela, il fallait d’abord réussir une percée. Les soldats hochlanders, les rebelles et le groupe d’élite était donc pour cela à la pointe de l’attaque. Ils chargeaient violement, tâchant de se tailler un chemin à coups d’épées, de hallebardes, de haches et de lances dans la masse pour arriver jusqu’à la porte coûte que coûte, quitte à laisser beaucoup de morts-vivants derrière eux et de prendre le risque d’être isolés et submergés si le reste des troupes ne suivait pas pour les couvrir.

Vous tentez une percée pour arriver à la porte avant d'avoir nettoyé toute la salle (le gros de vos forces étant censé se battre pour couvrir votre avancée, mais comme vous êtes dans l'action il vous est impossible de les commander ni de voir s'ils respectent le plan prévu, si ça se trouve ils se barrent en vous abandonnant).

Tu as toutes les options d'un combat normal, à ceci-près que l'ennemi est beaucoup plus nombreux (que votre groupe qui perce, en tout cas), et que donc il n'est pas quantifié et tu vas subir plusieurs attaques par round (au moins 3, sûrement plus).

Règles spéciales du combat :
-Il vous faudra 10 tours si tu n'agis pas pour arriver à la porte si tu ne fais rien (car les autres font, mais ne sont pas intégrés dans ton combat, c'est automatique, scénarisé, ça arrive forcément, pas besoin de jets de dés pour eux).
-Pour chaque tranche de 200 dégâts infligés par toi (aucune END n’est enlevée vu qu’il n’y pas d’adversaire individualisé), il y a -1 tour pour arriver à la porte.


Round 1 :
Attaque de Geralt : 8. Touché. Esquive : 18. Dégâts : 40.
Attaque de zombie : 9. Raté.
Attaque de zombie : 6. Raté.
Attaque de zombie : 7. Raté.
Attaque de squelette : 7. Raté.
Attaque de Geralt : 15. Raté.

Round 2 :
Attaque de Geralt : 19
Attaque de zombie : 9
Attaque de zombie : 16
Attaque de zombie : 18
Attaque de squelette : 12
Attaque de Geralt : 16. Ok rien ne touche ce tour-ci.

Round 3 :
Attaque de Geralt : 4. Esquive : 8. Ratée. Dégâts : 40.
Attaque de zombie : 4. Touché ! Esquive : 17. Ratée. Localisation : torse. Dégâts : 4.
Attaque de zombie : 20. Echec critique. -1 attaque de zombie au prochain tour.
Attaque de zombie : 17. Raté.
Attaque de squelette : 10. Raté.
Attaque de Geralt : 5. Touché. Esquive : 19. Ratée. Dégâts : 40.

Round 4 :
Attaque de Geralt : 19.
Attaque de zombie : 16
Attaque de zombie : 3. Touché. Esquive : 3. Réussite.
Attaque de squelette : 3. Réussite. Localisation : Jambe droite. Dégâts : 16.
Attaque de Geralt : 11. Touché. Esquive : 17. Ratée. Dégâts : 39.

Round 5 :
Attaque de Geralt : 1. Réussite critique : dégâts doublés. Esquive : 7. Ratée. Dégâts : 74.
Attaque de zombie : 20. Echec critique : -1 attaque de zombie au prochain round.
Attaque de zombie : 6. Ratée.
Attaque de zombie : 5. Touchée. Esquive : 19. Ratée. Localisation : bras droit. Dégâts : 1.
Attaque de squelette : 18.
Attaque de Geralt : 4. Esquive : 20. Dégâts subis doublés. Dégâts : 80.


Total de dégâts infligés : 313.
Total de dégâts subis : 21.


Round 6 :
Attaque de Geralt : 11. Réussite. Esquive : 16. Ratée. Dégâts : 42.
Attaque de zombie : 9
Attaque de zombie : 16
Attaque de squelette : 15
Attaque de Geralt : 6. Touché. Esquive : 20. Dégâts subis doublés. Dégâts : 84.

Round 7 :
Attaque de Geralt : 11. Esquive 4. Ratée. Dégâts : 41.
Attaque de zombie : 16
Attaque de zombie : 14
Attaque de zombie : 16
Attaque de squelette : 17
Attaque de Geralt : 4. Esquive : 6. Ratée. Dégâts : 35.

Round 8 :
Attaque de Geralt : 10. Esquive : 3. Ratée. Dégâts : 38.
Attaque de zombie : 19
Attaque de zombie : 13
Attaque de zombie : 17
Attaque de squelette : 6. Touché ! Esquive : 20. Echec critique : ça te touche automatiquement à la tête où tu n’es pas protégé. Dégâts : 24.
Attaque de Geralt :

Total de dégâts infligés : 553, soit 2 paliers de 200 franchis. => Les deux tours restants te sont donc épargnés.
Total de dégâts subis : 45.
La mêlée fut rude pour le petit groupe assailli de toutes parts. Même avec les rebelles qui leur ouvraient la route et le talent individuel de chacun, la percée impliquait nécessairement qu’ils prennent des risques afin de gagner en vitesse.

Par chance, tout le monde arriva vivant et en état de se battre jusqu’à la porte de droite, du moins parmi ceux qui avaient été désignés pour aller plus loin, car les rebelles avaient déjà eu à subir quelques pertes. Le Comte, lui, avait déjà fui les trônes. Il s’était sans doute réfugié auprès de sa compagne, mais ils n’auraient pu en jurer. En effet, la position du groupe qui avait percé n’était pas très propice à avoir une vue d’ensemble. Au beau milieu de l’action, entourée de morts-vivants, la quarantaine d’hommes n’avait aucun moyen de savoir comment se déroulait la bataille pour le contrôle de la salle. Et peu importait au fond, car l’objectif prioritaire n’était pas de vaincre quelques centaines de morts-vivants, mais de stopper la Comtesse Grise avant qu’elle n’en relève des milliers.

La nouvelle porte leur réserva cependant encore une surprise. Elle aussi était fermée à clef, à priori impossible à ouvrir pour le groupe. Ils étaient donc bloqués dans l’angle, encerclés par les zombies. Calixyne comptait bien se charger de cette porte aussi, mais elle fit savoir à ses compagnons qu’une fois encore, elle aurait besoin d’un peu de temps et de concentration. En conséquence de quoi les rebelles survivants et les membres du groupuscule d’élite devraient la couvrir le temps nécessaire.

Ce n’était pas très long, mais cela faisait tout de même quelques dizaines de secondes de plus à tenir dans une position très inconfortable. D’autant qu’occupée à attaquer des morts-vivants d’abord, puis au déverrouillage de la porte, Calixyne n’avait pas pu soigner les blessés du groupe. Il leur faudrait donc tenir encore quelques instants sans l’appui de ses sorts. Et un régiment entier de squelettes leur faisait face. Armés d’épées rouillées, ces morts-vivants étaient relativement plus dangereux que les simples zombies pour la plupart désarmés ou équipés de bric et de broc. Le porte-bannière et le tambour étaient situés exactement au centre de la trentaine de squelettes qui les attaquait.

Quant à l’évolution du combat, il était impossible de dire quoi que ce fût là-dessus pour le groupe. En effet, les morts-vivants ne faisaient pas le poids contre les humains. En conséquence, même compte tenu très légère supériorité numérique, si tous les humains s’étaient battus à plein potentiel et sans trahison, ils arriveraient tôt ou tard à se débarrasser des abominations de la salle sans subir trop de pertes. En revanche, si leur moral avait flanché ou s’il y avait eu des trahisons, la situation pouvait être inversée.

Tarnos hurla ses ordres à ceux qui faisaient du groupe de la percée, tout en continuant à se battre rageusement :

Image –Bravo les gars, on y est ! Tenez-bon encore un peu, le temps que Calixyne ouvre la porte. Soyons prêts pour ce moment, ceux du groupe d’assaut, chaque seconde compte : dès que la porte s’ouvre, on fonce ! Ensuite, il faudra que le reste de mes troupes tienne la position pour éviter que ceux qui continueront plus loin soient rattrapés par les morts-vivants dans le dos. Tenez coûte que coûte les gars !
Spoiler : de nouveau, un combat.
Là, il s'agira de tenir une position dans l'angle supérieur droit de la salle des trônes, autour de la porte, pour ne pas que les morts-vivants ne dérangent Calixyne durant son incantation. Vos ennemis seront uniquement des squelettes, au nombre de 30 et organisés en régiment autour d'1 tambour et d'1 bannière. Il te faut juste tenir et survivre. Encore une fois, décris-moi tes actions selon les mêmes choix que par MP. Sachant que cette fois, sauf action spéciale, faire du dégât chez les ennemis sera complètement inutile.

Profil mis à jour.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
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Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
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Geralt
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par Geralt »

Le chef rebelle avait écouté les propos de Geralt avec attention, car en temps que chasseur de l'inquisition, il était l'homme de la situation pour combattre les créatures de la non vie. A l'entente du combat qui attendait chacun, les groupes réagirent différemment. Bien sûre, les hommes de Tarnos, bien que inquiet, se battraient jusqu'au bout, pour des raisons idéologique et pour leur patrie, deux choses pouvant donner bien du courage aux hommes même les plus couards.
Les soldats de l'escorte du percepteur d'impôt, bien qu'on pouvait lire la peur dans leur regard, devraient logiquement se battre, ils étaient des soldats professionnels après tout, et ils avaient pour devoir de sauver leur supérieur, de plus fuir le combat signifiait pour eux le triste sort de devenir déserteur, une vie rude où à chaque instant, on pouvait s'attendre à se voir passer la corde au cou.
Enfin le groupe de mercenaire... Geralt les jaugea quelques instants, et comprit tout de suite que certains seraient prêt à filer à la première minute où la difficulté se ferait sentir, après tout ces hommes ne connaissaient qu'un seul maître : l'argent. Bien sûre l'appât du gain sur les biens de la comtesse, ainsi que le pardon sur leurs actions étaient une raison de motivation, mais face à une armée de cadavre fondant sur eux... La motivation pourrait bien soudainement disparaître. La capitaine Nida allait devoir tenir ces hommes coûte que coûte, car la réussite du plan de Geralt dépendait en grande partie de ces combattants...

Une fois le plan mit en place, et les hommes en position, tous furent prêt à prendre leurs responsabilité. Deux lignes de tireur furent mit en place devant la porte, en gage de sécurité au cas où quelque chose se décidait à surgir des ténèbres une fois son ouverture.
La mage Calyxine fini enfin ces incantations, et dans un grondement de roche assourdissant, l'immense porte s'ouvrit, pour laisser entrevoir ce qui s'y cachait derrière. Une armée s'afficha alors au yeux de tous, s'y imposante, que la salle du trône elle même, n'avait que juste assez de place pour tenir tous les cadavres se tenant en rang, telle une armée humaine. Certains squelettes arborant même la bannière du comte et de la comtesse grise.
Le regard de Geralt s'assombrit à la vue de tous ces cadavres, il savait que percer les lignes ennemi ne serait pas une mince affaire et demanderai des sacrifices. Mercenaires et soldats, bien que ayant été prévenu, restèrent de marbre face à la vision d'horreur s'affichant à eux, il était en effet difficile pour des non initiés de croire qu'une telle chose était possible : Une véritable armée de cadavre ambulant, dont la chair était putride et dégageait une odeur abominable et prête à fondre sur eux.

Et en fond de pièce, sur son trône, telle un roi de l'au delà, se tenait fièrement le comte Karol Hohenbach, muni d'un bâton, lui servant sûrement à se mouvoir, car il n'avait pu se remettre aussi vite des nombreuses blessures qu'il avait reçu de Geralt et des siens. Le noble se lança dans un discours, se pavanant toujours fièrement, et pensant encore que le sang faisait de lui un chef sage et compétent. Il tenta de retourner les mercenaires contre ceux qu'il qualifia d'étrangers et de traîtres, et le loup blanc pouvait bien voir dans ces mots, des propos sûrement trouvé par la vampire. Le pardon pouvait encore leur être accordé par le comte selon ces dires...
Heureusement Tarnos, en homme aguerri des batailles, ne laissa guère le temps aux mercenaires de réfléchir à toutes idées de trahison. Il donna l'ordre à ces hommes d'ouvrir le feu, les deux lignes tirant à intervalle différant mais avec une efficacité redoutable : Les morts en face ne purent que subir l'assaut.

Dès lors, l'armée de mort vivant, se décida à avancer, et Tarnos en temps que leader, lança la charge avec ces hommes, se voulant à montrer l'exemple dans l'espoir que les mercenaires suivent le pas. Epée en main, le guerrier corbeau déchu se décida à les suivre, non sans adresser un dernier avertissement au capitaine Nida, d'une voix assez forte pour qu'une partie de ces hommes puissent l'entendre et ainsi faire passer le mot.


"Je vous conseil de tenir vos engagements vous et vos hommes. N'oubliez jamais, l'inquisition est au courant de tout, et son châtiment est terrible... Préservez ceux que vous aimez."

Il avait dit cela afin d'inspirer la crainte aux mercenaires, car ils craignaient l'inquisition et les répercutions que leurs actes de collaboration avec une vampire pourraient avoir sur leur famille. Geralt espérait qu'il serait assez craintif pour le suivre.
Il s'élança dans la mêlée, et le combat débuta.

Une véritable bataille se déroula dans la salle du trône, Geralt et les hommes de Tarnos se débattant telle des diables pour faire tomber le plus d'adversaire possible, tout en continuant à progresser et ainsi atteindre leur but. Le loup blanc lui, s'exprima avec toute sa dextérité, se déplaçant et frappant avec une précision digne de faire jalouser même les guerriers les plus fort de l'Empire, on voyait là un homme bien que brisé psychologiquement, capable de se confronter à ces terribles choses avec une certaine aisance.
Sans nul doute, le voir ainsi faire tomber de nombreux cadavres ambulants, encourageraient les hommes de Tarnos, qui eux aussi de leur coté donnaient tout. Mais les pertes commencèrent à se faire sentir, et même le loup blanc, se retrouva à être blesser légèrement au fil des minutes.
D'ailleurs, une terrible blessure lui fut infligé à la tête, un mort s'élançant sur lui et le frappant de tout son poids sur la base du crâne, une attaque lente et facilement esquivable, mais son esprit lui joua encore un mauvais tour, un mal de crâne terrible le lança, avec un son raisonnant sans cesse :
"Geralt,Geralt,Geralt... GERALT !!!"Si bien que ce simple moment d'inattention, faillit lui couter très chère. Heureusement, il put se dégager, et occire le mort, non sans pour autant à se retrouver du sang lui coulant dans les cheveux et sur le visage.

Blessé et sentant la fatigue croître, il put enfin atteindre le bout de la salle avec les autres, le combat faisant tellement rage, qu'il lui était impossible de savoir si les mercenaires avaient aussi tenté de se joindre aux festivités et prendre le contrôle de la pièce. Alors que certains combattants restaient en arrière dans le but de maintenir l'ennemi, un problème se présenta : la porte menant à la comtesse était aussi scellé de façon magique...
Une perte de temps de quelques secondes, mais demandant aux combattants de tenir leur position face aux nombres supérieurs d'ennemi, car déjà un contingent de squelette se dirigea sur eux, marchant en formation, au rythme d'un tambour de guerre. La mage du domaine de la vie, voyant l'urgence de la situation, se mit à l'ouvrage, déversant sa magie dans les runes corrompus par Sophie.
Tarnos remotiva ces troupes, et tous formèrent un arc de cercle dans le but de protéger la mage. Geralt se retrouva légèrement en arrière, afin d'assurer au plus prêt la sécurité de la jeune femme, si la ligne cédait. Voyant ses blessures nombreuses mais mineurs, il se décida quand même à boire une première potion de soin, pouvant au moins le requinquer quelque peu. Il lui restait toujours aussi un élixir de Mamma Melchine, qu'il gardait en réserve, cette mystérieuse potion ayant déjà fait ces preuves dans de terribles moments.
Une fois la potion ingurgité, il se saisit de sa main gauche, de son arbalète, de telle sorte à pouvoir appuyer les rebelles. Dès lors, une fois à portée, il était prêt à faire pleuvoir une première salve sur quiconque s'approcherait. Sa lame recouverte de sang noir, prête aussi à faire pleuvoir la mort si jamais une de ces choses tentaient de s'en prendre à Calixyne.

Désormais, il fallait attendre, quelques secondes qui pourraient à tout moment leurs être fatales. Et une fois la porte ouverte, lui même, Sannri, le capitaine Nida, Tarnos Aldrech,son fils Huldîn, et la mage pourraient s'engouffrer dans la salle et ainsi tenter de retrouver la comtesse.

Un combat difficile et déterminant attendait Geralt...

Détail de ma stratégie en MP Krieg.
Modifié en dernier par [MJ] Kriegsherr le 10 sept. 2016, 13:20, modifié 1 fois.
Raison : +6 xps
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par [MJ] Kriegsherr »

Les rebelles de Tarnos Aldrech se révélèrent une nouvelle fois courageux et disciplinés, de même que le groupe de soldats régulier, formé à ce genre de situation, et dont la formation ressemblait à un mur de hallebardes infranchissable. De plus, la formation était renforcée ça et là par les quelques héros que comportaient le groupe, ceux qui devraient continuer plus loin. Sannri, qui avait préféré pour ce combat sa paire de haches à une main à son arme lourde, le capitaine Nida, qui en dépit de ses valeurs de mercenaire sans foi ni loi se battait très bien, et bien entendu Tarnos et son fils Huldîn Aldrech. Calixyne, elle, ne pouvait aider, car elle était bien trop occupée à ouvrir la porte pour pouvoir prêter attention à quoi que ce fût d’autre. Vulnérable, elle se reposait uniquement sur les autres pour assurer sa sécurité.

Au lieu de se mettre en première ligne, Geralt, déjà blessé par la masse d’ennemis qu’ils avaient réussi à traverser, décida de rester en arrière, à côté de la mage, afin de jouer la prudence. Mais pour autant, il ne comptait pas laisser ses compagnons se battre seul en attendant seulement une hypothétique mais improbable percée des morts-vivants. Après avoir bu une de ses trois potions de soin et vérifier qu’aucun ennemi n’arrivait à passer le demi-cercle, il dégaina son arme de tir acquise à Middenheim, son arbalète à répétition de poing.

Leur groupe repoussait efficacement les squelettes. Les pertes étaient peu nombreuses dans leur camp, alors que les morts-vivants étaient taillés en pièces. Galvanisés par la présence de tous leurs chefs au même endroit, conscient de l’importance de leur tâche et disciplinés, les hommes de Tarnos comme ceux du Hochland avaient supprimé l’avantage principal des squelettes et autres zombies : la peur. Et plus ils les massacraient, plus ils prenaient confiance. Geralt les avait prévenus que ces monstres étaient de piètres combattants, et il avait raison. Privés de leur seul atout, les morts ne parvenaient pas à briser la ligne des vivants.

Cela n’empêcha pas Geralt d’effectuer un tir de couverture dès qu’il en eut l’occasion. Après tout, ils ne savaient pas ce que faisait le reste de leur armée, et si cette dernière avait fui ou s’était retournée contre eux, la situation serait dramatique et chaque vie des hommes de Tarnos épargnée signifierait du temps en plus dans la salle de l’invocation.

Test de TIR de Geralt : 3. Touché !
5. Touche !
20. Echec critique !
Ce dernier ne put vider qu’un seul chargeur sur un squelette trop agressif qui avait pris le dessus sur un des rebelles de Tarnos. La corde claqua fortement par deux fois et les deux carreaux miniatures filèrent en direction de l’assemblage d’os qui fut frappé à la colonne vertébrale et au crâne. Les os explosèrent au contact des projectiles dont la pointe d’acier les avait percés sans aucun problème. Contrairement à un humain recouvert de chair, les tirs n’avaient pas été freinés par les tissus et les muscles, et toute l’énergie cinétique emmagasinée par eux s’étaient donc dispersée d’un seul coup, occasionnant un traumatisme important. Qui plus est, sur un être vivant, les os étaient relativement plus solides que sur un vieux squelette. Une sorte de fumée noire sortit des os brisés et le pantin macabre s’écroula, comme à chaque fois qu’ils « retuaient » une des marionnettes nécromantiques de la Comtesse Grise.

L’ex Loup Blanc, voulut immédiatement engager un nouveau chargeur dans son arme pour l’approvisionner, mais hélas, il ne le put. En effet, les lèvres du magasin suivant étaient mal taillées, un travail bâclé du constructeur ou peut-être seulement un choc encaissé par le chargeur dans l’un des combats qu’il avait dû mener en étaient certainement responsable. Lorsqu’il actionna la détente, rien ne se produisit, les carreaux n’arrivaient pas jusqu’à l’arbalète. Pire encore, lorsqu’il voulut opérer un changement de chargeur d’urgence, il ne parvint pas à extraire le magasin défectueux de l’arme. Cette saleté s’était coincée, rendant l’arme momentanément inutilisable !

Mais Geralt n’avait pas le temps de s’occuper de cela pour l’instant, car au même moment exactement, Calixyne poussa un cri de victoire tandis que la porte s’ouvrait. Il n’y avait plus un instant à perdre. Immédiatement, les membres du groupuscule d’assaut désigné se regroupèrent autour de la magicienne et du chasseur de vampires, et s’engouffrèrent résolument dans le couloir minier sans aucune hésitation, laissant aux seuls hommes de Tarnos la lourde tâche de couvrir leurs arrières.

Aussitôt, le demi-cercle des défenseurs se resserra autour de la porte pour compenser les départs de leurs valeureux chefs et des hommes du Hochland. Ils n’étaient désormais plus qu’une vingtaine à défendre la porte à droite des trônes, bouclier contre bouclier.

Toutefois, cette entreprise n’était réalisée que dans le but de donner un maximum de temps au infiltrés pour qu’ils parviennent jusqu’à la source du mal et lui tranchent la tête. En dépit de leur courage, leur action se révélerait vaine et inutile si ceux qui étaient entrés, Sannri Barbe Enflammée, le capitaine mercenaire Nida, la Druidesse Calixyne, le chef rebelle Tarnos Aldrech et son fils Huldîn Aldrech, ainsi que les valeureux hommes du Hochland, ne parvenaient pas à remplir leur mission.

Ceux-là ne jetèrent même pas un regard en arrière et suivirent en courant le boyau qui s’enfonçait dans les profondeurs de la montagne. Après quelques dizaines de secondes de course, et plusieurs virages, le bruit des combats derrière eux s’était estompé, et l’entrée du tunnel n’était plus visible. En revanche, il leur semblait maintenant ressentir des pulsations maléfiques venant de devant eux, même les non magiciens. Calixyne fit presser le pas en disant :

Image –Mon dieu, c’est presque fini ! Vite, hâtons nous, elle n’est plus loin.
A peine avait-elle prononcé ces paroles qu’ils commencèrent à entendre, devant eux, très faiblement, des paroles ésotériques dans une langue inconnue. Sans doute une formule magique liée au rituel ! Puis, au détour d’un dernier coude de la galerie, ils débouchèrent sur vaste salle. Moins grande que les précédentes, celle-ci avait une forme de carré et devait bien faire vingt mètres par vingt mètres. Mais son plafond était beaucoup plus haut que pour les précédentes. Ici, la salle semblait être taillée un cube parfait couvert de runes qui luisaient pour la plupart de lueurs inquiétantes. Au centre de la pièce se trouvait une gigantesque enclume runique qui semblait pulser au rythme des paroles psalmodiées par la Comtesse Grise.

Sophie Hohenbach se trouvait juste derrière, diamétralement opposée à l’entrée. Elle avait l’air totalement concentré, les yeux rougeoyants et sa mèche blanche clairement visibles maintenant. Elle avait changé d’habits et de couronne, portant maintenant une combinaison complète de cuir sous sa cape grise qu’elle avait remise, et portant maintenant un diadème en forme de serpent. Du sang coulait à la commissure de ses lèvres, sans doute parce qu’elle s’était nourrie pour se redonner des forces avant le rituel, et elle n’avait pas eu le temps de se remaquiller, son mascara avait coulé.
Totalement guérie, elle était en pleine possession de ses moyens, sa terrible épée sans doute cachée sous sa cape presque intégralement refermée grâce à sa broche d’or. Mais, comme l’avait prédit Calixyne, elle ne semblait même pas avoir remarqué l’arrivée dans la salle des nouveaux arrivants. Debout, elle récitait avec un rythme déterminé une sorte de formule dans une langue inconnue, les yeux rivés sur l’Enclume.

Image
En apercevant ladite Enclume, Sannri Barbe Enflammée parut une nouvelle fois estomaqué et complètement soufflé par cette vision, après quoi il n’en fut que d’avantage remonté et énervé. Il était plus affuté que jamais, prêt à tout, semblait-il, pour stopper ce rituel abject qui profanait et se servait des artefacts de son peuple. Il souffla à ses compagnons dans un grognement :
Image -Une enclume du destin ! Ici ! Cette fois c’en est trop, ils vont payer pour leur sacrilège !
Tout autour de l’enclume étaient disposés en cercle sur de gros blocs de pierre les quatre prisonniers qui avaient été attachés, mais semblaient bien conscients et vivants, puisqu’ils semblaient terrrifiés, et à la fois excités par l’arrivée de leurs amis, arrivée aussi inespérée que providentielle. Il y avait là le sergent des Hochlanders et le percepteur d’impôts Zacharias Fulsang, les plus proches de la Comtesse, et, diamétralement opposés par rapport à l’enclume centrale et donc les plus proches de l’entrée, Nathalie Jeansigner et Gertrud Teizer.

Mais pour autant, tout n’était pas gagné, loin, très loin de là, même, puisque sur le chemin se dressait un ultime obstacle entre eux et la Comtesse Grise, entre Geralt et ses amies.

Même s’il semblait très surpris de voir des gens débarquer ici comme cela, le Comte Karol Hohenbach se trouvait dans la pièce, accompagné par ses fidèles parmi les fidèles. Des hommes et femmes dévoués qui le servaient lui et sa femme en toute connaissance de cause. Certes, ils n’étaient qu’une quinzaine en tout, soit à peu près autant que le groupuscule infiltré, mais ils étaient très bien armés et équipés, et firent barrage entre l’autel du rituel et l’entrée. Calixyne les regarda puis ses yeux brillèrent d’une lueur dorée et elle leur dit d’une voix grave, surhumaine, empreinte de puissance :

Image –Assez, Comte Karol Hohenbach. Vous avez perdu, sachez le reconnaitre. Inutile de lutter, nous sommes plus nombreux que vous et nos renforts ne vont pas tarder à arriver. Rendez-vous avec vos hommes et je vous promets que je vous protégerai contre la vengeance de tous. Vous aurez droit à une nouvelle vie, loin d’ici, pour vous racheter de vos fautes. Je ne le répéterai pas : rendez-vous immédiatement. C’est votre seule chance.
Calixyne n’avait en aucun cas le pouvoir de protéger des traîtres à l’Empire comme eux, mais elle semblait sincère dans sa promesse, et de toute façon, qui ici aurait eu le pouvoir de s’opposer à elle ? Geralt ? Sans magie, il n’aurait pas le pouvoir de contraindre la druidesse.
Quoi qu’il en soit, telle situation ne se présenta pas, puisque comme cela était prévisible, l’offre fut rejetée par le Comte, avec un certain panache romantique :

Image-On ne monnaie pas un rêve, magicienne ! Gardez votre seconde chance pour d’autres ! Je mourrais volontiers pour ma femme et la Drakwald, en Comte Electeur, plutôt que de vivre caché pour sauver ma peau. Vous avez fait vos choix, j’ai fait les miens.

Vous, mes fidèles soldats et serviteurs protégez ma femme coûte que coûte jusqu’à votre dernier souffle. Rien d’autre n’est important. Quand à ce misérable qui m’a volé mes hommes, il est pour moi !

POUR SOPHIE, POUR LA DRAKWALD, POUR L’HONNEUR ! CHARGEZ !
Désormais, il n’y avait plus d’alternative. Pour passer, il faudrait les combattre, aucune autre option ne permettrait d’atteindre la Comtesse Grise. Voyant cela et comprenant la situation, Calixyne se recula et laissa les guerriers passer devant. Sa magie n’était pas offensive, surtout contre des vivants, mais elle pouvait par contre soutenir et aider les siens.

Tandis que Geralt et les autres s’avançaient, ils l’entendirent incanter ses mantras et bientôt, les plaies se refermèrent d’elles-mêmes. Mais déjà, la bataille recommençait, et le Comte Karol Hohenbach, en armure complète comme ses troupes, et rééquipé d’une épée à deux mains, fonçait sur Geralt avec une haine aussi viscérale pour l’homme qui était à deux doigts de briser son rêve et de tout lui prendre : son armée, son pays, sa femme, sa vie. Sans compter son épée runique qui avait été « volée » (ou plutôt récupérée, puisqu’elle appartenait au peuple nain originellement) par Sannri Barbe Enflammée.

Profil mis à jour.

Ton arme de tir est momentanément inutilisable, tu ne peux la décoincer pour l’instant. De toute façon, un corps à corps est sur le point de s’engager de manière imminente. Le Comte semble te prendre à part et t’isoler dans un combat singulier. Ce qui signifie que si tu le bats, tu pourras accéder au reste de la pièce sans être bloqué par le reste de ses troupes qui se sont écartées pour te laisser passer pour ton combat avec Karol. Les prisonniers vous regardent pour l’instant, mais ne parlent pas pour ne pas vous déconcentrer. Ils retiennent leur souffle pour voir le dénouement de cela. Tu ressens un mal profond qui émane de l’enclume à chaque strophe prononcée par Sophie, comme si c’était un cœur maléfique qui battait, et tu te doutes, avec les paroles de Calixyne, que la fin du rituel est toute proche et qu’il faut donc faire extrêmement vite avant qu’elle ne commence les sacrifices.

NB : Rien ne t’oblige à combattre le Comte jusqu’à sa mort. Lui va tenter de te tuer par tous les moyens, mais toi, tu peux juger suffisant de le repousser/désarmer/mettre hors de combat si ensuite tu veux speeder vers la Comtesse ou les prisonniers. Mais avant cela, il faut d’abord le combattre et le vaincre. Donc donne moi dans ton prochain post ce que tu fais et quelle est ta tactique pour le combattre. Les autres sont bloqués derrière toi, au combat contre la ligne des fidèles de Karol et Sophie.

Schéma explicatif :
Image

Légende :
-Etoile rouge = Sophie Hohenbach, Comtesse Grise de la Drakwald.
-Quasi-rectangle rouge avec la croix noire : Enclume du destin pervertie.
-Les cercles gris : les prisonniers attachés allongés sur des blocs de pierres d’environ 1 m de haut. Ils ne sont pas bâillonnés, sont conscients et vivants. Leurs noms sont précisés.
-Le trait violet : le Comte Karol Hohenbach de la Drakwald et ses hommes, faisant barrage entre vous et le rituel.
-La flèche bleue dans la galerie : par là où vous arrivez.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
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Geralt
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par Geralt »

Les hommes de Tarnos, étaient des combattants au cœur vaillant, sachant l'importance de leur tâche, ils redoublaient d'effort pour tenir les morts vivants en échec, et dès lors, le seul point fort de ces monstres : la peur, n'étaient plus d'aucune utilité maintenant. Voyant les cadavres tomber sur chacun de leur coup, le groupe garda espoir de pouvoir se sortir de ce combat à grande échelle. Geralt lui, tenta d'appuyer le mieux qu'il pouvait les rebelles, sauvant la vie de l'un d'eux, au moment ou deux flèches vinrent transpercer un squelette. Hélas, son arme fut défectueuse après le départ de ses coups, pour une raison obscur et d'ordre technique, il ne pouvait plus recharger et donc tirer une seconde salve.
Pestant contre le mécanisme de l'arbalète, il se décida à la ranger, n'ayant plus désormais que son épée, prête à servir si la mage Calixyne était menacé. Lorsque enfin, elle annonça l'ouverture de la porte, le groupe de personne désigné, si engouffra protéger par le restant des rebelles qui feraient tout pour tenir leur position, et ainsi permettre aux héros de sauver l'empire en se débarrassant de la comtesse grise.

Avançant dans un sombre escalier qui descendait au cœur de la montagne, l'obscurité ne leur permettant de voir à un mètre devant eux seulement, un silence morbide s'installa, les bruits des combats derrière eux, totalement étouffés maintenant. Un malaise s'installa, car tous pouvaient ressentir la sombre magie à l'œuvre en ce lieu, se déversant dans la roche et même dans leur corps. Pour Geralt, une telle chose l'affecta au plus au point, car plus il avançait, et plus les voix dans sa tête devenaient fortes et nombreuses. L'espace d'un instant, il faillit même trébucher, étant obligé de s'appuyer contre une paroi rocheuse pour se soutenir, tant son corps lui semblait épuisé. La mage l'observa quelques secondes, sûrement inquiète, mais le loup blanc se redressa, histoire de n'éveiller aucune crainte. Mais, un détail échappa à tous, l'obscurité ne permettant de discerner que peu de chose, en effet, l'espace d'une seconde, les yeux de Geralt avait prit une teinte étrangement noir et sombre... Avant de reprendre leur couleur d'origine. Le mal était il en train de triompher au fur et à mesure qu'il se rapprochait de l'émanation de ce rituel vampirique ?

Dans tout les cas, le temps était compté, et Calixyne pressa le pas, car bientôt tout serait perdu. Ils débouchèrent dans une large salle, d'où émanait des paroles incompréhensible, prononcés dans une langue étrange et horrible à entendre. Au centre de la pièce qui formait un cube parfait, se trouvait une immense enclume runique d'où provenait la sombre magie vampirique. La comtesse Sophie Hohenbach, se trouvait derrière, son physique de rêve ayant laissé place à sa véritable nature, celle d'une créature sinistre de la nuit, dont du sang fraichement acquis coulait le long de ces lèvres, elle semblait à cette instant dans un état de transe totale, et n'avait en aucun cas remarqué le groupe d'humain. Il était donc encore possible de l'atteindre...
Geralt observa l'espace devant lui, et remarqua autour de l'enclume de gros blocs de pierre où gisait conscient et vivant, les prisonniers de la vampire, dont Gertrud et Nathalie faisaient partie. Cela fut un soulagement pour l'ex guerrier corbeau, les deux femmes étaient certes terrifiés et en même temps content de le revoir lui et les autres, mais elles étaient surtout encore de ce monde !

***
Le fantôme de son coté sombre, arriva à la hauteur de son hôte, amusé par la situation, et voyant que le rituel en cours augmentait considérablement son influence sur Geralt, il ne put s'empêcher de se montrer moqueur et défaitisme, voulant briser toutes idées d'espoirs chez celui qu'il torturait.

"Tic Tac Tic Tac... Le temps te manque Geralt. Et si le choix de sauver ceux que tu aimes en échange de l'empire tout entier t'était donné, que ferais tu ? Toi qui te rattache à ton maudit code moral, serais tu capable de le briser ? Après peut être que je ne te connais pas assez pour savoir ce que tu choisirais... Je ne suis que ton propre reflet après tout ahahahahahaha."

Toujours aussi fourbe, et voyant que très bientôt son heure allait arriver, et qu'il serait capable de reprendre contrôle du corps de son hôte, son esprit ne pouvant sûrement plus supporter autant de désespoir et de folie encore longtemps, il continua à se jouer de lui, sachant pertinemment que les projets de la comtesse, allaient accélérer ceux de cet esprit dément et ayant pour maître Agabius lui même.
***
Pendant que Geralt bataillait avec lui même, un ultime obstacle se présenta au groupe, et son nom était le comte gris lui même. il était accompagné de ces quelques fidèles, sûrement parfaitement conscient de la situation et de qui il servait en réalité : une vampire. Dans tout les cas, bien que supérieur en nombre, le combat allait être difficile car le comte et ces partisans étaient assez bien équipé.
Calixyne usant de sa prestance et de sa magie, parla d'une voix forte et puissante, voulant démontrer que ceux qui s'opposaient à eux n'avaient aucune chance. Elle s'adressa au comte, voulant lui faire admettre la défaite, et voulant lui faire comprendre que le pardon et la rédemption était encore possible pour lui, et ceux même après les crimes dont il était coupable. Geralt n'avait pas la tête à se prononcer sur ce sujet, et puis après tout, les affaires politiques ne le concernait en rien, il ne fallait pas oublier que l'ennemi devant eux était de par son sang et son rang un comte électeur.
Mais l'ennemi, abusé par la vampire et pensant faire le bien à sa manière, ayant pour rêve de redonner sa gloire d'antan à la Drakwald se refusait à écouter, et donna la charge.

Une bataille s'engagea, les hommes du comte se dirigeant vers le groupe entier tandis que Karol se lança seul contre Geralt, le tenant responsable de tous ces problèmes, le chasseur de monstre lui ayant après tout ravi son armée entière. La mage du domaine de la vie, elle se plaça en arrière, dans le but de soutenir ses combattants, soignant leurs blessures par la magie.
Geralt se mit en garde, cherchant à rester concentré malgré les maux qui le tourmentaient. Le comte, plein de haine et de rancœur le chargea avec toute la violence possible, armée d'une armure et d'une épée à deux mains, il était bien mieux équipé que l'ancien membre de l'Ordre, mais en même temps, le poids de son armure et les blessures récentes qu'il avait reçu lors de leur première rencontre, pourrait l'aider à se mouvoir plus vite que lui.
Geralt allait donc profiter de son expérience et de sa vélocité, voulant certes éviter de perdre trop de temps contre le comte, son but premier était de le blesser assez gravement pour le mettre hors jeu, mais si sa mort était une nécessité absolu, alors dans ce cas...
Les deux guerriers échangèrent coups, parades et esquives, et le loup blanc, avait la sensation en affrontant le comte, de se retrouver des semaines en arrière, lors de son combat contre Tosot à Bielen... Après tout Karol et Tosot avaient comme chose commune le fait de s'être vu abusé et manipulé par des vampires...

Ce moment d'inattention et de nostalgie faillit lui couter cher, car la lame du comte manqua de lui efflorer le visage, ayant sûrement pu le trancher en deux, si il ne s'était pas replié par réflexe. Sachant que aucune discussion ne serait possible avec Karol, Geralt passa à l'offensive, cherchant à viser les endroits les moins protéger par l'armure, dans le but d'en finir le plus vite possible.

Alors niveau action, j'utilise mes deux NA majeurs pour des attaques, et ma NA mineur pour esquive. Je vise en priorité les jambes du comte, de telle sorte à lui infliger des blessures trop handicapantes pour qu'il puisse continuer à se battre. Le temps étant compté, je fais tout mon possible pour me défaire de lui et ainsi pouvoir me diriger vers la comtesse.
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par [MJ] Kriegsherr »

L’on allait donc assister à un affrontement de désespérés. D’un côte, Geralt, le chasseur de vampire dont la foi et la motivation avaient été durement ébranlées au cours des dernières heures. De l’autre, un Comte Electeur autoproclamé, qui semblait déjà avoir tout perdu et jouait sa dernière carte avec sa femme.

Une chose était certaine : quelque soit l’issue de ce combat, au moins un d’entre eux serait définitivement brisé, tandis que l’autre ne serait pas certain de s’en sortir non plus, mais pourrait au moins continuer à espérer. C’était donc un affrontement au pied du mur, une opposition où chacun jouait son va-tout, un combat de la dernière chance.

Qui allait parvenir à la saisir ? Du côté de l’équipement, on n’aurait su le dire. L’armure du Compte était solide et complète, certes, mais les plaques d’acier qui le recouvraient étaient lourdes et entraveraient ses mouvements. Son arme n’était pas aussi dangereuse que celle que Sannri lui avait prise, car il s’agissait d’une épée à deux mains simple, en acier trempé de facture supérieure, certes, mais humaine et non magique. Quant à Geralt, son style était radicalement différent. Beaucoup plus légèrement équipé, il misait avant tout sur sa mobilité et son esquive pour faire la différence. Mais son arme, une épée à une main banale, pourrait poser problème. Serait-elle assez lourde pour passer la défense de l’armure de plates ?
L’on n’allait pas tarder à le savoir…

Profil du Comte Karol Hohenbach : noble aristocrate de rang 3 déjà bien complété :
For 9 | End 9 | Hab 8 | Cha 13 | Int 12 | Ini 9 | Att 9 | Par 9 | Tir 10 | NA 2 | PV 75/75
Armure : 18 partout, sauf tête 15. Mali d’équipement déjà inclus dans le profil.
Arme : épée à 2 mains : 20+1D10, 10 Par, lente et percutante.

Round 1 :
Geralt attaque : 4. Touché. Parade : 19. Ratée. Localisation : torse. Dégâts : 11.
Le Comte attaque : 13. Raté.
Geralt attaque : 8. Touché. Localisation : tête. Dégâts : 13.
Karol : 19. Raté.

Round 2 :
Geralt: 16. Ratée.
Karol : 9. Touché ! Esquive : 10. Réussite !
Geralt : 3. Touché. Parade : 14. Ratée. Localisation : torse. Dégâts : 9.
Karol : 13. Raté.

Round 3 :
Geralt: 17. Raté.
Karol : 10. Raté.
Geralt : 12. Touché. Parade : 8. Réussie. Localisation : torse. Dégâts : 0.
Karol : 11. Raté.

Round 4 :
Geralt: 3. Réussite. Parade : 20. Echec critique ! Il perd 1 attaque ce tour-ci. Localisation : torse. Dégâts : 12.
Karol : 3. Réussite. Esquive : 14. Ratée. Localisation : torse. Dégâts : 27.
Geralt : 9. Touché. Localisation : torse. Dégâts : 11.

Round 5 : Pour mémoire, tu as encore 48 PVs, et Karol 19. Soin de zone de Calixyne : +1D6 PVs/tour =1. Tu as donc 49 PVs au début de ce tour.
Geralt: 4. Touché. Parade : 13. Ratée. Localisation : torse. Dégâts : 11. Test d’END pour Karol : 4. Réussite. Il continue à se battre.
Karol : 14. Raté.
Geralt : 13. Touché (oui, car tu as l’anticipation qui s’est activée et l’arme de prédilection, ce qui te fait 14 en ATT). Localisation : jambe gauche. Dégâts : 16.

Le Comte est vaincu, mis hors de combat. Comme tu l’as voulu, il n’est pas mort mais mis hors de combat. Tu récupères encore 6 PVs pour le soin de Calixyne sur ce dernier tour, tu en es donc à 55. De plus, quelle que soit ton action prochaine, on considère qu’elle prendra au moins l’équivalent d’un tour supplémentaire, donc au moins + 2 PVs supplémentaires, soit 57 en tout.

Profil mis à jour.
Les coups s’échangèrent, violents. Le combat était rude et âpre. Engoncé dans son armure complète, le Compte était quasi-invulnérable aux coups de son adversaire, mais il était sérieusement gêné par la lourdeur et le manque de flexibilité de son équipement. Face à lui, Geralt virevoltait et le frappait à de nombreuses reprises. Une fois, deux fois, trois fois… La lourde épée du Comte était certes redoutable, mais lente et donc facile à esquiver. De plus, la vivacité et le style de combat de Geralt accentuait cette impression d’un moustique insaisissable qui harcelait sans cesse, épuisant son adversaire qui accumulait les petites blessures. Toutefois, à un moment, il sembla bien que la situation aurait pu s’inverser, puisque le Comte Hohenbach enchaîna une parade parfaite et un coup réussi, qui blessa Geralt au torse assez sérieusement, mais sans le handicaper.

Immédiatement, ce dernier sentit une magie bénéfique le soutenir, cicatrisant lentement la plaie. Ce n’était pas aussi rapide que les autres fois, mais cela était certainement dû au fait que Calixyne ne se concentrait pas que sur lui et soignait tout le monde à la fois. Mais il n’était pas temps de s’arrêter pour s’émerveiller de cette magie bienfaitrice, il fallait vite en finir, car le combat n’avait déjà que trop duré, à cause de la lourde armure du Comte.
Aussi Geralt enchaîna-t-il parfaitement, enchaînant une série de quatre attaques d’affilée qui trouvèrent leur cible, la dernière portée à la jambe gauche de Karol Hohenbach pour le jeter à terre.

Epuisé, blessé, vaincu, le Comte gisait sur le sol, incapable de continuer à se battre ou même de se relever ou d’agir. Calixyne, voyant cela de derrière les autres, lui cria aussitôt :

Image –VITE GERALT, TUE-LA, TU N’AS PRESQUE PLUS DE TEMPS !
Mais avant que Geralt n’ait pu agir ou faire quoi que ce soit, une voix s’éleva du heaume cabossé de l’homme à terre. Elle était sifflante, douloureuse, et reflétait la difficulté de l’effort que le Comte devait consentir pour parler :
Image-Arrête, pauvre fou… Tu arrives trop tard… Tes amies… Elles sont déjà liées par le lien magique du rituel… Si tu tues Sophie maintenant… Elles mourront et leurs âmes seront perdues à jamais… Elle seule peut les libérer.
Puis le Comte tomba dans l’inconscience. Contrairement au reste de la troupe encore bloqué par les derniers ennemis devant la porte, Geralt avait la voie libre pour accéder à la Comtesse Grise et aux prisonniers. Mais il savait, il sentait que la fin du rituel était toute proche, sans doute seulement une question de secondes, d’ailleurs, les prisonniers semblaient maintenant souffrir le martyre. Il n’avait plus que quelques instants pour agir avant que la Comtesse Grise ne reprenne possession de ses moyens.

Mais comment mettre à profit ce temps ? Basiquement, deux options principales s’offraient à lui. La première, chercher à s’attaquer à la Comtesse Grise. La seconde, foncer libérer ses amies et les amener en sécurité derrière les renforts qui en finissaient avec les derniers gardes.

Qu’allait-il faire ? Tenter de tuer Sophie Hohenbach, ou essayer de mettre en sécurité Nathalie Jeansigner et Gertrud Teizer ?

Pour couronner le tout, Nathalie bien que souffrante, qui imaginait le combat intérieur terrible qui devait faire rage à cet instant dans la tête de Geralt, lui hurla, d’une voix emplie de douleur de choisir la Comtesse et pas elle :

Image- Non, laisse-nous Geralt ! Tue-la plutôt ! J’ai vu ce qu’elle veut faire ! Tue-la coûte que coûte ! Nos vies ne valent rien face à toutes celles qui seront perdues si tu ne la tues pas ! J’aurais aimé devenir une chasseuse de vampires avec toi, mais au moins mon sacrifice te permettra de tuer un de ces monstres ! Laisse-nous et tue-la, par pitié, tue-la ! Par pitié, laisse-nous et choisis-la ! Tue-la !
Mais malgré toutes les suppliques des siens qui l’exhortaient à choisir d’abattre la Comtesse Grise, les paroles du Comte qui liaient la vie des prisonniers à celle de Sophie Hohenbach résonnaient dans sa tête. Et si en la tuant, il condamnait les vies et pire encore, les âmes de celles qu’il était venu libérer ? N’était-il pas préférable de les libérer dans l’instant puis de les abriter derrière les autres, quitte à revenir ensuite terminer le combat contre la vampire en profitant de leur supériorité numérique ? D’autant plus que les quatre sacrifices hurlaient maintenant de douleur constamment.

En dépit de toutes ces questions, lui seul, seul Geralt pouvait choisir. Ses amies, ou la Comtesse Grise ?
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 493#p70493

Et vous pouvez donner un grade au Kriegsherr ici:
http://warforum-jdr.com/phpBB3/viewtopi ... 764#p70764

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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par Geralt »

Edit du poste suite à quelques détails n'allant pas et en lien avec Krieg
Les deux hommes s'affrontaient avec toute la violence possible dont ils étaient capable. Deux hommes brisés, l'un ayant pour projet de pouvoir encore sauver ses amis, l'autre voulant accomplir le destin de sa femme. Les coups échangés étaient rudes, une véritable danse mortel venait de s'engager, tandis que le comte était bien protégé, portant des attaques lourdes et puissantes avec son épée à deux main, Geralt lui étant plus léger, esquivait avec une certaine aisance chaque assaut, lui permettant dans le même temps de porter quelques contres attaques, harcelant son ennemi, et le blessant à petit feu.
Les blessures infligées furent nombreuses, et amenèrent à l'inévitable défaite de Karol, bien que celui parvint tout de même à infliger une blessure certes importante, mais non mortel au torse de l'ex guerrier corbeau, la chose était en plus moins douloureuse car derrière en soutient, Calixyne administrait sa puissante et réparatrice magie sur chaque combattant de la salle. Le comte gris resta au sol, épuisé et vaincu, ces yeux plein de désespoir croisèrent ceux de Geralt.


"C'est... C'est terminé comte..."

Mais l'heure n'était pas encore venu de fêter une victoire, la bataille contre le comte gagné, il fallait désormais s'occuper de sa femme. La mage du domaine de la vie, lui rappela sa tâche, car le temps lui manquait, le rituel allait arriver à son terme, et avec lui, l'empire serait perdu...
Le loup blanc se dirigea épée en main dans le dos de la comtesse, qui n'avait toujours pas pu remarquer sa présence, trop concentrée à maintenir la sombre magie qu'elle utilisait. Il prépara sa lame, visant le cœur de la jeune femme, espérant que cette attaque couplé à la magie du médaillon du souvenir du héros, serait une chose suffisante pour en finir avec cette créature. Mais alors que le coup allait partir, le comte tenta de le stopper, expliquant que Nathalie et Gertrud étaient liées au rituel, et que la mort de la vampire, signifiait celle des deux jeunes femmes, et même leurs âmes ne pourraient trouver le repos éternel...
La lame de Geralt se stoppa net, et le doute s'empara de lui, à la fois incapable de concevoir de perdre ceux qu'il aimait, et dans le même temps ne pouvant se résoudre à condamner des milliers d'innocents...
Deux options lui étaient offertes : Tuer la comtesse, sauver l'empire et tout perdre... Ou bien, tenter de sauver ses amis, et ainsi prendre le risque que le rituel se termine et devoir affronter la comtesse au sommet de sa force... Geralt se sentait perdu.

Les hurlements de souffrance des prisonniers parvinrent à ses oreilles, sûrement le signe que le rituel arrivait à son terme. Mais Nathalie se décida à intervenir, voulant aider dans sa décision Geralt, elle tenta de le convaincre que leurs vie ne valait rien contre toute celle qu'il pouvait sauver en tuant Sophie. La jeune Bretonnienne, aurait souhaité devenir une chasseuse de vampire tout comme lui, une chose qu'il lui avait promis une fois arrivé à l'Ordre... Mais si il faisait le choix de tuer la vampire, alors il condamnait la jeune femme et ces rêves...

Les mains tremblantes, l'idée de lâcher son épée semblait être sa seule option, il ne pouvait se résoudre à tuer Gertrud et Nathalie... Mais... Tout le monde n'était pas du même avis...

***
Dans la tête de Geralt, un rire sinistre explosa, fière de la situation qu'il avait anticipé, le sombre reflet du loup blanc se manifesta. Tournant autour de sa proie, sentant l'occasion de lui faire enfin comprendre que le combat qu'il menait ne pouvait être gagné par un simple code moral, mais bien en échange de lourds sacrifices. Que dans la vie qui était la sienne, l'amour et le devoir ne pouvait se concilier. Il allait lui faire comprendre, qu'il n'était plus cette lumière dans l'obscurité, mais bien au contraire, qu'il n'était que ténèbres, son cœur et son âme brisé et rongé par la peine et la douleur. Une douleur inhumaine et insupportable, mais qu'un seul être, qui avait tenté de le prévenir à travers de nombreux cauchemars, avait voulu le préserver de cela, et était capable de lui offrir la rédemption, la libération : Agabius...

"Il est temps loup blanc... Aucun espoir en vue... Ton choix, je vais le faire pour toi..."

Le fantôme se saisit du bras du chasseur de monstre, et là... Un trou noir, d'une durée de quelques secondes et pourtant décisif...
***
Il n'aurait pu l'expliquer, il n'aurait pu dire comment il avait pu en arriver là. Mais quand son esprit embrumé retourna à la réalité, son bras s'était élancé, prêt à faire mouche et à perforer le corps de la vampire. Un tel geste signifiait donc qu'il condamnait par la même occasion, celles qu'il disait aimer. Le coup partie, il ne pouvait dès lors plus faire marche arrière, son esprit dément ayant prit le commandement l'espace d'un instant, afin de lui montrer le véritable homme qu'il était, un homme brisé, et sans attache, qui au final, n'avait pas de cœur tout comme les créatures qu'il désignait comme ennemi juré : les vampires.

Aucun espoirs en vue, la mort est ton fardeau, telle le faucheur ton seul cadeau est la damnation, tu es et seras toujours seul... Tu es le loup blanc...
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par [MJ] Kriegsherr »

Ironie du sort, ce n’était pas le bon Geralt qui avait agi dans l’intérêt général, mais bien sa part sombre. Au détriment du danger qui planait sur les vies et les âmes de ses amies et de deux fonctionnaires du Hochland quasi-inconnus, cette facette du Loup Blanc, qui s’inspirait beaucoup du défunt Tosot dans sa philosophie, avait entrepris ce qui était nécessaire. Alors que le Geralt lumineux, rongé par l’indécision, semblait avoir pris le parti de sauver ses amies coûte que coûte, lui avait profité de sa position juste derrière Sophie Hohenbach pour lever son bras et frapper d’un coup d’estoc qui visait le cœur. Et l’épée du chasseur de vampire aurait trouvé sa cible si au même instant, la créature n’avait pas prononcé cette ultime phrase :
Image
﴾₸↊₶₵₩₪₭₾₰℥℘℈ℨ※†‡⁗Ⅎↈ↋∆⌂∩╘﴿ !!
A ces mots, un rayon noir semblable à un éclair négatif émergea de l’Enclume pour frapper le plafond de la salle, puis se maintint tout seul, sans qu’il n’y ait besoin pour Sophie d’incanter quelque sort que ce soit. Alors que la vampire reprenait tout juste le contrôle d’elle-même, son rituel achevé à la dernier seconde, la lame s’enfonçait déjà dans son corps. Elle n’eut pas le temps de fêter sa victoire et à cet instant, il semblait que le bien avait gagné, triomphait grâce à l’acte d’une parcelle maléfique de l’âme de Geralt. Mais la suceuse de sang était rapide, si rapide qu’elle comprit tout de suite ce qui était en train de lui arriver.
Non dépourvue de ressources, Sophie Hohenbach se déplaça latéralement avec force afin de dévier la trajectoire de la lame, qui frôla son cœur sans parvenir à l’embrocher.

Elle se retrouva alors de biais, le regard rempli d’incompréhension, de haine et de ce qui ressemblait à de la douleur, et fixa le Loup Blanc qui lui faisait face, son épée passée au travers de son corps. Même pour un être aussi résistant qu’une seigneur vampire fraîchement gavée de sang, la blessure était terrible. Enfoncée jusqu’à la garde dans son dos, la lame ressortait de la poitrine de la vampire, juste en dessous du sein gauche sur une bonne cinquantaine de centimètres au moins, trouant par là-même la cape et les vêtements.

Embrochée, la vampire semblait à la merci de Geralt qui tenait l’épée. Mais c’était sans compter sur son abnégation et sa force. Sa réaction fut aussi calme qu’efficace, aussi véloce qu’imparable. Plaçant sa main droite sur celle de son assaillant, elle l’empêcha de bouger son arme de sa poigne surhumaine, tandis qu’elle s’extrayait avec un grognement rauque de la lame et effectuait une roulade pour se retrouver face au Loup Blanc. En un éclair, ses yeux firent le tour de la salle, s’attardant une fraction de secondes sur ses derniers hommes qui se faisaient massacrer à l’entrée par les renforts et la magicienne, mais également sur le corps inanimé de son mari.

Enfin, Sophie porta la main gauche à son torse, comme étonnée de saigner encore. Puis elle avisa le médaillon des héros de Geralt et un éclair de compréhension traversa ses yeux rougeoyants. Aussitôt, elle dégaina Glace-les-Cœurs de sous sa cape d’un mouvement fluide et s’adressa à son adversaire :

Image –Encore toi ?! Cette fois-ci c’en est trop, il est temps de payer, Geralt. Tu as peut-être eu Karol et mes troupes, mais qu’importe, je vous tuerai tous moi-même et vous viendrez renforcer mon rituel. Prépare-toi à mourir.
L’affrontement était inévitable et très prochain. La créature du mal était très affaiblie par le coup qu’elle avait reçu, et les pouvoirs du Souvenir du Héros empêchaient toute guérison de cette plaie. Mais Sophie restait une adversaire hors du commun, sans doute bien meilleure que n’importe lequel des gens présents dans cette mine. Mais il n’avait plus le choix : c’était une question de survie maintenant.
Cependant, un autre élément entra en ligne de compte, un élément susceptible de redonner de l’espoir et de l’énergie au Loup Blanc. Car il ne se battait pas seulement pour lui, ni même pour l’Empire ou les vies d’inconnus. Non, il y avait encore plus ! Des quatre autels où ils étaient encore attachés, les otages destinés au sacrifice qui devait achever le rituel étaient encore vivants ! Et en bonne santé qui plus était, puisque Nathalie Jeansigner elle-même encouragea son héros à se battre. Le Comte avait bluffé, il avait dans une dernière tentative désespérée tenté de semer le doute dans l’esprit du chasseur de vampire pour sauver sa femme.

Maintenant, Geralt était le seul rempart entre les otages et la vampire. Même si les prisonniers les plus proches du monstre étaient Zacharias Fulsang le percepteur d’impôts et le sergent hochlander, et qu’ils pouvaient être frappés par elle sans qu’elle n’ait d’abord à passer sur le corps de Geralt, les deux autres lui étaient inaccessibles sans franchir cet obstacle humain.

Il va y avoir combat singulier durant un temps au moins. Tes alliés massacrant les derniers hommes de la Comtesse, il est probable que tu aies bientôt du renfort. La fuite n’est pas une option possible : elle est bien trop rapide, tu aurais à peine le temps de lui tourner le dos que tu mourrais déjà. Tu peux me décrire ta stratégie de combat. Tu peux essayer de protéger les 2 otages qu’elle peut frapper (le sergent et le percepteur), mais en ce cas il faudra sacrifier une action pour essayer de parer pour eux les attaques qu’ils sont susceptibles de subir.

Tu ignores les caractéristiques précises et la tactique que va adopter Sophie. Elle peut aussi bien essayer de tuer un otage ou deux pour finaliser le rituel (tant qu’elle ne tue pas au moins un otage le rituel n’est pas fini, en tuer plus qu’un accélérera la propagation de l’onde qui relève les morts), que préférer t’attaquer frontalement pour se débarrasser de toi au plus vite.
Le Q.G. de Kriegsherr se trouve ici:
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Geralt
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par Geralt »

Telle la fatalité du destin, le bras de Geralt s'était dirigé en direction de la comtesse dans le but d'y abattre sa lame, et mettre un terme à la folie de la vampire, dans le même temps, cela signifiait pour le loup blanc la condamnation de ses amis. A cet instant, il était à la fois le juge et le bourreau décidant de la vie de chacun. Mais alors que la lame allait faire mouche, pour transpercer le coeur de la créature de la nuit, celle ci prononça d'étranges paroles, dans un dialecte totalement inconnu de l'ex guerrier corbeau.
Cette formule prononcé, eut pour effet de faire émerger un sombre faisceau de lumière de l'enclume, qui frappa le plafond de la salle. Il semblait que le rituel était arrivé à son terme, au grand drame de tous, et que dans le même temps, la comtesse Sophie avait reprit connaissance et dans un réflexe de survie, dont la réussite n'avait dépendu que de ces talents surhumains de vampire, elle parvint à dévier de justesse la lame de Geralt qui se figea dans son corps, la blessant gravement mais pas mortellement. Dès lors, la magie du médaillon de Geralt s'était déversé dans la blessure de la comtesse grise, l'épée l'ayant perforé jusqu'à la garde.

La créature, au sombre regard, observa le loup blanc, avec calme et sérénité, et de sa force surhumaine, posa sa main sur celle de son agresseur, l'empêchant de se mouvoir et ainsi de lancer une seconde attaque. Telle un monstre ne ressentant aucune douleur, elle s'extirpa de l'acier, et d'une roulade, se retrouva face à son ennemi : ce chasseur de vampire lui ayant causé tant de soucie. Cherchant à comprendre et définir la situation, la vampire balaya du regard la salle, dans le but de voir le nombre d'ennemi qui s'en était prit à elle. Elle s'attarda tout particulièrement sur les combats en cours, et sur le corps de son mari, gisant agonissant et inconscient sur le sol froid de la pièce.
Étonné de saigner encore, les vampires ayant des capacités de régénération les rendant très difficile à tuer ou blesser, la comtesse comprit que la blessure qu'elle avait reçu avait un lien avec la magie, théorie confirmé quand elle attarda son regard sur le petit pendentif de Geralt, projetant une lueur verdâtre. Les yeux rouges sangs, pleine de haine et de colère contre le chasseur de vampire, elle dégaina sa lame et l'air ambiante autour d'elle se glaça dans l'immédiat, sinistre pouvoir de sa sombre lame.
La vampire adressa une menace envers Geralt, elle allait le tuer, le trucider, dévorer son cadavre et son coeur, la colère du monstre de la nuit semblant sans limite.

Mais la réaction de Geralt fut bien différente de celle que tous auraient pu croire...

En effet, depuis qu'il avait lancé son attaque, Geralt n'avait pas bougé, le regard baissé, observant le sol, telle un corps vivant mais sans âme, ne réagissant plus. Puis... Un rire, sinistre et lugubre s'échappa de lui, un rire dont le ton était totalement différent de celui employé d'ordinaire par le membre déchu de l'inquisition.
Son rire continua quelques secondes, se faisant toujours plus fort, et enfin il leva le regard vers la comtesse, dont ce changement total de personnalité n'avait pu échapper. En effet, lorsque le regard du loup blanc croisa celui de la vampire, il était bien différent que d'ordinaire, les pupilles du héros avaient basculé dans une teinte de couleur noir et sombre, telle un homme en pleine possession démoniaque.


"Enfin... Nous nous rencontrons comtesse..."

Il avait dit cela, se comportant comme une personne totalement inconnu des récents événements, comme si, c'était la première fois que l'homme aux cheveux blanc, rencontrait la vampire. Pour l'esprit torturé de Geralt, la chose était ainsi, la folie l'ayant gagné, Agabius étant parvenu à créer son propre pantin, deux personnalités vivaient dans le corps du chasseur de monstre, celle d'un héros, triste et désespéré, mais ayant des convictions et un code moral, et une autre : Celle d'un homme cruel et fou, se désignant comme serviteur du terrible Agabius. Une personnalité ne souhaitant que brisé celle qui lui était opposé, et ainsi existé en temps que véritable loup blanc...
Geralt, où tout du moins la chose qu'il était devenu, observa le corps du comte au sol. Puis il reporta toute son attention sur la vampire.


"Quel gâchis... Un bien piètre mari que vous avez là... Vous auriez pu mette utile en d'autres circonstances..."

Au même moment, et la situation indiquant que le combat était inévitable, une chose fut noté par le loup blanc, en effet, les prisonniers de la comtesse étaient toujours en vie... Bien que dans son état, la vie de ses amis ne semblaient plus du tout être sa priorité, cette information indiquait que le rituel mit en place par la comtesse ne semblait pas encore être arrivé au bout ... Peut être que la mort des quatre sacrifices étaient l'élément permettant sa finalisation ?
Nathalie en tout cas, tenta de faire comprendre et d'encourager Geralt pour qu'il se batte, non sans vraiment se rendre compte que ce n'était plus à son ami et son protecteur auquel elle s'adressait pour l'heure, la sombre magie en ce lieu ayant aidé à la révélation de cette sombre facette de Geralt, tandis que l'homme de bien et de moral qu'il était avait pour l'heure totalement disparu.

Dernier remparts entre la vampire et les pauvres sacrifices, dont le collecteurs d'impôt et le sergent Hochlander étaient les plus proche, la bataille allait s'engager. Geralt arme en main, s'approcha de la vampire, avançant sans crainte, sans peur, on pouvait même se demander à l'instant, qui était le chasseur et qui était la proie désormais ? Mais même blessé, la comtesse était dangereuse, et même Geralt allait prendre de très gros risque dans cet affrontement, à moins qu'il ne reçoive rapidement de l'aide.


"Si prêt du but et pourtant... Votre échec est totale. Telle une bête acculé, vous voici aux aboies"

Sur ses mots, il leva son arme et se jeta sur la vampire, dans le but de lancer le début des hostilités.
Etant donné l'état de Geralt, il n'est en aucun cas dans l'idée de vouloir protéger les prisonniers. Il affronte donc la vampire, j'utilise mes deux actions majeurs en attaque, et la mineur en esquive. Pour l'heure, je n'ai pas de stratégie précise car n'ayant pas encore assez d'élément sur le profils et le pouvoir de l'épée de notre vampire ^^
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[MJ] Kriegsherr
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par [MJ] Kriegsherr »

Les paroles du côté sombre de Geralt ne firent qu’enrager d’avantage la Comtesse Grise. Elle ne supportait pas d’avoir affaire à ce qu’elle considérait –plutôt à raison d’ailleurs-, comme un lunatique schizophrène, et qui la narguait, se comportant comme s’il aurait pu l’utiliser, elle, Sophie Hohenbach. Mais la vampire n’était pas du genre à courber l’échine devant plus faible qu’elle, et certainement pas devant n’importe quel mortel, sa fierté de Von Carstein, dont elle avait hérité, même si elle rejetait ce nom et son héritage, l’empêchant de considérer des simples humains ou autres créatures vivantes comme des égaux.

Dans un grognement de rage qui n’avait plus rien d’humain, le monstre se jeta sur sa proie, toutes dents dehors, levant sa redoutable lame pour frapper. Mais malgré les bravades du Loup Blanc qui chargeait lui aussi sur elle, la seigneur ne le prit pas pour cible principale. En effet, elle visait clairement, dans un premier temps, le sergent allongé non loin d’elle. Impuissant et bâillonné, le pauvre bougre ne pouvait que regarder la suceuse de sang affronter sa Némésis, et prier pour sa survie.

Profil de Sophie Hohenbach, la Comtesse Grise du Drakwald, seigneur vampire de la lignée Von Carstein : For 15 | End 15 | Hab 17 | Cha 17 | Int 17 | Ini 15 | Att 15 | Par 15 | Tir 15 | Mag 15| NA 4 | PV 105/155
Compétences de combat : Esquive, acrobatie de combat (+1 esquive), coups puissants (+1D3 dégâts), coup précis (2), réflexes éclairs (+1 INI si réflexes requis), maîtrise de l’aethyr (1).

Elle a en outre sur elle toute une panoplie d’objets magiques (de sa création), que tu ne vois pas forcément et dont tu ignores les effets en jeu, sauf son épée Glace-les-Cœurs, dont tu sais l’effet, mais pas la traduction en termes de règles.

NB : Le pouvoir du médaillon l’empêche de régénérer les 50 PVs perdus (elle est donc maximisée pour tout le combat à 105 PVs, en revanche, sur les 105 derniers, elle peut les régénérer normalement, au rythme de 35 PVs un tour sur deux.

Round 1 : +1 PV à Geralt par le soin de Calixyne.
Attaque de Sophie (ne visant pas Geralt) : 2. Touchée. Le sergent est sacrifié automatiquement (de toute façon il aurait été one-shooté très probablement par un jet de dégâts).
Attaque de Geralt : 12. Touché ! Esquive de Sophie : 12. Réussite.
Attaque de Sophie visant Geralt : 6. Touché ! Esquive de Geralt : 12. Ratée ! Effet : spécial : scénarisé. Dégâts : 0.

Bon, au moins, ça aura été vite.


La passe d’armes fut aussi brutale que brève. Dans un déchaînement magnifique et parfaitement contrôlé de violence, la vampire changea en pleine course la saisie de son arme, la passant de la posture normale, lame vers le haut de la main (le pouce), à une posture inversée, lame vers le bas. Puis elle la leva Glace-les-Cœurs haut au dessus du pauvre sous-officier du Hochland au regard exorbité, plein de terreur, et qui hurlait dans son bâillon. La créature fit voler son arme magique jusqu’à la poitrine de l’humain, l’enfonçant profondément dans son corps, transperçant probablement son cœur qui gela instantanément. Encore agonisant quelques secondes le temps que le sang n’apporte plus d’oxygène à son cerveau, le malheureux eut le temps de se voir mourir et de souffrir le martyr sur la pierre-autel où il était attaché.

Mais pour les combattants, l’affrontement n’était pas terminé. Au contraire ! Profitant de l’ouverture dans la garde de son ennemie qui tenait mal son arme, Geralt pensa trouver sa cible en frappant ! Et sans doute l’aurait-il atteinte s’il n’avait pas eu une adversaire de cette trempe en face de lui. Nullement étonnée par cette action pourtant bien réalisée du Loup Blanc, la Comtesse Grise se retourna d’un mouvement fluide et esquiva sans mal le coup. Dans la foulée, Glace-les-Cœurs virevolta avec une vivacité et une maîtrise dans le geste que seuls les plus grand épéistes humains pourraient rêver d’égaler. Calculatrice, perfectionniste, Sophie Hohenbach passa à l’attaque, et chacune de ses entreprises se retrouva couronnée de réussite. Elle était tellement supérieure à lui que Geralt ne put rien faire pour l’en empêcher, chacun de ses coups, chacune de ses parades, chacun de ses mouvements semblant avoir été déjà anticipé et contré par avance par la terrifiante Comtesse.

Dans un premier temps, la vampire fit tournoyer son épée pour la reprendre de manière efficace, puis, elle feinta une série d’attaques éclairs alternant droite et gauche, pour désorienter Geralt qui ne savait plus comment parer ou esquiver. Enfin, elle cassa la distance de combat en s’approchant et en passant sans aucune difficulté sous la garde du Loup Blanc, se collant à lui dos contre poitrine. Celui-ci se retrouvant donc collé à la prédatrice, corps contre corps, n’eut d’autre choix pour survivre que de ramener son épée vers lui pour tenter de découper son adversaire qui était coincée entre lui et son arme. Mais c’était la vampire qui s’était placée là intentionnellement, et elle ne l’aurait sans doute pas fait si elle n’avait pas prévu à l’avance une parade à cette riposte évidente. Aussi, Sophie Hohenbach plaça son épée en interposition et bloqua la lame adverse qui fonçait vers son cou.
Puis, avec une rapidité et une force déconcertante, de sa main libre, elle vint plaquer la lame de l’épée de Geralt à plat sur la sienne, forçant tellement qu’on aurait dit que la lame allait se tordre. Elle maintint la posture pendant quelques secondes, durant lesquelles leurs épées coincées entre eux se croisant dans une sorte de nœud de bras, empêchant l’un et l’autre de bouger ou de frapper, tant que la vampire n’en décidait pas autrement.

Souriant de toutes ses dents à son adversaire qui avait sa tête juste derrière la sienne, Sophie lui annonça, triomphante :

Image –Alors, qui utilise qui, maintenant, vermisseau ? Je n’ai pas de temps à perdre avec un être aussi faible, insolent et stupide que toi ! Mon mari au moins a la décence de comprendre à quel point je vous suis supérieure à tous. Lui au moins était intelligent et s’acceptait tel qu’il était, alors que toi, Geralt, tu es tiraillé entre deux personnalités. Aussi fort que tu te crois, tu n’es qu’une pitoyable moitié de toi.

Comment un demi-humain pourrait-il m’affronter victorieusement, moi, votre déesse ! Vous n’êtes à mes yeux que du bétail ou des animaux de compagnie, à vous de choisir. Et tu as fait le mauvais choix, Geralt, car le bétail ne sert qu’à une chose : me nourrir et c’est exactement ce que je vais faire.

Et n’espère pas une aide de tes amis ou même d’Agabius. Ce cher vieil Agabius… Si puissant et si faible à la fois, incapable de comprendre qu’il ne sera jamais qu’un pion sur l’échiquier de puissances qui le dépassent. Alors que moi, je me suis émancipée et aujourd’hui, je n’ai plus aucun rival ! Regarde le, il est plus fort que moi, et pourtant, c’est moi, la Comtesse-Electrice de la Drakwald, c’est moi, votre future impératrice, c’est moi et moi seule votre future déesse éternelle !
Au même moment, alors qu’elle parlait, ses derniers défenseurs qui barraient la route aux alliés de Geralt tombèrent, morts. Dès cet instant, les hallebardiers survivants, la famille Aldrech, Sannri Barbe-Enflammée et Calixyne foncèrent dans sa direction pour lui prêter main forte. Dans la position où elle se trouvait, la vampire serait taillée en pièces. Pourtant, elle semblait toujours très calme et parfaitement confiante, comme si elle maîtrisait la situation. Elle continua avec un sourire narquois :
Image –Non, Geralt, je n’ai pas échoué. Ma réussite est au contraire totale. Aujourd’hui sonne le glas de l’Empire tel que l’on connu, aujourd’hui sonne le glas de la Cour Noire de Sylvanie, aujourd’hui commence le règne de Sophie Hohenbach !
Exactement à cet instant, sous l’effet du rituel noir qui avait été achevé quelques secondes plus tôt par le sacrifice d’un des prisonniers, les cadavres des morts présents dans la pièce se relevèrent. Par chance, ou peut-être par anticipation intelligente de la part de Geralt, habitué à la nécromancie, le Comte Karol Hohenbach ne se releva pas, lui, puisqu’il l’avait épargné volontairement. La zone d’effet du rituel ne cesserait de grandir, d’abord lentement, puis de manière plus importante si d’autres sacrifices étaient faits.

Puis, sans prévenir, avec souplesse et aisance, le monstre se dégagea de sa position plus rapidement encore qu’elle n’y était parvenue. Repoussa l’épée de Geralt comme un fétu de paille, elle tourna sur elle-même en se reculant pour se remettre face à lui et à distance de combat. Dans le même mouvement rotatif, elle avait armé son bras et abattit Glace-les-Cœurs avec violence exactement à l’endroit où les deux lames s’étaient croisées pendant une dizaine de secondes un instant plus tôt, quand elle maintenait la posture étrange.

Sous l’effet du froid intense, l’acier trempé de l’épée du Loup Blanc était en effet devenu cassant, aussi cassant que du verre. Dans un bruit métallique très fort, la lame cassa net à l’endroit du choc, brisée en deux morceaux près de la garde. Le coup avait été arrêté, mais Geralt était maintenant désarmé, son morceau d’épée totalement inutile pour combattre la Comtesse Grise. Cette dernière ne perdit pas de temps, voyant ses adversaires approcher, et enchaîna avec un gracieux coup de pied montant au torse qui envoya Geralt voler dans les airs avant de s’effondrer contre le mur runique deux mètres plus loin. La violence du choc avait très importante et son impact aurait en temps normal sans doute suffit à lui briser la colonne vertébrale, mais Calixyne avait anticipé ce mouvement, et, débarrassée de ses soins aux autres, avait pu concentrer son pouvoir de guérison sur notre héros, qui ne subit que des dommages mineurs, semblables à ceux qu’il aurait reçus si un humain assez fort l’avait frappé, rien d’insurmontable donc pour le vieux briscard qui en avait vu d’autres.

Néanmoins sonné et rejeté à l’écart du combat, Geralt dut prendre quelques instants pour retrouver ses esprits et retrouver ses forces. Pendant ce temps, il put constater que ses alliés s’étaient scindés en deux groupes. Les hallebardiers s’étaient tournés contre les morts-vivants relevés, tandis que les autres s’attaquaient tous ensemble à la vampire. Cette dernière se paya le luxe de narguer encore le Loup Blanc dans l’intervalle :

Image –Et comment vas-tu m’affronter sans ton épée, minable ? Mais elle ne doit pas te manquer, quand on sait ce que tu as fait avec. Tu n’en as pas honte, au fond de toi ? Réfléchis. Je sais que tu sais de quoi je parle.
Calixyne neutralisait la magie offensive de la seigneur vampire, mais la tâche demandait tant de concentration qu’elle ne pouvait rien faire d’autre tandis que ses hommes et Sannri fonçaient au corps-à-corps ou une lutte violente s’engagea. Les capacités des assaillants étaient très importantes pour leurs races. Le capitaine, le chef rebelle et son fils étaient d’excellents bretteurs, d’un niveau équivalent ou légèrement inférieur à celui de Geralt. Quant à Sannri, il se battait avec la force et la férocité d’un lion, et avait sorti pour l’occasion sa hache à deux mains, celle qu’il réservait aux adversaires les plus difficiles, les plus coriaces. Même pour ennemie aussi douée que Sophie Hohenbach, ils étaient ensembles des adversaires redoutables qu’elle ne pouvait pas prendre à la légère, et qui pouvaient même la battre. Aussi reportait-elle toute son attention sur eux.
Pour l’instant, tu ne peux pas revenir combattre la Comtesse Grise. Mais tu peux si tu le désires te souvenir de ce que tu as fait avec cet épée qu’elle a brisée (tuer Mendelev et puis te vendre à Agabius en indiquant le lieu où tu emmenais le fils de Buchwald).

A part combattre, d’autres interactions te son également permises : libérer tes amies et le percepteur d’impôts, par exemple. La fuite n’est pas possible car l’entrée de la pièce est barrée par un combat morts-vivants relevés contre le reste des hallebardiers.
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Re: [Geralt] Sic transit gloria

Message par Geralt »

Sous l’influence de son esprit torturé, il avait lancé l'assaut contre la princesse, ce coté sombre de Geralt en faisait un combattant bien plus dangereux que d'ordinaire, un véritable loup avide de sang, mais en même temps plein d'assurance et de confiance, trop peut être d'ailleurs, une chose pouvant le perdre. Pleine de rage, face à l'audace dont faisait preuve son opposant, la comtesse se décida à agir, mais sa première cible ne fut en aucun cas le loup blanc, mais belle et bien l'un de ces prisonniers, le pauvre sergent Hochlander, qui ne put ni réagir ni se défendre, mais seulement voir la lame maléfique de la comtesse s'abattre sur lui...
La lame planté dans le corps du malheureux, Geralt y vit une faille non négligeable dans la garde de Sophie, une bref opportunité, capable d'infliger une blessure de plus à cette créature, mais elle était pleine de ressource, et d'un geste vif et inhumain, elle parvint à s'extraire de l'assaut, et à contre attaquer, dans une série de geste aussi rapide que précis, mettant le loup blanc en difficulté, lui qui était pourtant déjà un bretteur d'exception parmi les hommes, ne faisait que pâle figure face à la vampire.

En pleine danse mortel, la vampire enchaîna ses mouvements et déplacements, d'une telle façon qu'elle pu se tenir au plus prêt de Geralt, collé à lui, il pouvait dès lors sentir la froideur du corps de cette femme, si froide que même ces vêtements, ne pouvaient le protéger de ce contacte plus que désagréable. Désormais leurs lames à chacun s'étaient entremêlées, d'une telle façon que rien n'aurait pu les défaire, tout du moins tant que la vampire n'en déciderai pas autrement, de part sa force physique supérieur à celle de l'ex guerrier corbeau.

Ayant presque leurs visages l'un à coté de l'autre, une discussion s'engagea, où la comtesse, toujours aussi sûre d'elle grâce à sa puissance vampirique, nargua le chasseur de monstre, le considérant comme du simple bétail bon à la nourrir, une moitié d'homme, voulant se confronter aux terribles pouvoirs d'une "déesse" alors qu'il n'était même pas capable de vaincre le déchirement de personnalité qui le hantait.
Elle prononça même le nom de Agabius, un vampire certes plus fort qu'elle... Mais aujourd'hui, cela n'avait plus d'importance pour elle, car aujourd'hui était son moment de gloire ! le jour où elle serait vu comme une impératrice de l'empire, une déesse toute puissante, à la fois jalousée et crainte. Les hommes et même la cour noir n'auraient cas la craindre à tout jamais !
Mais Geralt ne l'entendait guère de cette oreille, toujours sous influence néfaste, il rigola d'un ton moqueur et toujours aussi sûre de lui, étant la marionnette de Agabius, il ne voyait et ne jurait que par lui désormais.


"Aahahahahaha. Il est vrai que ma condition humaine me rend plus faible que toi, et pourtant, aujourd'hui, ton règne déjà court, s'achève...

Le loup blanc est faible, détruit, terrifié, mais moi... Je suis tout se qu'il y a de meilleur en lui, je suis sa force ! Je ne te crains pas, et je te jure que je parviendrai à te faire ployer le genou, toi une vampire qui rejette sa condition et les siens, une vampire n'assumant pas son nom de Von Carstein, et se réfugiant derrière un nom humain : Sophie Hochenbach. Tu me donnes envie de vomir...

La cours noir et mon créateur, Agabius... Jamais tu ne pourras te dresser contre eux. Tu es aveuglé par ton propre pouvoir."


La provocation était total, et à n'en pas douter, la vampire ferait payer ces mots à Geralt. Dans le même temps, les compagnons du loup blanc avaient pu enfin se défaire de leurs adversaires, et dans la posture actuel, bloqué avec Geralt, elle serait taillé en pièce, et pourtant le calme dont elle faisait preuve, était plus que inquiétant. Il était certain qu'elle avait un plan, aussi la suite des événements confirma cette idée.

En effet, suite à la mort du sergent du Hochland, la puissance du rituel avait pu commencer à se déchaîner, et déjà les ennemis tout juste tombés au combat dans la pièce, commençaient déjà à se relever, comme des soldats immortels, que plus rien ne pourrait stopper. Repoussant Geralt, qui sous l'impulsion du coup, faillit trébucher, la comtesse frappa sa lame à l'endroit exacte où elle l'avait apposé quelques secondes plus tôt.
Le loup blanc put anticiper l'attaque, accompagnant sa parade par un sourire narquois, mais hélas, le plan de Sophie était belle et bien que Geralt puisse stopper cet assaut, car en effet, la lame magique de la vampire démontra son pouvoir, l'acier de Geralt sous l'effet intense du froid, se fragilisa, et sous le choc des deux lames, elle se brisa, la surprise du loup blanc fut total...
Ne perdant pas de temps, elle enchaîna avec un puissant et gracieux coup de pied, qui fit virevolter le chasseur de monstre deux mètres plus loin, avant d'être stoppé par le mur runique de la pièce. La violence du choc aurait dans un temps normal pu lui briser le dos, mais Calixyne était entrée en scène, et de sa magie avait limité les dégâts.
Bien que sortie d'affaire, l'attaque de la comtesse avait tout de même bien sonné Geralt, le souffle coupé, ayant du mal à reprendre ses esprits, ce choc avait tout de même eut un effet positif. En effet, il semblait que Geralt avait pu pour l'heure reprendre ses esprits, face à l'entité maléfique qui le rongeait. Désormais, son œil gauche avait reprit sa couleur d'origine, tandis que le droit lui avait gardé cette teinte sombre et malfaisante. On y voyait là une sorte de combat que se livrait deux personnalités totalement opposées se partageant un seul et même corps. Et les prochains événements décideraient à jamais quel coté prendrai l'ascendant sur l'autre.

A genou et à terre, tentant de se relever, tandis que ses compagnons se préparaient à mener un rude combat contre la vampire et les morts vivants, Sophie nargua celui qui était à cet instant sa Némésis. Elle tenta de lui faire prendre conscience de quelque chose, comme si sous l'influence de son coté sombre, elle avait pu lire en lui, pour y découvrir un terrible et sombre secret.
Cela revint à Geralt comme si s'était hier, lui apparaissant comme une vision, si clair et si net, qu'il comprit qu'il était en train de se remémorer un souvenir... Il se vit... Lui... Où tout du moins, un homme ayant son corps et son apparence, mais n'ayant en aucun cas le même esprit, il se voyait comme un homme sans âme et sans scrupule, pactisant avec Viktor et Albrech, vendant la soeur de Buchwald... Son ami, son frère d'arme...
Puis il se vit de nouveau, sa lame planté dans le corps du trappeur Mendelev... Et à cette instant précis... Ce moment intense, où la mémoire lui avait été rendu... Il comprit qu'il était le meurtrier de Mendelev... Il était l'homme qui avait passé un pacte avec les sbires de Agabius dans le but de leur fournir le pauvre Edrik... Enfant qu'il avait juré de protéger. Depuis le début, il n'était qu'un pantin, une marionnette du mal... Dangereux pour lui même, et mortel pour ceux qu'il pensait voir comme des amis...
L'envie de vomir face à ses actes de trahisons étaient plus que tentant, et les larmes lui montèrent au visage. La rage et la honte s'emparant de lui, il murmura dans sa stupeur.


"Qu'est ce que... J'ai fais... Qu'est ce que... Tu m'as fais..."

Totalement responsable de ses actes, même si il savait qu'il n'était plus lui même ses derniers temps, cela n'enlevait rien à ses crimes. Et dans la signification du "Tu", il désignait Agabius, le vampire responsable de tous ses malheurs, toutes ses souffrances... Celui qui avait créer cette part d'ombre en lui, qui l'avait amené à faire toutes ses choses. Alors qu'il pensait maîtriser la situation depuis le début, en réalité, chaque gestes, chaque pensées de sa part, n'étaient que les reflets des désirs de celui qu'il s'était vu appeler "maître"...

L'envie de mourir était désormais total chez notre héros. Et pourtant ce fut le bruit des combats dans la salle, qui le fit resurgir de ses envies suicidaires. Voyant la comtesse en plein combat avec Sannri et les autres, et comprenant que plus personne ne s'occupait de lui. Il comprit que le moment était propice à la libération de Nathalie et Gertrud. Sauver la vie des deux jeunes femmes seraient un bien triste pardon face à tout ce qu'il avait pu faire, mais il devait au moins bien cela aux deux féminines.
Ce dirigeant vers les stèles ou étaient attachés les prisonniers, il libéra sans un mot le percepteur d'impôt, puis Gertrud... Et enfin, il se dirigea vers Nathalie, posant son regard troublé sur la Bretonnienne, on pouvait y lire une souffrance et une peine terrible.
La libérant de ces liens, il la serra dans ses bras.


"Je suis désolé... Pour tout... Je t'ai abandonné, et Gertrud aussi..."

La respiration haletante, la jeune femme devait sans doute sentir que le coeur de Geralt battait la chamade, signe d'un stress intense. Il relâcha la jeune femme de son emprise, et s'adressa à elle et à Gertrud.

"Vous allez m'écoutez et obéir... Il faut que vous quittiez cette endroit, profitez de la moindre chance que pourrait vous fournir les hallebardiers d'accéder à la sortie. Même libérer, vous êtes sûrement encore lié au rituel de Sophie, et votre mort, signifie la fin de tout..."

Il serra ses poings avec colère et rage, honteux de sa faiblesse, car pensant et voulant sa fin proche, il savait qu'il en faudrait plus pour raisonner les deux femmes qui depuis le début cherchaient toujours à le protéger. Peut être même voudraient elles mourir pour lui, quitte à condamner l'empire, dans tout les cas, cela ressemblait bien à la mentalité de Nathalie.

"Oubliez l'homme que je suis, oubliez les dettes où les promesses que vous avez faîte. Je... Je suis déjà mort... Tout ce qui nous arrive... Tout est ma faute... Je..."

On voyait bien qu'il cachait encore quelque chose, mais qu'il était temps de dire la vérité, aussi dur pouvait elle être...

"Je vous ai tous trahi. C'est moi... Moi l'assassin de Mendelev... J'ai pactisé avec les vampires... Je suis une marionnette pour eux... Traître de l'Ordre, et des hommes... Je ne suis plus moi même, et le mal me possède."Pour accompagner ses mots, il montra son oeil droit à la teinte sombre et n'étant en aucun cas une couleur normalement humaine."J'ignore si on peut battre Sophie, et le rituel est déjà bien avancé, mais si ce n'est pas elle qui vous tue, se sera moi... Je ne peux pas vous protéger de moi même... J'ai tuer le vieux trappeur sans remord et sans scrupule, guidé par la corruption du vampire que je traque: Agabius... Et se sort sera le votre avec moi."

L'évocation de ce nom, relança les voix dans la tête de l'ancien membre de l'Ordre, il le savait, ce n'était plus qu'une question de minutes avant que son double maléfique ne reprenne le dessus sur son hôte. Et ce précieux temps, il devait l'utiliser à bon escient. Etant persuadé que Nathalie serait la plus difficile à convaincre, bien qu'il avait du mal à supporter le regard qu'elle portait sur lui, il posa ses mains sur les joues de la jeune femme, s'approchant de son visage, chacun plongeant ses yeux dans l'autre.

"Va à l'abbaye de Saint Æthelbert le Vigilant, situé au village de Siegfriedhof, le QG de l'Ordre s'y trouve, raconte leur les événements qui se sont produit ici, dis leur ce qui m'est arrivé... Toi et Gertrud aurez un abri là bas, une nouvelle vie si vous le voulez... Sannri est impossible à raisonner, face à Sophie, il a enfin trouvé l'adversaire capable de lui offrir la mort qu'il désire, il va se battre jusqu'au bout. Et moi... Je vais emporter cette comtesse grise avec moi..."

Il relâcha Nathalie, et posa son regard sur Gertrud, le regard d'un homme brisé, dont la volonté n'était plus. Prêt à se sacrifier pour offrir une possibilité de fuite aux deux femmes. Il espérait que la mercenaire brune serait compréhensif, son âge plus avancée que celui de Nathalie, lui permettant peut être de mieux comprendre l'urgence de la situation. Les deux femmes devaient juste atteindre la sortie, au milieu des combats, la chose était possible, si les mercenaires, les soldats du Hochland et les rebelles parvenaient à briser les lignes ennemis et à tenir leur position.
Il s'éloigna des deux femmes, comme pensant ayant fait ses adieux... Puis il se dirigea sans arme vers la comtesse aux prises avec les autres. Geralt cria quelques mots à Sannri.


"Sannri !!!!! Les armes traditionnels ne lui feront rien... Ton épée... Il faut utiliser l'épée runique !"

Geralt le savait, en plus de posséder son arme capable de briser l'acier, la comtesse possédait comme tout puissant vampire, des capacités de régénérations hors norme, mais toutes les blessures n'étaient pas possible à soigner, en effet, celle appliqué par Geralt grâce au pouvoir du médaillon du souvenir du héros, avait terriblement touché la vampire... Si l'épée runique de Sannri était aussi prodigieuse qu'il l'avait dit, alors cette arme pourrait peut être venir à bout de cette femme.
L'arme en question avait été faîte pour les nains, donc il était probable que Geralt ne puisse la manier aussi bien que le petit homme. Sans arme, Geralt ne pouvait espérer foncer dans la bataille, aussi tenta t'il de réparer le problème rencontré plus tôt avec son arbalète à la main, dans le but de pouvoir tirer une salve de flèche et ainsi soutenir les siens...

Bon déçu de mon poste... Vraiment désolé... Mais j'ai passé une terrible journée et je suis épuisé. (j'ignore si il était bon que je poste se soir... :? )
Dans tout les cas, après avoir tenté de raisonner Nathalie et Gertrud (que je pense toujours lié au rituel) je me rapproche du combat qui à lieu avec Sophie (sans pour autant y prendre part) n'ayant plus de lame, j'essaye de guider Sannri sur une stratégie, c'est à dire utiliser l'épée runique qu'il à dans le dos pour blesser la comtesse (j'espère que cette arme lui fait de l'effet). Dans le même moment, j'essaye de réparer mon arbalète, dans le but de pouvoir tirer ensuite sur la comtesse, si mes actions me le permettent.
Geralt, Chevalier renégat de l'Ordre du corbeau

For 12 | End 12 | Hab 14 (*+1) | Cha 8 (*+2) | Int 12 | Ini 14 | Att 14 | Par 14 | Tir 14 (*+1) | FOI 11 | NA 3 | PV 95/95
Fiche : http://warforum-jdr.com/wiki-v2/doku.ph ... che_geralt
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