Les gens du Hochland sont célébres pour leurs talents de chasseurs et les denses forêts de leur province. Une bonne partie de leurs armées est composée d'habiles arquebusiers. Le Comte Ludenhof tient sa cour à Hergig.
Clignant de ses paupières lourdes, l’ivrogne scruta la foule autour de lui. Il était facile de déchiffrer ses pensées: il jaugeait les réactions de la foule, s’efforçant de savoir si les badauds s’en prendraient à Von Herr Feers si la situation s’envenimait. Il regarda de nouveau le pistolet qui le tenait en joue et expectora un crachat gras et verdâtre aux pieds de Feers avant de rengainer son couteau.
L’ivrogne :On n’en restera pas là, grogna-t-il avant de se retourner et de partir d‘une démarche lourde et chancelante.
Il fit mine de donner un dernier coup de pied à son souffre-douleur en partant et eut un petit sourire satisfait quand celui-ci tressaillit. La foule se dissipa rapidement. Feers se retrouva bientôt seul à l’exception de l’homme, qui le remerciait à travers ses larmes.
Jeune Homme : Par Sigmar, vous venez de me sauver la vie ! Cette grosse brute n’aura fait qu’une bouchée de moi si vous n’étiez pas intervenu et je n’aurais jamais revu ma fille et ma femme… Oh ma douce Camélia, je vais pouvoir la revoir et tous ça grâce à vous ! Comment puis-je vous remercier, Herr ?
Je ne savais pas trop quoi penser de cette situation, j'étais plutôt soulagé à vrai dire. Je ne pus retenir un petit soupir de soulagement lorsque le brut décida de ne pas continuer. Aurais-je réussi ma manœuvre ? Il faut croire que oui car, me voilà seul avec le père de famille, un peu amoché certes, mais encore vivant. J'ai pu ranger mon arme en sécurité pour le moment. Et mes que d'émotion aujourd'hui. Je ne parle pas de moi, je parlais du monsieur devant moi qui pensait vraiment que c'était sa dernière journée en ce monde. Alors qu'il me remercia et me demandait ce qu'il pouvait faire pour me remercier, je ne pouvais que lui dire d'une façon très amicale, presque fraternel :
-Je n'ai fait que mon devoir. Je te demanderai qu'une chose brave homme. Va rejoindre ta femme et tes enfants, aime les et prend grand soin de ta famille, qu'il ne manque rien, accomplit ton devoir en tant que père et chef de la famille. Que Sigmar veille sur toi et ta famille.
Ouais, malgré les apparences j'avais un cœur et je ne pouvais pas lui demander un endommagement pour tout cela car, après tout, rien ne s'était passé. Bon je vous préviens, mon cœur et là et se montre que rament, mais quelques fois ça fait du bien de faire une bonne action, cela apaise son soi intérieur. Mais là c'était sûr, il ne fallait pas m'embêter maintenant, qu'on me laisse la paix jusqu'à demain au moins. J'avais peur d'envoyer ce monsieur seul sur la route surtout à cette heure-ci. Le tavernier m'avait prévenu que c'était dangereux, alors je repris la parole et je l'avertie :
-Tu peux partir dès à présent, mais la lune est haute, la nuit est là et les routes sont dangereuses, parait-il. Tu as le choix, resté ici malgré tout ce qui s'est passé, alors reste avec moi jusqu'à demain ou bien partir maintenant à tes risques et péril.
En fait pour moi et lui, la nuit n'était pas encore finie, l'autre ivre a bien dit que ce n'était pas terminé tout ça. Qu'il part ou qu'il reste, il était en danger. Je lui laissais le choix, mais s'il reste j'étais parti pour être son garde du corps. Ah la, la, la, comment cela allait-il vraiment se terminer ? Je le regardais un instant avant de me diriger vers l'auberge à nouveau pour y rentrer, il était libre de partir ou de me suivre, c'était selon ce qu'il voulait. Je me frottais le visage, fatigué de cette journée, voulant bien apprécier un bain ou au moins un lit ici. Une fois à l'intérieur, je regardais tout le monde et chercha du regard l'aubergiste qui m'avait promis une chambre si je me rappel bien. J'entamais ma petite marche vers le comptoir espérant que tout allait bien se passer maintenant. Quoi que, vu la situation, tout s'était plutôt bien passé dans cette bien mauvaise situation, je n'avais pas trop à me plaindre de cette journée à vrai dire, j'avais déjà connu bien pire que ça. Je pensais que mon nom allait se faire connaitre aussi bien pour avoir perdu mon titre que d'avoir sauvé ma première personne. Eh oui je n'avais pas l'attention d'en rester là.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 01 mai 2011, 10:25, modifié 1 fois.
Raison :4 xp / Total d'xp: 20
Alors que Von Herr Feers partait en direction de l’aubergiste pour aller visiter sa chambre, le père de famille entra de nouveau timidement dans la taverne avant de s’installer à une table et de commander l’alcool le plus fort.
Tavernier : Viens j‘vais t‘faire visiter la chambre, tu l‘as bien mérité, l‘ami…
L’aubergiste et le milicien montèrent les marches menant aux chambres et le tavernier ouvrit la deuxième porte qui se trouvait au fond du couloir.
Feers put découvrir une chambre simple avec un lit sur lequel était posée une paillasse et une couverture, dans un coin, une petite table et une chaise, ainsi qu'un broc d'eau et une bassine. Une petite fenêtre, donnait sur la route extérieur, laissant entrer la lumière de la lune dans toute la pièce. Des bruits parvenant des pièces adjacentes signalant à Feers que les chambres voisines étaient occupées.
Tavernier : Bien, j'te laisse, je vais m'occuper de mes clients qui attendent. N'oublie pas de fermer la porte à clef quand tu voudras dormir paisiblement. Aller bonne nuit, l'ami, et merci d'avoir évité ce bain de sang…
L’aubergiste redescendit en bas tandis que des clients l’appelés pour qu’il vienne les servir.
Enfin au calme. Je l'avais attendu ce moment-là. Bon c'est vrai, ce n'était pas une chambre de luxe. Quatre murs, une fenêtre, un lit avec un minimum d'immobilier, bref le minimum quoi. Malgré ça, j'étais quand même satisfait de tout ça. Quelquefois, même si on était habitué à un certain luxe, dans certain moment on est satisfait de ce qu'on a dans la main, même si ce n'est rien. Le tavernier me donna quelque conseil pour pouvoir passer une agréable nuit. Alors qu'il retournait à ses occupations, je fermais la porte à clé. Je regardais à nouveau la pièce d'un simple balayage du regard avant de m'avancer vers la fenêtre afin de regarder la vu qu'elle pouvait m'offrir. Pour une raison inconnue, mes yeux se levèrent vers le ciel. Le ciel était dégagé laissant place aux veilleuses de la nuit. Les myriades d'étoile avec leur mère la lune. Je me sentais étrange face à cette immensité étoilé. Tout ce qui pouvait me tourmenter disparaissait en un instant. Mes battements de cœur ralentirent de plus en plus ainsi que la respiration. Mes pensées s'envolaient pour laisser place à un esprit apaisé. Je restais ainsi, le regard rivait sur le ciel. Des souvenirs du passer me revenait doucement. Une partie de mon enfance. Plus mes pensées avançaient dans le temps, plus mon cœur prenait un rythme plus soutenue ainsi que ma respiration qui s'accélérait de façon croissante. Mes mains qui étaient détendues, les doigts légèrement écartés devenaient de plus en plus serrer avant de former des poings serrés. Mes sourcilles alors libre, se dirigeaient vers le bas me donnant un regard froid et distant. Mes souvenirs continuaient à aller vers l'avant, mon cœur se serrer de plus en plus, mais je n'arrivais pas à sortir de mes pensaient. J'étais dans un état secondaire, hypnotiser par la lune.
Un souvenir précis me fit quitter les yeux du ciel avant que mon poing droit alla frapper le rebord de la fenêtre le faisant vibrer. Me voilà en colère, en rage. Ma respiration était forte, limite souffle. Je me frottais le visage en fermant les yeux. Je laissais ma main sur mon visage en écartant légèrement mes doigts avant de rouvrir mes yeux. Je levais mon autre main et je remarquais qu'il tremblait légèrement. Un seul souvenir du passé pouvait me mettre dans cet état. Un évènement qui changea ma vie du jour au lendemain, en une nuit. J'avais horreur de me voir ainsi. En ce jour, je me suis promis de plus être dans cet état. Cet état de faiblesse. Mes sentiments qui me font trébucher. J'avais horreur de ça et j'en avais marre de me tourner vers le passer et pourtant. C'est le passer qui me fait avancer. Je n'avais pas le choix, mon passé est ma force comme ma faiblesse. C'est ce qui me fait avancer comme reculer. Ce n'est qu'une question de point de vue qui fait que mon passer est une aide ou une malédiction. Il faut vivre avec chacun son poteau de supplice. Tout le monde doit porter ses fardeaux et avancer avec. Certain le partage pour être alléger d'autre le gars pour soit car, ils ont la volonté de le porter seul. Enfin bref, suffit. J'avais chaud d'un coup. Je me retournais vers le broc d'eau et la bassine.
Je me mis à rire doucement avant de déposer mon arme sur la table et tout ce que j'avais sur moi avant de commencer à me déshabiller. D'abord, mon « gilet » de cuire clouter que je le posais sur la chaise. Puis je suivis par ma chemise que je mis à plat sur l'autre partie de la table. Je suivis par mes bas avant de me retrouver presque nue. Il me restait plus que mon sous-vêtement. Je pris le broc d'eau et je versais une partie de l'eau dans la bassine avant de prendre un morceau de chiffon et je le trempais avant de commencer à frottait les différentes parties de mon corps allant d'en haut à en bas, sans rien oublier. Je pris mon temps c'est vrai, mais c'était un moment où j'étais enfin seul avec moi-même. Eh oui, j'avais quand même un minimum d'hygiène de vie. Mon arme était toujours à portée de main, c'était mon plus fidèle compagnon.
Lorsque je finis de faire ma petite toilette de la tête aux pieds, j'enlevais mon survêtement avant de le faire tremper dans la bassine, le frotter et l'essorer. Je l'avais tellement essoré qu'il était quasiment sec. Je le posais sur la table, sur le rebord afin qu'une partie soit suspendu dans le vide afin que les gouttes tombent dans la bassine posée en dessous. Bien que nue maintenant, je me dirigeais vars la fenêtre et je 'l'ouvris afin d'aérer la pièce et accélérer le séchage. J'avoue il faisait pas mal froid et mon corps le montrait bien. Malgré ça je restais là, debout vers la table en m'étirant de tout mon long sentant quelques os craqués. Ça faisait un bien fou. J'attendis ainsi le temps qu'il a fallu pour que je puisse me rhabiller complètement au sec. Me voilà plutôt bien dans ma peau. J'avoue que je me sentais mieux habiller que nu comme un vers. Je m'assurais bien que mon arme était bien chargé et j'entrepris de le nettoyer, l'entretenir. Oui je sais, c'est dangereux de nettoyer une arme chargée. Je suis un spécialiste, ne vous inquiétez pas. C'était calme... même trop calme. Même mes voisins de chambres étaient silencieux. Peut-être que c'était mon imagination, mais mon instinct était en éveil.
Tout habillé, je m'approchais de ma chambre et je m'assis dans le lit et je mis l'oreiller contre le mur avant de m'adosser dessus, vue sur la porte. Bien sûr quand j'avais fini de me rhabiller je fermais la fenêtre hein. Me voilà dans le lit. La nuit était bien passée et le sommeil était là. Aurais-je droit à une nuit de sommeil réparateur pour que je puisse prendre la route au lendemain en forme, ou bien au contraire...
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 02 mai 2011, 10:45, modifié 1 fois.
Raison :4 xp / Total d'xp: 24
Von Herr Feers se réveilla en sursaut, se redressant d’un bond sur son lit inondé de sueur. Son sommeil n’avait pas été de tout repos, car il avait fait un cauchemar des plus horribles. La douleur dans sa poitrine persista un moment.
C’est alors qu’il remarqua la fumée.
Poussant un juron, il bondit en jetant les draps de côté. Il gagna rapidement la porte, la déverrouilla grâce à la clef. Il se retrouva dans une fumée épaisse et vit la lueur des flammes.
À sa droite, il vit le nain d’hier défoncer sa porte d’un coup de pied. Le nain portait une armure et brandissait d’une main sa hache, son bouclier protégeant son autre bras.
Feers revint en courant à sa chambre et enfila ses bottes à la hâte. Il attacha rapidement sa ceinture et se sentit instantanément plus maitre de la situation une fois son arme à ses côtés. Il rassembla vite ses biens dans ses bras et sortit sans tarder de la pièce. Tous les occupants des chambres s’enfuyaient, et on entendait les cris et les gémissements de ceux qui tentaient d’échapper à l’incendie qui faisait rage. La fumée et la chaleur lui montaient à la tête.
Il vit la figure terrorisée de Fiedler quand celui-ci passa en trombe devant lui, encore vêtu de sa chemise de nuit.
Passant à l’aveuglette par la porte principale, les clients sortirent dans le froid. Feers était parmi eux. L’Âne Pendu était en feu et les flammes montaient, léchant le vieux bâtiment vouté. Plusieurs personnes tentaient en vain d’éteindre l’incendie, jetant des seaux d’eau sur les flammes et tentant de les étouffer avec des couvertures.
Un groupe de trois hommes se tenait dans la rue juste devant l’auberge, brandissant des torches enflammées. L’ivrogne que Feers avait empêché de tuer un innocent plus tôt dans la nuit était au milieu des incendiaires, un couteau dans une main et une torche dans l’autre. Le milicien en déduisit que les hommes avaient continué leur beuverie et que l’alcool leur avait donné assez de courage pour revenir finir ce qu’ils avaient commencé.
Tavernier : Mais qu‘avez-vous fait ?geignit Fiedler.
Un des Incendiaires : La ferme, sale rat. C‘est ta damnée auberge qui attire ces gens ici !
L’ivrogne :Je suis venu finir le travail !Cria l‘instigateur de toute cette violence.
Voilà. Je pleure. Les yeux en larme. Je ne pouvais pas espérer une nuit tranquille, il a fallu que quelque chose perturbe mon repos. Je n'ai jamais quitté un lit aussi vite que ça. Je ne pourrais même pas trop vous expliquez comment je suis arrivé dehors ainsi vu que tous ces passés très, très vite. Je ne savais pas pourquoi mais j'étais à bout. J'en pouvais plus. Mais regarder moi ! Je pleure ! Je m'essuyai les yeux avec la manche de mon haut. Jusqu'au moment où j'entendis une voie qui me rappeler quelque chose. C'était une voie que j'avais entendue il n'y a pas si longtemps que ça. Je regardais autour de moi entre les hurlements, le mouvement de personnes avec des seaux d'eau essayant de sauver ce qui reste à sauver, ce qui veut dire... Rien. Ce gars avait le chic de m'énerver. Je respirais profondément, posant une main sur mon arme. Je finis d'essayer mes larmes, mais en fait je dois vous avouer quelque chose... La fumée dans les yeux sa pique ! C'est affreux ! Ça brule, ça pique et surtout ça me fait pleurer les yeux !
Bref, je me dirigeais vers cette voie et je ne doutais pas qui ça pourrait être. Je dois avouer quelque chose... Il tenait ses promesses ce type. Et il ne fait pas les choses à moitié. Alors que je me rapprochais de lui, je ne puis que remarquer une chose. Il n'était toujours pas seul. Mon dieu, il était trois et les trois étaient tous aussi louche. Devais-je faire marche arrière ? Devrais-je fuir ? Ce jour-là n'est pas encore arrivé. Cela arrivera peut-être un jour, mais pas aujourd'hui. Fatigué, fâché, la volonté que tout cela prend fin vite fait ! Je marchais d'un pas sûr, main sur l'arme vers moi, non mes ennemis ! Oui c'était officiel ! Cela était une déclaration de guerre volontaire ! J'arrivais non loin de ces trois spécimens bien embêtant. Mais cette fois si j'avais laissé au moins dix mètres d'écart entre eux et moi. Regard froid, ton sec, respiration nerveuse je dis à voie bien haute :
-C'EST MOI QUE VOUS CHERCHIEZ !
Très bonne question. Je ne savais pas trop si c'était vraiment moi qui cherchais en faisant ça. J'en ai vu des intolérants. Moi je suis une preuve d'intolérances typique impériale à l'esprit rebelle par moment. Ouais car en fait je peux être intolérant contre une chose et de l'autre je ne me conduirais pas comme logiquement je devrais me comporter, enfin bon, fermons la parenthèse. J'étais là, devant ces criminels. Oui ils étaient devenus aussi des criminels officiellement. Des innocents ont payé le prix dans ce crime, leur argent dans le prix de leur boisson et chambre... Peut être certain leur vie. Bref ils m'avaient fait quitter le lit à une heure si tardive. Et ça, ce n'est pas une chose à me faire ! Maintenant les choses allaient devenir sérieuses. Finit les discours. Je ne savais pas trop comment cela allait finir tout ça, mais une chose est sûre. J'étais prêt à dégainer et cette fois-ci à viser le cœur ou la tête si besoin est en cas d'attaque directe ou indirecte. Selon l'angle de tire je choisirai l'organe à toucher.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 03 mai 2011, 12:51, modifié 1 fois.
Raison :3 xp / Pour un total de 27
Von Herr Feers tout juste réveillé s’avança à grands pas vers le groupe, sa main posée sur le manche de son pistolet, prêt à dégainer.
L’ivrogne :Espèce de salaud, te voilà ! Butez-le les gars ! Jappa l‘ivrogne en agitant son couteau dans la direction de Feers..
Les autres commencèrent à lever leurs armes, le visage courroucé et sombre, et Feers réalisa qu’il s’était mis dans de beaux draps. Une voix bourrue, presque un grondement stoppa ses ennemis avant qu’ils ne puissent l’assaillir de concert.
Le Nain :C‘est un bon jour pour mourir, choses-hommes. Avancez un peu, qu‘on sache si votre heure a sonné !
Le nain fit un pas massif en avant pour se placer à côté de Feers, et le milicien vit qu’il avait revêtu la totalité de son armure, comme pour partir en guerre. Son lourd bouclier rond en métal lui protégeait le bras gauche et sa tête était entièrement dissimulée sous un casque façonné et martelé en forme de visage de nain stylisé. À l’intérieur, ses yeux jetaient des éclairs et son énorme hache à manche court était prête, sur son épaule, à trancher le premier homme qui viendrait à portée.
Il semblait absolument invulnérable, car il ne montrait pas le moindre centimètre carré de peau. Feers dut admettre qu’il était particulièrement intimidant malgré sa petite taille.
Les ivrognes restaient sur places, l’indécision se lisant sur leurs traits. Aucun d’entre eux ne voulait mourir ici. Mais l’affrontement était inévitable.
Jeune Homme : Je suis avec vous, parla le père de famille qui avait trouvé un petit couteau dans les débris de l‘auberge et qui vint se poster à côté de Feers.
À trois contre trois, le combat était maintenant plus équilibré…
Les Trois Défenseurs de l‘Auberge:
Von Herr Feers, milicien apprenti pistolier.
For 8 | End 9 | Hab 9 | Cha 9 | Int 8 | Ini 8 | Att 8 | Par 8 | Tir 9 | NA - | 60/60 PV
Le nain, qui est un Barbe de Fer, mais tu ne connais pas encore son nom.
Test d'INI pour le combat à venir
Feers: 9, raté, 1 attaque au premier tour !
Le nain: 8, raté, 1 attaque au premier tour !
Le père de famille: 7, réussi, 2 attaques au premier tour !
Ernst Wolfenburg: 5, réussi, 2 attaques au premier tour !
Wolfgang Balearic: 19, raté, 1 attaque au premier tour !
Jonas: 18, raté, 1 attaque au premier tour !
Ordre d'action: Père de Famille (2 attaques au premier tour) > Ernst (2 attaques au premier tour) > Jonas > Wolfgang > Feers > Le Nain
Décris bien tes actions et dis moi quel bandit tu attaques, quelles compétences tu utilises
On dirait bien que les choses allaient devenir intéressantes maintenant. Mais hélas la confrontation était inévitable dorénavant. Est-ce que le sens allait couler ou l'un des deux camps aller capituler ? Aucune idée, mais on ne pouvait plus faire marche arrière. Les « soldats » se sont levé, chacun de son côté, chacun avec son étendard. Quelquefois un étendard peut avoir à son service plusieurs races différentes. En face trois hommes, homme ? Je dirais plutôt immonde personnage qui n'avait pas froid aux yeux. A leurs yeux la vie des autres ne valait rien. Je ne pouvais pas tolérer cela. J'aurais préféré qu'il n'y est pas de mort, mais là. Je ne pouvais que leur offrir mon regard de colère.
Voyant le soutient de ses « camarades » pour ce moment-là. Je décidais de reculer de quelques pas. Je dégainais mon arme. Je posais mon regard dans les yeux de mes deux compagnons et je leur fis un « oui » de la tête à chacun. Mon regard envers eux était plus un remerciement et un encouragement au combat. Je levais doucement ma main vers le ciel avant de le faire descendre rapidement jusqu'à que mon bras soit à l'horizontale et que mon doigt pointa nos adversaires et je dis haut et fort ces mots venant du plus profond de mon cœur :
-Que justice soit rendue !
C'était le signale pour attaquer. Mon analyse était simple, le nain était lourdement équipé, il ne devrait pas subir beaucoup de dégât au coup de nos ennemis. Mais le père de famille lui par contre, il était peut-être même plus mal équipé que moi pour ce genre de combat. Je garderais un œil protecteur sur le père. Bien sûr je surveillerais aussi le nain, mais je pense qu'il s'en sentira sans aucun problème. Ils sont réputés pour être robuste. Enfin voilà c'était parti. Je mis mon avant-bras gauche devant moi, au niveau de ma tête. Je posais le canon de mon arme sur mon avant-bras afin d'avoir une meilleure stabilité. Je visais Jonas. Ce que je visais ? La tête. Je restais bien droit, fixe, stable et je retenais ma respiration pour réduire toute gêne à la stabilité de mon tire. Je laissais pour le moment mes alliés sans ordre précis, les laissant agir à leur guise pour le moment. J'attendis le bon moment pour lui tirer cette balle. Chaque tire est importante car, il y a la recharge ce qui me rend vulnérable à leur attaque. Mais ça serait la victoire ou la mort !
• TIR PRECIS - niveau 1 : Votre personnage peut localiser avec précision la partie du corps qu'il désire viser et se voit attribuer un bonus lors de son attaque précise : Niveau 1: -1 au jet d’HAB (si tir avec ciblage d’une zone précise uniquement !) Niveau 2: -2 au jet d’HAB (si tir avec ciblage d’une zone précise uniquement !) Niveau 3: -4 au jet d’HAB (si tir avec ciblage d’une zone précise uniquement !)
• TIR EN MOUVEMENT - niveau 1 : Votre personnage a développé cette technique de tir. Cela lui permet d'annuler les malus que, normalement, l'on adjoint à la résolution d'un tir en mouvement. (Dans le cas, par exemple, d'un tir effectué depuis un support en mouvement. L'exemple principal est celui d'un cavalier sur une monture en mouvement voulant tirer sur quelqu'un)(Le MJ peut tout de même décider de faire intervenir des modificateurs lorsque d'autres sources de difficulté peuvent exister : Conditions climatiques, faible visibilité, stress, etc.)
• REFLEXES ECLAIRS - niveau 1 : Votre personnage a des réflexes exceptionnellement rapides. Il peut ajouter un bonus de +1/niveau à toutes les actions faisant intervenir la caractéristique INI.
• ADRESSE AU TIR - niveau 1 : Votre personnage se révèle être particulièrement adroit au tir et gagne un bonus de +1/niveau à tous les tests de tir.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 06 mai 2011, 11:33, modifié 1 fois.
Raison :3 xp / Pour un total de 30
Bon sang. Il charge l'enfoiré ! Je n'eus pas le temps de lui tirer dans sa tête qu'il me porta un coup avec sa lame. Je n'ai pas pu esquiver ou utiliser une autre arme afin de parer son arme. Il me porta un coup direct à mon torse. Je ne savais pas si sa lame m'avait traversé ma cuirasse de cuire, mais la douleur était belle et bien là. Une douleur si profonde que chaque respiration m'était insupportable. Insupportable est surement exagérer car, je continuais à respirer malgré la douleur. En tout cas, je ne lui ai pas donné une seconde chance de me porter une seconde attaque que je le repoussais avec un coup de coude au thorax. On dirait qu'il avait bien adoré ce coup vu la tête qu'il fit. Et là je levais le canon dans sa direction et je tirais ! La balle fila sans aucune hésitation sur la cible se tapotant le thorax. Il vérifiait surement si c'était cassé ou pas, en tout cas ma balle l'atteint à merveille, mais je le blessais seulement le bras droit. Ce n'était pas ce qui était visé d'origine, mais il faisait moins le malin avec une balle dans le bras ! En fait moi non plus je ne faisais pas le malin avec le coup de couteau. On se tirait la tête chacun se partageant un regard vengeresse.
Le père de famille s'en était mieux tiré que moi. Bien que sa première tentative était un peu ratée. C'est comme si le couteau c'était décalé vers le côté pour éviter l'adversaire. Ça donnait l'impression, mais en fait il avait mal calculé la distance entre lui et la cible. Par contre, il ne le rata pas au second coup qui lui porta. Un coup de couteau à la tête. Aïe ! Il allait avoir un sacré cicatrice. Un petit jet de sang suivi le mouvement du couteau. Le sang coulé le long du visage de ce brigand. Il en avait dû en avoir devant les yeux. Alors qu'il tenta une contre-attaque, il rata le père de famille qui a reculé de quelques pas avant de se remettre en place, couteau à la main. Son adversaire cria de douleur mettant une main sur la blessure. Il posa un regard meurtrier sur le coupable de cela. Un regard de haine et de soif de vengeance. Mais le jeune père était prêt à continuer le combat !
Le nain ? N'en parlons pas. Alors lui. Le maitre de la situation. Il faut croire que sa petite taille lui donna l'avantage sur le terrain, vu que son ennemi, qui était l'ennemi de tous, l'avait raté une fois et son second coup fut paré par la manche de l'arme du nain ! Les coups étaient surement trop haut... Par contre, le nain, lui, il ne le rata pas. Si je vous dis que le nain le toucha à la tête, vous me dites, Impossible ! Bien sûr. Eh ben en fait, il le toucha vraiment à la tête. Je vous raconte le délire. L'autre débile l'a raté a deux reprise, je ne sais pas comment, ses coups étaient placés trop haut surement. Par contre, le nain lui, il lui donna un coup à peine plus haut que son entre jambe. Tant mieux pour l'autre à vrai dire. Et ben ce coup le mis à genoux devant le nain. Et là, le nain voyant cela, il s'est permis de lui donner un coup à la tête. Franchement vu comment ça s'est passé, je me suis demandé comment il avait réussi à survivre à ce coup. Il était coriace, en tout car il devait plus trop savoir ce qu'il se passait. Suite au coup il tomba à terre et fit une roulade en expriment sa douleur avec l'aide de ses cordes vocale.
Nous avions, dirait-on, l'avantage pour le moment. Le seul à plaindre c'était moi. J'étais dans un état aussi désagréable que les autres en face, quoi que moi, cela allait encore. Malgré la douleur, je me portais mieux que les autres. Quoi que mon adversaire c'était pris qu'une balle. Je n'avais même pas laissé la balle touchée la cible, que j'étais déjà en train de commencer à recharger mon arme. Chacun avait choisi son adversaire et chacun continué avec le même « partenaire ». Une fois l'arme chargeait, je n'avais pas trente mille choix. Je tendis ma main vers ma cible fermant mon œil gauche et j'essayais à nouveau de lui toucher la tête. Je pris une grande respiration avant de le bloquer et de tirer sans aucune hésitation. C'était lui ou moi !
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 06 mai 2011, 11:33, modifié 1 fois.
Raison :3 xp / Pour un total de 33
