[Herr Feers] Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Les gens du Hochland sont célébres pour leurs talents de chasseurs et les denses forêts de leur province. Une bonne partie de leurs armées est composée d'habiles arquebusiers. Le Comte Ludenhof tient sa cour à Hergig.

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[Herr Feers] Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Message par [MJ] Wargut »

Une pinte ayant un arrière gout d’aventure
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Feers Von Herr ouvrit à la volée la petite porte disgracieuse, baissant la tête pour éviter de se cogner au linteau, et entra dans l’auberge miteuse. On l’avait baptisée l’Ane Pendu et le cadavre dudit âne était effectivement suspendu à un nœud coulant à l’entrée de son portail, recouvert de neige et pourrissant. Il se demanda un instant quel méfait l’animal avait pu commettre, quel abominable crime avait pu concevoir un esprit aussi pervers pour mériter un tel châtiment…

L’auberge était sombre et enfumée, et un grand silence tomba dès qu’il eut mis le pied à l’intérieure. Ses bottes en cuir résonnèrent sur le plancher de bois et il regarda les visages curieux qui l’entouraient, défiant quiconque de dire un mot sur les derniers événements de sa vie…

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Feers savait que la plupart des gens de la région du Hochland était au courant du sort qui s‘était abattu sur la noble famille Von Herr. L’endroit n’était pas différent, l’hostilité ambiante était tangible, tout le monde le regardait derrière leur pinte, mais aucun des fermiers et des voyageurs présent n’osaient le regarder dans les yeux…

Le chuchotement des conversations reprit tandis que les buveurs et les voyageurs transis s’en retournaient à leurs pensées et à leurs discussions, baissant leurs chapeaux et leurs capuchons pour ne pas attirer l’attention du possible Chaotique. Le milicien s’approcha du bar à grand pas. Ceux qui étaient assis à côté reculèrent.

ImageTavernier : Qu'puis-je pour vous, l’ami ?
Cet homme grassouillet aux yeux légèrement globuleux avait l’expression ébahie d’un poisson. Il semblait aussi suer abondamment, bien qu’il ne fasse pas trop chaud dans la pièce. Feers le détesta instantanément.
La carte:
  • Nourritures disponibles
  • Image
    Ragoût/Soupe maison: 1 pistole
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    Fromage du Hochland: 1 pistole
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    Viande de mouton: 2 pistoles
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    Tourte maison (10): 2 pistoles
  • Boissons disponibles
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    Bière simple: 1 pistole
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    Alcool fort: 4 pistoles
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    Chocolat chaud: 2 pistoles

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Herr Feers

Re: Une pinte ayant un arrière gout d’aventure

Message par Herr Feers »

Il suffit d'un premier pas pour dire adieu à sa maisonnée et aller de l'avant afin d'accomplir soit sa destiné ou bien sa volonté propre. Ma route m'emmena en ces lieux piteux, aux décors médiocres et aux odeurs pestilent. Mon regard était dur et froid, mélangeant collèrent et tristesse, des souvenirs qui hantent mon âme. Mais c'était comme ça, il fallait faire avec tout ça, c'est ce que je me disais. Malgré ça, il ne fallait pas me souler ce soir. De plus de ne pas être de « bonne humeur », il y avait cet aubergiste que sa tête ne me revenait pas. En fait je ne pouvais pas le supporter, seulement l'avoir sous mes yeux, mes nerfs d'aciers se prenaient un coup. Je posai donc mon regard dans le sien, un regard vif, noir et posant mon coude gauche sur le comptoir maintenant mon regard dans celui de l'aubergiste bien vide d'expression je lui dis d'un ton froid :

-Donne-moi ce que tu as de plus fort...

J'étais clair net précis, une boisson forte, quelque chose pour réchauffer les tripes et donner un coup de fouet avant d'entamer un long voyage qui m'emmènera loin de chez moi. Mais je ne m'inquiète pas, je reviendrais de nouveau avec de l'expression, des richesses et surtout le coupable. A vrai dire, il n'y a plus rien qui me retient ici sauf des souvenirs d'enfance d'un lointain passé que je devrais oublier. Pour m'assurer une tranquillité sûre, je n'hésitais pas à mettre au vu de tout le monde mon arme de prédilection, mon pistolet.

En attendant que l'aubergiste me serve ma commande, je me retournai légèrement en frottant ma joue avec le dos de ma main. Ça me faisait quand même drôle de me retrouver dans un tel lieu. C'était comme un rêve d'enfant qui se réalisait, un rêve qui me disait d'aller voir en dehors de la noblesse, voir le monde et ce qui en est vraiment. Comme quand on est à la maison entouré de ses parents et de ses serviteurs, on ne peut rien connaitre de la vie véritable que la oui. Mais une chose était sûre, je n'allais pas me faire marcher dessus et j'allais montrer qu'il faut craindre les Von Herr, qu'on n'est pas des enfants de cœurs. On peut se montrer amical et social, mais de l'autre côté on peut être des personnes à fortes caractère et surtout d'excellent tireur qui n'hésite pas à utiliser la poudre et les balles.

Je vous rassure, je ne suis pas un monstre et ma froideur est ainsi aujourd'hui. Le visage de ces personnes présentes avait une histoire, cela montrait surement leur boulot par des rides de fatigue, des cicatrices et une mine épouvantable ce qui montrait la dure vie qu'avait ces gens et que ce lieu était un peu un lieu de repos, de retrouvailles ou la bière apaise les âmes tourmenter par la vie. Enfin moi je préférais un bon alcool fort qui te réveille et c'est reparti, cela ne veut pas dire que j'ai des tendances alcooliques hein. Je balayai la pièce de mes yeux avant de me retourner à nouveau vers ce « Truc » qui servait d'aubergiste ici et je lui demandai :


-Où mènent tes routes devant ton auberge ? Et combien de jours de marche jusqu'à la prochaine ville ou bien village ?

Il valait mieux s'informer avant de décider quoi que ce soit. Je n'ai rien contre l'improvisation maison et l'aventure surprise, mais la j'avais tout mon temps à vrai dire donc profitons de ces derniers instants de tranquillité avant de partir vers un avenir inconnu.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 26 avr. 2011, 18:33, modifié 1 fois.
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[MJ] Wargut
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Re: Une pinte ayant un arrière gout d’aventure

Message par [MJ] Wargut »

ImageTavernier : Attablez-vous l‘ami, j'viens d'suite avec votre alcool…
Feers Von Herr chercha un endroit isolé où s’asseoir, n’ayant aucune envie de s’entretenir avec qui que ce soit sur les derniers événements impliquant sa famille. Assit à une table, le milicien vit un nain fumer une pipe à tête de dragon dans le coin.

Se frayant un chemin parmi la foule malodorante des voyageurs, des fermiers et des piliers de bar locaux, Feers se trouva un banc isolé dans un coin sombre, loin de la foule. Il posa son pistolet sur la table et tassa le banc vers le mur, jetant des regards noirs aux clients qui poussaient des soupirs et des grognement désapprobateurs quand il les bousculait.

Il s’affala sur le banc, dos au mur, et fit craquer son cou engourdi de droite à gauche. Il avait mal partout et il était épuisé. Il soupira en appuyant son dos douloureux contre le mur. Après cette accusation dont il était l’objet, Feers était partit de son domaine dans le but de racheter son honneur bafoué.

Il ne fallut pas longtemps pour que la silhouette en sueur du tavernier ne revienne vers lui pour déposer sur sa table un verre d’alcool fort.

ImageTavernier : La route d’vant mon auberge r‘monte vers l‘Ostermak, l‘ami… Mais vous allez rester ici et m’louer une chambre, car vous n‘allez tout d’même pas braver la nuit sur cette route. La nuit, les attaques sont fréquentes v’savez, et plus d‘un gaillard comme vous succombe chaque nuit… Ce s‘rait plus raisonnable de r‘pousser votre départ à d‘main matin. Tiens j‘vous fait un prix sur la chambre, vu que vous êtes un bon p‘tit gars… 10 pistoles la chambre avec l‘repas de d‘main matin, ainsi que votre alcool fort ! Marché conclu ?

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Re: Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Message par Herr Feers »

Que le monde est devenu dangereux et instable. Comme toujours à vrai dire, il n'a pas vraiment changé, sauf par-ci par là où on a pu mettre en place de l'ordre à coup d'épée tranchant, mais cela ne suffit pas à ce que je vois. En tout cas me voilà servi et je savourai d'un coup sec, cette délicieuse boisson. L'endroit était peut-être piteux, mais ce qu'il donnait tenait encore la route. Le tavernier répondit sagement à ma question, mais il me conseilla aussi. Je ne l'avais pas demandé de conseil, j'espère que c'est compris dans la note tout ça. Allons arrêtons d'être comme ça. Ce gars même si je ne peux pas trop le saquer, il a un bon fond. Bon après, je présume aussi que sa proposition de chambre suivait ses conseils ça faisait de moi un client de plus. J'allais me lever et quitter les lieux quand il me donna presque l'ordre de lui prendre une chambre, mais il a expliqué le pourquoi de cette « demande ». Je pouvais aussi sentir en lui le tavernier qu'il est, plutôt sympa et bon dans le commerce, la preuve il a réussi à me convaincre de rester la nuit en me faisant un prix parait-il.

Bon dix pistoles ce n'est pas grand-chose pour le service qui m'offre et une nuit de sommeil au chaud n'allait pas me tuer. Tout en reposant mon verre lentement, je le regardai dans les yeux avec une neutralité impeccable, ne montrant aucune émotion sur mon visage et j'attendis, j'attendis, en faites c'était un moment de réflexion quand même, montrant quelque signe de doute. Accepter, ne pas accepter, accepter, ne pas accepter ? Tel est la question. Après environ dix secondes de réflexion je sortis ma bourse et je lui dis avec un petit sourire :


-Je désirerai d'abord voir la chambre et si la chambre me satisfait, marché conclut tavernier.

J'étais dur en affaire peut être et c'est vrai que c'était une affaire que lui et moi étions gagnant, mais ce n'est pas si mal de voir d'abord la marchandise avant de l'acheter. Je gardai la bourse en main montrant que j'étais déjà prêt a payé seulement s'il me montrait ma chambre.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 27 avr. 2011, 10:33, modifié 1 fois.
Raison : 3 xp / Pour un total de 7

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Re: Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Message par [MJ] Wargut »

ImageTavernier : J‘vous f'rez voir la chambre quand y‘aura moins d‘monde, l‘ami…
Le gras aubergiste se replia derrière le bar pour aller servir de nouveaux clients tout justement arrivés.

Feers Von Herr avala son alcool fort d’un seul trait et reposa le verre sur la table. Dès qu’il eut reposé son verre sur la table, un domestique marcha dans sa direction. À voir sa tête inclinée de côté et sa bouche béante, il ne faisait aucun doute que le domestique était un simple d’esprit. Tandis qu’il s’approchait de sa table, le milicien vit qu’une de ses jambes était curieusement tordue, ce qui lui conférait une démarche maladroite et empruntée.

Une fois qu’il fut à la hauteur de sa table, le domestique prit le verre vide, sa langue charnue pointant à la commissure de ses lèvres sous l’effet de la concentration. En un instant, le tavernier fut près de lui et lui donna une claque sur la tête, jurant et lui arrachant le verre des mains.

ImageTavernier : Vous voudrez bien m‘excuser pour c‘ci: il n‘a pas toute sa tête et n‘devrait pas vous ennuyer.
La patron et le domestique laissèrent Feers, seul à sa table. Le jeune homme envisagea brièvement de payer seulement son alcool et de partir à l’instant pour dormir à la dure sur la route, mais la perspective d’une paillasse était trop séduisante, même dans un trou à rat comme l’Âne Pendu.

Feers venait de décider d’aller visiter la chambre quand un véritable vacarme éclata dans la salle. La tête d’un client s’écrasa sur une table où il se brisa le nez, laissant une empreinte écarlate dans le bois.


- On ne veut plus de gens comme toi dans le coin, cria un autochtone imposant et ivre qui remit l’homme hébété sur pieds.

Les amis de la brute tentèrent de le calmer, mais il repoussa leurs mains avec colère.


- Non laissez-le moi, gronda l’ivrogne, oscillant sur ses talons à cause de l’alcool. Il abattit son poing dans l’estomac de l’homme qui plia sous la force du coup et s’effondra.
ImageTavernier : Allez, Rikard, en voilà assez, dit le tavernier en s’approchant de l’ivrogne et en tendant ses mains moites.
- Ça t’va bien, de dire ça, bredouilla le soiffard. Tu t’engraisses sur l’argent des voyageurs. Mais pas moi, ajouta-t-il en lui tapotant la poitrine. Y viennent tous ici, mais n’importe lequel pourrait bien avoir la peste, pour ce qu’on en sait. On devrait plus les accepter, voilà ce qu’je dis !

Une vive acclamation sortie des gorges avinées de plus de la moitié des clients du bar lui répondit. Les voyageurs, dont beaucoup étaient accompagnés de leurs femmes et de leurs enfants, fuyant les ravages de la peste et de la guerre, regardèrent nerveusement autour d’eux, sentant toute l’hostilité de la pièce converger vers eux. Encouragée par ses pairs, la brute locale donna un violent coup de pied au visage de l’homme à terre.

- J’dis qu’y faut plus se laisser faire, qu’y faut s’assurer que plus personne passera par ici tant que la peste sera pas qu’un mauvais souvenir, meugla-t-il, suscitant de nouveaux hourras.

Il souligna ses arguments par un autre coup de pied.

ImageTavernier : Allez, Rikard, j’crois qu’t’en as eu assez. Rentre chez toi et va cuver ton vin, hein ? dit le tavernier en avançant prudemment d’un pas vers l’ivrogne qui tanguait sur ses pieds.
L’ivrogne fouilla sa ceinture et en tira un couteau à courte lame qu’il tendit vers la gorge de l’aubergiste.

- T’avance pas, ou j’te saigne comme le porc que t’es, Fiedler, jappa-t-il.

Il désigna du menton l’homme qu’il avait jeté à terre.

- Je m’en vais le saigner, ce salaud-là. La rumeur se répandra et y aura plus jamais d’étrangers qui passeront par chez nous. Ramassez-le, aboya-t-il à l’attention de ses amis.

Ils soulevèrent immédiatement l’homme inconscient et suivirent l’ivrogne qui sortait d’un pas lourd.

Il y eut des bravos ça et là, suivis du bruit des chaises que les clients repoussaient pour emboîter le pas au trio de brutes dans l’intention manifeste d’être témoins de l’issue de la confrontation. Le nain, quant à lui, fumait toujours sa pipe à tête de dragon.

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Re: Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Message par Herr Feers »

Bon sang, pas moyen d'être tranquille un moment. Est-ce trop demander que d’être dans le calme afin de savourer un bon petit verre d‘alcool fort, ainsi qu‘un peu de repos ? Déjà le coup du domestique, mais bon, c'est encore acceptable, il n'a pas eu de la chance d'être ainsi le pauvre aussi donc je vais me montrer un peu humain et le pardonner comme pour l'aubergiste. Il ne faut pas non plus me demander tous les jours pardon hein ! Ma bonté avait des limites que j'avais déjà atteintes en fait. Je tolérai ce petit incident, mais le prochain... Intolérable. Je ne savais pas pourquoi, mais un crétin qui avait vraisemblablement bu un verre de trop ou même cinq de trop commença à brailler, faisant un peu trop de bruit à mon gout. Il parlait de peste, d'étranger, de porc, bref de tout et de rien. J'avoue ne pas avoir suivi la totalité de la conversation, mais je savais une chose… il était en train de m’énerver celui-là !

Alors que l'autre sac à vin s'acharnait sur une personne appelée étranger, j'étais en train de subir une guerre psychologique en moi-même. D'un côté de moi-même on voulait que je me lève et que je fasse comprendre à tous mon mécontentement en massacrant le gars ivre afin d'espérer avoir le calme à nouveau. De l'autre côté de moi-même on proposait plutôt de revoir le plan d'en face à cause de certains éléments comme le fait que le gars ivre n'était pas seul donc infériorité numérique, que le gars avait un couteau, mais moi j'avais un pistolet, cette remarque me fut refusé du fait que les autres soient plus nombreux qui, plus est, qui soient soutenus par la majorité des personnes présentes ici.

Une seconde de réflexion, je pris en compte les deux remarques de mes deux côtés. C'est fait. Alors que tout le monde faisait autant de bruits qu'une armée d'orques, je vis le bruyant, ses copains et le type se diriger vers l'extérieur de l'auberge. À ce que j'ai compris il voulait l'égorger. Ce n'est pas bien certes, c'est... pas très civilisé tout ça certes, mais rien me poussais à aller l'aider en fait. Mais, pour une raison inconnue, je me levai de ma place et suivi ces crétins pour avoir une discussion purement humaine afin de parler de leur comportement. Pas vraiment envers le gars, quoi que... Bref c'était surtout pour le bordel qu'ils avaient fait et un peu pour le gars quand même quoi. Je suis un humain j'ai un cœur, une âme et fou à l'extrême, bref un humain un vrai ! Pas le temps de réfléchir aux différentes conséquences et éventualités, je verrais cela après et surement pendant l'affaire.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 29 avr. 2011, 18:45, modifié 2 fois.
Raison : 2 xp / Total d'xp : 9 (Ce RP de bonne qualité vaut 3 voir 4 xp, mais il y a trop de fautes d'orthographe, ce sera donc un -1...)

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Re: Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Message par [MJ] Wargut »

Feers Von Herr traversa l’auberge surpeuplée, se frayant un chemin parmi les clients en suivant la foule au-dehors.

L’homme qui avait été molesté était à genoux au milieu de la rue, tandis que tous les clients de l’auberge se pressaient autours de la scène, mais personne ne semblait vouloir intervenir pour sauver le pauvre Herr.

ImageJeune Homme : Par Sigmar, je vous en prie, non ! suppliait-il, des larmes et du sang roulant sur ses joues. Je vais rejoindre ma femme et mon fils en Averheim ! Je les ai envoyés là-bas avant moi ! Si vous me tuez, vous les tuez aussi ! Je vous en prie, vous ne pouvez faire ça !
Ignorant sa supplique, l’ivrogne saisit l’homme par les cheveux et lui tira la tête en arrière pour administrer le coup de grâce. La foule rugit, avide de sang.

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Re: Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Message par Herr Feers »

Bon sang que de monde pour ça, franchement, on dirait des animaux autour d'une proie blessée. J'ai horreur quand sa bouscule, surtout pour un truc sans intérêt. Tout le monde était là, formant un cercle épais, tous concentrés sur le centre de la « cour » et personne ne se bougeait pour arrêter l'autre ivre. Et moi pas question de voir ça juste avant d'aller au lit, sinon j'aurais du mal à fermer les yeux. Je me décidais donc d'aller au centre avec nos invités en donnant des coups de coudes dans les côtes de certains pour me frayer un chemin plus rapidement. Leur regard était brillant, leur regard mélanger impatience et colère avec une soif de sang indescriptible, j'avais l'impression d'être entouré de serviteur de Khorne, il manquerait plus qu'ils disent : « du sang pour le dieu du sang, des crânes pour le trône de crânes. Cela me rendait furax, mais je gardais toujours le contrôle de moi-même. Alors que je me déplaçais sans trop faire attention où j'allais exactement je me retrouvais soudainement dans le centre du cercle. Avais-je attiré l'attention de tout le monde aucune idée, je ne puis que m'exprimer ainsi d'une façon que tout le monde entende :

-Excusez-moi !


C'est vrai que c'était cour pour un début, mais je n'ai point eu le temps de préparer un petit discours, donc je devais improviser. Je me remis bien droit, regard fixe et limite méchant avec un soupçon de froideur et je regardais vite fait tout le monde avec ce regard avant de poser mon regard en levant un de mes sourcil sur le gars complètement ivre avant de reprendre la parole de façon sur de moi, clair :


-Pourrais-je savoir le pourquoi de cela ? Non mais franchement ! Regardez-vous ! *je pointai du doigt tout le monde* Vous pensez vraiment que votre comportement est civilisé ?! Vous savez quoi ? Vous ne valez pas mieux qu'un animal enragé ou qu'un hérétique ! C'est une honte venant de vous ! Vous vous dites civilisé ? Citoyen de l'empire ? Vous êtes les premiers à juger votre voisin alors que vous vous n'êtes même pas vu dans un miroir avant !

J'essayais de faire quoi là ? Me suicider ? Ouais en partie, j'essayais surtout d'attirer l'attention de tous, les faire réfléchir, méditer sur la question. Je repris à nouveau :


-Vous serez près à tuer un père de famille, un citoyen de l'empire pour une question ou excuse de la peste ? Bon sang regardez-le ! Vous croyez qu'il a la peste ? Et vous croyez que cela n'attira plus personne à venir ici ? En faisant ça, vous condamnez une famille innocente en plus de faire perdre de l'argent à votre tavernier qui vous donne à boire chaque jour ! Vous croyez que c'est seulement vous qui faites tourner la boutique ?! C'est aussi les autres. C'est certain que sans ces étranges comme vous dites, votre région serait en ruine ! Chaque région de l'empire s'entraider et apporte sa contribution afin que chaque région puis tenir. Notre région sans les autres, je vous le dis, je nous donne deux mois, peut être trois avant de succomber doucement.


Ne me demander pas si ce que je disais était vrai ou faux, à vrai dire j'en sais trop rien, improvisation power. J'utilisais plusieurs arguments touchant un peu de tout montrant que leur comportement était stupide. Et j'allais conclure mon argument par un élément froid et dur, montrant la dureté de l'empire envers les crétins et traitres ! Alors que je posais mon regard sur le bourré avec le couteau je dis d'un ton sombre :


-En vous vous comportant ainsi... Vous éloignez le regard bienveillant de Sigmar sur vous et vous permettez aux dieux noirs de poser leur regard sur vous... Vos actes leur rendent gloires... Seriez-vous devenu des hérétiques ?
*je me tournais vers tous leur pointant du doigt et je montais haut ma voix* SERIEZ-VOUS TOUS DEVENU HÉRÉTIQUE ! DU SANG POUR LE DIEU DU SANG ?! DES CRÂNES POUR LE TRÔNE DE CRÂNE ?!

J'avoue j'allais un peu fort dans mon discourt, mais bon, il fallait bien les faire réagir. Et ce que je disais n'était pas tout à fait faux. J'essayais de résoudre le problème de façon pacifique. Je conclus par ces mots en prenant un ton plus doux :

-Tuez le et vous rendrez gloire au chaos... Épargnez-le et vous vous ferez honneur à vous-même, à votre région et même à l'empereur. Que vous fassiez ou que vous regardiez sans agir. Vous commettez le même crime ou vous vous rendez gloire. Personne d'ici ne pourra dire : « j'y suis pour rien » ou bien vous pourriez dire : «je me suis rendu gloire aux yeux de tous, même celui de Sigmar et de l'empire. »


Je posais mon regard sur celui qui tenait le couteau et je lui posais la question :


-Gloire ? *montrant ma main droite* ou hérétique ? *montrant ma main gauche.

Tous connaissaient mon histoire et tous savaient que malgré mon titre de sauté je restais quand même un noble qui savait ce qu’il disait à peu prêt et ce qu’il faisait. Par sécurité j’avais déjà chargé mon arme avant de venir ici et je surveillais sa main, prêt à dégainer et à lui tirer sur l’arme s’il venait à s’attaquer à cet homme. Je gardais une bonne distance de sécurité afin de pouvoir contrer une attaque de front. D’abord un levé de poussière avec mon pied avant de lui bloquer la main où il y a le couteau et lui décrocher une droite qu’il s’en souviendrait toute sa vie.

Si je devais intervenir :

• TIR PRECIS - niveau 1 : Votre personnage peut localiser avec précision la partie du corps qu'il désire viser et se voit attribuer un bonus lors de son attaque précise : Niveau 1: -1 au jet d’HAB (si tir avec ciblage d’une zone précise uniquement !) Niveau 2: -2 au jet d’HAB (si tir avec ciblage d’une zone précise uniquement !) Niveau 3: -4 au jet d’HAB (si tir avec ciblage d’une zone précise uniquement !)

• TIR EN MOUVEMENT - niveau 1 : Votre personnage a développé cette technique de tir. Cela lui permet d'annuler les malus que, normalement, l'on adjoint à la résolution d'un tir en mouvement. (Dans le cas, par exemple, d'un tir effectué depuis un support en mouvement. L'exemple principal est celui d'un cavalier sur une monture en mouvement voulant tirer sur quelqu'un)(Le MJ peut tout de même décider de faire intervenir des modificateurs lorsque d'autres sources de difficulté peuvent exister : Conditions climatiques, faible visibilité, stress, etc.)

• REFLEXES ECLAIRS - niveau 1 : Votre personnage a des réflexes exceptionnellement rapides. Il peut ajouter un bonus de +1/niveau à toutes les actions faisant intervenir la caractéristique INI.

• ADRESSE AU TIR - niveau 1 : Votre personnage se révèle être particulièrement adroit au tir et gagne un bonus de +1/niveau à tous les tests de tir.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 30 avr. 2011, 10:53, modifié 1 fois.
Raison : 4 xp / Total d'xp: 13

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Re: [Herr Feers] Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Message par [MJ] Wargut »

Poussant les clients de l’auberge hors de son chemin, Feers s’avança au centre du cercle formé par la foule. Il ne parlait pas trop fort, mais avec une telle autorité et un ton si menaçant que les villageois s’interrompirent net.

Test de charisme
Herr Feers CHAR 9-> 10 = échec de peu
Le discours de Von Herr Feers avait rendu les clients de la taverne perplexes. Tous se regardaient et se jaugeaient, essayant de déchiffrer la réaction à venir de leur prochain. Mais pourtant, ils ne semblaient pas encore prêt à aider le milicien dans sa tentative de sauver le pauvre père de famille qui allait se faire égorger juste devant l’auberge de l’Âne Pendu.

Quant à l’ivrogne, celui-ci prit juste la peine de hausser les sourcils avant de focaliser de nouveau son attention sur la gorge du jeune homme.

Herr Feers comprit qu’il devait agir rapidement, sinon le sang d’un innocent se répandrait sur le sol terreux du Hochland. Le milicien tira son pistolet richement décoré et le leva au niveau de la tête du meurtrier en puissance. Le grondement de la foule s’éteignit pour de bon et l’homme ensanglanté leva les yeux vers lui, les yeux pleins d’un fol espoir.

ImageL’ivrogne :T’es qui, toi ? Gronda la brute en agitant son couteau vers la silhouette de Feers, s’efforçant de concentrer son regard sur le canon du pistolet pointé vers lui.

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Re: [Herr Feers] Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Message par Herr Feers »

Hourra le calme était revenu et le gars au couteau avait tourné son attention vers moi. Il se peut bien que l'étranger va survivre. Rien n'était encore sûr, mais mon pistolet savait attirer l'attention de tous, il était plus balèze que moi. Je me demande pourquoi se casser la tête à faire des discours alors qu'il suffit de sortir une arme pour que les choses évoluent plus vite. Pourquoi ? C'est beaucoup trop facile, j'aime bien me compliquer la vie par moment il faut croire. Bref, maintenant la personne « menaçante » m'avait posé une question. Je pense que je devais lui répondre par pur politesse. Il parait qu'il vaut mieux dire la vérité que mentir. Quelques fois c'est plus facile à dire qu'à faire. Bon, je gardais mon arme pointée vers lui. Mon canon était pointé vers sa tête. Mon objectif n'était pas de tuer, c'était de calmer la foule, qui est fait et de faire en sorte que celui au couteau dépose les armes de grès ou de force. Je gardais mon regard dur et surtout sûr et je lui dis d'un ton sec :

-Qui suis-je ? Je suis comme toi. Un homme d'ici. Un Habitant de Hochland. Je vais même vous dire comment je me nomme. Feers Von Herr. Et toi, qui es-tu ?

La communication est tendue, chacun de son côté avec son arme, une chose est sur j'ai l'avantage. Comparé à lui j'attaque à distance et il y a une distance de cinq mètres à peu prêt. La question que je me pose est... En cas de contre attaque, que dois-je faire ? Je tente la tête ou bien l'abdomen ou les jambes ? L'un est mortel, l'autre non. Comme dit, si je le tue, je ne vaudrais pas mieux que lui, quelle horreur, mon égo risque de se prendre une claque, mais pas question que l'autre par terre meurt, mais je ne veux pas non plus mourir. Que la vie est compliquée par moment. Je gardais toujours pour le moment mon calme, le regard fixe et sûr. Bizarrement, je pense bien qu'il ne va pas lâcher l'affaire l'ivrogne. Je préférerais le désarmé lui tirant dans la main et après se battre en homme à arme égale. Sinon je lui tire dans la jambe et on verra bien s'il arrive à bondir sur moi. Je repris la parole restant bien sûr ma place, je me tenais bien droit, une main tenant l'arme pointé sur lui, l'autre main derrière le dos avec un peu de poudre noir. En cas d'attaque frontale et un tir raté, je lui lancerais de la poudre au visage. C'est un peu lâche et ça fait horriblement mal aux yeux, ça fait même toussé. J'ai oublié de prendre une arme de corps à corps, donc main nue ... Tous les moyens seront bons pour gagner. Je repris la parole me préparant au pire au cas où :

-Et si nous parlions pour la libération de cette personne *pointais l'étranger* Je suis près à te payer un verre, même deux et qu'on discute de son départ vivant. Où sinon... *bougeais légèrement mon arme* On résout le problème de façon moins civilisé.

Je lui mettais deux propositions devant lui. Je savais que j'allais en souffrir ou même mourir. Je meurs dans l'honneur et pas trop le ridicule. La balle était dans son camps, à lui de prendre le choix final. En tout cas, mon pistolet était chargé, la cible verrouillé, la poudre dans mon autre main prête à être envoyé. J'espérais seulement... Je ne vais pas mourir aujourd'hui.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 01 mai 2011, 10:22, modifié 1 fois.
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