[Herr Feers] Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Les gens du Hochland sont célébres pour leurs talents de chasseurs et les denses forêts de leur province. Une bonne partie de leurs armées est composée d'habiles arquebusiers. Le Comte Ludenhof tient sa cour à Hergig.

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[MJ] Wargut
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Message par [MJ] Wargut »

Un duo de soldats, de toute évidence passablement éméchés et bras dessus bras dessous avec un trio de femmes qui empestaient le parfum bon marché, passa d’un pas mal assuré devant le feu de camp de Herr Feers en poussant des rires vulgaires.
ImageKarl Heiden:Nous reprenons la route demain à l‘aube…
Pour tout dire, Feers aimait bien ce jeune chevalier. C’était un agréable compagnon après avoir passé quelques temps sur la route en compagnie de l’austère brise-fer, Thorrik. Le nain vint justement s’affaler et s’asseoir bruyamment auprès d’eux et, au bout de quelques instants, il tirait des bouffées de sa pipe à tête de dragon.

Le jeune pistolier appréciait que sa présence ne fasse ni chaud ni froid au chevalier. Ni son apparence, ni son attitude, ni son métier ne l’intimidaient le moins du monde, et il trouvait ce changement des plus rafraîchissants.

Karl Heiden était quant à lui, un homme séduisant, aux yeux bleus, qui n’avait probablement guère plus de vingt ans. Feers le jaugea.

Il était certain que nombre des plus jeunes femmes attachées au camp s’amourachaient du fringant jeune chevalier.

ImageKarl Heiden:Je pense qu‘il est temps d‘aller se reposer, Feers… Demain, nous nous levons tôt !
Karl Heiden disparut dans sa tente, laissant Feers seul avec le nain.
Je te laisse décrire le départ de demain (y'a de l'xp à la clef :P ), à part si tu veux faire quelque chose avant de dormir :wink:

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Herr Feers

Re: [Herr Feers] Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Message par Herr Feers »

Sous le conseil du chevalier je suis allé me coucher avec le nain. Bon je lui avais conseillé d'aller au lit, à lui de me suivre ou pas. En tout cas me voilà couché sur ce qui sert de lit de camp, à même le sol. En tout cas la nuit était rapide, trop rapide. Le matin était frais et un peu humide. La rosée du matin a réussi à me réveiller avant que ça soit les gardes ou un officier qui me fait quitter le lit. Je dois vous avouer quelque chose. Ma maison, mon immobilier, mon petit confort que j'avais chez moi me manquaient après cette nuit. Mais je me suis promis d'aller de l'avant et découvrir la vérité sur ce crime envers ma famille. Je me mis assis avant de me frotter le visage avec mes deux mains suivis d'un étirement avec un petit bâillement de petit matin. En dehors de la tente, on pouvait entendre un petit raffut. Petit ? Oui car, on entendait juste des bruits de pas, de déplacement, de chargement, bref comme si on déménageait.

Je me levais et sortis de la tente et mettant mon avant-bras en face de mes yeux pour me protéger des rayons du soleil. Quand on sort d'une nuit de sommeil et qu'on se prend le soleil en plaine face et ben ça vous fait drôle. Je regardais tout autour de moi et on pouvait voir des gars comme moi qui sortaient de leur tente et d'autres personnes qui étaient habillés impeccable et déjà en train de plier leur tente et charger les chevaux. Les officiers étaient déjà sur leurs chevaux à donner les directives aux officiers afin d'organiser le départ de l'armée. Dans le regard de certain on pouvait voir des cernes, soit ils ont passé une mauvaise nuit de sommeil ou bien ils n'étaient pas seuls sous la tente même sous les draps. Bon enfin, pour ma part ça allait, j'ai eu ma petite nuit de sommeil tranquille, il manquait que le confort mais bon, c'est ça l'armée.

Le camp se rangeait un endroit à la fois et non tout en même temps. Cela était dû au réveil ou pas des hommes des différentes compagnies composant l'armée mobilisé. Par-ci par-là on pouvait entendre des coups de sifflet et des hommes qui courraient dans la direction du gars qui avait sifflet. Chaque officier appelé ses hommes qui étaient sous leur ordre pour faire le compte. Eh oui, il fallait savoir si tous était là où s'il nous manquait quelqu'un. L'absentéisme était plutôt mal vu car, c'était soit désertion soit meurtre. Si le gars a été assassiné on le pardonnait de ne pas être présenté à l'appel, s'il est en retard on lui tire les oreilles et si le gars est parti, il n'a pas intérêt à se montrer car, le châtiment qui lui serait donné, pourrait être fatal.

En tout cas moi je n'avais rien à faire, le nain avait été tiré du lit et les soldats qui ont dormi avec moi, ils ont plié la tente. J'avais du mal à croire ça, mais le nain avait dormit avec son armure. Bon, à sa place et vue l'armure, elle ne doit pas être facile à enfiler, donc pour gagner du temps, peut être j'aurais moi aussi gardé l'armure. Enfin bon, je préfère avoir une protection plus ou moins légère mais ou moins je peux courir, faire des roulades et lever haut les bras. Je pensais que c'était tard, mais en fait non, le soleil se levait à peine à l'horizon. En tout cas on avait l'impression que ces hommes marchaient et allaient n'importe où, mais en réalité, ils formaient les rangs. Au début c'était chaotique et brouillant, mais au bout d'une demi-heure, le camp était rangé et les hommes formés les rangs. Il faut croire que ce qui dirigeait l'opération, ils étaient plutôt compétant. Nous verrons bien lorsque la situation ce compliquera. C'est dans les moments difficiles qu'on voit ses véritables amis, mais aussi les qualités réelles des gars.

Moi ? Je me dirigeais vers mon cheval avant de le monter, mais avant ça j'avais aidé le nain a monté sur sa monture. Il fallait qu'il accepte l'aide des autres quelquefois quand même. La fierté est une qualité, mais une fierté excessive peut devenir un défaut très usant. C'est dans ces moments-là où on voit si le gars était patient ou pas. Pour ma part je ne sais pas trop ce que sont mes qualités ou mes défauts. Je verrais bien le jour venu, après tout pour le moment, la seule personne qui doit me supporter c'est moi-même et le nain et un peu le chevalier. Je devais me concentrer sur mes premiers objectifs, augmenté mon influence au sein de l'armée avant de m'attaquer à la haute noblesse. J'ai l'attention de me faire un nom au sein de l'empire et de travailler pour son avenir. La route est encore longue. Il me faudra faire face à beaucoup d'adversaire. L'ennemi est partout et les alliés sont peu nombreux. Mais avant d'avancer d'autre théorie, j'attendrais de voir ce que l'avenir me promet. L'armé ce remit en marche et le nain et moi-même, nous suivions l'armée en restant en arrière. La marche pour l'Est reprit.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 08 juin 2011, 18:44, modifié 1 fois.
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Message par [MJ] Wargut »

Tu regagnes 10 PV à la suite de cette longue semaine de voyage :wink:
Von Herr Feers mena son cheval à la hauteur de Thorrik, permettant à la bête fatiguée de se reposer un peu. C’était un animal capricieux et il le sentait trembler quand le hurlement des loups résonnait au loin. Il devait être près de minuit. Ils avaient chevauché durant toute la journée.

Karl Heiden, maître instructeur des chevaliers du Soleil, menait la colonne, et la nuit résonnait du son rythmé des sabots sur le sol noir et rocheux dont le col tirait son nom. Les chevaliers qui les accompagnaient étaient moins d’une vingtaine, le reste des membres de l’ordre ayant monté le camp à l’entrée de la vallée pour y entrer au lever du soleil.

Un chevalier sur quatre portait une torche dans sa main gantée, répandant une lueur chaleureuse et tremblotante. La vallée était bordée de montagnes et sur leurs flancs poussaient de denses forêts.

ImageThorrik :Nous devrons bientôt nous séparer, petit. Je dois livrer ceci, dit-il en désignant du pouce l‘objet empaqueté sur son dos. Je suis lié par un serment à quelqu‘un qui boit aujourd‘hui dans les halls des ancêtres. Je ne serais donc plus là pour sauver ta peau.
Le milicien sourit. En réalité, son maussade compagnon allait lui manquer. Son cheval eut soudain un mouvement craintif, hennissant et tirant sur ses rênes.
ImageThorrik :Mais qu‘est-ce qu‘elle a, cette maudite bête ?
Le cheval tira de nouveau sur ses rênes, avec plus de force cette fois, les oreilles plaquées sur la tête.

Von Herr Feers vit que les montures des chevaliers étaient elles aussi craintives, bien que leur entrainement les empêchât de le montrer.

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Message par Herr Feers »

Il faut croire que nos routes vont se séparer. Le nain avait un devoir à accomplir. Voilà un homme dont j'ai du respect. Une personne avec le sens du devoir qui sait prendre des choix sans aucune hésitation afin d'accomplir sa volonté. La route est pleine de sentiers avec une destination différente. Il y a des sentiers qui nous font quitter la route, d'autres qui nous y amènent. Mon compagnon nain allait prendre l'un de ces sentiers qui le fait quitter ma route. Je garde en moi aucun sentiment négatif de ce nain. Je l'appréciais à sa juste valeur et son état d'esprit. Je lui laissais un simple sourire comme « adieu », mais qui sait, un jour nous nous rencontrerons à nouveau. Il allait laisser un vide à mes côtés j'avoue. Mais ma vie sera ainsi. Je rencontrerai des compagnons de routes qui partiront le moment venu. Ces moments que je passerai à leur côté me permettra de faire leur connaissance et d'en apprendre plus sur notre monde et ceux qui y habitent. C'est la raison pour laquelle je ne pourrai pas m'attacher à quelqu'un. Comme je sais qu'un jour, la personne qui sera à ma droite devra me quitter et voler de ses propres ailes ou accomplir sa volonté. Je ne pourrais que leur souhaiter bonne chance et la réussite. Je marche et je marcherai seul sur ma route pour servir l'empire et ses habitants. J'ai sacrifié ma liberté pour porter en moi la discipline, l'ordre et la servitude. Cela ne veut pas dire que je ne porterai aucune attention à ceux qui m'entoureront mais, en cas de disparition ou de séparation, je ne porterai pas de douleur ou très peu de temps. Mais qui sait un jour, une personne dans ce monde touchera mon cœur. Même si je n'ai point la volonté que cela arrive, je ne peux pas jurer que cela n'arrivera jamais. L'avenir est plein de surprises et de malheurs que je me crois peut-être capable d'encaisser seul. Mais je me trompe peut être, je me surestime ? Ou me sous-estime face à l'avenir ? Seul l'avenir m'apportera la réponse à cette question.

La route semblait interminable. La fatigue se faisait sentir. La lune était haute dans le ciel. En cette nuit la lune était pleine. Elle nous prêtait un peu de sa lumière pour éclairer notre chemin sombre et lugubre. Les ténèbres avaient envahi le paysage. Au grand jour, notre chemin est coloré, gracieux, réconfortante, mais quand la nuit est venue et les ténèbres se posèrent ici, l'ambiance se voyait changer. Les couleurs, les plantes devinrent des ombres effrayantes aux formes étranges qui, avec notre imagination, devenaient effrayantes. Les hurlements des loups glaçaient le sang de certains hommes et faisaient paniquer les chevaux. Cette crainte pouvait être vu sur le visage des hommes ici présents comme sur le comportement et l'excitation des chevaux. Le mien et celui du nain étaient les plus « perturbés » ou plutôt les plus visible. La ligne de soldat continua sa marche. Pour ma part je me battais avec mon cheval qui hennissait de plus en plus fort. Je ne vous parle pas celui du nain. Les chevaliers avaient un avantage sur nous, leur chevaux étaient des chevaux de guerre, entraînaient à garder leur calme si on peut dire, les nôtres non. Mais le souci n'était pas spécialement le fait des bruits que produisaient nos chevaux, mais plutôt leur mouvement. Ils se lançaient en arrière brusquement. Je n'étais pas un spécialiste de la monture. A plusieurs reprise j'ai failli me retrouver à terre sur le dos. Plus les secondes passaient plus les chevaux étaient nerveux comme si quelque chose se rapprochait.

Ma situation et celui du nain semblait de plus en plus compliquait. A la place d'attendre que le cheval me mette par terre, je préférai abandonner ma monture dont j'avais perdu contrôle. Je me jetais de mon cheval en essayant au mieux me réceptionner. Je finis à terre. J'étais sur mes pieds, genoux pliaient. J'essayais de rattraper le harnais en cuire noir qui se balançait de droite à gauche sous les mouvements paniqués du cheval. Je voulais faire cela avant qu'il se décide de déserter. Il a fallu que je m'approche prudemment de la bête en furie en surveillant ses sabots. J'ai du m'y reprendre à quatre fois avant de pouvoir attraper le harnais du cheval. Cela m'avait paru une éternité, mais en réalité cela avait duré que quelque seconde. Je n'avais pas réussi à avoir tout le contrôle sur ce cheval, mais j'avais réussi à tirer sa tête vers moi et de le serrer contre moi le caressant pour le rassurer, le calmer en partie. Je savais quelque chose sur les animaux. Ils étaient beaucoup plus sensibles sur les choses qui nous entoure et la nature. Ils pouvaient sentir la venue d'une menace que nous non. Une chose est sûre, je posais ma main sur mon arme à feu, juste au cas où. Je gardais fermement mon arme comme mon cheval. Bien sûr, je continuais à marcher avec mon cheval pour ne pas laisser trop de distance entre moi et la compagnie. Bon je surveillais aussi le nain, mais surtout je faisais attention de ce qui se passait autour de moi, prêt à dégainer si le besoin s'en faisait sentir.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 11 juin 2011, 13:32, modifié 1 fois.
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Re: [Herr Feers] Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Message par [MJ] Wargut »

Il y eut un autre hurlement de loups, plus proche cette fois, et Von Herr Feers entendit Thorrik pousser un sifflement agacé en se retournant pour scruter les sapins qui bordaient la route.
ImageThorrik :Les grobi, cracha Thorrik en laissant tomber son lourd paquetage à terre et en saisissant sa hache dans une main, l’autre brandissant toujours sa torche. Nous sommes attaqués !
Rugit le nain tandis que la première silhouette surgissait de l’obscurité des bois et se précipitait vers la file de chevaliers.

Montrant les dents et poussant un grondement profond et monstrueux, l’énorme loup bondissait sur le terrain accidenté. Une créature à peau verte était agrippée à son dos, exhibant dans un large sourire une effrayante rangée de dents pointues comme des aiguilles.

Image
Avant que les chevaliers n’aient pu réagir à l’avertissement de Thorrik, le loup bondit sur le chevalier du Soleil le plus proche. La bête était immense, de la taille d’un petit cheval, et elle referma sa gueule dégoulinante de bave sur l’encolure caparaçonnée du cheval. L’animal hennit de terreur et s’effondra sous le poids du monstre pendant que la créature perchée sur son dos projetait sa lance grossière dans le poitrine du chevalier. Sa cuirasse fut éraflée mais pas transpercée. Toutefois, ses jambes furent écrasées sous le poids du cheval bardé d’acier qui lui tombait dessus. L’odieuse créature à peau verte bondit de sa monture sur le chevalier et enfonça la pointe de sa lance dans sa visière tandis que le loup assoifé de sang tuait son cheval.

Sous l’emprise de la terreur, Feers lâcha les rênes de son cheval qui se cabra, donnant des coups de sabots, avant qu’une lance ne lui transperce le poitrail. Il s’emballa, sa vie fuyant à gros bouillon de la blessure mortelle…

Test d'INI pour le combat à venir
Feers: 6, réussi, 2 attaques au premier tour !
Thorrik: 16, raté, 1 attaque au premier tour !
Karl Heiden: 9, réussi, 2 attaques au premier tour !
Les Chevaliers du Soleil: 7, réussi, 2 attaques au premier tour !
Les gobelins: 10, réussi, 2 attaques au premier tour !
Les loups: 1, réussi, 2 attaques au premier tour !

Ordre d'action: Loups (2 attaques au premier tour) > Karl Heiden (2 attaques au premier tour) > Gobelins (2 attaques au premier tour) > Les Chevaliers du Soleil (2 attaques au premier tour) > Feers (2 attaques au premier tour) > Le Nain

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Herr Feers

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Message par Herr Feers »

On avait perdu quelqu'un. J'avais perdu quelqu'un plutôt ! Ma monture, mon cheval ... Lui je l'avais perdu définitivement. Qui allait se taper le reste du parcours à pied ? Ben c'est moi. Et encore la question que je me posais c'était... Aurai-je l'occasion de reprendre la marche ? Et oui, mes chances de survie venaient de prendre une claque. Des chevaucheurs de loups. Parmi toute la vermine que pouvait contenir l'empire, les gobelins et leurs monstrueux loups en faisaient partie. Nous avons été attaqués par surprise, une magnifique embuscade de leur part. Je ne savais pas qu'ils avaient l'intelligence pour réaliser cette tactique militaire. En tout cas nous avons subi des pertes conséquentes. Je ne vous parle pas de l'ambiance de panique qui régnait. Les rangs bien ordonnés ont été éparpillé en petit groupe d'hommes paniqués. Moi ? Si paniquer signifie avoir le cœur qui bat tellement fort qu'on a du mal à respirer et que les membres tremblent, si la panique à comme symptôme tout ça, alors oui je paniquais mais que légèrement bien sûr.

Des groupes d'hommes se sont formés pour faire face à l'ennemi. Chaque groupe avait face à lui ses ennemis. Par chance je me retrouvais au prêt du nain, de Karl et de quelques chevaliers du Soleil. Face à nous loups et gobelins se tenaient là. Chacun voulait la peau de l'autre en face. Les raisons ? Chacun avait les siennes. Pour beaucoup, la raison fut l'instinct de survit, pour d'autre c'était l'esprit de vengeance et pour quelques-uns c'étaient... Ils n'avaient pas le choix. En tout cas pour ma part j'avais déjà mon arme en main me tenant juste derrière Karl qui n'attendit pas une seconde de plus pour dégainer son épée ainsi que les chevaliers. Le nain était comme enragé. Il était si nerveux, ça se sentait par sa forte respiration qui s'entendait dans son armure. Karl était en première ligne, avec ses chevaliers qui étaient à sa droite comme à sa gauche. Le regard de Karl était froid et effrayant, comme un mélange de peur et de colère. Il pointa de son épée les monstres faces à nous en hurlant. Les chevaliers firent de même. C'était surement pour tenter d'intimider nos adversaires. En tout cas, tout autour de nous, les hommes suivirent le hurlement de Karl avant de charger l'ennemi.

J'étais derrière cette ligne de chevalier renforcée par le nain. La peur était là, mais aussi la colère et la détermination de survivre, de gagner pour voir le lever du soleil. La nuit avait beau être là, les torches qui étaient par terre nous offraient une assez bonne visibilité, surtout pour moi. Ma respiration était rapide, il m'a fallu quelques secondes pour me reprendre un peu en main. Je me frottais le visage à pleine main, un petit sentiment de réconfort me parvint en voyant ce mur de chevaliers qui, semblait infranchissable. Je savais que ce n'était qu'un sentiment et pas la réalité, mais cela m'avait permis de reprendre mon calme et de plus trembler. J'avançais mon bras devant moi et je pliais mon avant-bras pour qu'il soit à l'horizontale afin de poser le canon de mon pistolet pour m'aider à tirer avec une meilleure précision. Je visais la tête du gobelin sur la droite. Sa tête ne me revenait pas, comme tous les autres en fait.

Chacun était à son poste, arme à la main, prêt à trancher ou abattre cette vermine. Je pris mon poignard dans la main qui maintenait mon pistolet. J'avais toutes mes armes en main, prêt à tirer ou à trancher si l'ennemi venait à moi. Le regard, de ces créatures, était noir, noir d'une soif de sang, de mort, de chaire. Je n'avais pas l'attention de tomber aujourd'hui. A voie basse je dis fermement :

-Que Sigmar nous garde...

Nos adversaires étaient des bruts, des forces de la nature. Ce n'était pas des hommes, des humains. Là c'était du gros calibre nos adversaires. Pas des rigolos ou des bleus, eux c'étaient des spécialistes du massacre. Espérons que Sigmar allait être avec nous et allait nous aider. Cela allait être marrant. Résultat de la situation, humain versus vermine. Qui de nous deux allaient gagner ? Seul l'avenir nous le dira. Soit nous, soit eux allaient pouvoir voir le lever du soleil.

• TIR PRECIS - niveau 1 : Votre personnage peut localiser avec précision la partie du corps qu'il désire viser et se voit attribuer un bonus lors de son attaque précise : Niveau 1: -1 au jet d’HAB (si tir avec ciblage d’une zone précise uniquement !) Niveau 2: -2 au jet d’HAB (si tir avec ciblage d’une zone précise uniquement !) Niveau 3: -4 au jet d’HAB (si tir avec ciblage d’une zone précise uniquement !) (ici la tête)

• ADRESSE AU TIR - niveau 1 : Votre personnage se révèle être particulièrement adroit au tir et gagne un bonus de +1/niveau à tous les tests de tir.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 21 juin 2011, 13:31, modifié 1 fois.
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Message par [MJ] Wargut »

Feers Vs un chevaucheur de loups
Le loup et le gobelin attaquent en premier !

Première attaque du loup > ratée (4)

Deuxième attaque du loup > réussie (8) non parée car tu n’as pas dégainé ton arme de CàC -> -15 PV au torse (1D20: 18)

Première attaque du gobelin > ratée (16)

Deuxième attaque du gobelin > ratée (17)

Tir de Feers > réussi (5) -> -22 PV à la tête (1D20: 2) -> Le gobelin perd plus des deux tiers de ses PV en un tour, il tombe de sa monture, inconscient… par contre, reste toujours le loup :wink:
Sur un cri de Karl, les chevaliers firent pivoter leurs destriers pour faire face à l’ennemi, conservant leur discipline malgré la confusion qui s’installait.

Thorrik poussa un cri de guerre nain et jeta sa torche enflammée au visage de l’une des créatures qui chargeaient avant de saisir sa hache à deux mains et de l’abattre sur la tête d’un loup qui avait sauté sur lui, lui défonçant le crâne.

Von Herr Feers dégaina un de ses pistolets et tira, faisant voler un gobelin de sa selle dans une gerbe de sang. Il se jeta à terre quand le loup monstrueux sauta sur lui.

Les chevaliers s’agitaient autour d’eux, se débarrassant de leurs lances au profit de leurs lourdes épées de cavalerie. Ils se mirent à taillader les cavaliers des loups et en tuèrent plusieurs, mais d’autres loups se jetèrent sur leurs destriers et firent tomber de selle plusieurs d’entre eux…

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Message par Herr Feers »

Ça commencé à être une petite bataille. Deux forces armées de deux « nations » ou plutôt races différentes s'affrontaient en cette nuit. On pouvait entendre des cris à droite, puis à gauche et même des deux côtés à la fois. Des cris ? Plutôt des hurlements entre ceux des hommes et des loups qui menèrent une lutte acharnée pour la survie. Malgré le chaos qui régnait, un soupçon d'organisation se montrait, timidement, mais il se montrait. En ce jour ou plutôt nuit, des vies sont tombées. Des humains, des loups, des gobelins, beaucoup d'entre eux allaient rejoindra la terre. Tu es poussière et tu retourneras à la poussière. Les soldats de l'empire levèrent leur voie et leur arme pour pourfendre l'ennemi. Mais l'ennemi était des forces de la nature. On tranchait, on empalait, on déchiquetait, on égorgeait, bref tout le monde se battait et massacrer son adversaire.

Il était impossible de savoir qui avait le dessus dans cette bataille. Nous étions surement les plus nombreux, mais nos adversaires avaient l'effet de surprise et la puissance sauvage. Malgré ça, l'acharnement de chacun et les hurlements nous empêcher, empêcher tout le monde surtout à prendre le dessus sur l'un et l'autre. Très vite l'odeur du sang et de la mort s'élevait dans l'air. La peur était présente, mais la peur mène à la colère, la colère mène à la haine et la haine faisait apparaitre notre côté obscure enfouillit au plus profond de nous. Pourquoi donc toute cette violence ? Pourquoi ces guerres ? Cette constante ambiance au sein de l'empire ? En voyant cela, qui pourrait croire en la paix ? En l'amour de son prochain ? A qui la faute ? Est-ce notre faute ? A nous humain ? Ou bien ceux des autres créatures et humain se détournent du droit chemin ? Le mal est là et constamment. Notre nature nous mènera-t-il toujours à ce genre de résultat ? Puisse Sigmar guider nos pas et nous mener vers un avenir ruissellent de lait et de miel pour le peuple. A manger, un toit, la paix. Tout cela nous est impossible pour le moment à cause de ces infâmes créatures !

J'étais là. J'étais touché. Le loup m'avait eu. Mais son cavalier était tombé. Mon premier tir lui a été dur. La chance ? Le talent ? Le hasard ? Je pensais au fond de moi que c'était peut-être bien Sigmar qui était là, avec nous. Peut-être ? J'étais plutôt convaincue en réalité. Je demandais son aide et voilà cet exploit. Mais je fus quand même touché. J'étais à terre. Ma respiration était telle que coupée. Quelle sensation désagréable. Je me roulais par terre pour m'éloigner de la bête avant de me relever. J'avais du mal, mais je trouvais la force en moi pour me tenir debout face à cette créature monstrueuse. Son regard ne montrant aucun signe de pitié, bon vu que c'est un loup hein. Ses crocs jaunes et sa salive qui coulait le long de ses lèvres montraient sa férocité, en plus de son regard noir. De mon côté, j'étais plus occupé à recharger mon arme avant de le mettre en jeu. C'était lui ou moi. Il n'y avait pas d'autre solution. Je le visais au niveau de la tête. Beaucoup plus grand, beaucoup plus large. Comme avant je pris mon temps à contrôler mes nerfs, ma respiration pour une précision de tir optimal. Je ne me sentais pas en forme. J'étais plutôt mal. Il fallait en finir le plus tôt. De peur que je trépasse. Sigmar soit auprès de tes fidèles.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 21 juin 2011, 13:32, modifié 1 fois.
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Re: [Herr Feers] Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Message par [MJ] Wargut »

Feers Vs Loup géant
Le loup attaque en premier !

Attaque du loup > réussie (7) toujours pas de parade -> -16 PV au bras droit (1D20: 5) => Il te reste 12/60 PV

Tir de Feers > réussi (10) -> -22 PV à la patte gauche (1D20: 8) -> Il lui reste 33/50 PV
Je vais faire un deuxième tour pour aller plus vite :wink:
Feers Vs Loup géant
Le loup attaque en premier !

Attaque du loup > ratée (14)

Tir de Feers > réussi (8) -> -22 PV au torse (1D20: 20) -> Il lui reste 11/50 PV => Le loup s‘enfuit, car il est bien blessé et il n‘a plus de maître pour le contrôler..
Après s’être relevé, Feers prit son pistolet et s’avança vers la bête de tout à l’heure. Celle-ci se retourna au moment où il s’approchait, dévoilant ses crocs, les yeux affamés brillants d’une férocité peu commune. La balle de Feers alla se loger dans le ventre du loup et celui-ci partit dans la forêt en couinant.

Le pistolier entendit Karl qui tentait d’organiser ses hommes, aboyant des ordres. Il vit une lance s’abattre violement sur le casque de Thorrik, lui rejetant la tête en arrière, mais le coup n’égratigna même pas son armure de Gromril, pas plus qu’il ne le fit reculer d’un pas. Il se retourna simplement, jurant dans sa langue natale, et pourfendit un autre loup qui bondissait, sa hache terminant sa trajectoire au sol.

Feers vit alors Karl qui se battait comme un héros de jadis, son épée pourfendant les gobelins et son cheval fracassant les crânes de ses sabots. Un gringalet à peau verte bondit de sa propre monture pour atterrir derrière Karl, sur sa selle, saisissant le casque du chevalier d’une main qui ressemblait à une araignée tout en brandissant une dague de l’autre. Le chevalier et le gobelin tombèrent tous deux à terre et Feers perdit le maître instructeur de vue.

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Re: [Herr Feers] Une pinte ayant un arrière goût d’aventure

Message par Herr Feers »

Que j'ai mal ! J'ai mal ! C'est atroce ! Imaginez-vous que mon propre poids était un fardeau à porter. Malgré ça, j'étais fier de moi. Il faut dire, un gobelin et un loup à moi tout seul avec ce petit pistolet. Il faut dire, tu as du talent ou tu en n'as pas. Moi je l'avais... Mais a quel prix... Aïe ! En tout cas, de mon côté j'avais fini. Certes, c'est vrai, j'étais dans un état... Mais comment dire ? Je ne pourrais pas vous donner des mots assez forts pour vous inspirer et décrire ce que je ressentais. Le talent comme beaucoup d'autres chose ont un prix. Plus ou moins difficile à payer. Mais il faut faire avec.

Sinon, autour de moi, c'était toujours pareil. Le chaos et le brouhaha. On ne pouvait même plus s'entendre penser tellement que sa crier de partout. Alors que je regardais certain se faire massacrer et ce n'était pas les ennemis là. Enfin bon, je croyais avoir perdu le nain en voyant la scène. Je n'eus même pas le temps de le prévenir que la lance percuta directement sa tête. Il a eu de la chance... Que son armure était aussi solide que le roc. Mais quand même. Le coup lui aurait pu être fatale, le cou a dû se prendre une claque. Je m'imaginais déjà le nain à terre avec ou sans la tête avec des morceaux de cervelles un peu partout et un jet de sang sortant de son cou. Mais non et tant mieux.

Bon, où était le Karl. Je l'entendais hurler ses ordres à ses chevaliers. Est-ce ce danger que parlait Karl ? Le col était menacé. Était-ce ces créatures la menace ? Bon j'aurais d'autre occasion de me poser à ce genre de question, pour le moment j'essayais de survivre. Il faut croire qu'accumuler les bourré, le gobelin et le loup ça ne m'allait pas.

Bon, je vis Karl pas trop loin de moi, mais il était... Occupé, je n'allais pas le déranger. Moi je m'étais mis contre un arbre légèrement couché, mais ses racines le tenaient encore il faut croire. Je rechargeais mon arme. Étrangement je gardais le silence. Je parlais à voix basse. C'est dans ce genre de situation qu'on voit si nous avons la fois ou pas. Tout en rechargement mon arme lentement à cause de mes blessures je dis dans mon coin :

-Sigmar est à la droite de ses fidèles. Je ne crains ni la douleur ni les ténèbres car... Ma foi est forte, la mort n'est rien. Sigmar, toi qui sauvas le genre humain de la destruction, je viens à toi. Ta voie est droite et honorable. Ma vie t'appartient et mon plaisir est dans le service pour l'empire. Nous jurons d'être unies, nous jurons d'être forts. Sigmar protège et nous guide !


Je retrouvais de la force pour me tenir sur mes jambes et je marchais en direction de Karl, mais ... Karl tomba à cause d'une de ces créatures. Il ne m'a pas fallut une seconde de réflexion pour me diriger vers le lieu où j'avais perdu de vu le chevalier.

Je longeais le long de la montagne gardant mes distances avec les autres combattants. Mon état ne me permettait pas d'engager un autre combat de peur que je rejoigne nos camarades qui sont tombés en ce jour. Mon arme était chargée et je le gardais en main, prêt à l'utiliser. Ma respiration était lourde et difficile. Je ne boitais pas, mais mes pas me semblaient hésitante, vacillante. Une sueur apparut de sur mon front avant de glisser sur ma peau du front, effleurant mes sourcils avant de glisser sur ma joue en forment une petite courbe pour arriver sur le menton et tomber au sol passant par le milieu du menton. Ma chair, mon corps brulait. Je ne me sentais vraiment pas bien, mais j'avais l'impression qu'une force surhumaine me soutenait et me permettait d'avancer. J'enjambais hommes, gobelins, même loups. On pouvait dire que ce jour allait rester en mémoire. Toute expérience est bonne à apprendre si nous en apprenons quelque chose.

J'arrivai enfin à la position où le chevalier était tombé. Mon arme était en main, je respirais doucement avant de me lancer directement à l'endroit où le chevalier était censé y être, prêt à tirer, prêt à intervenir s'il le fallait.
Modifié en dernier par [MJ] Wargut le 24 juin 2011, 13:47, modifié 1 fois.
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