[Gammodock] Moot - métal - jaquette

Le Mootland est le pays des halflings. Il se situe entre les provinces de l’Averland et du Stirland. Le Moot bénéficie de magnifiques paysages et de terrains fertiles, ces derniers compensant largement la paresse de ses habitants.

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[MJ] Malal
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[Gammodock] Moot - métal - jaquette

Message par [MJ] Malal »

Le voyage

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Le voyage se déroula tranquillement, au rythme du pas régulier des deux poneys sur les routes aménagées mais non pavées menant à Mirhaber . Même si la carriole fut parfois fortement secouée par les trous et les pierres jonchant la route, Gammo et son ami prirent grand plaisir à cette petite excursion.
Il faut dire que le spectacle était ravissant, ils traversèrent une magnifique forêt verdoyante. On pouvait entendre au loin différents oiseaux revendiquer ostensiblement leur territoire grâce à de jolis chants. En amateur d’oiseaux, tu as pu reconnaitre un pinson du Moot ou encore une mésange des bois qui a la surprenante capacité de reproduire les sifflements des autres oiseaux et autres sons qu’elle entend. Tout long du voyage, vous pouvez admirer de magnifiques champs entretenus quelques fois par de braves paysans Stirlandais qui ne vous adressent pas le moindre regard et d’autres fois par de vaillants Mootlandais qui cultivent avec amour de sublimes potirons, carottes ou encore navets et qui vous adressent de grands saluts, appuyés sur leur fourche.
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Les couleurs des différents champs formaient un tableau chatoyant dont on ne pouvait détourner les yeux que pour admirer un autre tableau plus éblouissant encore. Au crépuscule, le soleil, avec ses lumières rougeoyantes et orangées, s’amuse à peindre à son tour, mêlant ses couleurs à celles des fleurs, des arbres et des champs, c’est comme si Florelinia, elle-même avait pris ses pinceaux pour exprimer sa beauté à travers ce décor. Quiconque aurait vu ce que vous avez vu serait instantanément tombé amoureux du Moot et de ces habitants.
Cependant la nuit était en train de tomber sur vous et d’ici une ou deux heures vous vous trouveriez dans le noir total. Hal’ vous fit comprendre que vous arriveriez après le Grand repas du midi, mais que vous deviez vous reposer un peu cette nuit afin que les poneys soient frais pour la fin du voyage.
Vous passez la nuit à l’arrière de la carriole, la nuit fut fraiche mais sans encombre, quelques bruits léger de pas dans les fourrés ou quelques grognements d’animaux quelconques. Votre repos fût réparateur et le premier petit-déjeuner que Hal’ vous a préparé vous redonne de l’énergie en attendant le prochain encas.

Mirhaber

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Petite communauté mixte Halfelings – Stirlandais, à la frontière du Moot et du Stirland, Mirhaber n’est connu pour absolument rien, ni ses saucisses, ni ses tartes au potiron, ni son fromage qui est pourtant l’une des principales activités de commerce de cette petite bourgade.
Le village est constitué d’une vingtaine de maisons de fermiers. Les maisons se ressemblent toutes : la base, construite en grosses pierres grises non taillées, est de forme rectangulaire avec une cheminée, de la même pierre, montant un bon mètre au-dessus des toits de chaume d’un jaune délavé et couvert de mousse noirâtre. A première vue le village n’était pas entretenu, une charrette en ruine attendait vainement que quelqu’un ait le courage de la réparer ou d’en faire du petit bois pour les premiers froids à venir, tandis que de l’autre côté un muret en ruine continuait à s’effriter lentement. On note aussi une forte odeur de détritus en putréfaction, chose courante dans les grandes villes, mais moins lorsque la population y est moindre.
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Alors que votre carriole avance dans les rues, vous pouvez remarquer que le peu de monde présent vous regarde de travers en parlant à voix basse. Quelques habitants accueillants crachent sur votre passage en maugréant certains propos que vous ne comprenez pas clairement mais qui semble évoquer votre mère et votre peuple…
Les quelques enfants qui jouaient avant votre arrivée se sont arrêtés pour vous observer.



Vous poursuivez votre route jusqu’à arriver un peu plus loin dans le « quartier des Halfelings », enfin si l'on pouvait appeler cela un quartier car le village n'était réellement pas immense. Il s’agit du même type d’habitation que celles des humains, à ceci près que celles-ci sont entretenues et, sur leur toit, certaines arborent de magnifiques lys des marais qui ne sont malheureusement plus en floraisons, mais qui devaient être magnifiques il y a une bonne quinzaine de jours. Vous pouvez voir toutes sortes de choses sur les cotés des maisons, des établis de bricolages, des roues de charriot en réparation, des outils de jardin en "raffistolage", ainsi qu'une quantité effarante de choses inutiles et entassées.

Au loin un jeune halfeling se met à courir à votre vue, il part dans la direction opposé comme si des chiens enragés avaient été lancé à ses trousses.
Vous pouvez entendre :

« Les voilà… les voilà…. Venez sur la place !!!!!! »

Vos poneys continuent sur la route principale que vous avez empruntée pour finir sur une petite place aménagée, tant bien que mal, entre plusieurs maisons. Là, en rang d’oignon, dans des tenues plus bariolées les unes que les autres, avec de jolis chapeaux décorés, tu peux apercevoir une douzaine de valeureux halfelings. A première vue certains de semblent valeureux, mais il y a en a un qui attire ton attention, un très jeune halfeling, qui n’avait certainement jamais connu la chaleur d’une femme et qui n’avait pas encore fondé de foyer.
" Les ennemis de mes ennemis sont mes amis "

"Parfois un fier guerrier se voue à Malal, et toutes les puissances du Chaos tremblent, car le rire du Dieu Banni emplit l'immensité de son tombeau cosmique…"

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Gammodock
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Message par Gammodock »

"Traverser le Moot est fantastique ! N'y a t-il pas de pays plus agréable pour voyager ?" se disait Gammodock en grignotant un gâteau. Bercé par le chant des oiseaux chers à son cœur et occupé à discuter avec Halmuch de poneys, à réfléchir à ce qu'il allait dire à ses recrues quand il les rencontrerait ou à contempler des paysages tous plus resplendissants les uns que les autres, Gammodock ne vit pas le temps passer. Les pauses repas était fréquentes et roboratives, mais préoccupé par l'image qu'il devait donner aux recrues, il se contenta de manger le strict nécessaire -pour un Halfling- pour ne pas avoir faim entre les repas. En effet, un soldat se doit d'être athlétique et un Capitaine se doit de montrer l'exemple. Capitaine Gammodock Préduvet ! Oui, ça sonnait plutôt bien. Pour le moment "Instructeur" correspondait mieux à la description du job, mais il se voyait déjà à la tête de sa propre compagnie de vaillants Halflings. Et ils se spécialiseraient dans la traque et l'extermination du fléau Mort-vivant et mèneraient la guerre sur les terres de la Sylvanie ! C'était un plan auquel il faudrait donner plus ample réflexion, mais quel aboutissement ce serait pour lui ! Peut-être pourrait-il d'ailleurs profiter de cette excursion chez les Grandes-Gens pour trouver des renseignements sur la meilleur méthode pour tuer ces créatures impies, parce que la méthode Halfling -cribler la cible de caillasses à grand coups de fronde jusqu'à ce que (re)mort s'ensuive- était certes efficace à distance, mais une fois au corps à corps elle laissait à désirer. A la nuit tombée, les trois gaillards s'installèrent dans le fond de leur véhicule et après avoir diné puis s'être conté maintes histoires (surtout Hal et Gammo, Hamlet ne pipant mot comme à son habitude) il se couchèrent et ne furent pas dérangés de la nuit.

Outre une bonne nuit de sommeil dans la carriole entouré par le son relaxant de la nature, nos trois compagnons prirent un bon premier petit-déjeuner avant de repartir pour Mirhaber où ils arrivèrent rapidement. Premier choc : les maisons. Gammo les prit tout d'abord pour des étables, jusqu'à ce qu'il se rende compte que les machins à moitié éboulés étaient des cheminées. Deuxième choc : l'odeur. Si il lui avait été donné de choisir entre respirer la puanteur de la bourgade et l'haleine fétide d'un Orque malade, il aurait surement choisi l'Orque. Troisième choc : les Grandes-Gens. Il avait pourtant été prévenu que les Stirlandais n'aimaient pas les membres de sa race, et il avait remarqué que les paysans Humains qu'ils avaient croisés sur la route ne les regardaient pas ou alors avec mépris, mais tout de même ! Que leur avait-il bien fait pour qu'on insulta sa sainte maman ainsi que toute sa famille, et qu'on cracha sur son chemin ?! Décidément, ces gens n'avaient jamais appris les bonnes manières. S'il avait été Instructeur dans le Moot, les habitants auraient organisé une réception dans le champ de foire pour féliciter les fiers et courageux garçons s'engageant pour la défense de leurs terres. Ici, il n'y avait même pas de champ de foire ...

Une fois les premières habitations passées, Gammodock, Hamlet et Halmuch arrivèrent à une partie du village qui semblait beaucoup plus vivable. Les maisons étaient certes les mêmes, mais au moins elle ressemblaient à des maisons. Il y avait des fleurs sur les toits et dans les jardins, dans ce quartier les gens réparaient les choses plutôt que de les laisser traîner au milieu de la rue comme du côté Humain ... Tout un tas de petites choses qui rendait l'endroit plus vivable, malgré l'odeur persistante de déchets en décomposition. Dans la rue un peu plus loin, un jeune Halfling partit en courant et en beuglant quand il les aperçu. Il appelait tout le monde à se rassembler, et Halmuch donna une secousse aux rênes pour faire continuer ses poneys. Gammodock se coiffa de son chapeau à plume pour se donner un air plus impressionnant (c'est du moins ce qu'il lui semblait) et commença à répéter le discours qu'il avait préparé sur la route.

Rendus sur la "place", un espace exigu coincé entre quelques maisons, Gammo et Ham purent enfin avoir un aperçu des troupes qu'ils allaient entrainer. Douze Halflings aux vêtements colorés et aux chapeaux décorés les attendaient, serrés comme des sardines en banc (ben oui, les sardines en boîtes ça n’existe pas dans le Vieux Monde). Certains paraissaient fiers et courageux, de vraies sentinelles en devenir, d'autres lui rappelaient lui-même quinze ans plus tôt. Ils avaient dans les yeux l'innocence qu'il avait perdu le jour M, après avoir observé une des nombreuses horreurs peuplant ce monde. Et enfin il y avait un Halfling qui n'avait rien à faire là. Le Capitaine avait parlé de "jeunes recrues", mais à ce point ?! Le garçon n'avait clairement pas atteint sa majorité et n'avait surement pas dût beaucoup vivre d’expériences, alors que faisait-il là ? Gammodock se promit qu'il irait l’interroger plus tard, mais pour le moment il avait un discours à prononcer. Il fit signe à Hal' d'immobiliser la carriole face à la populace et il se mit debout. Après avoir donné une petite tape à l'épaule de Hamlet pour qu'il se lève aussi, il se racla la gorge et commença :

"Très chers Halflings, merci d'être présent. Je suis Gammodock Préduvet, Frondeur de l'ordre séculaire des sentinelles du Moot, et voici Hamlet Buismouck et Hamluch Longcrin. Nous avons été chargés par le Capitaine Guivert d'entrainer les Halflings volontaires pour rejoindre notre ordre. Que tous ceux prêts à se consacrer à la défense de notre belle contrée fassent un pas en avant. Réfléchissez bien avant d'agir, c'est un choix personnel majeur !" Il jeta un regard au très jeune garçon. Tous les Halflings présents devaient être volontaires -sinon pourquoi se déplacer ?- mais il lui semblait qu'une dernière chance de se défiler n'était pas superflue. Tout le monde n'était pas taillé pour voir se faire charcuter ses compagnons, et ce malgré le fait que les Halflings aient une force de caractère hors du commun. Gammodock faisait tout son possible pour avoir un ton martial et assuré, mais au fond de lui il n'était pas du tout à son aise. Pourtant c'était son rêve que de défendre son pays, et entrainer ces jeunes signifiait avoir plus de bras pour combattre l'ennemi et plus d'yeux pour surveiller les frontières, alors pourquoi était-il mal dans sa peau ? Mais la réponse à cette question devrait attendre, tous les volontaires ayant avancé."Très bien, je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue, Sentinelles, nous ferons de vous de vaillants gardiens de la paix, mais uniquement si vous donnez tout votre cœur à la tâche. Nous commencerons demain matin à l'aube. Vous vous rassemblerez ici même avec vos armes, si vous en possédez, et votre équipement. Pour ceux d'entre vous n'ayant pas d'arme, n'ayez crainte nous en avons amené. L'entrainement d'une Sentinelle n'est pas de tout repos, mais reposez vous sur l'idée que vous faites cela pour vos familles, pour vos amis, et pour votre peuple ! Alors Recrues, pour le Moot et ses habitants, HIP HIP HIP !"

Et pendant que les hourra retentissaient (s'il y en avait) il demanda à Hamlet si il avait quelque chose à ajouter. Une fois que celui-ci eut parlé (ou pas), Gammodock donna son premier ordre : que les recrues se mettent en ligne afin qu'on prenne leur nom. Il sortit de son nécessaire de calligraphie plume et encre, prit une page vierge à la fin de son livre relié et commença à noter. Et quand le jeunot se présenterait, il lui dirait de l'attendre une fois cela fait. Pourquoi était-il là enfin ?
Modifié en dernier par [MJ] Malal le 21 févr. 2013, 09:20, modifié 1 fois.
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Message par [MJ] Malal »

Hourraaaaaaaa !!!!!! Hourraaaaaaaaa !!!!! Hourraaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!


Les halfelings entamèrent en cœur un chant du Moot vantant le courage de ses petits habitants :
Dans la clairière ou dans la forêt,
Comme sur la colline,
Rien de saurait effrayer,
Les Sentinelles intrépides.
Casse un peu la croute,
Embrasse tes amis,
Va défendre le Moot,
En donnant ta vie…..
Il était clair que les recrues connaissaient bien la chanson mais ne connaissaient nullement le sens de celle-ci.

Ce chant, qui se nomme « Vaillant cœur halfelins » s’entonne sur une mélodie lente, était à la base et le plus souvent le dernier chant des halfelings sur le champ de bataille. Celui que l’on chante lorsque les rangs alliés sont percés, que les bataillons sont en déroute et que les forces adverses arrivent jusque dans le camp, forçant les halfelings des cuisines à prendre les armes pour défendre leur vie. Ce chant est très court car il faut avouer que l’espérance de vie d’un halfeling sur le champ de bataille s’amenuise au fur et à mesure que les forces adverses approchent, peut être qu’un jour un groupe d’Halfeling au combat écrira quelques couplets supplémentaires...

Une fois le chant fini les jeunes recrues s’avancèrent d’un pas en se présentant

_ Mon nom est Giffodoc Bontrot, mais on m’appelle Gif’, M’sieur !
Gif est un Halfeling athlétque et souriant, le dos droit il présente vraiment bien.

_ Mon nom est Drubriadoc Bouillet, mais on m’appelle Bouille, M’sieur !
Bouille est un halfeling grassouillet mais au regard d’acier, il te regarde dans les yeux sans sourciller.

_ Mon nom est Tomin Brassepied, mais on m’appelle Tom, M’sieur !
Tom est un halfeling petit et aussi musclé qu’une flute de pain dure.

Toutes les recrues se présentèrent de la même manière, avec minutie tu inscris leur nom sur ton morceau de papier :
Image
Tu arrives devant le dernier halfeling, il ne reste que vous. Il est plus petit que toi, beaucoup plus jeune aussi, mais à peine plus jeune que toi quand tu as intégré les Sentinelles…

Image_ Mon nom est Muly Croupefière, et tout le monde m’appelle Muly Msieur !
Je suis fier d’intégrer les Sentinelles M’sieur !
Je suis courageux, combattif, intrépide, digne des chansons sur les Sentinelles, je ferai votre fierté et on me citera en exemple ! M’sieur !
La voix fluette et tremblante du jeune Halfeling laissait transparaitre son émotion et aussi son jeune âge. Il te regardait dans les yeux, ne sourcillant pas, pas un clignement comme pour contredire ce que tu pensais en cet instant.

Rien, rien ne pourrait ébranler ce fier Halfeling, rien ne saurait lui causer la peur, il serait intrépide, tu le savais en le voyant. Rien ne l’arrêterait, rien…

Rien sauf peut-être la lame acérée d’un ennemi lui enlevant sa trop courte vie ou les mâchoires d’un Marcheur lui dévorant les entrailles pour avoir été trop impétueux.
L’engager serait une folie et le rejeter serait impossible….
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Re: [Gammodock] Moot - métal - jaquette

Message par Gammodock »

L'enthousiasme des nouvelles recrues faisait chaud au cœur, mais leur ignorance des dangers de ce monde ramena Gammodock à la réalité lorsqu'il finirent le chant en parlant de donner leur vies. L'idée que certains d'entre eux risquaient de de finir dans le ventre d'un des monstres menaçant la paix de ce pays lui traversa l'esprit. C'est pourquoi lorsque ces fiers Halflings se présentèrent devant lui, il se força à graver dans sa mémoire chacun de leurs visages tandis que sa plume enchainait les boucles et les déliés, gravant leurs noms sur le papier.

Les recrues défilèrent jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le petit jeunot qu'il avait repéré en arrivant. Celui-ci se présenta comme les autres et, certainement inquiet qu'on puisse lui refuser le droit de s'engager, il ajouta :


"Je suis courageux, combattif, intrépide, digne des chansons sur les Sentinelles, je ferai votre fierté et on me citera en exemple ! M’sieur !"

Gammodock le fixa droit dans les yeux et le jeune Muly soutint son regard. Il put alors y voir toute la détermination de ce Halfling à devenir une Sentinelle, une détermination tout à fait semblable à la sienne lorsque bien longtemps auparavant il demanda à son Oncle de lui accorder la même requête. La plume resta suspendue dans les airs jusqu'à ce que Gammodock se soit décidé : quelque soit son âge, il ne pouvait lui refuser cela. Il savait pertinemment que rien ne ferait jamais disparaître cette lueur dans ses yeux et il avait déjà imaginé ce qu'il serait devenu si jamais il n'avait pas rejoint les rangs de Sentinelles. Il se serait très certainement renfermé sur lui-même jusqu'à ce qu'il se décide à venger Magsagace par ses propres moyens, et aurait alors bien vite fini dans l'estomac d'une goule. Or, il ne souhaitait en aucun cas ce sort au pauvre Muly. Gammodock ajouta donc son nom à la suite de ceux de ses camarades puis lui fit signe de rejoindre les autres. Cela fait, il se remit debout sur la carriole et s'adressa à nouveau à ceux qui seraient désormais sous ses ordres :

"Très bien, recrues. Nous vous retrouverons demain ici-même, dès l'aube, pour entamer votre formation. Vous avez quartier libre jusque là, mais n'oubliez pas qu'une bonne Sentinelle est toujours à l'affut ! Vous pouvez disposer."

Il descendit ensuite de la charrette puis, après avoir annonça à Hamlet et Halmuche -dont il avait par ailleurs écorché le nom lors des présentations- qu'il revenait dans un instant, Gammo se pressa pour rattraper le jeune Croupefière. Arrivé à sa hauteur, il lui posa la main sur l'épaule et lui dit :

"Recrue Croupefière, un instant s'il te plaît. J'aurais quelques questions à te poser. Rejoins moi à la tombée de la nuit à l'auberge ... d'ailleurs si tu pouvais me l'indiquer ? "

Une fois que celui-ci eût répondu, il alla retrouver ses deux compagnons. Il chargea Hal' d'aller à l'auberge leur prendre des chambres et de mettre les poneys et la carriole à l'écurie tandis que lui même et Hamlet iraient trouver un terrain d'entrainement correct. Surement y avait il un terrain vague suffisamment spacieux pour permettre à douze Halflings de manœuvrer dans les environs. Il leur faudrait un endroit assez grand, étant donné qu'ils devraient entraîner les recrues au tir. Ce qui lui faisait penser que Hamlet avait intérêt à savoir manier un arc, parce que lui ...
Modifié en dernier par [MJ] Malal le 21 févr. 2013, 09:21, modifié 1 fois.
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Re: [Gammodock] Moot - métal - jaquette

Message par [MJ] Malal »

L'auberge où vous logez est une ancienne ferme reconvertie depuis peu en auberge. Les anciennes écuries ont subi une légère modification afin d'y recevoir quelques voyageurs halfling de passage. Quelques couchettes de pailles disposées autour d'un foyer central diffusant une douce chaleur dans toute la pièce. On accède à l'espace repas par une lourde porte en chêne arrondie sertie en son centre d'une lourde poignée en métal finement ciselé.

Une fois à l'intérieur une Halfling bien en chair, au sourire inimitable, vous accueillit à bras ouvert en vous ordonnant de vous assoir pour goûter son fameux ragoût d'écureuil aux cèpes accompagné d'une belle chope d'une bière brune brassée sur place à l'arrière de l'auberge.

Une fois a table la jeune recrue t’apprit que le vieux Halbert possède un champ qu'il ne peut plus labourer depuis quelques années. Il serait peut être enclin à vous le prêter contre quelques rémunérations sonnantes et trébuchantes ou un coup de main quel qu'il soit.

La tevernière s'approca de vous avec la suite du repas: une tarte aux pommes accompagnée d'un verre de liqueur de caramel fortement alcoolisé.
D'une voix chaude elle s'adressa à toi:

Vous pouvez prendre c'qu'il faut dans la remise à l'arrière... Y'a des bottes d'foin, des fourches et autres bric à brac.... Si ça peut aider....
Je te laisse faire un flashback
L'aube point son nez à l'horizon et déjà l'ensemble de la troupe est présente sur la petite place. Alignés, impatients d'en découdre, chacun rivalisant de parures ocres ou pourpres, de mouchoirs dentelés et brodés, de plumes ornant leur chapeau.
Une fois ton terrain d'entrainement mis en place et les détails matériels réglés (prochain post) je considérerais qu'un post= une semaine d'entrainement.
Il te faudra préciser sur quel point tu les entraines:
arc / fronde / dague / tactique / coordination / sang froid ....
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Re: [Gammodock] Moot - métal - jaquette

Message par Gammodock »

La soirée à l'auberge fut des plus agréable. L'endroit, bien qu'étant une ancienne ferme, avait été intelligemment aménagé afin de la transformer en un relai où les Halflings éreintés pouvaient prendre un peu de repos. Gammodock et Hamlet y retrouvèrent Halmuch après avoir fait le tour du village pour trouver un champ ou un terrain vague assez grand, sans succès. Tous trois se découvraient une faim de loup aussi se déchèrent ils à pousser la porte après avoir décroché Hal' de ses poneys, non sans mal ; après tout ils n'avaient pas mangé depuis midi, à l'exception d'une pomme cueillie lors de leur balade pour Gammo et Hamlet, ce qui n'était pas naturel pour les membres de leur race. Mais cela allait avec la profession de Sentinelle du Moot que de savoir supporter le manque -relatif- de nourriture. Ce qui fit penser à Gammodock qu'il devrait l'enseigner à ses recrues, car il devait les préparer à tout ou au moins au plus de choses possibles.

La porte s'ouvrit sur un âtre chaud et des odeurs de cuissons toutes plus alléchantes les unes que les autres, au grand bonheur de nos trois compères. La halfling qui les accueillit rappela un peu à Gammodock sa tante Hildegarde -tante au troisième degré du côté de sa mère-, bien qu'il ne l'ait connu qu'étant petit. Ce sourire, cette joie de recevoir, et ce ton avec lequel elle donnait des ordres auxquels tout le monde obéissait sans vraiment s'en rendre compte ... C'était la même, exception faite de la moustache qui gratte. Nos trois gentilhalflings furent donc poussés avec gentillesse mais d'une poigne de fer vers une table où des choppe de bière leur furent servis. Leur hôtesse s’apprêtait déjà à aller chercher le souper, mais Gammodock put annoncer -juste à temps- qu'ils attendaient quelqu'un. Et confronté aux tronches de vingt pieds de long que tirèrent Hamlet et Halmuch, il leur expliqua que la recrue Croupefière allait les rejoindre. A peine avait-il fini ses explications que Mully poussa la porte et vint se joindre à eux. Ils prévinrent donc l'aubergiste qu'elle pouvait les servir et Gammodock remercia silencieusement Esmeralda de lui offrir un toit et un diner.

Le ragoût d'écureuil et la bière étaient excellents, ce dont il félicitèrent leur hôtesse, et la conversation se noua sans difficultés. Tout d'abord, il fallait régler les détails pratiques. Gammodock demanda donc à Mully si il connaissait un endroit où pourrait se dérouler l'entraînement, en lui précisant qu'il fallait que ce soit un terrain assez long, afin de s'entraîner à l'arc et à la fronde. Après un instant de réflexion, le jeune halfling se rappela un vieil agriculteur ne pouvant plus s'occuper de ses terres et qui contre un certain prix pourrait leur prêter un terrain. Cela convenait parfaitement, et Hamlet et Gammodock décidèrent que l'on ferait ainsi, enfin surtout Gammodock puisque Hamlet était aussi loquace que d'habitude. S'ensuivit une discussion sur les poneys, lancée par Halmuch bien entendu. Suite à une question du jeune Mully qui voulait être poli en faisant semblant de s'intéresser, Hal' se mit à faire un exposé sur les différentes races que l'on trouvait dans le Moot et leurs avantages par rapport aux poneys Strilandais. Ce ne fut qu'une fois que tout son auditoire eut feint le sommeil que Halmuch consentit à laisser la parole aux autres. Gammodock pensa alors que l'atmosphère était assez détendue pour qu'il puisse demander à sa recrue d'où lui venait cette envie de rejoindre la défense du Mootland, quitte à y risquer sa vie. Mully ne sembla pas du tout déstabilisé ou gêné par cette question, bien au contraire il répondit comme si il avait auparavant prit le temps de murement réfléchir à ce qu'il allait dire.


- "Eh bien, tout d'abord j'ai toujours vécu ici, à Mirhaber. Mes parents sont fermiers, donc vous imaginez que c'était génial tous les jours. Déjà quand mes grands frères étaient là, tout ce qui intéressait mes parents c'était de nous apprendre à faire pousser des potirons, alors maintenant que mes frangins sont partis ... Dottsagace, l'aîné est parti à Nuln pour y devenir négociant en potirons. C'est ça manière à lui de continuer l'entreprise familiale, mais ça a pas plut à mes parents et du coup ils voulaient qu'on reste tous ici pour reprendre la ferme. Sauf que Drogriadoc et Jockwick, ils ont profité qu'une troupe de mercenaire était de passage et ils se sont engagé et sont partis avant qu'on ait put dire ouf. Là dessus, mes parents ont gagné le concours du plus gros potiron à la foire de Eicheschatte, et ils m'ont annoncé que vu que j'étais le dernier à la maison, je récupèrerais la ferme, mais que pour ça -ils ont un peu pris la grosse tête- je devait être capable de défendre le titre familial. C'est comme ça que mon père s'est mit à me réveiller à cinq heure du matin pour aller m'occuper de mes potirons, leur parler, les lustrer ... Nan, mais vous vous rendez compte ? Lustrer un potiron ... Le faire pousser je veux bien, le cuisiner aussi, mais là ils me prennent pour un jambon ! Du coup j'ai décidé de mettre les bouts, mais comme j'ai pas envie de les vexer, je me suis dit que m'engager serait une bonne idée. Parce que vous voyez, mes parents ils ont toujours beaucoup respecté les forces de l'ordre, donc si j'en fait partie ils pourront pas me faire de reproches, non ?"

- "Mmmmh", fit Gammodock en suçant le reste de viande d'un os d’écureuil, "Je comprend bien ton envie de partir de chez toi. C'est vrai que la vie d'un agriculteur n'est pas des plus palpitante tous les jours. Mais il y a quelque chose que tu n'as pas pris en compte, c'est le risque de devoir donner ta vie pour protéger ton peuple. Ce genre de chose ne sera jamais demandé à un agriculteur, et il y a plus de chance de mourir sous les coups de nos ennemis que sous ceux des potirons."

- "Sauf votre respect m'sieur, si vous essayer de me faire changer d'avis, vous feriez aussi bien d'aller vous cogner la tête contre un mur. J'suis un Croupefière moi, on a l'aventure dans le sang (sauf mon père ...) et rien ne peux jamais nous faire changer d'avis (ça par contre, ça marche aussi pour mon père). Voyez l'exemple de mes frères aînés. Après tout, on descend du grand Otor Butteverte, par l'arrière arrière arrière arrière arrière grand mère de mon père. On dit que ça vient de là le fait qu'on ait tous la tête dur comme du caillou et les jambes qui fourmillent."

- "Otor Butteverte ? Celui qui a vaincu les gobelins à la bataille du Trou* ?", demanda Halmuch qui semblait soudain très intéressé.

- "Lui-même." confirma le jeune Mully.

- "C'est marrant ça, parce que c'est aussi mon arrière arrière arrière arrière grand oncle du côté de ma mère !"

La conversation continua entre les deux halflings jusqu'à la fin du repas. Il se firent un devoir de s'expliquer l'un l'autre les branches de leurs arbres généalogiques qui menaient à Otor, s'extasiant à chaque fois qu'il se trouvaient un ancêtre commun. Gammodock savait que si il s'impliquait dans cette conversation, il risquait de ne pas dormir de la nuit, or il se devait d'être frais pour le lendemain matin.

Une fois le ragout d'écureuil finit, l'aubergiste vint leur apporter le dessert et le digestif : tarte aux pommes, maison évidemment, et liqueur de caramel, tout aussi maison conclut Gammodock après la première gorgée. Apparemment leur hôtesse avait dut entendre leur conversation plus tôt puisque qu'elle en profita pour proposer sa contribution à la formation des nouvelles recrues. Gammodock la remercia chaleureusement et une fois le repas achevé, il alla jeter un coup d’œil à la remise, fouilla un peu et repéra quelques trouvailles qu'ils pourraient utiliser pour l'entraînement. Puis il alla se coucher tôt afin d'être debout avant l'aube.

******


Lorsqu'ils arrivèrent sur la place avec Hamlet, le soleil était encore paresseux mais pas leurs recrues. Elles étaient toutes alignées comme de bon soldats, parées de leurs plus glorieux atours et prêtes à se consacrer à la défense de leurs compatriotes. Malheureusement pour eux, ce que leur instructeur leur avait concocté allait les forcer à se salir. Gammodock s'était lui même fait propre pour l'occasion et avait même daigné raser ce qu'il considérait comme une barbe.


"Gaaaarde-à-vous ! rugit-il en prenant place face aux recrues. Puis ne voyant que des visages interrogatifs en face de lui, il précisa : "Première leçon : Le garde-à-vous est la position réglementaire que vous devez adopter lorsque vous êtes en présence d'un supérieur. Cette position est la suivante : se frapper le torse sur le cœur avec le poing gauche tout en bombant celui-là, et à poser la main droite sur la fronde pendante à la ceinture (ou le contraire pour les gauchers). Cela signifie l'amour sans faille que doit avoir une Sentinelle envers son peuple, qu'elle est toujours prête au combat pour lui et y mettra toute sa force et son courage." Il joint le geste à la parole, se mettant au garde-à-vous un bref instant, puis reprit : "Donc : Recrues, Garde-à-vous !" Et une fois qu'ils se furent exécutés, il leur explique quelles seraient leurs tâches de la matinée.

Tout d'abord il sépara la troupe en deux groupes. Hamlet irait avec Gif', Bouille, Tom', La miche, Dod', Brog', Cob' et La pêche retrouver Halmuch pour récupérer tout le matériel à l'auberge et le ramener au champ du vieux Halbert. Le matériel incluant le contenu de la carriole ainsi que six bottes de foin, de la corde, des haches pour couper du bois et une dizaine de sacs de toile. Pendant ce temps, lui-même, La boule, Grand-sec, La flèche et Mully iraient rendre visite au vieux Halbert afin de négocier un arrangement pour pouvoir utiliser son champ. Gammodock espérait secrètement que le vieil halfling préfèrerait qu'ils s'occupent de quelques tâches plutôt qu'une rémunération financière, car il devrait alors puiser dans ses économies. Mais de toute façon, il ferait ce qu'il faudrait pour entraîner ses recrues.

Ils arrivèrent rapidement à la ferme du dénommé Halbert et celui-ci était justement en train de sortir sur son perron, en robe de chambre, pour se réveiller avec l'air frais du matin. Gammodock demanda rapidement son nom complet à Mully, puis se présenta.


"Bien le bonjour, Monsieur Graindorge. Gammodock Préduvet, Sentinelle du Moot à votre service. J'imagine que vous vous demandez pourquoi nous venons vous importuner de si bon matin, et bien c'est très simple. Voyez-vous, j'ai reçut pour mission d'entraîner les fiers jeunes gens que voilà ainsi que certains autres afin qu'ils deviennent des Sentinelles du Moot et qu'ils protègent sa population de toute menace, malheureusement, nous ne disposons pas d'un terrain où nous entraîner. Or Muly Croupefière qui est là m'a mentionné un champ dont vous ne pouvez plus vous occuper et qui nous conviendrait parfaitement. Ma question est donc la suivante : seriez-vous prêt à nous donner l'autorisation d'effectuer notre entraînement sur vos terres ? En échange, nos recrues pourraient effectuer certains travaux pour vous, je suis sûr que cela leur fera plaisir. N'est-ce pas ?!" lança-t-il à l'adresse des recrues avant de retourner son attention vers le vieux Halbert.



*La bataille du Trou fut intelligemment nommée ainsi non pas pour quelque raison scabreuse mais car lors de cette bataille, opposant l'Armée Stirlandaise et Halfling face à une Waaagh de gobelins camés aux champis, cinq chamans gobelins qui étaient en train de préparer un rituel, dont le résultat aurait été l'annihilation de tout ce qui n'était pas Peau-Verte dans un rayon d'un kilomètre, explosèrent simultanément sous la puissance de la magie pour ne laisser au milieu de l'armée gobeline qu'un gigantesque trou. Cet évènement mit les gobelins survivants en déroute et ils furent massacrés par les armées d'Otor Butteverte et du Comte Électeur du Stirland de l'époque. La mémoire des Halflings n'ayant tendance à retenir que ses propres héros, il n'est pas étonnant que le Comte Électeur ait disparu de l'histoire au fil des ans. On attribue même parfois à Otor d'avoir distrait les chamans avec l'odeur de la cuisine Halfling afin qu'ils ratent leur sort, et cela ne choque personne.
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Raison : +6 XP / Total 40XP (et +2 bonus réponse question et +1 pour apport BG + 1 Bonus qualité) Total: 44 XP
Gammodock Préduvet , Voie de la Sentinelle Halfling
Profil: For 7 | End 7 | Hab 9 | Cha 9 | Int 8 | Ini 10 | Att 8 | Par 7 | Tir 11 | NA 1 | PV 50/50
Lien Fiche : Gammodock Préduvet

"Une bière, du Fumigator, et une histoire graveleuse, voilà la combinaison pour un Halfling heureux."

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Re: [Gammodock] Moot - métal - jaquette

Message par [MJ] Malal »

_Bien le bonjour, Monsieur Graindorge. Gammodock Préduvet, Sentinelle du Moot à votre service. J'imagine que vous vous demandez pourquoi nous venons vous importuner de si bon matin, et bien c'est très simple.

A peine avais tu prononcé ces paroles que le vieillard te tourna le dos et t'invita à entrer en grommelant sur les mauvaises manières des jeunes gens de nos jours. L'ai de rien tu poursuivis ton laïus:


Voyez-vous, j'ai reçu pour mission d'entraîner les fiers jeunes gens que voilà ainsi que certains autres afin qu'ils deviennent des Sentinelles du Moot et qu'ils protègent sa population de toute menace, malheureusement, nous ne disposons pas d'un terrain où nous entraîner. Or Muly Croupefière qui est là m'a mentionné un champ dont vous ne pouvez plus vous occuper et qui nous conviendrait parfaitement.

Au prénom de Mully, le vieux se retourna et s'adressa à lui:
Image_ Quand tu ne vole pas mes pommes dans mon verger tu amènes des étrangers dans ma maison. Au moins on peut dire que tu es fidèle à ta réputation familiale de "casse-pieds" du Moot.

Avant que ton jeune compagnon ne réponde tu reprends la parole:

_Ma question est donc la suivante : seriez-vous prêt à nous donner l'autorisation d'effectuer notre entraînement sur vos terres ? En échange, nos recrues pourraient effectuer certains travaux pour vous, je suis sûr que cela leur fera plaisir. N'est-ce pas ?!"
Image_ Des travaux? hummm... Ca pourrait s'envisager... Il va falloir me couper du bois pour le prochain hiver... Si quelques uns d'vos jeunes garçons pouvaient s'en charger...
Le vieil homme se servit une tasse de thé et t'en proposa une, plus par peur d'avoir une mauvaise réputation que pour te faire plaisir ou être courtois.
ImagePuis si vous avez le temps vous pourriez retourner le petit jardin à l'arrière de ma maison... Si çà vous va l'champ est à vous. Et veillez à éduquer ce jeune halfeling effronté. Enseignez lui les bonnes manières... Ça le changera
" Les ennemis de mes ennemis sont mes amis "

"Parfois un fier guerrier se voue à Malal, et toutes les puissances du Chaos tremblent, car le rire du Dieu Banni emplit l'immensité de son tombeau cosmique…"

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