[Torv Ulifson] Stimmigen: Un cadeau pour la famille Ulifson.

L'une des plus riches provinces de l'Empire grâce à ses célèbres chevaux. Les armées d'Averland sont fameuses pour leurs uniformes richement décorés. Bien que le dernier des Comtes Electeurs d'Averland, Marius Leitdorf, soit mort et que nul descendant n'ait été désigné, Averheim n'en reste pas moins la capitale.

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Torv Ulifson
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[Torv Ulifson] Stimmigen: Un cadeau pour la famille Ulifson.

Message par Torv Ulifson »

Nurgle seigneur de la peste, donne moi la force nécessaire pour entreprendre la mission que tu m’as confié. Permet moi d’endurer ces foutus bourgeois afin d’effectuer notre vengeance, afin de distribuer tes dons. Voilà ce que demandait Torv tandis qu’il approchait de la ville de Stimmigen.
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Une si longue marche… Cela faisait déjà un moment qu’il marchait, en fait, depuis qu’il avait quitté Stimmigen il y a trois ans, il n’y était jamais revenu. Au fond de lui, il détestait cette ville, plus particulièrement une famille de la région, sa famille, les Ulifson.

Rage. C’est ce qu’il ressentait en pensant à ceux-ci, à ses parents qui l’avaient abandonné à la naissance. C’est d’un pas déterminé qu’il avançait vers la cité, prêt à offrir les dons de Nurgle à ceux qui l’avaient rejeté. Peu à peu les murs de la ville se rapprochaient, le ramenant à la « maison ».

Grisante sensation que celle qu’il éprouvait à l’idée de concocter une maladie pour sa « sœur », celle qui avait prit sa place, c’est ce à quoi il songeait lorsqu’il franchit le portail de la ville sous le regard des gardes. Nombre de mendiants vivaient en Stimmigen et pour ces derniers voir un être tel que Torv n’avait rien d’extraordinaire. Les quartiers sud abritaient un regroupement de ces pauvres gens, la collectivité. Voilà où se trouvait réellement l’ancienne famille de notre lascar, là où il avait grandit. Néanmoins, ce n’est pas en ces lieux que ces pas le menaient, mais dans un autre endroit, bien autrement fréquenté.

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Le manoir de la famille Ulifson, était situé au nord de la ville tout près de la cathédrale de Sigmar. En plus des membres de la famille, environs une douzaine d’employés soit des garçons d’écurie, des bonnes, valets, jardiniers, sans oublier les cuisiniers habitaient dans ce petit domaine, symbole de leur richesse. Toutefois, le bonheur que leur procurait leur argent, n’était pas la plus grande source de fierté du couple Ulifson. Il s’agissait de leur fille unique Élénia.

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Elle faisait partie de la jeune noblesse très en vogue dans l’empire et les bruits circulaient parmi la population qu’un jeune duc se serait éprit d’elle dernièrement. Plus d’un jeune homme s’était entiché de sa beauté et nombreux étaient les aspirants à se regrouper devant l’enceinte du manoir, malgré le fait qu’ils possédaient un jeune duc comme rival, pour lui faire la cours. Pourtant, parmi les nobles, un intrus s’était immiscé. Il était vêtu de loques et portait un grand capuchon, recouvrant son immonde visage. Il se frayait un chemin dans cette jolie foule tendant un gobelet de cuir, contenant quelques piécettes. Un mendiant faisant l’aumône, voilà ce qu’il était en ces lieux. Nombreux étaient ceux qui préféraient l’ignorer, ou encore s’écarter de son chemin, que de lui offrir la moindre pièce. Le suivant de Nurgle ne s’en souciait que peu. Il était là pour une autre raison que pour amasser de l’argent. Il venait épier sa sœur, en apprendre plus sur ses habitudes afin de déterminer le moment propice pour agir. Il était tel le prédateur observant sa proie de l’ombre.


-L’Aumône pour les pauvres, quelques piécettes, mes bons seigneurs. Les gentes dames apprécient les hommes qui se soucient du malheur des autres.

L’initié du culte de Nurgle ne lésinait pas sur les belles paroles, incarnant pleinement son rôle de mendiant afin d’observer la jeune Comtesse qui venait tout juste de franchir le portail d’entrée du manoir, s’immergent dans la foule de ses aspirants. La patience était de mise pour Torv qui se devait d’observer avant d’agir.

Voyons ce qu’elle fera et quel sera son prochain itinéraire. Songea-t-il.
Utilisation de la compétence mendicité pour récolté quelques pièces (bah kin)
Modifié en dernier par [MJ] Le Gob' le 02 déc. 2011, 14:26, modifié 1 fois.
Raison : Bon post : +6 xp (Total de 6).
Image Torv Ulifson, Voie du prêtre de Nurgle
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[MJ] Le Gob'
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Re: [Torv Ulifson] Stimmigen: Un cadeau pour la famille Ulif

Message par [MJ] Le Gob' »

Un MJ gobelinoïde a écrit :Test de Charisme, avec un sévère malus de -3 pour rendre compte du fait que ce sont des aristocrates, et qu'ils ne font pas attention à toi (Réussite sur 7-3+1 = 5 car compétence Mendicité bien reflétée en rp]. Le dé donne 2, c'est une belle réussite, contre les probabilités : ceci mérite récompense !
Contre toute attente, une pièce vint tinter dans le gobelet de Torv : rien de moins qu'une pistole entière, remarqua ce-dernier avec surprise, remerciant le passant qui ne faisait déjà plus attention à lui. Le nobliau devait vraiment avoir besoin d'exhiber son argent et sa fortune, pour jeter ainsi de l'argent par les fenêtres ! Enfin bon, ce n'était pas perdu pour tout le monde... Quelle insupportable arrogance dans ce comportement, et dans les regards hautains et dégoûtés qu'on lui lançait de toutes parts. Lorsqu'un individu, visiblement énervé par la présence de ce mendiant, le poussa brusquement de côté, Torv dut en revanche serrer les dents, et se faire violence afin de ne pas perdre le contrôle de sa couverture. S'exécutant humblement, l'air de se comporter comme le vagabond lambda, le dévot de Nurgle se laissa dériver vers la périphérie de cette fluctuante foule qui s'assemblait devant le portail de la demeure des Ulifson : Élénia allait faire son apparition.

Lorsqu'elle franchit le portail de la demeure familiale, Torv put l'observer de loin, à l'abri sous son ample capuche : elle était d'une grande beauté, et cela, personne n'aurait pu le nier. Marchant au milieu de ses nombreux prétendants, elle prit bien garde d'adresser un sourire à chacun : une manière comme une autre d'entretenir chez chacun l'espoir d'être l'heureux élu, songea Torv, un goût amer dans la bouche. La fille des Ulifson se plaisait visiblement à ces bains de foule quotidiens, appréciant certainement l'idée d'être entourée par tant de jeunes hommes rivalisant de charme pour lui plaire. Elle prenait donc bien garde à ne pas leur faire remarquer qu'un jeune aristocrate de bien plus haute ascendance qu'eux lui faisait déjà la cour en privé, et qu'il y avait toutes les chances que ce soit avec lui qu'elle se marie. Les naïfs prétendants travaillaient donc en vain, puisque la place était déjà occupée, dans le coeur d'Élénia. Qui plus est, puisque le jeune duc qui lui faisait la cour était doté d'une certaine fortune, il était assuré de remporter la mise, et d'être sous peu marié à la soeur de Torv.

Celui-ci fut tiré de ses pensées lorsque le cortège se mit en marche, Élénia marchant au milieu de sa foule de prétendants. Se n'était peut-être dû qu'à une sorte de paranoïa, mais le dévot eu la très nette impression que le regard de sa soeur s'était arrêté une demi-seconde sur lui, lorsqu'elle avait embrassé la foule du regard. Mais ce n'était certainement qu'une impression. Il était maintenant temps de suivre le mouvement...
Un gobelin inspiré a écrit :Pour toute réclamation ou problème, traversez la forêt et rendez-vous à la Caverne aux Champignons. Mais prenez garde aux vapeurs de bonnet-de-fou...
A l'entrée de la grotte se tient le gobelin : ses vêtements sont crasseux, et ses yeux vitreux. Plusieurs champignons d'une taille impressionnante pendent en grappes à sa ceinture. Dans l'une de ses mains, il tient une feuille d'arbre roulée en cylindre, dont l'extrémité fumante dégage les même fumerolles que celles qui planent lourdement au-dessus de sa tête. Il tire une bouffée de son étrange et longue cigarette, expire ensuite tranquillement par le nez, tout en dévisageant son interlocuteur d'un air rêveur. Puis, il prend la parole, d'une voix cassée, grave et enrouée, comme s'il avait quelque chose de très important à vous chuchoter :


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"Pourquoi cet air si sérieux ?
Écoute-moi bien, voyageur égaré.
Il y a quelque chose dont je voudrai te parler.
En tout temps, en tout lieu, tu dois bien être conscient que :

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En cas de non-respect de ces quelques règles,
Tu serais confronté à cet étrange animal,
Qui du forum régit le Bien et le Mal :
Le Modo, en vérité, créature fort espiègle."

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Un gobelin douteux a écrit :

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Re: [Torv Ulifson] Stimmigen: Un cadeau pour la famille Ulif

Message par Torv Ulifson »

Un petit sourire en coin apparut sur son visage lorsque la pièce frappa contre fond du gobelet. Son attention ne demeura pas longtemps sur son gain, sa sœur ayant fait irruption au sein de la foule d’aspirants. Déjà, ils se ruaient vers elle, exhibant leurs plus belles paroles, lui tendant moult cadeaux. Dégoûtant, tout simplement dégoûtant. Cette situation n’était pas pour plaire au prête du Grand Père de la peste qui détestait la noblesse, Élénia prenant son temps pour côtoyer tous ses aspirants. Poussant un soupire d’impatience, il se rappela qu’il avait un objectif et il se devait de refouler cette haine envers les belles gens et leurs belles paroles, afin de se faire justice.

Attente insupportable durant laquelle il continuait d’interpréter son rôle de mendiant, tandis qu’elle se pavanait. Puis, finalement, le cortège se mit en branle, laissant derrière lui l’initié du culte du chaos, son attention étant toute dirigé vers la dame qu’il suivait. Torv patienta un peu, observant la cohorte d’admirateur se déplacer. Un bref moment, il crut entrevoir sa sœur lui lancer un regard, puis reprendre sa route.

Doute. Cette sensation désagréable s’était insinuée dans sa tête. Si elle savait. Non, cela était impossible, il n’en était encore qu’à sa première visite, elle ne pouvait avoir crée un lien quelconque avec sa présence. De toute façon, elle ignorait tout de son existence, ses parents ne lui ayant très certainement pas parlé de leur premier enfant. Chassant ses pensées ridicules, il attendit de voir quelle direction prenait le groupe, puis aussi discrètement que possible, il se glissa dans l’une des nombreuses ruelles avoisinantes.

Connaître sa ville était un atout majeur dans son entreprise et le mendiant sourit intérieurement à l’idée de pouvoir suivre sa sœur depuis les routes secondaires sans qu’elle ne puisse s’en rendre compte. Ainsi, discret, il engendra le pas au cortège, sans réellement le suivre directement, observant à chaque coin de rue, depuis l’ombre de la ruelle, la prochaine destination qu’ils prendraient. Il pourrait ainsi poursuivre sa filature de l’assemblé de nobliaux en choisissant les routes appropriées sans trop s’approcher inutilement.

Remerciant intérieurement toutes ces années à arpenter la ville depuis ses sombres recoins, il marchait vers sa prochaine destination. Ce faisant, il discourait intérieurement avec Nurgle. Habitude étrange qu’il avait développée au cours des trois dernières années, où il s’initiait à son culte. Comme si le seigneur des maladies et lui partageait un lien particulier... Possible démence où réel lien, la différence était bien mince.


-Nurgle, grand seigneur, je l’ai vu, elle et son opulence. Elle est tellement laide, sa peau blanche, ses cheveux dorés. Repoussant. Si svelte et maigrichonne, elle ne connaît pas la réelle beauté. Je pouvais sentir son horrible parfum, malgré ma distance. Dégoûtant. Heureusement mon bon Père, ensemble nous lui ouvririons les yeux, elle pourra admirer la réelle beauté. Votre beauté. Béni sois-tu Nurgle de m’offrir cette chance, béni sois-tu d’offrir ta bienveillance à ton fidèle, béni sois-tu de m’offrir ma vengeance.
Utilisation de la compétence camouflage rurale afin de suivre sans être vu. Torv connaissant la ville comme le fond de sa poche, y ayant passé la majeure partie de sa vie, dans la rue.
Image Torv Ulifson, Voie du prêtre de Nurgle
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Re: [Torv Ulifson] Stimmigen: Un cadeau pour la famille Ulif

Message par [MJ] Le Gob' »

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Désolé pour cette absence, mais chose promise étant due, je te gratifie d'une attention compensatoire à partir de maintenant.
Test de Camouflage Urbain, sur la caractéristique Habileté de Torv (soit 10). Tu as la compétence appropriée, ce qui te confère +1 au jet. La justification par ton historique est pertinente, +1 encore. Et +3 pour l'application de ton ingénieux stratégème de filature.
Le dé donne 15, c'est une réussite sur le fil.
Torv entreprit donc de suivre le groupe de nobliaux, appliquant son ingénieux plan d'action, longeant l'itinéraire du cortège par des ruelles parallèles. Il pouvait raisonnablement penser que ce parcours était une sorte de rituel, et qu'il serait le même chaque jour, à peu de choses près, le but de sa soeur étant visiblement de tout simplement se montrer. L'astuce marcha effectivement plutôt bien, comme il l'avait pensé : n'étant pas directement en périphérie de la petite foule, il ne fut pas repéré, et observait tout à loisir. Sa soeur marchait au milieu de tous ses prétendants, certainement fort satisfaite et flattée d'être courtisée de la sorte. Dissimulé derrière l'angle d'un mur décrépi, Torv put la voir s'entretenir brièvement avec chacun d'entre eux, glissant avec parcimonie mots prometteurs et commentaires enjôleurs, probablement pour entretenir une toile de belles illusions dans l'esprit de ceux qui la courtisaient. Le dévot de Nurgle pesta à voix basse contre toutes ces manigances, artificielles et futiles. Dieux, que ces nobles étaient mesquins et faux jet...

Hoooo ! Il fut bousculé soudainement par un individu qui le percuta de plein fouet, le repoussant en arrière d'un coup d'épaule, avant de s'adresser à lui d'une voix rauque. Il était habillé très modestement, et devait être de même condition que Torv, c'est-à-dire appartenir à la gent des mendiants et des clochards. Ses cheveux, assez courts en comparaison de ceux de Torv, semblaient avoir été bouclés à un moment donné, mais la crasse empêchait maintenant d'en saisir l'apparence naturelle. Ses yeux s'agitaient follement en toutes directions, tandis qu'il apostrophait à voix basse notre héros de manière assez virulente. De près, l'individu exsudait une odeur rance de sueur mêlée aux différentes senteurs caractéristiques de la crasse et de la saleté, et son haleine était fétide tandis qu'il s'agitait :

Image"Hé ! Ho ! C'est chasse gardée, mon bonhomme, on ne touche pas ! Tu crois que je ne te vois pas ? Qu'est-ce que tu lui veux, à la dame là-bas ? Elle est pour moi !""
Un gobelin inspiré a écrit :Pour toute réclamation ou problème, traversez la forêt et rendez-vous à la Caverne aux Champignons. Mais prenez garde aux vapeurs de bonnet-de-fou...
A l'entrée de la grotte se tient le gobelin : ses vêtements sont crasseux, et ses yeux vitreux. Plusieurs champignons d'une taille impressionnante pendent en grappes à sa ceinture. Dans l'une de ses mains, il tient une feuille d'arbre roulée en cylindre, dont l'extrémité fumante dégage les même fumerolles que celles qui planent lourdement au-dessus de sa tête. Il tire une bouffée de son étrange et longue cigarette, expire ensuite tranquillement par le nez, tout en dévisageant son interlocuteur d'un air rêveur. Puis, il prend la parole, d'une voix cassée, grave et enrouée, comme s'il avait quelque chose de très important à vous chuchoter :


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"Pourquoi cet air si sérieux ?
Écoute-moi bien, voyageur égaré.
Il y a quelque chose dont je voudrai te parler.
En tout temps, en tout lieu, tu dois bien être conscient que :

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En cas de non-respect de ces quelques règles,
Tu serais confronté à cet étrange animal,
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Le Modo, en vérité, créature fort espiègle."

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