Lael trouva sur "son" corps une réplique exacte de son épée, même poids, équilibrée de la même manière, de son côté Olaf récupéra tout ce qui pourrait être utile, vêtements supplémentaires qu'il enfila pour la température, une autre épée, une arbalète et un carquois.
Une sorte de grésillement était audible dans le lointain, bruit sinistre annonciateur d'une mort certaine, une armée était en marche, elle emplirait le labyrinthe comme un virus et le viderait de tout ses occupants. Malgré le froid Olaf suait comme si il se trouvait dans un désert suffocant.
"Lael, il faut partir maintenant, le temps nous manque, si on ne trouve pas comment sortir on va y rester comme nos doubles. Il doit y avoir un moyen, une astuce, creuse toi la tête bon sang! Je ne veux pas mourir ici, pas comme ca!"