Le Bon air de la Campagne

L'une des plus riches provinces de l'Empire grâce à ses célèbres chevaux. Les armées d'Averland sont fameuses pour leurs uniformes richement décorés. Bien que le dernier des Comtes Electeurs d'Averland, Marius Leitdorf, soit mort et que nul descendant n'ait été désigné, Averheim n'en reste pas moins la capitale.

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[MJ] Mort Noire
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Le Bon air de la Campagne

Message par [MJ] Mort Noire »

Serdim leva son poing et tapota doucement la tête de l’homme en face de lui. Du moins, c’est ce qu’il lui semblât. Malgré toute la douceur qu’il avait mis dans son geste, l’homme s’effondra comme une masse. Ses compagnons, qui avaient déjà fort pâlit à l’arrivée de l’ogre, blanchirent encore plus. Ils ramassèrent l’infortuné et partirent presque en courant. Serdim retourna vers le fond de l’auberge et s’adressa à Mark.
« Voilà chef, y sont dehors ».
« Merci Serdim. Retourne t’asseoir. »
Serdim s’assit et observa de loin la salle bruyante et enfumée. Un peu plus tard, Mark vint à nouveau le chercher, l’air nerveux.
« Suis-moi, il y a des gens qui veulent te parler ». Mark se retourna et se dirigea vers la salle du fond. La salle arrière n’était ouverte que lorsqu’il y avait beaucoup de monde dans l’auberge, ou si un client en faisait la demande expresse (et payait comptant bien sur). Néanmoins, ce soir elle était censée être vide. Serdim entra dans la pièce, se pencha nt pour franchir la porte. Derrière lui, Mark entra précipitamment et ferma la porte, l’air plus agité encore que lorsqu’il était venu le chercher.
Dans la pièce se trouvait trois hommes de l’Empire, tous porteur de ce curieux assemblage de vêtement qu’ils appelaient « uniforme ». Serdim ne comprenait pas bien pourquoi ils s’ennuyaient avec tous ces chiffons colorés, alors que des tatouages auraient été plus pratiques, mais les hommes étaient des créatures si étranges parfois.
Mark s’adressa à un des hommes, celui qui portait des plumes sur son chapeau. Serdim savait que selon les coutumes humaines, cela voulait dire qu’il était un chef important.
« Voilà capitaine von Fackler, je vous l’ai amené »
L’homme répliqua d’un ton acide :
« Merci aubergiste, mais je parviens encore à me rendre compte moi-même lorsqu’un ogre de presque trois mètres rentre dans une pièce où je suis présent ».
Il se tourna ensuite vers Serdim et dit :
« Toi, l’ogre, c’est bien toi qui as calmé une dispute dans l’auberge la semaine passé, tuant au passage Anton Gastein ?» Serdim adopta volontairement un style de langage un peu primaire. Il savait que cela génait toujours beaucoup les humains qu'il soit capable de s'exprimer avec la même aisance qu'eux.
« Oui, mais Serdim connait la loi des hommes : je l’ai pas mangé. Peux tuer, peux pas manger ».
Du coin de l’œil, Serdim vit Mark s’étrangler.
« Je crains que la loi ne dise pas exactement cela »
« Serdim se disait bien que ça ne pouvait pas être ainsi. Ridicule de tuer si ce n’est pas pour manger ».
Serdim vit Mark se précipiter vers le capitaine, pâle comme un linge.
« Ce qu’il veut dire, ô noble capitaine, c’est qu’il ne tue généralement que pour ce nourrir, et comme il ne se nourrit bien entendu pas des valeureux citoyens de l’Empire, ce qui est arrivé la semaine passé est une terrible catastrophe et … »
« J’ai très bien compris ce qu’il voulait dire, merci aubergiste ». Si possible, le ton du capitaine était devenu encore plus sec et cassant. « Et cela importe peu d’ailleurs, tout le monde sait très bien que, malgré qu’il soit d’une des familles les plus riches d’Averheim, Anton n’était qu’un dépravé et qu’il méritait parfaitement ce qu’il lui est arrivé. A l’enterrement, il a été dit qu’il était mort d’une chute de cheval. Il n’y aura donc pas de sanction. Ceci dit, je ne peux tolérer qu’un fauteur de troubles potentiel reste dans ma ville, en plus du fait qu’il est fort probable que la famille Gastein cherche à se venger. Serdim, je veux que vous quittiez la ville demain à l’aube. »
_________________________________________________________________________

Cela faisait bien 3 heures que Serdim marchait. Il avait quitté la ville à l’aube, comme l’avait ordonné le capitaine. C’était sans regret qu’il partait. Certes, il avait eu de bons moment à l’auberge, mais il commençait à avoir envie de bouger à nouveau, alors cette histoire compliquée de type qui était mort mais pas mangé pour pouvoir l’enterré en faisant croire des histoires de cheval (ou de vengeance, il ne se souvenait plus bien) faisait une raison aussi bonne qu’une autre. Il profitait agréablement de la douceur du temps qui régnait sur la campagne, lorsque soudain une dizaine de cavaliers surgirent des arbres et se placèrent face à lui sur la route. A leur tête se trouvait l’humain nommé von Fackler. Comme aucun d’eux n’avait d’armes à la main, et qu’au contraire, leur attitude lui semblait plus pacifique qu’autre chose, Serdim se dit qu’il n’aurait pas à utiliser son énorme glaive. Il s’en réjouit. Il était toujours plus agréable de parler à ces étranges petites créatures, on apprenait tellement de leurs drôles de coutumes.
« Hé bien, tu es enfin arrivé », lui dit von Fackler. « Il était temps, je commençais à croire que tu nous avais distancé. Suis-moi, nous avons beaucoup à discuter ». Le Capitaine tourna sa monture vers les arbres, et la fit démarrer au pas. Ses compagnons le suivirent, et Serdim décida de leur emboiter le pas.
Toute chose à une fin, toute vie connait son terme. Va, aveugle toi de ta fausse liberté, mais n'oublie pas. N'oublie pas qu'à la fin des fins toute chose me reviendra, toute vie pliera face à moi et s'abandonnera à ma sombre splendeur. N'oublie pas que ton âme se trainera face à moi. Car je suis la Mort Noire et ma destinée est le Néant...

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Serdim
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Message par Serdim »

Serdim commença à suivre les hommes alors que ces derniers s’enfonçaient dans le bois. Sa démarche est pesante mais vigoureuse et c'est avec une certaine nervosité qu'il prend sa place dans la file

Serdim suit la sente derrière le dernier cheval ... La forêt est claire et très verdoyante, les cris des animaux et le chant des oiseaux rendrait l’endroit idyllique si ce n’était le pas des chevaux et les bruits métalliques des différentes pièces des harnois et des armes… Alors qu’il plongeait sous la futaie, Serdim repassa les derniers évènements en revue avant de prendre une décision... l'homme l'avait attaqué alors qu'il l'avait prévenu a de multiples reprises et qui plus est avec une arme… des paroles mêmes de l'aubergiste il n'avait fait que se défendre... finalement sans rien dire il avait quitté l'endroit à l'injonction de Von Falker... non décidément ça ne lui allait pas

Peu enclin à suivre sans savoir pourquoi Serdim prend la peine de remonter rapidement la colonne pour se retrouver à la hauteur de l’humain Von Falcker et tenter d'arrêter son cheval, arrêtant par la même occasion toute la colonne.

Serdim : Que me voulez-vous... je croyais que tout était règlé... en plus cette ville commençait à me lasser... je vois pas pourquoi vous me relancez... Je suis pas comme vous mais je ne suis pas une bête sensée obéir à vos ordres... alors si vous avez quelque chose à me dire faîtes le!!

Serdim est sur la défensive... il sait qu'il court moins vite que les chevaux mais dans les taillis il a ses chances... dans sa posture et son ton rien n'exprime l'agressivité, il cherche juste à comprendre pas à se battre

HJ on ne doit pas être à plus de 200m de l'endroit où on s'est rencontré
Description
Serdim est un ogre de taille moyenne (2,67m) habillé d’une chemise de toile blanche et de braies couleur terre enfoncées dans des bottes de cuir usagées. Lorsqu’il se déplace un grand glaive pend dans son dos dans un fourreau, auquel se superpose un sac à dos.
Sa tête complètement rasée et ses yeux vert renforcent une impression sympathique qui se dégage du personnage et qui est soulignée par un visage avenant pour un ogre ;). Sa démarche est souple mais lourde compte tenu de sa taille et d'un léger embompoin en période sédentaire.
Lorsqu'il travaille il a pour habitude de plier sa chemise et de mettre des bracelets de force et montre alors un corps couturé de cicatrices, traces des 22 années passées sur les champs de batailles.
Profil et compétences
FOR 12 / END 11 / HAB 7 / CHAR 9 / INT 8 / INI 6 / ATT 10 / PAR 9 / PV 44 (bonus inclus)
Coup puissant, Bagarre, Dur de dur, Sang froid
Fiche
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[MJ] Mort Noire
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Re: Le Bon air de la Campagne

Message par [MJ] Mort Noire »

Le groupe était arrivé à l'orée d'une clairière. Les hommes se dispèrserent sur son pourtour, laissant au centre Serdim et le Capitaine. Celui-ci se retourna et dit:
Nous y sommes. Et ce que je veux est très simple: vous! Ou plutôt, que vous fassiez un petit travail pour moi. Depuis l'attaque d'Archaon sur Middenheim, l'armée et la police sont affaiblie, et les brigands en profite pour pulluler. Or il y a dans le coin une bande dirigée par un chef particulièrement futé qui se fait appeler Cisaille, en rapport à ce qu'il fait à ses prisonniers. Cette crapule est même parvenue à infiltrer des hommes chez moi, ce qui fait qu'aucune de mes descentes de police n'a de succès. Et comme il connait tous mes hommes, impossible de lui rendre la pareille. Mais vous, il ne vous connait pas. Un ogre serait une recrue de choix pour lui. Sutout si cet ogre est recherché par la justice.
A ce moment là le capitaine sourit de manière particulièrement déplaisante.
Oui, voyez-vous, ce matin j'ai fait afficher partout une affiche proclamant que l'on vous recherchait pour meurtre, et ce juste avant de me mettre en route en proclamant haut et fort que je partais vous chercher, histoire d'étouffer tout soupçon.

A ce moment là, von Falcker se pencha vers Serdim et lui dit sur le ton de la confidence:
Quant à notre conversation de la nuit passée, disons qu'elle était plutôt officieuse. On pourrait même dire qu'elle n'a jamais eu lieu. Mark l'a d'ailleurs déjà oubliée...


Bien que dites vous de ma proposition. L'acceptez-vous ou bien préférez vous courir vos chance avec la justice impériale? Celle-ci n'est malheureusement pas toujours impartiale savez-vous?
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Serdim
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Re: Le Bon air de la Campagne

Message par Serdim »

L’arrêt du cheval du capitaine par Serdim avait coïncidé avec l’arrivée dans une clairière. Les miliciens avaient directement sécurisés la zone et c’est avec une oreille distraite, observant la scène, que Serdim avait écouté le capitaine au début de son explication.

Le nom d’Archaron lui évoquait quelque chose mais il ne savait pas quoi. Cela l’aida à se concentrer sur la proposition qu’on lui faisait. A l’annonce des affiches collées une bouffée de violence monta en Serdim et ses poings se serrèrent mais il réussit à se contenir assez pour répondre à son interlocuteur.


- Vous essayez de me vendre ma propre épée capitaine… je n’ai pas le choix alors ne tournons pas autour du pot… j’ai plusieurs questions… si plusieurs hommes se sont infiltrés chez vous comment être sur que je ne signe pas mon arrêt de mort ? il est peut être parmi eux…

A ces mots Serdim montre les miliciens tout autour de la clairière avec une moue dubitative.

- De plus il faut m’en dire plus à propos de cet Archaron car j’ai déjà entendu ce nom mais je ne me souviens pas trop dans quelles circonstances. Enfin qu’est ce vous attendez de moi ? Démasquer les infiltrés ? Vous livrer Cisaille ? et puis je ne travaille pas gratuitement … vous m’offrez ma vie sans doute moi je vous demande le même prix que si je gardais une caravane par jour de mission…

Serdim s’est assis pour discuter avec le capitaine et pour suivre ses idées il les compte sur ses doigts. Même si la situation pour lui est difficile à envisager dans sa totalité, il a bien besoin de se concentrer… surtout qu’il y a un truc qui lui semble bizarre… il a l’impression de parler à un cheval depuis qu’il est assis vu que la tête du capitaine est cachée derrière celle de son bourrin et que ça lui donne une furieuse envie de rire

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Serdim
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Message par Serdim »

Tandis que Serdim attend la réponse du capitaine, il est happé par ses souvenirs…

Il se rappelle cette rencontre avec ce marchand bizarre Mostifa El Charcoun… il venait d’un pays très lointain et s’exprimait avec un accent bizarre… Serdim avait sympathisé avec lui parce qu’il n’était pas plus doué que lui dans la langue commune et c’est au fil de longues minutes qu’ils avaient réussis à s’entendre…

Mostifa n’avait que deux chariots mais semblait énormément tenir à sa cargaison. Il devait rejoindre Altdorf et son escorte compte tenu des premiers frima avait décidé de rompre le contrat et retourner vers le Sud sous des latitudes plus clémentes.

Les deux hommes avaient pris la route, accompagnés uniquement des deux charretiers. Le voyage s’était déroulé sans aucune anicroche et les deux compères s’étaient séparés une fois Mostifa arrivé à destination. Serdim avait décidé de se taper un gueuleton dans une auberge spéciale où ils avaient des locaux pour les gens de sa taille.

Il attaquait da deuxième cuisse de bœuf lorsque des miliciens étaient entrés dans l’auberge pour discuter avec l’aubergiste avant de se diriger vers sa table. La discussion avait été calme mais sans équivoque… les miliciens cherchaient un homme étranger, accompagné d’un ogre, qui avait volé une cargaison de tissus précieux… Serdim expliqua les circonstances de son engagement et le milicien chef sembla accepter son histoire avant de repartir

La situation ne plaisait pas à l’ogre mais en définitive il n’avait rien fait de répréhensible et le milicien l’avait compris. C’est pour ces raisons qu’il ne comprit pas pourquoi on tenta de l’arrêter le lendemain alors qu’il quittait la ville. Il avait déjà fait une lieue depuis Altdorf lorsque quatre personnes tentèrent de l’arrêter… les quatre hommes se déclarèrent mandatés par un marchand pour retrouver et punir les voleurs de sa cargaison… la discussion qui avait commencé avec la langue se termina avec les poings.

Serdim revint à la réalité et regarda attentivement le dit Capitaine Von Falcker se méfiant comme la peste de ce qui allait être dit et se promettant de ne pas croire une seule promesse de cet homme qui le menaçait dans une certaine mesure…

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[MJ] Mort Noire
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Re: Le Bon air de la Campagne

Message par [MJ] Mort Noire »

Serdim regarda à nouveau vers le capitaine von Fackler. Il eut du mal à s'empêcher de rire. Pendant qu'il se remémorait Mostifa, le cheval du capitaine avait légèrement bougé. Désormais Serdim avait l'impression de s'adresser à un cheval coiffé d'un chapeau à plume de noble.

Peut-être conscient du ridicule, von Fackler descendit de son cheval. Aussitôt, un de ses hommes accourut pour se saisir de la bride et emmené le cheval au loin. Le capitaine von Fackler se rapprocha de Serdim. Debout, ses yeux étaient à peine à la même hauteur que ceux de Serdim, pourtant assis.

Ecoute-moi bien, l'ogre. Ce que je fais en ce moment ne m'amuse pas, mais je n'ai pas le choix. Cela fait des mois que j'essaye de coincer Cisaille, et que cette crapule m'échappe sans la moindre difficulté, se moquant de moi et des lois de l'Empire. Et en ce qui concerne l'argent, ne t'inquiètes pas. Tu auras largement ta part. Tu toucheras une solde, comme si tu travaillais comme escorte de caravane. De plus, il y a une prime sur Cisaille et ses lieutenants. Si tu mènes ton travail à bien, tu auras droit à ta part.

Maintenant écoute moi bien. Je connais un village dont ces brigands se servent comme point de rassemblement. Ils s'y trouvent très souvent, bien qu'il n'y ait jamais personne au moment où j'y passe. Il s’agit du village de Bernheim. Une fois que nous aurons fini notre petite discussion, tu t’y rendras. Sans le moindre doute, quelqu’un te contacteras sur place. Ils ne pourront pas résister à l’idée de t’intégrer dans leurs rangs. Dans un premier temps, tu te contenteras de récolter des informations sur l’organisation des bandits, ainsi que sur Cisaille lui-même, on ne sait rien de ses origines.
Je suis parvenu à « convaincre » le guérisseur du village de travailler pour moi, mais comme il n’a que peu d’occasion d’entrer en contact avec les hommes de Cisaille, il ne sait pas me fournir beaucoup d’information de valeur. Mais toi, tu devrais y parvenir sans soucis. Une fois que tu as suffisamment d’infos, contactes le, il me fera passer tes messages. Mes ordres te parviendront également par ce biais.


A ce moment là, il prit un air féroce :

Et quant aux hommes que tu vois, ils sont sur. Ils n’appartiennent ni à la garde de la ville, ni à sa police. Ils proviennent de ma garde personnelle, et ils ont affronté sans broncher toutes les horreurs qu’Archaon nous a envoyées. Ce ne sont pas des pouilleux en armes ou un peu d’or qui les feront hésiter. A ce propos, je ne parviens pas à croire qu’il ya ait quelqu’un dans l’Empire qui n’ait pas entendu parler de l’invasion d’Archaon. Mais je veux bien éclairer ta lanterne.
Archaon est un des guerriers que les barbares du Nord acclame comme chefs, après qu’ils leurs aient été désignés par les démons que ces impies adorent. Il a rassemblé une immense armée, contenant hommes, démons et autres créature monstrueuses issues du Chaos. Il a fondu sur l’Empire, tuant, détruisant, laissant dans son sillage uniquement du sang et des ruines. On ne compte plus les prisonniers qu’il a sacrifiés aux puissances obscures qu’il sert. Il a finalement été vaincu à Middenheim, grâce à la vaillance des hommes de l’Empire, et la fidélité de nos alliés. Il est parti se réfugié dans le Nord, s’y réfugié comme une bête dans sa tanière, avec les lambeaux de son armée. Mais il a laissé derrière lui de nombreuses bandes de pillards. L’armée impériale à fort souffert lors des combats, et il lui faut maintenant pourchasser les restes de la horde d’Archaon. Cela fait que des canailles comme Cisaille profitent de cette faiblesse pour se livrer au banditisme. Partout crime et vol augmente. Je ne peux le tolérer !!
Alors, encore des questions, ou bien es-tu prêt à te mettre en route pour Bernheim ?

HRP

Bon et bien j'accumule les problêmes sur ce post :( . J'avais posté hier soir (et c'était passé), mais ce matin il n'y avait plus rien. J'espère que cette fois-ci cela ira mieux. Ton post est plus court que le post initial, mais je n'avais plus le courage de tout réécrire
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Serdim
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Re: Le Bon air de la Campagne

Message par Serdim »

Serdim hocha la tête à la mention de son salaire… et fronça les sourcils à la mention de la relative facilité avec laquelle Cisaille échappe au capitaine. La théorie de la taupe semblait se confirmer.

Serdim n’avait aucune idée de la localisation de Bernheim mais il trouvait le fil un peu gros… l’annonce d’une seconde personne liée au capitaine et à la mission ne lui plaisait pas du tout. Quelle meilleure place pour un agent double.

- Est-ce que vous êtes sur de ce guérisseur ? je préfèrerai qu’il ne soit pas au courant de notre arrangement… mais plutôt que vous me donniez un moyen qu’il me croie au cas où j’aurai un message à lui faire passer. Vous êtes sans doute infiltré et tant que vous n’êtes pas sur de vos gens, un minimum de personnes au courant est une plus grande chance de réussite…

Puis il écoute attentivement le récit du capitaine et il se rappelle cette histoire qu’il a maintes fois entendue mais il ne savait pas que le guerrier s’appelait Archaon… lui et les noms c’est pas vraiment facile…


- Oui je suis prêt… dans quelle direction se trouve ce village… et suivant quelle fréquence souhaitez vous avoir de mes nouvelles ?
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Message par [MJ] Mort Noire »

Le capitaine prit une moue méprisante lorsqu'il répondit à Serdi:

Il y a peu de chance qu'il me trahisse: il a trop à perdre. Et il est impossible que ce soit lui qui informe Cisaille: il n'appartient pas à la police et n'étais pas au courant de mes descentes sur les repaires de cette racaille. Il sort de son taudis en ruine deux fois par semaine pour aller acheter ses herbes immondes dans un trou perdu à peine plus grand que la fosse à purin qu'ils nomment Bernheim.
J'ai besoin d'informations sur Cisaille, vite et en grandes quantité. Il est le seul des villageois qui quitte le village assez souvent que pour que cela n'éveille pas les soupçons. Et comme je te l'ai dit,il a trop à perdre pour risquer de me trahir. Et il le sait.
Contente toi de remplir ton rôle: parler et discuter avec tous ces brigands, puis trouve un prétexte pour allez voir ce rebouteux et répète lui tout.

Je VEUX de tes nouvelles au moins une fois par semaine.

Et rassure toi, en dehors des hommes ici et de ce guérisseur, tout le monde te prend pour un dangereux criminel recherché par la justice.
Sur ce, il est temps que tu te mettes en route. Hector ici présent te montrera le chemin.


Serdim voit alors s'avancer un des hommes de troupe, qui a profité de leur discussion pour ôter armure et uniforme, et est maintenant vêtu comme un paysan.

Vous passerez par des chemins détournés pour ne pas être vu, il les connait tous. Il te laissera un peu avant le village. Si ces brigands s'étonnent que tu arrives par une voie secondaire, tu trouveras bien une explication.

________________________________________________________

Depuis la colline boisée où il se trouvait, Serdim voyait le village de Bernheim en ccontrbas, à proximité d'un petit ruisseau. EN réalité les deux douzaines de maisons en torchis et bois surmontées de toit en paille déjà bien passée méritait davantage le titre de hameau.
Il distinguait, entre les murs crasseux, quelques personnes qui semblaient s'affairer aux tâches habituelles des villageois. De là où il était, impossible de se douter que ce village servait de point de rendez-vous à tous les bandits du coin.

Messire von Fackler m'a dit tenu au courant de tout. Si vous avez encore des questions, n'hésitez pas avant qu'il ne soit trop tard. Si vous n'en avez plus, je vous laisserai. 0 partir d'ici, il vous suffit de descendre en suivant ce sentier, le long des vergers.
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Re: Le Bon air de la Campagne

Message par Serdim »

La situation amusait Serdim… pour la première fois il allait faire autre chose que garder des marchandises ou une salle d’auberge et cette nouveauté l’intriguait un peu. Le capitaine avait exigé beaucoup de lui … un rapport par semaine encore fallait-il qu’il se rende compte qu’une semaine était passée… il verrait pour ces rapports et si il n’y arrivait pas… ben tant pis.

Arrivé en vue du village il avait déjà son plan en tête… Il secoua le visage par la négative à la dernière remarque de son guide et tenta de mémoriser la configuration du village avant d’entamer la descente. Tout au long de la sente il se composa un visage… en fait il arrêta de sourire et pensa à des trucs qui le mettait de mauvaise humeur… un repas pas assez copieux, un ivrogne qui lui pisse sur les bottes, un caravanier sans le sou…

Aux abords des maisons il se renfrogna encore plus et avança bille en tête jusqu’à ce qu’il rencontre un des paysans vivant là


- oh toi où est ce qu’on peut manger dans ce taudis… si on peut manger… et puis j’ai soif aussi… et si tu ne te dépêches pas de répondre tu seras peut-être mon premier encas

Le ton était déplaisant et l’attitude agressive à souhait… l’ogre ne devait pas laisser d’équivoque à son sale caractère et surtout il devait tenter de faire comme si ces gens n’étaient rien pour lui que des déchets ou des repas en puissance.

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Re: Le Bon air de la Campagne

Message par [MJ] Mort Noire »

Le paysan auquel Serdim s'était adressé marchait tête baissée, semblant perdu dans ses propres pensées, et il ne regardait pas autour de lui. Au son de la voix de Serdim, il leva les yeux. Avisant brusquement l'ogre qui se trouvait face à lui, il blanchit soudain, lacha sa fourche et son saut et, sans même écouter ce que Serdim lui disait, partit au galop vers le village, complètement paniqué.
Serdim soupira. C'était chaque fois la même chose lorsqu'il débarquait dans un endroit nouveau. Savoir que pour une fois il avait vraiment cherché à être impressionnant était un maigre réconfort. Il était probablement le premier ogre que le pauvre homme voyait de sa courte vie.

Serdim reprit sa route vers le village, marchant lentement, de façon à ce que le paysan aie l’occasion d’arrivé bien avant lui au village, de sorte que son arrivée ne soit une surprise pour personne.

Lorsqu'il y parvint, ce fut pour se rendre compte que quelqu'un l'attendait sur la rue (enfin, si on pouvait lui donner ce nom) qu'il suivait. L'homme, vêtu de vêtements colorés et confortables, ne ressemblait guère à un paysan. Il arborait un sourire affable et bon enfant.

Peut-être le dénommé Cisaille se dit Serdim.

Halte! Messire l'ogre, sachez que j'ai suffisamment d'hommes avec suffisamment d'armes pointées sur vous pour que même votre carrure impressionnante ne vous sauve pas.

A ces mots, qui devaient être un signal, Serdim vit des mouvements derrières certaines des fenêtres, ainsi que sur quelques toits.
Vous vous êtes imprudemment avancé sur les terres du Seigneur Cisaille, et celui-ci n’a guère de patience pour les intrus. En son absence, je le remplace. Il vous faudra donc attendre son retour ce soir avant que votre sort ne soit réglé. Mais qu’il ne soit point dit que l’hospitalité du brave Seigneur Cisaille est mauvaise. Je vous laisse libre de circuler dans le village, en la charmante compagnie du Sieur Karl, situé juste derrière vous.
Mais n’essayez pas d’en sortir…

Durant tout son discours, son sourire avenant s’était maintenu, et malgré ses propos, il s’était adressé à Serdim sur un ton léger et presque guilleret.
Pendant que Serdim assimilait toute ces informations, un homme apparut sur sa droite, venant de derrière lui. Probablement le Karl en question. Ce dernier avait tout du brigand de bas étage : une mine patibulaire, des vêtements crasseux et déchirés,…
Déjà, le premier homme s’était retourné, et sans plus sembler se soucier de Serdim, il rentra en sifflotant dans une imposante bâtisse, semblant fort grande et fort riche pour un aussi petit village.
Serdim s’avança sur la place, pour se rendre compte que, s’il y avait bien quelques villageois qui y étaient présents, la plupart des personnes présentes semblaient plutôt être du même acabit que Karl. Au premier abord, les regards effrayés que lui lançaient les villageois l’attristèrent, mais il se rendit compte bien vite que ceux-ci semblaient tout autant effrayés par n’importe lequel des brigands présents sur la place. Ils vaquaient en silence à leur affaires, se pressant et observant à la dérobées tous ceux qui les entouraient, semblant s’attendre à chaque instant au pire.
Décidément, il y a ici quelque chose qui ne va pas, se dit Serdim.
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